:
Bonjour à tous. Nous passons maintenant à la partie publique de notre réunion. Avant de commencer, j'aimerais cependant vous rappeler ce qui suit. Pour les personnes qui participent à la réunion de façon virtuelle, je voudrais préciser les règles suivantes.
Vous pourrez vous exprimer dans la langue officielle de votre choix; un service d'interprétation est offert pendant cette réunion. Vous pourrez choisir, au bas de votre écran, entre le parquet, l'anglais et le français. Si vous perdez l'interprétation, veuillez m'en informer immédiatement. Nous veillerons alors à ce que l'interprétation soit correctement rétablie avant de reprendre les travaux.
Les députés qui participent en personne à la réunion pourront procéder comme ils le font habituellement lorsque l'ensemble du Comité se réunit sur place, dans une salle de réunion.
Avant d'intervenir, veuillez attendre que je vous cède la parole en vous nommant. Si vous participez à la réunion par vidéoconférence, veuillez cliquer sur l'icône du microphone pour activer le son de votre microphone. Le microphone des participants qui sont dans la salle sera, comme d'habitude, contrôlé par l'agent chargé des procédures et de la vérification.
Nous vous rappelons que tous les commentaires des membres du Comité doivent être faits par l'intermédiaire de la présidence.
Je vous remercie à l'avance de vous exprimer lentement et clairement. Lorsque vous ne parlez pas, vous devez mettre votre microphone en sourdine.
En ce qui concerne la liste des intervenants, la greffière du Comité et moi-même ferons de notre mieux pour maintenir un ordre de parole comprenant tous les députés, qu'ils participent virtuellement ou en personne à la réunion.
[Traduction]
Si des difficultés techniques surviennent, veuillez m'en aviser. Veuillez prendre note que nous pourrions devoir suspendre la séance quelques minutes pour veiller à ce que tous les membres puissent participer pleinement.
[Français]
Conformément à l'article 108(3)f) du Règlement et à la motion adoptée par le Comité le lundi 31 janvier 2022, le Comité entreprend son étude sur l'immigration francophone au Canada et au Québec.
Je voudrais d'abord souhaiter la bienvenue à M. Alain Rayes, député de Richmond—Arthabaska, qui se joint au Comité des langues officielles de façon permanente.
J'aimerais maintenant souhaiter la bienvenue à nos témoins. Du ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration, nous accueillons, par vidéoconférence, Mme Corinne Prince, sous-ministre adjointe intérimaire, Établissement et intégration; Mme Alexandra Hiles, directrice générale, Réseau national; ainsi que Mme Michèle Kingsley, directrice générale, Direction de l'immigration.
Un maximum de 10 minutes sera accordé pour les allocutions, après quoi nous procéderons à une série de questions. Lorsqu'il vous restera une minute, je vous en aviserai verbalement. Vous serez alors invitées à utiliser cette dernière minute pour conclure votre présentation.
J'invite Mme Prince à faire sa déclaration d'ouverture.
Madame Prince, vous avez la parole.
:
Je vous remercie, monsieur le président et chers membres du Comité, de nous donner l'occasion de nous adresser à vous aujourd'hui. J'aimerais souligner que je me joins à vous depuis le territoire traditionnel du peuple algonquin.
Je suis accompagnée cet après-midi de Mme Michèle Kingsley, directrice générale, Direction de l'Immigration, et de Mme Alexandra Hiles, directrice générale par intérim, Réseau national.
[Traduction]
L'immigration a largement contribué à façonner le pays diversifié et prospère d'aujourd'hui. Par l'entremise de l'approche gérée en matière de migration du Canada, il y a des avenues pour les ressortissants étrangers d'étudier, de travailler et de vivre au Canada, y compris d'accéder à la citoyenneté.
En vertu de la Loi constitutionnelle de 1867, l'immigration est une responsabilité partagée entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. L'immigration nécessite donc une collaboration étroite et fréquente avec nos homologues provinciaux et territoriaux.
