C'est un grand plaisir pour moi de vous parler. Je pense que j'ai parlé de la garde d'enfants à votre comité il y a quelques années.
Aujourd'hui est effectivement ma dernière journée à titre de greffier. C'est pratiquement ma dernière heure de travail, et je ne voudrais pas être ailleurs.
Nous vous avons remis un document sur Westminster Hall. J'ai pensé faire quelques observations générales, après quoi je serai heureux de répondre à vos questions.
Tout d'abord, il y a 20 ans, quand tout a commencé, beaucoup de gens pensaient que c'était une idée assez folle. Comment la chambre peut-elle siéger à deux endroits en même temps? Soit tout le monde se rendait à Westminster Hall et la chambre était vide, soit personne ne se donnait la peine de se rendre à la chambre parallèle à Westminster Hall. Il n'y a aucune possibilité de tenir des votes là-bas, alors à quoi bon procéder à des travaux parlementaires si l’on ne peut pas prendre de décisions sur des sujets le moindrement controversés? On pensait que c'était voué à l’échec.
Ce n'était pas une idée britannique à l’origine, comme vous le savez probablement et comme le dit le document déposé. L’idée vient en fait de nos cousins australiens, qui avaient une chambre parallèle depuis quelques années, laquelle nous avons observée. Nous leur avons volé l’idée directement. Par conséquent, si vous pensez reprendre l’idée, rappelez-vous à qui revient le droit d'auteur parlementaire, c'est-à-dire à Canberra, et vous voudrez peut-être demander à mon collègue de Canberra de vous parler de sa plus longue expérience.
Au cours des 20 dernières années, c’est devenu un volet de notre vie parlementaire ici qui est bien compris de tous. Comme vous, nous avons beaucoup de députés. Nous en avons plus que vous; nous en avons 650. Vous êtes tous députés; de nombreux députés veulent faire des discours et soulever des questions, mais ils n'ont pas suffisamment de temps pour le faire. Westminster Hall leur offre cette possibilité grâce à une série d’une douzaine de débats de différentes durées chaque semaine et il est important de mentionner que des ministres sont présents pour répondre à toutes les questions.
Autrement dit, ce n'est pas comme un mur de graffitis. Il s'agit d'une série de questions stratégiques auxquelles les ministres répondent. Dans les débats plus longs, l'opposition a un créneau, tout comme le deuxième parti d'opposition en importance.
Ces débats se sont également révélés un endroit populaire pour faire des choses légèrement nouvelles ou différentes. Ils sont toujours un peu plus détendus que ceux à la chambre principale, en partie en raison de leur plus petite taille et de la façon dont ils sont aménagés. Nous avons choisi délibérément de ne pas utiliser le format face à face comme vous avez ici et comme nous avons à la chambre principale, mais de disposer les chaises en deux fers à cheval pour qu’on ait moins l’impression d'une division entre les partis. Je n'exagérerais pas, mais l'esprit de parti est moins présent. L'éclairage est également meilleur et l’ambiance moins rigide et menaçante, surtout pour les nouveaux députés, qui commencent souvent par faire un discours à Westminster Hall avant de faire un discours à la chambre principale. Le président le permet, alors leur discours inaugural est à la chambre, mais ils peuvent, pour ainsi dire, s'habituer à l'idée de parler devant des collègues à Westminster Hall.
C'est aussi, pour notre pays, un endroit formateur pour nos greffiers. Nos greffiers moins expérimentés sont responsables et s’assoient à côté du président; tant le président que les greffiers en profitent.
À mon avis, cette façon de faire n'a aucun inconvénient. Il n'y a pas vraiment de preuve qu’elle incite les gens à ne pas aller à la chambre. Les deux édifices sont très proches l'un de l'autre. Il est vrai que la chambre conserve une certaine ancienneté; parfois, les gens tiennent un débat d'une heure ou de 90 minutes à Westminster Hall, puis, quelques semaines plus tard, on entend dire à la chambre: « Eh bien, nous avons eu un débat à Westminster Hall, mais il est temps que nous ayons un débat à la chambre », comme si elle était supérieure.
En ce qui concerne les débats soulevés par les députés d'arrière-ban, il n'y a ni plus ni moins de conséquences pratiques, mais il y a un ordre hiérarchique inhérent. Je ne suis pas certain que ce soit une mauvaise chose. Comme je l’ai dit, cette façon de faire donne aux députés d'arrière-ban ou aux groupes de députés d'arrière-ban plus de possibilités pour tenir des débats et obtenir des réponses dans un délai raisonnable.
J'aimerais ajouter une chose. Nous avons également un système de pétitions électroniques que vous connaissez peut-être. Si plus de 100 000 personnes signent une pétition en ligne, ce n'est pas garanti, mais elles peuvent s’attendre à ce que la pétition soit très probablement débattue. Ces pétitions sont débattues le lundi soir. C'est la seule chose que nous faisons le lundi de 16 h 30 à 19 h 30 à Westminster Hall.
C'est une mesure très populaire auprès du public. Le public n’assiste pas, mais beaucoup de gens regardent les séances en ligne. Ces séances portent bien sûr sur un sujet qu'ils ont eux-mêmes choisi, un sujet souvent un peu inattendu, un peu en marge, si vous voulez. Nous disons aux pétitionnaires que c'est à ce moment-là que le débat aura lieu et qu'ils voudront peut-être le regarder ou l'écouter, et c'est ce qu'ils font.
Au cours des dernières années, je crois que 8 des 10 débats les plus regardés au Parlement ont porté sur des pétitions électroniques à Westminster Hall. Le débat le plus suivi ne visait pas à décider si oui ou non nous prolongions notre campagne de bombardement du nord de l'Irak jusqu’en Syrie, comme on pourrait s’y attendre, mais plutôt à décider si nous devrions interdire au président Trump de visiter le Royaume-Uni. Il n'était pas président à l'époque, mais c'est une pétition qui a reçu beaucoup de signatures. Si je me souviens bien, 300 000 personnes l'ont regardé, et pas seulement du Royaume-Uni, mais de presque tous les coins du monde, y compris du Sud du Soudan, alors ne vous imaginez pas que Westminster Hall n'intéresse pas le public, parce que les principaux partis n’y tiennent pas de débat à l’étape de la deuxième lecture ou de rapport sur les projets de loi controversés.
