:
Je déclare la séance ouverte.
Je vous souhaite la bienvenue à la 79e réunion du Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes.
Conformément à l'article 108(3) du Règlement et à la motion adoptée par le Comité le 20 septembre 2023, le Comité se réunit afin de reprendre son étude sur le développement économique des communautés de langues officielles en situation minoritaire.
La réunion d'aujourd'hui se déroule sous forme hybride, conformément à l'ordre de la Chambre adopté le 15 juin 2023. Les députés peuvent y participer en personne ou au moyen de l'application Zoom.
Pour garantir le bon déroulement de la réunion, j'aimerais transmettre certaines consignes aux témoins et aux députés.
Avant de prendre la parole, attendez que je vous nomme. Si vous participez à la réunion par vidéoconférence, cliquez sur l'icône du microphone pour activer votre micro. Veuillez mettre votre micro en sourdine lorsque vous ne parlez pas.
En ce qui concerne l'interprétation, ceux qui utilisent Zoom ont le choix, au bas de leur écran, entre le parquet, l'anglais ou le français. Ceux qui sont dans la salle peuvent utiliser l'écouteur et choisir le canal désiré.
Bien que cette salle soit munie d'un système audio performant, il est possible que des retours de son se produisent. Ceux-ci peuvent être extrêmement nocifs pour les interprètes et leur causer de graves blessures. La cause la plus fréquente d'un retour de son est une oreillette portée trop proche d'un microphone. Nous demandons donc à tous les participants de faire preuve d'une grande prudence lorsqu'ils manipulent leur oreillette, surtout lorsque leur micro ou celui de leur voisin est allumé. Afin de prévenir les incidents et de sauvegarder la santé auditive des interprètes, j'invite les participants à s'assurer qu'ils parlent bien dans le microphone qui leur est assigné, à éviter de manipuler leur oreillette et à la déposer sur la table, loin du micro, lorsqu'ils ne l'utilisent pas.
Je rappelle que toutes les observations des députés et des témoins doivent être adressées à la présidence.
Les députés présents dans la salle qui souhaitent prendre la parole sont priés de lever la main, et les députés qui utilisent Zoom sont priés d'utiliser la fonction « lever la main ». La greffière du Comité et moi-même ferons de notre mieux pour maintenir l'ordre de parole. Nous vous remercions de votre patience et de votre compréhension à cet égard.
Conformément à notre motion de régie interne concernant les tests de connexion requis, je souhaite informer le Comité que tous les témoins ont effectué ces tests avant la réunion.
J'aimerais maintenant souhaiter la bienvenue aux témoins.
De l'Agence canadienne de développement économique du Nord, nous recevons M. Stephen Traynor, vice-président, Politiques, planification, communications et bureau de gestion des projets nordiques.
Je vous souhaite la bienvenue, monsieur Traynor.
De Développement économique Canada pour les Prairies, nous recevons M. Anoop Kapoor, sous-ministre adjoint, Politiques et orientation stratégique.
Je vous souhaite la bienvenue, monsieur Kapoor.
Nous recevons aussi Mme Ginette LeBel, présente par vidéoconférence, agente principale des services aux entreprises. Je la salue.
À titre informatif, nous disposons d'une heure pour écouter les témoignages et pour poser des questions à nos deux invités. Nous allons suspendre la séance vers 17 h 30, soit après une heure, afin que nous puissions entamer la deuxième partie de la réunion.
Chers témoins, je vous souhaite la bienvenue.
Monsieur Traynor, vous avez la parole pour cinq minutes.
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Monsieur le président et membres du Comité permanent des langues officielles, je m'appelle Stephen Traynor et je suis le vice-président des politiques, des communications du Bureau de gestion des projets nordiques de l'Agence canadienne de développement économique, ou CanNor.
Je suis heureux de me joindre à vous en personne, ici, à Ottawa. Je tiens à souligner avec respect que nous sommes réunis sur le territoire traditionnel et non cédé de la nation algonquine anishinabe.
Je vous remercie de m'avoir invité à comparaître aujourd'hui pour parler de l'appui de CanNor, dans les trois territoires du Canada, au développement économique des membres des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
CanNor travaille avec les habitants du Nord, les peuples autochtones, les collectivités, les entreprises, les organismes, les gouvernements territoriaux et d'autres ministères fédéraux. Nous avons pour mandat d'aider à bâtir des communautés diversifiées et dynamiques pour favoriser la durabilité et la prospérité économique à long terme au Nunavut, dans les Territoires du Nord‑Ouest et au Yukon.
