:
Je déclare la séance ouverte. Je vous remercie d'être ici.
Pour la prochaine heure, nous allons participer à la 76e séance du Comité permanent de la justice et des droits de la personne. Conformément au paragraphe 81(4) du Règlement, nous examinons le Budget principal des dépenses: crédit 1 sous la rubrique Bureau du directeur des poursuites pénales, crédits 1 et 5 sous la rubrique Commissaire à la magistrature fédérale, crédit 1 sous la rubrique Commission canadienne des droits de la personne, crédit 1 sous la rubrique Cour suprême du Canada, crédits 1 et 5 sous la rubrique Justice et crédit 1 sous la rubrique Service canadien d'appui aux tribunaux administratifs, qui a été renvoyé au comité le mardi 24 février.
Nous avons reçu le pendant la première heure de notre séance de lundi. Aujourd'hui, nous avons la chance d'accueillir des témoins du ministère de la Justice.
M. Legault, sous-ministre délégué, va nous présenter l'équipe qui l'accompagne. Nous allons également entendre les exposés de quelques-unes des organisations visées, après quoi nous allons passer aux questions.
Monsieur Legault, la parole est à vous.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Je suis accompagné de M. Donald Piragoff, qui est sous-ministre adjoint principal, Secteur des politiques du ministère de la Justice. Je suis également en compagnie de Mme Marie-Josée Thivierge, qui est sous-ministre adjointe et dirigeante principale des Finances du ministère de la Justice.
[Traduction]
Je suis également accompagné de fonctionnaires du Service canadien d'appui aux tribunaux administratifs: Marie-France Pelletier, administratrice en chef, et Luc Robitaille, directeur général des Services intégrés. De même, je vous présente Brian Saunders, directeur des poursuites pénales, et Kathleen Roussel, directrice adjointe des poursuites pénales au Bureau du directeur des poursuites pénales.
Je suis heureux de vous dire qu'il y a également dans la pièce des représentants de la Commission canadienne des droits de la personne, du Bureau du commissaire à la magistrature fédérale, du Service administratif des tribunaux judiciaires et de la Cour suprême du Canada.
Comme le a comparu devant vous il y a quelques jours et qu'il a fait une déclaration devant le comité, la mienne sera extrêmement courte. Comme les députés le savent, le ministère de la Justice appuie le ministre de la Justice dans ses efforts pour faire en sorte que le système de justice du Canada demeure pertinent, équitable et accessible pour tous les Canadiens. Nous contribuons également à l'atteinte des priorités du gouvernement du Canada en administrant les subventions et les contributions aux divers fonds du ministère.
Nous serons heureux de répondre à vos questions concernant le portefeuille de la Justice.
[Français]
Je vais maintenant céder la parole à ma collègue Mme Marie-France Pelletier.
Par la suite, M. Saunders prendra la parole.
[Traduction]
Je vous remercie, monsieur le président, de me donner l'occasion de me présenter devant votre comité. Mes observations seront légèrement plus longues que celles de M. Legault, mais pas beaucoup, je vous le promets.
Comme vous le savez, le Service canadien d'appui aux tribunaux administratifs (le SCDATA) a vu le jour le 1er novembre 2014, au moment de l'entrée en vigueur de la Loi sur le SCDATA. La création du SCDATA concorde avec l'engagement du gouvernement d'améliorer l'efficacité et l'efficience de son administration et de ses activités.
[Français]
Le Service canadien d’appui aux tribunaux administratifs a pour mandat de fournir des installations et des services d'appui exhaustifs à onze tribunaux administratifs. Cette organisation renforcera les capacités et modernisera les activités tout en permettant de mieux répondre aux besoins des tribunaux administratifs et d'améliorer l'accès à la justice pour les Canadiens et les Canadiennes.
[Traduction]
Six mois se sont maintenant écoulés, et c'est avec fierté que nous pouvons regarder en arrière et dire que le SCDATA a bien géré le début de ses activités, tout en perturbant le moins possible nos clients, les tribunaux administratifs, et les Canadiens et Canadiennes. Durant ces six premiers mois, nous avons parfaitement intégré et colocalisé des équipes de services généraux.
[Français]
Ce faisant, nous avons également pu consolider un certain nombre de systèmes financiers et de ressources humaines déjà existants et nous les avons remplacés par des plateformes communes qui rehausseront notre capacité à fournir des services de gestion dans ces secteurs.
Pour chacun des tribunaux administratifs que nous servons, nous avons établi des secrétariats dédiés à la prestation de services spécialisés liés au mandat de base de ces tribunaux.
