:
Merci, monsieur le président. Merci, mesdames et messieurs les membres du comité. Bonjour à tous.
[Français]
Bonjour à tous et à toutes.
[Traduction]
Permettez-moi tout d'abord, monsieur le président, de remercier sincèrement le comité de m'avoir invité encore une fois afin d'examiner le Budget supplémentaire des dépenses (C) pour l'exercice financier 2012-2013 et le Budget principal des dépenses pour l'exercice financier de 2013-2014.
Comme vous l'avez indiqué, je suis accompagné de Bob Hamilton, sous-ministre de l'Environnement; d'Alan Latourelle, directeur général de Parcs Canada; d'Elaine Feldman, présidente de l'Agence canadienne d'évaluation environnementale.
[Français]
Comme d'habitude, je vais commencer par un bref énoncé et je vais ensuite répondre avec plaisir aux questions que m'adresseront les honorables membres du comité.
[Traduction]
Comme vous le savez, le temps a passé très rapidement depuis ma nomination à titre de ministre de l'Environnement du Canada il y a de cela plus de deux ans. Au cours de cette période, j'ai eu le privilège de voir un grand nombre de propositions présentées dans ces budgets se concrétiser en se traduisant par des initiatives couronnées de succès et des réalisations pour notre environnement et notre économie.
La mission d'Environnement Canada est naturellement d'assurer à la population canadienne un environnement sain, sécuritaire et durable. Le ministère atteint ses objectifs en grande partie en collaborant en vue d'élaborer, de surveiller et de mettre en application des lois et des règlements fédéraux efficaces. Il procède de façon cohérente, systématique et scientifique, et ce, en prenant des mesures responsables dans une vaste gamme d'enjeux, des changements climatiques à la qualité de l'air et de l'eau en passant par la conservation des écosystèmes et la protection de la population canadienne contre les effets nocifs des produits chimiques dangereux.
Le ministère offre aux Canadiennes et aux Canadiens d'importants services, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. En moyenne, il diffuse chaque année 1,5 million de prévisions publiques, mène plus de 8 600 inspections et engage au-delà de 340 poursuites pour infractions aux lois environnementales. Il produit également plus de 700 publications scientifiques révisées par des pairs.
En ce qui concerne les aires protégées, le Canada protège actuellement près de 10 p. 100 de sa superficie terrestre, ce qui signifie que nous avons atteint 60 p. 100 de la cible internationale fixée en 2010 visant à protéger 17 p. 100 de notre superficie terrestre en aires protégées. Le gouvernement aide notre pays à atteindre cette cible. Les collaborations d'Environnement Canada avec Conservation de la nature Canada et d'autres organisations ont permis de protéger plus de 338 000 hectares, qui procurent un habitat à quelque 126 espèces en péril. Et depuis 2006, notre gouvernement a pris des mesures qui permettront d'ajouter près de 150 000 kilomètres carrés au réseau d'aires protégées de Parcs Canada, soit une augmentation de 53 p. 100.
[Français]
En collaboration avec les États-Unis, nous avons amélioré et renouvelé l'Accord relatif à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs, redoublant les efforts continus visant les algues nuisibles, les substances chimiques toxiques et les déversements des navires qui naviguent sur ces lacs. Nous avons également ajouté de nouvelles dispositions traitant notamment des espèces aquatiques envahissantes, de la dégradation de l'habitat et des effets des changements climatiques.
[Traduction]
Notre plan d'action pour l'assainissement de l'eau permet des investissements à grande échelle pour assurer une eau saine à l'ensemble de la population canadienne. L'an dernier, nous avons affecté 46,3 millions de dollars à l'assainissement du récif Randle, dans le port de Hamilton, en plus de lancer l'Initiative sur les éléments nutritifs dans les Grands Lacs en investissant 16 millions de dollars sur quatre ans dans la lutte contre la réémergence des algues toxiques et nuisibles attribuables aux déversements de phosphore excessifs dans le lac Érié.
