:
Nous allons commencer. Bien entendu une fois que la sonnerie aura retenti, nous prolongerons un peu la séance si tout le monde est d'accord. Comme nous devons aller voter à 16 h 15, nous devrons nous absenter quelque temps, disons une vingtaine de minutes, afin de nous rendre sur place. Nous reviendrons aussi vite que possible pour reprendre nos travaux.
Bienvenue à nos témoins.
Nous accueillons, du ministère de la Santé, Christine Norman, directrice, et James Van Loon, directeur général, tous deux de la Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs; du ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile, Lori MacDonald, sous-ministre adjointe au secteur de la gestion des urgences et des programmes et, enfin, du ministère de l'Environnement, Eric Gagné, directeur général, Direction générale des sciences et de la technologie ainsi que Ken Macdonald, directeur exécutif, Programmes nationaux et Développement des affaires au Service météorologique du Canada.
Où est Ken?
:
Ah bon, c'est lui qui est en téléconférence? Philip est avec nous par téléconférence et il est directeur de la Réglementation du bâtiment.
Merci beaucoup, Philip, d'être avec nous.
Du Bureau de l'infrastructure du Canada, nous accueillons Laura Di Paolo, directrice générale de l'Intégration des programmes, Robert Judge, directeur des Politiques sectorielles et Bogdan Makuc, directeur de l'Intégration des programmes
Cela fait beaucoup de témoins. Chaque groupe aura 10 minutes.
Voulez-vous commencer?
:
Bien sûr. Je m'appelle James Van Loon, je suis directeur général de la Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs au ministère de la Santé.
[Français]
Merci, madame la présidente.
Je tiens également à profiter de l'occasion pour remercier encore une fois Mme Gelfand et son équipe pour le rapport de l'an dernier. Celui-ci portait sur la gestion des substances chimiques préoccupantes dans les produits de consommation et les cosmétiques.
Je suis heureux de pouvoir présenter quelques-uns des progrès que nous avons enregistrés au cours de la dernière année par rapport à ces recommandations.
Tout d'abord, j'aimerais rappeler au Comité que Santé Canada administre le Plan de gestion des produits chimiques conjointement avec Environnement et Changement climatique Canada. Au moyen du Plan, Santé Canada examine systématiquement tous nos produits chimiques utilisés au Canada afin de déterminer et de gérer tout produit chimique préoccupant. Le Plan constitue la stratégie complète; il est écrit et mis en avant par le Canada pour déterminer les substances qui peuvent être nocives et prendre des mesures de protection.
Lorsque le ministère identifie une substance préoccupante au moyen du Plan, il utilise le programme législatif ou réglementaire approprié pour gérer les risques pour la population canadienne associés à cette substance. Par exemple, dans le cas du bisphénol A, ou BPA, dans les bouteilles pour les nourrissons et de l'agent ignifugeant PTCE dans les produits en mousse pour les enfants, deux produits qui sont maintenant interdits, le ministère a pris des mesures en vertu de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation — ma loi.
Santé Canada a mis au point, après ce rapport, une réponse et un plan d'action de la direction exhaustif pour donner suite aux recommandations formulées. Depuis, nous avons mis en oeuvre bon nombre des mesures décrites dans le Plan.
[Traduction]
Je tiens à dire que le fait d'aider les consommateurs à faire des choix éclairés constitue une part importante de notre travail.
Nous avons agi rapidement en réponse aux recommandations de mieux communiquer avec les Canadiens au sujet des substances chimiques préoccupantes contenues dans les produits de consommation et les cosmétiques.
Le ministère de la Santé a publié de nouveaux contenus et mis à jour certains renseignements dans les médias sociaux et sur Internet au sujet des risques potentiels liés aux produits que vous pourriez acheter sur des sites en ligne et sur les risques qui peuvent être associés aux produits contrefaits, comme les piles.
Nous avons révisé nos informations sur la manière dont nous réglementons en vertu du Règlement sur les cosmétiques de la Loi sur les aliments et drogues et sur la manière dont Santé Canada traite les termes de mercatique comme « hypoallergénique » et « non parfumé » qui sont utilisés par l'industrie — tout cela répond à des recommandations formulées par la commissaire.
Celle-ci a également recommandé d'apporter d'autres améliorations concernant la résolution de cas liés à des substances interdites ou faisant l'objet de restrictions, mais aussi en ce qui touche à la précision des déclarations relatives aux cosmétiques.
En réponse à ces recommandations, nous avons mis en place, pour les déclarations relatives aux cosmétiques, un processus d'automatisation de l'identification des ingrédients qui se trouvent sur notre liste d'interdiction de cosmétiques, une liste des substances qui sont interdites ou qui font l'objet de restrictions pour utilisation dans les cosmétiques. Désormais, les substances interdites font l'objet d'une détection automatisée le jour même de la réception de la déclaration. Toutes les substances présentes sur la liste d'interdiction seront bientôt couvertes par ce processus.
Nous avons également mis en place une révision du traitement et du suivi que nous faisons de toutes ces déclarations relatives aux cosmétiques pour nous assurer d'avoir des normes de service et de surveiller nos performances.