C'est probablement suffisant.
Avez-vous tout entendu?
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La plupart des débats se déroulent dans un format standard. Un député participe à un débat d'une demi-heure, fait un discours de 15 minutes et reçoit une réponse d'un ministre pendant 15 minutes. Le ministre est normalement accompagné d'un secrétaire parlementaire privé, c'est-à-dire d'un autre député, d'un adjoint non rémunéré ou d'un whip. Toutefois, le représentant du parti de l'opposition n'est pas autorisé à participer, et l’on ne s'attend pas à ce que les autres députés participent. On ne s'attend qu'à ce que trois députés participent, et ce serait inhabituel s'il n'y en avait pas; il y en a presque toujours eu.
Il y a eu des malentendus au début avec le gouvernement — celui-ci ne prenait peut-être pas la chose très au sérieux et s’est rendu compte plus tard qu’il devait le faire —, il envoyait souvent le mauvais ministre ou mentionnait qu'un whip pouvait répondre aux débats. Ce malentendu au départ a été de très courte durée, et les ministres de haut niveau participent maintenant pleinement au débat à Westminster Hall.
Pour les débats plus longs — il y a environ 3 débats de 90 minutes et 2 débats de 60 minutes par semaine —, d'autres députés peuvent participer, et ils le font. Dans sa demande, le député doit montrer qu'il croit que les gens seront au rendez-vous, parce que l’attribution des créneaux est un processus concurrentiel. Lorsque cela s'est produit, il y a presque toujours eu assez de gens pour avoir un nombre suffisant d'intervenants, si je peux m'exprimer ainsi.
Ce que nous ne faisons pas, c'est de tenir un compte exact des personnes présentes à un débat. Nous l’avons fait parfois — il y a une dizaine d'années, je crois — et cela a montré une participation étonnamment élevée. Les députés aiment aller là-bas. C’est facile d’y faire un saut. Psychologiquement, c’est plus facile de faire un saut à Westminster Hall qu'à la chambre. Les députés sont toujours censés être là pour le discours d'ouverture, mais on y retrouve moins l’ambiance d’église que nous avons encore avec la chambre.
Je ne sais pas si vous avez cela à Terre-Neuve, mais...
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Non. Au départ, le Règlement prévoyait que les éléments non controversés de l’ordre du jour — c'est-à-dire les affaires du gouvernement, surtout les projets de loi — pourraient être renvoyés à Westminster Hall. En pratique, en 20 ans, ce renvoi ne s'est jamais produit, et je pense qu’il ne se produira jamais.
Deux dispositions rendent cette mesure inappropriée pour tout élément qui est controversé et qui exige également une décision, ce qui est différent d'être controversé, et il y a une distinction très importante.
Premièrement, on ne peut pas voter. Si la question est rejetée à la fin des travaux, si quelqu'un crie « non » et que d'autres crient « oui », le président peut simplement dire « nous ne pouvons pas décider ». En théorie, nous nous en remettons à la chambre. En pratique, la question ne nécessite pas de décision, il s'agit simplement d'un débat exploratoire sur une motion que la chambre a examinée. À une seule occasion, on n'a trouvé le temps d'avoir une division sur la forme dans la chambre principale. En somme, aucune question controversée n'y est renvoyée.
Pour ce qui est des projets de loi, vous avez raison. Presque tous les projets de loi d'initiative ministérielle sont maintenant programmés, ce qui signifie qu'après la deuxième lecture, une motion est présentée à la chambre, et est généralement adoptée, pour indiquer combien de temps le comité doit examiner le projet de loi d'intérêt public — autrement dit, la date à laquelle il doit en faire rapport — et elle prévoit aussi habituellement un ou à l'occasion deux jours pour le rapport — c'est-à-dire l'étape de l'étude — à la chambre. Presque tous les projets de loi sont programmés.
Guillotiner fait référence à une mesure un peu différente, parce qu'elle prévoyait généralement la durée de la deuxième lecture également. Nous le faisons toujours pour les projets de loi qui sont présentés à la hâte et qui franchissent toutes les étapes en une journée. Nous en aurons peut-être deux la semaine prochaine pour parler de l'Irlande du Nord. Ces projets de loi sont souvent déposés avec empressement. C'est la guillotine. C'est une motion que vous présentez avant même d'avoir examiné les projets de loi. C'est un élément très intéressant, mais il n'a rien à voir avec Westminster Hall.
Permettez-moi seulement d’insister sur le fait que des sujets controversés peuvent être débattus, mais qu’aucune décision ne peut être prise. Vous pouvez avoir un débat sur l'avortement, qui est un sujet vraiment controversé; ou sur le don d'organes, mais simplement sur la motion voulant que la chambre se penche sur le don d'organes. Il y a des débats et des discours enflammés, mais au bout du compte, aucune décision n'est attendue.
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Il y a deux formes de publication — en fait, trois.
Il y a le compte rendu écrit, le hansard, comme vous dites. Il y a aussi les comptes rendus de Westminster Hall. Ici, on a décidé de les distribuer et de les imprimer ensemble, les débats au quotidien.
Chaque jour, vous recevez le hansard, et au verso il y a la transcription intégrale de Westminster Hall, ce que vous n’obtiendriez pas des comités sur les projets de loi ou la législation déléguée. C’est la séance de la chambre, on la traite comme telle. Cela ne s'est pas fait sans heurts et cela coûte évidemment un peu plus cher. Toutefois, c’est un point très intéressant et cela montre qu’on le prend au sérieux.
Quiconque parcourt le hansard... bien sûr, il y a encore des gens comme moi qui préfèrent lire sur papier et qui ne vont pas nécessairement en ligne. En ligne, vous le trouvez aussi facilement que les débats de la chambre principale, mais évidemment sous une rubrique distincte.
La troisième forme est l’enregistrement audiovisuel complet, qui est diffusé en continu et accessible sur parliamentlive.tv, pour toutes les délibérations de la chambre.
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Comme disent les ministres, c’est une très bonne question.
La partisanerie est toujours présente. Il y a des débats parfois qui dressent les partis l'un contre l'autre, mais parfois non. Si c'est le cas, cependant, le langage sera aussi fort, le débat aussi vigoureux et les passes d'armes aussi acharnées d’un côté à l’autre qu’à la chambre principale.
