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Bienvenue à la 40
e réunion du Comité permanent des ressources naturelles de la Chambre des communes. Conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité se réunit pour entendre des témoins dans le cadre de l'étude du soutien fédéral pour les différents secteurs de ressources naturelles.
La réunion d'aujourd'hui se déroule selon une formule hybride, suivant l'ordre pris par la Chambre le 23 juin 2022.
Il est interdit de faire des captures ou des photos de vos écrans pendant le déroulement de la séance.
J'ai quelques consignes à l'intention des témoins et des députés, car nous accueillons aujourd'hui un certain nombre de représentants de ministères.
Veuillez attendre que je vous nomme avant de prendre la parole. Si vous participez par vidéoconférence, cliquez sur l'icône du microphone pour activer votre micro, et veuillez le mettre en mode sourdine lorsque vous avez fini de parler.
Pour ce qui est de l'interprétation, ceux qui utilisent Zoom ont le choix, au bas de leur écran, entre le parquet, l'anglais ou le français. Ceux qui sont dans la salle peuvent utiliser... Il n'y a personne d'autre dans la salle que les députés, alors tout le monde est au courant des consignes.
Tous les commentaires doivent être adressés à la présidence.
Conformément à notre motion de régie interne, j'informe le Comité que tous les témoins ont effectué les tests de connexion requis avant notre réunion d'aujourd'hui.
Monsieur Angus, vous avez la parole. Nous passerons ensuite à la présentation de nos témoins, puis aux déclarations préliminaires.
Est‑ce un rappel au Règlement?
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J'allais en parler au moment de présenter les témoins. C'est une bonne question. J'en ai discuté avec M. Simard.
Le problème, c'est que les membres de l'équipe de direction de la Régie de l'énergie du Canada sont malades, y compris certains qui sont apparemment très mal en point. Nous avons communiqué avec eux et leur avons réservé une place jeudi de la semaine prochaine. On m'a dit qu'ils avaient trouvé des gens qui devraient pouvoir être présents jeudi, mais cela sera confirmé lorsque l'avis de convocation pour la réunion de jeudi sortira, probablement plus tard aujourd'hui ou demain. C'est certain qu'ils comparaîtront. C'était censé être aujourd'hui, mais nous espérons maintenant les recevoir en même temps que les organismes, alors nous devrions recueillir leur témoignage dès jeudi.
Nous accueillons aujourd'hui des représentants du ministère des Ressources naturelles, de la Banque de développement du Canada, de la Corporation de développement des investissements du Canada, du ministère des Finances, du ministère de l'Environnement et d'Exportation et développement Canada.
Nous allons maintenant passer aux déclarations préliminaires de cinq minutes des représentants de chacun des ministères. Lorsque cela sera terminé, nous passerons aux questions, en commençant par des tours de six minutes pour chaque parti.
Je crois que M. Dufour, du ministère des Ressources naturelles, va prendre la parole en premier.
Monsieur Dufour, je vous cède la parole. Vous avez cinq minutes.
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Bonjour, monsieur le président et chers membres du Comité.
[Traduction]
Je m'appelle Dan Dufour. Je travaille à Ressources naturelles Canada. Je suis heureux d'être ici cet après-midi. Je suis accompagné de deux de mes collègues de Ressources naturelles Canada, Nada Vrany et Monique Frison, ainsi que de plusieurs autres collègues fédéraux, pour vous faire part de nos perspectives au sujet de l'aide fédérale apportée aux industries des ressources naturelles.
Je participe en ligne à partir d'Ottawa, sur le territoire non cédé des Algonquins Anishinaabe.
Dans mon bref exposé, je me ferai un plaisir d'aborder la façon dont nous mettons de l'avant la durabilité et la compétitivité de nos industries de ressources naturelles, dans le cadre de la transition mondiale vers la carboneutralité, d'ici 2050. À cette fin, Ressources naturelles Canada investit dans l’énergie durable, l’exploitation minière et les initiatives forestières, veille à une transition juste en prenant de vastes mesures, notamment législatives, pour soutenir les travailleurs de tout le pays, et fait progresser la réconciliation économique en partenariat avec les peuples, collectivités et entreprises autochtones, en assurant leur participation significative à l’avenir carboneutre du Canada.
Par le biais des tables régionales sur l’énergie et les ressources, nous travaillons avec les provinces et territoires à déterminer et à accélérer les débouchés d’une économie à faibles émissions de carbone. Récemment, le gouvernement a investi dans les secteurs des ressources naturelles. Ces investissements comprennent de nombreux outils qui permettront une telle stratégie. Nous investissons près de 4 milliards de dollars dans les minéraux critiques pour développer la chaîne de valeur du Canada, de l’extraction et la transformation extensives de minéraux stratégiques à la fabrication de produits tels que les batteries, les véhicules électriques et les panneaux solaires. C’est par des initiatives comme le programme d’électrification intelligente que nous continuons d’investir dans l’expansion de l’énergie propre pour rendre notre réseau plus vert et améliorer la capacité de production.
