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D'accord. Je suis une autodidacte qui effectivement parle très vite.
Techsploration donne aux jeunes femmes l'occasion d'améliorer leurs aptitudes à parler en public, faire des présentations et rédiger des rapports. Cela leur apprend également la communication, le leadership et le travail d'équipe — à savoir des compétences que recherchent les employeurs. Les participantes ont ainsi davantage confiance en elles, d'estime de soi et de conscience culturelle, mais ce qui est encore plus important, c'est que Techsploration leur fournit de l'information.
L'information, c'est habilitant et cela change absolument les vies. La réussite de Techsploration est le fruit de la collaboration et de l'engagement d'enseignants, de parents, d'aînés, de modèles, de gouvernements, de représentants de l'industrie, de syndicats et d'associations professionnelles qui ont tous travaillé ensemble pour mettre sur pied des partenariats communautaires durables.
Techsploration est une organisation sans but lucratif. Elle est régie par un conseil d'administration de bénévoles et par huit comités. L'organisation a été créée en 1998 en tant que projet pilote. Aujourd'hui, cette année, nous avons plus de 40 écoles dans le programme, 350 personnes qui servent de modèles — des enseignants et des bénévoles — qui y participent chaque année, aux côtés de 3 000 élèves. Cette année, plus de 50 activités du programme ont été organisées dans toute la province. Cela commence par le lancement annuel et la séance d'information pour les enseignants. Il s'agit du démarrage d'une nouvelle année. C'est l'occasion d'informer nos enseignants.
Après, il y a une visite des milieux de travail ou « Techsploration va au travail », ou chaque équipe scolaire, composée de six jeunes filles en neuvième année, rencontre la personne qui lui sert de modèle dans son milieu de travail, pour se renseigner sur sa carrière et son environnement de travail. Lors de cette visite du milieu de travail, elles peuvent être amenées à monter dans un hélicoptère, passer la journée à bord d'un remorqueur, aller dans un laboratoire, apprendre à souder ou participer à des fouilles scientifiques.
Une fois qu'elles ont terminé cette visite du milieu de travail, la phase suivante du programme s'intitule « Techsploration va à l'école ». Pendant cette phase, l'équipe de Techsploration partage les fruits de sa recherche et son expérience du milieu de travail avec les élèves de son école. Tout le monde en bénéficie. Cela inclut non seulement les jeunes femmes, mais aussi les jeunes hommes, enseignants et conseillers d'orientation. Ils ont tous l'occasion d'entendre parler des carrières en rencontrant les personnes qui servent de modèles lors d'une activité où tout le monde alterne.
L'atelier tournant est une caractéristique clef de toutes nos activités. Chaque personne qui sert de modèle installe une station avec des accessoires. De petits groupes d'élèves effectuent une rotation et vont de station en station et rencontrent chaque personne modèle, participent à des activités pratiques et ont l'occasion de poser des questions.
La dernière partie du programme est une grande conférence. Nous en avons trois. C'est l'occasion pour les filles des équipes scolaires d'entendre ce que les autres équipes ont appris. Elles participent également à des ateliers tournants, où elles rencontrent les personnes modèles assignées à chaque équipe.
Enfin, nous avons une activité pour les anciennes. Il est organisé au mois de novembre pour les filles en dixième, onzième et douzième année. C'est l'occasion pour ces jeunes femmes de participer à un exercice tournant de grande envergure et de rencontrer un grand nombre de personnes modèles. Par exemple, l'an dernier, nous avions 28 stations avec des personnes modèles.
Voilà un aperçu de nos activités.
Nous avons également un outil ressource que nous avons créé et qui s'intitule « Femmes en action — vidéos Internet ». Il s'agit d'un outil ressource. Il se trouve sur notre site Web à l'adresse Techsploration.ca. Essentiellement, il s'agit d'un bref aperçu de la vie des modèles et leur carrière, en l'espace de deux minutes. Nous en avons actuellement 30, en ligne. Nous en aurons bientôt 60.
