Bienvenue à la 42e réunion du Comité permanent de la justice et des droits de la personne de la Chambre des communes.
Conformément à l'ordre de renvoi du 17 novembre 2022, le Comité amorce l'étude du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022‑2023 du ministère de la Justice. La seconde partie de la réunion sera consacrée à l'étude du projet de loi , Loi modifiant le Code criminel et d’autres lois en conséquence (matériel d’abus pédosexuels), conformément à l'ordre de renvoi du 23 novembre 2022.
La réunion d'aujourd'hui se déroule sous forme hybride, conformément à l’ordre de la Chambre adopté le jeudi 23 juin 2022. Les députés peuvent siéger en personne ou à distance, au moyen de l’application Zoom.
J'ai quelques consignes à donner aux témoins et aux députés. Avant de prendre la parole, attendez que je vous nomme. Si vous participez par vidéoconférence, cliquez sur l’icône du microphone pour l'activer, et veillez à le mettre en sourdine lorsque vous ne parlez pas.
En ce qui concerne l’interprétation, si vous nous joignez par Zoom, vous pouvez sélectionner le parquet, l'anglais ou le français au bas de votre écran. Si vous êtes dans la salle, vous pouvez utiliser l'écouteur et choisir le canal désiré.
Je vous rappelle que toutes vos observations doivent être adressées à la présidence.
Pour les députés présents dans la salle, si vous souhaitez prendre la parole, veuillez lever la main. Les députés qui utilisent l'application Zoom pourront le faire au moyen de la fonction « Lever la main ». Le greffier et moi-même ferons de notre mieux pour respecter l’ordre d'intervention. Nous vous remercions à l'avance de votre patience et de votre compréhension à cet égard.
Durant la première heure de la réunion, nous allons voter sur certains postes du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022‑2023. Plus précisément, nous allons mettre aux voix le crédit 1b sous la rubrique Commission canadienne des droits de la personne; le crédit 1b sous la rubrique Service administratif des tribunaux judiciaires; les crédits 1b et 5b sous la rubrique Ministère de la Justice; le crédit 1b sous la rubrique Bureau du directeur des poursuites pénales, ainsi que le crédit 1b sous la rubrique Registraire de la Cour suprême du Canada.
Le ministre de la Justice et procureur général du Canada, l’honorable David Lametti, est avec nous pour nous parler de ces crédits.
Bienvenue, monsieur le ministre.
Le ministre est accompagné de M. François Daigle, sous-ministre de la Justice et sous-procureur général du Canada; de M. Michael Sousa, sous-ministre adjoint principal, Secteur des politiques, et de M. Bill Kroll, dirigeant principal des finances et sous-ministre adjoint, Secteur de la gestion. Messieurs, soyez les bienvenus.
Je donne sans plus tarder la parole au ministre Lametti. Nous allons écouter sa déclaration préliminaire et nous passerons ensuite aux questions.
:
Merci, monsieur le président.
Je suis heureux d'être parmi vous aujourd'hui pour votre étude du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022‑2023 du ministère de la Justice du Canada.
J'aimerais commencer par reconnaître que nous sommes réunis sur les territoires traditionnels du peuple algonquin anishinabe.
[Traduction]
Comme vous l'avez mentionné, je suis accompagné de M. François Daigle, sous-ministre de la Justice et sous-procureur général du Canada; de M. Michael Sousa, sous-ministre adjoint principal, Secteur des politiques, ainsi que de M. Bill Kroll, dirigeant principal des finances et sous-ministre adjoint. Je les remercie tous les trois de me prêter leur concours aujourd'hui.
[Français]
Au cours de la dernière année, le ministère de la Justice du Canada a poursuivi son travail pour répondre aux pressions considérables qui pèsent sur notre système de justice.
Nous avons fait de bons progrès en matière de relance après les restrictions sanitaires liées à la pandémie. Nous avons réduit le nombre d'affaires en attente devant les tribunaux et nous avons renforcé notre système de justice pour mieux soutenir les personnes les plus touchées. Nous espérons poursuivre ce travail grâce au projet de loi , qui est maintenant devant vous.
[Traduction]
Nous continuons d'appuyer les priorités générales du gouvernement comme la lutte aux inégalités, au racisme systémique et à la discrimination, l'avancement du processus de réconciliation avec les peuples autochtones et le soutien aux nouveaux arrivants au Canada et aux réfugiés.
Le financement demandé au titre du Budget supplémentaire des dépenses (B) 2022‑2023 nous permettra de poursuivre ce travail et de remplir les engagements importants que nous avons pris de réformer le système de justice afin qu'il soit véritablement centré sur les personnes qu'il sert.
[Français]
Il s'agit notamment de veiller à ce que notre système de justice soit accessible et équitable pour toutes les personnes au Canada, quels que soient leurs origines, leur revenu, leurs croyances ou leur identité sexuelle.