Enfin, nous avons actualisé notre formulaire Déclaration de cosmétique pour y inclure des informations relatives à la date de première mise en vente au Canada en tant que cosmétique, suivant en cela une autre recommandation de la commissaire.
Nos réglementations en matière de cosmétiques exigent également des entreprises la divulgation sur l'étiquette de tous les ingrédients cosmétiques. Ainsi, il est plus facile pour les consommateurs de prendre des décisions éclairées. La seule exception, comme l'indique le rapport, concerne les sous-ingrédients des fragrances et des parfums, qui n'ont pas besoin d'être énumérés individuellement. Rendre leur inscription obligatoire provoquerait un décalage entre la réglementation du Canada et tous les principaux règlements en la matière dans le monde.
Suivant une recommandation de la commissaire, cependant, nous menons cette année un nouveau type de projet de conformité et d'application de la législation par lequel nous allons chercher des substances qui figurent sur notre liste d'interdiction et qui pourraient potentiellement être camouflées sous des termes tels que « fragrance » ou « parfum ».
La commissaire a recommandé à Santé Canada de vérifier dans quelle mesure l'industrie se conforme aux exigences en matière de signalement des incidents mettant en cause des produits de consommation, cela s'écarte donc des cosmétiques et entre dans le champ des produits de consommation. Nous avons lancé un nouveau projet de conformité et d'application de la législation pour évaluer le niveau de conformité de l'industrie dans ce domaine. En gros, cela consiste à se rendre dans un établissement commercial d'une entreprise et à regarder les types de réclamations émises par les consommateurs pour ensuite évaluer si ces réclamations auraient dû ou non aboutir à des déclarations d'incidents.
[Français]
La commissaire a également recommandé à Santé Canada d'améliorer la vérification des rappels de produit et la documentation sur l'efficacité globale des rappels. Santé Canada a donc mis à jour sa politique sur les rappels ainsi que les procédures opératoires normalisées et les documents qui sont donnés à nos inspecteurs, soit toutes les références connexes. De plus, une version modifiée du guide sur les rappels à l'intention de l'industrie est en cours d'approbation, et celui-ci sera bientôt publié en ligne.
En conclusion, nous avons travaillé fort au cours de la dernière année pour mieux communiquer avec les Canadiens et les Canadiennes et pour simplifier les processus afin de prendre rapidement des mesures à l'endroit des produits dangereux. Nous avons également mis en place de nouveaux types d'inspection pour repérer des produits qui pourraient contenir des substances chimiques nocives.
Je vous remercie. Je répondrai avec plaisir à vos questions.
[Français]
Bonjour, madame la présidente.
[Traduction]
Je suis ravie d'être ici pour m'exprimer au nom de Sécurité publique Canada, en compagnie de mes collègues du ministère de l'Environnement, du Bureau de l'infrastructure du Canada, de Santé Canada et du Conseil national de recherches du Canada, pour faire un suivi du rapport de la commissaire à I'environnement et au développement durable publié au printemps 2016.
Madame la présidente, nous avons récemment organisé une rencontre fédérale-provinciale-territoriale des ministres responsables de la gestion des urgences. Nous avons alors rendu officielle la troisième mouture du Cadre de gestion des urgences pour le Canada et sommes arrivés à un consensus au sujet des grandes lignes d'une stratégie de gestion des urgences, cela pour donner suite à un élément du mandat de notre .
Nous sommes heureux de vous présenter un rapport d'étape sur les enjeux et les engagements relatifs au rapport de 2016. Le rapport du vérificateur général présentait plusieurs recommandations importantes sur la manière dont le gouvernement fédéral pourrait mieux se positionner pour soutenir les mesures d'atténuation à long terme du Canada concernant les répercussions des phénomènes météorologiques violents.
Je vais maintenant souligner les efforts déployés par Sécurité publique Canada relativement à trois recommandations clé.
Les inondations dues aux eaux de ruissellement engendrent plus de coûts pour l'économie canadienne que tout autre risque auquel nous sommes confrontés et elles représentent le poste de dépense le plus important au titre des accords de financement. À la lumière de ces faits, le vérificateur général a recommandé que Sécurité publique Canada collabore avec les principales parties afin d'élaborer des lignes directrices et des normes portant sur la cartographie des plaines inondables, et d'encourager l'application uniforme de ces instruments dans l'ensemble des provinces et des territoires.
Un cadre fédéral de cartographie des plaines inondables a été publié le 17 mars 2017. Il vise à offrir des informations techniques sur la cartographie des plaines inondables, à décrire les rôles et responsabilités de chacun, et à donner un aperçu des activités de cartographie des plaines inondables au Canada, passées et présentes. Sécurité publique Canada collabore avec Ressources naturelles Canada, avec les provinces et les territoires, et avec les spécialistes de la cartographie des plaines inondables afin de créer des documents supplémentaires à l'appui de la cartographie des plaines inondables dans l'ensemble du Canada.
