Bonjour à tous. Monsieur le président, bonjour.
Ce matin, si vous le voulez bien, je propose de faire un survol des différentes notions qui pourraient vous être utiles pour l'étude que vous entamez. Évidemment, je passerai un peu plus de temps à parler de la Feuille de route en tant que telle.
On a divisé en trois parties la présentation que vous avez devant vous. La première traite surtout de données statistiques et sert à clarifier certains chiffres. Évidemment, on pourrait parler de statistiques pendant deux heures si on le souhaitait. J'en donnerai seulement les grandes lignes, ce qui permettra d'orienter et de structurer les discussions d'aujourd'hui et peut-être aussi celles que vous aurez plus tard dans le cadre de votre étude. Dans un deuxième temps, je ferai un rapide survol du cadre juridique en matière de droits linguistiques, et ce, afin de donner une base solide à tous les membres du comité pour l'étude qui s'en vient. Finalement, on abordera plus spécifiquement la Feuille de route. J'expliquerai de quoi il retourne, d'où elle provient et ce qu'elle contient au juste. Le survol que je ferai sera rapide afin de vous donner, dans la mesure du possible, la chance de poser des questions.
Si vous me le permettez, je commencerai avec les données statistiques de la page 3. Fondamentalement, on y indique qu'environ 200 langues maternelles ont été recensées par Statistique Canada et qu'environ 90 d'entre elles sont des langues parlées. C'est l'environnement linguistique de la population canadienne.
J'aimerais ouvrir une petite parenthèse au sujet des définitions. Sans entrer dans les détails, je dirai qu'on utilise différents termes quand on parle de langues. Il y a la langue maternelle, il y a celle parlée à la maison et il y a aussi un concept important, soit celui de la première langue officielle parlée. Quand vous entendrez les statistiques, je vous invite à toujours porter attention à ce dont on parle exactement. On adapte simplement aux circonstances les chiffres qui sont les plus pertinents. C'est l'intention qui se trouve derrière les différentes définitions.
On sait que 98 p. 100 de la population canadienne parle soit l'une ou l'autre des deux langues officielles. À peu près les trois quarts parlent anglais et le quart a le français comme première langue parlée.
Sur cette page, on vous donne également quelques détails, quelques informations plus précises, sur les communautés de langue officielle en situation minoritaire. Il y a environ un million de francophones vivant à l'extérieur du Québec. On en retrouve un peu plus de 500 000 en Ontario, ce qui en fait le contingent de francophones en situation minoritaire de loin le plus important au sein d'une province. On en retrouve environ 235 000 au Nouveau-Brunswick, ce qui représente, à l'échelle de la province, le tiers de la population totale. Pour ce qui est des autres provinces et territoires canadiens, en excluant le Québec, les francophones représentent moins de 2 p. 100 de la population locale.
Pour ce qui est de la communauté d'expression anglaise en situation minoritaire au Québec, elle représente un peu plus de 900 000 personnes. Grosso modo, la taille des communautés minoritaires francophones hors Québec et celle de la communauté anglophone minoritaire au sein du Québec est comparable.
À la page suivante, je donne seulement quelques tendances pour vous donner une appréciation de la situation sur un long laps de temps. On parle ici d'une période de 45 ans, qui va de 1961 à 2006 — les dernières données du recensement qui sont disponibles datent de 2006.
La proportion des francophones au Canada — ceux de langue maternelle française — est passée d'environ 28 p. 100 à 22 p. 100, ce qui représente une réduction. On observe également une réduction du côté de la population de langue maternelle anglaise, qui est passée de 58,5 p. 100 à 57,8 p. 100. La différence s'explique largement par la croissance de la population allophone, c'est-à-dire celle dont la langue maternelle est autre que l'anglais ou le français, qui est passée de 13 p. 100 à 20 p. 100 durant la même période. Cela dresse le tableau des tendances que l'on observe au sein de la population canadienne.
