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Monsieur le président, je vous remercie.
Oui, je suis accompagné aujourd'hui d'une équipe imposante. Comme vous le savez, la Défense nationale est une petite organisation. Nous souhaitons simplement nous assurer de répondre à toutes les questions de façon exhaustive.
Je suis heureux d'être ici aujourd'hui pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses (B) du ministère de la Défense nationale.
À peu près à la même période l'an dernier, je faisais mes débuts comme ministre de la Défense nationale.
Dans la lettre de mandat que m'a adressée le , il est clairement énoncé qu'une de mes grandes priorités est de veiller à ce que nos femmes et nos hommes en uniforme aient le matériel dont ils ont besoin. Le travail que nous leur demandons d'accomplir est difficile. Pour bien soutenir nos militaires, il faut certes investir dans le bon matériel et les bonnes infrastructures, mais il faut aussi démontrer notre dévouement et notre engagement envers nos militaires et leurs familles. Les familles ont confiance que nous agissons dans l'intérêt supérieur de ceux qui leur sont chers lorsque nous prenons des décisions concernant les ressources. Je prends au sérieux cette confiance à notre égard. Les coûts pour maintenir cette confiance peuvent varier au fil du temps. Mais je peux vous garantir que nous ne perdons jamais de vue nos responsabilités de gestionnaires des fonds publics lorsque nous déterminons, définissons et redéfinissons les coûts au courant de l'année, année après année.
J'ai deux objectifs aujourd'hui. D'abord et avant tout, j'aimerais vous expliquer pourquoi nous avons besoin de fonds additionnels pour soutenir les Forces armées canadiennes, les militaires et les missions. Ensuite, j'aimerais vous démontrer l'engagement et la détermination du ministère de la Défense nationale à dépenser de manière responsable.
Aujourd'hui est également une occasion pour moi de démontrer que mon ministère contribue à la réalisation des engagements du gouvernement. Nous continuons de nous appuyer sur les priorités gouvernementales et nous menons nos activités dans une structure pangouvernementale — en collaboration avec les autres ministères et organismes dans un contexte budgétaire extrêmement complexe.
Aujourd'hui, j'aimerais plus particulièrement souligner notre participation à la résolution des crises en lrak et en Syrie, nos investissements dans les infrastructures, nos efforts en matière de protection de l'environnement et nos investissements dans la Marine royale canadienne. Permettez-moi de commencer avec une vue d'ensemble et le Budget supplémentaire des dépenses (B) du ministère de la Défense nationale.
Au total, le ministère demande un financement additionnel de 257,8 millions de dollars. En tenant compte des transferts aux autres ministères, l'autorisation budgétaire totale du ministère de la Défense nationale pour l'année financière s'élève à 19,3 milliards de dollars. Comme je vais l'expliquer, les fonds additionnels demandés sont principalement des investissements dans les infrastructures de défense, l'assainissement environnemental et le soutien aux opérations expéditionnaires.
À ce sujet, j'aborderai d'abord la partie la plus importante, c'est-à-dire le financement additionnel requis pour mener à bien l'opération IMPACT. Cette opération se veut notre contribution militaire à la coalition internationale contre Daech en lrak et en Syrie. Nous avons recentré et amélioré notre contribution à la mission plus tôt cette année en réaction à la nouvelle situation au sol. Les Forces armées canadiennes continuent de mener des opérations de ravitaillement en vol avec des avions Polaris et des missions de reconnaissance aérienne à bord d'aéronefs Aurora. Un détachement comptant jusqu'à quatre hélicoptères Griffon a été déployé pour appuyer le transport du personnel et de l'équipement. II est de plus en plus évident que nous devons intégrer la sécurité, la diplomatie, l'aide humanitaire et le développement pour contrer la menace que représente Daech. Nous avons mis davantage l'accent sur les conseils et l'aide aux forces de sécurité irakiennes dans leurs efforts pour démanteler et vaincre Daech. Nous avons également consacré d'autres ressources militaires au soutien à la coalition dans le domaine du renseignement et sous forme de personnel au quartier général.
Le ministère de la Défense nationale a demandé un financement additionnel de 147,1 millions de dollars par l'entremise du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour la conduite de l'opération IMPACT en 2016-2017. L'argent servira principalement à payer les salaires et les avantages sociaux des membres de la Force régulière et de la Force de réserve, les véhicules et d'autres matériels qui contribuent directement au succès de l'opération IMPACT et de notre engagement à aider les forces de sécurité irakiennes à vaincre Daech.