Dans le contexte de sa comparution d'aujourd'hui, CanNor travaille en étroite collaboration avec les organismes francophones de développement économique de chaque territoire, soit l'Association franco‑yukonnaise, le Conseil de développement économique des Territoires du Nord‑Ouest et l'Association des francophones du Nunavut. Grosso modo, nous avons pour objectif d'encourager et d'appuyer les projets qui favorisent la diversification économique, le développement des entreprises, l'innovation et les partenariats.
CanNor est responsable de la promotion et du financement de l'Initiative de développement économique, ou IDE, dans les territoires. Comme le savent les membres du Comité, le gouvernement du Canada a annoncé cette initiative en 2018 dans le cadre du Plan d'action pour les langues officielles — 2018‑2023 : Investir dans notre avenir. La part de l'IDE qui revient à CanNor est relativement faible, car elle ne revient qu'à 80 000 $ par année. À ce titre, nous appuyons également les projets liés aux communautés de langue officielle en situation minoritaire, ou CLOSM, au moyen de nos sources de financement habituelles, y compris notre programme phare, Inclusion diversifiée et évolution économique dans le Nord, ou IDEENord. Le financement de l'IDE a été récemment renouvelé dans le cadre du Plan d'action de 2023‑2028.
J'aimerais fournir au Comité quelques exemples de nos initiatives.
Le premier exemple souligne l'importance des partenariats et de la collaboration.
Dans le cadre de l'IDE, CanNor a accordé à l'Association franco‑yukonnaise un financement de 240 000 $ sur trois ans afin qu'elle collabore avec Carrefour Nunavut et le Conseil de développement économique des Territoires du Nord‑Ouest pour encourager les francophones à s'installer dans les territoires et y occuper des emplois vacants.
De plus, dans le cadre du Fonds pour l'emploi et la croissance, CanNor a accordé un financement de 755 000 $ sur deux ans à l'Association franco-yukonnaise pour promouvoir le Yukon comme destination de voyage auprès des francophones du Québec. Le projet appuie les entreprises du Yukon qui fournissent des services en français dans le but d'adapter leur offre de produits au marché francophone.
Dans les Territoires du Nord‑Ouest, CanNor a accordé 285 500 $ sur trois ans au Conseil de développement économique des Territoires du Nord‑Ouest, ou CDETNO, sous l'égide du programme de financement d'IDEENord. Le Conseil a élaboré et offert des outils et des ateliers de formation destinés aux entrepreneurs et aux jeunes francophones en partenariat avec des intervenants comme les chambres de commerce et les districts scolaires. En participant à des activités promotionnelles et à des événements ciblés, le CDETNO a également favorisé des débouchés économiques.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur le président et membres du Comité permanent des langues officielles, je m'appelle Anoop Kapoor et je suis le sous-ministre adjoint, Politique et orientation stratégique à PrairiesCan. Mme Ginette LeBel, agente principale de développement économique du bureau de PrairiesCan à Saskatoon, se joint aujourd'hui à moi de manière virtuelle.
Je vais parler de ce que fait PrairiesCan pour soutenir le développement économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Dans les provinces des Prairies, environ 112 000 personnes ont le français comme première langue officielle. En 2021, cela ne représentait qu'environ 1,7 % de la population totale des Prairies. Les provinces des Prairies comptent 72 communautés de langue officielle en situation minoritaire. Au cours des cinq dernières années, PrairiesCan a investi 34,9 millions de dollars pour aider ces communautés à prospérer sur les plans économique et culturel.
Tous les ans, PrairiesCan investit 2,24 millions de dollars dans l'amélioration de la vitalité de nos communautés de langue officielle en situation minoritaire. De ce montant, 640 000 $ proviennent de l'Initiative nationale de développement économique, ou IDE.
Actuellement, PrairiesCan octroie ce financement aux Organisations francophones à vocation économique, les OFVE, et ce, dans chacune des trois provinces des Prairies. Les OFVE sont des organismes à but non lucratif qui se trouvent uniquement dans les Prairies et qui offrent un soutien spécialisé aux organismes et aux entreprises francophones.
L'IDE permet aux organismes communautaires francophones d'accéder au financement de leurs initiatives locales de développement économique.
En 2020, un projet pilote d'une durée de trois ans avait été lancé pour permettre aux OFVE de mettre en œuvre l'IDE au nom de PrairiesCan, ce qui leur a permis de travailler directement avec des communautés francophones en matière de développement économique. Lors de la mise en œuvre de l'IDE, 35 projets ont été financés dans les trois provinces, pour un total de 1 273 500 $. Ce financement a permis de soutenir 195 entreprises et 49 organismes à but non lucratif, en plus de créer ou de maintenir 161 emplois. Ce modèle de mise en œuvre a permis de répondre aux besoins régionaux en rapprochant la décision de financement des communautés. À ce titre, l'IDE continuera d'être mis en œuvre par les OFVE pendant trois autres années.
