:
Merci, monsieur le président.
Je suis heureux d'être ici pour discuter du budget supplémentaire des dépenses (B) 2011-2012 du gouvernement et du Secrétariat du Conseil du Trésor.
[Français]
Je suis accompagné, aujourd'hui, de responsables du Conseil du Trésor du Canada, Michelle d'Auray, secrétaire du Conseil du Trésor, et Bill Matthews, secrétaire adjoint du Secteur de la gestion des dépenses. C'est tout pour l'instant.
Nous sommes ici pour répondre à vos questions sur ces prévisions budgétaires.
[Traduction]
Avant de le faire cependant, j'aimerais d'abord parler des principes fondamentaux de l'attribution des crédits. Le budget supplémentaire des dépenses appuie la demande présentée au Parlement d'approuver des dépenses qui étaient déjà prévues dans le budget, mais qui n'ont pas reçu à temps l'autorisation nécessaire pour figurer dans le budget principal des dépenses.
En général, le gouvernement dépose un budget supplémentaire trois fois par an, en mai ou juin, en octobre ou novembre et vers la fin de l'exercice, en février ou mars. Les rapports ministériels sur le rendement et les rapports sur les plans et les priorités jouent un rôle tout aussi important dans l'attribution des crédits. J'ai déposé jeudi dernier les rapports ministériels sur le rendement 2010-2011. Ces rapports sont les principaux moyens par lesquels les ministères et organismes rendent compte de leur rendement par rapport aux plans et aux résultats attendus, qui sont énoncés dans leurs rapports sur les plans et les priorités.
Je suis heureux de dire que, cette année, les rapports ministériels sur le rendement ont été principalement mis à la disposition des parlementaires et des Canadiens sous forme électronique, sur le site Web du SCT, plutôt que sous forme de volumes comptant des milliers de pages. Ainsi, nous donnons suite à notre engagement envers les Canadiens d'adopter des méthodes de travail plus économiques, plus durables et plus modernes. En effet, nous épargnons de cette façon le prix de l'impression de quelque trois millions de pages. Nous avons aussi pris d'autres mesures pour améliorer l'accessibilité de l'information sur les dépenses gouvernementales et la responsabilité à cet égard. Le 30 novembre, les ministères et organismes publieront sur leurs sites Web leurs deuxièmes rapports financiers trimestriels respectifs. Grâce à ces rapports financiers trimestriels, les parlementaires et les Canadiens ont accès en temps opportun à l'information sur les dépenses du gouvernement.
Je voudrais maintenant vous présenter les grandes lignes du budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'ensemble du gouvernement. Le budget supplémentaire des dépenses (B) 2011-2012 présente des dépenses de 4,3 milliards de dollars dans 68 organisations, que le Parlement devra autoriser au moyen d'un projet de loi de crédits. Ce montant est comparable aux montants des budgets supplémentaires (B) précédents, qui comprenaient des crédits votés de 4,4 milliards de dollars en 2010-2011 et de 4,9 milliards de dollars en 2009-2010.
[Français]
Le Budget supplémentaire des dépenses (B) présente des demandes de fonds du gouvernement afin de continuer à investir dans l'économie canadienne pour qu'elle puisse continuer à prospérer et à créer des emplois tout en maintenant les impôts à un bas niveau. Il traduit également l'engagement du gouvernement envers la gestion responsable des dépenses. Permettez-moi de mentionner quelques points saillants.
[Traduction]
Les prévisions budgétaires comprennent les fonds du plan d'action économique qui ont été reportés des exercices précédents pour permettre de réaliser les projets d'infrastructure déjà approuvés et en cours. Ces projets comprennent notamment 709 millions de dollars pour le Fonds de stimulation de l'infrastructure, 163 millions de dollars pour le complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada et 35 millions de dollars pour le Fonds Infrastructures de loisirs. De plus, Ressources naturelles Canada demande 470 millions de dollars pour renforcer l'économie du pays et améliorer sa performance sur le plan environnemental. Une partie de ce montant servira à verser des subventions aux propriétaires qui apportent à leur maison des améliorations favorisant l'efficacité énergétique.
Je voudrais également parler du budget supplémentaire des dépenses (B) du Secrétariat du Conseil du Trésor. Mon ministère présente des besoins supplémentaires de 39,2 millions de dollars ainsi qu'un transfert de 70,8 millions de dollars au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et au ministère de la Défense nationale.
La demande d'augmentation des dépenses de fonctionnement comprend 15,5 millions de dollars pour l'embauche de spécialistes externes qui offriront un point de vue indépendant sur l'initiative liée à l'examen stratégique et fonctionnel, ainsi qu'un rajustement de 11,5 millions de dollars à la rémunération des employés de l'administration publique fédérale, par suite de la signature de conventions collectives pour les fonctionnaires et les membres de la GRC. Ces paiements visent des employés de toute l'administration publique, et les augmentations sont conformes aux mesures de compression des coûts prévues dans le budget 2010. Il y a également le financement de la Commission pour la réduction de la paperasse, qui constituait une priorité des budgets 2010 et 2011, et l'Initiative sur l'interopérabilité et la gérance des finances qui vise à améliorer l'échange et l'intégration des données et des systèmes financiers.