À la page suivante, on aborde le bilinguisme. Les deux ou trois dernières pages dont je viens de discuter portaient sur la première langue parlée de l'individu.
On va maintenant parler de ceux qui parlent les deux langues officielles. Il y a un petit tableau qui résume sommairement le niveau de bilinguisme dans la population. Vous noterez facilement que les populations en situation minoritaire sont de loin les plus bilingues au Canada, ce qui est compréhensible. La population francophone qui vit à l'extérieur du Québec est donc bilingue à plus de 80 p. 100 et la population anglophone en situation minoritaire qui vit au Québec est bilingue aux deux tiers. On retrouve donc une très grande proportion de bilinguisme au sein de ces populations minoritaires. À l'échelle du pays, la population bilingue est quand même de 17 p. 100. Ce taux a crû depuis 1961. À l'époque, ce taux était de 12 p. 100.
En ce qui a trait à l'appui au bilinguisme, plusieurs sondages ont été faits au cours des années. Le plus récent est celui de septembre dernier. C'est celui que j'ai indiqué ici. Il nous apprend qu'environ 70 p. 100 de la population canadienne appuient le bilinguisme et que, de fait, un quart des Canadiens croient qu'être bilingue est un atout. Cette proportion d'appui a été vérifiée dans d'autres sondages précédents. On a déjà eu des sondages qui révélaient un appui au bilinguisme qui se situait entre 70 et 80 p. 100, selon les versions des sondages.
Je ne veux pas m'attarder davantage aux statistiques. Je ne vous en ai pas donné plus que cela. Évidemment, il y a toujours moyen de vous donner plus d'informations d'ordre statistique si vous le souhaitez. Toutes sortes de découpages, qui sont très intéressants, peuvent être faits. Toutefois, je vous laisse avec deux cartes.
La première carte vous donne, ni plus ni moins, la population des différentes provinces et territoires. Les populations sont recoupées en termes de langues officielles. Cela vous permet donc de voir la taille des différentes communautés à l'intérieur de chacune des provinces.
La deuxième carte, qui est un peu plus colorée, avec des teintes de beige et de brun, permet de localiser les communautés en situation minoritaire. Cela veut donc dire qu'au Québec, on parle des anglophones alors que, à l'extérieur du Québec, on parle des francophones. Cela permet de jauger un peu la concentration des communautés là où elles se regroupent davantage.
[Traduction]
Deuxièmement, j’aimerais passer un peu de temps à parler du cadre législatif, essentiellement pour vous donner un bref aperçu de l’origine des droits linguistiques.
Sur la diapositive no 8, vous pouvez constater que le bilinguisme canadien a débuté en 1867, en vertu de la Loi constitutionnelle de l’époque. À ce moment-là, on considérait que le Parlement et les tribunaux devaient fonctionner en français et en anglais, et cela s’appliquait également à l’Assemblée législative du Québec ainsi qu’à son système judiciaire.
Donc, la notion de langues officielles a pris naissance lors de l’adoption de la Loi constitutionnelle de 1867. Bien entendu, l’événement marquant a eu lieu en 1969, lorsque la Loi sur les langues officielles a été adoptée. Cela remonte à plus de 40 ans. La loi a essentiellement permis aux citoyens canadiens de se prévaloir des services du gouvernement fédéral en français ou en anglais. Cela a marqué le début du régime auquel nous sommes assujettis. C’est également à cette époque que le poste de commissaire aux langues officielles a été créé, par exemple.
En 1982, l’article 16 de la Charte canadienne des droits et libertés a présenté l’anglais et le français comme les langues officielles du Canada. Celle-ci contient également un certain nombre de dispositions concernant les droits linguistiques, notamment l’article 23 qui traite du droit à l’instruction en français ou en anglais au Canada.
La prochaine importante évolution du cadre législatif a eu lieu en 1988 lorsqu’en vertu de la partie VII de la nouvelle Loi sur les langues officielles, on s’est engagé à promouvoir la pleine reconnaissance et l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne.
