:
Merci beaucoup, madame la présidente. Je vous félicite pour votre élection à la présidence.
Je remercie les membres du Comité de m'avoir invité à venir dire quelques mots et à répondre à leurs questions.
J'ai le plaisir d'être accompagné de mon sous-ministre, Jean-François Tremblay. Il occupera d'autres fonctions à partir de dimanche soir, mais aujourd'hui, il est mon sous-ministre. Je suis également accompagné d'Helena Borges, sous-ministre déléguée, d'André Lapointe, dirigeant principal des finances, et de Laureen Kinney, sous-ministre adjointe principale, Sécurité et sûreté.
[Français]
C'est un plaisir pour moi d'accepter l'invitation du Comité pour venir discuter de ma lettre de mandat, présenter notre budget principal des dépenses et faire une mise à jour sur plusieurs enjeux ayant trait au secteur des transports au Canada.
[Traduction]
Je comparais pour la première fois aujourd'hui devant ce comité depuis que je suis ministre des Transports, et je remercie le Comité de l'intérêt qu'il porte aux questions relatives au transport.
J'aimerais commencer par parler de la lettre de mandat que m'a remise le . C'est le document de premier niveau qui me guide.
Dans ce document, le premier ministre m'a chargé de prendre des mesures concernant plusieurs enjeux, dont les trois suivants, sur lesquels je veux mettre l'accent aujourd'hui. Le premier est l'importance d'améliorer la sécurité de notre réseau de transport ferroviaire. Le deuxième, c'est ma réponse initiale au rapport sur l'examen de la Loi sur les transports au Canada. Le troisième, c'est la nécessité d'examiner les questions liées à la sécurité maritime, notamment la circulation des pétroliers au large de la côte nord de la Colombie-Britannique.
Permettez-moi de vous parler davantage de ces questions. Je vais commencer par la sécurité ferroviaire.
Premièrement, je veux souligner que la sécurité sera toujours ma priorité dans le secteur du transport ferroviaire. Je suis convaincu que tout ministre des Transports, dans tout gouvernement, dirait exactement la même chose.
[Français]
En tant que Québécois, je considère l'accident survenu à Lac-Mégantic en 2013 comme l'un des moments les plus tragiques du secteur canadien des transports. Je me suis récemment rendu là-bas pour rencontrer le maire de la ville et pour appuyer l'ouverture d'un nouveau bureau de reconstruction du centre-ville.
En réaction à la tragédie de Lac-Mégantic, Transports Canada travaille à renforcer la réglementation et l'application de la sécurité ferroviaire, particulièrement en ce qui a trait au transport des marchandises dangereuses. Cela comprend des initiatives pour améliorer la transparence et pour partager davantage de renseignements concernant la production, l'entreposage et le transport des marchandises dangereuses au Canada.
Dans la réalisation de ce travail, j'examine plus particulièrement comment les collectivités et le public peuvent être davantage mobilisés, informés et inclus dans la prise de décisions. À une date ultérieure, je devrais pouvoir vous parler plus longuement des mesures précises que le gouvernement compte prendre à cet égard.
[Traduction]
En ce qui concerne l'examen de la Loi sur les transports au Canada, je ne le cache pas: je crois très fermement qu'il est nécessaire que le transport contribue à notre économie.
[Français]
Une des façons que le gouvernement peut démontrer l'importance accordée à cet engagement est par l'entremise de notre réponse au rapport de l'Examen de la Loi sur les transports au Canada.
Sous la direction de l'honorable David Emerson, cet examen a envisagé la situation 20 à 30 ans dans l'avenir et a suggéré comment les politiques et les initiatives du gouvernement dans l'ensemble du secteur des transports pourraient aider, le plus efficacement possible, notre réseau de transport afin de rendre le Canada plus compétitif dans le domaine du commerce international.
