:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Je suis ravi d’être de retour. C’est formidable de voir tous ces visages connus, ainsi que quelques nouveaux visages. Je vous sais gré de me donner l’occasion de prendre la parole devant ce distingué Comité.
Je souhaite la bienvenue à ma collègue ministérielle, Mme , qui va vous parler de son action et de son mandat à titre de ministre des Sciences, au cours de l’heure suivante.
L’honorable n’est pas ici aujourd’hui, mais elle fait partie intégrante de notre équipe ministérielle. Outre son rôle vital comme leader du gouvernement à la Chambre des communes, la ministre Chagger travaille avec nous à stimuler la croissance économique dans les secteurs des petites entreprises et du tourisme.
Je tiens aussi à saluer mon sous-ministre, John Knubley, et notre sous-ministre déléguée, Kelly Gillis.
Comme vous l’avez dit, j’ai été invité à faire le point avec le Comité sur la teneur du Budget supplémentaire des dépenses que nous avons déposé récemment.
Le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique — le portefeuille ISDE — présente des prévisions en hausse de 409,6 millions de dollars, principalement par suite de nouvelles mesures de financement prévues au budget de 2016. Les points saillants sont les suivants: 249,3 millions de dollars sont destinés au nouveau Fonds d’investissement stratégique pour les établissements postsecondaires, afin d’améliorer et de moderniser les installations de recherche sur les campus canadiens; 64,8 millions de dollars vont au soutien de la recherche entreprise à l’initiative de chercheurs, au titre du Fonds de soutien à la recherche et des programmes de subventions et de bourses; et 40,6 millions de dollars sont destinés au Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada. Je soupçonne que ma collègue, la ministre , va vous parler de ces investissements particuliers.
Nous avons aussi investi 20,8 millions de dollars à l’appui des stages dans le cadre de la Stratégie emploi jeunesse; et 10 millions de dollars, qui vont soutenir des travaux de recherche et de développement de pointe dans le cadre du Programme de recherche de pointe sur les systèmes de télécommunications de l’Agence spatiale européenne.
[Français]
J'aimerais aussi donner au Comité un aperçu de ce qui nous a occupés depuis ma dernière comparution devant vous, en avril.
Je me suis consacré principalement à l'élaboration d'un programme d'innovation inclusif.
[Traduction]
Le Programme d’innovation inclusif est le plan établi par notre gouvernement pour stimuler la croissance économique en faisant du Canada un chef de file mondial en matière d’innovation. Il permettra la création d’emplois bien rémunérés pour la classe moyenne et pour ceux qui travaillent fort afin d’en faire partie.
La première étape — et la plus importante — dans l’élaboration de ce plan a été d’entendre l’avis des Canadiens. Comme vous le savez, chers collègues, le gouvernement n’a pas le monopole des bonnes idées. L’été dernier, nous avons organisé 28 tables rondes. Nous avons invité tous les Canadiens à visiter notre site Web et à formuler des commentaires dans les médias sociaux. En tout, nous avons reçu plus de 1 500 idées sur les façons de faire du Canada un leader mondial de l’innovation.
Je profite de l’occasion pour souligner rapidement trois thèmes qui sont ressortis de ces conversations et discussions.
Premièrement, on nous a dit qu’il nous faut davantage de personnes ayant les compétences et l’expérience pertinentes pour alimenter l’innovation.
[Français]
Deuxièmement, nous avons entendu les Canadiens nous dire qu'il faut tirer partie des technologies émergentes pour réaliser de grandes choses.
[Traduction]
Troisièmement, les Canadiens nous ont dit qu’il est important de préparer la prochaine génération d’entreprises concurrentielles à l’échelle mondiale.
Dans les mois à venir, ces idées serviront à orienter le travail de préparation du budget de notre gouvernement.
Il est aussi important de souligner
[Français]
que le Budget de 2016 a prévu d'importantes mises de fonds initiales à l'appui du programme d'innovation.