Notre engagement envers le succès de nos troupes et des missions à l'étranger est clair. Tout aussi clair est notre engagement envers nos militaires en service qui vivent, s'entraînent et travaillent ici, au pays.
Les infrastructures représentent le deuxième élément en importance du financement additionnel que nous demandons aujourd'hui. Le ministère de la Défense nationale possède le portefeuille de biens immobiliers le plus important et le plus complexe du gouvernement fédéral. II est responsable de quelque 20 000 édifices et d'un territoire d'une superficie totale de 2,2 millions d'hectares, ce qui est environ quatre fois la superficie de l'Île-du-Prince-Édouard. Nous demandons un financement additionnel de 36,4 millions pour l'entretien et l'amélioration d'infrastructures fédérales. Il s'agit d'infrastructures essentielles pour nos femmes et nos hommes en uniforme, il est donc de notre devoir de les maintenir en bon état et de les améliorer. Je ne saurais trop insister sur le fait que les investissements dans les infrastructures constituent un investissement dans de bons emplois civils dans des collectivités partout au Canada.
Les fonds demandés pour les infrastructures seront utilisés de plusieurs façons. Nous financerons des projets comme l'infrastructure de défense dans le Nord. Nous réparerons des hangars d'aérodromes, des jetés et d'autres infrastructures dans nos bases et escadres du Canada.
À un certain moment, toutefois, quand un bien immobilier n'a plus de valeur stratégique, il faut le vendre ou l'aliéner. C'est pour cette raison que le ministère de la Défense nationale vise également à réinvestir les 19,5 millions résultant de la vente et du transfert de propriétés de la Défense. L'aliénation de biens immobiliers stratégiques est une autre façon pour le ministère d'appuyer l'engagement du gouvernement envers l'amélioration des infrastructures militaires partout au pays.
Construire et entretenir des infrastructures pour les différentes raisons mentionnées précédemment, c'est important pour nous, tout comme l'est la protection de l'environnement dans le cadre de ces travaux. Le gouvernement du Canada, y compris le ministère de la Défense nationale, sont tous deux résolus à protéger l'environnement. Nous cherchons toujours à évaluer, gérer et assainir les sites contaminés fédéraux de manière responsable.
C'est pourquoi nous demandons 22,1 millions de dollars par l'entremise de la phase 3 du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux. Grâce à ces fonds, nous espérons réduire le passif financier du ministère lié aux sites contaminés, ainsi que les risques pour la santé humaine et l'environnement. Les projets d'assainissement environnemental du port d'Esquimalt en Colombie-Britannique, et de la 5e Escadre Goose Bay à Terre-Neuve, sont les deux projets prioritaires auxquels seront affectés les fonds. Mon ministère continuera de gérer les problèmes environnementaux hérités du passé et d'investir massivement dans les efforts de décontamination de ces sites.
J'aimerais maintenant passer à la partie maritime. Nous savons que le gouvernement est résolu à renforcer la Marine royale canadienne. Tout le monde sait que la Marine a besoin le plus tôt possible d'une capacité de ravitaillement en mer. Le marché qui a été conclu pour mettre au point une solution provisoire comblera cette lacune jusqu'à l'entrée en service en 2021-2022 des navires de soutien interarmées, qui sont des bâtiments plus robustes. Les pétroliers ravitailleurs d'escadre provisoires fourniront également des capacités telles que le ravitaillement en mer, le soutien à l'aviation, l'aide humanitaire et le secours en cas de catastrophe.
Le ministère de la Défense nationale demande un financement additionnel de 22 millions de dollars pour le paiement de services préalables à la livraison associés à ce marché. Cette demande soutient le mandat et l'engagement du ministère à travailler avec Services publics et Approvisionnement Canada en vue de renforcer la Marine, tout en contribuant à la croissance de l'économie et à la création d'emplois.
Le budget supplémentaire d'aujourd'hui comprend également du financement additionnel pour d'autres éléments moins dispendieux. On parle notamment de l'amélioration de la sécurité des opérations et du personnel militaire, de petits projets dans les bases et propriétés de la Défense et du réinvestissement des redevances tirées de la propriété intellectuelle.
Comme je l'ai mentionné précédemment, le budget total inclut les transferts à d'autres ministères et organismes fédéraux, le plus important étant un transfert de 5,9 millions de dollars au Centre de la sécurité des télécommunications du Canada pour le soutien offert aux opérations militaires. Tout cela, je le répète, soutient directement les priorités du gouvernement du Canada et celles des Forces armées canadiennes.