[Traduction]
Nous avons mis au point et commencé à implanter notre structure de gouvernance, qui permet aux cadres, tant dans les services généraux que dans les services de secrétariat, de participer entièrement aux décisions relatives à la gestion globale du SCDATA. Notre structure de gouvernance permet également aux présidents de participer aux étapes importantes des affaires susceptibles d'avoir une incidence sur leurs tribunaux administratifs.
[Français]
Nous avons mené un rigoureux exercice d'affectations budgétaires en procédant à de nombreuses consultations auprès des directeurs généraux des secrétariats au service des tribunaux, et des présidents des tribunaux.
Ce processus de planification budgétaire a été fort bien accueilli, car il a montré que nous étions résolus à répondre aux besoins des tribunaux que nous servons, tout en faisant preuve d'une saine gestion et de probité en ce qui concerne les dépenses de fonds publics.
[Traduction]
Nous avons également entrepris un exercice de planification opérationnelle pour la prochaine année d'activités, et un exercice de planification stratégique est prévu pour les années à venir. Pour cette première année d'activités et dans le futur, nous sommes déterminés à surveiller de très près les exigences du SCDATA et des tribunaux afin d'être prêts à répondre de manière responsable aux nouveaux besoins.
Nous avons fait de grands progrès depuis notre création, mais notre travail n'est pas terminé. Alors que le SCDATA continue d'évoluer en vue de devenir une organisation entièrement fonctionnelle axée sur le service, nous demeurons résolus à travailler avec les tribunaux administratifs en vue de les aider à s'acquitter de leurs obligations légales, tout en respectant leur indépendance.
[Français]
Notre succès continu relativement à l'accomplissement de notre mandat, tout en prônant une culture organisationnelle fondée sur l'excellence et l'engagement en matière de prestation de services, nous oblige à gérer sainement nos ressources.
Comme vous vous en souvenez peut-être, la loi en vertu de laquelle le SCDATA a été créé comportait une disposition prévoyant que les ressources des tribunaux seraient gérées au moyen de crédits réputés avoir été transférés à la suite de l'entrée en vigueur du SCDATA, le 1er novembre.
La création du SCDATA n'a pas donné lieu à des augmentations du financement; il a plutôt été créé à même les enveloppes budgétaires existantes de chaque tribunal.
[Traduction]
Nous soumettons à votre examen notre premier Budget principal des dépenses.
Le montant total des dépenses budgétaires du SCDATA pour 2015-2016 s'élève à 78,6 millions de dollars. Cela inclut une somme de 60,9 millions de dollars demandés sous forme de crédits dans le présent Budget principal des dépenses et une somme de 17,7 millions de dollars en recouvrement disponible au moyen d'une autorisation de crédit net.
Ces dépenses prévues et les crédits connexes sont cohérents avec les fonds qui ont été affectés antérieurement aux tribunaux par le Budget principal de 2014-2015 et dans les années précédentes. Au total, 88,7 % de ces fonds seront affectés au soutien des dépenses de fonctionnement.
[Français]
Le reste sera affecté aux dépenses législatives, comme les régimes d'avantages sociaux des employés. Ces dépenses étayeront toute la gamme des services importants que le SCDATA fournit aux tribunaux qu'il appuie. Environ 63,7 millions de dollars sont consacrés aux activités de programme des secrétariats qui appuient le mandat des tribunaux.
[Traduction]
Ces activités comportent la fourniture de services d'experts liés au mandat de base, tels que les services de recherche, d'analyse et de soutien juridique, ainsi que les services de greffe.
Une somme d'environ 14,9 millions de dollars est affectée à des activités de service internes, dont des services de soutien clés comme les TI, la traduction, l'approvisionnement, les finances, les ressources humaines, les communications, etc. Comme je l'ai dit plus tôt, nous allons continuer de surveiller le budget et de mettre en oeuvre des stratégies afin d'orienter les fonds là où ils sont le plus nécessaires afin de continuer à être réceptifs aux besoins des tribunaux et à veiller à ce que l'on dépense les fonds publics de manière responsable.
[Français]
Le SCDATA a fait des progrès vers la mise en place d'une organisation de services qui offre de nombreuses occasions prometteuses.
L'organisation a la chance de pouvoir compter sur des employés dévoués et pleinement engagés à préserver l'exceptionnelle réputation des tribunaux administratifs ainsi que la qualité du travail accompli.
[Traduction]
Le SCDATA est déterminé à fixer la norme en matière d'excellence du service, d'efficience et d'efficacité des activités et d'appui en ce qui concerne l'amélioration de l'accès à la justice pour les Canadiens et les Canadiennes.