Ce travail est lié à notre objectif primordial de lutter contre la discrimination systémique et la surreprésentation des peuples autochtones, de même que des membres des communautés noires, racialisées et marginalisées, dans le système de justice pénale. Nous avons franchi une étape importante cette année en adoptant le projet de loi , qui comprend de nombreuses réformes qui rendront notre système de justice plus juste et équitable.
[Traduction]
Nous continuons de travailler avec les peuples autochtones pour atteindre les objectifs de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones et réaliser des progrès sur la voie de la réconciliation.
Je vais maintenant vous expliquer pourquoi nous avons besoin du financement demandé au titre du Budget supplémentaire des dépenses pour donner corps à ces priorités.
Premièrement, l'accès à la justice représente une valeur canadienne fondamentale et il fait partie intégrante d'une société juste et équitable. Un système d'aide juridique solide est l'un des piliers du système de justice canadien.
[Français]
Nous continuons à faire des investissements pour répondre aux pressions qui pèsent sur l'aide juridique et pour assurer la prestation continue de l'aide juridique dans les affaires d'immigration et des réfugiés.
Cet investissement est essentiel. Sans lui, certains prestataires de services d'aide juridique pourraient être contraints de retirer des services dont dépendent les demandeurs d'asile vulnérables.
[Traduction]
L'insuffisance des ressources et des services entraînerait des retards à la Commission de l'immigration et du statut de réfugié et à la Cour fédérale, ce qui aurait pour effet d'entraver les investissements du gouvernement visant à accroître la capacité de traitement du régime d'octroi de l'asile.
Le financement demandé aidera le ministère à remplir l'engagement du gouvernement canadien de lutter contre le racisme systémique dans notre pays.
Le Budget supplémentaire des dépenses (B) comprend également du financement qui soutiendra nos efforts pour remédier à la surreprésentation des Autochtones, des Canadiens noirs et racisés, ainsi que d'autres membres de communautés marginalisées dans notre système de justice. Comme il a déjà été mentionné, ce financement nous permettra de compléter le travail accompli notamment pour réformer le droit, accroître la diversité au sein de la magistrature et réaliser les engagements énoncés dans ma lettre de mandat concernant l'élaboration d'une stratégie en matière de justice autochtone et la première stratégie du Canada en matière de justice pour les personnes noires.
La crise des opioïdes nous a fait réaliser la nécessité d'aborder les enjeux liés à la toxicomanie par la voie de la santé publique plutôt que par celle de la criminalisation.
[Français]
Nous avons constaté une demande croissante partout au pays pour des programmes de traitement de la toxicomanie supervisés par les tribunaux de traitement de la toxicomanie. Pour aider à répondre à ce besoin, le budget de 2021 a annoncé 40,4 millions de dollars sur cinq ans à compter de 2021‑2022, et 10 millions de dollars en permanence pour le ministère de la Justice et le Bureau du directeur des poursuites pénales.
Ce financement comprend 24,5 millions de dollars sur cinq ans à compter de cette année, et 7 millions de dollars en permanence en financement de contribution pour le ministère de la Justice.
[Traduction]
Ces mesures contribueront à assurer la justice pour tous.
C'est aussi l'objectif des efforts que nous déployons pour progresser sur la voie de la réconciliation avec les peuples autochtones, un thème central d'une bonne partie de mon mandat.
[Français]
Un élément clé de la réconciliation consiste à assurer la mise en œuvre efficace de la Loi sur la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, en consultation et en collaboration avec les peuples autochtones.
Nous entreprenons actuellement un vaste processus d'engagement fondé sur des distinctions avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis afin d'élaborer un plan d'action d'ici juin 2023.
[Traduction]
Nous travaillons également avec les peuples autochtones pour la mise au point d'une stratégie en matière de justice autochtone. Au cours de la dernière année, notre gouvernement a nommé une interlocutrice spéciale pour les enfants disparus et les tombes et les lieux de sépulture anonymes en lien avec les pensionnats autochtones. L'interlocutrice spéciale, Mme Kimberly Murray, collaborera étroitement avec les dirigeants et les communautés autochtones, les survivants, leurs familles et des experts pour déterminer les mesures à prendre et recommander un nouveau cadre juridique fédéral qui assurera un traitement respectueux et culturellement adapté, de même que la protection des tombes et des lieux de sépulture anonymes d'enfants sur les terrains des anciens pensionnats.
Nous prêtons également assistance aux ministères des Services aux Autochtones et des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord du Canada pour la mise en œuvre de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis, entrée en vigueur le 1er janvier 2020.
[Français]
Dans ce contexte, Justice Canada demande 510 000 $ dans le budget supplémentaire des dépenses (B) pour accroître sa capacité de fournir des conseils juridiques spécialisés sur des questions liées à l'interprétation et à la mise en œuvre de l'article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982.
Nous prévoyons que ces ressources supplémentaires seront essentielles sur une période de cinq ans, étant donné la portée nationale des questions juridiques, l'ampleur de leurs implications et leur nouveauté.
