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Bonjour, mesdames et messieurs.
BioTalent Canada est ravie de prendre part à votre discussion d'aujourd'hui.
Il s'agit d'une question tout à fait pertinente au secteur de la biotechnologie — ou la bioéconomie, comme nous aimons l'appeler. Ce domaine couvre aussi bien la santé, la médecine et la fabrication de produits pharmaceutiques que l'agriculture, les dispositifs médicaux, la nanotechnologie et même la transformation des aliments.
La bioéconomie est en croissance rapide dans des domaines tels que l'agroalimentaire et les technologies du développement durable, mais c'est la méga-industrie pharmaceutique qui continue de contribuer massivement à l'économie canadienne, malgré certains défis économiques de taille.
En tout cas, selon les estimations récentes, la bioéconomie contribue pas moins de 86,5 milliards de dollars au produit intérieur brut du Canada, ce qui représente 7 p. 100 du PIB total.
BioTalent Canada est un conseil sectoriel national sans but lucratif qui, pour le moment, est financé principalement par RHDCC et dirigé par un conseil d'administration bénévole composé de dirigeants de l'industrie. Nous offrons des programmes d'amélioration des compétences ainsi que des outils et des services de renseignements en matière de ressources humaines à l'intention des chercheurs d'emploi et des employeurs en bioéconomie.
Comme pour de nombreux secteurs de l'industrie, la recherche sur le marché du travail montre que les entreprises canadiennes de la bioéconomie continuent d'avoir besoin d'employés qualifiés, prêts à travailler. En raison de l'ampleur du secteur, les compétences qui sont en demande s'appliquent aussi bien aux emplois hautement spécialisés qu'aux emplois peu spécialisés.
Nous commandons nos propres recherches et, à cet égard, nous avons mené les seules études nationales au Canada qui portent exclusivement sur les questions de ressources humaines en biotechnologie. Nos dernières enquêtes sur le marché du travail ont révélé que plus de 80 p. 100 des entreprises de biotechnologie au Canada sont des petites et moyennes entreprises, ce qui signifie qu'elles consacrent la majeure partie de leur temps à l'innovation et qu'elles n'ont souvent aucune section dédiée aux ressources humaines. La recherche indique également que 34,4 p. 100 des entreprises font actuellement face à des lacunes de compétences et que 32,5 p. 100 ont des postes vacants.
Pour remédier à la situation, BioTalent Canada a cerné des bassins de talents possibles qui comprennent entre autres des personnes handicapées, des Autochtones, des professionnels formés à l'étranger, des nouveaux diplômés et des travailleurs qui sont à la retraite ou sur le point de l'être. Même si BioTalent Canada n'a pas pour mandat précis de combler les besoins en main-d'oeuvre qui touchent directement les personnes handicapées, la recherche montre que, parmi les entreprises interrogées, seulement 21,9 p. 100 ont embauché des personnes handicapées. Autrement dit, les personnes handicapées constituent un bassin de main-d'oeuvre dont le plein potentiel n'a pas encore été réalisé dans le secteur de la bioéconomie au Canada.
BioTalent Canada a mis au point des outils et des techniques pour combler les lacunes de compétences cernées par les enquêtes sur le marché du travail. Notre étude de 2009, intitulée « Créer des possibilités », a mis en évidence un besoin dans le secteur de la biofabrication qui est propre aux lacunes de compétences dans les postes qui nécessitent moins de formation.
Le problème comporte deux aspects. Premièrement, on a constaté que les entreprises de l'industrie ne parvenaient pas à trouver des travailleurs dotés des compétences dont elles ont besoin; deuxièmement, les compétences des candidats éventuels n'étaient pas considérées comme étant pertinentes au domaine de la biotechnologie. Pour résoudre ce problème, nous avons lancé avec succès, en février 2012, notre programme de transfert des compétences en biofabrication.
Nous avons découvert que le domaine que nous appelons la biofabrication — c'est-à-dire la fabrication liée aux dispositifs biomédicaux, à la biotechnologie agricole, à la bioénergie, à la transformation des aliments, aux produits nutraceutiques et pharmaceutiques — souffrait d'un manque de travailleurs qualifiés. Dans les entreprises interrogées, 30 p. 100 des postes liés à la biofabrication étaient vacants. De plus, durant le récent ralentissement, nous savions qu'il y avait un bassin de main-d'oeuvre disponible, composé de chômeurs et de travailleurs déplacés du secteur traditionnel de la fabrication dans la région du Sud-Ouest de l'Ontario, particulièrement à Kitchener et à Waterloo.
Notre programme de la biofabrication permet de recenser et de reconnaître les compétences liées au secteur traditionnel de la fabrication, pour ensuite les jumeler aux compétences escomptées dans le secteur de la biofabrication. Par la suite, BioTalent Canada aide ces travailleurs à entrer en contact avec l'industrie. Notre but est de transférer 100 travailleurs au chômage du secteur de la fabrication vers des emplois en biofabrication d'ici la fin de 2012.