Puis en 2005, il y a environ six ans, la nouvelle partie de la loi adoptée en 1988 a forcé les ministères à prendre des mesures positives pour mettre en oeuvre les objectifs et les dispositions de cette partie. La partie a également été judiciarisée, de sorte que les Canadiens ont maintenant un recours judiciaire s’ils ont l’impression que le gouvernement ne remplit pas ses obligations en vertu des dispositions susmentionnées.
En gros, cela vous donne une idée des grandes étapes qui ont engendré nos circonstances actuelles.
Passons à la diapositive suivante. Je vais passer quelques minutes supplémentaires à décrire la Loi sur les langues officielles. Elle fait essentiellement valoir trois principaux objectifs.
Le premier objectif vise à garantir l’égalité de statut et de droits du français et de l’anglais. D’une façon générale, c’est une façon de présenter l’un des objectifs clés de la Loi sur les langues officielles.
Deuxièmement, la loi précise les pouvoirs, les obligations et les fonctions des diverses institutions fédérales en matière de langues officielles et décrit surtout ce qu’elles doivent faire pour remplir leurs obligations.
La troisième série d’objectifs constitue essentiellement la partie VII de la loi et vise à appuyer le développement des minorités francophones et anglophones et à favoriser la progression vers l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais au sein de la société canadienne.
En gros, voilà les trois principaux objectifs de la Loi sur les langues officielles.
Il est important de ne pas perdre de vue que la loi vise essentiellement le gouvernement fédéral. En général, elle ne s’applique pas aux provinces, aux municipalités ou, dans une grande mesure, au secteur privé. C’est une loi qui impose des obligations surtout au gouvernement fédéral.
Les provinces et les territoires possèdent leurs propres régimes qui varient. Par exemple, le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue en vertu de la Constitution; le Québec a adopté le français comme seule langue officielle; les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon et le Nunavut ont adopté comme langues officielles non seulement le français et l’anglais, mais aussi certaines langues autochtones. Les régimes peuvent donc varier d’une province à l’autre.
Ce que j’ai représenté sur la diapositive suivante… Je pourrais consacrer à ce sujet davantage de temps mais, dans le souci de parvenir rapidement à la feuille de route, je vais simplement souligner brièvement les diverses parties de la loi. Elles sont importantes parce que, comme bon nombre d’entre vous le savent, au cours des débats sur les langues officielles, on utilise souvent un langage codé pour faire allusion à la « partie IV », à la « partie VII », etc. Par conséquent, je comptais passer quelques minutes à souligner les principales parties. Dans le cadre de nos discussions à cet égard, nous allons tôt ou tard nous rabattre sur ce jargon que nous employons constamment, et nous le ferons parce que c’est plus fort que nous.
Je suggère que nous prêtions attention aux parties III et VII. Voilà, à mon sens, les dispositions qui prévoient les droits fondamentaux. Bien entendu, il y a les parties I et II de la loi, mais vous entendrez surtout parler des parties III, IV, V, VI et VII.
Fondamentalement, la partie III a trait à l’administration de la justice, au droit qu’ont les gens de comparaître devant une cour fédérale ou un tribunal en français ou en anglais.
Dans l’ensemble, la partie IV oblige les institutions fédérales à offrir des services en anglais et en français, en fonction de l’emplacement de leur bureau et surtout de la taille de la minorité linguistique de cette région. Toutefois, elle prévoit pour les Canadiens un droit de base leur permettant d’avoir accès aux services du gouvernement fédéral dans la langue de leur choix.
La partie V concerne davantage les rouages de la fonction publique. Elle accorde aux fonctionnaires le droit de travailler en français ou en anglais, là encore en fonction de leur lieu de travail. S’ils travaillent à l’administration centrale ou dans une région bilingue, leurs droits diffèrent de ceux des fonctionnaires qui exercent leurs fonctions dans une région unilingue, par exemple.
