:
Merci, monsieur le président.
[Français]
Je suis très heureux de rencontrer les membres du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes.
Je suis accompagné de Robert Hertzog, dirigeant principal des dépenses de Patrimoine canadien, et de René Bouchard, directeur exécutif des Affaires du portefeuille.
[Traduction]
Permettez-moi de vous décrire le travail que nous effectuons à Patrimoine canadien et aux Affaires du portefeuille. Notre mandat est large et porte sur une vaste gamme de questions d'importance pour les Canadiens. Nous élaborons des politiques et exécutons des programmes portant sur la radiodiffusion et les médias interactifs, les industries du secteur des arts et de la culture, les objets et les lieux patrimoniaux, les langues officielles, la participation des citoyens et l'identité nationale, les droits de la personne, la jeunesse, les programmes sportifs, ainsi que les cérémonies et les symboles nationaux.
J'ai été invité ici, aujourd'hui, pour parler du Budget principal des dépenses 2012-2013 pour le ministère du Patrimoine canadien et les organismes faisant partie de son portefeuille. Pendant que je suis avec vous, j'aimerais aussi m'arrêter brièvement sur l'incidence du budget de 2012 sur notre travail, et transmettre aux membres du comité des renseignements sur la stratégie financière à long terme du ministère pour assurer sa stabilité financière.
Commençons par le Budget principal des dépenses. Dans le Budget principal des dépenses 2012-2013, le budget total du ministère du Patrimoine canadien s'élève à 1,28 milliard de dollars, dont la répartition est la suivante: 202,8 millions de dollars en dépenses de fonctionnement et 1,078 milliard de dollars en subventions et contributions.
Le Budget principal des dépenses pour 2011-2012 s'élevait à 1,14 milliard de dollars, dont 209,7 millions de dollars étaient consacrés aux dépenses de fonctionnement, tandis que les subventions et contributions comptaient pour 933,6 millions de dollars.
Le niveau de financement pour 2012-2013 indique une augmentation nette de 137,3 millions de dollars comparativement à 2011-2012. Il y a eu une hausse de 144,2 millions de dollars en subventions et contributions, et une diminution de 6,9 millions de dollars en dépenses de fonctionnement planifiées. La différence est largement attribuable aux augmentations suivantes rendues publiques au cours du processus lié au Budget supplémentaire des dépenses 2011-2012.
Premièrement, il y a 100 millions de dollars pour le Fonds des médias du Canada. Le financement annuel de ce programme avait été approuvé au préalable au moyen du processus lié au Budget supplémentaire des dépenses.
Deuxièmement, il y a une hausse nette de 29,9 millions de dollars pour le Programme des Autochtones qui se rattache à Connexions culturelles pour la jeunesse autochtone et à l'Initiative des langues autochtones.
Troisièmement, il y a 15 millions de dollars pour le Fonds du Canada pour les périodiques. Ce fonds aide les éditeurs à s'adapter à l'environnement numérique en évolution, en leur donnant plus de souplesse afin d'utiliser les fonds pour diverses activités, y compris l'édition en ligne.
[Français]
De plus, pour 2012-2013, 38,6 millions de dollars ont été transférés du ministère du Patrimoine canadien à Affaires autochtones et Développement du Nord Canada au moyen des transferts gouvernementaux. Ces fonds comprennent le financement de base des centres d'amitié autochtones et le financement de projets du programme Connexions culturelles pour la jeunesse autochtone et de Jeunesse Canada au travail pour les jeunes Autochtones en milieu urbain. Ce transfert a été effectué en vue de permettre une meilleure intégration de certains programmes autochtones au sein des deux ministères. Il ne figure pas dans le Budget principal des dépenses que vous avez devant vous, car il a été réalisé à la fin de mars 2012, après le dépôt de ce budget. Je voulais juste vous le dire, étant donné qu'il y a des fonds qui sont dans le Budget principal des dépenses.
Il y a également eu une diminution nette de 12,1 millions de dollars pour le transfert des fonds à Services partagés Canada, afin de consolider et de transformer certaines infrastructures de technologies de l'information dans l'ensemble du gouvernement. Comme vous le savez sans doute, nous sommes l'un des 44 ministères et organismes qui ont participé à la consolidation des services de courriel, de centres de données et de réseaux.
Les 18 organismes du portefeuille du ministère du Patrimoine canadien recevront 1,9 milliard de dollars en crédits parlementaires à même le Budget principal des dépenses de 2012-2013. Ces organismes comptent aussi gérer plus de 700 millions de dollars en recettes, disposant ainsi de 2,6 milliards de dollars pour l'exercice 2012-2013.
J'aimerais rappeler aux membres du comité que les chiffres du Budget principal des dépenses de 2012-2013 ne reflètent pas les décisions annoncées dans le budget de 2012 sur l'examen des dépenses ministérielles et du portefeuille.
[Traduction]
Comme vous le savez, le budget de 2012 du gouvernement du Canada a été annoncé le 29 mars 2012. Certaines des mesures de réduction touchant le ministère du Patrimoine canadien comprennent l'élimination des programmes suivants: le Programme Katimavik, le volet des subventions et contributions du Programme des droits de la personne, le volet Capitales culturelles du Fonds du Canada pour l'investissement en culture, le Fonds interactif du Canada, le Programme des arts, de la culture et de la diversité et le volet Aide aux créateurs du Fonds de la musique du Canada.