[Traduction]
Deux milliards de dollars sont affectés à la rénovation des campus des universités et collèges à l’échelle du pays. Le budget consacre aussi 800 millions de dollars sur quatre ans au renforcement des réseaux et grappes d’innovation. Un investissement de plus de 1 milliard de dollars est prévu pour le développement de technologies propres. Ce sont là des investissements audacieux visant à stimuler la croissance économique grâce à l’innovation et à créer de bons emplois pour la classe moyenne.
Le processus de consultation pour le Programme d’innovation m’a amené dans de nombreuses collectivités à la grandeur du Canada.
[Français]
Dans ces déplacements, je suis toujours impressionné quand je constate le travail effectué par nos organismes de développement régional pour soutenir la croissance économique des collectivités partout au pays.
[Traduction]
Notre gouvernement a choisi de réunir tous les organismes de développement régional dans un seul programme. L’objectif, comme je l’ai dit en de nombreuses occasions — et je suis ravi de notre réussite sur ce point —, est de rehausser leur importance et de les intégrer au programme général de stimulation de l’économie du gouvernement. Je suis fier de rapporter que ce changement a permis d’harmoniser les priorités et les pratiques exemplaires entre les organismes.
Les priorités des organismes sont maintenant, entre autres, de favoriser l’essor de jeunes entreprises. Nous voulons donc un solide bassin d’entreprises, mais nous voulons cerner les possibilités de croissance de ces entreprises. La diversification des économies régionales demeure une priorité, car nous comprenons le caractère unique de chacune des régions. La promotion des technologies propres et le soutien de nos collectivités autochtones sont également des objectifs.
[Français]
Le thème de la collaboration inspire tout ce que fait notre gouvernement.
[Traduction]
En juin et de nouveau au début de ce mois-ci, j’ai présidé des réunions avec mes homologues provinciaux et territoriaux. Ces réunions étaient les premières du genre depuis 12 ans. Elles nous ont permis d’établir un nouveau climat propice à un dialogue constructif. Encore là, nous reconnaissons que nous n’avons pas le monopole des bonnes idées, mais aussi qu’il faudra un effort collectif et qu’il est important de travailler avec nos homologues des provinces, des territoires et des municipalités. Cet esprit de partenariat a aussi mené à la création de la Stratégie de croissance pour l’Atlantique que nous avons présentée cet été. La Stratégie vise à produire des mesures qui stimuleront l’économie des quatre provinces de l’Atlantique.
Comme autre résultat historique de notre collaboration avec les provinces et les territoires, nous avons entrepris de renouveler nos règles sur le commerce intérieur. Nous sommes sur le point de conclure un nouvel Accord de libre-échange canadien.
[Français]
Cet accord fournira un cadre de référence ambitieux et moderne pour la libre circulation des biens et des services à l'intérieur des frontières du Canada.
[Traduction]
Les efforts que nous consacrons à cet accord sont d’autant plus importants à l’heure où le reste du monde envisage d’ériger davantage d’obstacles au commerce. Nous reconnaissons cette montée du protectionnisme.
[Français]
Une autre valeur essentielle à laquelle tient le gouvernement est celle de l'inclusion.
[Traduction]
Voilà pourquoi nous avons présenté un projet de loi visant à favoriser la transparence et la diversité dans les sociétés. Le projet de loi vise entre autres à accroître la participation de groupes sous-représentés au sein des conseils d’administration et de la haute direction des sociétés. Les sociétés devront publier leurs politiques en matière de diversité, et celles qui n’en ont pas devront s’en expliquer.
Les organismes de réglementation des valeurs mobilières demandaient déjà des politiques sur l’égalité des sexes, mais ce projet de loi va plus loin. Le but est d’attirer les meilleurs et les plus brillants talents à partir d’un bassin aussi vaste que possible. Voilà comment le Canada peut profiter pleinement de l’avantage concurrentiel que nous procure l’extraordinaire diversité de notre population. Nous disons que la diversité est notre force, alors nous devons véritablement miser là-dessus.