Nous reconnaissons aussi que l’énergie nucléaire est une importante source d’électricité non émettrice et fiable. C’est pourquoi le budget 2022 prévoit près de 70 millions de dollars pour soutenir les activités visant à minimiser les déchets générés par les petits réacteurs modulaires, renforcer les ententes internationales de coopération nucléaire et améliorer les politiques et pratiques de sécurité intérieure.
De plus, nous croyons que l’hydrogène est une source d’énergie propre essentielle à l’atteinte des engagements climatiques du Canada. Les budgets de 2021 et de 2022 prévoyaient plusieurs importants investissements dans l’hydrogène, dont les suivants: le financement de projets en vertu du Fonds pour les combustibles propres et de l’Accélérateur net zéro d’Innovation, Sciences et Développement économiques Canada; une proposition visant l’expansion du mandat de la Banque de l’infrastructure du Canada, pour qu’il comprenne la production, le transport et la distribution d’hydrogène; des incitatifs à l’achat de véhicules à émission zéro, qui pourraient comprendre les véhicules à l’hydrogène; des crédits d’impôt pour les investisseurs dans le CUSC et les technologies propres.
Pour le secteur du pétrole et du gaz, le soutien a été conçu afin d’aider l’industrie à se décarboner. Pendant la pandémie, le gouvernement a mis en place un financement et des programmes ciblés dans ce secteur pour garder les Canadiens au travail tout en s’occupant des objectifs environnementaux. Cela comprend un investissement de 1,7 milliard de dollars pour traiter les puits inactifs et orphelins. De plus, notre soutien comprend un ensemble d’initiatives visant à aider le Canada à devenir le pays producteur du pétrole et du gaz le plus propre au monde, notamment: un investissement de 319 millions de dollars en recherche, développement et démonstration pour faire progresser les technologies de CUSC, ainsi que 1,5 milliard de dollars pour agrandir les installations de production du carburant propre.
Le gouvernement reconnaît aussi les défis et les occasions de croissance du secteur forestier du Canada, qui a reçu plus de 345 millions de dollars, depuis le budget de 2017, pour l’innovation, le développement de marchés et de produits ainsi que le développement économique dans les collectivités autochtones de tout le pays. Le budget 2022 prévoyait 380 millions de dollars supplémentaires pour aborder la menace croissante des feux de végétation et plus de 55 millions de dollars pour protéger les forêts anciennes de la Colombie-Britannique. Finalement, le programme 2 milliards d’arbres a reçu un investissement fédéral de 3,2 milliards de dollars dans le cadre du Fonds pour des solutions climatiques naturelles.
Cependant, comme on le sait, le Canada évolue dans un système international. Un nombre d’investissements du budget 2022, mentionnés précédemment, soutiendront la transition énergétique et les initiatives climatiques du Canada, mais nous savons qu’il faut faire plus. Donc, RNCan continue d’explorer d’autres mesures pour maintenir la compétitivité des industries des ressources naturelles du Canada sur la scène mondiale.
Je conclus en disant que la transformation des industries des ressources naturelles du Canada prendra du temps. Cependant, le gouvernement demeure engagé à faire en sorte que ces secteurs fassent progresser nos engagements en matière de changement climatique tout en bâtissant une économie plus propre, inclusive et prospère convenant à tout le monde.
[Français]
Merci, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président et mesdames et messieurs les membres du Comité, de me donner l'occasion d'être ici. Je m'appelle Shannon Glenn et je suis vice-présidente adjointe des Relations gouvernementales à la Banque de Développement du Canada, la BDC.
[Français]
Il est inutile de présenter longuement la Banque de développement du Canada, qui existe depuis 75 ans, mais rappelons toutefois qu'elle est la seule banque qui se consacre uniquement aux entrepreneurs.
Nous sommes une société d'État qui relève du Parlement par l'entremise de la .
Nous exerçons nos activités de prêteur et d'investisseur sans lien de dépendance avec le gouvernement. En ce sens, nous sommes un complément aux prêteurs du secteur privé plutôt qu'un concurrent. Cela signifie que nous prenons plus de risques que les autres institutions financières et que, lorsque l'économie faiblit, nous intervenons. Durant la pandémie, par exemple, nous avons fourni un soutien financier direct de 2,8 milliards de dollars, ainsi que 4,5 milliards de dollars indirectement, en collaboration avec des institutions financières partout au pays.
Nous offrons également du capital de risque et des services-conseils.
[Traduction]
En ce qui concerne l'intérêt du Comité pour notre soutien aux ressources naturelles, permettez-moi de faire quelques observations.