Sur le plan international, nous cherchons à obtenir un nouvel accord mondial juridiquement contraignant sur les changements climatiques et visant tous les grands émetteurs. Nous honorons également nos engagements pris auprès des Nations Unies en vertu de l'Accord de Copenhague en mettant en oeuvre un plan de réglementation national visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Nous faisons également preuve de leadership dans le cadre de la Coalition sur le climat et l'air pur, en vue de lutter contre les polluants climatiques de courte durée de vie.
[Français]
Au pays, nous progressons dans le cadre de notre approche de réglementation sectorielle. Nous mettons de l'avant des règlements visant les émissions de gaz à effet de serre afin de réduire considérablement les émissions provenant des voitures et des camions légers, des véhicules lourds et de la production d'électricité à partir du charbon.
[Traduction]
Combinées aux efforts des provinces, des territoires et des entreprises, nos mesures devraient permettre au Canada de se trouver à mi-parcours de sa cible de Copenhague, qui vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 17 p. 100 par rapport au niveau de 2005 d'ici 2020. Tournés vers l'avenir, nous nous employons à réaliser des réductions additionnelles dans d'autres secteurs de l'économie, en commençant par le secteur pétrolier et gazier.
Notre travail n'est vraiment pas terminé, mais nos réalisations prouvent clairement que nous sommes sur la bonne voie. Ces budgets qui sont devant nous aujourd'hui indiquent les efforts continus qui permettront de poursuivre les progrès. Comme le président l'a signalé, nous examinons aujourd'hui deux types de budget: le Budget supplémentaire des dépenses (C) pour l'exercice financier de 2012-2013 et le Budget principal des dépenses pour l'exercice financier de 2013-2014.
Le Budget supplémentaire des dépenses (C) de 2012-2013 constitue le dernier groupe d'ajustements budgétaires aux niveaux de référence d'Environnement Canada pour l'exercice financier de 2012-2013.
Dans ce budget, Environnement Canada demande 24 millions de dollars pour Conservation de la nature Canada afin d'aider l'organisation à poursuivre ses importants travaux en vue de préserver les terres écosensibles et de protéger nos écosystèmes diversifiés.
Le ministère demande également 21,3 millions de dollars pour des subventions et des contributions. Cette somme comprend plus de 21 millions de dollars pour le volet financement accéléré de la Stratégie internationale sur les changements climatiques 2012. Elle comprend aussi une demande d'un peu plus de 511 000 $ en vue de renouveler le programme de l'Initiative du lac Simcoe qui a pris fin en mars 2012. Ces fonds permettront de poursuivre les progrès en vue d'améliorer la qualité de l'eau du lac Simcoe. Enfin, le Budget supplémentaire des dépenses comprend également une réduction de 12,5 millions de dollars intégrée aux mesures d'économie du Budget de 2012.
Pour le Budget supplémentaire des dépenses (C) de 2013-2013, Parcs Canada demande 3,9 millions de dollars pour deux dossiers. Cela comprend 2,1 millions de dollars pour le développement du parc national urbain de la rivière Rouge et 1,8 million de dollars pour les engagements de financement accéléré du Canada en vertu de l'Accord de Copenhague. Ces demandes de dépenses sont compensées par les économies de Parcs Canada énumérées dans le Budget de 2012.
Passons maintenant au Budget principal des dépenses d'Environnement Canada pour 2013-2014. Le total net de ce budget s'élève à 959,4 millions de dollars, ce qui représente 1,4 p. 100 ou 13,3 millions de dollars de moins que le Budget principal des dépenses de l'an dernier.
[Français]
Les principaux changements dans ce budget sont des économies proposées de 31,5 millions de dollars qui résultent des mesures d'économie annoncées dans le budget de 2012 et de l'élimination progressive du financement de 1,6 million de dollars pour le Règlement sur les carburants renouvelables.
[Traduction]
Le budget comprend également une somme de 20,8 millions de dollars pour le financement de trois programmes: 12,5 millions de dollars pour renouveler le programme de la Loi sur les espèces en péril; 4,2 millions de dollars pour renouveler l'Initiative du bassin du lac Winnipeg; 4,1 millions de dollars pour mettre en oeuvre l'Initiative sur les éléments nutritifs dans les Grands Lacs.