Au sujet de l’inclusion, nous avons aussi agi pour combler le fossé numérique. Dans le monde d'aujourd’hui, il est essentiel que tous les Canadiens aient accès à Internet.
[Français]
En particulier, les Canadiens des régions rurales et du Nord ont besoin d'un meilleur accès à Internet haute vitesse.
[Traduction]
L’amélioration de la connectivité à large bande permettra de dégager un formidable potentiel économique et favorisera la création de nouveaux emplois, de nouveaux produits et de nouvelles entreprises. Je sais que cette question intéresse les membres du Comité, et plusieurs d'entre vous m'en ont parlé. Je suis heureux de vous annoncer que nous lancerons très bientôt un programme de connectivité au service de l’innovation. Cet investissement de 500 millions de dollars étendra la portée des services Internet haute vitesse aux collectivités rurales et éloignées.
Par ailleurs, comme la volonté d’inclusion et de diversité exige l’amplification de notre recherche de talents, nous avons récemment annoncé la Stratégie en matière de compétences mondiales du Canada, dans le cadre de notre mise à jour économique de l’automne. Encore là, c’est une chose que nous avons entendue constamment au cours de nos consultations des Canadiens sur l’innovation. Le problème numéro un est le talent et les personnes, et c’est une recommandation que nous avons très bien entendue. Cette stratégie est un élément clé du Programme d’innovation. Elle permettra aux entreprises canadiennes d’attirer plus facilement et plus rapidement les meilleurs et les plus brillants candidats de partout dans le monde.
Des talents de calibre mondial peuvent stimuler l'innovation et aider les entreprises canadiennes à croître et à prospérer, ce qui mènera à davantage d'emplois pour les Canadiens. C'est un élément clé. Cette initiative aidera à la création de plus d’emplois au Canada.
[Français]
Je suis enchanté de travailler à cette importante initiative avec mon collègue, le .
[Traduction]
Monsieur le président, je sais aussi que le Comité a entrepris une étude de l'évolution du secteur manufacturier canadien, et je suis impatient de recevoir votre rapport. Je sais que vous y avez consacré beaucoup de travail et d'effort. Nous sommes vraiment impatients de prendre connaissance des recommandations que vous présenterez. Je note avec intérêt que les Manufacturiers et Exportateurs du Canada ont adopté l'objectif ambitieux de doubler la production manufacturière et les exportations à valeur ajoutée du Canada d'ici 15 ans.
[Français]
Le gouvernement est prêt à agir comme véritable partenaire pour renforcer ce secteur fondamental.
[Traduction]
Soyez assurés que le Programme d'innovation s'attaquera à bon nombre des défis qui se présentent au secteur manufacturier dans l'économie mondialisée et numérique d'aujourd'hui. Le Programme d'innovation misera au maximum sur les partenariats avec des universités et des collèges pour faire avancer la recherche et le développement. Il permettra la commercialisation de nouveaux produits et services issus de recherches prometteuses. Il aidera l'industrie à faire de la formation axée sur les compétences une priorité.
[Français]
Dans l'année à venir, mes fonctionnaires et moi allons travailler avec les Canadiens pour parfaire le Programme d'innovation du Canada et le mettre en oeuvre.
[Traduction]
Nous donnerons suite également à notre engagement à renforcer l'indépendance de Statistique Canada. Nous avons déjà rétabli le questionnaire détaillé obligatoire du recensement, ce que les Canadiens ont accueilli avec enthousiasme. Le recensement de 2016 a bénéficié d'un taux de réponse inédit de 97,8 %.
Nous continuerons de travailler avec nos organismes de développement régional pour effectuer des investissements stratégiques qui diversifient et renforcent l'économie de chaque région de ce grand pays. Nous continuerons aussi de soutenir des secteurs clés qui sont des moteurs de la croissance économique et de l'innovation.
[Français]
Monsieur le président, chers collègues, je suis fier de servir un gouvernement qui écoute les Canadiens et qui répond à leurs besoins.