L'approche du Canada en matière de migration vise à maximiser le bien-être économique et social du Canada, tout en protégeant la sécurité des Canadiens. Le ministère crée des voies légales pour accueillir des personnes au Canada sur une base temporaire ou permanente, et définit à l'avance le nombre de nouveaux immigrants et un juste milieu dans les catégories de résidents permanents.
Toutefois, l'immigration signifie plus que faciliter le mouvement des personnes. Elle attire des gens qui ont des compétences, du talent et des liens sociaux, ce qui contribue au développement et à la reprise économique du Canada et enrichit sa diversité.
IRCC établit chaque année le plan des niveaux d'immigration. Le plan le plus récent rendu public le 14 février 2022 décrit le plan des niveaux pour la période allant de 2022 à 2024. Il énonce l'intention du gouvernement d'accueillir un nombre considérable de nouveaux résidents permanents: 431 645 en 2002, 447 055 en 2023 et 451 000 en 2024.
Avec le plan des niveaux 2021-2023, IRCC a commencé à indiquer le nombre d'admissions de résidents permanents nécessaires pour atteindre l'objectif d'immigration francophone de 4,4 % à atteindre d'ici 2023. Ce nombre est basé sur des fourchettes, mais précisément en dehors de la province de Québec.
[Français]
Deux grandes voies s'offrent à l'immigrant qui souhaite séjourner ou vivre au Canada: la voie permanente, dont les bases sont décrites dans le Plan des niveaux, que je viens de décrire, et la voie temporaire, qui se compose de résidents temporaires, à savoir les travailleurs temporaires, les étudiants internationaux et d'autres visiteurs.
Aujourd'hui, je me pencherai davantage sur la résidence permanente, qui regroupe deux principales catégories d'immigrants: les immigrants économiques et les immigrants non économiques. Ces derniers sont distingués en fonction d'objectifs liés à la réunification des familles et à des considérations d'ordre social et humanitaire.
Pour ce qui est des résidents permanents économiques, on y retrouve d'abord le travailleur qualifié. IRCC propose une série de programmes de nature économique qui sont, pour la plupart, régis par le système électronique de traitement des demandes Entrée express. Ce système facilite l'identification et la sélection de candidats dotés de certaines caractéristiques ou certains facteurs de base du capital humain. Par exemple, des points sont accordés aux candidats ayant un emploi réservé en vertu de leur niveau d'éducation ou de leurs expériences de travail ou ayant une bonne maîtrise de l'une ou des deux langues officielles.
Ensuite, il y a la désignation du candidat d'une province ou d'un territoire. Chaque province et territoire possède ses propres volets qui peuvent cibler les étudiants internationaux résidant au Canada, les travailleurs spécialisés ou les gens d'affaires.
Enfin, le système canadien offre la protection des réfugiés, qui comporte deux volets principaux: le Programme de réinstallation des réfugiés et des personnes protégées à titre humanitaire, destiné aux personnes qui se trouvent à l'extérieur du Canada et qui ont besoin de protection; et le Programme d’octroi de l’asile au Canada, pour les personnes qui présentent une demande d'asile alors qu'elles se trouvent au Canada.
[Traduction]
Le diagramme visuel qu'on vous a remis montre les étapes, depuis l'introduction de la demande et sa réception, jusqu'au processus de prise de décisions et à la communication de la décision au demandeur. À cette dernière étape, le client reçoit le visa ou le permis de résidence.
La durée du processus d'immigration varie d'un cas à l'autre, mais il est entendu qu'il peut falloir de six mois à deux ans pour qu'un immigrant de la classe économique s'installe de façon permanente au Canada.
[Français]
Je vais maintenant aborder l'immigration francophone. Au Canada, on peut dire que l'immigration francophone opère selon deux schémas distincts: l'immigration francophone au Québec et l'immigration francophone hors Québec. En vertu de l'Accord Canada‑Québec, établi en 1991, le Québec est la seule province qui publie annuellement ses objectifs et cibles d'immigration. Il incombe par contre au gouvernement du Canada d'établir le nombre annuel total de résidents permanents pour l'ensemble du pays, tout en tenant compte de l'avis du Québec en ce qui concerne le nombre de résidents permanents qu'il souhaite accueillir dans toutes les catégories.