[Traduction]
Enfin, depuis 2018, PrairiesCan a fourni un montant supplémentaire de 23,5 millions de dollars à 39 projets, y compris à 8 entreprises qui se sont identifiées comme francophones et qui ont présenté des demandes dans le cadre de nos programmes. Ce financement a soutenu la création de 200 emplois et a permis de servir plus de 400 entreprises et d’offrir de la formation à 1 100 personnes.
[Français]
Les agents de PrairiesCan entretiennent des relations durables non seulement avec les OFVE, mais aussi avec d'autres intervenants francophones.
De plus, nous favorisons la vitalité et le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire sous l'angle des langues officielles, un autre exemple de mesures positives prises par PrairiesCan. Le point de vue des langues officielles est appliqué à l'évaluation de toutes les demandes au titre des programmes de financement du ministère, pour que les communautés francophones en bénéficient aussi.
Depuis 2018 et jusqu'à maintenant, dans l'ensemble de nos programmes, nous avons répertorié 186 projets totalisant 115 millions de dollars ayant étendu leurs activités au profit des communautés francophones en recourant la l'angle des langues officielles.
Nous finançons également des organismes francophones dans le domaine du tourisme, étant donné que celui-ci est un moteur économique pour les entreprises francophones des Prairies.
Monsieur le président et membres du Comité, je vous remercie. Je serai heureux de répondre à vos questions.
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Merci, monsieur Kapoor.
Avant d'aller plus loin dans nos questions, je veux indiquer que le premier tour de parole est un bloc réservé de six minutes pour le Parti conservateur, le Parti libéral, le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique.
Considérant le fait que je remplace le président, qui est malheureusement retenu à la maison, je veux saluer mon collègue , qui est avec nous en mode virtuel, mais qui n'a pas le droit de vote.
Monsieur Arseneault, je vous remercie d'être là malgré la situation que vous vivez.
Pour les membres du Comité, je vais me retirer comme président. Je vais aller m'asseoir à ma chaise de député pour pouvoir poser des questions aux témoins.
J'invite le deuxième vice‑président à remplir le rôle de président.
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Monsieur le président, avant d'aller plus loin, est-il possible d'interrompre mon temps de parole? J'aimerais proposer une motion dont l'avis a déjà été déposé. J'aimerais que le Comité se penche sur cette motion et qu'il prenne une décision à son égard aujourd'hui.
Que, étant donné que le gouvernement du Canada n'a pas réussi à protéger les emplois manufacturiers des Québécois et que des centaines de travailleurs de remplacement étrangers viendront au Québec pour travailler à l'usine de Northvolt, et considérant que ces emplois auraient dû être attribués à des Québécois, le Comité s'inquiète du fait que ces travailleurs étrangers pourraient ne pas avoir les compétences linguistiques suffisantes en français pour se conformer aux lois linguistiques en vigueur au Québec. Le Comité demande au ministre des Langues officielles, au ministre de l'Industrie et au lieutenant du Québec de comparaître devant le comité pour discuter de cette question, pendant deux heures chacun.
Je pense qu'il est important que ce comité puisse être le gardien des langues officielles. Considérant que le déclin du français est reconnu au Québec, on doit inclure, dans ces contrats et dans le cadre de ces investissements, des protections pour que la langue française soit respectée et pour qu'elle soit promue auprès de ces travailleurs étrangers. Comme je le disais tout à l'heure, la langue officielle la plus vulnérable est le français. On constate qu'il y a un déclin. Il faut donc se donner les moyens d'arrêter ce déclin, d'inverser la courbe, et de protéger et de promouvoir les deux langues officielles.
Je pense que cette motion est pertinente à la suite de l'entente que le gouvernement a signée. J'invite le Comité à se prononcer. J'espère que mes collègues ont la même sensibilité que moi pour ce qui est des langues officielles et du français au Québec. J'espère que le Comité prendra les mesures nécessaires pour obliger les travailleurs étrangers de remplacement à être sensibilisés à la langue française. C'est une belle occasion de promouvoir la langue de Molière.
Il faudra peut-être, comme on le demande depuis plusieurs jours, voir les contrats. Il y a peut-être des dispositions linguistiques, mais le gouvernement, jusqu'à maintenant, n'a pas voulu rendre publics ces contrats.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je salue la motion de mon collègue.