Voilà qui met fin à mon exposé, monsieur le président.
Bon après-midi, monsieur le président et honorables membres. Je vous remercie de nous avoir invités aujourd'hui.
[Français]
Je vais vous présenter un aperçu de notre Budget principal des dépenses.
[Traduction]
Nous sollicitons des autorisations budgétaires principalement aux fins de l'exécution du mandat du Bureau du directeur des poursuites pénales (ou le Service des poursuites pénales du Canada) en vertu de la Loi sur le directeur des poursuites pénales. En vertu de ce mandat, nous offrons des conseils à des organismes d'enquête, au besoin, et nous engageons et menons des poursuites pénales liées à la contravention de lois fédérales.
En outre, nous sollicitons une autorisation budgétaire pour les activités menées par le Bureau du Commissaire aux élections fédérales. Comme vous le savez, depuis le 1er octobre 2014, à la suite des modifications apportées à la Loi électorale du Canada, ce bureau fait désormais partie intégrante de notre organisation.
Le mandat du commissaire est de veiller à l'application ainsi qu'à l'exécution de la Loi électorale du Canada et de la Loi référendaire fédérale. Le commissaire exerce des fonctions d'enquête indépendamment du BDPP, même si ses employés sont désormais des employés du BDPP. Qui plus est, le budget du Bureau du commissaire fait partie de notre budget.
Les autorisations budgétaires que nous sollicitons pour 2015-2016 totalisent 170,7 millions de dollars. De plus, le BDPP a des revenus prévus à valoir sur le crédit pour les sommes recouvrées auprès d'autres organismes gouvernementaux qui représentent 22,7 millions de dollars. Ces deux montants serviront à défrayer les coûts en personnel de 132 millions de dollars ainsi que les coûts de fonctionnement et d'entretien qui se chiffrent à 61,4 millions de dollars, dont 45,1 millions serviront à payer les avocats du secteur privé dont nous retenons les services pour agir à titre de procureurs fédéraux.
Une autre façon de voir l'argent consiste à examiner à quels programmes il est consacré. Premièrement, 130,5 millions de dollars seront consacrés au Programme des poursuites des infractions en matière de drogues, au titre du Code criminel et en matière de terrorisme. Deuxièmement, 38,7 millions de dollars seront consacrés au Programme des poursuites des infractions de nature réglementaire et des crimes économiques, dont 22,5 millions sont issus des revenus prévus. De même, 4,1 millions de dollars seront consacrés aux activités de conformité et d'application du Bureau du commissaire aux élections fédérales. Les 20,1 millions de dollars restants, dont 0,2 million issus des revenus prévus, seront consacrés aux services internes ministériels, notamment à l'accès à l'information, aux ressources humaines, aux finances, aux communications et à la sécurité.
Voilà qui conclut ma déclaration d'ouverture. Nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions.
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Comme son titre l'indique, ce programme englobe trois choses.
Les poursuites pour infraction en matière de drogue constituent la majorité des poursuites intentées au Canada. Nous avons la responsabilité des poursuites en matière de drogue dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf au Québec, où les accusations portées par la Sûreté du Québec ou le Service de police de la ville de Montréal sont prises en charge par le service de poursuites de la province du Québec, et au Nouveau-Brunswick, où les accusations portées par les services de police municipaux sont prises en charge par la province.
La plupart des poursuites intentées au titre du Code criminel dont il s'agit ici sont celles intentées dans le Nord, dans les trois territoires. Nous menons toutes les poursuites intentées dans le Nord au titre du Code criminel. Dans le Sud, nous menons les poursuites en matière de fraude, de crime organisé lié aux drogues et de terrorisme. Les poursuites en matière de terrorisme sont considérées comme un volet séparé du programme parce qu'elles correspondent à une priorité importante, tout comme le crime organisé, comme nous le mentionnons dans notre rapport sur les plans et les priorités.
Nous estimons avoir dépensé un peu plus de 4 millions de dollars l'an dernier pour mener des poursuites en matière de terrorisme. Vous savez peut-être qu'à l'heure actuelle, il y a 12 personnes qui font face à des accusations de terrorisme devant les tribunaux et qu'il y a un certain nombre de personnes qui font l'objet d'une demande d'engagement à ne pas troubler l'ordre public. Nous nous attendons à une hausse possible de la charge de travail dans ce domaine, compte tenu de la réaffectation récente d'agents de la GRC au terrorisme.