Je tiens d'abord à souligner que notre mandat vise l'ensemble de l'économie et du territoire du Canada. Nous offrons des solutions sur une base commerciale, ce qui signifie que nous établissons le prix en fonction du risque et que nous ne faisons pas concurrence au secteur privé. Nous n'offrons pas de subventions. Les services que nous offrons sont axés sur la demande plutôt que sur une allocation.
Étant donné que nous mettons l'accent sur les entrepreneurs et la dette, les demandes de soutien que nous recevons d'industries données du secteur des ressources ne viennent généralement pas de ce secteur à proprement parler, mais de l'écosystème des PME qui l'entoure. L'industrie minière en est un bon exemple, nos prêts lui étant destinés s'étant limités à un prêt de 75 000 $ l'an dernier, alors que notre portefeuille se situe à 2,7 millions de dollars. Dans ce secteur, nous nous concentrons habituellement sur l'exploitation en carrière. Nous n'avons pas de mines de charbon dans notre portefeuille. Cela dit, nous appuyons les PME qui sont au service de l'industrie minière. Nous avons procédé à une autorisation de 7,3 millions de dollars l'an dernier, et le portefeuille s'élevait à 46 millions de dollars à la fin du dernier exercice.
De même, pour le pétrole et le gaz, les prêts de la BDC aux producteurs canadiens de taille moyenne ont atteint environ 500 millions de dollars l'an dernier et représentent à peu près 1 % de notre portefeuille, sous forme principalement de crédit syndiqué avec des banques canadiennes, conformément à notre mandat complémentaire. De ce montant, la BDC a fourni 415 millions de dollars en participations aux 5 milliards de dollars en engagements consortiaux de la part d'institutions financières canadiennes, ce qui représente un ratio de levier financier de près de 10 pour 1. Nous offrons également du financement aux fournisseurs de services pétroliers et gaziers. Nous avons connu une bonne année, avec des autorisations de 244 millions de dollars au cours du dernier exercice, le portefeuille s'élevant à 804 millions de dollars.
En tant que prêteur responsable, la BDC joue un rôle de premier plan pour ce qui est de l'intégration de la diligence raisonnable en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les pratiques de crédit dans le secteur pétrolier et gazier, ce qui oriente les producteurs vers la diversification de l'énergie et l'amélioration de la transparence en matière de GES. En tant que prêteur établi, la BDC est bien placée pour offrir un soutien supplémentaire aux producteurs à mesure qu'ils font progresser leurs stratégies de transition énergétique, en investissant dans la réduction des émissions et les technologies propres pour offrir des solutions énergétiques à faibles émissions de carbone. Cette approche favorise également la sûreté et la sécurité en matière énergétique, surtout à la lumière des récents développements géopolitiques.
En ce qui concerne le bois d'œuvre, nous avons autorisé 168 millions de dollars l'an dernier. Le portefeuille est passé de 525 millions de dollars en 2018 à 727 millions de dollars en 2022, la hausse étant principalement attribuable aux scieries.
En ce qui concerne les technologies propres, nous avons lancé un fonds de 600 millions de dollars en 2018 pour combler le manque de capital de risque dans la commercialisation et l'expansion de cette industrie au Canada. Puisque ce fonds est maintenant entièrement engagé, nous avons annoncé la semaine dernière notre nouveau Fonds Technologies pour le climat II de 400 millions de dollars, afin de continuer à investir dans les entreprises canadiennes de technologies propres.
J'aimerais conclure en soulignant certains des principaux défis qui se posent dans d'autres secteurs et qui sont également pertinents pour le secteur des ressources. Il s'agit des pénuries de main-d'œuvre et des problèmes de chaîne d'approvisionnement.
Nous avons récemment publié une étude sur la pénurie de main-d'œuvre qui conclut qu'elle est là pour rester, surtout à la lumière de la demande prévue de travailleurs. Les services-conseils pour les entreprises, l'outil de productivité et l'adoption du numérique à la BDC peuvent certainement aider à cet égard.
Mon dernier commentaire porte sur la chaîne d'approvisionnement. Les retards et les perturbations dans la chaîne d'approvisionnement ont une incidence sur les activités de nombreuses entreprises, y compris dans les secteurs des ressources, même si la situation commence à se normaliser. Nous avons mis en place un prêt à la chaîne d'approvisionnement pour aider à combler les lacunes actuelles du marché, et je me ferai un plaisir de répondre à vos questions sur cette offre également.
Merci beaucoup de votre attention. J'espère que mon exposé servira de base à une discussion fructueuse.
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Merci, monsieur le président, et bonjour. Oui, je vais faire la déclaration préliminaire au nom de mes autres collègues du ministère.
[Français]
Cela me fait plaisir de me joindre à vous dans le cadre de l'étude du Comité sur le soutien fédéral pour les différents secteurs de ressources naturelles.