Le transfert de 70,8 millions de dollars au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international et au ministère de la Défense nationale est destiné à couvrir les coûts de gestion des programmes de pensions, d'assurance et de sécurité sociale du personnel recruté sur place à l'étranger. Ainsi, les rôles et responsabilités en matière de gestion des ressources humaines sont bien harmonisés.
[Français]
Au total, les postes figurant dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) représentent une réduction nette de 31,6 millions de dollars, au titre des dépenses prévues en 2011-2012 pour le Secrétariat du Conseil du Trésor.
Monsieur le président, voilà qui conclut mes observations préliminaires.
[Traduction]
Je suis maintenant à votre disposition, ainsi que mes collègues, pour répondre à toute question du comité au sujet de ces prévisions budgétaires.
Je vous remercie.
:
Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, je vous remercie d'être ici. C'est toujours un plaisir d'avoir la possibilité d'échanger avec vous.
Vous êtes responsable de la gestion de 280 milliards de dollars, à peu près, pour tout l'ensemble du gouvernement canadien. C'est considérable.
Je vais essayer de profiter de ces cinq minutes pour avoir plus d'information sur vos priorités, ce qui répondra à certaines questions.
Selon le directeur parlementaire du budget, dans les budgets supplémentaires de cette année, le seul endroit où il y a vraiment de grandes compressions est l'infrastructure verte. Il parle de moins 59 p. 100. C'est une initiative qui avait été lancée en 2009, sur un budget total de 1 milliard de dollars pour cinq ans.
Selon les rapports des Comptes publics du Canada, on aurait dépensé 5 millions de dollars, en 2009-2010, 34 millions, en 2010-2011, et on prévoit dépenser, en 2011-2012, 65 millions de dollars.
Cela veut dire que ce programme dispose toujours de 90 p. 100 de son budget, pour les deux dernières années du programme. Les questions sont donc assez simples.
Pourquoi y a-t-il tellement d'argent, dans les deux dernières années du programme d'infrastructure verte? Le programme connaît-il des problèmes? Est-ce au niveau de la mise en oeuvre du programme?
Cet argent aurait-il dû être dépensé ou pu être dépensé ailleurs?
C'est difficile de fouiller et de farfouiller dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour essayer de comprendre et de décortiquer l'ensemble des informations qui y sont incluses, quels montants seront réduits, et pourquoi on dépense à tel ou tel poste. Car beaucoup de choses sont mises ensemble. Il est parfois difficile pour nous, parlementaires, de suivre un peu la rondelle, comme on dit au hockey. D'ailleurs, M. Kevin Page, le directeur parlementaire du budget, dit qu'il est difficile pour les parlementaires de suivre, puis on ne fait qu'approuver ce qu'émet le Conseil du Trésor.
Le directeur parlementaire du budget s'inquiète aussi gravement du fait qu'on est en train de perdre le contrôle des dépenses. Alors que le gouvernement dit qu'il va rationaliser, qu'il va sabrer certains services, on se rend compte qu'année après année, le budget n'arrête pas d'augmenter. C'est comme si on n'avait aucune emprise et qu'on était incapables de contrôler quoi que ce soit.
Seulement en ce qui concerne les frais pour le personnel, malgré la réduction des budgets, l'examen stratégique et l'attrition des postes, on voit que les dépenses engagées pour le personnel, les employés, n'arrêtent pas d'augmenter. Même dans les budgets de 2010-2011 et de 2011-2012, ces dépenses ne se stabilisent ni ne baissent; elles continuent d'augmenter.
Qu'est-ce qui se passe dans votre ministère?
:
Merci, monsieur le président.
C'est un plaisir d'être de retour au comité des opérations gouvernementales. Merci beaucoup, j'apprécie d'être ici.
Je voudrais également remercier nos témoins de leur présence au comité aujourd'hui.
Monsieur le ministre, je voudrais vous remercier particulièrement. Je crois savoir que vous avez un programme très chargé et que vous devez nous quitter à 16 h 30 à cause d'autres engagements. Je vais donc passer directement à mes questions.
Les projets de loi de crédits qui sont présentés au Parlement portent sur de très grosses sommes. Pourriez-vous nous rappeler combien d'argent il y avait dans le projet de loi de crédits de l'année dernière et nous parler des différences avec cette année?
:
Oui, je crois que j'ai ces renseignements, monsieur Saxton.
En 2011-2012, le budget principal des dépenses s'élevait à 250,8 milliards de dollars. Il y avait 2 milliards dans le budget supplémentaire (A) et 6,6 milliards dans le budget supplémentaire (B), ce qui fait un total de 259,4 milliards de dollars pour 2011-2012.