[Traduction]
Notre gouvernement croit à une démarche fondée sur des partenariats pour aborder l'innovation. Je crois que les résultats obtenus dans notre première année témoignent de l'efficacité de cette démarche.
Merci beaucoup.
:
Conformément à notre dernier budget, l’un des principaux investissements que nous avons faits dans le cadre de notre programme général en matière d’innovation — dans le cadre de nos efforts pour montrer que nous voulons redoubler d’efforts afin d’établir le modèle de partenariat dont j’ai parlé dans ma déclaration — a été de créer un environnement plus propice à la collaboration avec nos universités, nos collèges et établissements d’enseignement de partout au Canada. Nous avons créé un fonds d’investissement stratégique de 2 milliards de dollars, que vous avez mentionné et au sujet duquel j’ai eu la chance de faire quelques annonces locales à Sault Ste. Marie. Le collège et l’université ont vraiment bien reçu cela, de même que la communauté autochtone.
L’objectif de ce fonds n’est pas que de faire ces investissements, mais aussi de tirer parti des provinces et des territoires, de même que des établissements. Ce que nous espérons, c’est que les 2 milliards de dollars en deviennent 4 milliards, une fois qu’ils auront donné lieu à d’autres ressources provenant de divers ordres de gouvernement à l’échelle du pays.
Encore une fois, l’objectif de cela est de contribuer à créer des installations de classe mondiale et, ainsi, de contribuer à ce qu’on se concentre sur les domaines dans lesquels nous pouvons innover et de créer un environnement où les étudiants canadiens ont parmi les meilleures possibilités d’apprendre au sein d’un établissement ultramoderne où il se fait de la recherche. Nous serons ainsi en mesure d’attirer les personnes les plus talentueuses de partout dans le monde aussi. C’est de cela que je parlais, quand il était question de la Stratégie en matière de compétences mondiales.
Il y a aussi, avec cela, l’avantage des emplois à court terme créés pour l’infrastructure. Quand vous creusez le sol et que vous faites de tels investissements, cela crée des emplois à court terme également. Et cela crée un environnement permettant de se concentrer sur les STIM, les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques, des domaines dans lesquels nous pouvons aussi créer des emplois à long terme. L’objectif de cette initiative est de veiller à ce que nous fassions ces investissements, mais aussi à ce que tout soit fait d’ici 2018.
Initialement, les 2 milliards de dollars allaient être versés à raison de 494 millions de dollars la première année, 1,25 milliard de dollars la deuxième année, et 245 millions de dollars la troisième année. Étant donné que nous travaillons en très étroite collaboration et que nous entretenons d’excellentes relations de travail avec nos provinces et territoires, nous avons dû ajuster le profil de manière à verser 744 millions de dollars la première année. Cela comprend les montants du Budget supplémentaire des dépenses que vous voyez ici, en plus de ce qui se trouvait dans le Budget supplémentaire des dépenses (A). Quand vous combinez les deux, cela donne à peu près 744 millions la première année, et 995 millions la deuxième année. Nous maintenons notre cible de 245 millions de dollars pour la troisième année.
Encore là, cela démontre que nous avons un programme auquel les établissements d’enseignement font très bon accueil. Nous avons d’excellentes relations de travail avec les provinces et les territoires. Nous acheminons l’argent rapidement en vue de la création d’emplois. Nous renforçons également nos établissements d’enseignement pour aider les Canadiens qui étudient ici et pour attirer certains des meilleurs et des plus brillants, ce qui est très important pour le volet « talent » de notre Programme d’innovation.
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Merci, monsieur le président, et merci au Comité de m'avoir invitée. Je suis heureuse de me trouver devant cet auguste Comité.
[Français]
Je suis ravie d'être ici aujourd'hui pour parler de mon mandat ainsi que des sciences au Canada.
[Traduction]
J'aimerais aussi saluer mes collègues d'ISDE, notre sous-ministre et notre sous-ministre déléguée.