J'ai quelques éléments à soulever sur la question de l'usine de Northvolt. J'imagine que mon collègue n'en a pas discuté avec le gouvernement du Québec, étant donné que ce dernier a appuyé cet investissement. Le gouvernement, qui a parrainé le projet de loi 96, a appuyé cet investissement.
Ce projet n'a aucun rapport avec la langue française. Je sais que cette motion ne vient même pas de M. Godin. Il a dû l'étirer afin qu'elle soit recevable au Comité permanent des langues officielles. Si l'avis de motion avait été remis à la présidence avant la réunion, il aurait été rejeté, parce que cela n'a aucun lien avec les langues officielles. On voit la même situation se produire dans les autres comités.
En ce qui concerne les travailleurs étrangers, je veux rappeler à tous que le fait de les blâmer pour le déclin du français ou le manque de respect des langues officielles au Canada est un peu farfelu.
Si M. Godin veut parler des travailleurs étrangers, je lui demanderai s'il a discuté avec des représentants de l'Union des producteurs agricoles, par exemple, dont les membres font venir des travailleurs étrangers tous les ans pour travailler dans nos champs agricoles. A-t-il discuté avec les représentants de l'UPA pour savoir si tous les travailleurs étrangers parlent très bien le français? La réponse, je la connais, c'est non. Ils ne parlent pas très bien le français, ils ne parlent pas très bien l'anglais. Souvent, ils parlent l'espagnol. Ils travaillent dans nos champs au Québec, en Ontario, partout au Canada. En voulant poursuivre la discussion sur la question des travailleurs étrangers, je trouve qu'on essaie, sur cette question, de faire de la poutine avec une goutte de sauce.
Je respecte mon collègue, mais je sais que cette motion vient du chef de l'opposition officielle, parce que cette même motion a été présentée dans tous les autres comités. C'est un peu la même chose qui s'est passée pour ce qui est du prix du carbone. Une motion a été présentée dans tous les comités pour essayer de faire une espèce de prise de contrôle de ces comités.
Je le répète: il est farfelu de prétendre que le gouvernement du Québec, qui a présenté le projet de loi 96, projet de loi pour défendre la langue française, est contre l'investissement de l'usine de Northvolt, parce que des travailleurs étrangers viendraient ici quelques semaines, voire quelques mois, pour faire un transfert de connaissances aux travailleurs québécois avant de repartir.
C'est comparable à tout investissement qui est fait à l'étranger par des entreprises canadiennes. Lorsque Bombardier, par exemple, construit des avions ailleurs, elle y emmène des travailleurs québécois, peu importe où elle a vendu ses avions. Ces travailleurs québécois vont faire un transfert de connaissances à l'étranger pour ensuite revenir au Canada. C'est une pratique tout à fait normale.
Je ne proposerai rien maintenant. M. Godin a proposé d'étudier cette motion en présence des témoins ici, au Comité. Nous pourrions parler en long et en large de la valeur de cette motion, mais je pense que nous devons rester dans le vif du sujet. Les témoins sont ici pour discuter du sujet qui est à l'étude.
Je vais m'arrêter ici, mais je reviendrai peut-être sur quelques points tantôt. Je trouve que nous perdons du temps. Je proposerais que nous mettions de côté cette motion et que nous revenions à nos témoins et au sujet qui nous occupe.
Merci.
:
Merci, monsieur le président.
Je n'ai rien à ajouter.
Mon collègue M. Drouin a vraiment souligné à quel point cette motion est partisane. Nous recevons des témoins pendant deux heures afin de discuter du sujet à l'étude. Par respect pour les témoins, je pense que nous devrions avancer dans les discussions.
On parle de la création de 3 000 emplois à l'usine de Northvolt. Les commentaires présentés dans l'avis de motion de M. Godin ne sont pas valables. Il s'agit d'emplois au Canada. Comme M. Drouin l'a mentionné sur la question des travailleurs étrangers, on fait un transfert des connaissances quand on investit dans d'autres pays. C'est donc tout à fait normal, et il s'agit d'emplois temporaires.
La motion qui est devant nous et qui a été distribuée à tous les comités parlementaires démontre un esprit extrêmement partisan. Le gouvernement du Québec appuie l'usine de Northvolt, les syndicats l'appuient, mais les partis de l'opposition veulent se livrer à un jeu politique.
Ce projet permettra au Québec d'avoir sa place dans l'industrie automobile pendant les 20 ou 30 années. Ce projet est très important. Une usine sera construite et des emplois seront créés.
Cela dit, notre travail se poursuit. Nous recevons des témoins en ce moment, et je pense qu'il est temps de poursuivre la discussion avec eux.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je remercie également les témoins.