Pour le projet de loi de crédits de l'année dernière, je vais peut-être demander à mon collègue, M. Mathews, de répondre à la question.
:
Je peux vous donner l'assurance que des mesures de compression des dépenses ont été mises en place, y compris les restrictions prévues dans le budget de cet exercice et dans le budget précédent.
Je peux vous affirmer que les budgets de fonctionnement des organismes fédéraux financés par des crédits du Parlement ont été gelés aux niveaux de 2010-2011, au moins jusqu'en 2012-2013.
Il y a quelques exceptions, notamment en ce qui concerne les programmes d'énergie propre, dont nous avons déjà parlé un peu, ainsi que les dépenses prévues dans le plan d'action économique pour compléter quelques projets d'infrastructure. Je crois que cela représente 708 millions sur le total.
Il y a en outre des obligations législatives, comme les prestations parentales, les indemnités de départ, les règlements hors cour ainsi que les paiements du ministère des Affaires autochtones et du Développement du Nord aux bénéficiaires du règlement relatif aux pensionnats indiens.
Il y a donc des exceptions qui font que certaines enveloppes ont été réduites, tandis que d'autres ne l'ont pas été pour de bonnes raisons.
Le vérificateur général propose en fait d'examiner… Par exemple, ses services vérifient si les rapports ont été produits conformément à une norme. Dans ces cas, le vérificateur général ne se retire pas du domaine des vérifications de gestion. Au contraire, il a déterminé les secteurs dans lesquels la vérification par son bureau des rapports ou des états financiers fait double emploi avec ce qui se fait à l'heure actuelle.
Par conséquent, le Bureau du vérificateur général ne se retire pas de ses principales fonctions, qui consistent à faire des vérifications de gestion. En effet, dans beaucoup de secteurs où il y avait double emploi, le vérificateur général s'en remettra de plus en plus à la vérification interne, comme le ministre l'a indiqué, parce que le gouvernement a renforcé et amélioré cette fonction.
Il est important de savoir, entre autres, que le dépôt des prévisions des dépenses suit normalement d'assez près celui du budget. Ainsi, les initiatives récurrentes ou les nouvelles initiatives pour lesquelles les ministères obtiennent des fonds ne peuvent pas être présentées à temps pour les prévisions des dépenses principales, parce que le dépôt du budget arrive trop près du dépôt de ces dernières. C'est pourquoi les ministères qui veulent obtenir les approbations et les autorisations doivent se présenter au Conseil du Trésor, pour qu'ensuite, une fois qu'ils ont obtenu leurs approbations, la demande de financement soit faite, que les autorités fassent suivre la demande au Parlement, et que le Parlement approuve le financement et les dépenses en fonction des autorisations qui ont été accordées aux ministères.
Dans un cycle d'une année, il y a toujours un écart, ou un laps de temps, entre le moment où les fonds nécessaires pour les initiatives gouvernementales sont établis, celui où les ministères obtiennent leurs autorisations du Conseil du Trésor, et celui où le Parlement adopte les crédits pour que les dépenses puissent être faites en bonne et due forme.
Je peux cependant vous dire que, dans le cas de certains programmes, la réduction peut être de 0 p. 100 si on juge que c'est nécessaire. Dans d'autres cas, la réduction peut se situer n'importe où entre 0 et 10 p. 100. Il arrive aussi, si le programme n'est pas jugé utile pour les Canadiens, que la réduction atteigne 100 p. 100.
Nous n'en sommes cependant pas au stade, monsieur Casey, où il y a lieu de prendre des décisions. De toute évidence, les décisions seront communiquées dans le budget. Une fois cela fait, il sera possible d'en discuter à la Chambre des communes. Je peux vous en donner l'assurance.
Dans la même veine — j'ai posé cette question au ministre des Anciens Combattants il y a deux jours —, il semble que nous sommes confrontés au problème — c'est du moins ce qu'affirme le ministre — de la baisse du nombre de clients. En même temps, le ministère a accumulé un énorme bassin de compétences en matière de gestion de cas, de gestion des limitations fonctionnelles et d'intervention précoce auprès des personnes handicapées.
Ma question, monsieur le ministre, est la suivante: Compte tenu de la présence de ce bassin de compétences, si les projections sont exactes et que le nombre des clients est en baisse, il me semble qu'on pourrait faire une utilisation très efficace de ce bassin en déployant ces gens afin de faire de la gestion des limitations fonctionnelles pour l'ensemble de l'administration fédérale.
De toute évidence, cette question n'est pas du ressort du ministère des Anciens Combattants car elle nécessiterait une certaine coopération interministérielle. Seriez-vous disposé à examiner cette question et à envisager ma proposition?
Monsieur le ministre, je sais que les médias ont parlé de vous probablement plus que vous ne l'auriez voulu, pour des raisons qui, pour vous, sont toutes mauvaises, je crois.