Nous avons un autre projet spécial. Il s'agit de notre nouveau site Web et portail. Il a pris trois ans à mettre au point. Nous venons juste d'en faire le lancement, en décembre. Grâce à lui, Techsploration peut désormais rejoindre un plus grand nombre de jeunes femmes. Nous avons également des sections, sur notre site Web, consacrées à chacun de nos groupes d'intervenants, y compris les anciennes participantes, les enseignants, les personnes modèles, les commanditaires et les bénévoles qui siègent au conseil et aux comités.
La phase suivante reste à venir. Il s'agit de Techsploration à l'avenir. Il s'agit de nos objectifs stratégiques à long terme. Ça signifie qu'au lieu de rejoindre plus de 3 000 élèves, en créant des ateliers en ligne, nous pourrons en rejoindre des milliers de plus qui pourront participer aux 50 activités. Cela nous permettra également de rester en contact avec les jeunes femmes de Techsploration, une fois qu'elles auront terminé leur douzième année. Cela nous aidera à mesurer l'incidence de nos activités. Cela signifie que nous pourrons créer de nouveaux outils pour venir en aide aux jeunes femmes et leur permettre de prendre des décisions professionnelles plus éclairées.
Nous avons trois partenaires au programme Techsploration, soit le collège communautaire, WITT Nouvelle-Écosse, ou Femmes dans les métiers et les technologies, et la Division des stages et de la formation du ministère du Travail et de l'enseignement supérieur de la Nouvelle-Écosse.
Techsploration existe grâce à nos 38 commanditaires. Ils représentent un exemple incroyable de collaboration et d'engagement. Le plus important, c'est qu'ils ne nous apportent pas seulement des ressources financières, mais aussi des personnes modèles et des bénévoles pour nos conseils, nos comités et nos activités. Il nous apporte également un soutien en nature.
Nos commanditaires sont conscients que leur engagement envers Techsploration, c'est aussi un engagement envers les familles, nos communautés et la prochaine génération de la population active.
Pour terminer, nous allons célébrer notre 15e anniversaire, cet automne. Nous essayons de trouver des façons d'amalgamer la première Journée internationale des filles ainsi que le thème de la Journée internationale de la femme, qui sera « Connectons les filles — Inspirons leur futur ».
En conclusion, j'aimerais citer une de nos anciennes participantes à Techsploration. Elle a dit:
La chose la plus importante que j'ai apprise grâce à Techsploration, c'est que peu importe qui je suis, fille ou garçon, blanc ou noir, je peux être ce que je veux être. J'ai appris quelque chose de chacune des personnes modèles, ce que je garderai avec moi toute ma vie.
Nous avons quatre recommandations. Premièrement, il faut promouvoir l'utilisation de personnes modèles grâce à une campagne gouvernementale visant à favoriser la sensibilisation et à contrer les effets négatifs que ressentent parfois les femmes, à cause de leur superviseur et de leurs pairs.
Nous aimerions encourager les jeunes femmes à prendre les rênes de cette étude. Par exemple, qu'est-ce qui fonctionne pour elles? Qu'est-ce qui ne fonctionne pas? Nous aimerions leur donner cette occasion pour qu'elles continuent à parler de leurs histoires, après leur visite d'un milieu de travail.
Nous aimerions avoir davantage recours à des personnes modèles sur le site Web. Nous voulons mettre sur pied des ateliers vidéoconférences entre des personnes modèles et des écoles pour promouvoir les sciences, les métiers et les carrières en technologie. Les ateliers continueraient à mettre en valeur l'importance des mathématiques et des sciences, l'importance du travail et la façon de faire des choix.
Enfin, à un moment donné, on a beaucoup parlé de la conciliation entre le travail et la vie de famille, mais cela semble être tombé aux oubliettes. Pour les jeunes femmes, cela est très important lorsqu'elles étudient ou lorsqu'elles travaillent. Il faut que le gouvernement se concentre sur une campagne pour les aider à concilier le travail et la vie de famille.
Merci.
