:
Monsieur le président, mesdames et messieurs les membres du comité, je vous remercie. Je suis heureux d'avoir l'occasion d'être ici aujourd'hui avec des fonctionnaires de l'ACDI. C'est pour moi un privilège de comparaître devant vous pour discuter de l'Agence canadienne de développement international et du Budget supplémentaire des dépenses.
Comme le président l'a mentionné, je vais parfois laisser les fonctionnaires répondre à vos questions, mais je tiens néanmoins à commencer par vous donner un bref aperçu de l'agence, de notre travail et de notre orientation future.
Le développement est un aspect prépondérant de la façon dont le Canada se démarque dans le monde, et l'ACDI est un acteur clef de l'équation. Le développement peut prendre diverses formes. Bon nombre d'entre vous connaissent très bien nos services d'aide humanitaire, qui consistent à venir en aide aux gens dans des circonstances très pénibles, qu'il s'agisse de catastrophes naturelles, d'agitation civile ou d'autres types de catastrophes. Avec nos partenaires, nous faisons preuve de la compassion du Canada.
Le travail de l'ACDI va toutefois bien au-delà de l'assistance. Il contribue également à la prospérité du Canada en permettant aux pays en développement de réaliser leur potentiel économique et en construisant les marchés de demain. Nous offrons des solutions aux économies en croissance, essayons de prévenir les menaces avant qu'elles n'atteignent nos frontières et travaillons à préserver la sécurité des Canadiens. Le développement fait également valoir les valeurs de démocratie, de liberté, de droits de la personne et de primauté du droit du Canada. En effet, nous appuyons les gouvernements qui respectent volontairement ces principes.
Quelle que soit la forme de développement qu'elle favorise, l'ACDI met l'accent sur les résultats, pas seulement les résultats mesurés avec des statistiques, mais les résultats mesurés du point de vue de ce qui compte. En mettant l'accent sur des résultats tangibles, nous pouvons avoir beaucoup de succès.
Les résultats ne se mesurent pas en dépenses. Nous essayons plutôt de répondre à des questions comme: combien de vies avons-nous sauvées? Combien y a-t-il de filles de plus qui vont à l'école en Afghanistan? Combien y a-t-il de nouveau-nés qui survivent à leur première année de vie? Combien y a-t-il de petits agriculteurs qui réussissent à préserver leur culture et à assurer la survie de leur famille et de leur collectivité? Les réponses à ces questions et à beaucoup d'autres sont des résultats concrets qui montrent clairement comment les investissements du Canada peuvent vraiment aider les personnes les plus démunies.
Si nous avons choisi de nous concentrer sur 20 pays et 3 thèmes prioritaires, c'est justement pour atteindre des résultats et pouvoir faire preuve de transparence et de responsabilité envers les contribuables. Nous avons une incidence bien réelle sur la vie des personnes les plus nécessiteuses. En même temps, nous sommes l'expression des meilleures valeurs canadiennes et une contribution à la sécurité et à la prospérité à long terme du Canada.
L'ACDI s'assure que l'aide au développement est axée sur les résultats, et à ce titre, nous travaillons en collaboration avec toutes les personnes nécessaires, au Canada comme dans nos lieux d'intervention, pour obtenir des résultats. Nous harmonisons nos priorités aux priorités locales pour que les résultats obtenus soient durables. Nous mettons l'accent sur les domaines prioritaires dans lesquels les investissements canadiens peuvent avoir le plus d'effet. Ces domaines sont la sécurité alimentaire, l'avenir des enfants et des jeunes, particulièrement par la santé maternelle et infantile, et enfin la croissance économique à long terme.
Les Canadiens peuvent être très fiers des résultats tangibles que leur gouvernement obtient. Par exemple, dans le but d'accroître la sécurité alimentaire, le Canada a dégagé son aide alimentaire de toute contrainte. Nous sommes le premier pays du G8 à respecter son engagement pris dans le cadre de l'Initiative de l'Aquila sur la sécurité alimentaire, et nous continuons d'assurer le leadership en vue d'une nouvelle convention sur l'aide alimentaire.