Ma question, qui est liée au G8 et au G20, est la suivante: Si c'était à refaire, y a-t-il quelque chose que vous feriez différemment?
Le Conseil du Trésor demande par ailleurs 4,1 milliards de dollars pour améliorer les systèmes financiers. Les responsables examinent les domaines dans lesquels les opérations sont inefficaces. On a également prévu 5,6 millions de dollars à l'intention de la Commission pour la réduction de la paperasse. On parle de possibilité de recettes. Cela aide les entreprises à devenir plus efficaces. D'après mes électeurs, la commission peut faciliter les opérations commerciales.
J'ai assisté à une réunion de la Commission pour la réduction de la paperasse lors d'une visite qu'elle a faite en Colombie-Britannique. Certaines de nos barrières commerciales interprovinciales constituent d'importants obstacles, surtout pour l'industrie vinicole. Nous savons que des progrès sont réalisés, mais vous voudrez peut-être expliquer au comité quelles économies sont attendues du travail de cette commission.
:
… dispose de chiffres. Comme je ne les connais pas de mémoire, j'apprécierais que quelqu'un veuille bien me les souffler à l'oreille. Quoi qu'il en soit, on peut calculer ce que la commission appelle le fardeau administratif et que nous appelons la paperasserie. Cela coûte de l'argent aux petites entreprises, ce qui réduit leur capacité d'engager plus de personnel et de développer leurs opérations.
Par conséquent, les chiffres ont été calculés. De bonnes recherches ont été faites dans ce domaine. Il n'y a pas de doute que la paperasserie a un prix qui se chiffre en milliards de dollars.
Une voix: [Note de la rédaction: inaudible]
L'hon. Tony Clement: Voilà. On me dit que l'économie perd 10 milliards de dollars d'une façon générale à cause de ce fardeau administratif.
J'aimerais bien croire que seule une partie de ce montant est attribuable au gouvernement fédéral parce qu'il y a évidemment aussi un fardeau administratif provincial et municipal. C'est la raison pour laquelle et moi-même travaillons avec la Commission pour la réduction de la paperasse, en collaboration étroite avec la FCEI et d'autres intervenants. La commission aura très bientôt des propositions fort intéressantes à présenter.
:
Le ministre des Finances a décidé et a annoncé qu'il apportait des changements au régime d'assurance-emploi, ainsi que d'autres changements relatifs à certains programmes de notre gouvernement, car la situation s'est détériorée en Europe et en Amérique.
Je peux aussi dire qu'il est important d'avoir des cibles de compressions budgétaires.
[Traduction]
Je voudrais vous dire ceci, monsieur. Nous sommes évidemment conscients du fait que nous vivons dans un monde où se produisent en ce moment des changements économiques massifs, notamment dans la zone euro, aux États-Unis et ailleurs. Toutefois, si vous cherchez à déterminer où se situent les problèmes, vous constaterez que c'est dans les pays qui n'ont pas établi un plan pour rééquilibrer leur budget. En l'absence d'un tel plan, tous les autres programmes relatifs aux emplois, à la croissance, à la baisse des impôts, à la promotion de l'innovation, tout cela s'en va à vau-l'eau.
Pour moi, il demeure important, en dépit et à cause des conditions économiques, de maintenir nos plans visant à trouver des économies là où il est possible d'en réaliser. C'est certainement ce que nous comptons faire.
:
Je vais juste donner quelques précisions, monsieur le président.
Les postes législatifs figurent dans les prévisions budgétaires uniquement à des fins d'information. Ils ne feront pas partie des projets de loi de crédits sur lesquels le Parlement devra se prononcer.
Normalement, le Budget principal des dépenses comprend les postes législatifs. Les prévisions révisées font ensuite l'objet d'une mise à jour dans les budgets supplémentaires.
Vous verrez à cet égard dans le Budget supplémentaire (B) un assez gros montant, simplement parce que nous ne savions pas avec exactitude, lors de l'élaboration du Budget principal des dépenses, de quelle façon le calcul se ferait pour certaines provinces. Nous ne disposions pas d'un montant exact à mettre dans les prévisions. Nous avons maintenant les bons chiffres.
Le ministère des Finances tient son site Web à jour pour ce qui est des prévisions des paiements de transfert. Vous le voyez ici, non parce que les chiffres sont neufs depuis la parution du Budget supplémentaire (A), mais parce que c'est maintenant que nous avons une bonne estimation des chiffres.
:
Les postes horizontaux se trouvent en fait à la page 219. Leur description comporte plus de détails depuis que nous avons modifié la présentation. Par exemple, les programmes d'énergie propre et de remise en état des sites contaminés sont décrits.
Nous essayons de donner aux parlementaires des renseignements à jour sur les initiatives réalisées par plus d'un organisme et de présenter une information globale sur ce qui est demandé à l'égard de ces initiatives ainsi que sur ce qui a déjà été demandé à ce jour.
