Bonjour, mesdames et messieurs, et bienvenue à cette 63e réunion du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Nous examinons encore aujourd'hui le Budget supplémentaire des dépenses (B).
Nos témoins aujourd'hui sont des habitués, et nous sommes toujours heureux de les accueillir.
Nous avons donc avec nous M. Alister Smith, secrétaire délégué; M. Bill Matthews, qui vient souvent témoigné, secrétaire adjoint, Secteur de la gestion des dépenses; Mme Sally Thornton, directrice exécutive, Opérations et prévisions des dépenses; et Christine Walker, secrétaire adjointe et dirigeante principale des dépenses, Direction des services ministériels, tous du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Je crois savoir que vous ferez d'abord un exposé. Les membres du comité vous poseront ensuite des questions.
Monsieur Smith, vous êtes l'heureux élu?
:
Merci, monsieur le président.
Je suis heureux d'être ici pour parler du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2012–2013 du gouvernement et du Secrétariat du Conseil du Trésor.
[Français]
Je suis accompagné aujourd'hui de responsables du secrétariat, soit Bill Matthews, qui est secrétaire adjoint du Secteur de la gestion des dépenses, Sally Thornton, qui est directrice exécutive du Secteur de la gestion des dépenses, et Christine Walker, qui est secrétaire adjointe de la Direction des services ministériels.
Nous sommes ici pour répondre à vos questions sur ce Budget supplémentaire des dépenses. J'aimerais d'abord examiner les principaux points du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l'ensemble du gouvernement.
[Traduction]
Ce budget supplémentaire des dépenses, qui fournit au Parlement de l'information sur les exigences en matière de dépenses du gouvernement, est le plus petit des trois dernières années.
Le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2012-2013 fournit de l’information à l’appui de la demande faite par le gouvernement au Parlement d'approuver des dépenses de 2,5 milliards de dollars pour 63 organisations. Ce montant comprend des dépenses prévues pour lesquelles l’autorisation de dépenser n’a pas encore été demandée au Parlement.
Le Budget supplémentaire des dépenses (B) comprend aussi un certain nombre de mesures mentionnées dans le budget 2012. Par exemple: 162 millions de dollars permettant de continuer à appuyer la mise en œuvre du Plan d'action pour l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées des Premières Nations; 91,4 millions de dollars pour le Programme d'aide à la recherche industrielle qui appuie la recherche-développement menée dans les petites et moyennes entreprises; et 75 millions de dollars pour le Fonds d’amélioration de l'infrastructure communautaire.
Les principaux postes budgétaires de ce budget comprennent: 242 millions de dollars pour la GRC. Ce financement se rapporte à de nouvelles ententes avec 8 provinces, 3 territoires et environ 150 municipalités. Ces ententes sont entrées en vigueur en avril 2012. Ces services sont offerts sur la base de recouvrement de coûts pour des périodes pouvant aller jusqu'à 20 ans.
Il y a un montant de 226 millions de dollars pour le ministère de la Santé afin de fournir des services de santé supplémentaires en vertu du Programme des services de santé non assurés pour les peuples des Premières Nations et des Inuits admissibles. Ce financement vise à couvrir les coûts pour les clients existants du Programme de services de santé non assurés et pour de nouveaux clients.
Il y a un montant de 206 millions de dollars pour la Défense nationale pour la conformité à la décision de la Cour fédérale concernant les prestations d'invalidité prolongée dues aux membres des Forces canadiennes aux termes du Régime d’assurance revenu militaire des Forces canadiennes, soit le recours collectif dans l'affaire Manuge pour être bref.
Il y a aussi un montant 184 millions pour Agriculture et Agroalimentaire pour les coûts associés a la transition de la Commission canadienne du blé à un organisme de commercialisation facultatif du grain
Il y a 181 millions de dollars pour Santé Canada et Affaires autochtones et Développement du Nord concernant des services de soutien en santé mentale et affective et la mise en œuvre continue de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens.
Alors que les modifications aux prévisions législatives ne sont pas incluses dans les projets de loi de crédits, ce budget fournit de l'information sur les modifications majeures apportées aux postes budgétaires législatifs. Des postes budgétaires clés du ministère des Finances incluent: 733 millions de dollars pour des paiements a la province de Québec pour l’harmonisation de la taxe de vente du Québec avec la taxe sur les produits et services; 680 millions de dollars pour les paiements de péréquation compensatoires supplémentaires afin d'éviter des baisses dans les principaux transferts aux provinces; et une diminution de 1,2 milliard de dollars dans les prévisions sur les taux d'intérêt sur la dette non échue. La dette non échue comprend les obligations en circulation, les bons du Trésor et d'autres instruments de dette.
Ce budget supplémentaire des dépenses (B) traduit les réductions d'environ 483 millions de dollars à la suite de l'examen des dépenses de 40 organisations tel qu'il est indiqué dans le budget 2012. S'il y a lieu, les demandes de financement ministérielles ont été compensées par ces économies, réduisant ainsi l'importance globale des crédits demandés.