J'aimerais mentionner quelques histoires à succès qui illustrent comment notre aide porte fruit. Nous avons distribué de la nourriture à 7,8 millions de personnes qui souffrent de famine chronique en Éthiopie, et nous contribuons à servir des repas chauds à 400 000 filles et garçons à l'école en Haïti. Nos résultats en la matière ne se résument pas à l'aide alimentaire. Nous aidons aussi ces pays à se doter de moyens d'action. Par exemple, au Honduras 1 300 familles sont en train d'augmenter leur productivité agricole grâce aux investissements du Canada, et au Vietnam, 15 000 personnes ont réussi à augmenter leur revenu grâce à une meilleure productivité agricole. Ces exemples sont créateurs d'emplois locaux, ils permettent d'augmenter la productivité alimentaire et la prospérité dans ces régions.
Pas plus tard qu'en 2007, plus de la moitié de l'aide alimentaire canadienne aux pays en développement et le tiers des contributions non alimentaires du Canada devaient se fonder sur des achats au Canada. L'aide conditionnelle n'est d'aucune efficacité. Elle mine l'aptitude des pays en développement de produire ou d'acheter leurs propres produits et retarde l'aide à des personnes qui en ont désespérément besoin. Pour optimiser la valeur de l'aide internationale du Canada, le gouvernement a levé toute condition liée à l'aide alimentaire en 2008 et a promis que les programmes d'aide canadiens seraient libérés de toute condition d'ici 2012-2013 pour la prestation de services et la livraison de denrées.
Nous prenons également des mesures innovatrices pour protéger l'avenir des enfants et des jeunes.
En 2010, le premier ministre Stephen Harper a fait la promotion de l'Initiative Muskoka sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, qui renforce les systèmes de santé et réduit le fardeau de la maladie et améliore la nutrition.
Le respect de ces principes a permis d'accroître l'accès à des centres de santé locaux bien équipés, d'assurer des stocks suffisants des médicaments et des vaccins nécessaires pour prévenir et traiter la mortalité maternelle et infantile et d'accroître l'accès à des aliments sains et nutritifs dans le but de sauver des vies.
Par exemple, grâce à l'aide de l'ACDI, 1,2 million d'enfants ont été immunisés contre la polio et la rougeole au Bangladesh l'an dernier, et nous avons pour objectif d'essayer d'éradiquer cette maladie dans un avenir rapproché. Grâce aux investissements canadiens, 92 p. 100 des enfants de moins d'un an au Mali ont reçu trois doses des vaccins pentavalents utilisés pour traiter cinq maladies mortelles. La vaccination touchait 69 p. 100 des enfants en 2007. Au Soudan du Sud, plus de 3 000 femmes ont pu accoucher en toute sécurité avec l'aide de personnel formé. Plus de 18 000 femmes enceintes ont participé à des ateliers prénataux qui leur ont donné accès à des soins de santé préventifs destinés à rendre leur grossesse le plus sécuritaire possible.
Nos efforts font une différence. Par exemple, au Mozambique, nous avons appuyé une campagne nationale de vaccination afin d'immuniser près de 4 millions d'enfants contre la rougeole, ce qui a fait réduire le nombre de cas de rougeole de 80 p. 100 au pays par rapport à la même période en 2010. Nous avons également aidé plus de 17 000 enfants à lutter contre le sida. En Afghanistan, 7,8 millions d'enfants ont été vaccinés contre la polio. Ce sont là des résultats tangibles qui ont une incidence sur la vie des enfants et des jeunes au Mozambique et en Afghanistan.
La santé et le bien-être des femmes et des enfants est essentielle à la prospérité et à la sécurité à long terme des différents pays du monde. Quand les femmes et les enfants sont en santé, les collectivités et les pays le sont aussi. Les femmes sont le noyau de la famille et ont le potentiel énorme de devenir des décideuses, des moteurs économiques et de véritables modèles pour les générations futures. Les enfants sont l'avenir même d'un pays, ils sont les enseignants, les médecins, les entrepreneurs et les dirigeants de demain. En investissant dans la santé des femmes et des enfants, nous pouvons réduire le fardeau de la maladie et permettre aux gens de participer pleinement à leur collectivité et à mener leur pays vers la prospérité.
Le dernier thème prioritaire dont je veux vous parler est la croissance économique durable. Je crois que nous sommes tous d'accord pour dire que la croissance économique est fondamentale pour réduire la pauvreté. Plus une économie est forte, plus il y a de débouchés, d'emplois et de conditions qui permettent aux familles d'être autonomes. C'est pourquoi il est si important de stimuler la croissance économique durable.
