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Bonjour à tous. Nous sommes heureux de vous revoir.
Nous reprenons l’étude, article par article, du projet de loi , Loi édictant la Loi sur l’évaluation d’impact et la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie, modifiant la Loi sur la protection de la navigation et apportant des modifications corrélatives à d’autres lois.
Nous accueillons aujourd’hui les représentants du ministère des Ressources naturelles, Jeff Labonté, sous-ministre adjoint, Bureau de gestion des grands projets, et Terence Hubbard, directeur général, Direction des ressources pétrolières.
Sont aussi des nôtres, de l’Agence canadienne d’évaluation environnementale, Christine Loth-Bown, vice-présidente, Secteur d'élaboration des politiques, et Brent Parker, directeur, Division des affaires législatives et réglementaires. Bienvenue à vous.
Nous accueillons également, du ministère des Transports, Nancy Harris, directrice exécutive, Gouvernance réglementaire et affaires autochtones.
Merci beaucoup de vous être déplacés aujourd’hui.
Je remercie également M. Rochon, du ministère de la Justice, de s'être joint à nous aujourd'hui.
Comme je l’ai mentionné aux membres du Comité, jeudi dernier, dans mon zèle pour faire avancer l’étude des amendements et des sous-amendements, j’ai anticipé, à tort, sur l'étude de l’article 6 et nous avons voté sur l'amendement LIB-76. Je demande l’accord du Comité pour renverser cette décision. Je ne devrais pas proposer quoi que ce soit d’autre que l’article actuellement à l'étude, c’est-à-dire l’article 1. Si nous pouvions renverser la décision concernant le sous-amendement LIB-76 et l’amendement LIB-76 modifié, je vous en serais très reconnaissante.
Des voix: D'accord.
La présidente: Merci beaucoup.
À la fin de la séance de jeudi, le dernier amendement était le NDP-40.
(Article 1)
La présidente: Madame Duncan.
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Cet amendement a été proposé dans le mémoire de l’Association canadienne du droit de l’environnement.
Le paragraphe 59(1) proposé porte sur l’évaluation par un organisme d’examen, puis sur les effets prévus dans le rapport. Le rapport établit quels sont, de l'avis de l'organisme d’examen, les effets du projet désigné.
Cet amendement ajouterait les nouveaux paragraphes 59.1(1), (2) et (3), qui précisent quel suivi le ministre doit donner au rapport. Il y a un examen indépendant des activités. Ensuite, le ministre doit faire déposer un rapport à la Chambre dans les deux ans qui suivent l’entrée en vigueur de cet article. De plus, si une loi fédérale le modifie à la suite d’un examen, le rapport subséquent doit être déposé dans les deux ans.
Tout cela, madame la présidente, a pour effet de donner suite à la recommandation du groupe d’experts sur l’évaluation environnementale et de faire de l’organisme d'examen la seule autorité quasi judiciaire habilitée à effectuer les évaluations et à prendre des décisions en vertu de la loi au nom du gouvernement fédéral.
J’apprécie la créativité de l’Association canadienne du droit de l’environnement à cet égard. C’est une façon extrêmement élégante de faire en sorte que le projet de loi répond aux aspirations de milliers de personnes, ainsi que du groupe d’experts qui aura travaillé d’arrache-pied pour préparer le rapport d’étude d’impact à l’intention du gouvernement fédéral.
Il s'agit d'un amendement d'une extrême importance.
D’accord: NDP-40.1. C'est comme vous voulez.
Cet amendement ajouterait, tout juste après le titre « Prise de décisions », une définition de « gestion adaptative ». C’est le professeur Olszynski, de l’Université de Calgary, qui a soulevé ce point dans son témoignage devant nous. Il a parlé de la science et de l’importance de la gestion adaptative.
Je suppose que M. a modifié l’amendement LIB-43 en ajoutant l’expression « gestion adaptative ». Nous n’en sommes pas encore à LIB-43, mais, comme cela a été souligné, la gestion adaptative n’est définie nulle part dans la loi. J’ai remarqué que la ministre, en rédigeant son projet de loi, ajoute de temps à autre des définitions qui se rapportent uniquement à cette partie du projet de loi, qui concerne la gestion adaptative, et je suggère donc que l’endroit logique où l'insérer est le début de toute cette partie du projet de loi, à la page 38, entre « Prise de décisions » et « Décision du ministre ».
J’ai remis le libellé de la définition recommandée à tout le monde. Je ne pense pas avoir besoin de la lire. Ma recommandation vise à établir une définition uniforme. Il semble y avoir beaucoup de divergences d’opinion entre les promoteurs, les consultants et les ministères quant au sens de cette expression. Ce n’est pas une mauvaise idée, pour dissiper les incertitudes, de préciser ce que le gouvernement dit être la « gestion adaptative » aux fins de cette loi.
J’appuie l’amendement de M. Bossio.
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Madame la présidente, j’aimerais intervenir brièvement.
Je sais que plusieurs d’entre nous sont en faveur du principe. J’ai discuté de la question avec le professeur Olszynski. En général, je pense que ce serait une bonne chose d’intégrer la gestion adaptative comme concept. Toutefois, cela devrait se faire dans l'article énonçant les définitions, et non pas au point précis proposé dans cet amendement.
J’aimerais aussi m’assurer que nous sommes informés de ce que pense le ministère de la Justice quant à l'endroit où faire figurer la définition. Si cela peut être utile, je suggérerais peut-être de permettre au ministère de la Justice de nous faire part de ses premières réflexions, mais je sais qu’il y a des experts en la matière qui ont des connaissances particulières sur la question de la gestion adaptative, alors peut-être pourraient-ils nous revenir.
Il faudrait le consentement unanime, je crois, pour que cela se retrouve dans l'article comprenant les définitions, et je ne sais pas si les députés d’en face s'y prêteraient.
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D'accord. Merci beaucoup, madame la présidente.
Reportons-nous au 14 avril dernier, date à laquelle M. Jean-Marc Fournier, le ministre québécois responsable des Relations canadiennes, a envoyé à un journal une lettre ouverte dont le titre est très éloquent: « Le fédéral doit respecter les lois provinciales ». J'ai des exemplaires de cette lettre ici, si certains sont intéressés à la lire.
De notre côté, nous affirmons que cela fait consensus. Le Québec a le meilleur processus d'évaluation en Amérique du Nord. Nous sommes d'avis que le Québec, lorsqu'il demande que ce processus soit respecté, doit être écouté. Les amendements que je présente vont dans ce sens. Ils ont été soumis par le Centre québécois du droit de l'environnement, le CQDE, le seul organisme à avoir été invité à faire une présentation ici.
Nos lois et nos règlements reflètent la volonté de la population. Lors d'une séance précédente, M. Fast a dit à ce propos que les Canadiens s'attendaient à ce que les lois votées soient appliquées. Il en va de même pour les lois des provinces, dont celles du Québec. Nous pensons que les pouvoirs d'Ottawa, plutôt que d'être accrus, devraient être rapprochés des citoyens, puisque ce sont eux qui vont composer avec les répercussions liées à l'environnement ou celles des projets de loi proposés.
Sur le plan environnemental, c'est un avantage. En effet, comme les projets de loi doivent respecter les lois aussi bien fédérales que provinciales, la protection en est augmentée. C'est le plus élevé des standards qui s'appliquerait. Au Québec, nous avons les meilleures lois. Le fait de les mettre de côté pour appliquer les lois fédérales aurait comme effet de diminuer la protection environnementale.
En conclusion, certains députés, ici, représentent le Québec, et je serais très déçue de les voir voter contre mes amendements. Cela signifierait effectivement qu'ils agissent contre leur propre peuple.
J'invite donc les députés du Québec ainsi que tous les membres votants à voter en faveur de mes deux amendements.
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Je vais parler avec plaisir des deux amendements proposés.
Pour avoir travaillé pendant une décennie avec le Centre québécois du droit de l'environnement et comme avocat environnemental assermenté au Québec pendant nombre d'années, je connais très bien le système du BAPE, au Québec. Ce processus n'est pas parfait, comme c'était le cas du processus fédéral d'évaluation de l'impact environnemental par le passé.
L'important, c'est que la compétence du Québec soit respectée. Ce projet de loi permettra de respecter cette compétence. Il prévoit tout ce qui est nécessaire au chapitre du chevauchement des responsabilités. La protection de l'environnement est un domaine où il y a chevauchement des responsabilités. Il faut absolument que la loi proposée prévoie un mécanisme pour que les différents ordres de gouvernement travaillent en partenariat. Je suis tout à fait convaincu que la loi permettra et encouragera cette collaboration. Selon moi, laisser entendre que le projet de loi n'aura pas cet effet, cela revient à faire de la politique et à essayer d'opposer les Québécois au reste du Canada.
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Cette disposition me préoccupe, mais pour d'autres raisons. Je pense qu’il serait ultra vires dans ce projet de loi de donner au gouvernement fédéral le pouvoir de décider si les lois provinciales sont respectées. Je comprends l’intention, mais je ne pense pas que ce libellé serait permis dans une loi fédérale. Je pense que les deux seraient considérés comme ultra vires, parce que le gouvernement fédéral ne devrait pas être l’autorité qui décidera que les lois provinciales sont respectées.
Je pense que la meilleure solution serait de toujours mener des examens conjoints. Ce serait préférable.