Monsieur le président, en résumé, le budget supplémentaire des dépenses (B) permettra au ministère de la Justice du Canada de continuer à jouer un rôle essentiel dans la création d'un système de justice solide, équitable et efficace qui protège les Canadiennes et les Canadiens, leurs communautés et leurs droits.
[Traduction]
Merci de m'avoir accordé votre attention.
Je serai heureux de répondre à vos questions.
:
Merci, monsieur le président, et merci, monsieur le ministre, d'être avec nous aujourd'hui avec vos collaborateurs.
J'ai quelques questions.
Nous voyons… dans les grands titres ces derniers temps. Vous êtes venu devant le Comité dans le cadre de l'étude du projet de loi , qui porte sur l'aide médicale à mourir, ou AMM. Comme vous le savez, le projet de loi que vous avez présenté a été amendé par le Sénat afin d'élargir son application aux personnes aux prises avec des troubles de santé mentale. À compter du 17 mars 2023, ces personnes pourront demander l'AMM.
En fait, cet amendement a beaucoup surpris les membres du Comité de tous les partis, si je ne m'abuse, parce qu'il touche un aspect qui avait été examiné en lien avec le projet de loi . En février 2021, vous avez dit ceci en Chambre: « Je ne crois pas que nous soyons tout à fait prêts à procéder en toute sécurité à la prestation de l'aide médicale à mourir pour cause de maladie mentale. »
Ces derniers temps, nous voyons souvent des manchettes troublantes sur des personnes qui ont servi notre pays, qui sont des anciens combattants des Forces armées canadiennes, et qui se voient offrir l'aide médicale à mourir quand ils demandent de l'aide pour un trouble de stress post-traumatique ou d'autres problèmes. Les Canadiens sont consternés et inquiets de cette situation.
J'ai une question pour vous, monsieur le ministre. Nous savons que la Gendarmerie royale du Canada, la GRC, est intervenue. De toute évidence, le régime actuel d'aide médicale à mourir ne protège pas suffisamment les Canadiens vulnérables. Sachant que le moment fatidique approche, que l'accès à l'AMM sera élargi à compter du 17 mars 2023, comptez-vous attendre d'avoir des lignes directrices claires qui assureront la protection des Canadiens vulnérables avant de permettre l'application de cet élargissement? Je pense aux membres des Forces armées canadiennes et aux anciens combattants, mais également à tous les Canadiens vulnérables aux prises avec des troubles de santé mentale.
:
Merci, monsieur Moore. C'est une importante question. Vous et moi avons pris part à l'étude en comité du projet de loi . Je suis très reconnaissant pour le travail accompli.
Permettez-moi de dire d'entrée de jeu qu'il existe de l'aide pour les personnes aux prises avec la maladie mentale. Les personnes dans cette situation devraient demander de l'aide. Je trouve extrêmement important de commencer par cette mise au point.
Le régime actuel de l'AMM prévoit des mécanismes de contrôle. Je trouve ces reportages assez troublants. C'est au corps médical de veiller à ce que les normes soient respectées. C'est au corps médical d'insister sur le fait que l'AMM doit être un choix personnel pour les personnes qui remplissent les critères. C'est très important de le souligner parce qu'il semble que certains reportages minimisent cet aspect.
Je rappelle que si les critères ne sont pas remplis et que si les dispositions du régime ne sont pas respectées, c'est une infraction criminelle. Dans ce cas, il y aura une enquête policière.
Un travail considérable a été effectué sur la question de la santé mentale depuis que j'ai fait cette déclaration en 2021. Le comité d'experts a produit un rapport et établi des lignes directrices. Il s'est fait énormément de travail aux échelons du fédéral et des provinces pour garantir que dans la forte minorité de cas — j'insiste sur la « minorité de cas » — où, selon les lignes directrices élaborées par le comité d'experts, la maladie mentale est la seule condition pouvant donner droit à l'AMM, des mesures de protection seront en place.
Je comprends les préoccupations exprimées, et je comprends aussi qu'elles peuvent changer. Je suis déterminé à continuer de collaborer avec vous tous pour améliorer les normes et les communications autour de ces normes pour nous assurer qu'elles sont bien comprises, et à collaborer avec les provinces afin de les aider à appliquer ces dispositions.
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Merci, monsieur le ministre.
Je pense qu'aux yeux des Canadiens, le problème vient de ce que le secteur de la santé relève essentiellement des provinces. Des avertissements ont été lancés, pas plus tard…
Monsieur le ministre, l'Association of Chairs of Psychiatry in Canada a demandé à votre gouvernement d'attendre avant d'ouvrir l'AMM aux personnes qui ont un trouble de santé mentale. Voici un extrait de la lettre envoyée par l'Association:
Il faudra prendre le temps nécessaire pour bien faire connaître les modifications et établir les lignes directrices ainsi que les normes auxquelles les patients et le public pourront se référer pour mieux comprendre et s'informer.