En terminant, monsieur le président, j'espère avoir réussi à illustrer l'engagement de mon ministère. Un engagement envers les Canadiens... un engagement à dépenser de manière responsable... et un engagement envers les femmes et les hommes enrôlés dans les Forces armées canadiennes. Notre soutien à leur égard est indéfectible. Je vous remercie d'avoir pris le temps de discuter avec nous aujourd'hui du financement additionnel dont nous avons besoin pour leur permettre d'accomplir leur important travail.
Je serai maintenant heureux de répondre à vos questions.
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Bonjour, monsieur le ministre Sajjan. C'est un honneur de vous avoir parmi nous. J'aimerais vous remercier, vous et votre équipe assemblée, de votre important travail et de votre service pour notre nation.
J'aimerais commencer en posant des questions au sujet de l'opération IMPACT, notre effort en Irak et en Syrie. Il s'agit d'un sujet qui m'intéresse vivement. J'ai passé beaucoup de temps sur le terrain en Irak. Plus particulièrement, il s'agit d'un sujet d'intérêt pour tous les membres de ce comité et également, de plus en plus, pour les résidants de nos circonscriptions. À Mississauga—Lakeshore, ma circonscription, les gens me demandent assez régulièrement pour des mises à jour sur l'effort dans le cadre duquel nos hommes et nos femmes sont mobilisés sur le terrain.
Je dois dire que je suis plutôt fier du travail que le Canada fait afin d'aider l'Irak et la Syrie à progresser et, ce qui importe également, d'aider ceux qui sont déplacés par ce conflit prolongé. L'engagement global se chiffre à 375 millions de dollars, ce qui inclut la composante connexe à Affaires mondiales Canada, et notre composante connexe au ministère de la Défense nationale se chiffre à un peu plus de 140 millions de dollars.
Je me demandais, monsieur le ministre, si vous pourriez commencer en nous donnant une mise à jour sur le déroulement des activités sur le terrain en Irak et en Syrie. Comment l'opération IMPACT se déroule-t-elle?
J'aurai quelques questions plus précises à poser par la suite.
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Absolument. Je vous remercie de cette question.
Nous avons étudié la situation en Irak avant de décider le type de capacités et de ressources à y envoyer. Nous avons donc adopté une approche rigoureuse, non pas sur le plan du combat à ce moment-là, mais plutôt sur celui de l'état des choses dans l'année à venir, ce qui se trouve à être le moment présent. La demande directe se situait au niveau des ressources en matière de renseignements et de formateurs, non pas n'importe quel type de formateur, mais des gens ayant des connaissances précises sur la répartition ethnique et la complexité de l'Irak.
Tout d'abord, les composantes du renseignement que nous avons déployées n'avaient pas pour seul objectif de doubler la capacité. Nous souhaitions déployer le bon type de capacité de renseignement et mettre en place un centre de fusion afin de permettre au renseignement d'être placé dans les bons lots qui passent à travers un processus extrêmement rigoureux. Ce processus s'est extrêmement bien déroulé et a accordé au commandant de la coalition une capacité de renseignement indispensable pour la prise de décisions et le ciblage.
L'autre aspect a trait à la formation. Il est critique que le bon type de groupes soit formé au bon moment. Étant donné que les autres villes étaient prises plus tôt cette année, beaucoup de travail devait être accompli avec nos alliés sur le plan de la formation dans le Nord. Vous pouvez maintenant voir les fruits de ce travail. Puisque nous sommes sur le point de libérer Mossoul, avoir ces bons groupes était critique afin de nous assurer qu'aucune tension additionnelle n'était créée.
Cela me porte à parler de l'équipe de liaison ministérielle. L'approche pangouvernementale que nous essayons d'adopter a un impact énorme. L'équipe de liaison ministérielle est menée par un général canadien. Travaillant directement avec les ministères de la Défense et de l'Intérieur de l'Irak a permis le très bon déroulement du séquençage et d'une certaine sensibilisation situationnelle. Veuillez garder à l'esprit qu'une solution militaire ne constitue qu'un facteur et que beaucoup de travail a été accompli en arrière-plan. La situation politique est également importante. Le travail que mes collègues ont accompli non seulement en Irak, mais également dans la région a eu un impact. Nous devons maintenant travailler d'arrache-pied afin de nous assurer de non seulement libérer Mossoul, mais également d'établir la stabilité politique.