Toutefois, je comprends où ma collègue veut en venir. Ce serait certainement logique si... Par exemple, une province peut avoir une norme plus élevée que le gouvernement fédéral, mais pas une norme moins élevée sur une toxine. C’est un bon message. En prenant une décision sur les toxines, il faudra se fonder sur la loi provinciale.
Je ne trouve pas le libellé logique, parce qu'il me semble que vous exigez que le gouvernement fédéral juge de la conformité face à une loi provinciale. Je ne pense pas que le gouvernement fédéral en ait la compétence.
Pourrions-nous poser cette question aux experts?
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Je pense que cet amendement est très important. Tous les amendements sont importants, mais à mon avis, celui-ci vise à corriger un oubli.
J’ajoute l’alinéa f) à la liste des facteurs à considérer. Certains membres du Comité se souviendront que nous suivons ici la recommandation de la Société de conservation de la faune du Canada, selon laquelle le ministre devrait aussi tenir compte de l'endroit où cela s’est réellement produit ainsi que de tous les résultats des évaluations régionales et stratégiques pertinentes.
C'est un simple amendement. Il vous renvoie aux articles 92, 93 et 95 proposés, qui traitent des évaluations régionales et stratégiques.
De toute évidence, si les résultats d'une évaluation stratégique régionale indiquent que le projet x détruira lentement toute la population d'un écosystème, le ministre ne peut pas ignorer ce facteur. Nous devrions l'ajouter aux facteurs à considérer.
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Merci de nous avoir laissé quelques minutes pour y réfléchir et en discuter.
Je vais commencer par mettre les choses en contexte avant de parler de l’amendement en question. La gestion adaptative fait partie de l’évaluation environnementale depuis très longtemps. D’après notre expérience, il a été utile d’avoir une définition uniforme de la façon de gérer cela. À l'heure actuelle, nous insérons cette définition dans les politiques.
En vertu de la loi actuelle, la LCEE de 2012, la gestion adaptative nous permet de veiller à ce que les mesures d’atténuation proposées favorisent l'atteinte des objectifs fixés. Cela permet au ministère ou à l’agence de communiquer avec le promoteur et de déterminer les changements à apporter à ces mesures d’atténuation au fil du temps lorsque nous en verrons les résultats.
C’est ce que nous faisons au moyen de politiques. Nous avons une définition stratégique à cet égard qui contribue à atténuer l’incertitude. Elle est un peu différente de celle que l'on propose ici. Je dirais qu'en principe, elles sont semblables. Pour ce qui est du libellé actuel de l’amendement, il comporte certainement des inconnues. La « gestion adaptative » de la motion indique qu’il s’agit d’un processus structuré et itératif. Il me semble que ce n'est pas très clair.
Dans l’amendement LIB 43, on utilise la notion de « plan de gestion adaptatif » par rapport au processus, ce qui diffère de notre définition.
Je pense que le ministère de la Justice pourrait expliquer où placer une définition, mais je vous signale que l’amendement libéral fait mention de la « gestion adaptative » dans un article, au paragraphe 64(4) proposé, qui fait partie de notre « programme de suivi ». C’est là que nous utiliserions ce processus et cet outil. Notre plan serait d’utiliser la politique pour appuyer une définition de « gestion adaptative » afin d'atteindre les objectifs que j’ai soulignés.
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Tous ces éléments sont liés.
L’intention fondamentale est que la déclaration de décision doit comprendre une justification factuelle pour tout compromis qui a été fait parmi les considérations d’intérêt public de l’article 63 proposé. Elle exige qu’il n’y ait pas de transparence et de reddition de comptes sans exiger expressément une explication raisonnablement détaillée de la façon et des raisons pour lesquelles les compromis ont été faits. De plus, les motifs de la décision doivent fournir un compte rendu convaincant et fondé sur des données probantes des raisons pour lesquelles, par exemple, un projet a été approuvé malgré la probabilité d’effets environnementaux négatifs ou d’impacts sur les droits et les intérêts des Autochtones. De plus, il permet de modifier la déclaration de décision en réponse à des changements imprévus.
J’ajouterais que l’alinéa a.1) proposé stipule que « le ministre est en désaccord avec » l’une ou l’autre des « conclusions » et la même chose est prévue à l’alinéa 65(1)e), qui se trouve après la ligne 11, page 41, « conditions » de toute « approbation ».
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Il s’agit d’un amendement visant à modifier les dispositions relatives aux projets réglementés par la Commission canadienne de sûreté nucléaire, plus précisément pour permettre aux projets désignés liés aux mines et aux usines de concentration d’uranium d’avoir recours aux dispositions de la loi relatives à l’évaluation des organismes, y compris l'ensemble des dispositions relatives à la coopération avec les provinces et les corps dirigeants autochtones.
Cet amendement ajoute une exception à la déclaration considérée comme faisant partie du permis en vertu de l’article de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires de la partie de la loi portant sur la déclaration relative aux mines et usines de concentration d’uranium du pouvoir du ministre de désigner des conditions relatives à un projet qui comprend des activités réglementées en vertu de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires au moyen d’une déclaration de décision.
Selon le libellé actuel du projet de loi , dans la proposition du paragraphe « Limitation » de l’entente visant la création d’une commission d’examen, le ministre ne doit pas conclure d’entente avec une autorité ayant des pouvoirs et des devoirs en matière d’évaluation environnementale d’un projet désigné si ce projet comprend des activités concrètes réglementées en vertu de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires ou de la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie.
Cet amendement vise à préciser que, dans l’article proposé de la loi qui porte sur « l’obligation de renvoi », le ministre doit renvoyer à une commission d’examen les activités concrètes menées dans une installation nucléaire réglementée en vertu de la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie. Il y a également l'ajout d'une exception à l’article proposé de la loi qui porte sur « l’obligation de renvoi », indiquant que les activités concrètes dans une mine ou une usine de concentration d’uranium ne sont pas incluses dans l'obligation du ministre de renvoyer à une commission d’examen les activités concrètes dans une installation nucléaire qui sont réglementées en vertu de la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaires ou de la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie.
Enfin, le raisonnement repose sur le fait que les mines et les usines de concentration d’uranium, comme toutes les mines et usines de concentration, sont assujetties aux cadres provinciaux de réglementation et de délivrance de permis, mais elles sont également réglementées par la Commission canadienne de sûreté nucléaire. Le projet de loi empêcherait la coopération et l’évaluation de tous les projets désignés qui sont réglementés par la CCSN, traitant tous ces projets comme relevant exclusivement de la compétence fédérale. Rien ne justifie cette différence de traitement, car la complexité et les impacts des mines et des usines de concentration d’uranium ne sont pas différents de ceux des autres mines et usines de concentration et les approches coopératives sont tout aussi utiles.
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L’amendement est le suivant: que le projet de loi C-69, à l’article 1, soit modifié par substitution, à la ligne 18, page 46, de ce qui suit:
ment les frais et sommes visés à l'ar-
La loi précédente exigeait seulement que le promoteur d’un projet paie à l’Agence les frais engagés pour les services prescrits fournis par un tiers et les sommes prescrites liées à l’exercice des responsabilités de l’Agence. À l’heure actuelle, le projet de loi prévoit que « le gouverneur en conseil peut prendre des règlements » et précise les deux éléments, soit les redevances ou droits, et leur mode de calcul.
L'amendement est proposé parce que, si cette disposition est maintenue et si l'Agence peut facturer au promoteur tout ce qu'elle veut, celle-ci n'aura aucune incitation à rechercher l'efficience et l'efficacité dans l'exercice de ses fonctions. Les promoteurs de projet et les investisseurs ont besoin de certitude si nous voulons qu'ils investissent dans l’économie canadienne. Au Canada, cette certitude a été ébranlée, et il y a eu une fuite de capitaux. Le processus réglementaire doit être assujetti à des délais concrets si nous voulons instaurer ce climat de certitude.
Je remarque que le gouvernement s’est engagé, en proposant le projet de loi, à garantir une plus grande certitude aux investisseurs et à abréger les délais. En fait, les délais sont plus longs lorsqu’on ajoute l’étape de la planification à l’étape de l’évaluation et tous les pouvoirs discrétionnaires accordés au ministre pour prolonger et suspendre le processus. De toute évidence, il ne s’agit pas d’un processus accéléré.
Je vais en rester là.
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L’amendement PV-67 va dans le même sens que celui de Mme Duncan. Je sais que certaines des questions posées aux témoins du gouvernement il y a un instant laissent entendre que la proposition risque d'être inhabituelle ou exagérée. Je tiens à souligner qu’entre 1975 et 2012, sur une période de plus de 40 ans, chaque fois que le gouvernement fédéral consacrait de l’argent à un projet, celui-ci faisait l’objet d’une évaluation au moins minimale. Il y avait un examen fédéral de l’évaluation environnementale pour tous les projets réalisés en territoire domanial, tous les projets auxquels des fonds fédéraux étaient consacrés et tous les projets pour lesquels une autorité était un promoteur, ainsi que ceux qui étaient déclenchés selon une liste établie par la loi.