Ce qui a le mieux fonctionné pour nous, c'est l’adoption d’une approche pragmatique au moment d'examiner les lacunes de compétences. Par exemple, en ce qui concerne les lacunes de compétences dans le secteur de la biofabrication, nous avons adopté une toute nouvelle approche qui consiste à tenir compte des secteurs de l'économie où les conditions économiques ont mené à une surabondance de certaines compétences — en l'occurrence, la fabrication. Ensuite, nous avons élaboré une feuille de route sur les compétences qui font défaut chez les travailleurs pour assurer leur transition vers la bioéconomie — dans ce cas-ci, le secteur de la biofabrication. Il s’agit là d’une approche unique en son genre pour combler les lacunes de compétences, approche qui s’écarte de la reconnaissance des titres de compétences couramment appliquée dans d'autres industries.
Du point de vue du gouvernement, le financement fédéral accordé aux conseils sectoriels sera réduit en 2013. Par conséquent, le gouvernement fédéral fait passer la responsabilité en matière d'évaluation et d’ajustement des compétences sectorielles à l'industrie privée. Nous prenons des mesures en vue de la transition, mais il se peut fort bien qu'aucune organisation nationale autre que BioTalent Canada ne puisse jouer le rôle de chien de garde des compétences pour la bioéconomie nationale. Le Canada risque réellement d'être privé d'une vision nationale sur les compétences sectorielles dans l'avenir, et il n’y aura aucun organisme de surveillance pour s’assurer que l'approche canadienne en matière de compétences reste conforme et concurrentielle par rapport à celles mises en oeuvre dans d'autres pays.
Cette abdication de la responsabilité en matière de compétences sectorielles pourrait poser un risque réel à la compétitivité continue du Canada pour ce qui est d’attirer des immigrants formés à l’étranger et des investissements dans le capital humain afin de contribuer au dynamisme de la bioéconomie canadienne.
Merci.
Je suis heureux d'être ici pour représenter ECO Canada, le conseil sectoriel canadien pour l'industrie de l'environnement. ECO Canada est une société canadienne sans but lucratif, établie et dirigée par l'industrie. Son mandat est d'assurer un apport suffisant de ressources humaines possédant les connaissances et les compétences en matière d'environnement dont le secteur public et le secteur privé ont besoin. Nous visons à établir des partenariats, à cerner les problèmes du marché du travail et à y trouver des solutions.
Créée en 1992, ECO Canada est l'un des plus anciens conseils sectoriels en existence. Nous élaborons des programmes de recrutement et de maintien en poste pour les travailleurs et les employeurs ainsi que pour les gouvernements — fédéral et provinciaux —, les municipalités, les administrations autochtones et les établissements d'enseignement, afin de veiller à ce que le secteur de l'environnement atteigne son plein potentiel sur le plan de l'emploi et de l'économie. Nous avons publié plus de 50 rapports d'information sur le marché du travail, qui sont utilisés partout au Canada. Ces rapports sont considérés comme la grande source d'information sur les ressources humaines dans le domaine de l'environnement au Canada et, dans certains cas, à l'échelle mondiale. Nous avons actuellement plus de 178 000 membres, et notre organisation est très bien connue et respectée.
Vous devriez savoir que le secteur de l'environnement est un important employeur au Canada. Plus de deux millions de Canadiens consacrent une partie de leur temps de travail à des activités environnementales. Cela représente 12 p. 100 de la main-d'oeuvre. Environ 682 000 employés, soit 4. p. 100 de la main-d'oeuvre, consacrent plus de 50 p. 100 de leur temps à des activités environnementales. Plus de 318 000 organisations emploient au moins un professionnel dans le domaine de l'environnement. Cela représente 17 p. 100 des organisations au Canada. Nous sommes le lien qui unit une foule d'organisations. Nous avons une présence dans les régions urbaines et rurales, y compris dans le Nord du Canada. Avant le ralentissement économique, le secteur de l'environnement connaissait un taux de croissance de l'emploi de 60 p. 100, ce qui était supérieur à celui de l'économie canadienne dans son ensemble. Même après 2008, notre taux de croissance moyen se chiffre à 7 p. 100 par année, comparativement à 1,5 p. 100 pour l'économie canadienne. Nous participons activement au processus STGM — sciences, technologie, génie et mathématique —, et environ 37 p. 100 de nos membres viennent de ce domaine. Près de 40 p. 100 de nos employeurs ont embauché des travailleurs durant le ralentissement économique. Toutefois, le tiers d'entre eux ont dit avoir éprouvé des difficultés à trouver des travailleurs dotés des compétences et des connaissances appropriées.
Le secteur de l'environnement est en pleine évolution. Il se dirige vers ce que nous appelons l'économie verte, et nous devons être prêts pour cette expansion. Environ 37 p. 100 des employés dans le secteur de l'environnement possèdent un diplôme universitaire ou collégial, ce qui laisse entendre que 63 p. 100 n'en ont pas. Notre domaine emploie aussi bien des professionnels hautement qualifiés que des travailleurs peu spécialisés. L'Association canadienne de l'énergie éolienne, l'ACEE, estime que 70 p. 100 des emplois dans son industrie exigeront des travailleurs au niveau d'entrée, comme des gens de métiers et des ouvriers. Ces possibilités d'emplois seront également cruciales pour la construction de bâtiments, l'énergie renouvelable, l'assainissement de l'environnement, le recyclage et la fabrication écologique. Chose certaine, nous couvrons la gamme complète de domaines.