L'ambiance est un peu différente, mais il ne faut pas oublier que chaque journée se termine par un débat d’ajournement d’une demi-heure, auquel le whip assiste, mais sans y prendre part. Cela se passe vraiment entre un député et un ministre. C’est la formule à Westminster Hall, et ces débats-là ont toujours échappé à la partisanerie.
Il arrive qu'elle se manifeste lorsque des députés, ou même le ministre avec sa réponse, obtiennent une réaction plutôt glaciale, mais on sent que c'est ici qu'on essaie de mettre le parti de côté. Évidemment, cela dépend un peu du sujet. Parfois, on n'y arrive pas, si le sujet a été soulevé dans un esprit partisan. Mais vu que d’autres députés ne sont pas là pour appuyer et encourager, cela ressemble plus à un combat singulier qu'à un de vos matchs de hockey sur glace où tout le monde crie. La nature du débat le rend moins partisan.
Je pense qu'on a observé au fil des ans un léger relâchement de ton à Westminster Hall, sans trop qu'on sache exactement pourquoi. C’est en partie à cause de la configuration en fer à cheval. Parfois, s'ils sont plus de cinq ou six, les gens doivent s’asseoir d’un côté ou de l’autre sans que ce soit vraiment défini, quel que soit leur parti, et ils peuvent se monter un peu plus coopératifs dans le débat. Je vous exhorte à réfléchir à la disposition du lieu. Je pense que cela fait une énorme différence dans le comportement des gens, et je ne suis pas seul à le penser. N'importe quel psychologue du comportement vous le dira. Je crois que c’est ce qui arrive à Westminster Hall.
J’ai ici les cinq sujets qui seront débattus mardi à Westminster Hall.
Il y a l’avenir des collèges catholiques de classe terminale, un débat d'une heure et demie, ce qui veut dire que beaucoup de gens veulent y être. L’éducation religieuse suscite beaucoup de controverse parfois, mais on ne verra pas nécessairement les partis faire bloc l'un contre l'autre. Je soupçonne qu’il y aura des gens de part et d'autre qui exprimeront des points de vue semblables, probablement pour appuyer leurs collèges catholiques.
Les relations du Royaume-Uni avec le Kosovo seront débattues pendant une demi-heure. Ce n’est pas un sujet qui prête à la partisanerie.
Il y a ensuite les investissements dans les infrastructures de transport régionales. On verra surtout des députés de l’opposition se plaindre que le nord de l’Angleterre n’en a pas assez, mais on en verra aussi un ou deux du parti ministériel se plaindre qu’ils n’en ont pas assez non plus.
On débattra pendant une demi-heure de l’effet du remplacement du tarif de rachat garanti sur l’industrie solaire, une question cruciale pour le gouvernement, parce que c'est lui qui a remplacé le tarif. Là encore, il n'y aura pas de partisanerie, vu que la question est soulevée par un député conservateur, mais il se peut fort bien que des députés travaillistes demandent la permission d'intervenir, ce qu’ils obtiendront. Le ministre présentera alors une défense très vigoureuse.
Enfin, il y aura un débat d'une demi-heure concernant la sortie de l’Union européenne sans accord sur les services de restauration du secteur public. Je ne comprends pas cela. C’est probablement une affaire qui sème la discorde.
Des députés: Oh, oh!
Sir David Natzler: Je comprends. Il s’agit de la directive sur les marchés publics en restauration du secteur public, qui comprend la Chambre des communes. Nous devons nous y conformer, alors nous n'avons pas droit à une politique d'achat préférentiel en Grande-Bretagne. Mais lorsque nous aurons quitté l’Union européenne, nous aurons peut-être droit à une politique « Achetez britannique » ou, bien sûr, si nous signons une entente sur le modèle « Canada plus », à une politique du genre « Achetez canadien ».
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Eh bien, pas moi, ni ma famille d'ailleurs. Toute bonne chose a une fin.
J’ai trois questions. Je vais les énoncer et vous pourrez y répondre comme vous le jugerez bon.
La première, sans ordre particulier, concerne les périodes d'intervention, les créneaux. Vous avez dit qu’il y avait x nombre de créneaux. Qui les remplit?
Une des controverses qui perdure chez nous concerne le pouvoir grandissant des bureaux des whips sur les députés. Les questions et tout le reste sont établis à l'avance par le whip et le Président, qui dans certains cas se comportent en agents de circulation au lieu d'user de leur pouvoir discrétionnaire pour décider qui a la parole. J’aimerais savoir ce que vous en pensez.
Deuxièmement, quels changements avez-vous dû apporter à votre règlement, d'après ce que vous vous rappelez, pour que la chambre parallèle prenne sa place dans l’ordre des choses?
Enfin, vous avez parlé de l’ordre du jour. Je crois que vous avez dit qu’il y avait cinq sujets. Comment l’ordre du jour est-il établi?
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Je vais prendre les questions une et trois ensemble: l'ordre du jour et les créneaux.
Les whips du gouvernement n’ont absolument aucun pouvoir à cet égard, alors c’est entre les mains — l’équivalent du Règlement — du président du Comité des voies et moyens, qui est aussi le vice-président. Ce n’est pas théorique: il exerce le même genre de contrôle paternel que le Président exerce sur la chambre.
Cela ne veut pas dire qu’il est là souvent. Le président du Comité des voies et moyens ne préside pas normalement à Westminster Hall; d’autres le font, désignés par le groupe des présidents des comités qui traitent des projets de loi d’intérêt public, et ainsi de suite. C’est plutôt son « bébé » et non le bébé du Président; c’était l’idée il y a 20 ans.
La décision quant au nombre de créneaux est assez difficile, étrangement. Cela change à l’occasion, mais c’est finalement le président du Comité des voies et moyens qui a le dernier mot; cela ne figure pas dans le Règlement.
À l’heure actuelle, nous disposons de 13 heures. Il y a des créneaux d'une durée d’une heure et demie et d'autres plus courts, et le programme de chaque jour est un mélange des deux. Le président peut modifier cela et, au fil des ans, il arrive que cela se produise. Nous avons actuellement à l'essai des créneaux de 60 minutes, c’est-à-dire un compromis, vous voyez bien, entre ceux de 30 minutes et de 90 minutes.