Nous avons maintenant une liste de projets. Bien entendu, nous savons tous qu’il y a des consultations publiques sur la liste. Nous sommes saisis d’un projet de loi sur l’évaluation d'impact, et son contenu demeure un gros point d’interrogation. Quand y aura-t-il une évaluation d’impact? Quels projets feront l’objet d’un examen? Tout ce que nous avons vu dans les documents du cabinet du et dans ce que celui-ci a dit au Comité, c’est que l’intention du gouvernement actuel n’est pas de rafistoler le processus, mais de le garder seulement pour les grands projets. C’est une question fondamentale. À quoi sert l’évaluation d'impact?
Depuis 1975, les gouvernements progressistes-conservateurs et libéraux ont toujours voulu que le gouvernement fédéral ait l’obligation d’évaluer tous les projets relevant de sa compétence. Encore une fois, le projet de loi réduit considérablement le champ de ces évaluations.
C’est pourquoi je fais un effort supplémentaire pour plaider en faveur de cet amendement. Si vous acceptez l’amendement 67 du Parti vert, nous dirons dans la définition de la loi, qui orientera la liste des projets, qu’un projet est toujours réalisé sur un territoire domanial ou que l’autorité est un promoteur ou que le gouvernement fédéral fournit une aide financière. Cela contribuera grandement à respecter la lettre de mandat, qui traite du rétablissement de la confiance dans le processus d'évaluation d'impact.
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C’est une question très importante qui a été soulevée par un certain nombre d’avocats qui ont témoigné, dont Meinhard Doelle, d'Halifax.
Après la ligne 27 de la page 50, nous ajouterions l'article 91.1 juste avant la rubrique « Évaluations régionales et évaluations stratégiques ». Cette disposition imposerait clairement aux autorités fédérales la responsabilité d'exercer leurs attributions réglementaires à l’égard des projets approuvés afin d’assurer la mise en oeuvre efficace des programmes de suivi. Elle assurerait, au moyen d’un registre fédéral centralisé, la transparence quant aux résultats obtenus.
Les autorités fédérales seraient tenues d'exercer leurs attributions. Nous avons déjà abordé la question sous l'angle de l’application de la loi. C’est pourquoi j’ai demandé ce que ferait exactement l’Agence canadienne d’évaluation d'impact. Après avoir évalué l'impact sur l'environnement, on doit s'adresser aux organismes de réglementation qui sont chargés, en vertu de leur mandat législatif, de délivrer des permis ou de donner des approbations, et ainsi de suite. Ils devraient pour cela prendre en considération les recommandations et les directives de l’évaluation d’impact et qu’ils assument leurs responsabilités et indiquent dans le registre centralisé les mesures prises.
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L'amendement veut que, aux termes de l'article modifié, les décisions tiennent compte des « conditions et circonstances » établies « au titre de I'article 112.1 », ce que ne précise pas le projet de loi pour l'instant. Les conditions et règlements prévus par le nouvel article 112.1 se trouvent dans mon amendement PV-76.
Je ne sais pas si vous voulez que je décrive l'amendement PV-76 tout de suite, mais il s'agit de pallier l'absence d’importantes règles d’équité procédurale, de veiller à ce que le ministre prenne des règlements concernant les règles de pratique et de procédure pour les audiences des commissions et à ce que ces règlements soient fondés sur des règles d’équité procédurale et de justice naturelle et mettent l’accent sur la souplesse et le caractère informel des audiences.
Nous avons appris que certains souhaitent éviter que les audiences n'aient un caractère trop judiciaire et que, de l'avis de nombreux témoins, une lacune non négligeable du projet de loi est l'absence totale de précisions sur la nature de la participation du public.
Je prends note, et j'en suis reconnaissante, de l'amendement libéral déjà adopté qui modifie les droits de participation du public et dit qu’ils doivent être significatifs, mais il s’agit essentiellement de définir le qualificatif « significatif ». C’est ce que tout avocat en droit administratif considérerait comme le strict minimum, du point de vue de la participation significative du public.
De plus, l'amendement dispose qu'on établit par règlement les critères précis et le processus à suivre pour déterminer la mesure dans laquelle les projets désignés contribuent à la durabilité, ainsi que les conditions et les circonstances dans lesquelles les évaluations régionales ou stratégiques doivent être réalisées. Il s’agit des catégories de projets sur le territoire domanial ou à l’étranger pour lesquels l’Agence effectuerait une évaluation simplifiée fondée sur les objets de la loi.
L’amendement PV-76 apporte une amélioration de fond significative à la loi en ajoutant un nouvel article 112.1 à la page 59, comme on peut le constater en parcourant la loi pour voir où la disposition intervient. C'est au moment où le ministre prend des règlements. Actuellement, il y a des pouvoirs que le ministre peut exercer plus tard pour prendre des règlements. C’est très courant dans les lois. Cela touche les questions de participation du public, particulièrement en ce qui concerne les programmes d’aide financière aux participants, mais il n’est pas précisé que le ministre établira, par règlement, les règles de pratique et de procédure pour le processus d’évaluation d'impact.
Il s’agit d’un amendement extrêmement utile et j’espère qu’il sera adopté. Encore une fois, cependant, si vous adoptez l’amendement PV-71 sans l’amendement PV-76, vous aurez un projet de loi qui n’a pas de sens, parce qu’il n’y aura pas d’article 112.1.
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Le dernier vote m'attriste profondément parce que, honnêtement, je ne comprends pas comment quiconque peut prétendre que la participation du public est significative sans définir le sens de ce qualificatif.
Passons tout de même à l’amendement PV-72. Il modifie le texte de la page 51, à la ligne 20, pour y insérer un nouvel article 93.1. À propos des « évaluations régionales » — et l'idée est tirée du mémoire de la West Coast Environmental Law —, le nouvel article ajoute une définition de cette notion pour préciser que les évaluations tiennent compte des activités antérieures, existantes et futures et comprennent l'examen d’autres formes de développement de rechange et de différents scénarios pour une région donnée. Lorsqu’on examine une évaluation régionale, les exigences relatives à ce type d'évaluation permettent de définir les limites écologiques et de tenir compte des effets cumulatifs.
Mon amendement, qui s’inscrirait à la ligne 20 de la page 51, est en fait un nouvel article, qui porterait le numéro 93.1, afin que, lorsque nous parlons d’« évaluations régionales » à l’article 92, nous ayons des indications pour bien comprendre ce que signifie cette expression.
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Je crois que c’est irrecevable. Tout l'objet de la protection de la Couronne contre une mesure prise en comité ou dans un projet de loi d’initiative parlementaire est de savoir si on impose un fardeau au Trésor public.
Dans le cas présent, aucune rémunération n’est prévue pour les membres du Tribunal. Toutefois, les dépenses engagées à ce titre seraient remboursables. C’est donc un fardeau pour le Trésor public.
De plus, lorsqu’on crée un tribunal, il faut mettre en place les structures et le soutien administratif pour entendre les appels devant ce tribunal. Il y a des répercussions sur les deniers publics. Je ne vois pas comment on peut décider dans un sens pour l’amendement précédent, puis dire que non, ce n’est plus le cas ici. Il ne s'agit pas de la rémunération des membres. Il s'agit de se demander: « Est-ce que cela impose une charge supplémentaire dans les dépenses du gouvernement? » Bien sûr que oui. Il y aura un système administratif à mettre en place pour mener ces appels devant le tribunal. Il y aura des dépenses remboursables puisque les membres devront payer de leur poche pour y siéger.
Madame la présidente, je vous demande de reconsidérer votre position.
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L’amendement ajouterait ce qui suit après la ligne 3, page 58:
b.1) établir le processus de demandes de remboursement de frais ainsi que le remboursement de frais lié à la participation du public dans le cadre des programmes d’aide financière établis en vertu de l’article 75 et prévoir la publication de lignes directrices concernant le financement faisant suite aux consultations avec le public;
Le Cabinet devra pour ce faire réglementer la façon dont se déroulera le processus d’aide financière aux participants au lieu de le laisser à l'arbitraire du cas par cas. Il est nécessaire d'encadrer ce processus et de rembourser les frais suivant des règlements pris en vertu de l’article 109 proposé plutôt que de s'en remettre à la seule discrétion de l’Agence. Il s’agit d’assurer un certain degré de certitude, de clarté et d’équité pour tous les examens, de sorte que les collectivités, les Autochtones et tous ceux qui se présenteront sauront à quoi s'en tenir en ce qui concerne les frais.
C’est normalement ce que font tous les tribunaux d’évaluation. Ils font connaître les règles des demandes de remboursement. Il y a habituellement un genre de tableau qui montre combien reçoit un témoin ingénieur, combien reçoit un avocat et combien les gens sont payés pour se rendre sur les lieux, organiser leur groupe ou se coordonner avec d’autres intervenants et ainsi de suite.
C’est ce que fait cet amendement. Il prévoit une réglementation claire de l'établissement des frais de participation.
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L'amendement NDP-59 supprime le pouvoir discrétionnaire du ministre d'établir des lignes directrices ou des codes de pratique, ou de définir les critères relatifs à la nomination des membres des commissions ou des comités qui lui est conféré aux articles 92 et 93 du projet de loi. L'article 92 du projet de loi concerne les évaluations régionales dans une région située en totalité sur un territoire domanial, tandis que l'article 93 concerne les évaluations régionales dans une région située en partie à l'intérieur ou totalement à l'extérieur d'un territoire domanial.