Les organismes du portefeuille qui contribuent à mettre en oeuvre les mesures de réduction du déficit du gouvernement du Canada sont les suivants: CBC/Radio-Canada, Téléfilm Canada, l'Office national du film du Canada, Bibliothèque et Archives Canada, le CRTC, la Commission des champs de bataille nationaux et le Centre national des arts. Chacun de ces organismes indépendants prendra les mesures qu'il a lui-même proposées.
Bien qu'on ait demandé à tous les organismes du portefeuille de préparer des plans de réduction du déficit, le gouvernement a décidé de protéger le financement de plusieurs institutions culturelles canadiennes et des programmes de sport. Ainsi, le financement du Conseil des Arts du Canada n'a pas été réduit. Le gouvernement a décidé de maintenir son appui au théâtre, à la danse, à la musique, à l'édition et aux arts de la scène.
[Français]
Les musées nationaux ont aussi été exemptés des réductions. De plus, le budget de 2012 comprend une hausse de l'appui aux musées et galeries par l'entremise du Programme d'indemnisation pour les expositions itinérantes au Canada. La limite de l'indemnité passera de 1,5 milliard de dollars à 3 milliards de dollars, ce qui aidera les musées et les galeries du Canada à accueillir des expositions importantes.
Les décisions annoncées dans le budget de 2012 qui touchent le ministère du Patrimoine canadien et le portefeuille découlent des recommandations formulées dans le cadre du plan d'action du gouvernement du Canada pour la réduction du déficit. Ces décisions sont fondées sur des critères tels que l'efficience, l'efficacité, l'abordabilité et la pertinence pour les Canadiens.
[Traduction]
Le processus lié au Budget supplémentaire des dépenses sera utilisé pour réduire les autorisations du ministère du Patrimoine canadien et des organismes du portefeuille touchés, conformément aux décisions découlant du budget de 2012. Des rapports trimestriels seront présentés au Parlement de façon régulière et en temps opportun et aborderont la mise en oeuvre de ces mesures.
Pour l'exercice 2012-2013, le ministère du Patrimoine canadien a établi les quatre priorités suivantes:
Premièrement, célébrer le patrimoine et l'histoire du Canada, par exemple en préparant une vaste gamme d'activités pour commémorer la guerre de 1812 et célébrer le Jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II.
Deuxièmement, tirer pleinement parti de la technologie numérique, par exemple en modernisant la Loi sur le droit d'auteur, qui est à l'étude en ce moment au Parlement.
Troisièmement, investir dans les collectivités, par exemple en mettant en oeuvre la Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne, en renouvelant la Politique canadienne du sport et en soutenant plusieurs rencontres sportives prestigieuses, dont les Jeux olympiques et paralympiques à Londres en 2012.
Quatrièmement, gérer efficacement les finances et les activités du ministère. Nous sommes en voie de moderniser nos méthodes de gestion et d'exécution de nos programmes de subventions et contributions.
[Français]
Nous continuons aussi à gérer les défis financiers que connaît le ministère depuis quelques années. Il y a deux ans, le ministère faisait face à un déficit structurel potentiel de son budget de fonctionnement de plus de 60 millions de dollars. Le ministère n'a plus la souplesse financière nécessaire pour gérer le manque à gagner structurel du budget de fonctionnement en réallouant des sommes au cours d'un même exercice. Le retour de la viabilité financière au sein du ministère est prioritaire.
Pour atteindre cet objectif, nous avons adopté une série de mesures qui sont entrées en vigueur durant l'exercice 2010-2011. À ce jour, nous avons pu éliminer près des deux tiers du déficit structurel se rapportant au crédit 1 du budget de fonctionnement sans qu'il y ait d'effets majeurs sur les programmes et les services offerts aux Canadiens.
Nous allons éliminer le reste du déficit au moyen d'une stratégie financière à long terme qui produira des économies supplémentaires de quelque 26 millions de dollars dans le budget de fonctionnement d'ici à l'exercice 2014-2015. Il s'agit toujours d'appliquer des réductions à l'interne tout en essayant de protéger les programmes et les services offerts aux citoyens. En déployant ces efforts, nous voulons transformer nos façons de faire à l'interne tout en maintenant notre capacité d'offrir des programmes aux Canadiens.
[Traduction]
J'aimerais conclure en soulignant que le ministère du Patrimoine canadien et les organismes du portefeuille sont conscients de la nécessité de continuer à améliorer le fonctionnement et la productivité de l'ensemble du gouvernement du Canada. Nous participons à l'atteinte des objectifs établis en mettant en oeuvre des mesures de réduction des coûts axées sur les fonctions de base. Les mesures adoptées appuient la modernisation du ministère et des organismes du portefeuille en maximisant les investissements, en produisant des résultats et en augmentant l'incidence de nos programmes et services.
Nous répondrons avec plaisir à toutes vos questions.
:
Avant le budget, nous avions déjà réduit notre déficit structurel de 40 millions de dollars, ce qui représente presque deux tiers du déficit total. Nous prévoyons réduire le reste, soit 26 millions de dollars, sur trois ans.
Le 10 avril, lorsque nous avons annoncé à nos employés l'impact de nos mesures, nous avions déjà informé tous ceux qui pouvaient être touchés potentiellement par la prochaine série de réductions.