Par exemple, l'échelon fédéral est en train d'élaborer des procédures hydrologiques et hydrauliques pour appuyer les spécialistes à déterminer l'ampleur des inondations et l'amplitude de la montée des eaux de surface dans des circonstances environnementales particulières. Ces procédures comprendront aussi des renseignements sur la façon d'intégrer les questions de changements climatiques et d'inondations côtières dans ces analyses.
Sécurité publique Canada travaille également avec le Bureau d'assurance du Canada pour aider à faciliter la création d'un marché de l'assurance contre les inondations dues aux eaux de ruissellement pour les Canadiens. Le ministre a signalé son engagement à l'égard de cette question en annonçant une table ronde multilatérale sur l'assurance contre l'inondation qui doit avoir lieu plus tard cette année.
[Français]
Dans son rapport de 2016, le vérificateur général recommandait que Sécurité publique Canada collabore avec des partenaires fédéraux clés pour mieux comprendre de quels renseignements il a besoin pour soutenir ses activités de réduction des risques de catastrophe, dont les phénomènes météorologiques violents.
Sécurité publique Canada a mis au point un profil de risque axé sur les inondations afin de renforcer notre compréhension des risques d'inondation au Canada en examinant les événements historiques et le risque d'inondation annuel, les conséquences des changements climatiques et les mesures d'atténuation éventuelles.
Merci, madame la présidente.
:
Merci de nous avoir invités à nous exprimer devant vous.
Je suis accompagnée de Robert Judge, directeur des Politiques sectorielles au Bureau de l'infrastructure du Canada et de Bogdan Makuc, directeur de l'Intégration des programmes.
Nous allons vous parler des progrès accomplis par le Bureau de l'infrastructure du Canada en réponse aux recommandations inscrites dans le premier chapitre du rapport sur le soutien fédéral pour les infrastructures écologiquement viables.
[Français]
Ce chapitre du rapport du printemps 2016 de la commissaire à l'environnement et au développement durable examine les programmes fédéraux pour les infrastructures municipales qui visent entre autres à améliorer le rendement environnemental et la durabilité des collectivités canadiennes.
[Traduction]
Au moment où le rapport a été publié, Infrastructure Canada avait accepté l'ensemble des recommandations formulées par la commissaire. J'aimerais brièvement passer en revue les progrès que nous avons accomplis en réponse à ces recommandations.
En ce qui a trait à la mesure du rendement du Fonds de la taxe sur l'essence, le FTE, en janvier dernier, le ministère a organisé un atelier national sur ce fonds qui a réuni tous les partenaires responsables de la mise en oeuvre du FTE. On y a, entre autres, discuté des possibilités permettant d'améliorer les comptes rendus sur le FTE. Nous avons convenu de travailler avec les signataires pour les consulter davantage sur la façon d'améliorer les indicateurs recueillis pour les résultats sélectionnés.
[Français]
À plus long terme, le ministère fera également cadrer l'approche relative à la mesure du rendement et aux rapports pour le Fonds de la taxe sur l'essence avec la nouvelle série de programmes axés sur les résultats du plan Investir dans le Canada, lancé en 2016 et développé davantage dans le budget de 2017.
[Traduction]
Infrastructure Canada s'est aussi engagé à améliorer les données sur les infrastructures. Au cours de l'année passée, nous avons travaillé avec Statistique Canada à l'élaboration de l'Enquête sur les infrastructures publiques essentielles du Canada, qui sera lancée cet été. Cette enquête dressera un tableau national de l'état et du rendement actuels des infrastructures dans tout le Canada et il s'agira de la première enquête nationale portant sur les infrastructures publiques essentielles: les routes, les ponts, les réseaux d'aqueducs et d'égouts ainsi que les infrastructures de transport en commun du Canada.
[Français]
Nous travaillons avec d'autres ministères fédéraux, de même qu'avec les provinces et les territoires, pour déterminer la meilleure façon d'intégrer les considérations relatives à l'atténuation des changements climatiques et à la résilience dans le cadre de nos investissements en infrastructure.
Ces exigences seront intégrées dans les ententes bilatérales que nous terminerons cet automne et que nous conclurons avec les provinces et les territoires.
[Traduction]
Nous travaillons également en étroite collaboration avec nos partenaires de la Fédération canadienne des municipalités, qui mettront en oeuvre le Programme de gestion des actifs municipaux, doté de 50 millions de dollars et le programme Municipalités pour l'innovation climatique doté de 75 millions de dollars. Ces programmes, d'une durée de cinq ans, appuient les municipalités dans leur adoption de pratiques exemplaires de gestion des actifs, leur adaptation aux changements climatiques et leurs efforts visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
[Français]
Comme nous l'avons démontré par nos nouvelles initiatives — les programmes mis en oeuvre par la Fédération canadienne des municipalités, ou FCM, et l'Enquête sur les infrastructures publiques essentielles —, Infrastructure Canada reconnaît et appuie l'importance de l'innovation, en particulier dans le contexte des mesures à prendre pour assurer la durabilité environnementale et financière des infrastructures.