[Traduction]
Vous savez peut-être que j'ai reçu le rapport de l'examen de la Loi sur les transports au Canada en décembre dernier et que je l'ai déposé au Parlement le 25 février, bien avant l'échéance du 12 avril. Je l'ai fait parce que même si nous étudions encore ce document, je voulais que les groupes intéressés puissent l'examiner le plus tôt possible. Je voulais que les Canadiens voient ce rapport, même si notre analyse n'est pas terminée.
Le dépôt du rapport sera suivi d'un effort considérable pour obtenir de la rétroaction des parties intéressées de partout au Canada à l'égard des conclusions de l'examen. Cela nous permettra de proposer des initiatives visant à renforcer le réseau de transport et sa contribution à l'économie canadienne.
Plus particulièrement, avec l'aide du , je compte me pencher sur les questions touchant le réseau canadien de transport des grains. Ces mesures auront pour but de réaliser de vrais changements, afin que le transport au Canada puisse à la fois tirer parti des possibilités offertes et répondre aux besoins changeants de tous les Canadiens.
[Français]
De plus, elles s'ajoutent aux mesures que nous prenons pour renforcer notre utilisation de la recherche et de l'analyse afin d'élaborer des politiques en matière de transport fondées sur des données probantes et qui aideront à répondre aux pressions croissantes aux fins suivantes: élargir nos relations commerciales; accélérer et élargir les initiatives sur les données ouvertes; communiquer nos investissements en matière d'infrastructure; prendre des mesures sur le changement climatique; et finalement, renouveler les partenariats liés au transport avec les États-Unis et le Mexique, avec qui nous faisons beaucoup de commerce.
[Traduction]
Permettez-moi de parler de la collaboration et de la transparence. Notre approche à l'égard de l'examen de la Loi sur les transports au Canada témoigne de notre engagement à renforcer la collaboration et la transparence au sein du gouvernement fédéral. Comme vous le savez, la responsabilité du réseau de transport du Canada est partagée entre différentes administrations. Voilà pourquoi nous devons collaborer avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, le secteur privé, ainsi que les groupes autochtones et les collectivités en vue de renforcer ce réseau.
Il y a quelque temps, j'ai eu le plaisir de rencontrer les 10 premiers ministres provinciaux et les trois ministres des gouvernements territoriaux responsables du transport. Ils examinent actuellement le rapport d'examen de la Loi sur les transports au Canada.
[Français]
C'est donc pour cette raison qu'en janvier dernier, je me suis rendu, par exemple, en Colombie-Britannique pour rencontrer des membres de la population autochtone ainsi que d'autres intervenants. C'était là une occasion d'entendre leur point de vue sur la manière dont les investissements gouvernementaux dans le transport peuvent appuyer l'économie, tout en atténuant les répercussions des transports sur l'environnement.
[Traduction]
L'atteinte de cet équilibre me tient à coeur. Même si je considère le portefeuille des transports en grande partie comme un portefeuille à caractère économique, je sais que le secteur des transports est la deuxième source en importance d'émissions de gaz à effet de serre au Canada, et nous devons explorer des façons de réduire l'impact des transports sur notre planète.
J'aimerais maintenant parler de la sécurité maritime et des navires-citernes. J'ai l'intention de travailler avec mes collègues, le , la , la , la et le afin d'améliorer la sécurité maritime de nos eaux côtières.
Le travail avec ces ministres et avec d'autres membres du Cabinet comprendra la prise de mesures visant à officialiser un moratoire sur le transport de pétrole brut sur la côte nord de la Colombie-Britannique, un engagement que le gouvernement a à coeur et qui est clairement énoncé dans ma lettre de mandat.
Permettez-moi maintenant de parler du Budget principal des dépenses.
Madame la présidente, c'est avec plaisir que je parlerai de ces engagements pendant la période de questions et réponses. Toutefois, avant de terminer, j'aimerais souligner deux questions budgétaires qui touchent Transports Canada.