Le développement ne doit pas favoriser la dépendance. Il doit aider les personnes dans le besoin, leur donner un coup de pouce pour qu'elles puissent prospérer. Permettez-moi de vous présenter quelques résultats. En Tanzanie, un million de pauvres ont maintenant accès à des services financiers et à du crédit. En Colombie, plus de 5 000 personnes ont reçu une formation en agroécologie. Au Bangladesh, le revenu de 900 000 agriculteurs et petits entrepreneurs a augmenté et en Bolivie, 559 femmes ont acquis de nouvelles compétences dans des métiers non traditionnels.
Ce sont là quelques exemples de résultats qui vont réellement changer quelque chose dans ces pays. Ce type de développement a également un effet multiplicateur. Par exemple, l'accès accru au capital permet à un plus grand nombre de personnes de démarrer des petites entreprises ou de mener à bien des projets d'expansion, ce qui génère emplois et prospérité et permet à des milliers de personnes de se sortir de la pauvreté et d'atteindre la classe moyenne.
Ces trois priorités permettent de cibler le travail de l'ACDI vers les domaines de développement où nous pouvons vraiment avoir un impact.
L'objectif d'efficacité de l'aide canadienne contribue déjà beaucoup à rendre nos investissements en développement plus ciblés, plus efficaces et plus transparents. Nous pouvons continuer de tabler sur ces réalisations pour aller plus loin, mais nous ne pouvons pas perdre de vue notre engagement à obtenir des résultats concrets pour les personnes les plus nécessiteuses grâce à des activités responsables et transparentes, comme nous l'avons promis aux contribuables canadiens. C'est une priorité importante pour notre gouvernement, et c'est la raison pour laquelle l'ACDI a adhéré à l'Initiative internationale pour la transparence de l'aide, afin de créer son propre portail de données ouvertes.
Nous nous réunissons aujourd'hui pour parler du Budget supplémentaire des dépenses. Le budget de 2012 réitère l'engagement que je viens de souligner: efficacité, transparence et responsabilité.
Si nous voulons optimiser nos résultats futurs, nous devons également envisager des solutions innovatrices aux difficultés en matière de développement. Cela signifie d'utiliser tous les outils légitimes et tous les partenaires disponibles pour nous aider à atteindre cet objectif critique. Cela signifie également de collaborer avec le secteur privé.
Permettez-moi d'abord de corriger la perception erronée qui s'est répandue sous l'influence des médias et de certaines organisations au Canada, que l'ACDI finance directement l'exploitation minière et les entreprises privées. C'est totalement faux. L'ACDI ne subventionne aucune entreprise canadienne dans le but de l'aider à faire de l'argent. Nous ne subventionnons pas les ONG non plus. Le fait est, toutefois, que la collaboration entre le secteur public et les organisations privées crée des occasions d'innovations qui permettent d'élargir la portée de nos interventions dans les pays en développement.
En ce moment, l'ACDI collabore avec les gouvernements des pays en développement, la société civile, des institutions multilatérales et le secteur privé parce que ce sont tous des partenaires incontournables dans ce dialogue. Par exemple, les entreprises privées ont le pouvoir de créer des emplois locaux et d'élever ainsi le niveau de vie de millions de personnes et de familles, ce qui contribue à la vitalité des collectivités où elles sont installées et permet aux gouvernements locaux d'en tirer des revenus pour répondre aux besoins de leurs citoyens. Les entreprises canadiennes sont des acteurs importants de la croissance et du développement durables.
J'aimerais parler en particulier de notre partenariat avec les sociétés d'extraction minière canadiennes. Le Canada a une compétence et une réputation sans égal dans le secteur des ressources naturelles. L'ACDI peut aider à créer de bonnes conditions d'investissements et favoriser le développement responsable des ressources.
Le premier ministre a annoncé cette année la création de l'Institut canadien international pour les industries extractives et le développement. Cet institut s'établira sur le campus de l'Université de la Colombie-Britannique, en collaboration avec l'Université Simon Fraser. Il mettra le savoir canadien au profit des pays en développement, afin de les aider à gérer leurs ressources naturelles de manière responsable et d'en tirer le maximum d'avantages pour la population locale et le développement à long terme de ces pays. En fait, j'ai même déjà reçu de la correspondance du Pérou, qui se réjouit de la création de cet institut.