Les médecins partagent cette préoccupation.
Voici ce qui est préoccupant. À l'échelon du fédéral, ces modifications sont introduites dans le Code criminel. Nous prétendons que nous en avons fait assez, même si clairement, dans nos propres rangs… Des fonctionnaires fédéraux du ministère des Anciens Combattants ont offert l'AMM à des anciens combattants. Non seulement les provinces et les professionnels ne semblent pas prêts, selon l'Association of Chairs of Psychiatry, mais les gens au gouvernement fédéral ne semblent pas non plus savoir sur quel pied danser. On parle quand même de personnes qui offrent à l'aveuglette l'aide médicale à mourir à des anciens combattants en détresse.
Nous sommes en décembre. Mars arrive à grands pas. Ce gouvernement et le régime entier ne sont pas prêts.
Monsieur le ministre, au nom des nombreux Canadiens qui vous demandent de mettre la pédale douce, y compris des médecins et des personnes aux prises avec des troubles de santé mentale ou un handicap, je vous supplie de considérer sérieusement cette possibilité.
:
Merci de votre question, madame Dhillon.
Je crois que c'est un projet de loi historique, qui va vraiment changer notre approche face aux crimes non violents et aux offenses où la sécurité publique n'est pas en jeu et qui ne mettent pas le public en danger.
Cela va donc nous permettre de nous attaquer au problème de la surreprésentation des peuples noirs, racisés et autochtones dans le système judiciaire, en redonnant aux juges la flexibilité d'encadrer les peines et de s'assurer qu'elles sont justes et équitables, ainsi que de recourir à d'autres formes de sentence et de réhabilitation.
En Colombie‑Britannique, nous venons d'investir dans les centres de justice communautaires, pilotés par les peuples autochtones. Cela va leur permettre d'encadrer totalement les personnes, pour diminuer les taux de récidive et aider les communautés à guérir et aller de l'avant.
Le projet de loi C‑5 le fait en partie par la déjudiciarisation, ainsi que la réorientation des personnes vers le système de santé ou d'autres systèmes afin de s'attaquer aux vrais problèmes de ces dernières. C'est donc très important, et je crois que ce projet de loi marquera l'avenir.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je suis content, monsieur le ministre, de pouvoir vous poser des questions et de faire un suivi sur l'échange que nous avons eu en Chambre il y a deux semaines environ relativement à la réforme du régime fédéral de mise en liberté sous caution.
Avant d'y aller de mes questions, je tiens à dire que nous appuyons sans réserve l'objectif de réduire la surreprésentation des personnes autochtones, noires et racisées dans le système de justice pénale, comme vous le savez déjà. Je sais que cet objectif est en partie à l'origine du projet de loi , et qu'il découle d'une directive de la Cour suprême.
Toutefois, ce que nous voyons dans nos communautés… Je suis député d'une circonscription du nord-ouest de la Colombie-Britannique. Les communautés y sont de petite taille. Nous sommes loin des grands centres urbains du Canada. La plus grande communauté regroupe 13 000 personnes. Nous assistons actuellement à une hausse des infractions criminelles contre les biens et avec violence qui inquiète énormément les leaders communautaires, les résidents et les propriétaires d'entreprises.
Dans les communautés comme Terrace, les problèmes de désordre dans les rues et les crimes contre les biens atteignent des proportions alarmantes. Des entrepreneurs m'ont raconté que des gens arrivent de la rue et volent des marchandises apparemment sans être inquiétés. Les gens ne se sentent plus en sécurité dans leurs communautés. Je pense que c'est quelque chose qui vous préoccupe autant que moi.
Quand les communautés ont fait part de leurs préoccupations au gouvernement provincial… À sa décharge, je dois dire qu'il a pris certaines mesures dont vous êtes certainement au courant, comme l'augmentation des ressources en santé mentale et l'investissement dans les services de maintien de l'ordre. Cela dit, le gouvernement provincial a aussi rétorqué aux municipalités que le problème vient en partie de la législation fédérale, et plus précisément du régime de mise en liberté sous caution, qui doit être réformé.
Je sais que les procureurs généraux vous en ont parlé dans le cadre de la réunion fédérale-provinciale-territoriale des ministres responsables qui a eu lieu à Halifax. J'aimerais savoir dans quelle mesure vous partagez la vision que les provinces ont du problème.
:
Merci, monsieur Bachrach, de poser cette question. La personne que vous remplacez vous a mis la barre haut, mais vous relevez le défi avec brio.
Le projet de loi a marqué une étape décisive dans la réforme du régime de mise en liberté sous caution. Il s'attaquait non seulement à la surreprésentation, mais également aux inefficacités du système de justice pénale. Il a été rédigé en grande partie avec la collaboration des provinces. Nous avons beaucoup consulté les provinces concernant les différentes réformes proposées et leur mise en œuvre, qui est toujours en cours d'ailleurs.