Cela termine le Budget supplémentaire des dépenses (B) du gouvernement.
[Français]
J'aimerais aussi commenter le Budget supplémentaire des dépenses (B) du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Le ministère demande des autorisations de dépenses de 81,6 millions de dollars de ce budget.
[Traduction]
Ce montant résulte d'une augmentation de 83,1 millions de dollars du crédit 15, crédit central pour les rajustements à la rémunération, et d'une diminution de 1,5 million de dollars du crédit 1, dépenses de programme du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Le crédit 15, rajustements à la rémunération, est un crédit pangouvernemental qui s'ajoute aux crédits alloués aux ministères et organismes pour certaines indemnités des employés, lesquelles sont par nature à durée limitée.
Le montant de 83,1 millions de dollars représente les transferts de soutien au recrutement et de maintien en poste pour les groupes Architecture et Ingénierie et Sciences de la santé qui sont en place depuis un certain nombre d'années. Ces fonds seront transférés aux ministères et organismes sur approbation des crédits.
La diminution de 1,5 million de dollars des dépenses de programme ministérielles est attribuable à une augmentation de 1,9 million de dollars découlant du report des fonds destinés à la modernisation des ressources humaines; une augmentation de 0,6 million de dollars résultant d’un transfert de 4 organismes de développement régional au Secrétariat du Conseil du Trésor pour la prestation de services de vérification interne par le Bureau du contrôleur général; une augmentation de 14 000 $ découlant d'un transfert de la Commission de la fonction publique au Secrétariat du Conseil du Trésor concernant la Communauté nationale des gestionnaires; une diminution de 2,1 millions de dollars résultant d'un transfert du Secrétariat du Conseil du Trésor au Bureau du Conseil privé relativement au Conseil de coopération en matière de réglementation; une diminution de 1,9 million de dollars liée aux économies découlant de l'examen des dépenses, qui sert à compenser le report des fonds destinés à la modernisation des ressources humaines.
[Français]
Au total, les postes budgétaires indiqués dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) représentent une augmentation aux autorisations du Secrétariat du Conseil du Trésor d'un montant total de 81,6 millions de dollars, ce qui est sensiblement inférieur à ce qui était prévu à l'origine.
Monsieur le président, voilà qui conclut mon allocution d'ouverture.
[Traduction]
Mes collègues et moi serions maintenant heureux de répondre aux questions du comité sur ce budget des dépenses.
:
Merci, monsieur le président.
Merci beaucoup aux témoins de leur présence.
Nous avons examiné attentivement le Budget supplémentaire des dépenses (B) et l'avons comparé au Budget principal des dépenses et j'ai quelques questions à vous poser.
Je dois admettre que je suis une néophyte dans ce domaine. Comme le Budget supplémentaire des dépenses nous donne très peu d'information, j'ai tenté d'obtenir plus de détails en posant beaucoup de questions avant de venir aujourd'hui pour comprendre exactement combien d'argent est dépensé et pour quoi.
Les députés ont, bien sûr, la responsabilité constitutionnelle d'examiner attentivement les dépenses. Les compressions dans la fonction publique, soit la décision qui a été prise par le gouvernement de réduire le déficit en retranchant 19 000 postes dans l'effectif, sont l'une des grandes questions devant le Parlement à l'heure actuelle. Le ministre a annoncé, d'abord dans les médias et ensuite à la Chambre, qu'un peu plus de la moitié de cet objectif était atteint. Notre tâche est donc d'examiner le tout pour savoir si nous avons réalisé des économies en sabrant l'effectif et quel est leur ordre de grandeur.
Ma question est donc la suivante. Le crédit 30a est demeuré inchangé et il y a une variation de 83 millions de dollars... est-ce au crédit 20? Il y a une variation de 83 millions de dollars.
Étant donné que c'était l'objectif et que le ministre a annoncé publiquement qu'il était à mi-chemin, pouvez-vous nous donner des détails sur la réduction de l'effectif et sur l'option parmi les trois que les employés ont choisie? Les déboursés comptants sont sans aucun doute différents selon l'option choisie et apparaissent à des moments différents.
Je sais que le directeur parlementaire du budget et le syndicat éprouvent les mêmes frustrations que nous lorsqu'ils essaient de comparer les réductions prévues aux données dans le budget. Ma question est donc la suivante: comme il n'y a pas de changement dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) à ce point important, devons-nous en déduire, nous, les députés, que cela représente la réduction des 19 000 postes dans la fonction publique? Est-ce que cela n'en représente qu'une partie? Savons-nous si tous les postes auront été supprimés d'ici la fin de l'année financière?
:
Merci beaucoup. Je vais commencer à répondre et je vais demander à mon collègue, M. Matthews, de prendre le relais.
Les réductions apparaîtront progressivement dans les niveaux de référence des ministères. Elles s'étaleront sur la période prévue de trois ans.