L'une des observations qu'on nous a faites à plusieurs reprises, c'est que, dans le cas des activités couvrant plus d'un organisme, les demandes de fonds figurant dans les budgets des dépenses sont réparties entre les organismes en cause, de sorte qu'il était très difficile pour les parlementaires d'avoir une idée d'ensemble de ces activités. Nous avons maintenant regroupé les demandes de fonds, mais vous pouvez aussi les trouver dans les crédits de chaque organisme. Vous pouvez en même temps voir des récapitulations, des descriptions et des montants répartis par organisme. Ce n'est pas parfait, mais c'est un pas dans la bonne direction.
Plus tard, dans la prochaine série de prévisions, vous verrez également s'il y a des besoins supplémentaires liés à ceux-ci et vous pourrez déterminer le budget dans lequel les fonds ont été demandés, si je peux m'exprimer ainsi.
:
Je vais partager mon temps, si je ne suis pas trop bavard, avec M. Ravignat.
Du côté du NPD, on a souvent l'impression de trouver de l'opacité alors qu'on cherche de la transparence, ce qu'on déplore souvent. Lorsqu'on pose des questions simples sur les données et les rapports qui nous viennent d'Industrie Canada, de la Défense nationale et de Ressources naturelles Canada, pour comprendre les changements budgétaires d'une année à l'autre, on se retrouve — les gens qui les étudient aussi — face à un échec ou à du rouge. On n'a pas ces informations. Les rapports dévoilent-ils tous les crédits qui étaient annoncés dans le Budget principal des dépenses? Encore là, les réponses ne collent pas, et c'est dommage pour nous, parce qu'il est difficile ensuite de comprendre les données publiques.
Il y a aussi des coupes importantes et des objectifs fixés. Au ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences, il y a des compressions de 80 millions de dollars. À Industrie Canada, elles sont de 6 millions de dollars. À Infrastructure Canada, elles sont de 51,8 millions de dollars. Or on n'a aucun détail sur la façon dont ces compressions ou ces économies vont se réaliser. L'absence de critères est extrêmement préoccupante. Il y a aussi d'autres dossiers où l'absence de critères de sélection dans les projets a posé certaines difficultés. Je n'entrerai pas dans ce sujet aujourd'hui, on a d'autres tribunes pour en parler.
Cette absence de clarté, de détails et de contrôle explique-t-elle, entre autres, pourquoi vous n'êtes pas capables d'arriver à l'équilibre budgétaire que vous aviez promis pour 2015?
:
Dans le premier document que vous avez lu, les rapports trimestriels financiers que les ministères ont commencé à produire sont l'un des éléments sur lesquels a commenté le Bureau du directeur parlementaire du budget. Le premier a été publié à la fin de juin ou au mois d'août, pour la fin de juin. C'est le rapport auquel vous faisiez référence, où il y a des couleurs différentes pour les cotes. C'est le premier effort, et nous l'avons reconnu. Le prochain rapport va être présenté à la fin de novembre.
Puisque c'est la première fois, nous avons un plan pour continuer, peaufiner et raffiner de sorte que, de fait, l'information soit plus facile à comprendre. C'est la première fois qu'on fait cela à l'intérieur d'une année. Vous avez les dépenses courantes. C'est la première fois, et on a commencé cette année au mois d'août. Le deuxième rapport sera prêt au mois de novembre. D'ailleurs, on tient des séances de discussion et de formation pour les gens des ministères dans le but d'améliorer ces rapports.
Ainsi, on espère que, dans le prochain rapport, il y aura plus de vert que de rouge, si je peux le dire ainsi, pour ce qui est de la cote que nous donne le Bureau du directeur parlementaire du budget.
Puisque mon collègue a aimablement accepté de partager son temps de parole avec moi, je vais poser une question.
Qu'on considère les Travaux publics ou différents autres ministères, on peut constater dans ces prévisions de dépenses que le coût des consultants et des services professionnels extérieurs augmente à un rythme rapide. Cela se produit depuis un certain temps déjà sous la direction du présent gouvernement. À Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, la hausse est de 100 p. 100.
Vous parlez d'une initiative de transformation de la fonction publique, mais il est un peu difficile pour les Canadiens de comprendre pourquoi vous supprimez des emplois dans l'administration fédérale tout en consacrant des sommes énormes à des consultants extérieurs.
Cette initiative de transformation n'est-elle pas en réalité une initiative de privatisation de notre fonction publique?
:
Volontiers. Comme l'a dit le ministre des Finances, la conjoncture a indubitablement eu des incidences sur les recettes. L'économie a ralenti. Les projections pour l'année prochaine sont en baisse, mais révèlent quand même une croissance assez robuste — par rapport aux pays du G7 — de 2,1 p. 100. Toutefois, il s'agit d'une baisse par rapport aux 2,9 p. 100 de croissance du PIB que les économistes du secteur privé avaient prédit à l'origine.
