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Oui, monsieur le président, j'invoque le Règlement.
Je suis désolé, et je ne veux blesser personne, y compris la vérificatrice générale, mais je suis très mal à l'aise en ce moment. Nous avons amorcé une discussion de fond sur la structure du Bureau du vérificateur général. Nous avons commencé à discuter de la structure du Commissariat à l'environnement et au développement durable et du rôle du commissaire. Cela présentera bien des défis. Je ne vois toutefois pas pourquoi cette discussion ne devrait pas être publique.
Il y a à l'extérieur de la salle quatre journalistes qui voudraient faire un compte rendu de notre discussion, laquelle, je crois, mérite d'être abordée dans les médias. Ces discussions seront importantes pour les Canadiens. Les Canadiens veulent connaître le processus de rapport. Quel que soit le journal qu'on lit aujourd'hui, c'est l'environnement qui fait la manchette. L'environnement est à la une, c'est la préoccupation de tous. Je reconnais la délicatesse — pour reprendre le terme employé par mon collègue et bloquiste — dont a fait preuve la vérificatrice générale en nous annonçant cette nouvelle d'avance, et je l'en remercie, car ce n'est que cet après-midi qu'on annoncera le départ de Mme Gélinas, mais tout ce que j'ai lu ici, à part cette nouvelle, et toute la discussion qu'il y a eue jusqu'à présent entre mon collègue, M. Bigras, et la vérificatrice générale auraient dû être publics.
Je ne peux en toute bonne foi continuer de participer à une discussion... Je ne crois pas que nous devrions poursuivre cette discussion si nous n'ouvrons pas les portes au public. Tenons notre réunion en public. Je crois que les Canadiens veulent savoir. S'il existe des préoccupations quant à la structure de ce bureau, les Canadiens devraient en être informés.
Pour ma part, je suis heureux qu'on tienne ces discussions. J'ai participé à la table ronde nationale qui a demandé la création du commissariat à l'environnement, initiative qui figurait aussi dans le livre rouge de 1993. La décision de créer ce bureau a fait histoire et nous voulons tous qu'il soit amélioré.
Par conséquent, monsieur le président, je demande respectueusement que nous mettions fin au huis clos et que nous tenions notre séance en public. Il est vrai que la question da départ de Mme Gélinas est délicate, et nous pouvons y revenir. Je ne crois toutefois pas qu'il soit indiqué de limiter le débat et de le tenir à huis clos.