Lorsque nous comparaissons au sujet du Budget supplémentaire des dépenses, c'est concernant les demandes de nouveaux fonds pour de nouvelles initiatives budgétaires, par exemple, dont certaines peuvent être compensées par des réductions budgétaires à court terme. Nous pouvons parler des compensations très brièvement.
Les nombres d'emplois annoncés sont conformes à l'échéancier des réductions financières, mais c'est un programme triennal. Ce que ces chiffres sur l'emploi indiquent, c'est que nous sommes sur la bonne voie — et même un peu en avance — sur la réduction du nombre de postes prévue dans le budget de 2012.
Je vais demander à mon collègue, M. Matthews, de vous donner plus de détails.
:
Merci, monsieur le président.
Pour approfondir la question, M. Smith a mentionné qu'il s'agit d'une initiative triennale. Les économies qui seront réalisées au bout du compte seront de 5,2 milliards de dollars. Dans le budget de 2012, on prévoyait des économies de 1,5 milliard de dollars pour l'année en cours, de 3,1 milliards la deuxième année, et jusqu'à 5,1 milliards la troisième année. Par la suite, les économies seront de 5,2 milliards de dollars. C'est la progression. Le tout s'échelonne sur trois ans.
Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (B), nous présentons une loi de crédits au Parlement lorsqu'il faut accroître le budget des ministères. Il s'agit d'un « montant maximal », c'est-à-dire que nous ne nous présentons pas devant le Parlement pour réduire le montant des crédits. Si vous ne voyez pas ces réductions dans le Budget supplémentaire des dépenses (B), c'est parce que nous venons ici uniquement lorsqu'une augmentation est nécessaire.
La députée a mentionné deux crédits en particulier. Si nous sommes ici pour l'un de ces crédits, c'est parce que nous avons des indemnités provisoires, soit des indemnités versées à des employés pour, par exemple, le recrutement ou le maintien en poste, qui sont transférées dans les niveaux de référence des ministères.
Les « indemnités provisoires » sont en fait des montants supplémentaires versés pour favoriser le recrutement ou le maintien en poste dans les catégories d'emplois qui éprouvent des difficultés de ce côté.
C'est pourquoi nous sommes ici, et c'est pourquoi vous voyez une augmentation. Cela n'a rien à voir avec les réductions dont il a été question à la Chambre.
Vous avez aussi posé une question au sujet des catégories d'emplois qui ont été touchées par les réductions. Il y en a trois, comme vous l'avez mentionné.
Si ma mémoire est bonne, sur les quelque 2 200 employés touchés qui ont choisi les options offertes, 1 500 ont opté pour l'aide transitoire ou l'allocation d'études, et les 700 restants ont choisi d'attendre un an en ayant le statut d'employé excédentaire.
Grosso modo, c'est la répartition à l'heure actuelle. Les données seront mises à jour au fur et à mesure pendant la période de trois ans.
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Parlez-vous du transfert de 2,1 millions de dollars du Secrétariat du Conseil du Trésor au BCP pour le Conseil de coopération en matière de réglementation?
M. Jacques Gourde: Oui.
Mme Christine Walker: D'accord.
Le Conseil de coopération en matière de réglementation a été mis sur pied par le en février 2011. À l'origine, il relevait du Conseil du Trésor, car il y avait un parallèle étroit entre la Commission de coopération en matière de réglementation et la Commission sur la réduction de la paperasse, qui relevait du Conseil du Trésor.
Aux environs du 31 mars 2012, la Commission sur la réduction de la paperasse a mis fin à ses activités. Par la suite, en juillet, le a annoncé que la Commission de coopération en matière de réglementation serait transférée du Conseil du Trésor au BCP. Le budget total de la commission était de 4 millions de dollars; le montant restant, soit 2,1 millions de dollars, sera versé au budget du BCP.
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Je vais vous donner quelques explications et je vais demander à ma collègue de vous donner plus de détails.
Les montants qui apparaissent dans ce document représentent les sommes qui seront dépensées cette année, et nous faisons référence aux budgets supplémentaires précédents. Dans ce budget supplémentaire des dépenses (B), on trouve aussi les montants qui sont requis cette année, et les affectations particulières.
L'autre document dont vous parlez contient une réserve centrale pour la publicité du gouvernement. Lorsque des fonds sont alloués, et il se peut que ce soit pour des plans de publicité pluriannuels, le montant des sommes prélevées sur la réserve centrale est rendu public. Le montant que vous voyez ici sera dépensé au cours de la présente année. L'autre document dont vous avez parlé contient en fait les montants prélevés sur la réserve centrale à plus long terme.
Le troisième point que je veux mentionner avant de céder la parole à ma collègue est que les ministères peuvent également dépenser des sommes en publicité qui sont prélevées sur leurs niveaux de référence. Il s'agit donc seulement d'un élément horizontal pour la publicité qui est demandé dans ce budget supplémentaire des dépenses, et il y a deux éléments importants.