Je suis la députée de Churchill—Keewatinook Aski, qui se trouve dans le nord du Manitoba. Je sais que plusieurs citoyens de ma circonscription connaissent le travail que M. Traynor a fait lorsqu'il occupait son ancien poste. Notre région ne fait pas partie des régions couvertes par l'Agence canadienne de développement économique du Nord, mais, comme députée de l'ouest du pays et du nord du Manitoba, ainsi que comme francophile, j'aimerais beaucoup vous entendre parler précisément du travail que vous soutenez sur le terrain ici, dans notre région du Canada.
Vous avez parlé d'un investissement dans un centre communautaire. C'est quelque chose de très important. Dans nos communautés, les plus grands besoins sont liés aux infrastructures et aux services en matière d'éducation. Je sais que votre travail est lié aux entreprises, mais j'aimerais que vous nous disiez, monsieur Traynor et monsieur Kapoor, comment vos programmes favorisent des possibilités éducatives pour les membres des communautés francophones dans vos régions comme dans la nôtre.
:
Merci, madame Ashton. C'est une très bonne question, mais votre temps de parole est malheureusement écoulé.
Je profite de l'occasion pour mentionner aux témoins que, s'ils souhaitent nous faire parvenir de l'information supplémentaire, ils peuvent le faire par l'entremise de notre greffière, qui nous la transmettra par la suite. Par exemple, ils pourraient répondre par écrit à la question de Mme Ashton.
En ce qui concerne le temps de parole pour les prochaines interventions, afin de respecter la représentativité des partis politiques, il y aura deux interventions de quatre minutes chacune de la part du Parti conservateur et du Parti libéral. Malheureusement, les députés du Bloc québécois et du NPD n'auront pas de temps de parole cette fois-ci.
Nous poursuivons avec Mme Goodridge pour quatre minutes.
:
Merci, monsieur Iacono.
Cela conclut la première partie de la réunion.
J'aimerais remercier M. Traynor, de l'Agence canadienne de développement économique du Nord, ainsi que M. Kapoor et Mme LeBel, de Développement économique Canada pour les Prairies.
Je vous rappelle que, si vous avez des informations que vous voulez transmettre au Comité pour lui permettre de produire un meilleur rapport, je vous invite à communiquer avec la greffière. Elle se fera un plaisir de nous les transmettre.
Nous allons suspendre la séance afin d'accueillir les nouveaux témoins.
:
Bonjour, tout le monde.
Nous reprenons la réunion où nous l'avions laissée, mais avec deux nouveaux groupes de témoins.
Nous recevons M. Fabiano, qui représente l'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario, ainsi que Mme Cousineau, qui est vice-présidente de l'innovation commerciale et du développement communautaire à l'Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario.
Je vous remercie de votre présence.
Chacun de vous disposera de cinq minutes pour prononcer son allocution d'ouverture. Par la suite, les membres vont pouvoir vous poser des questions.
Nous commençons par M. Fabiano.
:
Merci, monsieur le président.
Bonjour à tous.
Je m'appelle Nick Fabiano et je suis le vice-président des politiques et des communications au sein de l'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario, mieux connue sous le nom de FedNor.
Je suis heureux d'être ici aujourd'hui pour discuter du travail accompli par FedNor pour soutenir le développement économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Je tiens d'abord à souligner que nous nous trouvons sur le territoire traditionnel de la nation algonquine anishinabe. Je remercie les membres de la Première Nation de nous accueillir sur leur territoire ancestral.
Avant d'être établie en tant qu'agence autonome en 2021, FedNor était, depuis 1987, une direction générale du ministère de l'Industrie du Canada. Aujourd'hui, notre mandat est toujours d'assurer la promotion de la croissance économique, la diversification, la création d'emplois et la durabilité des collectivités dans la région.
Notre région compte environ 840 000 habitants, soit environ 6 % de la population de l'Ontario. Notre région compte près de 110 000 francophones, qui représentent environ 13 % de la population de notre région et près de 20 % des francophones de l'Ontario. Notre région compte également 105 collectivités des Premières Nations et 150 municipalités, dont la plupart ont une population de 2 000 habitants ou moins.
FedNor compte environ 100 employés, et plus de 90 % de ceux-ci sont répartis dans six bureaux dans le Nord de l'Ontario. Grâce à ses bureaux à Sudbury, à Thunder Bay, à Sault Ste. Marie, à Timmins, à Kenora et à North Bay, FedNor peut travailler directement avec les entreprises et collaborer avec ses partenaires de toute la région pour développer l'économie du Nord de l'Ontario.