Dans la première série de réductions, c'est-à-dire la première tranche de 40 millions de dollars, 360 postes permanents ont été éliminés. À cette époque, des événements importants comme les Jeux olympiques et l'Exposition de Shanghai se terminaient, événements qui avaient un financement limité. Cela représentait 140 autres postes. Donc, avant le budget, nous avions déjà éliminé 500 postes.
Maintenant, pour ce qui est de l'impact du budget lui-même, le déficit total, c'est 38 postes. La plus grosse partie de nos fonds est consacrée aux programmes. Alors, le budget lui-même n'a pas un grand impact. Par contre, pour éliminer le reste du déficit structurel, soit 26 millions de dollars, nous devrons abolir 245 autres postes. À chaque étape, nous nous sommes efforcés d'éliminer tous les postes vacants possible. Nous avons replacé nos employés dans des postes qui allaient être libérés pour cause de transition.
En ce qui concerne la première série de réductions, malgré le fait que nous avons éliminé tous ces postes, jusqu'à maintenant, nous avons pu replacer tous nos employés, sauf trois. Nous allons déployer les mêmes efforts dans la prochaine étape pour replacer le plus d'employés possible.
Le budget touche 38 postes, et l'élimination du déficit structurel restant de 26 millions de dollars signifie 245 autres postes. On parle d'environ 280 postes. Nous avons pu limiter l'impact de ces compressions à 175 employés, et ce chiffre va continuer à diminuer.
:
Merci beaucoup, monsieur le président et mesdames et messieurs les députés.
Je vous remercie de m'accueillir ici aujourd'hui pour discuter du Budget principal des dépenses de la Commission de la fonction publique et de son Rapport sur les plans et les priorités de l'exercice en cours. La commission a la responsabilité, devant le Parlement, de protéger l'intégrité du système de dotation et l'impartialité sur le plan politique des fonctionnaires fédéraux.
Selon son Budget principal des dépenses de 2012-2013, la commission a l'autorisation de dépenser 92,7 millions de dollars. De plus, elle a le droit de recouvrer des coûts allant jusqu'à 14 millions de dollars pour les produits et services de counselling et d'évaluation qu'elle fournit aux organisations fédérales.
Monsieur le président, le Budget principal des dépenses ne tient pas compte de la contribution de la commission à l'égard du budget de 2012. Ainsi, une diminution de son budget de l'ordre de 8,9 millions de dollars est prévue. Cela correspond à une réduction de 10 p. 100 du total des dépenses examinées. Cette réduction sera échelonnée sur trois exercices.
[Français]
En élaborant ses propositions de réduction, la commission a tenu compte de plusieurs impératifs. Sa priorité était de protéger sa capacité de remplir son mandat. Il était essentiel que la commission puisse continuer d'informer et de soutenir le Parlement, d'appuyer les ministères, d'exercer une surveillance efficace et d'offrir aux ministères des services innovateurs de dotation et d'évaluation. La commission va atteindre ses objectifs de réduction grâce à différents moyens. Elle va notamment revoir ses processus opérationnels, mettre à profit les nouvelles technologies et miser sur des méthodes reconnues en matière de vérification et d'enquête.
Monsieur le président, je désire informer le comité que la commission a fait son devoir pour ce qui est des compressions budgétaires, tout en s'assurant de pouvoir continuer à remplir son mandat. À la suite de nos réductions, quelque 87 postes vont être supprimés, et ce, au cours des trois prochaines années. La gestion des postes vacants et l'attrition nous ont déjà permis de supprimer 38 de ces postes. Par conséquent, 49 employés de la commission pourraient être déclarés excédentaires. Tous les employés touchés par les réductions ont déjà été informés. J'aimerais vous informer qu'à ce jour, sept de ces employés ont déjà trouvé un nouvel emploi.
Le Comité exécutif de gestion de la commission va continuer de gérer la dotation avec prudence afin de réduire au minimum le nombre de départs involontaires. Cette période sera difficile pour les organisations et les employés. Je peux vous assurer, de notre côté, que tous les employés de la commission touchés par ces réductions seront traités avec respect.
[Traduction]
Je voudrais maintenant parler de nos priorités stratégiques pour cette année. Celles-ci témoignent du contexte changeant de la fonction publique et tracent la voie à suivre pour que notre organisation puisse s'adapter aux nouvelles réalités.
C'est ce qui m'amène à vous parler du soutien que nous offrons, et que nous offrirons, aux ministères et aux organismes afin de soutenir leurs activités en dotation dans le contexte du réaménagement des effectifs. Même si le Secrétariat du Conseil du Trésor a eu la responsabilité de diriger les efforts à cet égard, il reste que la commission a deux rôles liés au réaménagement des effectifs: le premier est de fournir des directives stratégiques et du soutien aux ministères relativement à la sélection des employés aux fins de maintien en poste ou de mise en disponibilité; le deuxième est de gérer les droits de priorité.
Nous avons récemment mis à jour nos lignes directrices et outils. Ainsi, les gestionnaires auront à leur disposition des consignes plus détaillées et plus concrètes sur la façon de mener des processus structurés fondés sur le mérite pour la sélection des employés aux fins de maintien en poste ou de mise en disponibilité. Jusqu'à présent, la commission a offert, à quelque 3 700 gestionnaires et conseillers en ressources humaines, une formation intensive. Nous voulons soutenir les ministères pour nous assurer que leurs décisions sont fondées sur le mérite et que leurs processus sont transparents et justes.