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Ce qu'il faut retenir, c'est que les whips ne décident rien de tout cela, ni la chambre elle-même, curieusement. C'est en réalité le vice-président.
Le sujet est déterminé en grande partie par un scrutin. Vous déposez un nouveau bulletin pour obtenir un créneau particulier. Vous pouvez y aller pour 30, 60 ou 90 minutes et voir ce qui en sortira.
Je ne crois pas que ce soit un secret pour personne, mais en plus d'avoir un scrutin, il y a certains aspects officieux — on pourrait appeler cela des « choix du Président ». Autrement dit, certains sujets qui sortent de la boîte ont peut-être échappé en partie au processus de sélection. Je ne sais pas comment cela se produit, mais ils se retrouvent de quelque façon à l'ordre du jour. Il y a des députés qui peuvent être très convaincants pour obtenir l'inscription d'un sujet.
Il y a aussi, je crois, un équilibre tacite à tenir entre les partis au cours de la semaine: s’il y a plus de bulletins dans la boîte qu’il y a de créneaux, on vise un équilibre raisonnable dans l'attribution des créneaux entre les différents partis. Cela n’a rien à voir avec les whips. Cela veut dire simplement que ce n’est pas une coïncidence si le mardi dont j’ai parlé... Eh bien, nous avons en fait un conservateur et quatre travaillistes, mais je ne sais pas qui a déposé un bulletin ou qui voulait cette journée-là en particulier. Je vois que la répartition est différente le lendemain. Il y a trois conservateurs, un travailliste et un député du SNP mercredi prochain. En général, d’après ce que je peux voir, nous n'avons pas tout le temps le même parti. Je n’ai jamais posé la question.
Le Règlement est bien simple. À l’article 10, nous venons de dire que... eh bien, vous pouvez le lire. Le Règlement n’a pas été difficile à établir parce que, sauf quelques articles, c'est le Règlement de la chambre qui s’applique à Westminster Hall. Quelques articles font exception, qui ne vous intéressent probablement pas, et je suis sûr que Charles Robert pourra vous en monter un. Il s'agissait en partie des pouvoirs de la présidence qui pouvaient différer légèrement.
Les procédures et les conventions sont les mêmes. Il s’agit de se présenter au début et de revenir à la fin, de la façon de s'exprimer, de l'endroit où s'exprimer — c'est-à-dire depuis votre siège. Ce n’était pas comme si nous mettions en place un nouveau style de chambre de débat, vous voyez ce que je veux dire. Le pouvoir de la présidence de... Nous avons maintenant des limites de temps à Westminster Hall, ce qui n’était pas le cas au début. Des limites de temps ont été imposées à la chambre, puis au bout de quelques années, le président du Comité des voies et moyens lui-même a dit qu’il serait bon d'en avoir à Westminster Hall. Nous avons eu un peu de mal à les appliquer, pour des raisons électroniques.
Sinon, c'est comme à la chambre. Il y a très peu de différence.
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J’ai un petit cerveau. Je ne m’en souviendrai pas autrement.
C’est un problème. À l’heure actuelle, ce que nous appelons Westminster Hall est en fait la grande salle de comité. C’est une construction de la fin du XIXe siècle, une sorte de saillie à l’angle nord-ouest de Westminster Hall, qui est notre grande salle médiévale. Il est très facile d’y accéder à partir de la chambre de nos jours, même pour les personnes handicapées. Auparavant, c’était un problème majeur. Il fallait grimper des marches. Nous avons finalement obtenu nos ascenseurs, auxquels nous tenions vraiment. C’était un obstacle que nous n'arrivions pas à surmonter.
J'imagine qu’il faut environ trois minutes à un député pour se rendre de la chambre à Westminster Hall. S’il y a un vote à la chambre principale, comme je l’expliquais, les séances sont suspendues pour que les députés puissent aller voter à l’intérieur et autour de la chambre principale.
Je n’ai jamais entendu dire que des députés ont eu de la difficulté à s’échapper de Westminster Hall lorsque la séance était suspendue et qu'ils devaient se rendre à la chambre. Environ 70 personnes peuvent y prendre place. Je pense que c’est exact. De mémoire, on compte techniquement 70 sièges.
Étonnamment, il y a déjà eu presque autant de monde. Il peut y avoir un grand débat à Westminster Hall, et les députés se comptent par dizaines. Il y a très peu d’espace pour accueillir le public. Environ 25 personnes peuvent prendre place à l'arrière, comme dans une salle de comité spécial, semblable à la vôtre. Il y a trois ou quatre rangées de chaises qui sont très près des députés, ce qui est un peu inhabituel pour nous, mais c’est la même chose dans nos salles de comité. Nous avons tout l'équipement audiovisuel voulu, ce qui a coûté très cher.
En effet, nous déménageons, comme vous, et nous refaisons le palais principal. Nous n’avons pas publié nos plans quant à l'organisation des séances de Westminster Hall. Vous pouvez être assurés, toutefois, que nous aurons une très grande salle de comité tout près de la chambre principale, qui sera effectivement aménagée pour accueillir les séances de Westminster Hall.
Lorsque nous retournerons dans l’édifice principal — ce que vous prévoyez de faire aussi —, la question la plus intéressante sera de savoir si les séances de Westminster Hall se tiendront à nouveau dans la grande salle de comité. Certains députés disent: « Pourquoi ne pas utiliser la belle grande chambre neuve, la chambre temporaire que nous aurons tout juste quittée? Nous pourrions toujours aller siéger là. »
La réponse, l’idée générale, c’est qu’il faudrait que ce soit plus petit. La grande salle de comité est très agréable, presque gothique, mais bien éclairée. S’il y a quatre ou cinq personnes, on n’a pas l’impression d’être dans une pièce complètement vide.
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D'accord. Je vais tâcher d'être bref.
L'objet du Comité des affaires des députés de l'arrière-ban, qui est né de la recommandation du comité de réforme de la Chambre des communes en 2009, est de veiller à ce que, les jours où le gouvernement n'a rien à présenter pour son programme, plutôt que d'occuper son temps avec des débats stériles au cours desquels des ministres de second rang font de longues déclarations qui n'intéressent personne, il donne aux députés de l'arrière-ban le choix du débat, quitte à laisser la chambre décider, vu qu'il peut s'agir de résolutions qui pourraient être décisives.