La crise de la zone euro et la crise du plafond de la dette aux États-Unis ont également eu des conséquences. Ce n'est jamais bon quand les événements sont qualifiés de crises, mais c'est la réalité de la situation actuelle.
Cela étant dit, le ministre Flaherty a donné des précisions sur la position de notre gouvernement: nous apporterons des changements pour affronter les événements au fur et à mesure qu'ils se produisent. C'est ce que nous avons fait dans la déclaration économique de l'automne. En même temps, nous avons quand même pour objectif d'équilibrer si possible notre budget d'ici 2014-2015.
Nous continuerons à prendre les décisions nécessaires pour adapter nos dépenses à nos moyens. Les Canadiens attendent cela de nous parce qu'en agissant ainsi, nous aidons le secteur privé à créer des emplois et nous maintenons des taux d'imposition assez bas.
:
Nous allons maintenant reprendre cette 18
e séance du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires consacrée à l'examen du Budget supplémentaire des dépenses (B).
Nous avons à la table des témoins Michelle d'Auray, secrétaire du Conseil du Trésor, Bill Matthews, secrétaire adjoint, Gestion des dépenses, Christine Walker, secrétaire adjointe et dirigeante principale des finances, et Sally Thornton, directrice exécutive, Opérations et prévisions des dépenses. Vous avez tous déjà comparu devant notre comité. Nous sommes heureux de vous revoir ici.
Je vois que vous avez fait circuler un document par lequel vous voulez commencer. Avez-vous un exposé préliminaire à présenter, ou bien allons-nous simplement continuer à vous poser des questions?
:
Merci, monsieur le président. J'avancerai assez rapidement, et je ne répéterai rien de ce que nous avons déjà discuté.
La diapo 2 présente un aperçu rapide de la façon dont notre document est organisé et de ce que vous y trouverez. Il y a une introduction qui donne quelques détails sur les changements. Elle est suivie des détails par ministère ainsi que des annexes proposées du projet de loi de crédits.
Je rappelle aux membres du comité que le Parlement approuve non pas les prévisions budgétaires, mais le projet de loi de crédits. Les budgets de dépenses sont déposés pour faciliter l'étude de ce projet de loi.
Je vous rappelle également que vous trouverez dans ce document des mises à jour des prévisions législatives. Encore une fois, ces chiffres sont présentés à des fins d'information. Si vous voyez la lettre L à côté d'une rubrique, vous pouvez en conclure que c'est un poste législatif. Les postes que nous essayons de faire approuver n'auront pas cette lettre.
Il y a un autre détail intéressant à connaître: si vous voyez dans le document un poste qui est souligné, vous pouvez en conclure qu'il a été modifié. Si vous voyez à la fois la lettre L et un poste souligné, c'est une prévision mise à jour. Ces détails vous aideront à décoder ces documents.
Vous verrez ici des affectations de crédits centraux du Conseil du Trésor. Vous savez, je crois, qu'il y a des crédits centraux pour des choses telles que les reports des budgets de fonctionnement et d'immobilisations. Il y a ici des affectations touchant également ces crédits. Nous avons déjà parlé des postes horizontaux.
J'ai juste un seul point à noter au sujet de la diapo 3. Dans le Budget supplémentaire des dépenses (B), il y a un poste non budgétaire représentant une baisse de 1,4 milliard de dollars. Je vous dirai, pour mémoire, que les postes non budgétaires comprennent des choses telles que les prêts qui n'influent pas sur l'excédent ou le déficit budgétaire. Ainsi, le chiffre négatif de 1,4 milliard de dollars que vous voyez ici est attribuable au fait que le gouvernement a reçu un remboursement anticipé de son prêt à Chrysler Canada. Comme il s'agit d'un remboursement anticipé, il n'avait pas été prévu dans le budget des dépenses précédent. Il figure ici à titre de réduction du montant non budgétaire parce que Chrysler a remboursé 1,4 milliard avant l'échéance.
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Comme nous parlons d'automobile, je mentionnerai que GM a également fait un remboursement anticipé. Chrysler n'est donc pas le seul à l'avoir fait, mais le remboursement de Chrysler s'est produit au cours du présent exercice.
Dans la diapo 4, vous pouvez voir l'historique des budgets des dépenses présentés ces dernières années. Je crois que nous avons déjà examiné ces chiffres en détail. Je ne m'y attarderai donc pas.
Dans la diapo 5, vous avez les principaux crédits votés du Budget supplémentaire (B). Je ne vous les lirai pas, mais je voudrais simplement attirer votre attention sur la présence de quelques programmes d'énergie propre. Vous trouverez dans ce document beaucoup de renseignements sur les prévisions liées à ces programmes.
Il y a aussi des prestations supplémentaires de 218 millions de dollars pour des soins infirmiers dans les collectivités isolées des Premières nations.