Je m'appelle Samuel Millar et je suis sous-ministre adjoint délégué au sein de la Direction du développement économique au ministère des Finances du Canada.
[Traduction]
Avant de vous donner quelques renseignements sur le rôle que joue la Direction du développement économique, je tiens à souligner que je suis accompagné de deux de mes collègues, soit Miodrag Jovanovic, de la Direction de la politique de l'impôt, et Marie‑Josée Lambert, de la Direction générale des investissements d'État et de la gestion des actifs. Nos trois directions jouent un rôle actif en fournissant des conseils budgétaires au ministre des Finances sur des questions liées à la politique budgétaire et économique dans un certain nombre de secteurs de l'économie, y compris le secteur des ressources naturelles.
À la Direction du développement économique, nous aidons le ministre des Finances à prendre des décisions de financement pour tous les ministères à vocation économique, y compris Ressources naturelles Canada, Environnement et Changement climatique Canada et le ministère de la Défense nationale. À ce titre, nous sommes chargés de l'examen critique des propositions de financement des ministres représentant ces ministères. Cependant, comme c'est vraiment le ministre des Finances qui dirige la mise en œuvre de ces programmes, nous administrons rarement les fonds et les mesures, à quelques exceptions près. Ce sont d'autres ministères et organismes qui sont les principaux responsables de la mise en œuvre, à la suite des décisions de financement du gouvernement et de l'approbation du Parlement.
Je sais que des collègues de ces ministères sont présents. Vous avez déjà entendu M. Dufour, et vous entendrez M. Fleming. Ils représentent quelques-uns des ministères qui mettent régulièrement en œuvre des programmes dans ces secteurs.
Cela dit, l'environnement...
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Je suis désolé, mais je dois vous interrompre un instant, monsieur Millar. J'ai remarqué qu'il semble qu'un vote ait été demandé, alors je vais arrêter le chronomètre. Il vous reste trois minutes et demie.
Pour que nous puissions continuer, j'ai besoin du consentement unanime du Comité, ce que je n'ai pas, alors nous allons devoir suspendre la séance jusqu'après le vote.
Mesdames et messieurs les députés, si vous voulez vous rendre à la Chambre pour voter, vous pouvez le faire. Une fois que les résultats du vote auront été annoncés, vous aurez 10 minutes pour revenir pour que nous reprenions la séance. Nous avons deux heures aujourd'hui ou jusqu'à 18 heures, alors nous allons essayer de faire le plus de tours possible. Si nous devons siéger jusqu'à 18 heures en raison de cette interruption, et si nous voulons disposer de ces deux heures, nous pourrons le faire.
Monsieur Millar, nous reviendrons à vous lorsque nous reprendrons nos travaux. J'espère que tout le monde pourra rester avec nous jusqu'à ce que le vote soit terminé.
Pour l'instant, la séance est suspendue.
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Très bien, monsieur le président, et merci. Je vais reprendre là où j'en étais.
Les considérations environnementales et les changements climatiques sont des éléments clés de bon nombre des processus décisionnels du gouvernement, y compris ses décisions en matière de financement. Les ministères et les organismes tiennent compte de ces considérations lorsqu'ils élaborent des demandes de financement, notamment en ce qui a trait au budget annuel. En effet, chaque demande de financement soumise au ministre des Finances doit obligatoirement être accompagnée d'une évaluation environnementale stratégique préparée par le ministère ou l'organisme responsable.
De plus, depuis l'an dernier, le gouvernement a appliqué, à titre de projet pilote, une optique des changements climatiques dans le contexte du financement d'autres décisions. Cet outil supplémentaire intègre des analyses climatiques améliorées dans l'examen des propositions budgétaires et des propositions du Cabinet. À l'heure actuelle, ce projet pilote s'applique aux propositions de sept ministères, dont Ressources naturelles Canada.
Le ministère des Finances est également chargé de conseiller le ministre des Finances en matière de politique fiscale. Bien que le rôle principal du régime fiscal soit de générer des recettes pour financer les services, les programmes et les transferts du gouvernement, il peut aussi être utilisé directement comme instrument pour atteindre les objectifs économiques et sociaux.
En ce qui concerne les ressources naturelles, au cours des dernières années, le régime fiscal a servi à élaborer et à mettre en œuvre certaines politiques gouvernementales visant à faciliter la transition du Canada vers une économie carboneutre. Cela comprend la mise en place d'un nouveau crédit d'impôt à l'investissement pour la capture, l'utilisation et le stockage du carbone, ainsi qu'une réduction de 50 % du taux d'imposition fédéral sur le revenu tiré de la mise au point de certaines technologies à consommation énergétique nette zéro et de la production d'énergie propre, de même qu'un nouveau crédit d'impôt amélioré pour l'exploration de minéraux critiques. Plus récemment, le gouvernement a annoncé la mise en place d'un nouveau crédit d'impôt remboursable à l'investissement pour les technologies propres, ainsi que son intention de mener des consultations sur une approche fondée sur l'intensité en carbone pour appuyer la production d'hydrogène propre.