[Traduction]
Comme l'indique le budget 2017, la phase 2 du plan d'infrastructure du gouvernement fédéral prévoit que celui-ci travaillera avec ses partenaires au cours de la prochaine année afin d'examiner de nouveaux mécanismes de financement novateurs permettant de diminuer les coûts et d'améliorer la durabilité des infrastructures au Canada à long terme.
Deux de ces nouveaux mécanismes de financement novateurs sont la Banque de l'infrastructure du Canada et le Défi des villes intelligentes. La loi visant à mettre en place la Banque de l'infrastructure a été déposée au Parlement et le a présenté le Défi des villes intelligentes lors du Congrès annuel de la FCM il y a quelques semaines.
Le ministère se réjouit à l'idée d'avoir plus de renseignements à communiquer sur ces deux initiatives au cours des semaines et des mois à venir.
[Français]
D'ici là, le ministère continuera d'examiner ses propres programmes pour trouver des façons de maximiser les mécanismes novateurs visant la mise en oeuvre des programmes et du financement liés aux projets. Il cherchera également à mieux soutenir l'utilisation des technologies de pointe quant aux infrastructures, de manière à améliorer la rentabilité et l'efficacité des actifs existants.
[Traduction]
Les infrastructures sont l'épine dorsale de nos collectivités, grandes ou petites, et notre ministère s'est engagé à mettre en oeuvre le plan à long terme du gouvernement du Canada, qui vise à soutenir les infrastructures résistantes et durables qui constituent l'essence même des collectivités.
[Français]
Je vous remercie de nous avoir invités aujourd'hui.
[Traduction]
Mes collègues et moi-même répondrons à vos questions avec plaisir.
:
Merci pour votre question.
Les inondations auxquelles nous avons assisté à la fois en Ontario et au Québec, mais aussi en Colombie-Britannique et au Nouveau-Brunswick, ont été tragiques. Environ 245 collectivités ou districts ont été touchés.
Une chose est apparue très clairement dès le début, à savoir l'écart qui existe entre ce que les gens croient pouvoir faire, face à une situation de crise, et ce qu'ils font réellement. Par exemple, les gens veulent participer à des actions de préparation pour atténuer les effets des catastrophes, mais en réalité ils ne font pas grand-chose quand cela leur arrive vraiment.
Nous avons rapidement compris que nous devions améliorer notre façon d'appréhender la préparation aux situations d'urgence et la conduite à tenir dans ces situations. Au début de l'année, nous avions fait la promotion d'une campagne de préparation aux inondations pour essayer d'éduquer les gens à la conduite à tenir en cas de catastrophe et à la manière de s'y préparer, mais nous constatons que nous devons aller beaucoup plus loin dans ce domaine. L'éducation est donc la principale priorité.
En outre, nous devons vraiment progresser dans le débat relatif au marché des assurances résidentielles spécialisées en inondations, car la plupart des gens qui appellent leur compagnie d'assurance après une inondation ignorent qu'ils ne sont pas couverts. C'est un traumatisme qui les amène à se poser la question des conséquences, outre la perte de leur maison.
Enfin, nous collaborons avec d'autres ministères — Environnement et Changement climatique Canada, Ressources naturelles Canada et Infrastructure Canada — afin de déterminer ce que nous devons mettre en place du point de vue de la simple atténuation. Nous devons aller beaucoup plus loin en matière d'atténuation, à l'échelle du pays, quelle que soit la province qui est touchée par des inondations.
:
Merci pour votre question.
Le Programme de gestion des actifs municipaux qui sera proposé par la FCM est vraiment axé sur l'aide aux petites collectivités rurales, parce que nous nous sommes rendu compte qu'il y avait en réalité une lacune dans leurs capacités de planification de la gestion des actifs en matière d'aménagement. Au cours de l'année passée, la FCM a mené de nombreuses consultations et de nombreuses actions en vue d'évaluer les besoins et les lacunes.
Nous constatons aussi des disparités dans le pays. Certaines provinces — l'Ontario par exemple — ont des exigences légales pour la planification de la gestion des actifs à leur échelon. Cela a représenté pour nous une avancée considérable en matière de gestion dans la province. La Colombie-Britannique est aussi en bonne place en matière de gestion des actifs, mais ailleurs les capacités sont assez disparates, qu'il s'agisse de différences entre les zones urbaines et les zones rurales, ou à l'échelle du pays.
La FCM va s'engager davantage aux côtés des associations provinciales et territoriales pour proposer un soutien sur le terrain, des formations et des informations afin d'améliorer la capacité de ces petites collectivités. Le programme comprend également des aides au recrutement pour la gestion d'actifs pour apporter un soutien interne à ces petites collectivités.
:
D'accord, cela nous ramène aux codes du bâtiment...
Parlons des assurances contre la grêle. Les sociétés qui assurent contre la grêle mènent un programme d'ensemencement des nuages pour réduire la quantité de grêle. Elles le font à leurs frais. C'est un bon programme. Cela n'est pas nouveau, cela existe depuis longtemps.