FedNor reconnaît que les collectivités sont d'importants moteurs économiques et cible son soutien de manière à les aider à créer les conditions nécessaires à la croissance et au développement de l'économie.
[Traduction]
En soutenant la capacité de développement économique des collectivités, FedNor leur donne les moyens de tirer parti des possibilités de croissance qui se présentent. Le soutien accordé par l’Agence peut donc avoir des répercussions positives en aidant les collectivités à créer des emplois, à stimuler l’entrepreneuriat, à attirer des investissements et à former une main-d’œuvre qualifiée et bilingue afin de favoriser la croissance.
FedNor collabore également avec d’autres ministères, ainsi qu’avec des intervenants nationaux et régionaux, pour favoriser le type de développement économique et commercial qui encourage la croissance des collectivités francophones de la région. Les activités récemment menées comprennent la fourniture d’un soutien aux collectivités visées par le Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord afin de renforcer leur capacité à faciliter l'attraction, l'intégration et la rétention des nouveaux arrivants, y compris les nouveaux arrivants francophones et bilingues.
Grâce à ses programmes de base, comme le Programme de développement du Nord de l’Ontario et le programme Croissance économique régionale par l’innovation, FedNor réalise des investissements ciblés pour renforcer les collectivités et aider les entreprises à prendre de l’expansion.
Les sociétés d’aide au développement des collectivités apportent également un soutien aux entreprises et aux entrepreneurs. Le Programme de développement des collectivités appuie 24 sociétés d’aide au développement des collectivités dans le Nord de l’Ontario. Douze d’entre elles reçoivent un financement supplémentaire pour leur permettre d’offrir des services dans les deux langues officielles, étant donné qu’elles servent des collectivités qui comptent une importante population francophone.
Enfin, FedNor apporte un soutien ciblé aux communautés de langue officielle en situation minoritaire de la région dans le cadre de l’Initiative de développement économique du gouvernement du Canada. Depuis novembre 2015, FedNor a versé environ 6,4 millions de dollars, ou 800 000 $ par année, par l'entremise de l’Initiative de développement économique pour 43 projets qui ont aidé des entreprises et des organisations à tirer parti des possibilités économiques.
Outre l’Initiative de développement économique, les autres programmes de base de FedNor soutiennent les entreprises et les collectivités du Nord de l’Ontario, y compris les communautés de langue officielle en situation minoritaire ou celles qui en font partie. Le Programme de développement du Nord de l’Ontario et le programme Croissance économique régionale par l’innovation ont permis d’investir 63 millions de dollars dans 134 projets des communautés de langue officielle en situation minoritaire depuis novembre 2015, ce qui représente 19 % du financement total accordé par ces programmes.
[Français]
Je serai heureux de répondre à vos questions et de fournir plus de détails, au besoin.
Merci, monsieur le président.
[Traduction]
Bonjour, monsieur le président et distingués membres du Comité.
Je m'appelle Linda Cousineau, et je suis la vice-présidente du département d'innovation commerciale et de développement communautaire de l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario.
Je tiens tout d'abord à souligner que je me joins à vous de Waterloo, qui se situe sur le territoire traditionnel des peuples Neutres, Anishinaabe et Haudenosaunee.
[Français]
Je vous remercie de votre invitation à témoigner devant le Comité permanent des langues officielles. Je suis heureuse d'être ici pour vous faire part du travail accompli par l'Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario, ou FedDev Ontario, pour soutenir les communautés de langue officielle en situation minoritaire du Sud de l'Ontario.
Le Sud de l'Ontario abrite la plus grande population francophone en dehors du Québec, et les besoins de nos CLOSM sont diversifiés. L'Est de l'Ontario abrite des communautés et des écosystèmes linguistiques bien établis autour d'Ottawa et de Cornwall. À l'Ouest, les communautés sont proportionnellement plus petites et plus dispersées. Des villes comme Toronto et Hamilton ont des populations francophones croissantes, en partie alimentées par l'immigration.
FedDev Ontario tire parti de son empreinte régionale pour entrer en relation avec ces communautés, et les connaissances ainsi acquises guident les investissements en faveur du renforcement des capacités communautaires, du développement économique, de l'entrepreneuriat et de la croissance des entreprises.
Nous faisons également appel à des fonctionnaires de FedNor, soit l'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario, afin de traiter de questions d'envergure provinciale et de fournir un soutien cohérent à toutes les communautés francophones de l'Ontario.
FedDev Ontario a récemment relancé son Initiative de développement économique, une composante du Plan d'action pour les langues officielles 2023‑2028. Au cours des cinq prochaines années, l'Agence fournira une aide de 4 millions de dollars.