Vous verrez en outre 218 millions de dollars pour l'évaluation, la gestion et la restauration de sites contaminés. Pour mettre en évidence la différence qu'il y a entre les prévisions et le budget, je dirais que c'est le montant que nous avons l'intention de dépenser cette année pour nettoyer les sites contaminés. Le passif que ces sites représentent pour le gouvernement du Canada est beaucoup plus important, mais le montant qui figure ici est celui qui sera dépensé cette année.
Nous avons également une mise à jour de 179 millions de dollars des indemnités prévues dans le cadre de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens.
J'ai aussi quelques renseignements supplémentaires à présenter au sujet de la radiation de 151 millions de dollars de prêts d'études canadiens. Dans près de 95 p. 100 des cas, il y avait prescription, les prêts remontant à plus de six ans. L'Agence du revenu du Canada a essayé de recouvrer les montants en cause, mais la période prévue est déjà écoulée. Quand cela se produit, la dette est radiée. Cela arrive assez souvent. Si vous êtes curieux au sujet des prêts étudiants, je vous dirai qu'en gros, 87 p. 100 des montants prêtés sont remboursés. Sauf erreur, je crois que les prêts étudiants non remboursés s'élèvent actuellement à 14 milliards de dollars dans les états financiers du gouvernement.
La diapo 6 est consacrée aux dépenses environnementales. J'ai déjà parlé du programme sur la qualité de l'air qui comporte cinq volets dont le financement est prévu dans le Budget supplémentaire (B). Ce sont quelques-uns des postes horizontaux relatifs à l'adaptation, au programme de réglementation de la qualité de l'air et à d'autres postes. Dans tous les cas, ces programmes touchent plusieurs ministères, de sorte que vous verrez des choses comme le programme écoÉNERGIE de rénovation des maisons ainsi que les initiatives de transport écologique. Différents ministères s’en occupent. J'ai déjà parlé du plan d'action fédéral sur les sites contaminés dans le cadre du passif environnemental.
Je passe maintenant aux reports. Il s'agit d'une chose qui n'est pas indiquée dans les prévisions, mais qui intéressera sans doute les membres du comité: si un ministère ne dépense pas tout son budget à cause de retards dans l'exécution de projets ou pour d'autres raisons, il peut reporter l'argent à l'exercice suivant. Cela revient à un transfert du pouvoir de dépenser d'une année sur l'autre. Comme le Parlement approuve les projets de loi de crédits sur une base annuelle, nous avons besoin de son approbation pour dépenser l'argent transféré, même s'il a déjà été approuvé au cours de l'exercice précédent. C'est ainsi que près de 2 milliards de dollars de ce budget représentent des reports. Ce ne sont pas de nouveaux crédits. C'est de l'argent qui devait être dépensé l'année précédente, mais que le ministère a reporté après avoir présenté ses raisons.
Le ministre a déjà parlé du Fonds de stimulation de l'infrastructure, à 709 millions de dollars, et du complément du volet Collectivités du Fonds Chantiers Canada, à 163 millions de dollars.
En gros, les renvois totalisent environ 2 milliards de dollars dans ce budget supplémentaire. Vous ne trouverez rien dans le budget qui indique quels crédits sont des reports et lesquels ne le sont pas. J'ai donc pensé qu'il serait bon de vous dire — je vois M. Wallace qui fait les gros yeux — que c'est l'un des changements que nous envisageons de faire, mais à plus long terme.
Pour revenir aux postes législatifs, nous en avons de deux genres sur la diapo 8. Pour certains postes, nous avons simplement révisé les prévisions. Il y en a trois: la péréquation, la dette publique et les paiements à Exportation et Développement Canada. Les chiffres sont négatifs à cause du remboursement de Chrysler Canada. Nous avons ensuite une liste distincte de prévisions que vous voyez pour la première fois. Nous avons parlé brièvement de deux de ces postes législatifs au cours du tour précédent.
Je voudrais vous faire remarquer qu'EACL figure tant dans les postes législatifs que dans les postes votés. Le poste législatif est lié à la vente d'une partie d'EACL au secteur privé. Il y a donc séparation entre le poste législatif et le poste voté.
En conclusion, le budget supplémentaire présente le détail des 6,6 milliards de dollars dont nous avons parlé, y compris la séparation entre les postes législatifs et votés dont le ministre a déjà parlé. Vers la fin du document du budget, vous verrez l'annexe du projet de loi de crédits, qui montre comment le budget supplémentaire se transforme en projet de loi de crédits. Ces renseignements ont été placés là à des fins d'information.
Le Budget supplémentaire (B) touche 68 ministères et organismes ainsi que 22 initiatives horizontales, dont la secrétaire a déjà parlé.
Voilà. Je pense que j'ai respecté mon engagement à m'en tenir à 5 à 10 minutes.
Des voix: Oh, oh!
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Merci, monsieur le président.
Je remercie les témoins de leur présence. J'ai des observations à formuler sur le document concernant les transferts. Il était clair à lire, ce que j'ai apprécié.