L'idée était de mettre sur pied un comité de députés de l'arrière-ban, présidé par un député choisi par la chambre parmi les rangs de l'opposition, pour faire office de jury, si vous voulez. Les députés se présentent et font leur boniment devant ce comité en disant qu'ils aimeraient avoir un débat de trois heures, si possible, sur X. Ils siègent alors en public pour recevoir ces demandes. Ils se réunissent ensuite en privé pour décider lesquelles accepter, et combien de temps environ leur consacrer et quels jours.
Ils sont nommés en principe par la chambre et en pratique par les partis. C'était à l'origine un choix de la chambre, mais la formule a été abandonnée après certaines difficultés initiales, qui sont maintenant chose du passé.
C'est un véritable succès. Cela veut dire que le jeudi n'est généralement plus jour de vote. C'est le cas aujourd'hui, manifestement. Jeudi, il y avait encore des travaux en cours, Dieu merci, sur deux sujets émanant de l'arrière-ban. Le premier concerne les affaires galloises, parce que demain est la Saint-David, et que nous avons toujours un débat sur les affaires galloises à l'occasion de la Saint-David. Le débat concerne les progrès réalisés par le Royaume-Uni en matière d'émissions nettes de carbone.
Je regarde mon avertisseur à ce sujet aussi. Je remarque combien de députés prennent la parole sur la question. Ils se présenteront pour en parler. Ce sont les députés de l'arrière-ban qui ont choisi. Les ministres répondent, et l'opposition se joint au groupe, ce qui donne des débats qui veulent dire quelque chose. Parfois, les propositions sont litigieuses et peuvent mener à des votes et deviennent des résolutions de la chambre. En théorie, ces résolutions sont exactement la même chose que n'importe quelle autre décision de la chambre. Ce n'est pas parce qu'elle a été adoptée lors d'une journée de l'arrière-ban qu'elle est moins valable.
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Cela s'est bien passé. C'était une recommandation du comité de réforme de la Chambre des communes, dont j'étais le greffier.
Comme c'est ma dernière heure, je peux être franc. La plupart des députés étaient en faveur de l'idée. Ils y voyaient une très bonne idée. Cela ferait une plus grande place aux présidents des comités à la chambre.
Selon la coutume, les députés nommés à des comités spéciaux comprenaient un député chevronné du parti qui, c'était entendu, assumerait la présidence du comité, après quoi on s'attendait que le comité l'élise.
Cela n'a pas toujours fonctionné comme prévu. Parfois, ils ont choisi un autre député comme président, ce qui était bien aussi, et c'était un bon signe d'indépendance. Par contre, le gouvernement essayait ensuite d'exclure la personne. Il y a eu du grabuge en 2001-2002 lorsque le parti ministériel a voulu empêcher deux présidents chevronnés d'être nommés au comité.
Après ce coup d'État raté, le comité Wright a dit: « Pourquoi la chambre ne choisit-elle pas les présidents? Nous allons diviser les partis d'avance; les partis se réunissent dans une petite salle pour décider, dans un bras de fer, qui obtiendra tel ou tel comité, ce qui a toujours bien fonctionné jusqu'ici. Ils viennent ensuite déclarer que le comité X est conservateur, le X libéral-démocrate, le X travailliste, et que seuls les membres de tel parti peuvent être élus, le collège électoral — la chambre — votant selon un système de vote préférentiel. » Les députés adorent cela.
Ma foi, vous êtes députés, et les députés aiment voter. Ils ne semblent pas réfractaires la concurrence au sein des partis, si bien que, pour certaines présidences, nous avons quatre ou cinq candidats. On pourrait croire que le caucus dirait: « Non, c'est notre candidat travailliste pour le comité X », mais cela ne fonctionne pas ainsi. Ils sont très heureux de se faire concurrence, sans éprouver de ressentiment visible; ils doivent ensuite consulter, bien sûr, les autres partis pour les convaincre de voter pour eux par scrutin secret.
Une seule voix au sein du comité Wright a dit que cela ne fonctionnerait jamais parce que, d'abord, il n'y aurait pas d'élections et que tout serait décidé par les caucus et que nous aurions l'air ridicule; c'était la mienne, et j'avais complètement tort. Cela a vraiment été un succès éclatant.
J'espère que cela vous est utile.
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Il n'y en a pas pour la Chambre des communes.
Bien sûr, dans le Règlement, s'ils donnent le préavis réglementaire et s'ils votent dans ce sens, les députés des deux plus grands partis membres du comité peuvent retirer leur confiance à leur président. Vous pouvez voir en détail la façon dont nous avons formulé cela dans le Règlement. Autrement dit, pour éviter le coup d'État d'un parti, on peut dire: « Nous ne sommes pas satisfaits du président. »
Bien sûr, nous avons connu des difficultés. Pour être franc, je craignais qu'il y ait des présidents parachutés et, d'après mon expérience de certains comités spéciaux, ils aiment choisir eux-mêmes leur président et être à l'aise avec lui parce qu'ils l'ont choisi eux-mêmes et qu'ils peuvent à tout moment s'en débarrasser par un simple vote, avec préavis. Mais, en général, cela n'est pas arrivé, et les présidents et les comités se sont bien entendus. Les présidents sont peut-être un peu plus puissants que jadis, mais leurs députés savent qu'ils ont cela en réserve.
À l'évidence, des présidents ont démissionné ou ont voulu démissionner. Je ne sais pas si certains sont décédés. Nous avons des changements de présidents, ce qui entraîne une élection partielle.
Notre objectif aujourd'hui, comme l'a indiqué M. Bagnell, est de passer en revue les différents suivis du 75e rapport, qui a été adopté l'automne dernier.
[Français]
Aujourd'hui, nous allons traiter essentiellement de cinq points très précis, et nous allons conclure par une présentation des esquisses du site Web, qui sera accessible au début de la prochaine législature.
[Traduction]
Le premier point concerne le nombre de jours pendant lesquels les pétitions demeurent ouvertes sur le site Web. M. Bagnell a parlé de certains points qui ont déjà été mis en place. Celui-ci est déjà en place, depuis le 28 janvier, je crois.