Ces mesures jouent un rôle important dans le soutien de la transition vers une économie carboneutre et permettent de veiller à ce que le Canada demeure concurrentiel et attire des investissements dans des domaines clés, comme les technologies propres et l'énergie renouvelable.
Cela conclut les observations du ministère des Finances. Nous serons heureux de répondre aux questions du Comité.
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Je vous remercie de m'avoir donné l'occasion d'être ici aujourd'hui, monsieur le président.
Je remercie également les députés de leur service à la population, y compris dans le cadre des efforts déployés au sein du Comité.
Je m'appelle Jesse Fleming. Je suis le directeur général de la Direction des programmes de la Direction générale des changements climatiques, à Environnement et Changement climatique Canada. Mon équipe et moi sommes responsables de l'administration des programmes de subventions et de contributions liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Dans ce contexte, j'aimerais aujourd'hui souligner deux programmes qui pourraient intéresser les membres du Comité, dans le cadre desquels les intervenants de l'industrie des ressources naturelles sont potentiellement admissibles à une contribution fédérale.
[Traduction]
Le premier programme dont j'aimerais parler est le Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone (FEFEC), qui a représenté un investissement de près de 2 milliards de dollars dans le cadre du Budget 2017. LE FEFEC soutient des projets qui contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, générer la croissance propre, bâtir des communautés résilientes et créer de bons emplois pour les Canadiens. Ces projets sont essentiels alors que le Canada continue de bâtir une économie durable à émissions nettes nulles d'ici 2050.
Comme il a été annoncé dans le Plan de réduction des émissions canadien pour 2030 et le Budget de 2022, le gouvernement du Canada s'est engagé à élargir le Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone en investissant 2,2 milliards de dollars supplémentaires sur sept ans, débutant en 2022‑2023. Le FEFEC soutient un large éventail de bénéficiaires, y compris les provinces et territoires, les entreprises, les municipalités, les organismes sans but lucratif ainsi que les communautés et organisations autochtones. Les demandeurs retenus tirent parti de l'ingéniosité des Canadiens partout au pays en vue de réduire les émissions pour soutenir les plans climatiques renforcés du Canada.
Le deuxième programme que j'aimerais aborder est le Fonds issu des produits du système de tarification fondé sur le rendement (STFR), financé par les produits du système de tarification fondé sur le rendement du gouvernement fédéral. Le gouvernement du Canada s'est engagé à retourner les produits issus du STFR aux provinces et territoires d'origine. Les provinces et territoires qui ont volontairement adopté le STFR peuvent choisir d'obtenir un transfert direct des produits recueillis.
Les produits recueillis dans les autres administrations qui sont ou ont été assujetties au filet de sécurité fédéral seront remis dans le cadre des deux volets de programme du Fonds issu des produits du STFR. Le volet du Programme d'incitation à la décarbonisation est un programme fondé sur le mérite visant à encourager la décarbonisation à long terme des secteurs industriels du Canada en soutenant des projets de technologie propre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les produits recueillis auprès de la majorité des installations assujetties au STFR seront retournés par ce volet. Le volet du Fonds pour l'électricité de l'avenir vise à soutenir les projets ou programmes d'électricité propre. Il est prévu que les produits recueillis auprès des installations de production d'électricité assujetties au STFR, c'est‑à‑dire les services publics, seront retournés par le biais d'ententes de financement avec les gouvernements ou des tiers partis dans les administrations concernées.
Je vais m'arrêter là afin de laisser le plus de temps possible aux questions et à la discussion.
Merci encore de m'avoir reçu.
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C'est très bien. Merci beaucoup, monsieur le président.
Bonjour, honorables députés, mesdames et messieurs. Je m'appelle Todd Winterhalt. Je suis le premier vice-président, Marketing, communications et le directeur de la stratégie organisationnelle à EDC. Nous sommes ravis d'être ici aujourd'hui pour contribuer à l'étude du Comité sur le soutien financier pour les différents secteurs de ressources naturelles au Canada.
EDC est une société d'État et l'organisme de crédit officiel du Canada. Nous avons pour mandat d'assurer l'expansion des activités commerciales du Canada et de créer des débouchés commerciaux à l'échelle mondiale. Par conséquent, nos activités se concentrent sur la scène internationale. Nous avons 21 bureaux dans le monde, y compris une succursale complète à Singapour. Ces bureaux, combinés à 21 autres au Canada, aident EDC à remplir son mandat, qui consiste à soutenir les entreprises canadiennes qui cherchent à percer dans presque tous les marchés du monde, et à faire en sorte que ces entreprises viennent de toutes les régions du pays.