Selon nous, il faut des normes professionnelles nationales qui attestent ce que les travailleurs font dans les domaines d'emploi fonctionnels. Nous croyons qu'il faut une logique et un langage communs, qui n'existent pas en ce moment, pour les emplois liés à l'économie verte et à l'environnement. Nous y travaillons en collaboration avec diverses autres organisations.
Aujourd'hui, le tiers des travailleurs dans le secteur de l'environnement ont plus de 45 ans. Près de 4 p. 100 ont passé l'âge de la retraite. Environ 14 p. 100 atteindront l'âge de la retraite au cours des 10 prochaines années, ce qui créera 100 000 postes vacants. Nous prévoyons, cette année, 40 000 nouveaux emplois dans le secteur de l'environnement au Canada. Comment allons-nous combler ces postes? En embauchant des jeunes, des travailleurs en transition, des immigrants et des Autochtones. Parmi ce groupe, de 30 000 à 35 000 personnes proviendront des établissements d'enseignement postsecondaire actuels. Toutefois, il faudra aussi recourir à diverses autres activités. ECO Canada a trouvé des solutions. Il s'agit entre autres d'attirer les jeunes vers les carrières en environnement et de les sensibiliser aux activités environnementales qui vont jouer un rôle de premier plan dans l'avenir. Les jeunes sont nos dirigeants de demain. Mentionnons, à ce titre, notre programme Green High Schools qui a permis, en un an, d'interagir avec 42 000 élèves et enseignants.
Nous avons également une Commission canadienne d'accréditation environnementale. En fait, nous accordons une accréditation à des universités et à des collèges partout au Canada, et nous sommes la seule organisation au Canada qui accrédite actuellement des programmes universitaires de premier, deuxième et troisième cycles. Par ailleurs, notre Centre canadien pour l'éducation en environnement offre des programmes complets de baccalauréat et de maîtrise, entièrement en ligne, sans aucune obligation de résidence. Nous sommes également le plus grand organisme de formation des Autochtones au Canada; à l'heure actuelle, 466 Autochtones travaillent au nettoyage de sites contaminés dans le Nord du Canada, parallèlement au Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux.
Nous sommes convaincus que l'environnement et l'économie vont de pair et, selon l'Université du Massachusetts, les investissements dans l'énergie propre comparativement à ceux dans les combustibles fossiles créent 2,6 fois plus d'emplois pour les titulaires d'un diplôme collégial ou universitaire, 3 fois plus d'emplois pour les gens ayant fait certaines études collégiales et 3,6 fois plus d'emplois pour les titulaires d'un diplôme d'études secondaires. Pour aller de l'avant, nous travaillerons en collaboration avec diverses organisations. À titre d'agent de changement, ECO Canada s'assurera de pouvoir répondre aux besoins en emploi et réaliser notre potentiel économique.
Merci.
Pour ces compétences, il s'agissait en fait du Programme des conseils sectoriels. Notre financement de base est réduit, mais d'après ce qu'on nous a dit, il y a encore des fonds pour des projets qui seront maintenus par le Programme des conseils sectoriels pour l'IMT, les normes professionnelles, etc. Pour un programme comme celui-là, nous ne le savons pas, car le nouveau programme n'a pas encore été mis en oeuvre.
Nous menons notre programme, en 2012, dans le cadre d'une subvention du Programme des conseils sectoriels. Ce sont les fonds de ce qui constituait jadis un programme des conseils sectoriels de 70 millions de dollars, qui, en effet, est maintenant réduit à 40 millions de dollars, je crois. Grant?
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Par exemple, lorsque nous parlons de mesure, nous parlons d'énergie renouvelable et d'efficacité énergétique — mesurer les polluants qui sont émis, les gaz à effet de serre, le carbone, la teneur en carbone, les inventaires de carbone.
ECO Canada, grâce à son programme d'agrément, est actuellement la seule organisation au monde — je ne pourrai pas le dire très souvent — qui est accréditée selon la norme ISO pour donner l'agrément à des vérificateurs et des quantificateurs. Le processus existe depuis environ un an. La grande majorité de nos demandeurs viennent de l'étranger, car il n'y a pas de régime de réglementation au Canada qui pousse les gens dans ce domaine.
Nous voyons également d'énormes écarts pour ce qui est des techniciens qui n'ont pas de compétences en gestion, en communications, parce qu'ils viennent du milieu des sciences, du génie et des technologies.
Nous avons une liste exhaustive de normes professionnelles nationales, en format électronique, à partir de laquelle les gens peuvent mesurer leurs compétences, et ils peuvent ensuite s’inscrire à une formation pour en acquérir.
Bonjour. Veuillez excuser ma voix. Comme vous le savez, la fin de semaine a été très emballante pour nous.
Je veux revenir sur le fait que votre budget est réduit, comme vous l’avez dit. Nous entendons dire qu’il y a des pénuries, mais si nous examinons un document qui a été préparé pour nous et qui se fonde sur les prévisions du Système de projection des professions au Canada de RHDCC, je pense qu’il y a des contradictions. À certains endroits, on dit que pour la plupart, il y a un équilibre, et s’il y a une pénurie d’ici 2020, il y aura un surplus pour une partie de ces emplois. Cela concerne en grande partie le domaine des sciences.