Pour Parcs Canada, le Budget principal des dépenses de 2013-2014 s'élève à 597 millions de dollars, une diminution de 51,2 millions de dollars comparativement au Budget principal des dépenses de l'an dernier. Parcs Canada a cerné des économies de 19,7 millions de dollars dans le cadre du Budget de 2012. La différence comprend également une réduction de 15 millions de dollars comparativement à l'année dernière en raison des travaux qui ont pris fin sur l'autoroute transcanadienne, dans le parc national de Banff.
Le Budget principal des dépenses de 2013-2014 pour l'Agence canadienne d'évaluation environnementale s'élève à 31 millions de dollars, une augmentation de 14 millions de dollars comparativement aux 17 millions de dollars du Budget principal des dépenses du précédent exercice financier. La différence est attribuable au financement qui devrait initialement prendre fin, mais qui a été renouvelé dans le cadre du Budget de 2012 et qui se détaille comme suit: 7,4 millions de dollars pour réaliser des examens réglementaires efficaces et rentables de grands projets de ressources et faire progresser les efforts pangouvernementaux en vue de moderniser le système de réglementation visant les gros projets de ressources; 6,6 millions de dollars pour appuyer les consultations des peuples autochtones dans le cadre des évaluations environnementales de grands projets de développement.
Monsieur le président, cela résume donc certains objectifs que ces budgets appuieront dans le cadre des travaux relevant de ce portefeuille afin d'offrir à la population canadienne un environnement sain, sécuritaire et durable.
Je vous remercie, monsieur le président et mesdames et messieurs les membres du comité, de m'avoir consacré votre temps aujourd'hui.
Je serai heureux de répondre maintenant à vos questions.
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Merci, monsieur le président.
Merci, monsieur le ministre. C'est toujours un plaisir de vous entendre nous parler du Budget principal des dépenses et du Budget supplémentaire des dépenses.
Je voudrais apporter une précision pour que tout soit clair. J'estime qu'il est pertinent de bien saisir le processus régissant le Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses entre autres.
Je sais que le processus fédéral est assez différent de celui utilisé dans les provinces et auquel certains d'entre nous sont peut-être habitués. Dans les provinces, le budget ainsi que les prévisions des recettes et des dépenses sont publiés en même temps tous les ans. Cette façon de faire permet donc de comparer d'une année à l'autre vos prévisions de dépenses d'un document à l'autre.
Le gouvernement fédéral doit publier ses prévisions de dépenses au plus tard le 1er mars, pour l'exercice financier à venir. Assez souvent, comme c'est le cas cette année, ce document est présenté avant le budget.
Si j'ai bien compris, le Budget principal des dépenses ne peut pas aborder un aspect qui figurera peut-être dans le budget à venir. Il faut donc examiner les prévisions des dépenses en fonction de ce qui figurait dans le budget de l'année précédente. Cette façon de faire peut nous poser véritablement des problèmes si nous essayons de comparer le Budget principal d'une année à l'autre. En fait, dans une grande mesure, je dirais que ça équivaut à comparer une pomme à une orange, ce qui nous met souvent dans une position très difficile. Je pense qu'il vaut la peine d'apporter cette distinction.
En fait, les économies cernées dans le budget de 2012 ne figurent nullement dans le Budget principal des dépenses de la même année parce qu'elles ont été réalisées par la suite. Des changements et des rajustements sont constamment apportés. Encore une fois, il vaut la peine de répéter qu'il est illogique de comparer le Budget principal des dépenses à un autre Budget principal des dépenses si vous n'avez pas tenu compte du Budget supplémentaire des dépenses, des modifications qui ont été apportées et du nouveau budget qui aura de grandes répercussions sur les prévisions des dépenses à venir.
Ce sont là, je pense, les paramètres dont nous voulons vraiment tenir compte. Nous ne devons pas comparer une pomme à une orange. Il faut plutôt comparer les changements survenus dans les programmes et ce qui figure dans les prévisions des dépenses sans oublier les modifications qui seront proposées.
Nous savons que nous examinons le Budget supplémentaire des dépenses (C), qui demande davantage de crédits dans plusieurs domaines, notamment les 24 millions de dollars pour Conservation de la nature et 21,1 millions de dollars pour la Stratégie internationale sur les changements climatiques 2012. Je pense qu'il est important de tenir compte de toutes ces distinctions dans notre examen.