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Si ma mémoire est fidèle, et je vais vérifier pour m'en assurer, ces fonds ont été approuvés par le Parlement l'an dernier et sont inscrits dans le cadre financier. Pour ainsi dire, c'est comme si le Parlement déposait de l'argent dans le compte bancaire du gouvernement. C'est le Conseil du Trésor qui gère ce compte et décide combien chaque ministère recevra.
Nous allons donc soumettre une présentation au Conseil du Trésor pour que l'on libère les fonds déjà prévus dans le cadre financier aux fins de la mise en oeuvre de la . Je ne peux pas vous révéler le montant demandé dans cette présentation, car il s'agit encore d'un document confidentiel du Cabinet. C'est la raison pour laquelle j'ai indiqué que le ministre allait faire une annonce dès qu'il recevrait du Conseil du Trésor l'approbation de dépenser ces fonds qui seront alors transférés au ministère de la Justice.
Si je ne m'abuse, il y a déjà eu l'an dernier certaines annonces où le ministre a indiqué ce qu'on ferait de cet argent. Vous aviez raison de dire qu'une partie des fonds iront aux provinces. Les provinces ne sont pas nécessairement tenues de mettre en place des mécanismes pour le traitement des plaintes mais, dans le contexte des compétences respectives établies par les articles 91 et 92 de la Constitution, la loi prévoit que c'est un mécanisme provincial qui doit prendre en charge toute plainte à l'encontre d'une instance provinciale, comme le bureau du procureur de la Couronne ou la police.
Le gouvernement fédéral a fait part de son intention de créer ses propres mécanismes pour le traitement des plaintes. Le ministre a indiqué que les provinces auraient accès à des fonds fédéraux pour pouvoir faire de même. Le gouvernement fédéral a aussi souligné l'excellence de certains programmes provinciaux pour la perception des dédommagements. C'est le cas notamment en Saskatchewan. Le gouvernement fédéral a aussi précisé que des fonds seraient disponibles pour aider les provinces à améliorer leurs mécanismes de perception pour les dédommagements en ajoutant que la Saskatchewan pourrait servir de modèle. Ce sera aux provinces de déterminer de quel modèle elles comptent s'inspirer.
Je répète que je ne peux pas vous divulguer les montants exacts et tous les détails, car la présentation est toujours à l'étude par notre comité du Cabinet, à savoir le Conseil du Trésor.
Une question a été posée au ministre concernant un programme. On parlait d'une somme de 1,6 million de dollars pour appuyer les services aux victimes, faire de la prévention en matière de violence dans les collectivités autochtones et augmenter le soutien national aux enquêtes sur les personnes portées disparues. Le ministre a dit que, dans un prochain budget supplémentaire, il allait faire une demande se chiffrant à deux millions de dollars. Il parlait de dépenses d'environ 1,8 million de dollars seulement pour contrer la prostitution.
Pourriez-vous faire une ventilation des coûts?
Si la somme de 1,6 million de dollars est transférée dans un autre programme, pourriez-vous me dire quel est le nom exact de ce programme?
À quoi cette somme sera-telle dépensée?
Comme je ne sais pas qui peut répondre à ma question, je ne vais pas la poser à une personne en particulier.
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Je vous remercie de vos questions, madame Péclet.
C'est maintenant à mon tour, et je vais poser quelques questions, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Elles seront faciles aujourd'hui. De plus, je remercie mes collègues des questions qu'ils ont posées. Elles étaient très bonnes.
Pour revenir à ce qu'on a demandé, quand le député...? On a dit que nous faisons quelque chose. C'est inscrit dans le cadre financier, comme vous le diriez, et c'est présenté au Conseil du Trésor. À quel moment un député peut-il voir que les fonds seront dépensés?
Est-ce que quelque chose dans le cadre est présenté dans le Budget principal des dépenses ou dans le Budget supplémentaire des dépenses? On utilise un exemple, mais même pour ce qui est de l'argent lié à un programme qui prend fin, je comprends tout à fait qu'on ne peut pas... Pour un programme prenant fin, évidemment, le niveau administratif ne peut pas réaffecter des fonds tant que ce n'est pas approuvé par le Parlement.
Cependant, en ce qui concerne les 25 millions de dollars — je sais que vous n'en obtenez qu'une partie —, ils ont été annoncés dans un budget l'an dernier, et je ne comprends pas pourquoi cela ne figure pas dans le Budget principal des dépenses de cette année. On indique ici qu'il y a une déduction de 1,6 million de dollars, ou peu importe. Il semble qu'il n'y a plus de financement à cet égard, mais en fait, le financement est plus important, je suis d'accord avec vous sur ce point.