IRCC collabore avec le ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, notre pendant au sein du gouvernement du Québec, tout en respectant les rôles et les responsabilités respectifs des deux ordres de gouvernement définis dans l'Accord Canada‑Québec. Pour les besoins de mon exposé, j'aimerais me concentrer sur l'immigration francophone à l'extérieur du Québec. Cependant, avant tout, laissez-moi préciser quelques postulats.
Le gouvernement reconnaît que l'immigration francophone contribue au tissu social du pays et joue un rôle clé dans le maintien du caractère bilingue du pays. L'immigration est l'un des facteurs contribuant au maintien du poids démographique des francophones au Canada, mais elle n'est qu'un levier parmi tant d'autres. L'immigration ne peut être considérée comme étant l'unique solution. L'immigration francophone aide les communautés francophones en situation minoritaire à s'épanouir économiquement, socialement et culturellement.
[Traduction]
L'attention particulière que porte le gouvernement à l'immigration francophone remonte à 2003, date à laquelle l'objectif de 4,4 % d'immigrants francophones à l'extérieur du Québec a été établi conjointement avec la communauté francophone. Plus récemment, et pour rationaliser notre approche, en 2019, le ministre d'IRCC a annoncé le document « Atteindre nos objectifs: Stratégie en matière d'immigration francophone », qui réaffirmait l'objectif d'atteindre la cible de 4,4 % d'immigrants francophones en dehors du Québec d'ici 2023.
IRCC a mis en place de nombreuses activités pour approfondir la stratégie, notamment des points supplémentaires pour les solides compétences linguistiques en français des candidats bilingues, introduits d'abord dans le système Entrée express en 2017, puis augmentés en 2020.
[Traduction]
En 2020 et 2021, en réponse à la pandémie, le ministère a mis en oeuvre un certain nombre de mesures pour faciliter la transition des résidents temporaires vers la résidence permanente.
IRCC continue d'explorer des façons novatrices de soutenir l'immigration francophone en faisant la transition vers des activités de promotion visuelles, notamment la 17e édition du forum sur la mobilité de Destination Canada, qui a eu lieu virtuellement en novembre 2021.
[Français]
Nous reconnaissons l'avancée de toutes ces actions, mais aussi l'importance de continuer et d'appuyer de nouvelles initiatives par une action concertée et guidée par l'esprit du « par et pour les francophones ».
Nous répondrons à vos questions avec plaisir.
Merci, monsieur le président.
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Merci beaucoup, monsieur le président, de cette question.
En effet, une cible de 4,4 % d'immigrants d'expression française à l'extérieur du Québec a été établie en 2003, avec la collaboration des intervenants communautaires, comme je l'ai indiqué dans mon allocution.
Je veux juste souligner que la cible doit être atteinte d'ici la fin de 2023 et que nous sommes seulement en 2022. Il nous reste donc plus de 18 mois pour atteindre la cible. L'évolution de la situation liée à la COVID‑19 a une incidence sur le nombre d'admissions de francophones, ainsi que sur la proportion de ces derniers, puisque la plupart des candidats viennent de l'étranger. Cela dit, nous avons déjà mis en place plusieurs éléments pour atteindre notre cible.
Nous avons entrepris de nombreuses initiatives, notamment en attribuant des points supplémentaires aux candidats francophones et bilingues dans le cadre du système Entrée express. De janvier à décembre 2021, les résidents permanents d'expression française admis au Canada par l'intermédiaire d'Entrée express représentaient 43 % de tous les francophones hors Québec.
Aussi, en 2021, le ministère a également mis en place des volets réservés aux candidats francophones et bilingues dans le cadre du programme de la voie d'accès de la résidence temporaire à la résidence permanente pour les travailleurs essentiels et les étudiants...
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Merci beaucoup, monsieur le président, de cette question.
En effet, l'établissement à long terme est très important. En mars 2019, IRCC a mis en place la Stratégie en matière d'immigration francophone: atteindre nos objectifs.