C'est essentiellement la même chose, encore une fois. Il n'est pas question du pouvoir du ministre de prendre des réglements, mais plutôt de son pouvoir d'établir des lignes directrices et des codes de pratique ainsi que les critères de nomination des membres des commissions. Cette proposition semble tout à fait raisonnable, équitable, ouverte et transparente, et donne une certitude juridique.
Je vais également parler de l'amendement NDP-60, étant donné que nous les étudions ensemble. Il prévoit l'adjonction d'un nouvel article 114.1 et le rend obligatoire:
Pour l'application de la présente loi, le ministre:
a) donne des lignes directrices et établit des codes de pratique concernant l'application de la présente loi;
b) fixe les critères de nomination des membres des commissions;
En fait, nous avons seulement besoin de faire l'un ou l'autre. Il s'agit manifestement d'une précision que beaucoup d'intervenants ont réclamée.
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Nous avons notre explication.
Bravo, Scott.
Nous étions en plein milieu d’un vote et ce sera un vote par appel nominal.
(L’amendement est adopté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Les amendements LIB-61 et LIB-64 ont été adoptés.
L’amendement LIB-62 a été étudié dans le cadre de l’amendement LIB-60. C’est fait.
Nous passons maintenant à l’amendement LIB-63. Si celui-ci est mis aux voix, il s’appliquera aux amendements LIB-65 et LIB-65.1, qui vient de commencer à circuler. Assurez-vous d’avoir l’amendement LIB-65.1 sous les yeux.
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Dans ce contexte, il ne s’agit pas de poursuites devant le tribunal comme vous l’interprétez. C’est plutôt que les commissions peuvent convoquer des témoins.
Comme je l’ai dit plus tôt, s’ils veulent obtenir cette information, d’abord et avant tout, au paragraphe 119(1) proposé, l'information est traitée comme étant confidentielle. Ensuite, aux alinéas 119(2)a), b) et c) proposés, l'on indique les cas où il y a exception au paragraphe 119(1) proposé et l'on établit les paramètres de ces exceptions.
Comme je l’ai expliqué tout à l’heure, ce qui est proposé dans l’amendement LIB-63, le nouveau paragraphe 119(2.1) proposé, consiste à veiller à ce que, dans l’exemple—comme je l’ai dit—si des renseignements doivent être divulgués, les parties soient réunies pour en discuter.
Pour faire suite à l’explication fournie par Mme Loth-Bown, en ce qui concerne le nouveau paragraphe 119(2.1) proposé, il y aurait consultation chaque fois que les renseignements ou les connaissances autochtones sont reçus à titre confidentiel, pour qu'ils soient fournis à des fins d’« équité procédurale ». Il ne s’agit pas de l’autre moitié de l’alinéa 119(2)b) proposé, mais de la première moitié, qui porte sur l’« équité procédurale » dans le contexte de l’évaluation d’impact. L’autre moitié, les poursuites au civil, ne fait pas l'objet de consultations parce que cela serait dicté par les règles du tribunal qui s’appliquent aux poursuites judiciaires dans le cadre ces renseignements pourraient devenir pertinents par la suite.
En conséquence, le nouveau paragraphe 119(2.1) proposé ne s’applique qu’à l’« équité procédurale » au moment de l’évaluation d'impact.
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Au niveau provincial, parce que les tribunaux sont engorgés, étant donné que bon nombre des parties à ces examens préféreraient simplement s’asseoir et s’entendre, les tribunaux ont intégré le règlement extrajudiciaire des différends, et c’est exactement ce qui est proposé ici, « avec le consentement des parties ». Il faut le consentement des parties qui veulent suivre ce processus de règlement extrajudiciaire pour y soumettre une partie de l’examen.
Plutôt que de s’adresser aux tribunaux et de discuter de la définition des poursuites inscrites dans une disposition quelconque, il serait possible pour les parties de conclure une entente pour recourir au règlement extrajudiciaire des différends. Ce n’est pas exécutoire, mais une commission pourrait tenir compte des résultats du règlement extrajudiciaire des différends et les inclure dans des recommandations ou dans sa décision. La commission d’examen doit rendre publics les résultats du règlement extrajudiciaire des différends sous réserve du consentement des parties, si elle veut les inclure dans sa décision.
C'est ce qui a été recommandé, car le projet de loi devrait reconnaître et favoriser fortement les occasions informelles de participer à des discussions et à des dialogues bilatéraux, y compris la médiation et d’autres formes de règlement extrajudiciaire des différends. Très souvent, ce qui peut arriver, s’il y a un élément très controversé... Eh bien, il y a un tribunal, mais dans ce cas-ci, une commission ou même l’Agence peut faire l’examen, et ils peuvent dire que si les parties pensent pouvoir régler la question et revenir ensuite avec une solution, elles pourraient l'incorporer. Je pense que c’est une façon sensée de procéder. Il semble que ce soit la façon de procéder dans la plupart des administrations.
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Merci beaucoup madame la présidente.
Je suis désolée d’avoir manqué certains de mes amendements en raison de l’étude article par article du projet de loi .
Cet amendement est très simple. C’est à propos...
Je sais qu’il y a eu des amendements favorables semblables de la part des députés libéraux, mais pour incorporer correctement la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, l’Agence a pour objet de « consulter les peuples autochtones », c'est ce qui est ajouté à la page 77 aux lignes 36 à 38. Il s’agit de consulter les peuples autochtones, non seulement en ce qui concerne l’article 35 de la Loi constitutionnelle, mais plus particulièrement en ce qui concerne directement la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
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Cela ajoute deux nouveaux paragraphes, à la page 78, après la ligne 9.
On parle ici des fonctions de l’Agence. Cela ajouterait l’obligation de « vérifie(r) le respect des obligations de surveillance et de reddition des comptes concernant les programmes de suivi » — les libéraux aiment bien ce terme — « et (d'établir) des rapports annuels à cet égard, y compris relativement aux aspects des programmes de suivi qui relèvent d'autres instances ».
On ajouterait également:
veille à ce que les leçons apprises concernant l’exactitude des prédictions faites dans le cadre des évaluations d’impact antérieures soient communiquées au public et portées à la connaissance de ceux qui participent subséquemment, sous le régime de la présente loi, à des évaluations d'impact semblables.
De toute évidence, l’Agence devrait être chargée de la vérification de la conformité. Nous avons ajouté toute cette partie sur l’application de la loi et la conformité, et il semble donc logique que ce soit l’Agence qui se charge du suivi et en rende compte.
La population s’inquiète toujours, lorsque des conditions sont imposées, qu'il n’y ait pas de suivi ni de processus redditionnel permettant de s'assurer qu'elles sont respectées. Un rapport annuel devrait être présenté sur ce qu'il en est de la conformité aux conditions et sur les mesures de gestion adaptative du projet approuvé qui en découleraient.
Voilà.
Oui, c'est « gestion adaptative », parce que nous avons ajouté un changement.
On avait demandé de réfléchir à la question de savoir si cette définition était acceptable. Je crois que j’avais obtenu le consentement unanime, si elle était adoptée, pour l’insérer dans cet article du projet de loi.
Il y a eu consentement unanime pour réserver la possibilité de le faire, et nous devons maintenant prendre une décision. Il ne s'agit pas de le faire. Il s’agit de voter sur la question de savoir si nous allons le faire. Cela nous donnait la possibilité de revenir en arrière. Nous nous sommes réservé le droit de revenir en arrière, ce que nous faisons maintenant, pour ajouter la définition. La définition est telle qu'elle présentée dans l’amendement NDP-40.1.
C'est bien cela, Linda?
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Tout va bien. Nous sommes à la bonne page. Tout le monde a la définition sous les yeux.
L’amendement NDP-40.1 ajouterait cette définition à la page 38, ligne 22.
L’amendement est-il adopté?
M. Scott Reid: J’aimerais un vote par appel nominal.
(L’amendement est rejeté par 7 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente:Nous en sommes maintenant à la fin de l’article 1.
L’article 1 modifié est-il adopté?
M. Scott Reid: J’aimerais un vote par appel nominal.
Mme Linda Duncan: Avec dissidence.
La présidente: Si c’est un vote par appel nominal, Linda, il l’emporte sur la dissidence. Lorsqu'un vote par appel nominal est demandé, le vote avec dissidence ne fonctionne pas.
(L’article 1 modifié est adopté par 5 voix contre 4.)
La présidente: Il n’y a pas d’amendement à l’article 2.
M. Scott Reid: J’aimerais un vote par appel nominal.
(L’article 2 est adopté par 5 voix contre 4.)
(Article 3)
La présidente: Le premier amendement est l’amendement LIB-74.
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Madame la présidente, j’aimerais revenir brièvement sur les préoccupations exprimées par de nombreuses personnes. Le groupe d’experts sur l’évaluation environnementale a également recommandé que les organismes de réglementation de l’énergie n’aient aucun rôle à jouer. Dans le rapport très étoffé et approfondi rédigé par le groupe en question à la demande du ministre fédéral, on n’envisage pas de leur faire jouer un rôle ni de faire intervenir leur expertise dans les évaluations environnementales.
Je dois dire que ce qui me préoccupe personnellement, compte tenu de mes années de travail dans les Maritimes, c’est que l’Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers et l’Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers ont un mandat législatif. En fait, ils ont l'obligation concrète de favoriser l'expansion de l'exploitation pétrolière et gazière en mer. C’est son mandat. Cela découle des accords qui ont été négociés entre le gouvernement fédéral et ces provinces.