La commission a aussi la responsabilité de gérer les droits de priorité. En vertu de la loi et du règlement auxquels nous sommes assujettis, les bénéficiaires de priorité ont le droit d'être nommés avant tout autre candidat aux postes vacants de la fonction publique pour lesquels ils possèdent les qualifications essentielles. Les fonctionnaires excédentaires et les personnes mises en disponibilité bénéficient d'un droit de priorité de nomination. Ces droits de priorité aident la fonction publique à maintenir en poste des employés compétents et qualifiés ainsi qu'à les réaffecter. Par le fait même, cela lui évite les coûts associés à l'embauche de nouveaux employés.
La commission doit assurer le respect de ces droits. Elle remplit cette responsabilité en gérant le programme d'administration des priorités. Pendant cette période de transition, il est essentiel que ce programme fonctionne bien puisqu'il va être une source importante d'embauche à la fonction publique au cours des prochaines années. À l'interne, nous avons réaffecté des ressources à ce programme important, et nous allons continuer de le surveiller de très près.
[Français]
Je voudrais maintenant parler de notre responsabilité quant à notre surveillance indépendante pour le compte du Parlement. Pour ce faire, la commission effectue des vérifications et des enquêtes, voire des activités de surveillance d'une façon continue. Nos observations permettent aussi aux organisations d'améliorer leur rendement en matière de dotation.
Monsieur le président, nos valeurs de dotation sont d'autant plus importantes en cette période de contraintes budgétaires et de réduction des activités de dotation. Nous continuons de travailler avec divers intervenants, particulièrement avec le Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines et les agents négociateurs.
Nous voulons nous assurer d'orienter et de soutenir efficacement les organismes par l'intermédiaire de nos lignes directrices, nos guides, nos outils et nos programmes, tout en continuant à les adapter aux besoins changeants. Un programme d'administration des priorités plus efficace va jouer un rôle clé dans les activités d'embauche.
Cependant, la fonction publique pourrait devoir mener des activités de recrutement dans les groupes où il y a une pénurie de main-d'oeuvre, par exemple. Nous allons continuer de veiller à ce que nos activités de surveillance et nos rapports au Parlement soient efficaces et pertinents, tout en portant une attention particulière aux secteurs d'activité à risque élevé.
Je vous remercie. C'est avec plaisir que nous allons répondre à vos questions, au moment qui vous conviendra.
:
Monsieur le président, mesdames et messieurs les vice-présidents et membres du comité, je vous remercie de m'avoir donné l'occasion de venir vous voir aujourd'hui afin de vous présenter les activités du Tribunal de la dotation de la fonction publique. C'est une première en ce qui nous concerne.
Le Tribunal de la dotation de la fonction publique célèbre cette année son septième anniversaire. Organisme indépendant et quasi judiciaire établi en 2005 en vertu de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique, le tribunal a pour but d'instruire les plaintes liées aux nominations internes et aux mises en disponibilité dans la fonction publique fédérale, c'est-à-dire les questions relatives à la dotation.
La loi confère au tribunal le mandat d'assurer l'arbitrage et la médiation des plaintes. Nous sommes également appelés à interpréter et appliquer la Loi canadienne sur les droits de la personne dans les plaintes. Dans l'accomplissement de notre mandat, nous tenons des audiences, des conférences de règlement et des séances de médiation. Notre but est d'obtenir une résolution juste et impartiale des litiges liés à la dotation.
La nature imprévisible de notre charge de travail et le degré de complexité variable des dossiers représentent pour nous un défi constant. Nous avons constaté une augmentation du nombre de plaintes présentées, lequel est passé de 400 en 2006 à près de 1 900 au cours du dernier exercice, soit un total annuel de près de 1 000 plaintes au cours des cinq dernières années.
Dès le départ, il s'agissait pour nous de mettre en place un processus de résolution qui favorise le règlement des plaintes. C'est la raison pour laquelle 90 p. 100 des plaintes aboutissent soit à un règlement, soit un retrait à un moment donné du processus. En général, nous fermons de 70 à 80 p. 100 de nos dossiers dans les neuf mois suivant le dépôt de la plainte.
Au cours de la période 2011-2012, le tribunal a tenu 40 audiences, 227 médiations et 38 conférences de règlement. En plus des décisions figurant sur notre site Web, nous avons émis 1 159 décisions non publiées par suite de requêtes déposées par les parties. Ces décisions sont généralement émises en quelques jours.
Les conférences de règlement viennent d'être intégrées aux outils de résolution de conflits du tribunal pour une meilleure gestion de notre charge de travail et par souci de mettre à la disposition des parties un autre mécanisme de règlement de leur litige.
Il convient de noter que 82 p. 100 des médiations aboutissent, en définitive, au retrait de la plainte, de même que 74 p. 100 des dossiers où on fixe une conférence de règlement.