[Français]
Le fait que les pétitionnaires peuvent demander que la pétition reste ouverte pour 30, 60, 90 ou 120 jours rend les choses encore plus flexibles pour les différents pétitionnaires.
La première pétition autorisée par un député a été celle de , un député qui était membre de ce comité à ce moment-là. Cette pétition a été autorisée le 28 janvier 2019 et
[Traduction]
et la période réservée au recueil des signatures s’est terminée hier, après que le seuil de 500 signatures a été dépassé.
Vient ensuite la question des parrains. Les membres du Comité ont indiqué que l'association parrain-député-pétition pourrait, dans certains cas, être comprise de différentes manières par différentes personnes. Ce changement aussi a été apporté, de sorte que les députés autorisent désormais la publication des pétitions sur le site Web.
Troisièmement, les pétitions en format papier.
[Français]
Pour ceux qui s'en souviennent bien, c'est un rappel au Règlement fait par à la Chambre qui est à l'origine de cette recommandation du Comité. Cette recommandation vise à ce que différents formats de pétitions soient acceptés, certifiés et déposés à la Chambre. Évidemment, cela augmente le nombre de pétitions qui peuvent être présentées par des députés et, certainement, la représentation des intérêts des citoyens. Cela aussi a été mis en branle.
Le quatrième élément que nous voulons porter à votre attention est la dissolution. Lorsque le Comité, à la 41e législature, a adopté les changements visant à permettre les pétitions électroniques, il a demandé à ce que tout ce qu'il y a sur le site Web des pétitions électroniques au moment de la dissolution devienne caduc. Il y a des cas où des pétitions en cours recueillent un nombre important de signatures.
[Traduction]
Après la dissolution, le site Web est fermé et tout le contenu est déplacé. En revanche, dans le cas des pétitions sur papier qui demeurent tout au long de l’année, il est clair que si l'une d'elles a été certifiée par la Direction des journaux et remise à un député qui ne la dépose pas à la Chambre avant la dissolution, ce député ou un autre peut la faire renouveler lors de la législature suivante. Donc, les signatures qui figuraient sur cette pétition ne sont pas perdues.
Le Comité pourrait, par exemple, envisager de faire certifier après coup toute pétition électronique ayant atteint le seuil de 500 signatures au moment de la dissolution. Ce n'est pas actuellement possible, mais les pétitions pourraient être certifiées après coup, pour la législature suivante. Ce serait une possibilité. En outre, toute pétition électronique ayant été certifiée mais non déposée avant la dissolution pourrait être recertifiée pour l’autre législature. C’est une possibilité que le Comité pourrait envisager.
Par exemple, si quelqu’un versait aujourd'hui une pétition sur le site Web en demandant qu'elle demeure ouverte pendant 120 jours, celle-ci ne serait finalement jamais déposée à la Chambre, parce que 120 jours plus tard, nous aurions dépassé la date limite du 21 juin, à supposer qu'il n'y ait pas de prolongation. En fin de compte, elle ne pourrait pas être déposée à la Chambre, même si elle recueillait le minimum exigé de 500 signatures. Nous voulions vous le signaler.
[Français]
Finalement, c'est toute la question des pétitions papier mises en ligne qui a fait l'objet, pour une large part, du 75e rapport que nous voulions vous présenter aujourd'hui pour vous montrer en quelque sorte le chemin parcouru.
[Traduction]
Nous avons travaillé en étroite collaboration avec le Bureau du Conseil privé pour trouver une façon de traiter le plus efficacement possible toutes ces pétitions papier, et c’est ce que nous voulons vous présenter aujourd’hui. La collaboration a été efficace et nous sommes très heureux de dire que ce système sera en place au début de la 43e législature.
C’est ainsi que nous proposons de procéder d'un point de vue pratique. Comme d’habitude, tout député qui présente une pétition sur papier l’envoie à la Direction des journaux pour qu’elle soit certifiée. Le greffier chargé des pétitions, à la Direction des journaux, ferait traduire immédiatement le texte de cette pétition, car il est rare que les pétitions soient bilingues, puis effectuerait une vérification pour voir si elle est certifiée. Cela fait, le greffier chargé des pétitions téléchargerait un certificat sur le portail des députés. Cela signifie que le député pourrait déposer immédiatement le certificat à la Chambre, exactement comme nous le faisons pour les pétitions électroniques.
Une fois le certificat déposé à la Chambre au sujet d’une pétition papier, le texte de cette pétition apparaîtrait sur le site Web, exactement comme nous le faisons pour les pétitions électroniques, et le BCP en serait informé afin qu’une réponse puisse être préparée immédiatement — encore une fois dans la limite des 45 jours pour le dépôt de la réponse du gouvernement — de sorte que cette réponse soit déposée à la Chambre et puisse être en même temps affichée sur le site Web. La réponse serait alors présentée.
Cela répondrait à la demande du Comité, mais de façon beaucoup plus efficace que de faire circuler la pétition papier du bureau du député à celui du greffier chargé des pétitions, avant qu'elle ne revienne au député, puis soit déposée à la Chambre et ensuite envoyée au BCP, comme c'était le cas auparavant. Désormais, seul le certificat serait envoyé au BCP et ensuite renvoyé au député concerné. La Direction des journaux conserverait la copie papier de la pétition jusqu’à ce qu’elle soit déposée à la Chambre, comme c’est le cas pour les pétitions électroniques. Ces pétitions seraient régulièrement détruites, de sorte que les renseignements personnels y figurant demeureraient inaccessibles à tous.
Cela couvre presque tout.
Pour illustrer tout cela, Jeremy va faire une brève présentation à l'aide des maquettes, et nous serons très heureux de répondre à toutes vos questions.
Vous avez des copies papier de ces maquettes devant vous, et elles sont également sur les écrans. J’aimerais vous expliquer brièvement à quoi ressemblera le nouveau site lors du lancement de la 43e législature.