Je suis très sensible aux préoccupations réelles que vous et d'autres m'avez rapportées — pas seulement en Colombie-Britannique, mais ailleurs également — concernant les problèmes provoqués par la réforme du régime de mise en liberté sous caution. Nous voulons collaborer avec les provinces. Certaines, dont la Colombie-Britannique, ont déjà pris des mesures pour remédier au problème, comme vous nous l'avez expliqué.
Chose certaine, le problème ne vient pas seulement du projet de loi . Cela dit, nous sommes conscients que des aspects du projet de loi C‑75 et des réformes ou de leur mise en œuvre — ou de l'absence demise en œuvre dans certains cas — pourraient être en cause, et nous nous sommes engagés à y regarder de plus près. Nous avons chargé nos sous-ministres, au fédéral et dans les provinces… À Halifax, nous leur avons donné comme mission de recueillir davantage de faits et de détails sur le problème. Comme toujours, quand ce travail sera terminé, je serai heureux de travailler…
C'est ce que j'ai promis au ministre Rankin, et je m'engage de la même façon à collaborer avec les autres procureurs généraux et ministres de la Justice pour trouver des solutions. Pour le moment, nous sommes encore à colliger les faits pour mieux comprendre la complexité du problème, mais je vous donne ma parole que je vais travailler de bonne foi pour essayer d'y remédier.
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Merci, monsieur Garrison.
Cela met fin à notre série de questions sur le Budget supplémentaire des dépenses.
Je suis désolé, mesdames et messieurs. Je pensais avoir besoin de plus de temps et c'est pourquoi j'avais initialement mis fin aux tours plus tôt, mais il semble que nous ayons été assez efficaces.
Je vais passer aux votes.
J'aurai besoin de l'aide du greffier à cet égard, du mieux qu'il le pourra, parce que je ne vous vois pas, mesdames et messieurs.
COMMISSION CANADIENNE DES DROITS DE LA PERSONNE
ç
Crédit 1b-Dépenses du programme..........898 286
(Le crédit 1b est adopté.)
Le président: Avant de passer au suivant, je tiens à remercier le ministre Lametti et tous les experts qui ont comparu aujourd'hui.
Je vous remercie de votre temps. Je vous suis reconnaissant de votre engagement à faire en sorte que nous obtenions tous les renseignements nécessaires sur les budgets supplémentaires.
SERVICE ADMINISTRATIF DES TRIBUNAUX JUDICIAIRES
ç
Crédit 1b-Dépenses de programmes........4 014 074
(Le crédit 1b est adopté avec dissidence.)
Le président: Je voudrais maintenant ouvrir le débat sur le crédit 1b sous la rubrique Ministère de la Justice.
Quelqu'un souhaite‑t‑il prendre la parole?
:
Merci, monsieur le président.
C'est un honneur de prendre la parole ici pour la première fois [difficultés techniques] Loi modifiant le Code criminel et d'autres lois en conséquence.
D'entrée de jeu, je tiens à remercier le député de Kamloops—Thompson—Cariboo, M. Caputo, qui est membre à temps plein de ce comité et qui a joué un rôle central dans la conception et la rédaction de ce projet de loi. L'expérience de l'honorable député comme procureur de la Couronne lui a permis de comprendre comment, en tant que parlementaires, nous pouvons renforcer nos lois fédérales afin d'améliorer la protection des Canadiens, en particulier des enfants, et je le remercie pour son travail sur ce projet de loi.
Comme je l'ai dit lors du débat en deuxième lecture, je crois qu'il est essentiel que le Code criminel du Canada renferme des termes qui décrivent avec précision les activités interdites. Je crois aussi que l'utilisation de l'expression « pornographie juvénile » dans le Code est mal choisie parce qu'elle ne décrit pas précisément les activités interdites.
Ce que le Code criminel appelle actuellement la « pornographie juvénile » est plus grave que la pornographie, parce qu'elle met en cause des enfants, qu'elle n'est pas consensuelle, qu'elle est une forme d'exploitation et qu'elle constitue un abus, et le Code criminel devrait refléter clairement ces réalités.
Monsieur le président, le Code criminel du Canada contient de nombreux éléments, notamment des éléments essentiels qui définissent, interdisent, dissuadent et pénalisent les activités criminelles. Le projet de loi ne propose aucune modification des définitions, des interdictions ou des peines. Il propose clairement et succinctement de remplacer l'expression « pornographie juvénile » par « matériel d'abus pédosexuels ».
Comme M. Anandasangaree l'a souligné à juste titre lors du débat en deuxième lecture de ce projet de loi, l'intention:
... n'est pas de changer la définition. Il s'agit plutôt de refléter de façon plus précise la définition dans le nom. Les tribunaux ne devraient pas modifier leur interprétation de la loi en fonction du changement de titre.