Merci de me donner l'occasion de comparaître devant le Comité permanent de la condition féminine.
Je représente le Centre canadien pour les femmes dans les sciences, le génie, les métiers et les technologies, ainsi que WISEST, à l'Université de l'Alberta.
Depuis 30 ans maintenant, depuis la création de WISEST, nous posons la question fondamentale suivante: pourquoi y a-t-il tant de jeunes filles qui ne choisissent pas de carrières dans les métiers, le génie, les sciences et la technologie, alors que cela leur apporterait tellement plus de sécurité et de meilleurs débouchés économiques que bien des emplois dans le secteur des services où elles se trouvent?
Nous savons, comme Tricia nous l'a dit, que bien des filles ne connaissent pas les débouchés qui s'ouvrent à elles, et elles ne voient que très peu de femmes qui pourraient leur servir de modèles dans les secteurs qui pourraient les intéresser. Elles excluent donc ces domaines comme éventuels domaines d'emploi pour elles, sans même savoir qu'il n'y a aucune raison qui les en empêcherait.
Nous nous sommes rendu compte qu'au sein des écoles, il n'y a pas beaucoup de possibilités pour s'informer sur les métiers ou même pour s'informer sur le génie. Lorsque nous avons demandé à de jeunes femmes, ici, pourquoi elles avaient choisi le génie comme carrière, elles nous ont très souvent répondu que leur mère ou leur père ou un oncle ou un membre proche de leur famille était ingénieur et qu'elles comprenaient donc ce qu'était le génie. Ou bien elles avaient peut-être participé à un des programmes organisés par WISEST et avaient entendu parler du génie. Donc, la question qu'on leur a ensuite posée était de savoir ce que nous pouvions faire pour changer cela.
Nous avons obtenu plusieurs réponses, notamment que l'expérience pratique, le genre de choses que fait Techsploration, la véritable expérience dans les métiers et les professions et le génie, ainsi que le fait d'imiter des personnes modèles et des mentors, cela fait une énorme différence.
Pour vous donner l'exemple du programme que gère WISEST, nous invitons des filles en onzième année à venir et passer six semaines à travailler au sein d'un groupe de recherche à l'Université de l'Alberta, pendant l'été, et nous les payons pour faire ce travail. Elles ont l'occasion de se joindre à un groupe et de découvrir un domaine dans lequel travaillent des ingénieurs de toutes les disciplines. Nous nous sommes aperçus que cela les a intriguées, parce qu'elles commençaient à comprendre comment le travail des ingénieurs était relié à leur propre vie. Elles rencontrent des femmes ingénieures et des femmes scientifiques et, à la fin des six semaines, elles se mettent souvent à dire « C'est de la science, c'est du génie. Je peux y arriver. » Elles découvrent donc que c'est quelque chose qu'elles veulent faire et que c'est quelque chose de pertinent à leurs yeux.
Ce programme accueille environ 60 élèves qui viennent chaque été et il y a un programme parallèle à l'Université Memorial, à Terre-Neuve. C'est un programme qui peut probablement servir de modèle à d'autres collèges et universités pour accueillir des élèves. Nous pensons qu'il s'agit d'un très bon programme parce qu'il utilise les ressources qui existent déjà, à savoir les membres du corps professoral, le personnel qui fait de la recherche, qui peut inviter des jeunes femmes à venir et à se joindre à eux, et ils peuvent aussi servir de modèles pour elles.
Le Centre WinSETT participe également à des programmes qui visent à donner aux filles une expérience en science, en génie et dans les métiers. De jeunes autochtones sont notamment venues dans un laboratoire de science pour fabriquer du nylon. Elles portent habituellement du nylon ou leurs chaussures ou leurs sacs à dos sont faits de nylon, et elles fabriquent donc quelque chose qui signifie beaucoup pour elles, parce qu'elles se rendent compte que c'est quelque chose de pertinent pour elles.