Nous appuyons également les entreprises canadiennes de toutes tailles, des très petites entreprises aux entreprises de plusieurs milliards de dollars, qui ont recours à du financement, des capitaux propres, de l'assurance-crédit, du cautionnement contractuel, ainsi qu'à la connaissance du commerce et aux relations, produits et services internationaux. L'an dernier, soit en 2021, EDC a aidé près de 30 000 entreprises canadiennes à faire affaire dans plus de 180 pays.
Comme les membres du Comité le savent peut-être, tout comme notre société d'État sœur, la BDC, EDC exerce ses activités sur une base commerciale. Les fonds que nous utilisons pour financer nos exportations proviennent de nos revenus. Conformément à ce modèle, EDC n'accorde pas de subventions. En fait, tout au long de son histoire, EDC a toujours été rentable, ce qui est à la fois une source de fierté au sein de l'organisation et une réalité que nous embrassons, qui découle de notre mandat commercial et de la nécessité de suivre le rythme des affaires.
Au cours de ses plus de 78 années d'activité, EDC a contribué à faciliter plus de 1,5 billion de dollars d'exportations canadiennes et d'investissements internationaux. Depuis sa création en 1944, EDC a également eu tendance à refléter la taille et la nature de l'économie canadienne. Pendant une bonne partie de notre histoire, les ressources naturelles ont été le moteur de notre économie, et elles ont constitué la majorité de nos portefeuilles de prêts et d'assurance.
Aujourd'hui, cependant, à mesure que l'économie croît et se diversifie, EDC en fait autant, de sorte que notre portefeuille et notre activité reflètent actuellement des secteurs aussi diversifiés que l'économie proprement dite. Il est peut-être également utile de comprendre que les solutions d'EDC sont presque toujours fournies en coordination et en partenariat avec les nombreuses institutions financières qui soutiennent les exportateurs canadiens, à savoir les banques, les coopératives et les coopératives de crédit.
Étant donné qu'une grande partie de ce travail est complémentaire à ce que font les banques, l'activité commerciale d'EDC a tendance à être anticyclique, c'est‑à‑dire qu'en période de ralentissement économique, lorsque le capital privé se resserre, la demande de produits d'atténuation des risques et de financement d'EDC augmente. Je peux vous donner rapidement quelques exemples.
Dans le cadre de la réponse d'Équipe Canada à la pandémie de COVID‑19, EDC a intensifié ses efforts pour soutenir les entreprises canadiennes du secteur pétrolier et gazier. Ce soutien commercial a procuré des liquidités aux entreprises d'exploration et de production, ainsi qu'aux opérations à mi‑parcours des entreprises de services dans le secteur des champs de pétrole, afin de les aider à faire face à la contraction soudaine et grave des conditions du marché causée par les confinements.
De plus, au cours des six dernières années seulement, EDC a participé à des efforts semblables, qui vont au‑delà de ses activités de base, afin d'offrir un soutien aux industries des secteurs des ressources naturelles du Canada lorsqu'elles en ont besoin. Par exemple, nous avons aidé l'industrie canadienne du canola en 2019 et les producteurs d'aluminium et d'acier en 2018. Nous sommes également intervenus pour les producteurs de bois d'œuvre en 2017, et avons fourni un soutien pour le pétrole et le gaz en 2016 et en 2018.
Dans des circonstances plus habituelles, EDC continue de jouer un rôle dans le soutien des ressources naturelles du Canada et des secteurs connexes. Nous collaborons actuellement avec plus de 1 000 exportateurs canadiens des secteurs forestier, minier, agricole et énergétique.
Il convient toutefois de souligner que, parmi ces secteurs, la participation d'EDC a tendance à diminuer dans le secteur pétrolier et gazier. C'est particulièrement vrai pour le financement de sociétés internationales et de projets dans l'industrie des combustibles fossiles. Plus précisément, en 2018, par exemple, nous avons fourni environ 2,7 milliards de dollars en financement direct à des entreprises étrangères du secteur. Cependant, en juillet de cette année, ce chiffre avait diminué de plus de 85 % pour s'établir à 395 millions de dollars.
Dans le cadre de notre engagement à l'égard des plans de réduction du carbone du gouvernement du Canada et de notre propre engagement à atteindre la carboneutralité d'ici 2050, à compter du 1er janvier de l'an prochain, EDC ne financera plus de nouveaux projets pétroliers et gaziers internationaux. Cela dit, nous continuerons d'investir dans le soutien des entreprises canadiennes qui fournissent des produits, des services ou des technologies qui aident à réduire l'empreinte de ces entreprises internationales.
Au Canada, EDC continue de travailler avec des centaines d'entreprises, grandes et petites, du secteur de l'énergie. Ces dernières s'attendent à ce que la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone soit ordonnée et à ce que les entreprises engagées dans cette transition aient besoin de capitaux importants pour faire les investissements verts nécessaires.