Cette initiative vise à soutenir les CLOSM en renforçant le riche tissu culturel des communautés francophones, tout en accélérant la croissance économique au sein de ces communautés. Elle nous permet de soutenir financièrement des projets qui encouragent la diversification économique, le développement des entreprises, l'innovation et les partenariats, et de soutenir les petites et moyennes entreprises des CLOSM.
À titre d'exemple, le Collège La Cité a reçu 1,79 million de dollars sur quatre ans pour soutenir l'entrepreneuriat et les entreprises francophones. La Cité a fourni de la formation, proposé des ateliers et collaboré avec des entreprises dans le cadre de projets de recherche appliquée pour appuyer l'innovation et le développement de produits.
[Traduction]
En plus de ce programme spécialisé, FedDev Ontario aide également les petites et moyennes entreprises appartenant à des francophones à devenir plus productives, novatrices et compétitives, et soutient l’entrepreneuriat dans ces communautés dans le cadre de ses programmes régionaux et nationaux, notamment le Programme de développement des collectivités et le Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires.
Par exemple, dans le cadre du Fonds de l’écosystème du Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires, le Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones reçoit une contribution non remboursable de près de 1,7 million de dollars. Grâce à ce soutien, l’organisation permet aux entrepreneures noires et aux entreprises dirigées par des personnes noires de bénéficier de services consultatifs, de mentorat, d’événements de réseautage, d’encadrement, d’un forum économique international des Noirs, d’une période d’entraînement à l’entrepreneuriat, ainsi que d’une mise en relation avec des partenaires et des investisseurs potentiels pour les aider à démarrer ou à faire croître leur entreprise.
Ce sont des projets comme celui‑ci qui appuient les entrepreneurs francophones, comme Angèle Adoté, qui est la fondatrice, propriétaire et exploitante de Dûnu Donuts à Ottawa, une entreprise spécialisée dans la cuisine de rue et les beignes qui présente la cuisine de la culture africaine à un nouveau public.
FedDev Ontario a également réalisé des investissements pour soutenir et promouvoir le tourisme francophone et les offres culturelles de nos communautés de langue officielle en situation minoritaire par l'entremise de programmes tels que le Fonds d’aide au tourisme et le Fonds canadien de revitalisation des communautés.
FedDev Ontario continuera de faire des investissements pour soutenir les emplois et promouvoir la croissance économique des entreprises francophones, et poursuivra son travail pour bâtir une économie dans le Sud de l’Ontario qui soit plus inclusive et qui favorise la vitalité de nos communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de parler du rôle de FedDev Ontario dans le développement économique et communautaire des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Je serai heureuse de répondre à vos questions.
:
C'est une excellente question.
Comme on l'a indiqué, il manque de jeunes dans le Nord de l'Ontario, et il est très important de garder les jeunes dans notre région.
À FedNor, nous mettons en place des programmes avec les écoles en ce qui concerne l'éducation, mais nous soutenons aussi des établissements dans le domaine de l'innovation.
[Traduction]
Nous travaillons avec les centres d'innovation dans les collèges et les universités pour offrir des possibilités aux nouveaux entrepreneurs. Nous travaillons avec eux et cherchons à les garder.
[Français]
Par ailleurs, FedNor a fait beaucoup de travail avec les cinq communautés visées par le Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord pour attirer les nouveaux travailleurs et les nouveaux arrivants dans le Nord de l'Ontario.
:
Merci, monsieur le président.
Monsieur Fabiano et madame Cousineau, merci de votre travail en faveur du développement économique en Ontario.
À titre d'information, FedNor est, je pense, l'agence de développement économique où il y a le plus de francophones ou d'employés bilingues qui offrent des services. À mon avis, c'est un modèle que les autres agences de développement économique devraient suivre. Nous examinerons les chiffres un peu plus tard.
J'aimerais aussi qu'on se penche sur le Centre pour l'entreprise des femmes PARO, l'argent, les centres d'innovation et l'immigration. J'aimerais enfin ajouter que l'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario, FedNor, existe depuis 36 ans et est devenue une agence indépendante en 2021, grâce au gouvernement libéral.
Depuis 2015, notre gouvernement a augmenté les fonds accordés aux agences de développement économique. Celles-ci avaient subi des coupes majeures pendant 10 ans sous l'ancien gouvernement Harper, mais, depuis 2015, notre gouvernement y a fait des investissements.
Monsieur Fabiano, ma première question porte sur le Centre pour l'entreprise des femmes PARO. Qu'est-ce que FedNor a fait pour soutenir cette organisation de développement de l'entrepreneuriat pour les femmes francophones dans le Nord de l'Ontario?