Vous parliez d'inondations. Les plus importantes dont je me souvienne ont eu lieu en 1965 à Waterton Park. Nous avions reçu 11 pouces de pluie dans les montagnes et un vent du nord avait empêché l'eau de sortir du lac. Cela a provoqué les plus importantes inondations de l'histoire de la localité. C'était une combinaison d'événements. En 2013, les 11 pouces de pluie qui se sont abattus à l'ouest de Calgary sont là aussi tombés sur les montagnes. Si c'était arrivé 50 kilomètres plus loin dans les prairies, cela aurait été très différent.
Pour ce qui est de l'idée des enquêtes, comment vous aident-elles à anticiper ce genre d'événements?
Étant donné qu'il s'agit du principal document sur le climat du ministère de l'Environnement, il me semblerait logique qu'ils commencent à faire l'objet de rapports communs. Pouvez-vous noter cette remarque? J'ai eu de nombreux échanges avec le cabinet de la et je reste très perplexe.
Il y a tous ces fonds et on dirait qu'il n'y a pas d'argent qui en sort. En tout cas dans ma province, j'entends dire que nous sommes en attente de financement. Nous avons de la difficulté à atténuer les risques d'inondations. Nous voulons améliorer l'efficacité énergétique. Peut-être qu'à un moment donné nous pourrions inviter quelqu'un ici, à l'automne, qui pourrait nous expliquer où se trouvent tous ces fonds et quel ministère en est responsable. Je sais que la est souvent placée en situation de porte-parole, M. aussi quelquefois, mais il reste que le public ne sait pas clairement qui contrôle véritablement ces fonds.
Il me reste quelques minutes et j'ai une question précise.
:
Merci beaucoup madame la présidente.
Merci à tous les témoins d'être parmi nous aujourd'hui. Merci pour les informations que vous nous donnez.
Je voudrais interroger Mme Di Paolo au sujet de la taxe sur l'essence et dans une moindre mesure peut-être, poser une question à M. Gagné au sujet du Fonds municipal vert, en tout cas sur ce qui a trait aux projets environnementaux.
Ce gouvernement ne cesse de dire à quel point il est important que les petites municipalités fixent leurs propres priorités. Il en a beaucoup été question ici. Quand j'étais élu municipal je me souviens que les provinces et le gouvernement fédéral intervenaient pour décider des projets à mener, projets qui, aux yeux, de la collectivité pouvaient sembler être simplement du tape-à-l'oeil. Je suis donc ravi que nous placions les municipalités, par l'intermédiaire de la FCM, aux avant-postes pour décider ce qui est important et quels projets doivent être menés. Nous faisons en sorte qu'elles aient leur place autour de la table.
La commissaire a dit que, selon elle, la taxe sur l'essence est mal gérée — ce sont, je crois, les mots qu'elle a utilisés dans son rapport — et qu'il y avait des problèmes avec les projets environnementaux de la FCM. Je voudrais savoir précisément de quelle façon vous travaillez avec les municipalités et la FCM pour faire en sorte que leurs priorités se concrétisent effectivement. Vous avez parlé d'un atelier national. Je suis curieux de connaître la composition de cet atelier. Qui y participe?
Est-ce une action parmi d'autres? Est-ce au coeur de votre action visant à poursuivre le travail avec les municipalités par le truchement de la FCM?
Je ne suis pas sûr, Eric, qu'il y ait vraiment une question pour vous là dedans.
:
Oui, nous avons mis à jour notre page Web pour préciser la nature de notre travail. Les recommandations de la commissaire appelaient à informer la population de ce que nous ne faisons pas. En qualité d'organe de réglementation, je préfère tempérer un peu pour ne pas pourvoir les gens de toutes les choses que nous n'allons pas faire.
L'échantillonnage est fait au hasard en fonction du risque que présente le produit. Vous me demandez ce qu'on fait sur le plan des contrôles au hasard sur le marché. Ça s'applique non seulement aux cosmétiques, mais également aux produits de consommation. Nous ne pouvons effectuer un échantillonnage aléatoire sur le marché. Dans une grande surface qui offre 100 000 ou 150 000 UGS, nous ne prenons pas des échantillons au hasard.
Nous dirigeons nos ressources en contrôle de conformité et en vérification de mise en application vers les endroits où nous croyons qu'il y a de fortes probabilités de non-conformité et que cette non-conformité présente des dangers. En règle générale, toutes nos règles s'appliquent à ces choses que nous considérons dangereuses.
Là où on essaie vraiment d'innover ces jours-ci, par ailleurs, c'est en réduisant le temps consacré à se rendre dans un magasin ou un entrepôt pour y saisir 20, 50 ou 100 unités quelconques, des produits, et les acheminer au laboratoire pour examen, sur les centaines de milliers de choses qui peuvent s'y trouver. Nous consacrons vraiment nos ressources en matière de conformité et d'application à engager le dialogue avec les entreprises concernant les systèmes qu'elles ont en place, les moyens qu'elles utilisent pour atténuer les risques pour le consommateur d'un bout à l'autre de la chaîne d'approvisionnement, les façons dont elles cernent les risques en émergence et la manière dont elles nous informent de la chose. Ensuite, lorsque nous constatons que le système est solide, nous le mettons de côté ou nous réduisons l'échantillonnage effectué, alors que d'autres verront leur système faire l'objet d'un plus large échantillonnage du fait que les risques y sont plus élevés.