À mon avis, la partie VI traite des aspects techniques qui garantissent que la fonction publique et ses membres reflètent la composition de la population. Elle veille à ce qu’il y ait un lien entre la composition démographique de la population et la fonction publique.
La partie VII que j’ai déjà mentionnée à quelques reprises est un élément clé de la loi, et vous entendrez souvent les gens faire allusion à la « partie VII ».
Je ne consacrerai pas plus d’une minute à la diapositive suivante. Il existe quelques institutions fédérales clés, et j’entends par là qu’elles jouent un rôle particulier en vertu de la Loi sur les langues officielles. Les obligations imposées par celle-ci s’appliquent à toutes les institutions fédérales — cela ne fait pas de doute —, mais seul un petit nombre d’entre elles jouent un rôle particulier.
Le Conseil du Trésor en fait partie. Il est chargé de déterminer la langue de service au public, la langue de travail de la fonction publique et, en vertu de la partie VI, la représentation des deux groupes linguistiques dans la fonction publique.
Le ministère de la Justice donne des conseils pour interpréter la Loi sur les langues officielles. Par conséquent, il joue un rôle essentiel en aidant tous les ministères à respecter leurs obligations.
Au ministère du Patrimoine canadien, nous nous occupons essentiellement de deux choses. Nous mettons en oeuvre au sein du ministère un ensemble de programmes qui appuient directement les objectifs de la loi, mais nous — c’est-à-dire mon groupe — jouons également un rôle de coordination déterminant auprès des autres ministères. Ce rôle interministériel est joué à deux niveaux distincts. Je ne tiens pas à entrer dans les détails pour le moment, mais cela signifie que le ministère opère à deux niveaux. Il est chargé d’administrer sa série de programmes, mais il joue également un rôle à l’échelle gouvernementale.
En ce qui concerne le commissaire aux langues officielles, je suis certain que vous connaissez bien son rôle.
[Français]
À la page 12 de la Feuille de route, vous avez un peu d'information historique. Il s'agit des stratégies récentes du gouvernement fédéral en matière de langues officielles. On n'a évidemment pas dressé le portrait historique pour 40 ans. Pour vous situer, un premier plan d'action sur les langues officielles a été mis en place en 2003 pour une durée cinq ans et s'est donc terminé en 2008. La Feuille de route qui commence en 2008 et qui se termine en 2013 est en fait le deuxième plan d'action qui est présentement en vigueur.
Pour s'attarder davantage sur la Feuille de route actuellement en vigueur, soit celle qui va de 2008 à 2013, il s'agit d'un investissement de 1,1 milliard de dollars sur une période de cinq ans. La fin de la Feuille de route actuelle est prévue pour le 31 mars 2013. Quand on examine ses différentes composantes, la Feuille de route comporte une trentaine d'initiatives. C'est en fait 32 initiatives pour livrer l'ensemble du plan qu'elle renferme. Elle est appliquée par une quinzaine d'agences et de ministères fédéraux. Elle poursuit deux grands objectifs que vous allez reconnaître: d'une part, renforcer la vitalité des communautés de langue officielle en situation minoritaire; d'autre part, faire la promotion de l'anglais et du français auprès de la population en général.
À la page 14, vous avez un graphique en forme de tarte qui vous donne une idée générale de la taille des différents investissements qui sont faits en vertu de la Feuille de route. Je vais vous laisser le soin de l'examiner. Dans ce contexte, vous verrez rapidement que l'éducation a la part du lion. Le domaine de la santé figure également parmi les composantes qui dominent. Il y a plusieurs autres aspects. Cela recoupe fondamentalement les objectifs et les domaines d'actions privilégiés par la Feuille de route.