Je vais demander à ma collègue de vous donner plus de détails.
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Si vous me le permettez, je vais vous expliquer un peu tout cela, parce qu'il peut être très difficile d'y voir clair. Les médias citent constamment des chiffres différents sur les budgets de publicités selon le Budget supplémentaire des dépenses et le rapport annuel.
En gros, comme M. Matthews l'a dit, il y a deux principales façons de financer la publicité. Il y a le plan de publicité du gouvernement, qui est examiné chaque année financière par le cabinet en fonction des nouvelles priorités du gouvernement. Les demandes présentées en cours d'année figurent dans le Budget supplémentaire des dépenses. Le ministère et les organismes gouvernementaux préparent des propositions qu'ils soumettent au Conseil privé. Ce dernier les vérifie et les approuve. Les propositions vont ensuite au Conseil du Trésor. Le conseil les approuve et c'est ce qu'on trouve dans le budget qui vous est soumis.
La deuxième façon de faire pour les ministères, c'est de financer leurs projets de publicité à partir de leurs propres niveaux de référence internes. On l'observe souvent dans les rapports sur les plans et les priorités.
Comment peut-on avoir une vision globale des dépenses plutôt que le portrait des dépenses en cours d'année uniquement? Le Secrétariat du Conseil du Trésor publie trimestriellement sur son site Web toutes les dépenses qui lui ont été soumises et qu'il a approuvées. Cela comprend tous les projets de publicité qui s'inscrivent dans le cadre du plan de publicité du gouvernement, qui ont reçu une approbation stratégique et qui sont passés par le processus d'examen des demandes. Ces dépenses sont publiées chaque trimestre, dès qu'elles sont approuvées, et d'un point de vue global sur plusieurs années. Du coup, les chiffres qu'on y trouve diffèrent des chiffres que vous voyez ici, parce que vous ne voyez ici que les dépenses inscrites dans le Budget supplémentaire des dépenses de cette année.
Dans les publications trimestrielles, il y a l'information sur les décisions prises l'année précédente qui ont des incidences sur l'année en cours. Nous montrons aussi les crédits révoqués, donc on peut voir aussi les réductions.
Si vous voulez tout savoir sur la publicité, le meilleur endroit pour trouver l'information est Travaux publics. Ce ministère présente un rapport annuel chaque année qui fait état de toutes les dépenses du gouvernement en publicité.
:
Merci, monsieur le président.
Je remercie nos invités de leur présence.
Comme l'avait dit ma collègue, ce qu'il y a dans les budgets supplémentaires est intéressant, mais ce qui n'y est pas est aussi très intéressant. Par exemple, le fait que le crédit 30 n'ait pas augmenté veut dire que vos prévisions étaient assez exactes. Je vous félicite donc pour votre précision.
J'aimerais qu'on précise une chose. Bien sûr, les rapports trimestriels permettent d'assurer un suivi étape par étape. Évidemment, le gros des compressions budgétaires est réalisé en mettant des gens à la porte, ce qu'on fait de plusieurs façons. Certains employés vont partir à la retraite, d'autres auront droit à des indemnités de départ, d'autres vont changer de carrière.
J'aimerais savoir une chose, aujourd'hui, ici. Nous avons demandé cela plusieurs fois déjà, et chaque fois on nous a répondu qu'on nous donnerait les chiffres plus tard. Vous êtes l'organisme central; la commande vient de chez vous, comme l'a dit le ministre Clement hier à la Chambre des communes. J'aimerais savoir combien de postes ont été abolis jusqu'à maintenant et quelle est la répartition des compressions.
:
Vous posez toute une série de questions. Je vais commencer à vous répondre, puis je vais laisser mes collègues poursuivre.
Comme je l'ai mentionné, nous avons bien l'impression que nous sommes sur la bonne voie, sans être en avance, pour atteindre les objectifs de réduction de postes. Il y a d'abord l'attrition, c'est-à-dire qu'il y a des personnes vieillissantes qui quittent la fonction publique. Il faut en tenir compte et tenir compte aussi de l'incidence de ces examens.
Je ne répéterai pas tout ce que j'ai déjà dit dans le détail, mais nous ne pourrons pas vous dire avec beaucoup de précision qui en est où tant que tous les réaménagements des effectifs ne seront pas terminés.
Cela dit, nous présentons les réductions prévues, par portefeuille, au cours des trois prochaines années, de même que des estimations sur les réductions qui résultent directement de l'examen des dépenses.
Je pense que nous fournissons beaucoup d'information. Nous faisons un suivi très serré de la situation. Il va y avoir des changements en cours de route; nous allons devoir les relever et les signaler.
Je dois toutefois mentionner aussi qu'il n'y a pas de gel de l'embauche. Il faudra toujours embaucher de nouvelles personnes dans la fonction publique, même s'il y en a d'autres qui partent, parce qu'il y a toujours des pénuries à certains endroits.