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Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Je dois dire au préalable que nous discutons du Budget supplémentaire des dépenses pour l'exercice 2016-2017. C'est l'exercice actuel. La question porte sur le fait de savoir s'il s'agit de montants adéquats pour soutenir les besoins des forces militaires. Je pense donc que votre décision est en réalité erronée et je vais aller de l'avant avec les questions que j'ai l'intention de poser.
Je vous remercie beaucoup, monsieur le ministre, au sujet de votre engagement en matière d'infrastructure et particulièrement de la décontamination des sites pollués. C'est très important dans ma circonscription. À la BFC Esquimalt, pendant de nombreuses années, la Marine a posé des gestes qu'elle a peut-être regrettés et maintenant il y a d'importants coûts de décontamination, donc je vous en suis reconnaissant.
Je vous suis également reconnaissant de l'attention que vous portez pour les installations terrestres, parce que de nombreuses personnes travaillent dans des installations non conformes et nous éprouvons beaucoup de problèmes, certainement à l'échelle locale, avec l'amiante dans certains de ces édifices et des mesures qui doivent être adoptées. Nous avons un arriéré sur le plan de l'entretien qui doit être réglé, donc je suis heureux également de cet engagement.
Dans le récent rapport du vérificateur général, on parle de planification. À la page 2 du résumé de ce rapport, on dit que la Défense nationale doit planifier au-delà des besoins minimaux, afin de disposer d'équipement suffisant disponible pour répondre aux circonstances en évolution.
L'une de mes préoccupations, lorsque vous parlez de la Marine, c'est que la stratégie sur la construction navale constituait au début un minimum, ce dont nous avions besoin au minimum pour respecter nos engagements. Maintenant, on semble dire qu'il s'agit d'un plafond, que c'est le maximum que nous pouvons obtenir pour la Marine.
Ces commentaires du vérificateur général renforcent mes préoccupations selon lesquelles nous ne devrions pas percevoir la stratégie sur la construction navale comme le tout de ce dont la marine a besoin, mais bien comme d'un minimum dont nous avons besoin pour maintenir la Marine à jour.
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Il s'agit d'un aspect qui a été très important pour moi, pour le chef d'état-major de la Défense et pour nous tous, parce que j'ai toujours dit que nous finissons par parler de nos capacités, de nos navires et d'acheter du matériel, mais notre principale capacité, c'est nos troupes, les investissements à leur niveau et nous assurer que nous continuons notre évolution. Nous ne pouvons simplement prendre une stratégie et dire que nous l'avons. Nous devons avoir une structure en place qui apprend continuellement à évoluer et que nous pouvons continuellement modifier, et nous la mettons en place présentement.
Beaucoup de ces réponses détaillées seront émises dans l'examen de la politique de défense, auquel, je le sais, vous avez tous participé. Toutefois, peu importe ce que l'on décidera, il s'agira d'une composante clé ultérieure. Nous ne parlons pas uniquement de l'année prochaine. Nous parlons du type de soutien dont notre personnel a besoin à l'avenir.
Un autre aspect que nous allons aborder, c'est la famille. Ce que nous constatons, c'est que pour qu'une personne soit efficace au travail, la famille doit aller extrêmement bien. Nous remarquons que pour le membre de la Force régulière qui doit être déployé régulièrement, perdre un médecin n'est pas facile. Il est difficile de trouver un nouveau médecin. Donc, nous examinons des programmes afin de tenir compte de ces facteurs.
Je vais avoir des discussions avec le Conseil de liaison des Forces canadiennes sur la façon dont, grâce à l'excellent réseau d'affaires dont nous disposons, ils peuvent aider les entreprises afin de réduire le fardeau de trouver de nouveaux emplois en cas de déploiement. Il s'agira d'une cible d'envergure pour nous.
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Le sous-ministre et moi répondrons tous deux à cette question. Je parlerai de l'évolution de la mission et des exigences potentielles ultérieures.
Au cours de la dernière ronde, le ministre a parlé de la nature de la mission. Manifestement, au fur et à mesure que la situation en Irak évoluera, particulièrement dans le contexte de Mossoul et de sa libération, et que nous obtiendrons une meilleure idée des besoins émergents des forces de sécurité irakiennes elles-mêmes, nous devrons examiner la nature de notre contribution actuelle à la coalition, et le nombre d'options connexes à la façon dont nous renforçons certaines actions que nous posons ou dont nous transférons potentiellement des forces ou encore notre cible.