C'est le genre de choses sur lesquelles on travaille. C'est un peu différent, les produits de consommation et les cosmétiques, mais c'est la stratégie, en gros: comment trouver les endroits risqués où nous devrions mobiliser nos ressources.
:
Je tiens à remercier tout le monde d'être venu cet après-midi.
J'avais préparé toute une liste de questions, mais a commencé avec les inondations et ça a attiré mon attention sur un certain nombre de choses, des expériences passées et ce genre de choses.
Lori, vous avez parlé de votre programme d'intervention en cas d'inondations, qui a été lancé cette année à la suite de l'audit effectué. Je suis très intéressé. Vous avez déclaré avoir rencontré les provinces et les municipalités et que vous examinez l'ensemble de la question et attendez des résultats. Les questions posées par M. nous révèlent qu'il est évident que nous n'avons vraiment pas d'échéancier.
Ce qui m'intéresse, c'est ceci: quand vous avez rencontré les provinces et les municipalités, est-ce que les discussions ont porté sur — je vais choisir un chiffre au hasard — les milliers de secteurs au Canada, probablement, qui sont situés dans des plaines inondables? Ces zones sont déjà habitées et les constructions ont été autorisées par les autorités municipales par ignorance à l'époque, en raison de la méconnaissance des conséquences possibles. De plus, personne n'était au courant du réchauffement de la planète.
À l'heure actuelle, nous avons probablement des centaines de milliers de maisons au Canada, dans beaucoup de grands centres, d'un bout à l'autre du pays, qui ne sont pas assurables parce qu'on sait déjà qu'elles sont situées dans une plaine inondable. Y a-t-il un plan à long terme pour s'occuper de ces secteurs? Est-ce que des sommes sont mises de côté pour essayer d'atténuer les risques présents, à l'aide d'un gros mur d'endiguement, par exemple? Je me demande s'il en a été question.
:
... quant à ce que nous faisons à ce sujet.
Il y a trois questions principales dont nous discutons en ce qui concerne les défis à relever. Il y a les maisons construites sur une plaine inondable qui deviennent un risque élevé du point de vue des assurances. Nous devons mettre en place des conditions préalables à une discussion sur la création d'un marché de l'assurance en cas d'inondation. La cartographie des plaines inondables fait partie de ces préalables.
Si je peux me permettre une analogie, lorsque vous construisez une maison, il faut une fondation solide. Eh bien, une bonne base aux fins de l'urbanisme et de la construction dans les zones appropriées suppose la réalisation d'une bonne cartographie des plaines inondables. C'est là une des raisons pour lesquelles nous mettons l'accent et portons notre attention sur cette question: nous créons les bonnes conditions pour avoir cette assurance habitation contre les inondations.
Parallèlement, une des questions épineuses concerne ce qu'il faut faire pour avoir autant le droit d'être assuré en zone à risque élevé que son voisin qui n'est pas en zone à risque élevé. Quel équilibre établir d'un point de vue financier? C'est là une des questions sur lesquelles le marché de l'assurance se débat.
:
Bien sûr. Je vous remercie beaucoup de me poser la question.
Pour revenir à ce que je disais plus tôt, toutes les parties à une décision en matière d'urbanisme, d'atténuation des catastrophes ou de gestion des mesures d'urgence doivent commencer par poser les bases quelque part, et, pour nous, la base consiste à cartographier les plaines inondables. Les décideurs bénéficient alors d'un éclairage qui met en lumière non seulement la situation de leur collectivité, mais également la direction future de leurs plans et, ensuite, ce que cela signifie en termes de préparatifs en vue de l'atténuation des catastrophes.
Comme je l'ai dit plus tôt, nous savons que la grande majorité des collectivités canadiennes sont actuellement construites sur des plaines inondables, ce qui engendre un coût financier élevé pour la collectivité qui n'a pas cette information.
Pardonnez-moi, mais je n'ai plus beaucoup de temps. La raison pour laquelle je vous pose la question, c'est qu'à l'heure actuelle, par rapport au lac Ontario, par exemple — je sais que vous connaissez très bien la région de Kingston — il y a des inondations dans la région de Kingston, des routes qui sont plutôt basses, la route Abingdon par exemple, sont inondées. La situation est due en grande partie à la digue sur le lac et au fait qu'on n'ait pas ouvert les vannes pour libérer l'eau du lac. Je pense qu'on vient tout juste de commencer à ouvrir les vannes à la mi-juin.
Les inondations résultent en partie de phénomènes naturels — voilà un oxymoron, car pour qui les changements climatiques sont un fait, ces phénomènes sont anthropiques — mais elles ont aussi une motivation stratégique, par exemple, on veut empêcher la libération de l'eau du lac Ontario pour protéger les municipalités ou les collectivités en aval et pour ce faire, on inonde une partie de celles en amont.
Qui décide d'ouvrir les vannes? Est-ce une mesure prévue au plan d'intervention en cas d'urgence? Comment arrive-t-on à la décision de protéger une ville et d'accepter du coup d'inonder une autre ville?