[Français]
Le Budget principal des dépenses fournit une liste des ressources requises par le ministère pour le prochain exercice à un moment précis. Il ne comprend pas les fonds qui pourraient être reçus pendant l'exercice, qui sont le plus souvent liés à des postes annoncés dans le budget du gouvernement.
Le financement reçu par le ministère pour les postes budgétaires serait, le cas échéant, obtenu au moyen du processus du Budget supplémentaire des dépenses, qui, comme vous le savez, est normalement réalisé trois fois par année à la suite du Budget principal des dépenses.
Ce financement pourrait comprendre des fonds pour de nouveaux programmes ou des fonds renouvelés pour des programmes existants.
[Traduction]
La valeur totale de notre Budget principal des dépenses pour 2016-2017 s’élève à environ 1,3 milliard de dollars, soit une diminution de 21,6 % par rapport aux plans de dépenses approuvés lors du Budget principal des dépenses de 2015-2016. Le financement temporaire de programmes comme le Programme de transfert des installations portuaires, le financement de programmes qui s’achèvent comme le Fonds pour les portes d’entrée et les passages frontaliers, et le financement pour le projet du passage international de la rivière Detroit, qui a depuis été transféré à Infrastructure Canada, ne sont plus inclus ou sont inclus à un moindre coût dans le Budget principal des dépenses de cette année, ce qui aide à expliquer la diminution.
Pour terminer, j'aimerais dire quelques mots au sujet des changements aux subventions et aux contributions. Je devrais également souligner que ces estimations reflètent les changements qu'a faits Transports Canada à la structure des crédits pour les subventions et les contributions. J'aimerais prendre quelques minutes pour vous expliquer cela.
[Français]
Comme vous le savez peut-être, le contrôle parlementaire des subventions et des contributions dans les organismes fédéraux a été accordé selon le type de dépenses, notamment les coûts d'exploitation, le capital, les subventions et les contributions, plutôt que par les objectifs de programme de ces dépenses.
En 2012, le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires a recommandé que le Secrétariat du Conseil du Trésor passe de son modèle actuel à un modèle axé sur les activités de programme. Dans le cadre de ce type d'approche, les crédits de subventions et de contributions des organismes, comme Transports Canada, seraient organisés en fonction des programmes plutôt que du type de dépenses. C'est le point central. Ainsi, les dépenses seraient classées selon leur objectif plutôt que selon leur place dans la structure d'un organisme fédéral. Pour les parlementaires, cela offrirait davantage un contrôle informé sur les dépenses fédérales.
À la lumière de ces recommandations, Transports Canada a décidé de mettre le nouveau modèle en pratique en tant que projet pilote pour voir comment il fonctionne, tant pour les parlementaires que pour le ministère. Par conséquent, nous espérons que ce type de classification vous donnera une meilleure compréhension du travail que fait Transports Canada.
[Traduction]
Madame la présidente, je crois que les initiatives que j'ai soulignées aujourd'hui mettent en évidence l'orientation que prend Transports Canada afin de maintenir un réseau de transport sûr, sécuritaire, efficient et respectueux de l'environnement.
[Français]
Je serai heureux de prendre connaissance des commentaires des membres du comité. Je suis impatient de collaborer avec vous afin de renforcer notre réseau de transport et de jeter des bases solides pour l'avenir du Canada.
[Traduction]
Voilà qui conclut ma déclaration préliminaire. Je répondrai maintenant à vos questions.
:
Je vous remercie de la question, monsieur Badawey. J'ai moi aussi été frappé par ce passage dans la première partie du rapport.
Comme je l'ai dit dans ma déclaration préliminaire, je considère Transports Canada comme un ministère à caractère économique. Je crois, et je l'ai dit souvent, que l'économie de notre pays dépend de trois grands éléments: premièrement, les produits et les services que nous avons à offrir au monde; deuxièmement, les traités que nous avons signés avec d'autres pays qui nous permettent d'échanger ces produits et services; et troisièmement, le bon fonctionnement de notre infrastructure commerciale et de nos corridors commerciaux pour acheminer efficacement nos produits et services vers les autres pays. Il va sans dire que je considère l'infrastructure commerciale comme un aspect essentiel du transport.