En l'occurrence, je supprime les articles qui disent que la liste des candidats à une évaluation environnementale devrait comprendre des personnes nommées parmi les membres de l’Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers. Je ne sais pas comment ces gens pourraient faire le travail qu’ils sont censés faire dans le cadre de l’évaluation des répercussions sans préjuger des résultats quand ont pour mandat législatif, au sein de l’organisme, de favoriser l'expansion de l’exploitation pétrolière et gazière en mer.
Cela n'a rien à voir avec ces gens ni avec les antécédents de l'Agence. C'est simplement un fait juridique, à savoir que ces entités sont en conflit d’intérêts du point de vue de la loi, qui n'a pas encore été supprimé. On aurait pu le supprimer dans le cadre de ce projet de loi, mais ce n'est pas le cas. Évidemment, il n'est pas facile de l'éliminer puisque cela supposerait qu'on revoie les accords conclus entre le gouvernement fédéral et les provinces.
Je l'explique plus pour mes amis qui sont au bout de la table et qui, je le sais, participent pour la première fois à cette discussion. Il est ahurissant que cette proposition soit faite, que les membres d’un office dont le mandat est de faciliter l'expansion de l’exploitation pétrolière et gazière en mer soient tenus de siéger à des commissions pour décider s'il convient de donner suite ou non à un projet.
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Madame la présidente, cet amendement a une justification identique à celle que j’ai présentée tout à l’heure, à savoir qu’il s’applique maintenant à la suppression des articles qui prévoient qu'on doit que faire des nominations à même la liste applicable aux examens des projets de forages extracôtiers dans une zone qui est par ailleurs réglementée par l’Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers.
C'est le même raisonnement, et je vais profiter de l’occasion pour répondre, et je comprends bien ce qu’a dit M. Aldag, à savoir que les amendements libéraux sont du même ordre. Ils n’éliminent cependant pas mes préoccupations. Ils les atténuent. Ils rendent une horreur moins horrible, mais, jusqu'à ma mort, je ne comprendrai jamais pourquoi les libéraux n’ont pas tenu compte des conseils du groupe d’experts et nous ont dit qu’ils allaient créer un seul organisme, pour ensuite donner une rôle aux mêmes organismes de réglementation que dans le projet de loi , alors qu'ils ont été si détestables jusqu'à présent qu'ils ne méritent aucun rôle.
Je ne sais pas quand la mort viendra me chercher, mais il me semble que cela devrait se faire bientôt.
Quoi qu’il en soit, j’ai dit ce que j’avais à dire. Il s’agit de retirer de la liste des participants à l’évaluation d’impact les membres de l’Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador des hydrocarbures extracôtiers et leur conflit d’intérêts intrinsèque...
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Je tiens à dire que mon ami, M. Reid, fait preuve de bon sens en proposant de nommer des membres d’office. Je trouve un peu incroyable que nos experts nous disent que les gens ont bien fait les choses. Ils ne sont pas tous là à fournir des renseignements différents. D’une façon ou d’une autre, ils arrivent à une conclusion.
Si nous formulons cet amendement qui dit que ces gens sont là, et c'est toujours l’argument avancé par les représentants qui veulent que ces organismes de réglementation de l’énergie aient un rôle à jouer, nous comprenons bien qu’ils ont une certaine expertise. Évidemment, s’ils sont présents dans la salle pour offrir leur expertise, la logique du gouvernement est tout à fait respectée.
Ce qui me préoccupe, c’est que la loi les oblige à faire la promotion de ce qu’ils sont censés examiner de façon impartiale, ce qui serait largement amoindri s’ils sont là à titre de membres d’office. Le terme « d’office » est peut-être préférable à l’ajout du mot « vote », puisqu’il s’agit d’une évaluation normative de ce que fait exactement une commission lorsque plusieurs personnes rédigent un rapport commun. Je suis d’accord avec M. Reid. Je ne vois pas comment ils pourraient en arriver à une conclusion s’ils ne sont pas disposés à voter à un moment donné. Évidemment, s’ils sont membres d’office, ils font partie d’une catégorie différente, et ce serait certainement préférable.
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Je n’ai pas pu m’acquitter des autres responsabilités qui sont les miennes parce que je suis déterminée à essayer d’améliorer ce projet de loi.
M. Fast a dit un certain nombre de choses tout à fait vraies. J’ai posé la question à la ministre à maintes reprises. Nous avons posé la question au à maintes reprises. Nous avons demandé : « Allez-vous accepter des amendements à ce projet de loi? »
De bonne foi, nous avons travaillé avec diligence. Le public a travaillé avec diligence. Les Premières Nations, les Métis et les Inuits ont travaillé avec diligence. L’industrie a travaillé avec diligence. Les avocats, les cabinets d’avocats et les facultés de droit ont travaillé avec diligence. Pourtant, tous ces amendements sont rejetés, sans la moindre considération.
Je trouve absolument ahurissant que le Comité, qui est essentiellement le Comité de l’environnement et du développement durable... Nous ne nous occupons pas de la Loi sur la protection de la navigation. Elle a déjà été examinée par le Comité des transports. Il aurait été plus logique que cette partie du projet de loi lui soit renvoyée. Il aurait pu faire un examen efficace, vu qu'il l'a déjà étudiée. Nous ne nous occupons pas de la Régie canadienne de l'énergie. C’est du ressort du Comité des ressources naturelles.
Voilà où nous en sommes et je pense que nous avons fait un examen assez efficace de la première partie du projet de loi, ce qui aurait dû être notre responsabilité. Nous devrions poursuivre cet examen. Nous devrions faire preuve de respect envers toutes les personnes qui ont participé, pendant deux ans et demi, lorsque le gouvernement a demandé leur avis sur la réforme de l’Office national de l’énergie, de la Loi sur la protection de la navigation, de l'évaluation d'impact.. Nous bâclons les deux dernières parties de ce projet de loi, et je trouve cela absolument scandaleux.
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Nous sommes au même endroit dans le projet de loi, à la page 99, ligne 11.
La proposition vise à remplacer l’alinéa e) par ce qui suit, afin que le mandat de la régie consiste également:
e) à fournir des conseils et à produire des rapports sur les questions relatives à l'énergie, notamment l’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, les répercussions de la production, de la distribution et de l’utilisation d’énergie sur le climat, les répercussions des changements climatiques sur la production, la distribution et l’utilisation d’énergie, ainsi que la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone;
Encore une fois, cela a été proposé par l’Institut Pembina. Comme il l’a mentionné, l’organisme de réglementation n’a actuellement pas le mandat explicite de faire rapport ou de donner des conseils sur la transition que le Canada est censé faire vers une économie à faibles émissions de carbone. C’est le même vieux pétrole, le même vieux gaz, etc. L'Institut a également ajouté qu’un rapport précis sur les répercussions de la production, de la distribution et de l’utilisation de l’énergie sur le climat aidera le Canada à respecter ses engagements internationaux en matière de climat.
Cela fera entrer la Régie canadienne de l’énergie dans le XXIe siècle et au-delà en définissant enfin l’énergie comme plus que les combustibles fossiles.
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Madame la présidente, à première vue, mon amendement peut sembler presque identique à celui que vous venez de rejeter, mais il comprend d’autres concepts, ce qui, bien sûr, explique pourquoi il y aurait eu simplement un conflit de lignes si la motion du NPD avait été adoptée.
L'alinéa e) que je propose pour la mission de la Régie comprend des conseils et des rapports non seulement sur les questions d’énergie, notamment l’énergie renouvelable et l’efficacité énergétique, mais aussi sur la façon dont nous réduisons le carbone et sur les répercussions climatiques liées à la production, à la distribution et à l’utilisation de l’énergie, ainsi que sur les répercussions des changements climatiques sur l’industrie visée par la réglementation.
À mon avis, la mission de la Régie canadienne de l’énergie s'apparente beaucoup plus à celle de l’Agence internationale de l’énergie. Cette agence fournit des renseignements utiles aux gouvernements mondiaux sur les sujets que vous voyez ici. Si la Régie canadienne de l’énergie faisait le même travail d’analyse que celui que nous obtenons de l’Agence internationale de l’énergie, je pense que cela la renforcerait vraiment.
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Madame la présidente, nous en sommes à la page 105.
L'amendement NDP-71 est conforme aux autres recommandations sur l'élargissement de la portée des dispositions établissant quand une personne se trouve en conflit d'intérêts. Je porte à votre attention le libellé actuel de l'article 29. Il y est écrit, très précisément: « tout commissaire [...] dans l'exercice de ses attributions à ce titre ».
C'est assez précis et restreint. Une personne pourrait donc être nommée commissaire, n'avoir encore effectué aucun travail et décider de signer un contrat avec un demandeur, et elle pourrait ou non faire l'objet d'un examen. La personne pourrait donc avoir un contrat avec une partie mais ne pas être considérée comme faisait son travail pendant qu'elle se trouve dans son bureau à assumer ses fonctions.
Je suis très troublée par cette description très étroite. Nous savons pourquoi l'ONE a été démantelé. C'est en raison des activités qui avaient cours entre des membres de l'ONE, des gouvernements et des responsables qui avaient des intérêts dans divers projets. Il semble que c'étaient simplement des relations amicales, pour d'autres activités. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement souhaite restreindre autant la portée de ces dispositions. Je pense que cela va ouvrir une boîte de Pandore et susciter bien des inquiétudes.