Depuis sa création, le tribunal a su gérer sa charge de travail en constante augmentation et la complexité croissante des plaintes grâce à sa capacité d'innovation, à une efficacité accrue et à ses processus de gestion de cas. Nous avons pu ainsi remplir notre mandat dans le respect du budget alloué tout en maintenant nos coûts de fonctionnement à un niveau raisonnable. Ces processus comprennent, entre autres: les conférences de règlement; les médiations et conférences de règlement par téléphone ou par vidéoconférence; un projet-pilote d'audience accélérée pour 2012-2013, qui limite l'audience à une journée, étant donné que les motifs seront émis dans un laps de temps plus court; les médiateurs à temps partiel dans les régions; la gestion de cas précoce et la jonction de plaintes aux fins d'audience.
Ces améliorations continues visent certes à réduire les coûts et le temps consacrés tant chez les parties concernées que pour le tribunal, mais elles simplifient également le processus de plainte, accélèrent les démarches et permettent aux parties d'obtenir des résultats plus satisfaisants et d'utiliser à bon escient les différents mécanismes mis à leur disposition.
Pour terminer, je tiens à souligner que le tribunal a pour objectif d'offrir aux parties des occasions de régler les plaintes efficacement et de rendre des décisions justes, cohérentes et bien étayées.
[Traduction]
Je voudrais, avant de terminer, vous remercier de votre invitation et d'avoir eu la possibilité de vous parler et de répondre à vos questions aujourd'hui.
:
Monsieur le président, merci de me donner l'occasion de vous rencontrer aujourd'hui.
Je suis accompagnée de Mme Virginia Adamson, avocate principale du greffe, si jamais vous aviez des questions d'ordre juridique.
Je serais heureuse de répondre aux questions des honorables membres du comité, mais d'abord, si vous me le permettez, j'aurais quelques brèves remarques préliminaires à faire.
Le greffe du Tribunal de la protection des fonctionnaires divulgateurs a été établi en 2007 pour appuyer un nouveau tribunal chargé de protéger les fonctionnaires qui signalent des actes répréhensibles au sein du secteur public fédéral. Le tribunal instruit des plaintes en matière de représailles qui lui sont transmises par le Commissaire à l'intégrité du secteur public. Il a le pouvoir d'ordonner des mesures de réparation à l'endroit du plaignant et des sanctions disciplinaires à l'encontre des fonctionnaires qui exercent des représailles. Le tribunal est composé de juges de la Cour fédérale qui se libèrent, au besoin, pour traiter les dossiers.
[Français]
Le tribunal a connu un début difficile, pour des raisons que nous connaissons tous. Cependant, le tribunal a tout ce qu'il lui faut à l'heure actuelle pour accomplir le mandat que lui confère la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles. Le président, l'honorable Luc Martineau, a été nommé par le gouverneur en conseil en juin 2010 pour un mandat de quatre ans. Les membres du tribunal, l'honorable Sean Harrington et l'honorable Marie-Josée Bédard, ont été nommés en mars 2011 pour des mandats de quatre et cinq ans respectivement. Le tribunal s'est doté de règles de pratique qui ont été publiées dans la Gazette du Canada et le greffe a affiché, sur son site Web, un guide de procédure pour aider les parties à comprendre le fonctionnement du tribunal. Nous avons également mis sur pied un comité consultatif, composé des clients du tribunal, afin d'assurer l'efficience et l'efficacité des instances.
Le tribunal a reçu une première demande d'instruction du Commissariat à l'intégrité du secteur public en mai 2011. Depuis, deux autres demandes ont été transmises au tribunal. Le tribunal a rendu cinq décisions interlocutoires en matière de compétence et de procédure, des décisions qui clarifient la portée de la loi et le rôle du tribunal. Les décisions que le tribunal rendra à l'avenir apporteront davantage de précisions et permettront aux Canadiens et aux Canadiennes d'évaluer l'efficacité de la loi.
[Traduction]
Depuis son établissement en 2007, le greffe n'a jamais dépensé son plein budget. Bien qu'il soit difficile de prévoir le nombre de dossiers que le tribunal aura à traiter cette année et, par conséquent, d'évaluer les ressources humaines et financières dont le greffe aura besoin pour appuyer le tribunal dans l'exercice de son mandat, le greffe prévoit dépenser au complet son allocation de fonds cette année. Aux dernières nouvelles, il y aurait une vingtaine de plaintes en matière de représailles qui font l'objet d'une enquête au Commissariat à l'intégrité du Secteur public.
Cela dit, le greffe continuera à s'assurer que les fonds publics sont gérés avec prudence et probité et que les ressources sont utilisées de façon efficace et économique.
Merci.
:
Je vous remercie, monsieur le président, de cette occasion qui m'est donnée de m'entretenir aujourd'hui avec les membres du comité au sujet de la Commission des relations de travail dans la fonction publique. Je suis accompagné de M. Guy Lalonde, directeur exécutif de la commission.
Permettez-moi de commencer en brossant un tableau de la commission et de ses principales activités. La commission est un tribunal indépendant quasi judiciaire chargé, par la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique, de l'administration des régimes de négociation collective et d'arbitrage des griefs dans la fonction publique fédérale. Il est chargé également, par la Loi sur les relations de travail au Parlement, d'assumer un rôle identique à l'égard des institutions du Parlement.
[Français]
La commission a été créée le 1er avril 2005, remplaçant l'ancienne Commission des relations de travail dans la fonction publique, dont l'existence remontait à 1967, à l'époque où la négociation collective a été instaurée dans la fonction publique fédérale.