La page suivante décrit les 15 agences et ministères qui sont inclus dans la Feuille de route. Je les ai regroupés. Dans le premier peloton, ce sont les ministères et agences qui s'occupent plutôt de questions économiques. Les ministères du Patrimoine canadien, de l'Immigration, de la Justice et de la Santé ont des champs d'activité assez évidents. Les trois agences et ministères suivants, soit Travaux publics, le Conseil national de recherches et l'École de la fonction publique, travaillent de façon beaucoup plus axée sur des initiatives au bénéfice de l'ensemble des Canadiens, à savoir la promotion de la dualité linguistique comme telle. Les deux derniers, le secrétariat que je dirige et le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines, qui fait partie du Secrétariat du Conseil du Trésor, s'occupent principalement de l'infrastructure gouvernementale et de la coordination de toutes ces activités.
Le dernier point traité dans cette page me paraît très important. La Feuille de route est un sous-ensemble. En vérité, l'investissement du gouvernement fédéral en matière de langues officielles est plus large que la Feuille de route. Tous les ministères sont assujettis à la Loi sur les langues officielles. Ils assument les mêmes obligations mais ils ne pourront pas les exercer de la même façon. Cela dépend de leur mandat, mais ils ont tous des obligations et doivent tous s'efforcer d'accomplir ce qu'ils doivent faire. Je pense notamment aux mesures actives en matière de promotion de l'anglais et du français et de la vitalité des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
La Feuille de route présente donc, si l'on veut, un noyau dur d'activités gouvernementales particulièrement pertinentes qui ont été assemblées de façon à formuler un tout cohérent. Cela ne représente cependant pas la totalité des investissements du gouvernement fédéral en matière de langues officielles.
Je veux maintenant vous donner un aperçu du genre de dialogue que l'on maintient. Comme le constate le comité, on arrive à une période dans la vie de la Feuille de route où le moment est bien choisi pour commencer à réfléchir à l'avenir. Dans cette optique, la première démarche que l'on fait est de prêter une attention et une écoute aux intervenants intéressés, notamment les communautés de langue officielle en situation minoritaire, pour essayer de comprendre et de savoir quelles devraient être les priorités et les champs d'action à privilégier pour l'avenir.
Par cette page, je voulais simplement vous indiquer ce que l'on fait. On divise notre consultation suivant trois axes. Il y a l'interministériel, où l'on se concerte entre collègues. Cela commence avec les 15 membres de la Feuille de route et cela peut et va, en fait, au-delà de ces membres. On a également des discussions intergouvernementales. Plusieurs actions de la Feuille de route interpellent les provinces. Je pense aux domaines de l'éducation et de la santé. Ce sont donc des initiatives en vertu desquelles on entretient une discussion et un dialogue avec nos collègues des provinces et des territoires. Il y a également toute la communauté non gouvernementale, notamment les représentants communautaires. Depuis presque un an, on est à l'écoute. On se sert des occasions, des événements, des rendez-vous et des rassemblements qui ont lieu pour prêter attention à ce qui est dit et commencer à engager ce dialogue.
On porte aussi un très grand intérêt aux travaux du comité. Ils vont dans le même sens et nous permettront de continuer à écouter attentivement ce que souhaitent les communautés.
En ce qui a trait à la dernière page de la présentation, elle est à grands traits. Pendant l'année 2011, nous étions dans notre phase préparatoire. On a fait un retour à la mi-parcours. Il s'agissait d'un retour de gestion pour voir comment on se débrouillait jusque-là.
Comme je viens de l'expliquer, on a entamé des dialogues et des discussions. Des évaluations sommatives formelles des différents programmes sont en cours présentement. On procède à de la recherche et à de la réflexion.
L'année prochaine, on va devoir faire la synthèse de ces recherches et faire des propositions au gouvernement et au Cabinet.
En 2013, on sera tourné vers l'avenir. On aura dépassé la Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne et on aura probablement à réaliser des étapes de mise en oeuvre à ce moment-là.
Cela complète la présentation. C'était un survol.
Je vous remercie de votre attention.