Cette stratégie vise à atteindre trois principaux objectifs pour soutenir la vitalité des communautés francophones: accroître l'immigration francophone au Canada et à l'extérieur du Québec; appuyer l'intégration et la rétention de nouveaux arrivants d'expression française; et finalement, renforcer les capacités des communautés francophones.
Ainsi, pour garder les nouveaux arrivants au Canada, nous avons aussi un parcours d'intégration francophone. Nous avons augmenté le budget, qui est passé de 40 millions de dollars, en 2019‑2020, à 61 millions de dollars, en 2021‑2022.
Ces mesures incluent un guichet unique et en ligne de services prédépart en français pour s'assurer que les immigrants savent à quoi s'attendre à leur arrivée au Canada.
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Je remercie le député de sa question.
L'intention de quitter le pays à la fin du séjour autorisé est effectivement le troisième critère. Il est permis d'avoir une double intention, soit une pour la résidence temporaire et une pour la résidence permanente. Cela dit, la résidence permanente qu'un étranger pourrait vouloir obtenir n'est pas garantie.
Le ministère doit quand même s'assurer, si l'intention de rester de façon permanente ne pouvait pas se réaliser pour toutes sortes de raisons, que l'étudiant pourrait retourner dans son pays d'origine et qu'il en aurait l'intention.
Je ne veux pas sembler excessivement technique, mais on permet aux demandeurs d'avoir les deux intentions en même temps, parce que, dans un modèle d'immigration contrôlée, on veut encourager certains étudiants à rester de façon permanente, mais ce n'est pas garanti pour tout le monde. Dans un contexte où il pourrait ne pas être possible pour un étudiant de rester de façon permanente, il faut s'assurer qu'il peut retourner à la maison.
Cependant, le fait de déclarer une double intention n'est pas la raison du refus.
:
Monsieur le président, je remercie la députée de sa question.
La cible actuellement en place pour 2023 est de 4,4 % .
Comme je l'ai dit à un autre membre du Comité, nous avons déjà établi un groupe de travail qui explorera, en premier lieu, des moyens d'atteindre la cible actuelle et, en deuxième lieu, d'établir une nouvelle cible pour 2023 et les années à venir.
Actuellement, nous travaillons donc étroitement avec les communautés francophones hors Québec. Nous cherchons comment nous pouvons rattraper ce retard. Nous cherchons aussi à mettre en place une cible, après 2023, qui contribuerait à la hausse du poids démographique des francophones hors Québec.
De plus, nous avons travaillé étroitement avec nos collègues du ministère du Patrimoine canadien. En février 2021, la ministre Joly a lancé un livre blanc. Dans ce livre blanc, l'immigration fait partie des facteurs pouvant contribuer à faire augmenter le poids démographique des francophones au Québec et hors Québec dans l'avenir.
:
Je vous remercie de cette réponse.
J'ai une dernière question.
Nous espérons voir un changement de la part du ministère relativement à cette possible discrimination systémique.
Je désire également souligner que ce sont les mots du commissaire que j'ai utilisés lors de ma question. C'est une question assez sérieuse.
Finalement, ma dernière question porte sur la pénurie de personnel francophone en immigration.
Dans le cadre de ce comité, j'ai déjà parlé des garderies et des établissements d'enseignement francophones qui connaissent une pénurie de personnel marquée. Les services en français sont déficients dans plusieurs régions, dont la mienne, et l'absence d'éducatrices nuit aux communautés francophones. C'est là que l'immigration pourrait vraiment changer les choses.
Comment le ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration va-t-il aider les communautés à fournir ces services, par exemple, en facilitant le recrutement d'éducatrices francophones qualifiées?
:
Je remercie la députée de sa question.
[Traduction]
Le niveau [difficultés techniques] du Québec n'a pas beaucoup augmenté depuis les 10 dernières années. Bien franchement, c'est plus diversifié, avec plus d'étudiants internationaux, l'Opération Réfugiés syriens et, plus récemment, l'initiative visant les Afghans et un nombre plus élevé de réfugiés au titre de la catégorie des personnes protégées pour des raisons humanitaires.
Cette situation, combinée avec la récente pandémie mondiale, a forcé non seulement la province de Québec, mais nos collègues dans d'autres provinces et nos partenaires mondiaux de faire la transition vers des services d'établissement virtuellement et en ligne. Cette transition s'est faite très rapidement.