Le Canada est un leader mondial dans le secteur de l'extraction, et nos partenariats ont produit de grands résultats. Par exemple, nous avons collaboré avec l'Entraide universitaire mondiale du Canada et Rio Tinto afin d'améliorer les services offerts à 134 000 résidents de 12 collectivités du Ghana en matière d'éducation, d'eau potable et d'hygiène. Nous avons également collaboré avec Plan Canada et IAMGOLD afin de former 10 000 jeunes de 13 collectivités du Burkina Faso dans des métiers concrets.
Je crois fermement que ce genre de partenariat, fondé sur la confiance et l'intérêt mutuel, constitue la meilleure occasion de créer et d'assurer à long terme la croissance et la prospérité dans les pays en développement. Je crois que nous sommes tous d'accord pour dire que la prospérité à long terme du Canada dépendra de nouveaux marchés, y compris dans les pays riches en ressources.
Jusqu'à maintenant, nos efforts portent fruit au Canada et à l'échelle internationale dans le secteur des ressources parce que la façon canadienne de faire des affaires offre véritablement une solution avantageuse à tout le monde. Nous travaillons directement avec les gouvernements pour créer un environnement dans lequel les lois sont respectées et l'entreprenariat peut s'épanouir pour que le développement extractif s'intègre aux plans internationaux et régionaux; pour lutter contre la corruption grâce à des mesures de transparence et de responsabilité accrues; pour aider les gouvernements à réinvestir dans l'infrastructure et les services de base comme la santé et l'éducation; pour protéger les droits des femmes et leur permettre d'accroître leur participation à l'économie; et enfin, pour offrir aux hommes et aux femmes de ces pays les outils et la formation professionnelle nécessaires pour tirer pleinement avantage du secteur des ressources.
Il ne s'agit pas seulement d'ouvrir des pays à l'investissement et au commerce, il s'agit de leur donner le pouvoir de devenir de véritables partenaires commerciaux dotés de marchés stables capables de recevoir des investissements et de permettre aux gouvernements de réglementer et de surveiller efficacement leur secteur des ressources naturelles, de même que leur économie en général.
La collaboration avec le secteur de l'extraction n'est qu'une facette parmi d'autres du travail de l'ACDI avec les entreprises privées pour faire une différence concrète dans la vie des personnes les plus dans le besoin.
Monsieur le président, mesdames et messieurs les membres du comité, les Canadiens peuvent être sincèrement fiers de leur investissement et des résultats obtenus pour apporter de l'aide alimentaire aux affamés, améliorer la vie des mères et des enfants et intervenir dans les cas des catastrophes humanitaires.
Je suis maintenant prêt à répondre à vos questions. Je vous remercie.
En septembre, j’ai eu la chance de constater par moi-même les problèmes avec lesquels doivent composer environ 18 millions de personnes dans la région du Sahel. Déjà un chef de file mondial en matière d’aide alimentaire dans la région, le Canada a immédiatement réagi pour alléger ces problèmes, comme vous l'avez souligné.
La crise humanitaire aiguë qui sévit dans la région du Sahel touche surtout les enfants et les femmes. Elle est accentuée par l’insécurité dans la région, notamment en raison des affrontements entre extrémistes et de la présence des nationalistes touaregs dans le nord du Mali. La situation dans cette région du globe est déjà très précaire et instable.
C’est pour ces raisons que le gouvernement a mis sur pied le programme de fonds d’équivalence pour le Sahel. Je suis fier de dire que les Canadiens, très généreux, comme on le sait, ont contribué 6,9 millions de dollars à ce fonds.
La contribution de 57,5 millions de dollars du gouvernement canadien à la crise alimentaire dans la région du Sahel, jumelée aux dons des Canadiens à diverses organisations caritatives, aide nos partenaires à en faire davantage pour alléger les souffrances des habitants de cette région.
Ce fonds d’équivalence n’a pas connu le même succès que les fonds précédents… Nous avons analysé les résultats, tout comme les ONG avec lesquelles nous sommes partenaires. La réaction rapide initiale explique cette différence. Nous avons empêché que la situation ne devienne plus sérieuse, plus tragique.
Nous avons fait de la prévention et sommes intervenus rapidement, ce qui a permis d'obtenir de meilleurs résultats. Notre intervention rapide a permis d'éviter, notamment, la famine chez les enfants. Mais il faut tout de même remercier les Canadiens pour leur contribution.
:
Dans le cadre de mes fonctions de ministre associé de la Défense nationale, j'ai eu l'occasion de me rendre à deux reprises en Afghanistan. Même si ces deux voyages n'ont été séparés que de six ou huit mois, j'ai pu constater une évolution marquée de la situation là-bas.