[Traduction]
Nous offrons trois principaux services: l'arbitrage, la médiation, et l'analyse et la recherche en matière de rémunération.
Notre mandat en matière d'arbitrage nous démarque par rapport aux autres commissions des relations de travail établies au pays. Nous sommes uniques. Nous sommes ainsi l'un des rares organismes au Canada à allier des fonctions d'arbitrage, consistant à entendre et à trancher des griefs, et des services en tant que tiers impartial dans le cadre du processus de négociation collective. À ce titre, nous accréditons les agents négociateurs, assurons le traitement des plaintes et procédons à la conciliation ou à l'arbitrage des différends en matière de relations de travail.
Dans le cadre de nos services de médiation, nous offrons des services impartiaux en temps opportun destinés à aider les parties à trouver des solutions mutuellement acceptables pour régler leurs différends. Ce que j'aimerais mentionner et qui ne figure pas dans mes notes, c'est que notre territoire englobe tout le pays. Quelque 350 000 fonctionnaires sont visés par notre mandat.
Nos services d'analyse et de recherche en matière de rémunération, ou CARR selon leur appellation consacrée à la commission, visent à satisfaire aux besoins du gouvernement de renseignements précis et impartiaux permettant de comparer la rémunération des fonctionnaires fédéraux à celle d'autres employeurs dans l'ensemble du pays, tant publics que privés. Nous avons mis en place les outils, les méthodes et les mécanismes nécessaires afin d'être en mesure d'effectuer des enquêtes et des études.
Le gouvernement a d'ailleurs reconnu l'importance de ce service aux fins d'appuyer le processus de négociation collective et les décisions sur la rémunération prises au sein de la fonction publique, et aussi afin de satisfaire aux besoins à venir sous le régime de la Loi sur l'équité dans la rémunération du secteur public. Nous serons en mesure de fournir ces analyses comparatives impartiales en matière de rémunération dès que la commission aura reçu les fonds nécessaires pour procéder à la collecte des données pertinentes.
[Français]
De plus, le gouvernement a élargi notre mandat en vertu de la Loi d'exécution du budget de 2009. Depuis, la commission est également chargée du règlement des plaintes en matière d'équité salariale qui étaient déposées auparavant par les fonctionnaires auprès de la Commission canadienne des droits de la personne. Par conséquent, nous sommes chargés non seulement du traitement des plaintes qui étaient déposées auparavant auprès de la Commission canadienne des droits de la personne ou qui pouvaient y être déposées, mais également des plaintes susceptibles d'être déposées en vertu de la Loi sur l'équité dans la rémunération du secteur public, lorsque celle-ci prendra effet. Nous attendons des règlements à cet égard.
[Traduction]
Nous avons résolument accepté les divers mandats qui nous sont confiés, et avons effectivement su relever les défis qu'ils nous ont présentés. Le rapport de l'examen quinquennal de la Loi sur la modernisation de la fonction publique vient notamment appuyer notre position. Le rapport qualifie le présent régime comme étant un régime adéquat constituant un encadrement approprié aux fins de la gestion des ressources humaines au sein de la fonction publique fédérale.
[Français]
Je me permets également de relever ici les résultats du Sondage sur la satisfaction de la clientèle de 2010, selon lesquels notre commission s'est acquittée en tout point tant des responsabilités lui incombant en vertu de son mandat que de ses obligations de satisfaction de sa clientèle, qu'il s'agisse du Conseil du Trésor, de l'Agence du revenu du Canada, de Parcs Canada ou des divers agents négociateurs, notamment l'Alliance de la fonction publique du Canada, l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada, l'Association canadienne des employés professionnels et le Syndicat des agents correctionnels du Canada.
Les résultats de ce sondage révèlent en outre que notre clientèle était satisfaite de notre aptitude à améliorer les relations de travail, non seulement dans le cadre du travail que nous accomplissons tous les jours, mais aussi sur le plan de la qualité de l'assistance, des rapports et des outils que nous offrons. En particulier, environ 80 p. 100 des répondants au sondage ont indiqué qu'ils étaient satisfaits, sinon très satisfaits, des services fournis par la commission dans son ensemble.
[Traduction]
Tout en progressant dans la réalisation de notre mandat et dans la satisfaction des besoins de notre clientèle, nous continuons à chercher des moyens novateurs pour nous aider à gérer l'importance et la complexité accrues de notre charge de travail. Depuis mon entrée en fonction en 2007, il m'a été donné de constater une augmentation constante du volume des dossiers à traiter par la commission. Il y a un peu plus de 10 ans, il y avait environ 1 200 cas inscrits au greffe de la commission. Aujourd'hui, on en dénombre près de 6 000. Soyez-en assurés: nous sommes en mesure de régler et de classer en moyenne environ 1 500 cas par année, ce qui représente un excellent effort. Mais nous devons faire encore mieux, et faire appel à des outils performants d'analyse et de gestion de cas afin de répondre de manière plus ciblée et plus efficace aux besoins de certaines des parties.