À titre d'exemple, nous savons que notre réseau ferroviaire transporte pour 280 milliards de dollars de marchandises chaque année; c'est du moins ce qu'il a transporté en 2014. C'est une très grosse somme. Pouvons-nous le rendre plus efficace? Le port de Vancouver manutentionne 140 millions de tonnes de marchandises. Pouvons-nous le rendre plus efficace? Pouvons-nous améliorer l'efficacité d'autres ports? À quel point notre transport intermodal est-il efficace? Combien y a-t-il, au pays, de goulots d'étranglement qui ralentissent inutilement le transport des produits que nous voulons vendre à d'autres pays, en particulier aux États-Unis, avec qui nous avons beaucoup d'échanges commerciaux?
Pour moi, c'est un élément extrêmement important de mon mandat. C'est le côté économique du ministère des Transports. Dans ma déclaration préliminaire, j'ai mentionné que nous consulterons, au printemps et à l'été, les principales parties intéressées pour connaître leurs réactions quant aux recommandations. Le rapport Emerson contient quelque 60 recommandations.
Le transport n'est pas seulement de compétence fédérale. Nous travaillons avec les provinces et les territoires. Je veux entendre ce qu'ils ont à dire, car plus nous serons en harmonie sur les questions relatives au transport dans ce pays, mieux ce sera pour nous tous.
J'ai déjà entrepris des consultations en rencontrant le secrétaire aux Transports et le secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, car la sécurité et le transport sont des aspects essentiels du commerce entre le Canada et les États-Unis, et nous avons beaucoup d'échanges commerciaux avec les États-Unis par voies terrestre, maritime et ferroviaire.
Il y aura un processus de consultation. À l'automne, nous entendons déterminer quelles recommandations nous mettrons en oeuvre ou non, et lesquelles nous pourrions partiellement mettre en oeuvre. Avant d'en arriver à cette étape, nous voulons mener des consultations au cours du printemps et de l'été.
:
Je vous remercie de la question; je sais que, comme moi, vous attachez beaucoup d'importance à la sécurité ferroviaire. Je peux vous assurer qu'elle demeurera ma priorité.
D'ailleurs, la sécurité ferroviaire est clairement énoncée dans ma lettre de mandat. Après ce qui s'est produit à Lac-Mégantic, je crois que bien des gens au pays se sont rendu compte qu'en effet, des marchandises dangereuses sont transportées par train, et que certains de ces trains passent dans leur cour. Soudain, les gens ont commencé à se préoccuper vivement de la sécurité du réseau ferroviaire.
Il ne fait aucun doute que le gouvernement précédent a mis en place certaines mesures — en grande partie en raison de la tragédie de Lac-Mégantic —, notamment sur la façon d'immobiliser un train de façon sécuritaire. Toutefois, je constate que nous avons encore beaucoup de travail à faire. Il y a le renforcement des wagons-citernes qui transportent des marchandises dangereuses, la mise en place de mesures plus contraignantes quant à la responsabilité et à l'indemnisation afin de faire porter une plus grande part de responsabilité aux compagnies ferroviaires. Il y a aussi les modifications à la réglementation. Effectivement, l'un des aspects importants, c'est de veiller à ce que les inspections soient adéquates et à ce que les trains sillonnent le pays de façon sécuritaire, sur un réseau ferroviaire sûr.
En a-t-on fait assez? Non. Il reste du travail à faire. Cela fait à peine quatre mois que je m'occupe de ce portefeuille, et j'ai vu, par exemple, qu'en 2015, il y a eu 737 déraillements de trains. La plupart des gens n'en entendent pas parler. Dans bien des cas, le train ne se renverse pas nécessairement sur le côté. Il s'agit parfois d'un incident mineur; le train déraille simplement et ne transporte aucune marchandise dangereuse.