Je vais céder la parole à mes collègues.
:
Je peux peut-être donner un peu plus de contexte, monsieur le président. Il y a environ 135 organismes qui pouvaient demander du financement. Comme nous l'avons déjà mentionné, c'est un sous-ensemble.
Le Budget supplémentaire des dépenses (B), soit le budget supplémentaire des dépenses de l'automne, est habituellement le plus gros des trois budgets supplémentaires des dépenses, simplement à cause de la période de l'année. Les ministères ont eu le temps de se pencher sur les budgets dont ils aimeraient disposer, mais ils ne sont pas obligés de nous présenter de demande. Ils ne nous demandent du financement que s'ils ont présenté un nouveau programme au Conseil du Trésor ou qu'une de leurs demandes de fonds supplémentaires a été approuvée. Ils n'ont aucune obligation de présenter de demande, mais en règle générale, le Budget supplémentaire des dépenses (B) est le plus important.
Si vous êtes curieux de savoir où nous en sommes à cette période de l'année comparativement à d'autres années, pour ce qui est des crédits votés, je répète que le Budget supplémentaire des dépenses (B) s'élève à 2,5 milliards de dollars cette année. Il est d'à peu près 2 milliards de dollars de moins que celui de l'an dernier à la même période de l'année. Il y a deux ans, en 2010-2011, ce budget représentait environ 8 milliards de dollars de plus. Nos chiffres se comparent à ceux de 2009-2010, pour vous donner une idée. Pour ce qui est des crédits législatifs, notre budget est légèrement inférieur à ceux des dernières années.
Cela dit, les ministères n'ont aucune obligation de présenter des demandes. Il n'y a donc qu'un sous-ensemble des 135 organismes qui en ont présentées, mais c'est habituellement le Budget supplémentaire des dépenses le plus important.
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Je vous remercie de cette précision.
Parmi les éléments les plus importants, il y a un peu plus de 91 millions de dollars pour le PARI, le Programme d'aide à la recherche industrielle, par lequel nous investissons dans l'innovation. Il y a également l'eau potable pour les Premières nations. L'autre poste très important (et je mentionne que j'ai passé neuf ans en politique municipale), c'est que nous continuons d'investir dans l'infrastructure communautaire à hauteur de 75 millions de dollars.
À la page 11 du Budget supplémentaire des dépenses, on peut lire que le Bureau de l'infrastructure du Canada demande 122 millions de dollars « pour répondre aux engagements du gouvernement pour le fonds de la taxe sur l'essence en vue d'appuyer des projets d'infrastructure municipaux durables sur le plan de l'environnement et favorables à l'assainissement de l'air et de l'eau, ainsi qu'à une diminution des émissions de gaz à effet de serre ». Je sais que c'est très important pour ma collectivité de Kelowna—Lake Country.
J'ai travaillé pendant neuf ans dans le monde municipal, j'ai travaillé avec la Fédération canadienne des municipalités. Nous nous sommes battus et nous avons réussi à faire inscrire dans le budget un engagement continu de 2 milliards de dollars par année pour la taxe sur l'essence. Pouvez-vous nous confirmer que cet argent va permettre de reporter ces 2 milliards de dollars à 2012-2013 et aux années subséquentes?
Monsieur le président, la question porte sur la taxe sur l'essence. Le Parlement approuve les fonds annuellement, donc si l'argent n'est pas dépensé une année donnée, il est perdu. Si le ministère souhaite dépenser cet argent plus tard, il doit présenter une nouvelle demande au Parlement pour obtenir la permission de le dépenser.
Comme les ministères n'ont pas la permission de dépasser leurs crédits, parce que c'est contre la loi de dépenser plus que les crédits votés par le Parlement, les ministères estiment le maximum qu'ils peuvent dépenser. Pour des choses comme la taxe sur l'essence, où il faut négocier avec les autorités provinciales et municipales, il y a souvent des retards dans les dépenses. C'est un cas où l'idéal était de dépenser une partie de l'argent l'année précédente. Ce n'est pas ce qui est arrivé, et la dépense est reportée à l'année en cours, mais comme le Parlement accorde les crédits annuellement, nous devons redemander cet argent cette année.
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Merci, monsieur le président. Je vais mentionner un certain nombre de choses en réponse à cette question, parce qu'elle est plus complexe qu'elle n'en a l'air.
Comme nous le savons, les crédits parlementaires sont établis sous forme de dépenses en capital, de budget de fonctionnement et de subventions et contributions, dans la plupart des cas, donc quand on présente un budget supplémentaire des dépenses, si un organisme demande des fonds supplémentaires, mais qu'il y a de l'argent qu'il n'a pas réussi à dépenser, nous faisons une compensation. Ce sont les mesures de compensation dont il s'agit dans la question. Dans le Budget supplémentaire des dépenses, il y a environ 485 millions de dollars prévus pour compenser des dépenses prévues dans le budget de 2012.