Monsieur le Président, en novembre dernier, le m'a demandé d'assumer l’initiative du soutien à la recherche et de l'intégration des considérations scientifiques dans nos choix en matière de politiques. Comme le premier ministre l'a écrit, le soutien à la science est un pilier essentiel de notre stratégie visant à favoriser une croissance économique durable et à assurer la croissance de la classe moyenne.
Dès le début, nous avons clairement fait comprendre aussi bien aux représentants des médias qu'aux membres du public que les scientifiques du gouvernement devraient avoir la liberté de parler librement de leur travail, et qu'ils pouvaient le faire.
En mai dernier, j'ai travaillé avec mon collègue, le président du Conseil du Trésor, Scott Brison, à la publication d'une nouvelle politique sur les communications du gouvernement. La politique est claire: les spécialistes — y compris les scientifiques — peuvent parler publiquement de leur travail sans avoir été officiellement désignés pour le faire. Pour que les travaux scientifiques fédéraux soient entièrement accessibles au public, le gouvernement crée un poste de conseiller scientifique en chef. Nous lancerons très prochainement la recherche de candidats à ce poste. En outre, nous aplanissons les obstacles qui empêchent les scientifiques fédéraux de faire part de leurs connaissances à leurs pairs qui travaillent à l'atteinte d'objectifs communs, qu'il s'agisse de mesures à l'égard des changements climatiques, de la résistance antimicrobienne, des sciences de l'Arctique, de la sécurité alimentaire ou du Programme d'innovation mobilisant l'ensemble du gouvernement.
A cette fin, j'ai rencontré les sous-ministres des ministères et organismes à vocation scientifique à une toute première réunion de réflexion cet été. J'ai insisté sur la nécessité de promouvoir une meilleure intégration interportefeuille, et je me réjouis vraiment de constater les progrès accomplis jusqu'à maintenant. Nos trois conseils subventionnaires fédéraux — le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, le Conseil de recherches en sciences humaines et les lnstituts de recherche en santé du Canada — sont des acteurs clés dans l'écosystème des sciences.
[Français]
Les deux premiers conseils soutiennent presque 50 000 chercheurs et étudiants.
[Traduction]
Notre portefeuille des sciences finance aussi la Fondation canadienne pour l'innovation et Génome Canada, qui soutiennent respectivement l'infrastructure de la recherche et les grands projets en génomique. Jusqu'à présent, la Fondation canadienne pour l'innovation a appuyé quelque 9 300 projets de 145 établissements de recherche, dans 70 municipalités partout au Canada. L'an dernier, plus de 26 000 étudiants et stagiaires postdoctoraux ont utilisé une infrastructure financée par la Fondation canadienne pour l'innovation pour développer leurs compétences en recherche. Notre principal organisme fédéral de recherche, le Conseil national de recherches du Canada, est aussi un intervenant de premier plan dans le milieu de la recherche. L'année passée, son bilan affichait 224 brevets déposés et 162 brevets délivrés. Onze lauréats du prix Nobel ont travaillé au CNRC à un moment ou un autre. Le CNRC peut s'enorgueillir de percées internationales dans des domaines comme la médecine nucléaire, la technologie cardiologique, la phytotechnie et l'animation informatique. Ce n'est là qu'un aperçu des grandes réalisations du CNRC, et je suis très fière qu'il relève de mon mandat.
[Français]
Nous faisons de vrais investissements pour améliorer les sciences dans tous les organismes fédéraux.
[Traduction]
Plus de 20 000 scientifiques et autres professionnels se livrent à des activités fédérales en sciences et technologie. Il y a donc d'amples possibilités de collaboration et d'innovation au sein du gouvernement fédéral. Par exemple, en mai dernier, j'ai travaillé avec le ministre des Pêches en vue d'annoncer un investissement de 197 millions de dollars qui nous permettra de prendre des décisions plus éclairées concernant nos océans, nos voies navigables et nos pêches.
Grâce à cet investissement, 135 nouveaux emplois seront créés dans le domaine scientifique à l'échelon fédéral. Il s'agit de la plus importante campagne de recrutement jamais réalisée en vue de rétablir les sciences océaniques à leur juste valeur.