Je nous recommanderais vivement d'éliminer les mots « dans l'exercice de ses attributions à ce titre » pour établir très clairement que si une personne est nommée commissaire, elle doit avoir les mains propres.
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Madame la présidente, je suppose que tout le monde se souvient du fait que le comité d'experts sur l'Office national de l'énergie a aussi recommandé que le nouvel organisme de réglementation de l'énergie au Canada « publie périodiquement des rapports [...] sur les incidents et les mesures de conformité » permettant à toute partie intéressée de savoir ce qui s'est produit et pourquoi, ainsi que ce qui a été effectué par la suite. C'est tiré de la page 99 du rapport du comité d'experts.
Ce que j'ai fait ici est très simple, et je pense que c'est le genre de mesure raisonnable qu'Ed souhaite que je propose pour qu'il puisse m'appuyer.
C'est pour vous, Ed.
Le paragraphe 32(2) proposé, qui porte le titre « Enquête », dicte que la commission peut enquêter sur tout accident relatif à un pipeline, sur ce que nous pouvons faire pour prévenir les accidents et sur les décisions prises.
Pour l'instant, il n'y a rien dans la loi pour exiger la production d'un rapport à ce sujet, donc je propose un amendement très simple et logique, afin d'établir que le commissaire doit rendre publiques les décisions prises en vertu des alinéas proposés 32(2)a), b) et c). Je demande qu'une fois que la commission a terminé son travail, elle publie sa décision. Elle devrait faire un rapport, accessible au public, pour rendre le travail de la commission plus transparent.
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L'amendement CPC-11 est présenté par ma collègue, de Lakeland. Elle propose que le projet de loi soit modifié, à l'article 10, par substitution à la ligne 30, page 108, de ce qui suit:
commissaire en chef donne aux commissaires
Il s'agit en fait de préciser que le commissaire en chef doit donner aux commissaires des directives afin d'assurer le traitement dans un délai raisonnable de toute demande dont la Commission est saisie.
Selon la formulation actuelle du projet de loi , le commissaire en chef « peut » donner aux commissaires des directives pour qu'une demande soit traitée avec diligence. Vous vous souviendrez peut-être que la avait fait valoir lors du dépôt de ce projet de loi qu'il allait nous permettre de faire progresser les dossiers de façon beaucoup plus efficiente. Elle avait aussi loué la transparence — selon sa propre perception de la chose — de ce projet de loi.
Si on veut s'assurer que les demandes sont traitées rapidement, un autre engagement pris par la ministre, le commissaire en chef doit être tenu de donner des directives en ce sens aux commissaires.
Pour que les proposants puissent bénéficier d'une plus grande certitude quant aux délais, la Commission devrait toujours avoir un souci de diligence et d'efficience en tête, conformément aux engagements pris par le gouvernement. Il s'agit d'un aspect non négligeable, car il influe sur la perception des investisseurs à l'égard du Canada.
Je vais m'abstenir de citer la ministre qui a dit exactement ce que je viens de vous rapporter au moment du dépôt du projet de loi.
Cet amendement porte très précisément sur une question qui a été soulevée au cours de l'étude du projet de loi, et il s'agit du traitement des connaissances traditionnelles ou autochtones. C'est lié à la communication d'information que les peuples autochtones veulent qu'on garde confidentielle. Les deux dispositions selon lesquelles les connaissances autochtones peuvent être communiquées correspondent aux lignes dont je propose la suppression. La première se trouve aux lignes 1 à 3, à la page 114, qui autorisent la communication. Il y a ensuite, sur la même page, la disposition selon laquelle le gouverneur en conseil peut, par la prise de règlements — et c'est vraiment précis et, à mon avis, vraiment très choquant —, communiquer des connaissances traditionnelles autochtones communiquées à la Régie à titre confidentiel et selon laquelle elles « peuvent être communiquées sans consentement écrit ».
Je n'arrive pas à comprendre comment une telle disposition peut s'appliquer à une époque où un gouvernement nous dit qu'il n'y a pas de relations plus importantes que celles entre les peuples autochtones et nous. Il dit ici que nous pourrions, dans ce processus, obtenir leur information, leur dire qu'elle demeurera confidentielle et la communiquer sans leur consentement. Je ne comprends pas pourquoi le projet de loi contient de telles mesures et j'espère que vous adopterez cet amendement.
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Merci, madame la présidente.
Encore une fois, ça concerne la participation du public, dans l'article sur la participation du public, page 120, après la ligne 10, et c'est relié à l'importance conférée par l'article sur l'objet du projet de loi à celui qui est « de veiller au caractère juste, inclusif, transparent et efficace des audiences réglementaires et des processus décisionnels se rapportant à ces questions relatives à l'énergie ».
À cette fin, je propose un nouveau paragraphe, le 74(2), selon lequel « La Régie établit et rend public, à la fin de chaque exercice, un rapport qui comporte une évaluation des processus établis au titre du paragraphe (1) », qui, bien sûr, touche la participation du public, et « énonce son plan pour solliciter la participation du public au cours du prochain exercice », et que, dans l'élaboration du plan, elle « invite le public à présenter des observations ».
Il s'agit donc d'un processus toujours en évolution, transparent, inclusif, juste, pour solliciter la participation du public aux décisions.
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Voici un autre amendement proposé par ma collègue de Lakeland. Elle propose que le projet de loi , à l'article 10, soit modifié par substitution, aux lignes 16 et 17, page 120, de ce qui suit:
du paragraphe 241(3). Ce programme peut également servir à faciliter la participation des peuples autochtones du Canada et des organisations autochtones aux étapes qui précèdent ces audiences.
L'objet est, effectivement, de s'assurer que le programme favorisant la participation, que la Régie peut mettre sur pied, ne peut servir qu'à financer la participation des Autochtones et des groupes autochtones aux étapes précédant l'audience publique prévue dans la loi. Selon le libellé actuel du projet de loi , la Régie peut créer un programme de financement de la participation pour faciliter la participation du grand public et des peuples autochtones aux audiences publiques et aux étapes précédant ces audiences.
Qu'on le comprenne bien : nous appuyons le financement de la participation du public et des peuples autochtones aux audiences publiques. Nous appuyons aussi le financement de la participation des Autochtones aux étapes précédant ces audiences. Mais il est irresponsable d'autoriser le financement, par le programme à cette fin, de toute participation du public à une partie définie en termes si généraux du processus réglementaire.
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Merci, madame la présidente.
Dans le libellé actuel de cette loi, étrangement, le programme d'aide financière à la participation du public ne prévoit que la possibilité de financement des participants et ne l'exige pas. C'est incohérent. Manifestement, c'est incohérent par rapport au processus d'évaluation des impacts. Pourquoi le même gouvernement qualifierait-il d'important le financement de la participation dans le cas d'une évaluation d'impact mais pas dans le cadre tracé par la Régie canadienne de l'énergie? En disant que la Régie peut créer un programme d'aide financière, l'article 75 s'aventure très prudemment, très timidement.
Mon amendement rendrait obligatoire, comme ça devrait l'être, plutôt que discrétionnaire, la création de ce programme. Merci.
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C'est un autre amendement proposé par , de Lakeland, pour modifier le projet de loi , à l'article 10, par adjonction, après la ligne 12, page 121, de ce qui suit:
(78.1) Malgré l'article 78, le ministre ne peut conclure des accords en vertu de l'article 77 prévoyant le transfert des attributions qui lui sont conférées ou qui sont conférées au gouverneur en conseil à l'égard de toute décision définitive ou de tout arrêté ou décret, selon le cas.
Je pense que vous me voyez tous venir. L'amendement précise que, indépendamment des règlements établis par le gouverneur en conseil sur la capacité du ministre de conclure des accords avec les corps dirigeants autochtones et de les autoriser à exercer un pouvoir sous le régime de la loi, le ministre ne transfère aucun de ses pouvoirs à l'égard de décisions définitives. Je tiens à m'assurer que c'est bien compris.
Le projet de loi, dans son libellé actuel, autorise le ministre à conclure des accords avec ces corps dirigeants autochtones pour appliquer cette loi, et à les laisser exercer des pouvoirs ou s'acquitter de tâches et de fonctions sous le régime de cette loi, conformément aux règlements régissant ces accords.
Il limite simplement la capacité du ministre de déléguer ses pouvoirs de prendre des décisions définitives. Je pense que c'est censé.
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Merci, madame la présidente.
Je pense que, compte tenu de l'importance cruciale des questions climatiques pour tous les gouvernements du monde, c'est une grave lacune d'avoir une régie de l'énergie qui n'est pas expressément tenue de se tenir sans cesse au courant, d'examiner, de faire des travaux de recherche et ainsi de suite pour déterminer comment ces gouvernements réglementent ces questions. À l'article intitulé « Étude et suivi », le gouvernement prévoit que la régie doit étudier les questions relatives à l'exploration et à l'offre, essentiellement, ainsi qu'à la sûreté et à la sécurité des installations réglementées, mais il n'y a rien sur les répercussions des industries réglementées sur la menace des changements climatiques.