La question devient donc: quelles activités de programmes ont été réduites en raison du budget de 2012? Cette information ne paraît pas dans le Budget supplémentaire des dépenses, parce que ce n'est pas de cette façon que le Parlement adopte ses crédits, mais je crois que chaque ministère publie sur son site Web une ventilation de toutes les réductions par activité de programme. L'information ne figure pas ici, mais elle se trouve sur les sites Web de chaque ministère. Je crois que si vous allez voir le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor, vous allez voir le lien entre toutes ces réductions.
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Je vais commencer, puis je vais céder la parole à Christine.
Nous avons effectivement déployé des efforts pour simplifier nos processus opérationnels et rendre nos activités plus efficaces à différents égards, notamment dans le Secteur de la gestion des dépenses et à la Direction des services ministériels, que Christine représente.
Je crois que je peux vous donner l'exemple d'un processus administratif commun pour la gestion des ressources humaines, que nous avons mis en oeuvre et que nous sommes toujours en train de mettre en oeuvre à l'échelle du gouvernement. Cette mesure nous permet de simplifier efficacement la dotation, la classification et toutes sortes d'autres activités de gestion des RH. Nous l'appliquons à l'échelle du gouvernement. Bien sûr, nous appliquons notre propre médecine à nous-mêmes, au Conseil du Trésor.
Christine, vous voulez peut-être ajouter quelque chose.
:
Ça fait six minutes, monsieur Wallace.
M. Mike Wallace: Merci.
Le président: Cela met fin à notre première série de questions. Je crois que les questions de M. Wallace illustrent bien la complexité du sujet et la difficulté qu’ont certains membres à comprendre la matière. Nous ne sommes pas tous des experts comme M. Wallace. Honnêtement, c’est presque rendu un passe-temps pour lui…
Des voix: Oh, oh!
Le président: … de décortiquer les budgets supplémentaires des dépenses.
J’aurais une question à poser avant que l’on poursuive
Selon le Budget supplémentaire des dépenses (B), les producteurs ne sont pas aussi libres qu’on pourrait le croire de faire leurs propres choix en matière de commercialisation. On voit la Commission canadienne du blé et un montant de quelques centaines de millions de dollars.
Je suis le porte-parole de mon parti concernant la commission et ses bureaux sont situés dans ma circonscription. Elle n’existe pour ainsi dire plus, n’est-ce pas? Tout compte fait, elle a été éliminée. Pourquoi dépense-t-on pour la Commission canadienne du blé si elle n’existe plus?
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Concernant l’enveloppe salariale, le niveau de référence des ministères tient compte du salaire des fonctionnaires.
Pour certains groupes professionnels, on ne voulait pas augmenter l’enveloppe salariale du ministère de façon permanente, mais il fallait tout de même réagir face aux problèmes de recrutement et de maintien en poste. Le groupe des médecins et infirmières en est un bon exemple. Les membres de ce groupe reçoivent des indemnités, mais elles sont administrées par la réserve centrale. Le niveau de référence du ministère n’en tient pas compte, puisqu’elles ne font pas partie du salaire de l’employé.
Ces indemnités sont provisoires. Si elles restent provisoires pendant plusieurs années, on les ajoute aux salaires. À ce moment, l’argent est transféré aux ministères concernés.
Essentiellement, on indemnise les ministères au titre des indemnités versées aux employés. Habituellement, ces indemnités servent au recrutement et au maintien en poste, alors elles ne sont pas incluses dans l’enveloppe salariale. Elles sont administrées par la réserve centrale qui affecte les fonds nécessaires aux ministères.
Le groupe des médecins et infirmières, auquel j’ai fait référence, et celui des ingénieurs et architectes sont les deux plus importants en ce qui concerne les indemnités.
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J’ai déjà mentionné les deux groupes les plus importants en matière d’indemnités provisoires, mais je peux vous donner la liste de tous les groupes et le nombre d’employés concernés, si vous le voulez.
Les voici: Architecture, Génie et Arpentage, 3 600 employés; Recherche, 834 employés; Services de santé, groupe auquel j’ai fait référence plus tôt — les médecins et infirmières —, 2 323 employés; Sciences appliquées et examen de brevets, environ 600 employés; Services techniques, environ 900 employés; et Enseignement universitaire, 200 employés.
Voilà les groupes profitant d’indemnités qui ont un impact sur le Budget supplémentaire des dépenses (B).
Comme je l’ai dit, lorsque certaines indemnités restent provisoires pendant plusieurs années, mais qu’elles demeurent nécessaires, nous les ajoutons aux salaires des membres du groupe concerné. Toutefois, cela se fait dans le cadre de négociations collectives. Je ne peux donc pas vous en dire davantage à ce sujet.
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Merci, monsieur le président.