Cela m’inquiète, car en examinant les besoins en matière d’embauche — et il y a des gens qui se cherchent un emploi — et en tenant compte du fait que votre budget est réduit, je tente de déterminer quelles seront les répercussions sur la capacité d’inciter des gens à suivre des cours ou à améliorer leurs compétences, entre autres, pour pouvoir continuer.
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Si vous me permettez d’intervenir, en toute honnêteté, je crois que dans le secteur de l’environnement, nous ne fonctionnons pas de la même façon. Ainsi, lorsqu’on compare certains des autres chiffres, il faut comprendre que nous n’utilisons pas nécessairement les mêmes codes de CNP ou de SCIAN pour recueillir les données.
Pour Statistique Canada, nos données sont plus fiables parce qu’elles portent sur des emplois fonctionnels, et le SCIAN et la CNP ne se sont pas adaptés.
Je crois aussi que vous avez raison. Les changements dans le perfectionnement professionnel constituent la règle et non l’exception dans notre secteur, et il sera vraiment essentiel de suivre le rythme.
Selon nos renseignements sur le marché du travail, les gens voulaient avoir accès à des programmes en ligne. Ils voulaient pouvoir suivre des cours à distance en ligne, car ils travaillent dans des régions éloignées, etc. Nous avons établi un partenariat avec 25 universités et collèges de partout au Canada et comme je l’ai dit, nous offrons maintenant un diplôme, au baccalauréat et à la maîtrise en ligne, et il n’y a aucune exigence en matière de résidence. À l’heure actuelle, 1 000 étudiants suivent 2 500 cours, dont 15 p. 100 sont des étudiants étrangers, ce qui signifie que dans leur pays, ils obtiennent un diplôme d’une université canadienne reconnue avant d’arriver ici. Le reste des étudiants, c’est-à-dire l’autre 85 p. 100, suivent des cours de perfectionnement professionnel.
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Nos partenaires dans le projet sont de grandes universités canadiennes, ainsi que plusieurs universités américaines.
Le projet débute à peine; il existe depuis seulement trois ans. Notre premier étudiant à la maîtrise a commencé sa formation l’an dernier. Nous n’avons donc pas encore délivré de maîtrises. Fait intéressant, comparativement à la première année, le nombre de demandeurs qualifiés avait doublé dès la deuxième année.
Au sein de l’industrie, on entend certainement dire qu’il s’agit d’un excellent programme et qu’il faut y participer.
En ce qui concerne la façon dont nous allons coopérer avec les autres universités, nos partenaires offrent tout simplement les cours, et nous reconnaissons les cours. Ensuite, ils font partie intégrante de nos activités. Nous utilisons une partie de l’argent pour déterminer les lacunes du programme et élaborer de nouveaux programmes pour combler ces lacunes.
Le tout se développe par lui-même, parce que nous sommes réellement un organisme sans but lucratif.
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L'emploi en environnement est de nature intersectorielle et multidisciplinaire. En conséquence, nous employons des gens provenant d'un large éventail de domaines: la science, le génie, la technologie, les sciences humaines et les sciences sociales, notamment des avocats spécialistes du droit environnemental, des spécialistes des sciences physiques environnementales, des scientifiques de l'environnement et des ingénieurs. Donc, obtenir ces données est extrêmement difficile et le SPPC ne permet pas de le faire. C'est pourquoi nous avons créé notre propre langage pour les différents secteurs d'emploi, ce qui est lié au champ d'activité des gens. Est-ce l'air, la terre ou l'eau? Nous examinons ces compétences multidisciplinaires.
En raison de la population relativement petite de certaines régions, il serait très difficile, à l'échelle régionale — sans parler de l'échelle provinciale —, d'obtenir des données à la fois significatives sur le plan statistique et fiables à 95 p. 100. Aussi, nous sommes si liés au cadre de réglementation que s'il y a un nouveau projet — que ce soit un projet d'extraction des ressources naturelles, un oléoduc, ce genre de choses —, une panoplie de considérations environnementales entre immédiatement en jeu, ce qui nécessite un travail considérable. Par la suite, les activités sont probablement plutôt restreintes, de sorte qu'on peut initialement employer des centaines de personnes, puis seulement quelques-unes pour poursuivre la surveillance environnementale.
Au chapitre de l'environnement, le Canada doit s'occuper des deux choses. Premièrement, nous devons réparer nos erreurs du passé, les sites contaminés, qu'il faut décontaminer grâce au PASCF — le Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux, un programme fédéral de 3,5 milliards de dollars — et au Superfund des États-Unis. Deuxièmement, il faut décider de notre avenir par rapport aux nouvelles mesures en matière d'efficacité énergétique et aux nouvelles activités sur le plan environnemental. Bien que ces erreurs du passé demeureront, puisqu'il faudra un certain temps pour en effacer les traces, nous devons planifier en fonction de l'avenir afin de déterminer en quoi consisteront ces nouvelles activités. On parlera alors un tout autre langage.
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Merci beaucoup d'être venus témoigner aujourd'hui. Nous vous en sommes vraiment reconnaissants.