Une fois de plus, je crois que nous devrions aspirer à ce que la régie de l'énergie mène le genre d'analyse rigoureuse et d'examen approfondi que nous observons actuellement à l'Agence internationale de l'énergie. L'Agence ne remplace pas le PNUE, c'est-à-dire le Programme des Nations unies pour l'environnement, ni le secrétariat responsable de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. On reconnaît toutefois que les travaux de recherche et les analyses essentiels de l'Agence internationale de l'énergie contribuent à la prise de décisions de politique publique partout dans le monde, et je pense que notre régie canadienne de l'énergie devrait tenir compte au pays du travail fait par les agences internationales de l'énergie à l'échelle mondiale.
C'est un petit amendement pour combler une énorme lacune.
Merci.
:
Je suis en train de parler, John. Ayez la courtoisie de me laisser exprimer ce qu'un grand nombre d'entre nous ont sur le coeur, c'est-à-dire que le présent processus est une comédie. Il nous reste à examiner de nombreux autres amendements — vous les voyez ici — et ils ne feront l'objet d'aucune discussion ou d'aucun débat. Vous aurez constaté que de notre côté, nous avons fait preuve de bonne volonté, appuyant certains amendements des libéraux, de Mme Duncan et de Mme May. C'est ainsi qu'un comité devrait travailler, et nous devrions disposer du temps nécessaire pour accomplir notre travail adéquatement.
Malheureusement, parce que le gouvernement a dit vouloir adopter le projet de loi à l'intérieur d'un certain délai qui ne convient pas à l'ampleur du document, ce sont les Canadiens et les Canadiennes qui en feront les frais, car ils auront un projet de loi qui sera loin d'être satisfaisant.
En outre, je ne veux pas que vous preniez ma remarque de manière personnelle, madame la présidente, mais qui a décidé de raccourcir le temps dont le Comité dispose pour accomplir son travail? Qui a imposé les délais? La décision vient-elle du Cabinet du ? Vient-elle du cabinet de la ? Vient-elle de , le secrétaire parlementaire? Vient-elle de Kyle, qui donne des directives aux membres du parti libéral? Peut-être que Kyle est tout puissant, comme Gerry Butts.
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J'ai le consentement unanime des membres pour soumettre tous les amendements à un vote par appel nominal. Vous avez été unanimes. Quelle coopération merveilleuse.
Si l'amendement NDP-79 est adopté, les amendements PV-117 et LIB-101.1 ne pourront pas être proposés, car ils provoqueront un conflit de ligne.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous sommes rendus à l'amendement PV-117. Si cet amendement est adopté, l'amendement LIB-101.1 ne pourra pas être proposé, car il provoquera un conflit de ligne.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous sommes rendus à l'amendement LIB-101.1.
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
:
Passons à l'amendement NDP-80.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Pour l'amendement LIB-102, nous aurons un vote par appel nominal.
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement PV-118. Si cet amendement est adopté, l'amendement LIB-102.1 ne pourra pas être proposé, car il sera redondant.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous sommes rendus à l'amendement LIB-102.1.
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement PV-119 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Pour l'amendement PV-120, nous aurons un vote par appel nominal.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement NDP-81 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement PV-121 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 0. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement CPC-22.
(L'amendement est rejeté par 6 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC-23 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement PV-122 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement LIB-103 est-il adopté?
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
:
Je vais en saisir le Comité maintenant. Personnellement, je ne pense pas que c'est un problème, mais je vais demander au Comité s'il juge que c'est une question de privilège.
Je ne pense pas que c'est le cas, mais si le Comité pense autrement, alors nous devrons convenir de présenter un rapport à la Chambre. Il faut tenir un vote.
Je comprends sa plainte, sa question de privilège. Je ne crois pas que c'est une question de privilège, mais il incombe à la majorité des membres du Comité d'en décider. Si vous estimez qu'il y a atteinte au privilège, alors nous rédigerons un rapport.
Le Comité est-il d'avis qu'il y a une atteinte au privilège?
:
Merci, madame la présidente.
Premièrement, je vais essayer d'expliquer cela en français parce que je suis un peu fatigué, comme tout le monde.
[Français]
Madame la présidente, je crois qu'il est tout à fait normal que les gens, qui se présentent ici de bonne foi, veuillent débattre correctement des enjeux qui sont importants. Le temps faisant son oeuvre, nous commençons à être un peu fatigués, ce qui est tout à fait normal, mais personne ici n'est de mauvaise foi.
Qu'y a-t-il devant nous? Nous étudions un projet de loi très important. Nous avons été élus pour débattre d'enjeux et de l'avenir que nous envisageons pour notre pays. Malheureusement, ce projet de loi est truffé d'éléments qui méritent d'être améliorés. C'est pourquoi autant d'amendements ont été présentés. Il y a 400 amendements.
Madame la présidente, j'ai siégé dans d'autres Parlements et je ne me souviens pas d'avoir eu à voter sur un projet de loi pour lequel des centaines d'amendements avaient été proposés. Soyons honnêtes, nous pouvons difficilement faire un travail sérieux et rigoureux quand autant d'amendements sont déposés.
Ce projet de loi est assez impressionnant. Notre parti a déposé quelque 90 amendements, mais d'autres partis en ont déposé davantage. Chaque fois que vient le temps d'expliquer les raisons pour lesquelles on a proposé un amendement donné, on est surpris de voir qu'autant d'amendements aient été proposés par le parti ministériel.
Je ne dirais pas que le projet de loi est un brouillon, mais si 400 amendements ont été présentés, c'est peut-être parce qu'il a été fait un peu à la va-vite. Or la pire chose, maintenant, serait de l'améliorer à la va-vite. Au contraire, il faut prendre le temps nécessaire de l'analyser, d'examiner les arguments et de voir si les amendements concordent. Il faut en faire une analyse précise. C'est ce que nous sommes habitués de faire et c'est pour cela que les Canadiens nous paient.
Si nous devons analyser 400 amendements à la va-vite, j'estime que mon privilège de parlementaire est bafoué. C'est la raison pour laquelle je soulève ce point de privilège.
:
Je crois qu'il faut tout d'abord savoir où nous en sommes avec le processus. Sans égard à ce que les gens peuvent penser sur le bien-fondé ou non du point que j'ai soulevé, nous avons un processus en place pour les questions de privilège. Je crois que vous et le greffier savez où je m'en vais et ce que je m'apprête à dire.
Lorsqu'un député soulève une question de privilège, il se peut que nous étudiions une autre rubrique, qui a trait aux motions de programmation adoptées, aux processus associés au vote et aux amendements, et ainsi de suite. Lorsqu'on soulève une question de privilège, c'est une question distincte. Le président décide ensuite s'il y a matière à question de privilège. Si tel est le cas, alors nous procédons au débat puis au vote.
J'ai soulevé la question. Nous en sommes maintenant au débat. Nous tenons ce débat parce que vous, madame la présidente, nous avez dit qu'il y aurait ensuite un vote. Ainsi, vous avez déterminé qu'il y avait matière à question de privilège. Si cela n'avait pas été le cas, je ne serais pas en train de parler présentement. La seule raison pour laquelle je suis en train de parler, la seule raison pour laquelle nous avons ouvert la liste des intervenants, c'est que j'ai soulevé une question de privilège. Autrement...
:
Nous en sommes maintenant à l'amendement LIB-104.
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 0. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous passons maintenant à l'amendement LIB-105.
(L'amendement est adopté par 5 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons maintenant à l'amendement PV-123.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement PV-123.1.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous en sommes maintenant à l'amendement NDP-82. S'il est adopté, l'amendement LIB-106 ne pourra pas être proposé, car il provoquera un conflit de lignes.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons maintenant à l'amendement LIB-106.
(L'amendement est adopté par 5 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
:
Passons à l'amendement LIB-108. Celui-ci a également été déposé le 1
er mai.
(L'amendement est adopté par 5 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Les amendements CPC-29 et CPC-30 sont ceux qui mettent en jeu beaucoup de questions. Ils ont été réglés en même temps que le CPC-10. Nous allons donc passer à l'amendement PV-124.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Les amendements CPC-31, CPC-32, CPC-33 et CPC-34 ont également été réglés en même temps que le CPC-10. Nous sommes maintenant rendus à l'amendement CPC-35.
(L'amendement est rejeté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous sommes maintenant rendus à l'amendement CPC-36.
(L'amendement est rejeté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement CPC-37.
(L'amendement est rejeté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous passons maintenant à l'amendement CPC-38, également présenté par .
(L'amendement est rejeté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous passons à l'amendement CPC-39. Encore une fois, c'est proposé par Mme Stubbs.
Avez-vous un rappel au Règlement?
:
Vous avez demandé le consentement unanime pour présenter une motion, et il vous a été refusé. Par conséquent, j'ai le regret de vous dire que nous ne pouvons pas entendre votre motion. Merci.
Nous aurons un vote par appel nominal sur l'amendement LIB-110.
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous étudions maintenant l'amendement PV-125. S'il est adopté, les amendements NDP-83 et LIB-111 ne pourront être proposés, en raison de divergences entre les lignes.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 13. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous allons maintenant passer à l'amendement PV-126.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous votons sur l'amendement NDP-83 par appel nominal. S'il est adopté, l'amendement LIB-111 ne pourra être proposé, en raison de divergences entre les lignes..
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente:Nous étudions maintenant l'amendement LIB-111.
(L'amendement est adopté par 5 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous examinons maintenant l'amendement CPC-43.