Pour revenir à la question soulevée par Sean, nous avions un transfert de 1,3 milliard de dollars dans le Budget supplémentaire (A), qui s'ajoutait à un montant de 1,9 milliard, n'est-ce pas? Ensuite, en regardant le Budget supplémentaire (B) que nous avons devant nous, le montant est passé à 1,7 milliard ou l'équivalent.
Oui, on peut voir que les autorisations à ce jour se sont élevées à environ 1,7 milliard. On peut trouver cela vers la fin, à la page 216, où se trouve le crédit 30. Nous avions approuvé 1,9 milliard de dollars, mais le montant est maintenant de 1,7 milliard. Comme vous êtes responsables de ces livres, pourquoi n'avez-vous pas ajouté une petite note de bas de page disant que le montant a changé et qu'on peut en trouver l'explication à telle page?
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J'ai ici un tableau sur lequel je travaille et qui, pour être parfaitement honnête avec vous, n'est pas encore complet. Sur ce tableau, je compare les demandes qui figurent dans les Budgets supplémentaires des dépenses aux demandes inscrites dans le Budget principal des dépenses. Je comprends le processus d'établissement du budget. Je comprends que vous devez établir le Budget principal des dépenses sans même savoir ce qu'il faut y inscrire, à cause d'événements qui se produiront deux semaines plus tard.
Pour certains des ministères, que je ne nommerai pas, la comparaison des demandes figurant dans les budgets supplémentaires et de ce qui figure dans le budget principal révèle des différences de 11 p. 100, 12 p. 100, 27 p. 100, 41 p. 100, 35 p. 100, 35 p. 100, 23 p.100 et ainsi de suite. Il y en a aussi pour lesquels les différences ne sont que de 1 p. 100, 2 p. 100 ou 3 p. 100, ce que je trouve raisonnable.
Y a-t-il des lignes directrices régissant ce qu'on peut ou ne peut pas demander? Car pour certains ministères… Et cela ne porte pas sur une seule année, c'est étalé sur cinq ans. Par conséquent, ces chiffres sont antérieurs au plan d'action économique. C'est très incohérent.
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Pour expliquer cela, il est important de comprendre que les prévisions de dépenses supplémentaires ne sont pas une estimation de...
[Traduction]
Il ne faut pas compter sur les budgets supplémentaires pour juger la qualité des prévisions établies par les ministères. Le fait que des dépenses figurent dans un budget supplémentaire dépend uniquement du moment où le Conseil du Trésor a autorisé le ministère en cause à dépenser l'argent. Vous verrez dans les budgets supplémentaires — et c'est tout à fait normal — des prévisions fondées sur des budgets remontant à deux ou trois ans dans le cas des programmes complexes. En effet, la conception de ces programmes et leur approbation par le Conseil du Trésor peuvent prendre beaucoup de temps.
Si vous croyez que l'inscription de montants importants dans un budget supplémentaire est un indice d'une mauvaise planification, ce n'est pas le cas. Comme l'a mentionné la secrétaire, les nouveaux programmes et les nouvelles initiatives prennent beaucoup de temps à concevoir à un niveau de détail suffisant pour obtenir l'approbation du Conseil du Trésor. C'est donc plus tard que nous faisons une mise à jour du pouvoir de dépenser du ministère en cause.
Si vous regardez les prévisions, vous trouverez pour Agriculture Canada des postes parlant de conditions d'humidité excessive ou de fonds pour venir en aide aux éleveurs qui manquent de fourrage. Cela n'a rien à voir avec la planification. Ce sont de nouveaux programmes qui sont établis, puis présentés au Conseil du Trésor pour approbation. Je dirais que c'est dans la nature de certains ministères de présenter des demandes répétées ou fréquentes de fonds supplémentaires. Ce n'est pas un indice de mauvaise planification. Cela dépend plutôt du moment où les ministères obtiennent du Conseil du Trésor l'autorisation de réaliser leur programme.
Je poserai ma dernière question. Dans le document du directeur parlementaire du budget, on mentionne une augmentation importante en pourcentage de la réserve du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada pour la prestation aux employés.
Comme le gouvernement dépense d'abord des millions de dollars pour effectuer des compressions dans la fonction publique, ces sommes sont-elles attribuables aux hauts fonctionnaires, par exemple aux postes EX-1 à EX-5? Cela inclut-il les primes?
Ma question est encore une fois très spécifique. Ce sont des renseignements que j'aimerais bien connaître.
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… plutôt qu'à huis clos.
La motion ne peut faire l'objet d'aucun débat.
Que tous ceux qui sont en faveur de poursuivre en séance publique…
Une voix: Un vote inscrit.
Le président: On demande un vote inscrit.
(La motion est rejetée par 7 voix contre 4.)
Le président: Voilà le problème: il y a plus de monde de ce côté-ci que de l'autre.