[Français]
À titre d'exemple, je note que sur l'ensemble des griefs présentement en instance devant la commission, 55 p. 100 visent des fonctionnaires appartenant à un même groupe professionnel. En d'autres termes, cela représente un grief renvoyé à l'arbitrage pour trois fonctionnaires faisant partie de cette même unité de négociation. Constatant que plus de la moitié de la charge de travail de la commission était attribuable à un seul et même groupe professionnel, la commission a mis sur pied un groupe de travail chargé de répondre aux besoins particuliers de ces parties. Il s'agit notamment de regrouper des griefs portant sur des sujets communs, de traiter par ordre de priorité les questions de principe, ce qui permet d'établir des repères afin de traiter les griefs portant sur des questions similaires, et d'affecter à ces dossiers des arbitres ou des médiateurs possédant de l'expérience auprès des parties.
[Traduction]
Par ailleurs, nous investissons dans un système de gestion des cas plus rigoureux et précis qui nous permettra d'établir une meilleure corrélation entre les cas et de traiter les cas similaires de manière uniforme.
Mais nous devons faire plus que de simplement nous concentrer à classer les cas. Nous poursuivons l'examen, l'analyse et la rationalisation de nos processus d'arbitrage de grief et de médiation de manière à optimiser nos ressources et à accroître notre efficacité. Dès qu'un grief nous est présenté, nous passons au mode proactif de gestion des cas. Cela se traduit souvent par la recherche d'une résolution de la question par la médiation. Les trois quarts des cas et des différends en matière de négociation collective renvoyés à la médiation sont réglés grâce à nos interventions en matière de médiation. Ce sont près de 85 p. 100 des cas que nous réglons grâce à la médiation.
Le succès de notre programme de médiation et le calibre de nos médiateurs sont d'ailleurs confirmés par les résultats de notre Sondage sur la satisfaction de la clientèle.
Nous nous employons également à ce que nos audiences soient des plus productives et efficaces, notamment en procédant à des conférences préparatoires à l'audience destinées à régler les questions de nature procédurale, et en favorisant l'instruction des affaires par la présentation d'arguments écrits ou par une analyse préalable des questions sous-jacentes.
Il va sans dire qu'il est particulièrement important de poursuivre nos efforts en ce sens dans la conjoncture financière actuelle. Bien qu'on ne nous ait pas demandé de déterminer des cibles de réduction particulières dans le cadre de l'examen stratégique et fonctionnel du gouvernement, nous avons de notre propre initiative procédé à un examen minutieux de nos activités, relevé des occasions de réaliser des gains d'efficacité et cherché à réaliser des économies dans toute la mesure du possible.
Il convient également de noter que nous avons entrepris, au cours des dernières années, d'établir des partenariats avec d'autres tribunaux fédéraux indépendants. La commission fournit ainsi certains services administratifs, notamment des services informatiques, Internet, financiers, en matière de rémunération et de ressources humaines, et de bibliothéconomie, au Tribunal de la dotation de la fonction publique ainsi qu'à d'autres tribunaux administratifs de moindre taille, dans le cadre d'ententes de services partagés.
[Français]
J'ai le plaisir de signaler que nous continuons à renforcer l'efficience de la gestion courante des audiences de la commission. Un seul arbitre de grief est affecté à l'instruction d'une affaire, sans le soutien de personnel spécialisé. Il se rend le plus près possible du lieu de travail, ce qui limite les déplacements pour le fonctionnaire s'estimant lésé de même que pour les témoins. D'autres tribunaux ont recours à des groupes de trois personnes, mais pour notre part, nous ne faisons appel qu'à un membre. De plus, nous utilisons le plus souvent possible les salles d'audience de la Cour fédérale ou d'autres tribunaux administratifs, ce qui permet de réduire encore davantage les coûts.
[Traduction]
Au fil des ans, notre feuille de route s'est jalonnée de réussites et nous a valu une réputation enviable au sein de la communauté des relations de travail. Ce qui nous démarque, je crois, c'est notre rôle et notre mandat uniques de services d'arbitrage, de médiation et d'analyse et de recherche en matière de rémunération indépendants, que nous assumons tout en travaillant en étroite collaboration avec les parties dans la fonction publique fédérale et en soutenant leurs efforts. En fait, pas plus tard que ce matin, nous tenions une rencontre avec les membres de notre comité de consultation des clients, composé de représentants de la partie patronale et des agents négociateurs, afin de discuter notamment de la question des remises des audiences et de l'utilisation improductive des ressources de la commission que cela entraîne.
En conclusion, nous possédons l'expérience, la volonté et l'engagement nécessaires pour poursuivre notre travail et relever les défis qui se posent. Notre aptitude à régler les différends en matière de relations de travail d'une manière impartiale et efficace fera en sorte que la prestation des programmes et des services à la population canadienne ne soit pas compromise.
Voilà qui conclut mes observations. C'est avec plaisir que je répondrai à vos questions.
Merci.
D'abord, il est extrêmement difficile, voire impossible, de prédire la somme exacte que nous allons dépenser cette année. Je vais toutefois faire une petite prédiction et vous dire que je pense que nous allons dépenser l'intégralité de notre budget pour la première fois depuis la création du tribunal, et je vais vous dire pourquoi.
Au cours du dernier exercice, nous avons reçu pour la première fois des cas renvoyés par le commissaire à l'intégrité du secteur public. Comme je l'ai mentionné tout à l'heure, d'après ce que je sais, le commissariat enquête actuellement sur 20 plaintes relatives à des représailles, ce qui veut dire que le tribunal peut s'attendre à recevoir un nombre de cas beaucoup plus grand.