Je sais que vous faites de votre mieux pour répondre aux questions que mon collègue et moi vous posons au sujet des sommes précises que les réductions dans la fonction publique ont permis d'épargner. Le mandat du Conseil du Trésor est clairement — c'est écrit dans la loi — de s'occuper du budget, des dépenses, des examens des dépenses annuelles à long terme et de la gestion des ressources humaines, et un certain pourcentage a été fixé pour l'ensemble des compressions. La seule chose que le Conseil du Trésor semble avoir décidé volontairement, c'est de déléguer son rôle de suivre, de manière globale, les montants liés aux compressions. Comme nous ne semblons pas...
Je vais poser la question encore une fois. Le ministre a déclaré publiquement qu'il avait atteint un peu plus de la moitié de sa cible de réduction du déficit. Ainsi, on peut présumer qu'il connaît la somme que toutes ces compressions représentent. Pour nous, il est donc logique de demander...
C'est notre devoir. C'est la raison pour laquelle notre comité a été créé — pour contrôler les dépenses et pour examiner attentivement le budget. Compte tenu du temps dont nous disposons pour examiner le budget et pour faire rapport à la Chambre, nous ne pouvons pas nous permettre de faire comparaître tous les ministères et organismes pour demander à chacun quelles compressions ils ont faites et combien ils ont épargné.
Je vais vous le demander encore une fois: pouvez-vous nous fournir la ventilation détaillée, car c'est clair que si le ministre dit que les compressions ont été faites, la décision a dû être prise? Les employés ont dû faire un choix, et vous devriez donc connaître les sommes. Pouvez-vous nous les fournir? Pour les employés du moins, si la moitié des compressions ont été faites, on peut présumer qu'ils ont choisi.
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Je vais réessayer; peut-être que nous ne comprenons pas bien la question.
À la suite des examens des dépenses, les budgets actuels et futurs des ministères ont été réduits; les niveaux de référence ont donc déjà été réduits. Le niveau de référence pour l'année prochaine diminuera d'un certain montant, et celui de la troisième année aussi. Par conséquent, les ministères ont prévu de réduire les postes.
Les employés sont informés qu'ils sont touchés. Certains perdront leur emploi. Ils ont des options. Nous suivons ce processus en ce moment dans le cadre du réaménagement des effectifs, qui fait l'objet de négociations collectives et qui respecte le droit de chacun de faire certains choix.
Au fur et à mesure que nous suivrons le processus et que les employés choisiront, nous saurons exactement dans quelles catégories ils se situent. Certains décideront peut-être de demeurer au sein de la fonction publique en tant qu'employés excédentaires pendant un an pour essayer de trouver un autre emploi. D'autres accepteront peut-être une indemnité de transition. D'autres encore retourneront peut-être à l'université ou au collège communautaire.
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Je crois que la motion est recevable, comme il n'est pas nécessaire de donner avis quand il s'agit d'une question à l'étude.
Nous sommes saisis d'une motion portant que le comité convoque le ministre.
Je tiens à vous informer que le ministre a été invité à la séance d'aujourd'hui. Il a été invité le 25 septembre ou fin septembre — il y a deux mois. Il a répondu qu'il ne pouvait pas venir.
Le comité a examiné quatre budgets des dépenses au cours de la présente législature. Le ministre a comparu deux fois, une fois pour le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2011-2012 et une fois pour le Budget supplémentaire des dépenses (C) 2011-2012. Il ne s'est pas présenté pour l'examen du Budget supplémentaire des dépenses (A) 2012-2013 et aujourd'hui, pour le Budget supplémentaire des dépenses (B).
Nous sommes saisis d'une motion. Elle est recevable.
Tous ceux qui sont pour la proposition d'inviter le ministre à comparaître pour défendre le Budget supplémentaire des dépenses (B)?
(La motion est rejetée.)
Le président: La motion n'est pas adoptée.
Il vous reste environ une minute, Linda, si vous voulez poursuivre.
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Merci, monsieur le président.
Lors de mon intervention précédente, j'ai essayé de vous faire préciser le nombre de personnes qui avaient perdu leur emploi jusqu'à maintenant. Je n'ai pas vraiment eu de réponse. Le ministre a déclaré qu'il était satisfait, compte tenu des cibles qu'il cherchait à atteindre. Je respecte le ministre. Je pense que s'il a dit ça, c'est qu'il a sûrement de l'information qui lui permet de le faire. Vous m'avez parlé des rapports trimestriels, qui donnent une idée de ces choses. J'aimerais donc que vous déposiez, tous les trimestres, les données sur l'évolution des compressions de postes, avec les chiffres concernant les départs à la retraite, les postes excédentaires, les réaffections d'employés, les départs volontaires, les postes non pourvus et les économies réalisées à la suite de tout ça, pour l'ensemble des ministères. Vous êtes le ministère central; c'est de là que vient la commande. Vous devez donc, à la toute fin, être capable de contrôler tout ça. J'aimerais avoir ce suivi de façon trimestrielle.