En deuxième lecture, M. Savard-Tremblay a fait remarquer avec perspicacité que:
En parlant de « matériel d'abus pédosexuels », on fait deux choses: on nomme l'abus que l'enfant a subi, et on qualifie également l'accusé de pédophile.
M. Savard-Tremblay a aussi fait remarquer que:
On remet les choses en perspective: il y a une victime d'abus lors d'un crime impliquant de la pornographie juvénile, et il y a un agresseur qui est le ou la pédophile.
Je salue également M. Garrison et le remercie pour ses commentaires en deuxième lecture où il a souligné le besoin de ressources pour l'application de la loi — en particulier pour les services d'application de la loi spécialisés qui « travaillent très fort » pour combattre l'exploitation sexuelle des enfants — et des « améliorations aux services et aux soutiens offerts aux survivants ».
Je souscris à tous ces arguments et je remercie ceux qui ont participé au débat en deuxième lecture et qui ont voté pour faire cheminer rapidement ce projet de loi jusqu'à l'examen d'aujourd'hui en comité.
Le matériel d'abus pédosexuels constitue un problème grandissant au Canada, et les Canadiens comptent sur nous, leurs représentants élus, pour prendre les mesures — grandes et petites — qui s'imposent pour régler les problèmes comme les agressions sexuelles contre des enfants et l'exploitation sexuelle d'enfants.
J'aimerais souligner aujourd'hui la réponse et le soutien reçus du Centre canadien de protection de l'enfance et de Ratanak International qui ont appuyé le dépôt de ce projet de loi.
J'aimerais remercier le Comité d'avoir pris le temps, malgré son horaire chargé, d'étudier le projet de loi. J'ai hâte de répondre à vos questions.
Merci, monsieur le président.
:
Merci, monsieur le président.
Merci, et salutations, chers collègues. Merci beaucoup d'avoir parrainé cet important projet de loi.
J'ai écouté très attentivement vos propos, monsieur Arnold. Je tiens à vous remercier d'avoir renoncé à poursuivre votre propre projet de loi d'initiative parlementaire pour appuyer la tentative de M. Caputo de soulever cette importante question.
Je vous cède la parole, monsieur Caputo. Je comprends que vous êtes un ancien procureur de la Couronne. Vous avez justifié votre motivation à attirer sur ce projet de loi l'attention qu'il mérite. Je vous félicite pour votre motivation.
Je voudrais vous demander si vous pourriez peut-être donner un peu plus de précisions. À mon avis, ce projet de loi contribuera, dans une certaine mesure, à lutter contre le phénomène mondial de la maltraitance et de l'exploitation des enfants. Malheureusement — et je pense que vous le reconnaîtrez — ce projet de loi ne traitera malheureusement pas des sanctions pour ces types d'individus qui ont un appétit insatiable pour l'exploitation sexuelle d'enfants.
Pourriez-vous nous dire brièvement ce que vous pensez de la façon dont les échecs du gouvernement libéral actuel par rapport au dépôt d'autres modifications législatives essentielles... et votre sentiment que nous devons faire plus en tant que nation pour donner l'exemple?
Je me souviens de l'exemple que vous avez donné au ministre concernant la mise sur un pied d'égalité des infractions de vol qualifié, punissables d'une peine d'emprisonnement à perpétuité... et de l'exploitation sexuelle de mineurs et d'adultes. Peut-être pouvez-vous m'éclairer à ce sujet, si vous le voulez bien.
:
Je vous remercie pour votre question, monsieur Brock. C'est très vrai. Nous devons être conscients que les enfants eux-mêmes qui sont victimes d'exploitation sexuelle sont souvent placés dans une prison psychologique à perpétuité. À mon avis, nos peines devraient refléter le fait que les enfants n'ont pas seulement subi un préjudice, mais que le préjudice qu'ils subissent est persistant.
Dans ce type d'infraction, pour la possession de matériel d'abus pédosexuels, les enfants sont victimes chaque fois que quelqu'un le télécharge, le regarde, y accède ou le distribue. Nous ne pouvons pas l'ignorer. L'abus lui-même se produit une fois, mais il se perpétue chaque fois que quelqu'un accède à ce matériel. Les peines minimales obligatoires adoptées par le gouvernement Harper ont été invalidées et, à ce stade, j'essaie de faire part au ministre de la déception à l'égard du gouvernement libéral qui n'a pas agi.
À l'heure actuelle, si vous agressez sexuellement un adulte, vous êtes passible d'une peine de 10 ans pour avoir pris sa dignité sexuelle, son inviolabilité et son consentement par la force. Les contacts sexuels — c'est‑à‑dire une infraction sexuelle contre un enfant qui est incapable de consentir en vertu de la loi — sont passibles d'une peine maximale de 14 ans. Le vol qualifié, qui consiste à prendre les biens d'une personne par la force, est passible d'une peine maximale d'emprisonnement à perpétuité. Nous traitons l'appropriation de biens plus sérieusement que l'atteinte à la dignité et au consentement d'une personne. Si vous demandiez aux gens: « Préférez-vous être victime d'un vol ou d'une agression sexuelle? », je peux vous dire que 99 %, voire 100 %, répondraient: « Je préfère le vol, sans équivoque ».