Je ne comprends pas pourquoi cela ne figure pas dans le Budget principal des dépenses. Peut-être que quelqu'un est en mesure de me l'expliquer.
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Cela ne prendra que 30 secondes. La question portait sur l'ETCAF qui, comme je le sais, est une question prioritaire pour vous, monsieur Casey.
J'ignore si une partie des fonds prévus dans le budget sera consacrée précisément au ETCAF. Toutefois, dans le fonds de justice pour les jeunes, un fonds de 4,5 millions de dollars que nous avons pour les services de justice pour les jeunes, concernant la justice pour les jeunes et les tendances émergentes, l'ETCAF constitue une priorité, et nous finançons divers programmes. Par exemple, nous avons financé un programme de Calgary, la McMan Youth Family and Community Services Association, et environ un demi-million de dollars seront consacrés à un projet de société d'habitations.
De plus, non pas cette année, mais il y a quelques années, nous faisions partie d'un programme conjoint de recherche avec le gouvernement du Yukon visant à déterminer la prévalence de l'ETCAF chez les jeunes dans les tribunaux du Yukon.
Il y a d'autres projets, mais ce sont les deux qui me viennent à l'esprit.
Je veux tout d'abord remercier les fonctionnaires d'avoir comparu devant nous aujourd'hui et d'avoir répondu à nos questions. Je sais qu'il est parfois difficile pour vous de parler des documents budgétaires, et je vous remercie beaucoup de votre présence.
Nous avons une série de votes. Nous nous occuperons de cela en premier, et j'ai une observation. Je crois que M. Dechert a dit qu'il veut prendre la parole également.
Merci.
SERVICE CANADIEN D'APPUI AUX TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS
Crédit 1 — Dépenses de programme..........52 297 037 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE
Crédit 1 — Dépenses de programme..........19 650 241 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
COMMISSAIRE À LA MAGISTRATURE FÉDÉRALE
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement..........7 942 728 $
Crédit 5 — Conseil canadien de la magistrature — Dépenses de fonctionnement..........1 513 611 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
SERVICE ADMINISTRATIF DES TRIBUNAUX JUDICIAIRES
Crédit 1 — Dépenses de programme..........57 320 466 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement..........241 797 227$
Crédit 5 — Les subventions inscrites au Budget des dépenses et contributions..........354 900 159 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
BUREAU DU DIRECTEUR DES POURSUITES PÉNALES
Crédit 1 — Dépenses de programme..........149 298 354 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Crédit 1 — Dépenses de programme.........22 304 846 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
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Merci, monsieur le président.
Pour revenir à votre observation sur le nombre de séances qu'a tenues notre comité, c'est peut-être un peu prématuré de ma part de le dire, mais je crois que nous avons réglé tous les points prévus à l'ordre du jour, et je veux profiter de l'occasion et proposer une motion pour remercier notre greffier, nos analystes et tout le personnel du comité pour leur excellent travail.
Comme vous l'avez dit, nous avons tenu 76 séances. Nous en avons tenues au cours de l'été. Nous avons étudié un grand nombre de projets de loi, et nous avons travaillé fort. Les analystes ont préparé des rapports très utiles, et je pense que nous devons vraiment saluer les efforts particuliers qu'ils ont déployés.
Vous savez, monsieur le président, je reçois un plus grand nombre de courriels de notre greffier que de n'importe quel membre de ma famille ou de mes amis; six le matin, le soir et les fins de semaine. En fait — j'ignore comment il fait —, il m'a envoyé des messages en pleine séance; il fait donc de la magie.
Je crois vraiment que nous devons tous une fière chandelle à tous les membres de notre personnel.
Je propose cette motion, et j'espère qu'elle sera adoptée.
:
Je ne pouvais pas le laisser avoir le dernier mot...
Des voix: Oh, oh!
Mme Françoise Boivin: Non, non, je plaisante.
En fait, puisque nous avons tellement de temps devant nous d'ici le 23 juin, je croyais que vous proposeriez que nous commencions une étude sur, je ne sais pas, le besoin de services d'aide juridique au Canada, le besoin de procureurs, de nommer quelques juges supplémentaires, mais j'imagine que le gouvernement en a maintenant fini avec le Comité de la justice.
Blague à part, et ce n'est pas une farce, je veux dire la même chose. Nous avons mené des batailles acharnées au fil des ans, mais en toute honnêteté, à tous les membres du personnel pour leur aide et à tout le monde et à mes collègues, pour m'avoir endurée tout ce temps, et à vous aussi, je veux dire merci.
Je reverrai certains d'entre vous le 20 octobre.