Vous pourriez peut-être nous dire ce que vous en pensez et m'indiquer si je fais fausse route ou non.
Vous ne faites nullement fausse route. Le processus du budget et celui des prévisions des dépenses supplémentaires du gouvernement fédéral sont bien différents de ce qui se fait dans les provinces. Les prévisions principales ne sont pas un budget. Parfois, la situation prête à confusion dans le cas d'un programme éliminé progressivement et qui ne sera peut-être pas renouvelé dans le budget qui sera présenté quelques semaines plus tard.
Le Budget principal des dépenses comporte trois parties. Sans entrer dans les détails, je vous dirai cependant qu'elles donnent, comme vous l'avez signalé, un aperçu des dépenses fédérales et résument les liens entre les principaux éléments. Elles viennent appuyer directement les lois de crédit. Ces prévisions sont déposées par le président du Conseil du Trésor. Comme vous l'avez évoqué et comme je l'ai décrit, la Partie III constitue les prévisions des dépenses des ministères et figure dans le Rapport sur les plans et les priorités, qui sera présenté sous peu; les prévisions de dépenses pour chaque ministère et organisme à l'exclusion de nos sociétés d'État, naturellement; le Rapport ministériel sur le rendement qui permet à chaque ministère et organisme de faire état des résultats qu'il a obtenus en comparaison des objectifs établis dans le RPP.
Après le dépôt du budget, le ministère peut réviser ses niveaux de dépenses grâce au Budget supplémentaire des dépenses, qui permet de demander des crédits supplémentaires à différentes périodes de l'année. De plus, on peut ainsi signaler au Parlement les modifications dans les prévisions des dépenses et on peut comparaître devant un comité pour étudier la question, comme je suis toujours ravi de le faire.
Je voudrais bien expliquer une méprise qui se répète souvent, c'est-à-dire qu'on croit que c'est le budget alors que ce ne l'est pas. Je suis convaincu qu'on me posera aujourd'hui des questions auxquelles on ne pourra répondre que lorsque le budget sera déposé.
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Merci. Tous ces éléments sont pris en considération dans le cadre du processus d'examen de la réglementation secteur par secteur.
En ce qui a trait aux transports, je répète sans cesse aux Canadiens que le secteur des transports est celui qui génère le plus de gaz à effet de serre au Canada, soit 25 p. 100 de nos émissions annuelles.
Après avoir établi les règlements pour les automobiles et les camions légers, tout d'abord pour la période de 2011 à 2016, et récemment de 2017 à 2025, nous avons établi ceux pour les camionnettes lourdes, les poids lourds, les camions gros porteurs, et ce qu'on appelle les véhicules spécialisés, soit les camions à ordures et divers véhicules de service lourds. J'ai été ravi d'apprendre que ces règlements ont été bien accueillis par l'industrie du camionnage lorsque nous en avons fait l'annonce il y a une semaine. Ils permettront d'atteindre une part importante de nos cibles de réduction des gaz à effet de serre. Nous prévoyons en effet qu'entre les années modèles 2014 et 2018, les émissions de cette catégorie de véhicules lourds seront réduites de 50 p. 100. Ainsi, comme ces véhicules consommeront la moitié moins de carburant, leurs propriétaires seront en mesure d'économiser environ 8 000 $ par année.
Nous publions ces règlements secteur par secteur, et dans les Résumés des études d'impact de la réglementation, nous mentionnons toujours que cela entraîne des coûts. Dans tous les secteurs régis à ce jour, toutefois, les avantages dépassent les coûts dans des proportions de 4 pour 1 ou de 6 pour 1, si bien qu'on réalise des milliards de dollars d'économies.
Pour en revenir aux camions lourds, je dois préciser que la réduction des émissions de gaz à effet de serre est de 23 p. 100, mais que les économies de carburant sont de près de 50 p. 100.