Compte tenu de l'avenir de la pandémie, nous nous attendons à ce qu'un très grand nombre de services continueront d'être offerts de façon virtuelle dans les années à venir. En fait, la province a mis en œuvre un certain nombre de ces programmes en ligne. Récemment, la province de Québec, de même que d'autres provinces, est revenue à une approche hybride qui offre des services virtuels et en personne.
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Je vais poursuivre sur la lancée de M. Boulerice et de M. Gourde.
Il devient de plus en plus difficile d'aider les gens à nos bureaux de circonscription. On attend des heures, des semaines, et même des mois. Cela touche certainement les immigrants francophones aussi. On doit donc se pencher là-dessus.
On nous dit que les problèmes sont causés par la COVID‑19, mais cela fait deux ans maintenant. Aujourd'hui, on parle de l'Ukraine et de l'Afghanistan. Il y a toujours des crises dans le monde. Cette situation est inacceptable non seulement pour nous, les députés, mais pour les Canadiens. Je sais que vous êtes des porte-parole et que vous n'êtes pas personnellement responsables, mais il est important que vous transmettiez ce message et qu'on fasse quelque chose à ce sujet.
Le commissaire aux langues officielles a déclaré, le 9 février:
[...] on est censé atteindre la cible de 4,4 % d'ici 2023, mais, évidemment, on n'y arrivera pas. Ainsi, ce sont plus de 75 000 immigrants d'expression française que nous aurions pu accueillir au Canada, à l'extérieur du Québec, mais qui ne viendront pas.
Êtes-vous d'accord sur ce chiffre concernant le nombre d'immigrants que nous aurions pu accueillir et qui ne viendront pas?
Pourriez-vous nous envoyer un tableau affichant le nombre de fonctionnaires au ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada répartis par année depuis 2003, ainsi que le nombre de nouveaux arrivants? Il y en avait 400 000 l'an passé, un record.
Je vous demande les statistiques par province sur le nombre de fonctionnaires par année, depuis 2003, ainsi que le nombre de nouveaux arrivants au pays.
Je vois que vous hochez la tête. Merci.
Ma prochaine question est non partisane. En fait, je pense que notre comité fonctionne très bien. Lorsqu'on parle de cibles depuis 2003, on parle de cibles sur 20 ans. Cette année, ce sont les libéraux qui forment le gouvernement. Auparavant, c'était un autre parti, et les cibles n'ont jamais été atteintes. Ma question n'est donc vraiment pas partisane.
J'aimerais obtenir les statistiques par province sur les francophones. Selon les programmes des candidats des provinces, il y a eu 7 600 nouveaux arrivants en Ontario, dont très peu sont francophones.
Madame Prince, vous avez commencé votre allocution en disant que l'immigration était une compétence partagée entre le fédéral et les provinces. Quel rôle doivent jouer le fédéral et les provinces pour atteindre ces chiffres?
Il y a 400 000 nouveaux arrivants, mais très peu de francophones. Quelle est la compétence en ce qui a trait au fédéral et à la province? Je sais qu'en Ontario, il y a très peu de nouveaux arrivants francophones. Est-ce le rôle de la province ou celui du fédéral? Est-ce que c'est un rôle partagé?
Pourriez-vous nous faire part de certaines recommandations ou de solutions?
:
Merci beaucoup, madame Kingsley.
Permettez-moi de remercier les trois représentantes du ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration, Mmes Corinne Prince, Alexandra Hiles et Michèle Kingsley, d'avoir répondu aux questions des membres du Comité. Nous allons attendre la transmission de vos documents, comme l'ont demandé les membres du Comité.
J'aimerais maintenant mentionner que la prochaine rencontre aura lieu mercredi, et qu'elle portera sur le même sujet, à savoir l'immigration francophone au Canada et au Québec.
Là-dessus, je remercie le personnel technique, la greffière et les interprètes.
Je vous remercie également, chers membres du Comité. J'espère que votre président suppléant aura été à la hauteur.
La séance est levée.