J'étais très contente lorsque deux jeunes femmes qui étaient là un an plus tôt ont demandé à revenir et ont amené avec elles tout un groupe de camarades d'école de deux réserves, situées à peu près à deux heures à l'ouest d'Edmonton, et ont ensuite montré, avec beaucoup de fierté, à leurs amies, comment faire une expérience dans le laboratoire. Elles y croyaient. Elles étaient devenues passionnées par la science.
Le Centre WinSETT a aussi créé un prototype de camp sur les métiers et la technologie qui dure cinq jours pour les filles autochtones. Il a déjà été mis à l'essai dans une école secondaire en Saskatchewan et a été couronné de succès, et nous espérons renouveler cette expérience dans d'autres écoles secondaires, dans un maximum d'entre elles, pour les filles autochtones en 10e, 11e et 12e année. Cela leur apportera ce qui, à nos yeux, est extrêmement important, à savoir une véritable expérience pratique pour que ces filles puissent comprendre « C'est quelque chose à laquelle je peux participer; c'est quelque chose que je peux faire. »
Je dois vous dire que quand nous avons reçu les filles autochtones dans le laboratoire de chimie, une fois qu'elles se sont senties à l'aise dans le laboratoire, nous avons vu qu'elles avaient d'extraordinaires mains. Parce qu'elles sont habituées à fabriquer du bannock, à faire des choses de leurs mains, quand elles se sont mises à fabriquer du nylon, c'est probablement elles qui ont fait le meilleur travail de tous les enfants que j'ai eu la chance de voir. Cela prouve que de leur donner cette expérience avec des outils pour qu'elles puissent comprendre ce que sont les métiers, cela leur permettra de penser que c'est quelque chose qu'elles peuvent faire.
Il y a tellement de domaines dans lesquels nous pouvons changer les choses quant au nombre de filles qui choisissent ces professions et ces métiers. Je vous ai déjà dit que lorsque nous avons demandé à nos jeunes femmes pourquoi elles avaient choisi le génie, souvent elles nous ont dit que c'était à cause d'un proche. Je suis convaincue que si nous arrivons à attirer les femmes vers les métiers et que ces femmes sont des mères — et je sais qu'il existe des groupes au Canada qui veulent travailler avec des femmes qui vivent avec de très faibles revenus et que l'on veut encourager à suivre une formation pour être dans un métier — ensuite nous aurons une mère qui sera également une personne de métier. Leurs filles sont alors beaucoup plus susceptibles de s'orienter vers les métiers parce qu'elles auront eu ce modèle et un de leurs très proches parents qui s'y était lancé.
Enfin, si nous encourageons ces filles à s'orienter vers les domaines dont nous avons parlé — les métiers, les sciences, le génie et la technologie — nous devons aussi nous assurer que les milieux de travail seront accueillants à leur égard. Au Centre canadien pour les femmes dans les sciences, le génie, les métiers et les technologies, nous travaillons notamment pour veiller à ce que les milieux de travail soient aussi bien inclusifs que respectueux, de manière à ce que quand les filles y arrivent, elles ne se disent pas que ce n'est pas un endroit où elles veulent rester.
Nous avons mis sur pied des ateliers pour les employeurs actuels, à l'aide d'un outil que nous appelons une liste de vérification des stratégies. On y aborde tous les éléments qui peuvent rendre leur environnement de travail moins inclusif, et nous travaillons ensuite avec les employeurs pour résoudre tous les problèmes qu'ils pourraient avoir en matière de respect en milieu de travail.
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Merci, madame Robertson et madame Armour, de vos exposés très intéressants. Je crois que nous apprécions tous le travail que vous avez fait pour promouvoir l'importance des personnes qui peuvent servir de modèles et le travail que vous avez fait pour en faire une réalité.