Monsieur Trump, par rapport à votre commentaire, il y a une chose que j'aimerais préciser, aux fins du compte rendu. Dans ma vie antérieure, j'ai été professeure dans deux universités — l'Université de Toronto et l'Université Western Ontario — et je reconnais qu'à l'extérieur de ces cercles, les gens peuvent penser qu'il faut de six à huit ans pour mettre en oeuvre des programmes, mais souvent, nous pouvons le faire dès que nous constatons qu'il y a un besoin, habituellement dans les neuf mois. Donc, je pense que le milieu universitaire peut s'adapter facilement s'il reçoit des renseignements adéquats de ses partenaires.
Monsieur Henderson, de BioTalent, cette question s'adresse à vous en particulier. Vous avez parlé brièvement de la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée. Pourriez-vous nous dire exactement en quoi cette pénurie consiste en termes très précis — dans le secteur de l'ingénierie, on parlerait d'ingénieurs en mécanique et non seulement d'ingénieurs — et aussi nous donner la ventilation par région? D'après mon expérience au conseil d'administration de Gémome Canada et de mon expérience au sein du Conseil national de recherches, je sais qu'il y a des différences importantes. Il nous serait utile d'avoir une idée des écarts qui existent à l'échelle régionale.
Si vous avez ces renseignements, ce serait formidable. Sinon, si vous pouviez nous les fournir à un autre moment, je vous en serais reconnaissante.
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Toutes les recherches indiquent certainement que le secteur de l'agroalimentaire est en pleine croissance. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un des moteurs de l'économie de la Saskatchewan, particulièrement dans ces domaines.
Ce que j'ai entendu dire, surtout du point de vue des PME, est intéressant. Lorsqu'on parle de biotechnologie, on dit qu'il faut au moins avoir un diplôme en sciences, en génie ou en mathématiques, mais beaucoup de ces personnes ont des lacunes au niveau des compétences générales. Quand je dis « compétences générales », je ne veux pas que cela soit considéré comme négatif. Ce sont des emplois liés à la création d'entreprise et on peut très bien être capable de regarder dans un microscope, mais ce que cela sous-entend, c'est que les gens doivent être capables de rencontrer les investisseurs et de s'occuper de vente, de mise en marché, de production, de gestion de laboratoire, de toutes les choses qui seront très importantes dans ce genre de travail.
Je prévois une grande croissance dans ces deux secteurs, et c'est ce qu'on observe certainement au sein de nos organisations soeurs. Il y a l'agriculture, ces deux organisations, qui ont connu une forte reprise ces deux ou trois dernières années. Je devrais plutôt parler de très forte croissance depuis notre dernière enquête sur le marché du travail.
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Merci, monsieur le président.
Je m'appelle Alain Beaudoin et je suis directeur général de la Direction générale des technologies de l'information et des communications. Je suis accompagné de M. Shane Williamson, directeur général de la Direction générale de la coordination de programme, Secteur science et innovation.
Mes observations d'aujourd'hui comportent deux parties. Premièrement, je présenterai un bref aperçu de l'aide fédérale apportée par l'entremise des conseils subventionnaires. Deuxièmement, je parlerai des efforts que nous avons récemment déployés dans le dossier du talent pour le secteur des technologies de l'information et des communications.
[Traduction]
Pour appuyer l'offre de talents dans tous les secteurs de l'économie, le gouvernement du Canada a mis en oeuvre plusieurs programmes pour favoriser le développement d'une main-d'oeuvre très compétente et pour soutenir les chercheurs et les étudiants de deuxième et troisième cycles, qui sont essentiels au succès dans l'économie du savoir.
Les trois conseils subventionnaires appuient un ensemble de programmes de développement des talents en recherche à l'échelon postsecondaire. De nouveaux programmes ont été créés au cours des dernières années pour aider des étudiants ou des chercheurs qui ont fait preuve d'un haut niveau de réussite scolaire et d'excellence en recherche.
Le Programme de bourses d'études supérieures du Canada Vanier aide les universités canadiennes à attirer des étudiants de doctorat en demande qui proviennent du Canada et du reste du monde, tandis que les Bourses postdoctorales Banting soutiennent des chercheurs postdoctoraux de premier niveau du pays et de l'étranger. D'ici quelques mois, , annoncera les lauréats de 2012 des bourses Vanier et Banting.
D'autres investissements importants ont été faits, notamment pour établir le Programme des chaires d'excellence en recherche du Canada (CERC), qui vise à attirer les meilleurs chercheurs reconnus internationalement et leurs équipes pour qu'ils mènent des recherches novatrices dans des établissements canadiens. Lancé en 2008, ce programme soutient actuellement, dans 13 universités, 18 titulaires de chaires qui apportent des contributions positives à la compétitivité mondiale au Canada et à son bien-être.
On a annoncé dans le budget 2011 le financement d'un nouveau concours dans le cadre du programme des CERC en vue d'attribuer 10 nouvelles chaires à des universités canadiennes. Le concours a été lancé en novembre 2011 et les nominations devraient être annoncées à la fin de 2013.
[Français]
Le programme des CERC s'inspire du succès du Programme des chaires de recherche du Canada qui permet à des établissements canadiens de renforcer leur position en tant que chefs de file mondiaux de la recherche-développement. Ensemble, ces programmes apportent plus d'avantages économiques et sociaux aux Canadiens.