J'ai été frappé par les différences par rapport à ma visite précédente et par les nombreuses améliorations qui sont apportées sans cesse. À voir ces fillettes sur le chemin de l'école avec leurs sacs à dos remplis de manuels scolaires et leurs uniformes, j'ai un peu eu l'impression de me retrouver ici, même s'il y avait bien sûr d'autres problèmes à régler.
Cela montre bien que notre engagement en Afghanistan rapporte d'énormes dividendes en modifiant le parcours de ces jeunes filles de manière à leur donner une chance véritable de vivre un avenir meilleur. Les efforts de notre gouvernement en Afghanistan ont également fait grimper le nombre de travailleurs de la santé qui sont formés. En outre, les Afghans commencent à prendre en charge leur propre sécurité.
Je dois avouer par ailleurs que les récents développements en Afghanistan sont plutôt préoccupants. Reste quand même que nous avons pris des engagements envers les Afghans et les contribuables canadiens lors de la récente conférence de Tokyo sur la responsabilité mutuelle.
J'ai eu l'occasion de discuter brièvement avec M. Karzaï à New York et je lui ai rappelé, à lui et à son entourage, que notre aide au développement n'est pas sans condition. Pour qu'elle soit maintenue, il faut une reddition de comptes accrue, une plus grande transparence et la preuve que les droits des femmes et des filles sont protégés et mis en valeur.
L'engagement du Canada en Afghanistan a produit des résultats significatifs, mais il va de soi que nous avons encore du pain sur la planche. Le Canada a laissé sa trace dans bien des secteurs comme la primauté du droit, les droits de la personne, le développement agricole et l'approvisionnement en eau, mais il y a tellement à faire.
Par ailleurs, nous ne pouvons pas parler de l'Afghanistan sans rendre hommage aux 158 soldats canadiens qui y ont perdu la vie ainsi qu'au membre civil des autorités canadiennes qui a subi le même sort, sans compter nos nombreux blessés.
Ce fut un véritable sacrifice, mais je veux donner aux Canadiens l'assurance que des progrès non négligeables continuent d'être réalisés là-bas.
:
Monsieur le président, et mesdames et messieurs les députés, merci de m'avoir donné l'occasion de comparaître aujourd'hui avec nos fonctionnaires.
Je profite aussi de l'occasion pour vous féliciter de votre récent rapport, intitulé Stimuler la croissance économique inclusive: Rôle du secteur privé dans le développement international. Nous examinons le rapport, et nous allons présenter une réponse en temps voulu. Je veux que vous sachiez à quel point ce rapport est important et précieux pour nous, et nous allons l'examiner de façon appropriée.
Permettez-moi de faire un commentaire. Les députés de l'opposition ont trouvé assez de temps pendant l'expression de leur opinion dissidente à l'égard du rapport pour se plaindre de l'absence de représentants de l'ACDI pendant l'étude, et pourtant, ils n'ont pas trouvé assez de temps pour nous inviter à comparaître.
Je suis honoré que le m'ait demandé d'être le ministre de la Coopération internationale. Les Canadiens ont démontré à plusieurs reprises qu'ils avaient de la compassion pour leurs voisins, qu'ils soient au Canada ou ailleurs dans le monde, lorsqu'ils traversent les épreuves les plus difficiles. L'ACDI représente les meilleures valeurs canadiennes.
Monsieur le président, les efforts humanitaires et le travail en matière de développement de l'ACDI sont essentiels pour assurer la survie d'un grand nombre de gens partout dans le monde, et je suis fier d'oeuvrer aux côtés des nombreux employés engagés de l'ACDI, qui travaillent de façon efficace, partout dans le monde, dans des circonstances très difficiles. Je loue leurs efforts.
Le Canada a de nombreuses sources de fierté, et la générosité des Canadiens a été démontrée à plusieurs reprises dans nos fonds de contrepartie, le type de résultat que nous avons obtenu, les vies que nous sauvons et l'amélioration de la qualité de vie d'un si grand nombre de gens partout dans le monde. Dans un sens... Nous pouvons être fiers de nos réussites, tout en étant conscients qu'il nous reste des défis à relever. Mais cela dit, les pays récipiendaires, les collectivités et les dirigeants de ces pays, et les ONG tiennent le Canada en haute estime pour le travail accompli avec de nombreux partenaires partout dans le monde.