(L'amendement est rejeté par 6 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous étudions maintenant l'amendement CPC-44.
(L'amendement est rejeté par 5 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
:
Nous aurons un vote par appel nominal sur l'amendement LIB-112.
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous étudions maintenant l'amendement LIB-113.
(L'amendement est adopté par 5 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous passons maintenant à l'amendement LIB-114.
(L'amendement est adopté par 5 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement NDP-84 a été présenté le 1er mai. J'ai donné à tous les membres le temps de poser leurs questions. Je l'ai fait pour cette raison, alors poursuivons. Nous aurons un vote par appel nominal sur l'amendement NDP-84.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
:
Linda, je ne vais pas débattre de cette question. Cet aspect n'a pas changé, et vous avez ce projet de loi entre les mains depuis trois mois. Vous avez eu de nombreuses occasions de discuter de cette question avec les experts.
(L'article 11 est adopté par 5 voix contre 3.)
(L'article 12 est adopté par 5 voix contre 3.)
(L'article 13 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 14 est adopté par 5 voix contre 4.)
(L'article 15 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 16 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 17 est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 18 est rejeté par 5 voix contre 4.)
(L'article 19 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 20 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 21 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 22 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 23 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 24 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 25 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 26 est adopté par 4 voix contre 4.)
(L'article 27 est adopté par 5 voix contre 4.)
(L'article 28 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 29 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 30 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 31 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 32 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 33 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 34 est adopté par 5 voix contre 2.)
(L'article 35 est adopté par 5 voix contre 2.)
(L'article 36 est adopté par 5 voix contre 2.)
:
Passons aux articles 42.1 et 42.2. Nous étudions l'amendement LIB-117 proposé.
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 43 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 44 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 45 est adopté par 6 voix contre 3.)
(L'article 46 est adopté par 6 voix contre 3.)
(Article 47)
La présidente: À l'article 47, il y a l'amendement NDP-85.
En passant, s'il est adopté, l'amendement PV-127 ne pourra pas être proposé en raison d'un chevauchement.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement PV-127. S'il est adopté, l'amendement PV-128 ne pourra pas être proposé en raison d'un chevauchement.
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement PV-128.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous sommes à l'amendement NDP-86.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement LIB-118 est retiré, alors passons maintenant à l'amendement PV-129.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous en sommes maintenant à l'amendement LIB-119.
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal]
La présidente: Passons maintenant à l'amendement PV-130.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 47 modifié est adopté par 6 voix contre 3.)
(Article 48)
La présidente: À l'article 48, si l'amendement PV-131 est adopté, l'amendement NDP-87 ne pourra pas être proposé en raison d'un chevauchement.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons maintenant à l'amendement NDP-87.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons maintenant à l'amendement NDP-88.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons maintenant à l'amendement PV-132.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 48 est adopté par 6 voix contre 3.)
(Article 49)
La présidente: Passons à l'amendement NDP-89.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement NDP-90.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement NDP-91. S'il est adopté, l'amendement PV-133 ne pourra pas être proposé en raison d'un chevauchement.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement PV-133. S'il est adopté, l'amendement NDP-92 ne pourra pas être proposé en raison d'un chevauchement.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons à l'amendement LIB-119.1, et le vote s'appliquera à l'amendement LIB-119.2, car il est corrélatif.
:
Passons à l'amendement LIB-119.1. Le vote s'appliquera aussi à l'amendement LIB-119.2.
Vous n'avez pas obtenu le consentement unanime, alors nous continuons. Merci.
Un député: Ce serait bien de savoir pourquoi...
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous en sommes maintenant à l'amendement NDP-92.
(L'amendement est rejeté par 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Passons maintenant à l'amendement NDP-93. S'il est adopté, les amendements PV-134 et NDP-94 ne pourront pas être proposés en raison d'un chevauchement.
:
C'est bon. Je vous remercie de cette précision.
Passons à l'amendement NDP-93. Nous sommes en plein vote.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous en sommes maintenant à l'amendement PV-134. S'il est adopté, les amendements NDP-94 et LIB-120 ne peuvent pas être proposés à cause d'un conflit de ligne.
Quand je vous fais part d'une décision, il est important d'écouter. On s'y perd, si vous les manquez.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement NDP-94, maintenant.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous passons maintenant à l'amendement LIB-120.
(L'amendement est rejeté à 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous en sommes à l'amendement LIB-120.01. C'est un des amendements reçus aujourd'hui.
(L'amendement est rejeté à 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous sommes rendus à l'amendement PV-135.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 49 modifié est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 50 est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 51 est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 52 est adopté à 6 voix contre 3.)
(Article 53)
La présidente: Nous étudions maintenant l'article 53, et l'amendement NDP-95. L'amendement est-il adopté?
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 53 est adopté à 5 voix contre 4.)
(Article 54)
La présidente: Nous en sommes à l'article 54 et à l'amendement PV-136. L'amendement est-il adopté?
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous avons l'amendement LIB-120.1.
(L'amendement est adopté à 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 54 modifié est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 55 est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 56 est adopté à 6 voix contre 3.)
(Article 57)
La présidente: Nous allons commencer par l'amendement NDP-96. S'il est adopté, les amendements PV-137 et LIB-121 ne peuvent pas être proposés à cause d'un conflit de ligne.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement PV-137 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté à 7 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous en sommes à l'amendement LIB-121.
:
L'amendement NDP-97 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté à 6 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement PV-138 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 57 est adopté à 6 voix contre 3.)
(Article 58)
La présidente: Nous sommes rendus à l'article 58, et nous regardons l'amendement LIB-122. Le vote va s'appliquer aux amendements LIB-123, LIB-124 et LIB-127, parce que ce sont des amendements corrélatifs. S'ils sont adoptés, l'amendement PV-139 ne peut pas être proposé, car il aura perdu sa raison d'être.
(L'amendement est adopté à 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
:
Nous en sommes à l'amendement LIB-125. Le vote s'appliquera également aux amendements LIB-126 et LIB-126.1, puisqu'ils sont corrélatifs.
(L'amendement est adopté à 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous regardons maintenant l'amendement PV-140.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 58 modifié est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 59 est adopté à 6 voix contre 3.)
(Article 60)
La présidente: Nous passons à l'article 60. Avez-vous besoin d'une pause? Non.
Nous regardons l'amendement PV-141. S'il est adopté, les amendements PV-142 et NDP-98 ne peuvent pas être proposés à cause d'un conflit de ligne.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Si l'amendement PV-142 est adopté, l'amendement NDP-98 ne peut pas être proposé à cause d'un conflit de ligne.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous en sommes maintenant à l'amendement NDP-98.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 60 est adopté à 6 voix contre 3.)
(Article 61)
La présidente: Nous passons à l'amendement LIB-128.
(L'amendement est adopté à 5 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement LIB-129, maintenant.
(L'amendement est adopté à 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 61 modifié est adopté à 7 voix contre 3.)
(Article 62)
La présidente: L'amendement PV-143 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 62 est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 63 est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 64 est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 65 est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 66 est adopté à 6 voix contre 3.)
(L'article 67 est adopté à 6 voix contre 3.)
La présidente: Le Comité me permet-il de proposer globalement les articles 68 à 127?
Des députés: D'accord.
(Les articles 68 à 127 inclusivement sont adoptés à 6 voix contre 3.)
(Article 128)
La présidente: Nous avons l'amendement LIB-130.
(L'amendement est adopté à 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 128 modifié est adopté à 6 voix contre 3.)
La présidente: Ai-je l'accord du Comité pour proposer globalement l'adoption des articles 129 à 196?
Des députés: D'accord.
(Les articles 129 à 196 inclusivement sont adoptés à 6 voix contre 3.)
:
Nous en sommes à l'annexe.
(L'annexe est adoptée à 6 voix contre 3.)
La présidente: Pour le préambule, maintenant, nous avons l'amendement PV-144.
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement NDP-99 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté à 8 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement LIB-131 est-il adopté?
(L'amendement est adopté à 6 voix contre 3. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC-47 est-il adopté?
(L'amendement est rejeté à 7 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
(Le préambule modifié est adopté à 6 voix contre 3.)
Nous regardons le titre, maintenant.
(Le titre est adopté à 6 voix contre 3.)
La présidente: Le projet de loi modifié est-il adopté?
(Le projet de loi modifié est adopté à 5 voix contre 4.)
La présidente: La présidente peut-elle faire rapport du projet de loi modifié à la Chambre?
(Rapport du projet de loi à la Chambre adopté à 6 voix contre 3.)
La présidente: Le Comité doit-il demander la réimpression du projet de loi pour usage à l'étape du rapport?
(Réimpression du projet de loi adoptée à 6 voix contre 3.)
La présidente: Merci beaucoup. Nous avons terminé le projet de loi.
Avant de signaler la fin de la séance, je tiens à remercier tout le personnel à l'avant, qui est là pour m'aider à m'organiser, ainsi que tout le personnel à l'arrière qui fait tout le travail pour les députés. Merci beaucoup à vous tous et à tous ceux qui sont là pour nous aider, à l'arrière.
Je veux aussi remercier les députés. Je sais que le processus a été très éprouvant, mais nous l'avons fait, nous avons accompli énormément de travail et, aucun doute, nous avons nettement amélioré le projet de loi.
La séance est levée.