De plus, le gouvernement appuie des programmes qui mettent les étudiants et les chercheurs en contact avec l'industrie, par exemple le Programme de bourses postdoctorales de R-D industrielle et le Programme de stages en R-D industrielle. Ces programmes procurent aux étudiants une expérience de recherche précieuse dans un milieu industriel. Ils permettent ainsi d'établir un pont entre le milieu universitaire et le secteur privé et de renforcer le rendement du Canada en matière d'innovation.
[Traduction]
Dans le cadre du Plan d'action économique du Canada, une aide financière importante a été fournie par l'intermédiaire du Programme d'infrastructure du savoir pour la réparation, l'entretien et la construction d'installations universitaires et collégiales. En tout, 520 projets ont été financés au moyen de ce programme temporaire de 2 milliards de dollars, aidant dans les établissements d'enseignement postsecondaire à moderniser leur infrastructure et à construire de nouvelles installations. En renforçant les capacités de recherche et de formation des universités et collèges du Canada, ce programme permettra à une nouvelle génération d'étudiants d'acquérir les compétences de pointe dont ils ont besoin pour prospérer dans l'économie du savoir.
[Français]
Permettez-moi maintenant de vous parler plus particulièrement de la question du talent dans le secteur des TIC.
En 2010, le secteur des TIC est intervenu dans une mesure représentant environ 5 p. 100 du PIB canadien, a réalisé 33 p. 100 de toutes les activités en recherche-développement du secteur privé et a employé quelque 563 000 Canadiens qui ont touché des salaires 52 p. 100 plus élevés que la moyenne nationale. Pour rivaliser avec la concurrence et innover, les sociétés du secteur des TIC doivent attirer et retenir les meilleurs talents possibles.
Au cours des consultations de 2010 sur la Stratégie sur l'économie numérique du Canada et des récentes tables rondes tenues par le et mettant à contribution le secteur des TIC, l'industrie a souligné l'importance du talent pour ce secteur. Pour nous aider à faire la lumière sur l'offre et la demande de talents dans le domaine des TIC au Canada et pour appuyer nos travaux réalisés avec les provinces et les territoires, nous avons retenu les services du Groupe Nordicité Ltée. Entre janvier et mars de cette année, Nordicité a effectué des entrevues et un sondage en ligne auprès d'entreprises et d'association des TIC dans des grappes clés.
Même si les données que Nordicité a recueillies dans le cadre de sa recherche comportent des limites, les répondants ont souligné les pénuries actuelles et futures de talents, surtout de développeurs de médias, de programmeurs, d'ingénieurs en logiciels et d'informaticiens. L'enquête a aussi révélé la pénurie de cadres possédant au moins cinq ans d'expérience. Les répondants au sondage estimaient également que les diplômés des collèges et des universités devraient être mieux préparés au « monde réel », entre autres sur les plans des habiletés en matière de communication et de la gestion de projets. On a aussi souligné qu'ils devaient avoir le sens des affaires.
[Traduction]
Beaucoup de dirigeants de sociétés ont insisté sur le fait que le talent était « en tête » de leurs priorités et que la rapidité de l'embauche était essentielle pour suivre le rythme de l'évolution rapide de la technologie et de la concurrence à l'échelle mondiale. Cependant, ils ont mentionné que les processus d'immigration actuels prenaient trop de temps pour répondre à leurs besoins.
Plus tôt ce mois-ci, Nordicity a communiqué ces résultats lors d'une table ronde sur les talents dans le domaine des TIC, organisée par Industrie Canada. Il importe de souligner que la responsabilité en ce qui a trait aux talents pour les TIC est partagée et que, même si elle incombe principalement au milieu universitaire et au secteur privé, les gouvernements ont aussi un rôle à jouer. C'est pourquoi cette table ronde était composée de représentants de l'industrie, d'associations et du milieu universitaire ainsi que de fonctionnaires fédéraux et provinciaux. Les participants se sont dits d'accord avec les constatations globales du rapport et l'importance de la collaboration entre les différents paliers de gouvernement, l'industrie et le milieu universitaire.
Au terme de la table ronde, les participants ont retenu cinq domaines prioritaires clés d'intervention. La première de ces priorités est d'augmenter les inscriptions dans le domaine des TIC ainsi que le taux d’obtention de diplômes des professionnels des TIC. La deuxième consiste à augmenter la collaboration entre l'industrie et le milieu universitaire pour faire en sorte que les programmes d'études soient plus pertinents et mieux adaptés aux besoins de l'industrie. La troisième priorité est de favoriser les investissements du secteur privé dans le perfectionnement des compétences des employés et l'entreprenariat, et de contribuer à former des dirigeants qui aideront les entreprises dans leur croissance. La quatrième priorité vise à réduire les délais dans le système d'immigration actuel afin d'attirer des travailleurs spécialisés et expérimentés.
Enfin, les participants ont convenu de la nécessité de disposer de renseignements et de données supplémentaires sur le marché du travail des TIC afin de mieux comprendre la dynamique de l'offre et de la demande.
[Français]
Monsieur le président, nous avons présenté les résultats de la table ronde aux ministres FPT du Développement économique qui se sont réunis la semaine dernière pour parler de l'économie numérique. Les ministres ont reconnu le caractère essentiel des compétences et des talents numériques pour le secteur des TIC. Ils se sont aussi engagés à collaborer avec le secteur des TIC pour trouver des solutions à ses problèmes de main-d'œuvre. Au cours des prochaines étapes, le groupe de travail FPT sur les TIC élaborera un plan d'action, de concert avec divers partenaires, pour donner suite aux priorités établies au cours de la table ronde et examiner les possibilités de collaboration.