Si l'on regarde les statistiques des femmes que l'on retrouve en génie, en mathématiques et en sciences naturelles, les tendances sont assez décevantes, dans l'ensemble. Je siégeais au Comité de la condition féminine, lors de la dernière législature, lorsque nous avons étudié la question des femmes dans les métiers, en particulier, et les raisons qui expliquaient la situation. Si l'on regarde les statistiques générales concernant les femmes dans ces domaines, on constate qu'en 1987, il n'y avait que 19,5 p. 100 des femmes qui occupaient ces emplois. Maintenant, si l'on regarde en 2009, soit il y a deux ou trois ans, ce pourcentage n'a fait qu'augmenter de deux ou trois points, pour se situer aujourd'hui à 22,3 p. 100.
Dans ma famille, il y a des femmes ingénieures — et des hommes ingénieurs également —, et je suis au courant des programmes qui existent. Mais j'ai l'impression qu'il y a encore d'autres obstacles auxquels font face les femmes. J'aimerais savoir, madame Robertson, quels sont les obstacles auxquels les femmes ont à faire face, au-delà du manque de personnes pouvant leur servir de modèles, par rapport à ces professions?
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Merci, madame la présidente.
Merci à nos invitées d'être là aujourd'hui et de nous éclairer si bien sur le sujet dont nous sommes saisis.
Je vais d'abord vous raconter quelque chose, si vous permettez, pour que vous sachiez ce que je fais. La plupart d'entre nous, députés, allons parler dans les classes de temps en temps, particulièrement en Ontario, puisqu'en cinquième et dixième années, il y a des cours d'éducation civique. Je parle donc souvent à des élèves de cinquième et de dixième années.
Il y a quelques mois, j'ai visité une classe de filles de cinquième année. Je commence toujours par demander qui dans la classe voudrait un jour faire de la politique. Je ne pense pas avoir déjà vu des mains se lever parce qu'à dix ans, les enfants ne se voient pas comme de futurs politiciens.
Dans cette classe de filles de cinquième année, donc... Là où je veux en venir, c'est que les corps de métiers, le génie et les sciences sont dans le même sac. Il n'y a pas suffisamment de jeunes filles qui se voient dans 20 ans être politiciennes, ingénieures ou scientifiques, alors que bon nombre d'entre elles, dès la cinquième année, peuvent s'imaginer dans le rôle d'enseignantes, par exemple. C'est une profession à laquelle je pense, juste comme ça, pour laquelle on encourage les jeunes filles.
Voilà qui m'a amenée à penser à la question de l'âge, et à l'importance de les « prendre jeunes », comme on dit. Le secondaire, c'est donc un bon point de départ. Pensez-vous que déjà, en neuvième année, les carrières en génie et en sciences sont déjà stigmatisées ou peu envisagées? Ou pensez-vous que c'est suffisamment tôt, la neuvième année, pour commencer à les y encourager?
Madame Robertson.
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Merci, madame la présidente.
Merci infiniment, madame Armour et madame Robertson, pour votre travail, pour les propos dont vous nous avez fait part et pour les mesures très concrètes positives que vous avez prises et que vous prenez toujours pour aider les jeunes Canadiennes.
Madame Armour, je suis vraiment impressionnée. Vous avez parlé, en fait, de ce que vise le comité, sur le plan économique, et je vous en suis reconnaissante.
Toutes les deux, vous avez parlé dans vos exposés des choix que les jeunes femmes font. Et je pense, madame Robertson, que c'est l'un des piliers de votre... Un de vos programmes porte sur les choix qu'il faut faire et c'est un critère que vous explorez.
Pour moi, c'est fascinant. Nous avons reçu une doyenne des études commerciales de l'Université Western Ontario, une école prestigieuse. Je pense qu'on l'appelle maintenant l'École de commerce Ivey. Elle disait que parfois, les femmes n'osent même pas lever la main. Mais si on leur demande ce qu'elles pensent, elles ont des choses très intéressantes et concrètes à dire pour alimenter la discussion.
J'aimerais avoir vos points de vue à toutes les deux, mais commençons par vous, madame Armour, sur la façon d'aider... Pourriez-vous nous reparler de cette question de choix que font les jeunes femmes, puisque c'est essentiel quand on parle des possibilités qui sont offertes aux jeunes femmes.