La présentation du site Web des pétitions ressemble beaucoup à ce que nous avons actuellement pour les pétitions électroniques. La différence, c’est que nous avons rebaptisé le grand titre pour simplement « Pétitions » plutôt que « Pétitions électroniques », puisque nous aurons des pétitions papier et des pétitions électroniques. Vous verrez des boutons très évidents, des boutons d’accès rapide qui vous permettront d’accéder aux sections les plus visitées du site Web, notamment celle en violet qui vous amènera à toutes les pétitions électroniques ouvertes pour signature, puisque nous nous attendons à ce que la grande majorité des gens se rendent sur le site Web pour signer une pétition électronique. Cela leur permettra d’y arriver assez rapidement.
[Français]
Ensuite, une section vous permet de faire des recherches dans toutes les pétitions. Sur ce site, il y a davantage d'information sur les pétitions qu'il y en a sur le site actuel. De plus, l'information est présentée de manière plus conviviale afin de mieux respecter les normes d'accessibilité des sites Web, par exemple pour les personnes ayant des problèmes de vision.
On a ajouté un bouton à droite pour affiner ou préciser la législature en cours. On va archiver les pétitions de la 42e législature, qui est en cours. Vous y aurez donc accès, ainsi qu'à celles de la 43e. En ce moment, comme il n'y a que les pétitions de la législature en cours, le bouton à droite n'affiche rien, mais il sera possible éventuellement de faire une recherche dans une législature en particulier.
Il y a aussi des icônes qui permettront de trouver rapidement des pétitions papier et des pétitions électroniques. Dans la liste, la petite icône qui ressemble à un écran d'ordinateur indique si c'est une pétition électronique, et l'icône qui ressemble à une feuille de papier, si c'est une pétition papier.
[Traduction]
Ensuite, la page détaillée de chaque pétition est, elle aussi, très semblable à ce que nous avons actuellement. Quelques petits changements ont été faits pour améliorer un peu la présentation et la convivialité et pour faciliter l'accès. Nous avons également ajouté quelques autres éléments. Nous avons ajouté la langue dans laquelle la pétition a été présentée à l’origine. Comme André l’a mentionné, il est très rare que nous recevions des pétitions dans les deux langues officielles. Habituellement, elles sont dans l’une ou l’autre langue. Nous indiquerons quelle est la langue source, ce qui donnera aux gens une idée si le texte est une traduction ou la langue originale.
Nous avons directement intégré le texte de la réponse du gouvernement à la pétition, sur cette page. À l’heure actuelle, on peut cliquer sur une version PDF de la réponse qui déclenche l'ouverture d'une nouvelle version. Ce n’est pas une bonne chose du point de vue de l’accessibilité. En général, le texte des réponses est relativement court, quelques paragraphes sans plus; il est donc possible d’intégrer ce texte directement à la page de la pétition. Comme nous l’avons mentionné la dernière fois que nous avons comparu devant le Comité, l'automne dernier, nous avons signalé avoir conclu une entente avec le Bureau du Conseil privé selon laquelle les réponses aux pétitions nous seront transmises par voie électronique, de sorte que nous allons pouvoir nous débarrasser des tonnes de documents que cela représente.
Dès qu’une réponse est déposée à la Chambre par le secrétaire parlementaire, le Bureau du Conseil privé peut nous la transmettre par voie électronique. Nous pouvons la télécharger rapidement sur le site Web, et envoyer une alerte au bureau du député qui a présenté la pétition pour lui faire savoir que la réponse du gouvernement est disponible. Plutôt que d’avoir à attendre qu’une réponse papier soit envoyée à votre bureau par messager, ce qui prend un jour ou deux, vous recevrez une alerte par courriel indiquant que la réponse a été téléchargée sur le site Web et qu’elle est disponible. C’est quelque chose que vous pourrez très facilement partager avec les gens ayant éventuellement participé à l’organisation de cette pétition papier par l’entremise de vos propres contacts. C’est une amélioration. L’information sera disponible beaucoup plus rapidement qu’à l’heure actuelle.
Il y a aussi une caractéristique intéressante au bas de la page. Vous êtes conscients, j'en suis sûr, qu’il arrive souvent que la même pétition papier soit présentée par plusieurs députés ou par le même député à plusieurs reprises. Nous inscrirons le nombre total de pétitions identiques au bas de la page.
Dans cet exemple, il s’agit des services de santé. Ce sont toutes des données fictives, mais nous avons créé des exemples d’autres députés qui ont peut-être présenté la même pétition, la date à laquelle ils l’ont présentée, et un total cumulatif du nombre de signatures recueillies. Il y avait 148 signatures dans cet exemple, mais d’autres également avaient été recueillies, pour un grand total de 568, comme vous pouvez le voir au bas de la page. C’est une façon de suivre le nombre de pétitions identiques qui sont présentées, ainsi que le nombre total de signatures recueillies.
[Français]
Dans la prochaine diapositive, vous pouvez visualiser la façon dont s'affiche le site Web des pétitions sur un appareil mobile. Comme il a été conçu pour le site actuel, il s'adapte facilement aux appareils mobiles afin que les gens puissent le consulter à partir de différents endroits.
La suivante montre la section des réponses du gouvernement, qui est maintenant intégrée à la section des recherches. Cela permet de faire une recherche dans toutes les pétitions ayant obtenu une réponse du gouvernement. Encore une fois, l'affichage a été amélioré et on présente un peu plus d'information sur l'état de la pétition.
Je veux également attirer votre attention sur le petit bouton vert qui est situé en haut de la page, juste à côté du menu. Je parle du bouton « député »
[Traduction]
ou « Member of Parliament » en anglais. C’est le bouton qui permettra aux députés d’accéder à leur portail, où ils pourront trouver de l’information sur les pétitions papier et électroniques.
André vous a parlé du processus que nous envisageons. Quand nous recevrons une pétition papier dûment certifiée à la Direction des journaux, nous enverrons un certificat électronique qui sera accessible dans le portail des membres. Au lieu que toute la pétition soit renvoyée à votre bureau par courrier interne, ce qui prend un jour ou deux, elle sera téléchargée électroniquement. Vous recevrez automatiquement une alerte vous informant qu’une pétition certifiée est disponible. Il vous suffira de consulter votre portail de député. Vous-mêmes ou votre personnel délégué pourrez alors imprimer le certificat et présenter la pétition à la Chambre. Il mentionnera le texte de la pétition et le nombre de signataires, comme nous le faisons pour les pétitions électroniques, sur une seule feuille de papier.