:
Je m'inquiétais à l'idée qu'on utilise juste des modèles. Nous venons d'en avoir un exemple en agriculture, puisqu'on se sert d'un modèle sur les néonicotinoïdes sans mener d'essais sur le terrain. Les modèles ne sont pas représentatifs de la réalité sur le terrain. Il faut parfois faire preuve de prudence quand on utilise seulement des modèles informatiques.
Madame Di Paolo, je m'interroge au sujet du Fonds de la taxe sur l'essence. Pour l'Ontario, vous avez tout à fait raison: c'est ainsi que ça devrait fonctionner. L'AMO s'en occupe. Les frais d'administration pour effectuer des tests représentent environ 0,5 %. Voilà comment on devrait réellement procéder. Voilà, je crois, les types de modèles que les gouvernements doivent promouvoir. Quand l'argent est bien acheminé, il est versé aux municipalités et les frais administratifs sont minimes.
Vous avez dit que les objectifs du plan ne sont pas atteints, et j'imagine que vous parlez du plan environnemental. Qui les détermine? Il y a une différence entre ne pas respecter certaines conditions dans une grande zone urbaine et les respecter en milieu rural. On consacre beaucoup d'argent aux travaux de construction des ponts et des routes dans ma région. Ce qui est bien, c'est qu'on a une certaine souplesse, car si on ne s'en sert pas une année, le financement est mis de côté et qu'il est indexé. Pourquoi le programme ne remplit-il pas les objectifs du plan environnemental.
:
Je tiens à revenir sur toute la question de l'assurance en cas d'inondations. Quelqu'un a dit que les inondations sont dues à un manque d'action dans la lutte contre les changements climatiques.
Je ne crois pas que les spécialistes actuels soient plus intelligents que ceux d'il y a quelques années, mais je me demande ce qui se passe dans les grandes zones urbaines, dont je suis voisin, ainsi que dans les zones rurales. Les professionnels font construire dans des plaines inondables. C'est ce qu'ils font. Je suis passé à côté d'un terrain de 25 acres qui, avant, était entièrement boisé. Eh bien, les arbres ont été rasés, on a ajouté cinq pieds de terre et on y a érigé des maisons. Je ne comprends pas cela, moi à qui on refuse le droit de construire un hangar sous prétexte que je suis peut-être en zone inondable.
Ce qui est préoccupant, c'est que les professionnels aux conseils municipaux influent beaucoup sur le choix des zones constructibles et que les propriétaires doivent ensuite se débrouiller avec leurs assurances parce que quelqu'un, quelque part, a donné son aval. Et puis, quand survient une catastrophe, les professionnels ont tendance à s'esquiver et les propriétaires ainsi que les municipalités sont aux prises avec le problème.
Ce n'est qu'une observation. Je suis très préoccupé par cette question d'assurance, car une autorisation a été accordée pour faire ce genre de choses et ce sont finalement les propriétaires qui écopent. Est-ce que des discussions ont lieu pour essayer de régler le problème?
:
Actuellement, nous entretenons d'excellentes relations avec plusieurs compagnies d'assurance. Nous avons des échanges avec elles presque une fois par semaine. Cette question concerne la société tout entière et pas uniquement le milieu des assurances ou le gouvernement. C'est une question qui touche directement les gens et nous en parlons.
Les compagnies d'assurance veulent créer un marché spécialisé dans la couverture des risques d'inondation, dans le secteur résidentiel. Il faudra prendre des décisions difficiles, notamment pour ce qui est de la communication de renseignements. En effet, veut-on vraiment communiquer des informations sur sa résidence qui peut être située dans un secteur à risque élevé, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur la valeur de la propriété, et ainsi de suite? Tout cela se répercute, par exemple, sur la municipalité et sur les propriétaires fonciers, mais également sur les coûts d'assurance.
Tout à l'heure, j'ai parlé de la nécessité de régler une partie de ces problèmes, mais la question est de savoir quelles conditions il faut réunir pour qu'il soit possible d'adopter l'assurance résidentielle contre les inondations? Voilà le genre de discussion que nous avons maintenant. Nous essayons de réunir plusieurs acteurs à la table afin d'être en mesure de formuler des recommandations éclairées sur le sujet.
Je vais poursuivre sur le même sujet qui semble intéresser tout le monde.
Il y a eu de graves inondations en Alberta, récemment et il y a plus de 30 ans, aussi, dans ma collectivité située dans le secteur des battures de la rivière Saskatchewan Nord. Depuis la dernière grosse inondation, dans toute nouvelle construction, la chaudière ne doit plus être installée dans le sous-sol. Voilà un exemple de mesure simple permettant de réduire les coûts des dommages causés par une inondation.
J'ai remarqué que les contradictions demeurent, après les importantes inondations de Calgary et de Canmore. D'un côté, les maires disent, « Eh bien, les gens qui désirent vivre en bord de rivières devront payer plus de taxes, » mais d'un autre côté, ils leur versent des subventions après une inondation. Je crois que les gens commencent à examiner la situation de plus près.