:
Je vous remercie de la question.
La question de l'immigration est vraiment importante pour le Nord de l'Ontario. Nous avons les mêmes obstacles que partout ailleurs au pays, mais je pense qu'ils sont plus importants dans le Nord de l'Ontario, parce qu'il y a un manque de communautés pour les nouveaux immigrants.
Comme vous l'avez mentionné, cinq communautés font partie du projet pilote, soit Timmins, Sudbury, North Bay, Thunder Bay et Sault Ste. Marie. Nous avons investi dans des projets de trois ans pour chacune de ces communautés. Le but est d'aider les nouveaux immigrants, afin qu'ils puissent travailler avec les entrepreneurs qui ont besoin d'eux. Quand les immigrants arrivent dans la communauté, ils doivent être capables de trouver le soutien dont ils ont besoin. Un immigrant qui arrive à Toronto trouve du soutien, mais un nouvel immigrant qui arrive à Timmins ne trouve pas de communauté. Ce n'est pas nous qui offrons le soutien, mais nous soutenons les organisations qui le fournissent.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Monsieur Fabiano et madame Cousineau, vous avez tous deux parlé de votre travail avec les nouveaux arrivants et les immigrants au Canada. Vous avez aussi parlé du fait que nos communautés mettent beaucoup de pression sur eux et s'attendent à ce que, compte tenu de leur expérience, ils nous aident à éduquer nos enfants, à soutenir nos communautés, ou à bâtir un avenir plus brillant pour la francophonie hors Québec.
Je me demande si on sait que la vie des nouveaux arrivants, particulièrement de langue minoritaire, est très difficile. Pourriez-vous nous parler des défis dont ils vous font part et qui guident le travail que vous faites pour mieux les soutenir?
Comme vous venez de le dire, les défis des nouveaux arrivants et des immigrants sont grands, particulièrement dans les régions rurales. Quand il s'agit d'une question de langue minoritaire, cela rend la chose un peu plus difficile.
Nous tentons justement d'offrir des services afin de soutenir financièrement les organisations dans les villes que j'ai mentionnées et d'amoindrir les obstacles que vous avez déjà décrits. Cependant, l'immigrant est plus qu'un employé, il a une famille, laquelle a besoin elle aussi du soutien des communautés, qui est parfois difficile à obtenir. L'immigrant qui travaille pour une organisation ou une entreprise peut en recevoir beaucoup de soutien, mais pas sa famille. Au bout du compte, c'est une question familiale.
Je sais que, dans les petites communautés du nord de l'Ontario, par exemple, les gens unissent leurs efforts pour aider non seulement les travailleurs immigrants, mais aussi leur famille, parce que cela est vraiment bénéfique pour leur intégration dans la communauté. Nous avons fait beaucoup de travail dans ces petites communautés.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je tiens à saluer le travail de FedDev Ontario, une organisation que je connais très bien.
Madame Cousineau, je voulais me pencher un peu plus sur la relation que votre organisme entretient avec les sociétés d’aide au développement des collectivités, ou SADC, qui sont un peu partout sur le terrain. Quels genres de programmes sont offerts par celles-ci? Quel rôle ont-elles à jouer dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire?
J'ai entendu les noms Prescott et Russell, une région que je connais très bien, puisqu'elle fait partie de la circonscription que j'ai le plaisir de représenter. Je sais qu'il y a d'autres régions dans le Sud de l'Ontario où on offre des services en français, alors je voudrais vous entendre nous parler de ce sujet.
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Merci, madame Ashton. Il vous restait 20 secondes.
Pour reprendre vos propos, je remercie M. Fabiano et Mme Cousineau, à qui je répète encore une fois que, s'ils veulent porter à notre attention d'autres éléments d'information, ils sont les bienvenus. Nous recevrons cette information avec plaisir, car elle nous permettra de produire un rapport efficace et rigoureux.
Pour terminer, chers collègues, je veux vous informer que le ministre de la Sécurité publique n'est pas disponible pour venir témoigner dans le cadre de l'étude sur le bilinguisme dans la Gendarmerie royale du Canada. De plus, lors de la prochaine réunion, nous continuerons l'examen du projet de rapport sur l'accroissement de l'immigration francophone au Canada.
En espérant que ce que je vais affirmer sera avéré, je vous annonce enfin que la réunion de lundi prochain sera présidée par notre président, M. Arseneault.
Je souhaite à tous et à toutes une bonne fin de journée.
Le Comité souhaite-t-il ajourner la séance?
Des députés: D'accord.
Le vice-président (M. Joël Godin): La séance est levée.