[Français]
Monsieur le président, la science est essentielle dans le Programme d'innovation du Canada.
[Traduction]
La capacité de notre pays d'être concurrentiel et prospère dépend de la créativité et du talent de nos concitoyens. C'est pourquoi j'ai lancé au mois de juin un examen indépendant du financement fédéral pour les sciences afin de nous assurer que le financement que nous accordons est stratégique et efficace. Je m'attends à recevoir les recommandations du comité d'examen en début d'année prochaine. Nous encourageons également une plus grande collaboration entre les chercheurs et les entreprises, ainsi que l'augmentation des possibilités de stages et de recrutement coop.
Au cours de la même période, nous avons lancé un certain nombre d'initiatives de financement visant à renforcer le milieu de l'enseignement. Nous avons notamment octroyé 2 milliards de dollars en vue d'améliorer l'infrastructure de recherche et d'innovation dans les établissements postsecondaires partout au pays; 95 millions de dollars par année aux conseils subventionnaires à l'appui de la recherche axée sur la découverte, ce qui représente la plus importante hausse jamais vue en une décennie; et 900 millions de dollars pour les projets de recherche transformationnelle au titre du Fonds d'excellence en recherche Apogée Canada.
En octobre, j'ai également lancé un concours visant l'attribution de 11 nouvelles chaires d'excellence en recherche du Canada, dont au moins deux seront établies dans les domaines reliés aux technologies propres et durables.
La semaine passée, j'ai annoncé un investissement fédéral de 12 millions de dollars dans le Réseau de cellules souches, pour soutenir la recherche dans des domaines prometteurs de la médecine régénératrice. De tels investissements aident à transformer la façon dont nous comprenons les défis à relever et les possibilités à saisir en ce qui concerne les cellules souches.
[Français]
Ces investissements sont essentiels pour nous aider à développer et à appliquer de bonnes politiques publiques.
[Traduction]
Ces investissements s'inscrivent dans le cadre de l'engagement de notre gouvernement à prendre des décisions fondées sur des données probantes et à promouvoir le leadership du Canada sur la scène internationale.
Dans cette optique, j'ai participé à plusieurs réunions de haut niveau en Chine, au Japon, en Belgique et en Allemagne en vue de promouvoir la science canadienne, de voir ce que les autres pays font de façon exemplaire et d'établir de nouveaux partenariats scientifiques. En septembre, j'ai assisté à une réunion des ministres des Sciences pour l'Arctique à la Maison-Blanche.
Partout où je suis allée, les gens étaient très désireux d'en apprendre davantage sur le Canada, sur notre vision et sur notre ouverture, et aussi sur ce que nous avons comme plan pour l'avenir. Ce plan comprend la création de possibilités pour les chercheurs, surtout pour les femmes, les Autochtones et les groupes sous-représentés.
[Français]
La diversité est un facteur important pour la création chez les individus, les organisations et les nations.
[Traduction]
C'est pourquoi nous devons absolument prendre des dispositions pour lever les obstacles qui empêchent les femmes de faire carrière en science.
À cette fin, nous avons rétabli l'enquête du Système d'information sur le personnel d'enseignement dans les universités et les collèges. Nous serons ainsi en mesure de prendre des décisions éclairées au sujet des chercheurs et du corps professoral des universités.
En outre, dans le cadre du concours de 2016 du Programme des chaires d'excellence en recherche, nous avons établi de nouvelles exigences destinées à renforcer l'équité et la diversité.
Monsieur le président, qu'il s'agisse de l'Arctique, de biologie marine, d'informatique quantique, de sécurité alimentaire ou de médecine régénératrice, il y a une constante: les travaux de recherche de calibre mondial menés au Canada sont alimentés par le talent, l'ouverture et la diversité.
[Français]
Le succès du Programme d'innovation du Canada permettra à la science de jouer un rôle encore plus important dans nos décisions et nos choix d'investissements.
[Traduction]
Je compte bien poursuivre sur la lancée de ce que nous avons accompli au cours de l'année.
Merci.