Une fois la pétition présentée à la Chambre, le certificat disparaîtra de cette section du portail, de sorte qu’il ne sera pas possible de présenter la même pétition à répétition.
Après avoir été présenté, le certificat sera retiré ou plutôt versé dans une nouvelle section, pour informer les députés. On y trouvera toutes les pétitions présentées et les informations les concernant, y compris la dernière mise à jour et leur progression dans le processus. A-t-on reçu une réponse et à quelle date? À quelle date la pétition a-t-elle été présentée? Vous aurez cette information ici. Vous pourrez également cliquer sur l’une ou l’autre de ces pétitions pour obtenir des renseignements plus détaillés à leur sujet.
Cela conclut ce que nous voulons vous montrer. Nous serons heureux de répondre à vos questions.
:
Il faut comprendre les différentes catégories de documents parlementaires.
Par exemple, il y a des rapports spéciaux, ne posant pas de problème, du Conseil canadien de l’énergie, qui sont déposés par le ministre. Il y a les réponses aux pétitions, aux questions inscrites au Feuilleton. Il y a des réponses à différentes catégories de rapports de comité, conformément à l’article 109 du Règlement. Ces différents documents sont tous considérés comme des documents parlementaires, et il y a aussi des ordres de dépôt de documents qui sont massifs. Il s’agit clairement d’un début en vue de déterminer si nous pourrons éventuellement envisager que toute l’information déposée par le gouvernement à la Chambre des communes, tous les documents déposés par le gouvernement, soient accessibles en format électronique.
Ce que nous faisons ici aujourd’hui correspond à la première étape. Comme vous pouvez l’imaginer, les documents déposés à la Chambre — je crois qu’il y en a environ 3 000 par année — représentent un énorme volume. De plus, d’après ce que nous avons compris — et les gens du Conseil du Trésor et du Conseil privé seraient mieux placés pour répondre à cette question —, il arrive que le format varie d’un ministère à l’autre, ou que les documents comportent des tableaux qui compliquent la tâche des personnes ayant des problèmes d’accessibilité.
Ces problèmes ne sont pas négligeables. Ils n'ont rien de bénin. Les régler pourrait être un bon objectif à long terme, mais il est clair que ce que nous avons fait aujourd’hui n’est que la première étape. Je crois que le Comité s’est penché sur la question. La Bibliothèque du Parlement a examiné une partie de la question, demandant que certains documents parlementaires soient numérisés, ce qui est une question complètement différente et certainement moins accessible pour les gens de l’extérieur.
C’est une première étape, pour répondre à votre question.
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Merci à tous deux d’être ici. Je vous félicite de ces améliorations très judicieuses. J’aime particulièrement l’idée de comptabiliser le nombre de signatures accumulées.
Il y a un processus à la Colline du Parlement que je trouve frustrant. Si je reçois une pétition avec plusieurs milliers de signatures, je la comprime en un nombre minimal de pages et je la distribue le plus largement possible. Quiconque siège à la période des pétitions à la Chambre sait que la même pétition sera mentionnée à maintes reprises, probablement dans le but de créer l’illusion qu’il y a un plus grand appui pour cette préoccupation que pour celles qui sont exprimées dans d’autres pétitions.
Ce qui est un peu la tragédie de la Chambre des communes, c'est de voir des gens gaspiller beaucoup de temps à répéter sans cesse la même chose. Je le compare à faire de la surpêche dans les lieux de pêche. Ce changement aidera peut-être à contourner ce problème en montrant le soutien réel qu’il y a pour chaque sujet, alors je vous en félicite.
Soit dit en passant, je suis aussi coupable que n’importe qui de participer à ce genre de choses à la Chambre.
J’aimerais poser quelques questions d'ordre technique.
Si une pétition est présentée dans une langue officielle, elle est traduite. L’auteur de la pétition a-t-il l’occasion de voir la traduction avant qu’elle ne soit présentée, ou est-il simplement présumé que c’est...
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Je vais m’écarter un peu du sujet pour poursuivre dans la même veine que Scott.
L’une des choses qui m’a toujours rendu fou comme personne bilingue, c’est que le hansard est disponible en anglais ou en français, mais il n’y a pas de hansard non traduit disponible en ligne. Pour les options en ligne, il serait vraiment utile d'offrir les débats en anglais, en français et tels que prononcés. Je vous demande de bien vouloir finir par le faire. Je vous en saurais gré.
Dans la même veine, lorsqu’on regarde la page de profil d’un député sur le site Web du Parlement, les motions sont pratiquement impossibles à suivre. Elles ne passent pas par LEGISinfo comme il se devrait. La plupart de nos motions d’initiative parlementaire, qui relèvent des affaires émanant des députés, devraient figurer dans LEGISinfo. Si vous pouviez régler cela aussi, je vous en serais reconnaissant.
Voilà ce que j’avais à dire. Je ne sais pas si vous avez des commentaires à ce sujet.
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Oui, certainement. Il y a deux changements.
L’un consiste à insérer dans le mandat les mots « non partisan » pour indiquer clairement que les comptes publics sont une créature différente en raison de leurs responsabilités de surveillance.
L'autre vise à s'assurer de ne pas répéter le véritable cauchemar démocratique que nous avons vécu — je ne dirai pas quand — à une époque où un nouveau gouvernement est arrivé et a fait disparaître tout le travail accompli par le Comité des comptes publics.
Il se fait beaucoup de suivi. Les ministères prennent des engagements quand ils viennent, et certains d’entre eux ont des échéanciers qui peuvent prendre jusqu’à deux ans à respecter. Nous avons maintenant un système qui nous permet de faire le suivi de chaque énoncé, de chaque promesse et de chaque engagement pris, et nous étions à mi-chemin de l’élaboration de certains projets de rapport quand tout cela a été purement et simplement éliminé, compte tenu de l'argument des nouveaux députés, selon lequel ils ne savaient rien à ce sujet et qu'ils n’allaient donc pas s’en occuper.
Nous voulons apporter des changements pour qu’aucun gouvernement ne puisse plus jamais faire cela quand il s'agit de la capacité de surveillance des comptes publics, qui leur permet de demander des comptes au gouvernement en place.
Ce sont les deux principaux éléments.