Tout comme pour les industries avec lesquelles nous collaborons dans l'ensemble du secteur, EDC croit que nous pouvons jouer un rôle important en aidant le secteur pétrolier et gazier à faire la transition vers une économie canadienne à faibles émissions de carbone. Il ne fait aucun doute que le secteur des ressources naturelles au Canada est complexe et dynamique, et au cours de l'histoire du Canada, il a joué un rôle clé dans la croissance économique et l'influence mondiale du pays en tant que producteur de matières premières précieuses, d'aliments et d'énergie, qui sont très recherchés dans le monde entier. C'est certainement le cas aujourd'hui, et ce le sera encore dans les années à venir.
Au cours de cette période, notre objectif à EDC est demeuré le même, c'est‑à‑dire aider les entreprises canadiennes du secteur des ressources naturelles à trouver des débouchés internationaux pour prendre de l'expansion, diversifier leurs marchés et trouver des occasions de réussite qui répondent aux normes les plus élevées en matière d'affaires durables. EDC est toujours heureuse de soutenir les industries des ressources naturelles du Canada et de les aider à progresser vers un avenir productif et durable.
Merci encore de m'avoir invité à comparaître aujourd'hui.
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Vous avez formulé la question de façon un peu large. Vous avez inclus différents types de dépenses. Je pense qu'il faut vraiment examiner la nature des dépenses.
Du point de vue des mesures fiscales, par exemple, un certain nombre d'entre elles ne sont là que pour bien mesurer le montant du revenu assujetti à l'impôt. C'est ce que nous appelons le « système fiscal de référence ». En règle générale, une entreprise peut demander des déductions pour des dépenses normales, qu'il s'agisse de salaires ou d'amortissement du capital.
Il y a ce que nous appelons les dispositions relatives aux « dépenses fiscales », qui s'écartent vraiment du système de référence, et nous avons tendance de ce fait à les considérer différemment. Vous avez aussi parlé des actions accréditives qui sont différentes aussi. Dans ce contexte, elles seraient généralement considérées comme une forme de subvention ou d'aide spéciale, si vous voulez.
Pour aller un peu plus loin en ce qui concerne les actions accréditives, par exemple, dans le dernier budget, nous avons annoncé leur élimination progressive pour l'exploration pétrolière, gazière et houillère.
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Absolument, et nous serons heureux de vous fournir une liste des projets qui sont financés dans le cadre de ce programme.
Essentiellement, le programme vise à faire progresser les projets d'énergies renouvelables intelligentes et de modernisation du réseau, afin d'assurer un réseau propre pour l'avenir. Cela est donc très important, pour revenir à ce que vous disiez, en ce qui concerne l'électrification. Le financement initial, qui a été annoncé en 2020, était d'environ 964 millions de dollars sur quatre ans. Dans le budget de 2022, ce programme a fait l'objet d'une nouvelle capitalisation, avec 600 millions de dollars supplémentaires sur sept ans, soit jusqu'en 2029.
Pour ce qui est de la sollicitation de projets, un très grand nombre de demandes ont été reçues au départ, alors nous poursuivons maintenant le processus d'admission. À l'heure actuelle, le programme — parce qu'il a fait l'objet d'un si grand nombre de demandes — n'accepte pas de nouvelles demandes.
Je voulais simplement vous fournir un peu plus de détails à ce sujet, et je serai heureux de faire un suivi par écrit de certains des projets.
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Je suis désolé, mais je n'ai pas terminé. Mon temps de parole est presque écoulé.
Je dirais donc que le chiffre de 15,4 milliards de dollars était assez exact.
J'ai vraiment de la difficulté à croire que, tout à coup, tous les robinets vont être fermés et que nous allons respecter nos engagements internationaux, alors que je vois une orgie de dépenses de 15 milliards de dollars cette année pour soutenir le pétrole et le gaz. Cela ne correspond pas à ce que le a promis à la communauté internationale. Cela m'inquiète.
J'aimerais changer de sujet dans les quelques minutes qu'il me reste.
L'Association canadienne des producteurs pétroliers est venue nous dire que sa vision pour faire face à la crise climatique était d'accroître les exportations canadiennes de pétrole et de gaz. Vous avez recruté Dave Collyer, l'ancien président de l'ACPP, au sein de votre conseil d'administration. Je crois qu'il fait partie du Conseil consultatif sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance.
Diriez-vous que les points de vue de l'ACPP et d'EDC correspondent à leur vision selon laquelle nous devons accroître considérablement les exportations de pétrole et de gaz canadiens en réponse à la crise climatique?
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Merci, monsieur le président.
Je remercie tous les témoins d'être venus aujourd'hui.