Je crois que nous pouvons faire mieux. Vous avez soulevé des questions concernant les commandes portatives qui permettent de manoeuvrer les trains à distance, la question de la fatigue, que nous avons soulevée également, et, bien sûr, l'exemple récent d'un wagon, à Regina, qui a parcouru une distance de quatre kilomètres dans la ville.
Nous examinons tout cela. En résumé, la réponse à votre question, c'est que nous pouvons faire mieux. Je crois que nous devons faire mieux. C'est pour moi une priorité, et nous examinons les différentes façons dont nous pouvons le faire.
Je vous remercie de votre suggestion.
:
Nous passons maintenant à l'adoption du Budget principal des dépenses. Je demanderais aux membres du Comité d'être attentifs.
La présidente met les crédits en délibération.
ADMINISTRATION CANADIENNE DE LA SÛRETÉ DU TRANSPORT AÉRIEN
ç
Crédit 1—Paiements à l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien pour les dépenses de fonctionnement et les dépenses en capital..........624 005 722 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
OFFICE DES TRANSPORTS DU CANADA
ç
Crédit 1—Dépenses du programme..........24 290 330 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
MARINE ATLANTIQUE S. C. C.
ç
Crédit 1—Paiements à Marine Atlantique S.C.C............140 122 000 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
BUREAU DE L'INFRASTRUCTURE DU CANADA
ç
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........110 040 788 $
ç
Crédit 5—Dépenses en capital..........68 690 586 $
ç
Crédit 10—Contributions..........1 612 886 500 $
(Les crédits 1, 5 et 10 sont adoptés avec dissidence.)
LA SOCIÉTÉ DES PONTS FÉDÉRAUX LIMITÉE
ç
Crédit 1—Paiements à La Société des ponts fédéraux Limitée..........31 414 312 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
LES PONTS JACQUES-CARTIER ET CHAMPLAIN INC.
ç
Crédit 1—Paiements à la Société Les Ponts Jacques-Cartier et Champlain Inc............351 919 000 $
(Le crédit 1 est adopté.)
ç
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........480 702 203 $
ç
Crédit 5—Dépenses en capital..........119 226 521 $
ç
Crédit 10—Contributions—Portes d'entrée et corridors..........258 354 429 $
ç
Crédit 15—Subventions et contributions — Infrastructure des transports..........103 219 554 $
ç
Crédit 20—Subventions et contributions—Autres..........38 062 477 $
(Les crédits 1, 5, 10, 15 et 20 sont adoptés avec dissidence.)
ç
Crédit 1—Paiements à VIA Rail Canada Inc...........382 830 000 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
AUTORITÉ DU PONT WINDSOR-DÉTROIT
ç
Crédit 1—Paiements à l'Autorité du Pont Windsor-Détroit..........215 989 827 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
La présidente: Le Comité ordonne-t-il à la présidente de faire rapport à la Chambre du crédit 1 sous la rubrique Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, du crédit 1 sous la rubrique Office des transports du Canada, du crédit 1 sous la rubrique Marine Atlantique S.C.C., des crédits 1, 5 et 10 sous la rubrique Bureau de l'infrastructure du Canada, du crédit 1 sous la rubrique La Société des ponts fédéraux Limitée, du crédit 1 sous la rubrique Les Ponts Jacques-Cartier et Champlain Inc., des crédits 1, 5, 10, 15 et 20 sous la rubrique Transports, du crédit 1 sous la rubrique VIA Rail Canada Inc. et du crédit 1 sous la rubrique Autorité du Pont Windsor-Détroit?
Des voix: D'accord.
La présidente: Je vous remercie.
Monsieur le ministre Garneau, merci à vous et aux fonctionnaires de votre ministère d'avoir passé deux heures avec nous aujourd'hui. C'est beaucoup de temps, j'en suis consciente. Nous vous sommes très reconnaissants d'avoir pris le temps de participer à nos travaux.