Mon collègue et moi-même serons heureux de répondre aux questions des membres du comité.
[Traduction]
Merci.
En ce qui concerne votre question, les participants à la table ronde se sont entendus pour distinguer cinq domaines dans lesquels, selon eux, tous les partenaires devaient intervenir pour régler la situation. Comme je l’ai mentionné, ils voulaient tout d’abord s’employer à accroître avec le temps le taux d’inscription à l’université et d’obtention de diplômes. Il ne s’agit pas là d’une priorité à court terme. Le milieu universitaire et l’industrie devront collaborer étroitement pour résoudre ce problème.
Deuxièmement, ils désiraient accroître la collaboration entre le milieu universitaire et l’industrie afin d’améliorer les programmes d’études et de veiller à ce qu’ils répondent davantage aux besoins de l’industrie, qui changent constamment en raison des innovations technologiques et de divers facteurs externes.
Troisièmement, ils voulaient s'employer à améliorer continuellement la formation en cours d'emploi, parce que les entreprises avaient le sentiment qu'il était vraiment important de poursuivre cette formation afin d'améliorer la compétitivité de leurs employés et de leur permettre de progresser au même rythme que les changements technologiques et de continuer à innover.
Quatrièmement, ils souhaitaient améliorer l’immigration et accélérer l’entrée des travailleurs étrangers au Canada.
Le cinquième domaine était lié à la question des données. Cette question est très complexe en ce qui concerne le secteur des TIC et d’autres secteurs. Dans notre cas, il y a divers sous-secteurs. La situation varie de l’un à l’autre — les problèmes que rencontre l’industrie des médias numériques diffèrent de ceux qu’affronte l’industrie de l’équipement de télécommunication.
Les intervenants ont reconnu que ce problème était complexe et que, pour aller de l’avant, il fallait que tous collaborent. Par conséquent, c’est ce que nous allons faire au cours des prochains mois.
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Merci, monsieur le président. Je remercie également les témoins de leur présence.
J'ai vraiment apprécié vos exposés. Les paroles qui m'ont frappé concernent l'acquisition de compétences ancrées dans la réalité, comme la communication, la gestion de projets, le sens général des affaires.
Plus tôt, certains témoins ont déclaré qu'il n'y avait pas de pénurie de main-d'oeuvre, mais plutôt une pénurie de compétences. Compte tenu de certains des travailleurs qui, selon moi, seront en demande dans les années à venir, je pense que nous devrions, entre autres, examiner les secteurs et déterminer comment nous pourrions faire mieux les choses avec beaucoup moins de gens.
J'ai également été impressionné par le deuxième argument que vous avez fait valoir, à savoir qu'il fallait accroître la collaboration entre l'industrie et le milieu universitaire afin de veiller à ce que les programmes d'études soient plus pertinents et adaptés aux besoins actuels de l'industrie.
Je suis originaire de la Colombie-Britannique et, de nos jours, une scierie qui employait auparavant 125 personnes peut rouler avec 30 employés, parce que des programmes informatiques automatisent l’empilage du bois, sa coupe, etc. Mentionnez-vous aux employeurs les relations qu’entretiennent divers secteurs avec nos universités et le fait que l’automatisation et l’innovation fournissent des moyens de réduire le nombre de personnes dont l’industrie a besoin?
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Dans sa déclaration liminaire, Alain a fait allusion aux Chaires d'excellence en recherche du Canada, mais il y a également le Programme de chaires de recherche du Canada, qui fournit des fonds pour quelque 2 000 chercheurs universitaires partout au Canada en deux niveaux.
Pour répondre à votre question sur la façon dont il est conçu, il y a un niveau un, qui fournit du financement sur une période allant jusqu'à cinq ans pour les chercheurs émergents — ils n'ont pas besoin d'avoir des antécédents solides, il s'agit simplement de chercheurs prometteurs. Et ensuite, il y a les chaires de niveau deux, qui concernent des chercheurs établis dont les antécédents sont très solides.
Alors, nous faisons cela par l'intermédiaire des conseils subventionnaires — c'est un programme géré par les trois principaux conseils subventionnaires.
Vous avez fait allusion au CERN. Le gouvernement fédéral, par l'intermédiaire du Conseil national de recherches, apporte une contribution substantielle à TRIUMF. Le travail se fait à l'UBC, mais de nombreuses universités participent à ce programme. Dans le cadre de cette contribution, TRIUMF donne à nos chercheurs universitaires la possibilité de collaborer également avec les chercheurs du CERN.
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Merci beaucoup, monsieur le président. Messieurs, merci de votre présence aujourd'hui.
J'ai trois fils âgés de 19 à 24 ans, alors, ma question peut paraître un peu intéressée — je veux qu'ils sortent de ma liste de paye pour qu'ils se retrouvent sur celle de quelqu'un d'autre —, mais je vais poser cette question au nom des quelque 15 p. 100 des jeunes Canadiens qui se retrouvent sans emploi. Il y a une donnée statistique encore plus alarmante, à savoir le nombre de ceux qui se retirent complètement de la main-d'oeuvre active. Je pense que tout le monde autour de cette table sait qu'il y va de l'intérêt de tous que nous fassions tout ce qui est possible, et que nous fassions toutes les suggestions possibles, pour combler cet écart.