Je me demande si, à l'échelon fédéral... En outre, nous offrons de l'aide, n'est-ce pas? Un jour ou l'autre, la province ou la municipalité s'adressera au gouvernement fédéral pour réclamer une « aide en cas de catastrophe ». Le temps n'est-il pas venu de nous dire, puisque nous connaissons les conséquences des changements climatiques, que nous allons avoir de mauvaises surprises? Nous savons que des projets domiciliaires ont été bâtis dans des plaines inondables. N'est-il pas temps que le gouvernement fédéral fixe ses conditions? Ne devrait-il pas dire aux provinces et aux municipalités, qui ont cartographié les plaines inondables, mais qui n'ont pris aucune mesure en conséquence, qu'elles n'auront pas droit à une aide et qu'elles devront assumer les coûts des sinistres?
N'est-il pas temps? Nous en parlons, mais le temps n'est-il pas venu que certains paliers de gouvernement prennent cette question au sérieux? C'est comme une condition préexistante. Les assureurs ne verseront pas d'argent si l'on n'a pas identifié cette condition préexistante.
Acceptez-vous de nous revenir sur cette question? Bien.
Je crois que nous pouvons continuer. Il reste beaucoup de bonnes questions à poser. Nous nous sommes concentrés sur les inondations. Il existe encore beaucoup de questions suggérées par les analystes et je crois que notre équipe a des questions pour Santé Canada. Puisque nous venons d'examiner la LCPE, je pense que nous aurions aimé nous pencher sur certains éléments.
J'ai une suggestion à faire. Nous pourrions continuer, puisque la sonnerie n'a pas encore retenti. Ou nous pourrions convenir de faire un examen tous les deux ans. Dans la prochaine année, vous reviendriez pour nous informer si nous sommes sur la bonne voie au sujet des éléments que nous avons cernés. Je crois que vous nous dites que de bons efforts sont déployés. Peut-être que nous pourrions nous revoir dans un an. Manifestement, vous pouvez constater que les membres de ce comité sont intéressés à voir des progrès.
Monsieur Eglinski, est-ce que cette suggestion vous satisfait?
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Bon. Il y a quelques points à régler en ce qui a trait aux travaux du Comité.
Nous aurons peut-être une réunion mercredi. Nous ignorons le programme de la Chambre. Il n'est pas certain que nous aurons besoin de nous réunir. Je n'ai pas voulu annuler. Nous croyions que nous allions accueillir les Finances. Ses représentants ne sont pas en mesure d'être là mercredi. S'ils ne viennent pas, nous n'aurons pas grand-chose à débattre, à moins que nous voulions prendre de l'avance avec notre prochain rapport; nous pourrions essayer.
Nous n'aurions pas de témoins, mais nous pourrions peut-être faire venir M. . C'est une option. Je voulais l'offrir au Comité. Je n'aime pas perdre de temps si nous en avons, mais c'est tout à fait à la discrétion du Comité.
Parlons-en donc. Voudriez-vous commencer ou quoi?
Commençons par Jim, puis nous poursuivrons avec Linda.
Allez-y.
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Oui, c'est parfait. Nous sommes assez ouverts de ce côté-ci pour faire avancer les choses.
Nous ne savons pas si le Comité aura de nouveaux membres, mais, encore une fois, je ne veux pas tout retarder juste au cas. Il ne faut pas rater l'occasion de faire avancer les choses si nous pouvons. Ce qui doit arriver arrivera. Ils pourront lire les bleus et avoir l'information que nous aurons partagée à la réunion, si bien qu'il ne sera pas si difficile d'avoir une réunion qu'ils auront ratée, si nous décidons de l'entendre. Nous aurons des discussions de toute façon, et cela est toujours instructif.
Je voudrais demander au Comité si vous voulez commencer mercredi à discuter de patrimoine et si nous devons demander à voir...? Peut-être ne sera-t-il pas disponible, mais est-il utile de commencer par lui pour avoir une bonne idée de ce qu'il cherche à faire avec son projet de loi?
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Très bien. Tous ceux qui sont en faveur d'une réunion mercredi?
Un député: Oui.
Des députés: Non.
La présidente: Eh bien, ce n'est pas difficile. Discussion close.
Il y a quelques points à régler avant de terminer.
Vous aurez peut-être remarqué qu'on vous a mis sous les yeux la réponse du gouvernement sur notre rapport « La durabilité fédérale pour les générations futures ». C'est une bonne chose que nous l'ayons avant de partir, pour pouvoir y jeter un coup d'oeil. Le greffier me dit que nous ne savons pas exactement où il sera affiché, mais ce sera probablement à un endroit où nous pourrons le voir.
On vient de déposer autre chose. Le document sur les aires protégées vient d'être déposé également. Il est déjà affiché. C'est une bonne idée de mettre ces deux documents dans le système. C'est remarquable, lorsqu'on y pense, d'avoir ces deux documents avant l'ajournement.
Il y a encore une chose que je voulais demander, avant le huis clos. Notre rapport sur la LCPE a été déposé, et nous avions une dissidence, et nous avions un... comment avez-vous dit?