Certains se sont demandé pourquoi nos règlements pour les camions lourds, qui sont harmonisés avec ceux des États-Unis, ont été adoptés deux ans plus tard que ces derniers. La réponse est que l'environnement de réglementation est très différent au Canada. Nous devons collaborer avec les provinces et nous devons tenir compte des différences dans le climat et les réseaux routiers, et nous voulons nous assurer de bien faire les choses. Nous avons harmonisé nos règlements, et je suis ravi que l'industrie ait manifesté son soutien à leur égard.
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Merci, monsieur le président.
Je remercie le ministre et ses fonctionnaires d'être parmi nous ce matin.
Je vais d'abord poser des questions au sujet de Parcs Canada, plus précisément sur les compressions de 51,2 millions de dollars que vous avez annoncées. Une somme de 19,7 millions de dollars avait déjà été annoncée dans le budget de 2012. Ces compressions ont eu des répercussions plutôt catastrophiques sur la fréquentation des parcs.
Seulement pour l'hiver qui est en cours, il y a eu des impacts directs sur les services à la population, dont l'entretien des pistes de ski et de raquette. Elles ne sont plus du tout entretenues et sont laissées au soin de bénévoles qui ont des ententes de principe avec Parcs Canada.
C'est le cas à plusieurs endroits, notamment au Parc national de la Pointe-Pelée, en Ontario, au Parc national de Prince Albert, en Saskatchewan, au Parc national du Mont-Riding, au Manitoba, au Parc national Elk Island, en Alberta, et au Parc national Forillon, au Québec. Moins de pistes y sont entretenues et, dans certains cas, il n'y a plus le moindre service. Les parcs sont ouverts à la population, mais il n'y a plus de pistes. On a fermé des patinoires au Manitoba. Il y a une réduction de personnel et celui-ci est remplacé par des bénévoles.
Le service est inégal d'un parc à l'autre. Au Parc national du Mont-Riding, les amis du parc évaluent que pour cet hiver seulement, la diminution de l'achalandage a été de 40 %. Pourtant, l'appréciation et la compréhension font partie du mandat de Parcs Canada.
Êtes-vous d'accord avec ce mandat?
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Je croyais que vous aviez dit que j'avais seulement deux minutes.
Le président:Non, j'ai dit que nous allions avoir une autre série de questions.
M. James Lunney:C'est un bonus.
Depuis 2006, la superficie des espaces verts disponibles a considérablement augmenté. Je me souviens d'une annonce au sujet de l'agrandissement du parc national Nahanni et de la forêt pluviale Great Bear sur la côte Ouest, qui est célèbre dans notre partie du monde. Il y a également la rivière Ramparts à l'est du Grand lac des Esclaves, et la réserve de parc national Gwaii Haanas, qui est énorme, sur la côte Ouest. Il y a le parc urbain national de la Rouge, le premier parc urbain ici. Et dans votre exposé, vous avez mentionné que dans l'ensemble, 150 000 kilomètres carrés avaient été ajoutés au système de parcs. Et il y a ce qu'on vient de mentionner au sujet de Conservation de la nature Canada, c'est-à-dire qu'on a récupéré environ 338 000 hectares de terres exploitées.
Nous sommes très enthousiastes au sujet de ces projets. Je crois qu'ils suscitent aussi l'intérêt des membres du comité. Récemment, notre comité a étudié les parcs urbains, et nous entendons beaucoup parler du trouble de déficience de la nature, c'est-à-dire que les personnes qui vivent dans les villes ne sont plus en contact... De plus, environ 80 p. 100 de la population vit dans les villes. Les contacts avec la nature diminuent, car les enfants jouent de plus en plus avec des appareils électroniques, etc. Nous avons entendu parler d'un projet dans le cadre duquel Parcs Canada tente de donner des billets gratuits aux jeunes de 8e année, je crois.
Mais je me demande si, dans le cadre du plan national de conservation, nous envisageons des stratégies pour encourager les jeunes, surtout ceux des communautés d'immigrants, à avoir des expériences positives avec la nature. Nous comprenons certainement que lorsque nous aimons la nature et que nous avons des expériences positives, cela entraîne des avantages considérables pour nous tous, en tant que Canadiens, sur le plan personnel et surtout sur celui de la santé.