Il est temps que nous commencions à nous pencher sur les infractions sexuelles, en particulier les infractions sexuelles contre les enfants, avec le sérieux qu'elle mérite. Ce projet de loi est la première étape que je vais entreprendre. J'ai un autre projet de loi d'initiative parlementaire à ce sujet, le projet de loi . Je remercie M. Arnold de l'avoir défendu avec autant de vigueur. J'apprécie tout ce qu'il a fait à cet égard.
Je vous remercie.
:
Merci, monsieur Arnold.
C'est exact. En fait, monsieur Naqvi, j'ai assisté à une conférence organisée il y a trois ou quatre ans par le Groupe intégré de lutte contre l'exploitation des enfants de la Colombie-Britannique, la division de la GRC qui s'occupe de ce dossier — je félicite les policiers qui s'en occupent. La question a été soulevée. L'un des conférenciers en parlait, et quelqu'un a dit: « Vous savez quoi? Nous n'allons pas parler de ça. Je ne vais pas l'appeler “pornographie juvénile” aujourd'hui. Je vais l'appeler “matériel d'abus pédosexuels”. »
J'étais en Allemagne la semaine dernière et la question a été soulevée. Ils parlent de « matériel d'abus pédosexuels ». En fait, ils m'ont dit à quel point ils trouvaient inspirant que nous, Canadiens, allions faire cette modification. C'était avec un groupe... Si j'ai bien compris, il s'agit d'un organisme gouvernemental qui s'occupe des victimes d'agressions sexuelles. Ces représentants allaient maintenant demander à leurs législateurs d'apporter une modification similaire.
Je pense que rien ne peut bien représenter la nature horrible des abus. Les enfants qui en sont victimes vivent souvent une peine à perpétuité en raison de ce que nous savons être un trouble du stress post-traumatique, un traumatisme et d'autres choses du genre. Je ne sais pas s'il existe un terme qui puisse bien résumer ce que vivent les victimes. Souvent, elles le vivent à un âge si jeune qu'elles ne s'en souviennent pas, mais elles savent dans leur mémoire résiduelle qu'il y a eu un traumatisme.
J'aimerais que nous puissions avoir un mot ou une expression qui englobe tout. Pour moi, l'expression « matériel d'abus pédosexuels » est appropriée parce que les enfants sont victimes d'abus.
Dans la définition prévue à l'article 163.1 du Code criminel, il n'est pas seulement question du matériel comme tel, il est question de tout ce qui préconise l'exploitation sexuelle d'enfants. C'est pourquoi nous sommes arrivés à cette conclusion. Je comprends qu'il puisse y avoir des amendements, et nous sommes certainement ouverts à cette possibilité.
Je vous remercie.
:
C'est une excellente question.
Le nombre de poursuites est en fait en hausse. Je crois que vers 2012, monsieur Villemure, le gouvernement Harper a institué une loi qui imposait ce que nous appelons un devoir de dénoncer. Si un fournisseur de services ou un groupe comme Facebook ou Yahoo savait que cela se produisait, il devait le signaler au National Center for Missing and Exploited Children, qui faisait parvenir ensuite le signalement à la GRC.
Je pense que ce crime se produisait beaucoup plus souvent que nous ne voulons le reconnaître. Lorsque la loi a été modifiée, nous avons constaté un pic. Je n'ai pas les statistiques, mais j'ai vu le graphique. C'est comme une montagne. La courbe monte tout droit à cause du nombre croissant d'infractions constatées.
Autrefois, ce type d'infraction n'était découvert que lorsque quelqu'un apportait son ordinateur dans un atelier de réparation et que quelqu'un tombait dessus par hasard ou disait connaître quelqu'un qui le faisait. Aujourd'hui, la grande majorité des cas sont dus au leurre par Internet. Il arrive qu'un parent dise que son enfant a été leurré, mais la plupart des cas proviennent de... L'un des cas les plus importants que j'ai eu à traiter concernait le leurre depuis les Philippines. Dans ce cas, je ne me souviens plus si c'était Facebook ou Yahoo, mais les autorités ont été informées d'un soupçon d'exploitation sexuelle d'enfant. Un enfant était victime d'exploitation sexuelle en échange d'argent. C'est ainsi que le chat est sorti du sac.
Je ne sais pas... Je ne peux pas vous dire si cela se produit plus régulièrement. En revanche, le leurre par Internet est certainement plus fréquent. Il s'agit de l'utilisation d'un appareil électronique pour commettre une infraction de nature sexuelle. Les enfants ont maintenant des cellulaires de plus en plus tôt.
Je peux dire que nous voyons de plus en plus de ces cas devant les tribunaux parce que les gens commencent à en être plus conscients.