En ce qui a trait à toute particularité, il est vraiment trop tôt pour le dire. Il s'agit d'une situation si dynamique et fluide sur le terrain qu'il serait prématuré de notre part de spéculer sur ce que nous ferons ou non.
Ultimement, alors que le mandat actuel vient à sa fin, nous devons revenir au gouvernement et fournir des conseils en ce qui a trait à la façon dont nous devrions ou ne devrions pas souhaiter prolonger la mission et ce à quoi l'extension pourrait ou non ressembler dans le contexte de l'évolution de la situation opérationnelle. Puis, en ce qui a trait aux coûts ultérieurs, il s'agirait d'une autre étape du processus.
La Défense nationale compte 12 500 logements pour utilisation par les militaires et leurs familles, et ils sont dispersés partout au pays, et pas seulement aux bons endroits, conformément aux exigences. Nous sommes en voie d'utiliser des exigences opérationnelles des commandants de base et des trois environnements afin de déterminer où nous avons besoin d'un nombre approprié de maisons, et puis nous allons tenter de rééquilibrer le portefeuille. Il s'agit de « la » réponse.
Dans le cadre du budget de cette année, la Défense nationale a reçu 50 millions de dollars afin de mettre à niveau la qualité de l'infrastructure de nos maisons, non seulement pour de nouvelles constructions, mais également pour des rénovations. Nous avons dépensé une quantité considérable d'argent au cours des cinq dernières années, dans les environs de 500 millions de dollars. L'impact sur le portefeuille a été assez bon. On demandait auparavant des maisons à quatre chambres à coucher pour de grandes familles. Maintenant, on cherche plutôt des habitations de type appartement avec une ou deux chambres. Donc, c'est ce que nous construisons.
Nous tentons de suivre les techniques des marchés modernes. Ce dont vous parlez à Bagotville, j'ignore si le gouvernement en est propriétaire ou si c'est détenu par le secteur privé. Nous cherchons à nous fier sur le secteur privé afin de fournir des logements de bonne qualité à un bon prix, ce qui est possible aujourd'hui. C'était impossible dans les années 1950. Il s'agit d'un modèle différent que nous tentons d'établir. Au bout du compte, l'abordabilité, ainsi que ce que nous procurons sur le plan des maisons, des quartiers et tout ce genre de chose, est d'une importance capitale.
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Je vous remercie, monsieur, de votre question.
Oui, nous sommes sur la bonne voie. Une fois de plus, il s'agit d'un service qui sera offert à l'automne de 2017. Federal Fleet Services, le nom actuel de l'entreprise, avec qui nous avons conclu un contrat, et pour qui le chantier maritime Davie est un sous-traitant, est très ouvert. Nous y allons tous les mois et une tierce partie supervise le tout.
Ils nous disent de façon assez franche qu'en gros ce qu'il reste, ce sont les parties désassemblées du navire, le MV Astérix, qu'ils commencent à assembler. À la fin de l'hiver 2017, une grosse partie de la structure, le rouf, qui a été construit en Scandinavie, sera amené au pays. Par la suite, on l'assemblera au reste du navire.
Ils indiquent qu'il y a des risques, comme c'est le cas pour toute construction aussi complexe, mais ils sont très ouverts. Actuellement, nonobstant certains risques connexes à l'échéancier que nous observons dans le cadre de tous nos projets, le navire est en voie d'être en mesure de fournir ce service à la marine à l'automne de 2017.
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Un instant, James. Je vais suspendre la séance un instant pour m'assurer que la motion est recevable, puis je vous reviendrai.
Après avoir consulté le greffier et avoir consulté le livre afin de m'assurer que nous posons le bon geste pour les bonnes raisons, j'ai conclu que cette motion ne se rapporte pas au Budget supplémentaire des dépenses (B). Il y a une gamme de documents à l'appui dont le greffier aurait besoin et parce que cette motion ne touche pas directement ce dont nous parlons ici, je vais la déclarer irrecevable. Je vous encourage à déposer une motion du genre à l'avenir si vous souhaitez discuter de ce projet de loi en particulier.
Pour être juste, je pense que quelqu'un d'autre souhaite poser des questions, donc je vais la déclarer irrecevable.
M. James Bezan: Puis-je simplement...
Le président: Non, parce que vous n'avez pas le temps, et je veux m'assurer que tout le monde ait sa chance. Cette motion particulière est irrecevable.
M. James Bezan: [Note de la rédaction: inaudible]
Le président: Nous acceptons cet avis de motion. C'est juste. Vous pouvez le faire.
Monsieur Garrison, vous avez la parole.