Par ailleurs, il y a beaucoup d'abolitions de postes, mais c'est très diffus. On ne connaît pas encore toutes les conséquences de ces compressions, et il y aura sûrement des corrections à apporter. Il y a une dirigeante principale des ressources humaines au Conseil du Trésor. J'aimerais savoir si elle a le mandat d'évaluer les effets des compressions.
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Vous m'excuserez, mais si le ministre déclare qu'on est sur la bonne voie, c'est qu'il se base sur quelque chose. Je respecte trop le ministre pour penser qu'il a dit cela en l'air. Il s'appuie sur un rapport et sur des faits. Alors, peut-on avoir un résumé de ce sur quoi il s'appuie pour dire cela? C'est ce que je demande.
Je ne comprends pas qu'un organisme central qui passe des commandes de compressions budgétaires ne cherche pas à avoir une rétroaction rapide quant aux effets des commandes qu'il a passées.
Je vous demande de nous fournir un portrait global, et non un portrait très détaillé. Si vous voulez nous informer de l'effet des compressions sur une base plus globale que la façon dont j'ai décortiqué l'information, cela ne me pose pas de problème. Vous pouvez nous indiquer combien il y a de retraités, combien de gens sont partis, et ainsi de suite, puis donner le montant total. Cette information me satisferait. Je ne veux pas quelque chose d'extrêmement détaillé.
Il s'agit de quelques chiffres additionnées et d'un total en dollars, pour voir où on en est rendu. On veut avoir enfin une image pour voir où on en est rendu. On fait de la révision de programmes depuis déjà quatre ans, et on a de la misère à obtenir un portrait global des choses. Maintenant, on a passé une commande de réduction du nombre d'employés dans la fonction publique dans une période de trois ans, et nous voulons savoir ce que cela veut dire.
Il faut rappeler que le nom de notre comité comprend également « opérations gouvernementales ». Donc, ultimement, nous voulons savoir comment les opérations gouvernementales sont touchées. C'est pour cette raison que nous voulons avoir ce portrait, au départ. Nous ne pouvons pas faire notre travail si nous ne savons pas combien de postes sont abolis, si ce sont seulement des départs à la retraite, s'il s'agit de postes ou de programmes. Je ne veux même pas aller aussi loin. Je vous demande seulement de me fournir un portrait global.
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Merci, monsieur le président.
Je vais poursuivre dans la même veine.
Monsieur le président, la question qui a été posée et à laquelle on vient de répondre pour la troisième fois aujourd'hui, je crois, c'est que les renseignements sur le nombre de postes supprimés que le ministre a présentés à la Chambre étaient fondés sur les informations que M. Matthews vient de nous présenter.
Si vous voulez vraiment connaître les chiffres, il faut consulter le rapport ministériel sur le rendement. Celui-ci est pour l'an dernier; vous devrez consulter celui de l'an prochain. J'ai ici celui du Conseil du Trésor pour 2011-2012. Il y a un poste budgétaire où l'on indique « ressources humaines pour 2011-2012 », « dépenses prévues », « dépenses réelles » et « écart ». On y compare les dépenses prévues et les dépenses réelles; dans ce cas, on a une baisse de 95.
Il n'y a rien à cacher. Il s'agit d'un document public. Il est sur le site Web, et j'ai imprimé les données de ce site, en fait. Les gens n'aiment pas que j'imprime des choses, mais j'aime bien avoir une version papier plutôt que de les consulter à l'écran.
Ces informations n'ont rien de secret. M. Matthews vient de le dire. Ces informations sont publiées dans les documents, et elles continueront de l’être.
Dans la même veine, permettez-moi de revenir aux plans et priorités. J'aime le rapport sur les plans et priorités parce qu'on y trouve des informations sur les activités de programmes — et je sais qu'il y en aura plus à l'avenir — et qu'on est dit pourquoi il s'agit d'une priorité. En fait, le président a posé une question sur le gouvernement ouvert.
J'aurais probablement dû fournir cette question d'avance. En ce qui a trait au fait d'avoir un ensemble de priorités, je sais que le Conseil du Trésor est quelque peu différent des autres ministères. Il s’agit d’un système de soutien interne pour le fonctionnement du gouvernement. Ce ne sont pas nécessairement des programmes offerts à des clients externes. Il dessert le gouvernement de l'intérieur.
Lorsque vous dites qu’élaborer une approche globale relativement à la rémunération est l'une des priorités, je ne sais pas ce que cela signifie. À mon avis, nous devrions probablement tenir une réunion qui ne porte que sur le document sur les plans et priorités. Ainsi, nous pourrions avoir une discussion et nous ne serions pas obligés d'attendre jusqu'au budget pour le faire. Nous pourrions le faire grâce à une nouvelle modification de l'examen des programmes et aux choses dont il est question.
Vous avez présenté des plans pour l'atteinte des priorités. Qu’est-ce que cela signifie pour votre organisme, et qu’est-ce que cela signifie pour nous? Je vais m’en servir comme exemple.