J'étais ravi de voir l'Énoncé économique de l'automne et je l'ai lu en entier. J'ai été agréablement satisfait de tout le document, mais une section a vraiment attiré mon attention. Lorsque je pense à ma province, l'Alberta, à ma ville, Calgary, et à ma circonscription, Calgary Skyview, et lorsque je pense aux travailleurs et à la possibilité d'obtenir pour eux de meilleurs salaires et des emplois durables, je n'ai jamais vu, depuis que je suis au pouvoir, un crédit d'impôt à l'investissement. À la page iii, il y a un crédit d'impôt à l'investissement pour les technologies propres et un crédit d'impôt à l'investissement pour l'hydrogène propre.
Je me demande si un fonctionnaire du ministère des Finances peut parler de l'inclusion d'incitatifs pour les entreprises face à certaines conditions de travail. Leur crédit d'impôt augmentera si elles offrent des salaires plus élevés et des possibilités d'apprentissage et de formation, si elles augmentent les salaires des travailleurs et si elles fournissent des emplois durables.
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Merci, monsieur le président.
Il est clair que les conservateurs ont appuyé le projet de prolongement du pipeline Trans Mountain, mais ils voulaient que le secteur privé en assume entièrement la mise en œuvre, la propriété, l'exploitation et le financement... si le gouvernement avait fourni la certitude juridique et politique qui permette au promoteur de commencer à construire dès que le projet serait approuvé.
Ma question s'adresse soit au ministère des Finances, soit à Mme Wademan, de la Corporation de développement des investissements du Canada, ou peut-être aux deux.
Je vais vous demander rapidement si vous pouvez fournir par écrit au Comité les chiffres du coût d'achat du projet TMX de Kinder Morgan pour qu'ils figurent au compte rendu. Je voudrais que vous nous donniez aussi le coût du projet TMX projeté par le promoteur du secteur privé au moment où il a été proposé, le coût actuellement projeté pour la construction de la prolongation de Trans Mountain, la date d'achèvement prévue lorsque le promoteur du projet du secteur privé l'a annoncée pour la première fois et la date d'achèvement que vous prévoyez à l'heure actuelle. De plus, si vous pouviez nous fournir des renseignements par écrit sur l'état d'avancement de l'examen de la nouvelle propriété, je pense que nous vous en serions tous reconnaissants.
Je vais maintenant céder la parole à mon collègue, M. Patzer.
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Merci, monsieur Jovanovic.
Je pense que cette réponse du fonds d'urgence à la Inflation Reduction Act était appropriée est, de toute évidence, tout à fait opportune.
À la suite d'une analyse, Bloomberg a souligné que le Canada se classe maintenant au deuxième rang de la chaîne d'approvisionnement en batteries. Il a ajouté que l'investissement récent du Canada dans son offre de technologies propres en amont et l'augmentation de la demande dans le cadre de l'Accord États-Unis–Mexique–Canada accroissent la compétitivité de notre pays.
Nous avons prévu 3,8 milliards de dollars dans notre stratégie sur les minéraux critiques. Une grande partie de ce financement ira à des entreprises qui, en fait, se trouvent dans la région de ma collègue, Mme Lapointe, en Ontario. Les crédits d'impôt que nous avons mis en place nous aideront certainement à le faire.
Combien de temps faudra-t-il pour que ces 3,8 milliards de dollars prévus dans la Stratégie des minéraux essentiels soient débloqués?
Je suppose que cette question s'adresse aux ministères des Finances, des Ressources naturelles ou même de l'Environnement, parce qu'elle les concerne tous. À vous de décider qui y répondra.
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C'est la fin du deuxième tour. J'ai dit que nous essaierions de nous rendre jusqu'à la fin du deuxième tour, et nous y sommes parvenus.
J'aimerais conclure là‑dessus, parce qu'il est presque 18 heures, et nous ne pouvons pas prolonger la séance.
Je tiens à remercier tous les invités, les fonctionnaires, d'être venus aujourd'hui. Je vous remercie pour vos observations et pour votre patience pendant le vote. C'est très apprécié. Par l'entremise de notre greffière, nous ferons un suivi auprès de ceux d'entre vous qui avez promis de nous remettre des renseignements par écrit, alors attendez-vous à ce que la greffière communique avec vous.
Je tiens à souligner que jeudi, nous serons de retour pour entendre les représentants des organismes de développement régional dans le cadre de l'étude, et deux représentants de la Régie de l'énergie du Canada ont confirmé leur présence. C'est une excellente nouvelle.
J'ai une dernière chose à mentionner rapidement. Une de nos membres, , a indiqué publiquement qu'elle est atteinte du cancer du sein. J'aimerais savoir si les membres seraient d'accord pour que je lui envoie une carte de souhaits au nom du Comité.
Un député: Mais bien sûr!
Des députés: D'accord.
Tout le monde est d'accord. Merci beaucoup.
Mesdames et messieurs, cette réunion a été excellente. La séance est levée.