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Merci, monsieur Arnold.
Je suis d'accord avec vous. Je me souviens encore que, lorsque j'étais jeune stagiaire, j'ai dû examiner ces documents pour un cabinet de défense, et c'était assez traumatisant. Ce n'est pas facile de passer par là. Je ne peux qu'imaginer les forces de l'ordre... qui doivent faire face à cela quotidiennement et passer en revue des documents volumineux qui sont très horribles, et le niveau de stress et de stress post-traumatique qui peut apparaître.
Je vous remercie encore une fois pour votre excellente série de questions, aussi courte fut-elle.
Pour gagner du temps, j'aimerais donner aux membres du Comité quelques instructions et commentaires avant que le Comité ne procède à l'étude article par article du projet de loi .
Comme son nom l’indique, cet exercice sert à examiner, dans l’ordre, tous les articles d’un projet de loi. Je vais mettre en délibération chaque article, un par un, et chacun peut faire l’objet d’un débat avant d’être mis aux voix. Si un amendement est proposé à l’article en question, je vais donner la parole au député qui le propose, qui peut l’expliquer s’il le désire. L’amendement peut alors faire l’objet d’un débat, puis est mis aux voix lorsqu’aucun autre député ne désire prendre la parole. Les amendements sont examinés dans l’ordre où ils apparaissent dans la liasse que les membres ont reçue du greffier. Je rappelle aux députés que tous les amendements doivent être soumis par écrit au greffier du Comité.
La présidence procédera lentement afin que tous puissent bien suivre les délibérations.
Chaque amendement a un code alphanumérique dans le coin supérieur droit qui indique quel parti l’a présenté. Pour qu’un amendement soit proposé, un appuyeur n’est pas requis. Une fois qu’un amendement a été proposé, il faut le consentement unanime de tous les membres du Comité pour le retirer.
Au cours du débat sur un amendement, les députés sont autorisés à proposer des sous-amendements. Ces sous-amendements doivent être soumis par écrit. Ils ne nécessitent pas l'approbation du parrain de l'amendement. Un seul sous-amendement peut être considéré à la fois et ce sous-amendement ne peut être amendé. Lorsqu'un sous-amendement est proposé à un amendement, il fait l’objet d’un vote en premier. Ensuite, un autre sous-amendement peut être proposé ou le Comité peut examiner l'amendement principal et le mettre aux voix.
Une fois que chaque article a fait l’objet d’un vote, le Comité votera sur le titre abrégé, le titre et le projet de loi lui-même, et un ordre de réimpression du projet de loi peut être nécessaire, si des amendements sont adoptés, pour que la Chambre dispose d’une version à jour pour l’étape du rapport. Enfin, le Comité devra ordonner au président de faire rapport du projet de loi à la Chambre. Ce rapport ne contient que le texte des amendements adoptés ainsi qu'une indication des articles supprimés.
Pour votre information, je vais regarder mon téléphone, mais ce n'est pas pour texter. Je vérifie si mon greffier ou les greffiers législatifs m'ont envoyé des messages.
Nous allons maintenant commencer l'examen article par article.
(Article 1)
Le président: L'amendement G‑1 a été proposé.
Y a‑t‑il un débat?
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Si je ne vois pas d'autre débat, je vais essayer de faire vite.
Y a‑t‑il quelqu'un d'autre? Je ne vois pas d'autres mains.
L'article G‑1 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 1 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑2 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 2 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑3 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 3 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑4 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 4 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑5 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 5 ainsi modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑6 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 6 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑7 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 7 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑8 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 8 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑9 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 9 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑10 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 10 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑11 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 11 modifié est adopté.)
Le président: L'amendement G‑12 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 12 modifié est adopté.)
Le président: Maintenant, nous avons un nouvel article 13. C'est l'amendement G‑13.
Y a‑t‑il une discussion sur cet article?
L'amendement G‑13 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
Le président: Y a‑t‑il une discussion sur l'amendement G‑14? Non.
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
Le président: Maintenant, nous passons au titre avec l'amendement G‑15.
Je pense qu'il reflète, encore une fois, ce qui a été modifié dans les amendements 1 à 12 du gouvernement.
L'amendement G‑15 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
Le président: Le titre, modifié, est‑il adopté?
Des députés: D'accord.
Le président: Le projet de loi, tel que modifié, est‑il adopté?
Des députés: D'accord.
Le président: Le président doit‑il faire rapport du projet de loi, tel que modifié, à la Chambre?
Des députés: D'accord.
Le président: Le Comité ordonne‑t‑il la réimpression du projet de loi, tel que modifié, pour l'usage de la Chambre à l'étape du rapport?
Des députés: D'accord.
Le président: Je vous remercie.
Félicitations à MM. Arnold et Caputo pour le succès de ce projet de loi.
Cela met fin à notre réunion. Les témoins peuvent se retirer, ainsi que les membres du Comité.
La séance est levée.