Ceci dit, comme Jean l'a dit dans ses observations, et M. Daniel également, le mentorat et l'expérience de travail sont des éléments clés de cette question, et je pense que le gouvernement fédéral a un rôle à jouer dans le mentorat. Je sais qu'une des grandes occasions qui s'offrent, c'est par l'intermédiaire de l'expérience acquise dans le cadre des emplois d'été, par l'intermédiaire du fédéral, mais nous voyons qu'entre 2006 et 2011, dans le cadre du Programme Expérience emploi été, Industrie Canada n'a pas dépensé 25 p. 100 du budget annuel attribué pour les emplois d'été.
Pouvez-vous nous expliquer comment cela a-t-il pu arriver?
Merci beaucoup de votre exposé.
Si la question que M. Cuzner a posée relève d'Industrie, nous attendrons une réponse. Si la réponse est non, dites-le. D'accord? Merci beaucoup.
Je demanderai au comité d'interrompre un moment les questions, car j'aimerais discuter de quelques plans de voyage avant l'annonce du budget mercredi prochain.
En ce qui concerne le budget des déplacements — Rodger, vous n'étiez pas ici avant la semaine de relâche —, le comité de liaison a demandé le budget pour les voyages dans l'Est et dans l'Ouest. Comme il voulait voir les budgets des deux étapes du voyage, et celui du voyage dans le 905, j'ai demandé à l'agente chargée de la logistique de préparer quelque chose.
Le voyage dans l'Ouest commence à Vancouver et se termine jeudi à Estevan. Ce jour-là, tout le monde revient à Toronto ou ailleurs. Elle avait intégré l'étape de Barrie que le secrétaire parlementaire avait proposée vendredi et j'avais indiqué que nous rentrerions tous chez nous ou à toute autre destination jeudi et que Barrie devrait faire l'objet d'un voyage distinct, à une date ultérieure. Nous voulions donc enlever cette étape du programme.
J'aimerais aussi que vous me disiez ce que vous pensez des vols de fin de soirée qui sont prévus lors du voyage dans l'Ouest. Comme nous avons décidé de ne pas utiliser de vol nolisé, la programmation est un peu plus difficile.
Pour vous donner une petite idée de l'horaire, nous quitterions Vancouver à 18 h 30 pour arriver à Whitehorse à 20 h 48, ce qui ne présente pas de problème. De Whitehorse, nous devons nous rendre à Fort McMurray en passant par Calgary. Donc, si nous quittions Whitehorse à 19 heures, nous arriverions à Calgary à 22 h 37. Nous pourrions passer la nuit à Calgary ou prendre le vol de 23 h 30 à destination de Fort McMurray, qui arrive à 1 h 45 du matin.
Mais passer la nuit à Calgary coûterait 5 000 $ de plus, dont 800 $ en frais d'avion, etc.
Est-ce que le comité souhaite se rendre à Fort McMurray tard dans la soirée ou par le premier avion le lendemain soit, je crois, à 7 h 35? Si nous partions et arrivions tard dans la soirée, nous commencerions plus tard.
Les autres vols ne sont pas mal. On arriverait à Regina à 20 h 51; mais au retour, nous quitterions Regina à 18 h 35 pour arriver à Toronto à 23 h 38, si c'est là votre destination, le jeudi soir.
Il y a donc quelques vols de nuit, mais je pense surtout à celui qui est à destination de Fort McMurray où nous arriverions, je crois, à 0 h 45 le matin.
Voulez-vous donc prendre ce vol ou passer la nuit à Calgary? Il faut en décider pour établir le programme en conséquence.
Est-ce que quelqu'un…
Madame Crowder.
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Je dirais que nous devrons approuver le budget mercredi et que le calendrier sera remis à tous.
Je dirais, à la décharge des greffiers, qu'ils essaient d'obtenir un budget pour les vols et les dates que nous avons proposés sans savoir exactement ce que nous allons faire là-bas. Ils essaient de nous donner une heure de départ et d'arrivée pour chaque vol.
Je demanderais aux membres, particulièrement à ceux qui oeuvrent dans la région où nous allons nous rendre, surtout dans l'Est, de proposer les invités à la table ronde et le lieu de la rencontre, de façon à ce que les gens chargés de la logistique puissent commencer à préparer le programme. Surtout pour le voyage dans l'Est, ils élaborent un budget sans connaître tous les détails du programme que nous devons faire approuver rapidement. Ce serait donc bien de nous fournir toute l'information dont vous disposez.
Pour l'instant, nous aurons les dates et évidemment les heures de vol pour les deux voyages dans l'Est et l'Ouest. Nous déciderons au moment voulu de la date du voyage à Barrie.
Y a-t-il d'autres commentaires à ce sujet? S'il n'y en a pas, je transmettrai le dossier au greffier, qui le communiquera à son tour à l'agente chargée de la logistique. D'ici mercredi, nous devrions avoir un budget assorti de dates, d'heures et d'autres détails que nous pourrons étudier de façon concrète.
Parfait. Merci.