L'autre chose, c'est que, dans le témoignage qu'il a livré devant le Comité sénatorial des finances nationales en janvier, le commissaire, M. Mario Dion, a dit qu'il constatait une augmentation importante du nombre de divulgations d'actes répréhensibles ainsi que du nombre de plaintes de représailles. Je dois donc dire encore une fois qu'un certain nombre de facteurs vont influer sur le coût — non seulement le nombre de cas, mais aussi l'endroit où les cas vont être entendus, le fait qu'ils vont être entendus ici, à Ottawa, ou à l'extérieur de la région de la capitale nationale, ce qui suppose des déplacements, et ainsi de suite. Il y a aussi la complexité des cas, puisque lorsque l'affaire est considérée comme étant complexe, ce sont trois commissaires qui président les audiences, plutôt qu'un seul. Cela s'est déjà produit dans un cas.
Il y a aussi la question de la durée des audiences. Celle-ci est très difficile à prévoir, parce que nous n'avons aucune expérience.
:
De toute façon, je crois que les membres du comité consentent unanimement à ce que nous regroupions les crédits. Je pense que nous devrions procéder immédiatement. Vous avez les crédits devant vous.
Les crédits 95, 100, 105 et 110 sous la rubrique Patrimoine canadien sont-ils adoptés?
Commission de la fonction publique
Crédit 95 — Dépenses du Programme ..........79 092 000 $
Commission des relations de travail dans la fonction publique
Crédit 100 — Dépenses du Programme..........12 421 000 $
Tribunal de la dotation de la fonction publique
Crédit 105 — Dépenses du Programme..........4 812 000 $
Greffe du Tribunal de la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles
Crédit 110 — Dépenses du Programme..........1 644 000 $
ç
(Les crédits 95, 100, 105 et 110 sont adoptés avec dissidence.)
Le président: Le crédit 1 sous la rubrique Gouverneur général, moins le montant voté en crédits provisoires, est-il adopté?
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........17 016 000 $
ç
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Le président: Le crédit 1, sous la rubrique Parlement, moins le montant voté en crédits provisoires, est-il adopté?
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........57 933 000 $
ç
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Le président: Le groupe suivant s'inscrit sous la rubrique Conseil privé.
Les crédits 1, 5, 10 et 25 sous la rubrique Conseil privé, moins le montant voté en crédits provisoires, sont-ils adoptés?
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........111 793 000 $
Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes
Crédit 5 — Dépenses du Programme..........6 144 000 $
Bureau canadien d'enquête sur les accidents de transport et de la sécurité des transports
Crédit 10 — Dépenses du Programme..........26 479 000 $
Secrétariat de la Commission des nominations publiques
Crédit 25 — Dépenses du Programme..........945 000 $
ç
(Les crédits 1, 5, 10 et 25 sont adoptés avec dissidence.)
Le président: Sous la rubrique Travaux publics et Services gouvernementaux, les crédits 1, 5, 10, 15, 20 et 25, moins le montant voté en crédits provisoires, sont-ils adoptés?
TRAVAUX PUBLICS ET SERVICES GOUVERNEMENTAUX
Travaux publics et Services gouvernementaux
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement..1 959 722 000 $
Crédit 5 — Dépenses en capital..........288 879 000 $
Crédit 10 — Contributions..........5 497 000 $
Société du Vieux-Port de Montréal inc.
Crédit 15 — Paiements à la Société du Vieux-Port de Montréal inc. pour les dépenses de fonctionnement et les dépenses en capital..........25 173 000 $
Crédit 20 — Dépenses de fonctionnement..1 305 070 000 $
Crédit 25 — Dépenses en capital..........67 526 000 $
ç
(Les crédits 1, 5, 10, 15, 20 et 25 sont adoptés avec dissidence.)
Le président: Sous la rubrique Conseil du Trésor, les crédits 1, 5, 10, 20, 25, 30, 33, 40 et 50, moins le montant voté en crédits provisoires, sont-ils adoptés?
Secrétariat du Conseil du Trésor
Crédit 1 — Dépenses du Programme..........224 183 000 $
Crédit 5 — Éventualités du gouvernement.......750 000 000 $
Crédit 10 — Initiatives pangouvernementales. 3 193 000 $
Crédit 20 — Assurances de la fonction publique..........2 277 220 000 $
Crédit 25 — Report du budget de fonctionnement..1 200 000 000 $
Crédit 30 — Besoins en matière de rémunération.........600 000 000 $
Crédit 33 — Report du budget des dépenses en capital..........600 000 000 $
École de la fonction publique du Canada
Crédit 40 — Dépenses du Programme..........44 650 000 $
Commissariat à l'intégrité du secteur public
Crédit 50 — Dépenses du Programme..........5 133 000 $
ç
(Les crédits 1, 5, 10, 20, 25, 30, 33, 40 et 50 sont adoptés avec dissidence.)
Le président: Enfin, êtes-vous d'accord pour que je fasse rapport à la Chambre du Budget principal des dépenses 2012-2013, moins le montant voté en crédits provisoires?
Des voix: D'accord.
Des voix: Avec dissidence.
Le président: Excellent. Merci.
Puis-je avoir l'attention de tous? Nous devons aborder deux points d'information.
Mme Duncan souhaite présenter un avis de motion. Voulez-vous commencer par présenter votre avis, Linda?