:
Je déclare la séance ouverte.
Je vous souhaite la bienvenue à la 15e réunion du Comité permanent des anciens combattants.
J'aimerais également souhaiter la bienvenue à nos collègues Mme Kusie et M. Lauzon, en remplacement de Mme Roberts et de M. Rogers.
Conformément à l'article 108(2) du Règlement et à la motion adoptée par le Comité le 8 février 2022, le Comité se réunit afin de poursuivre son étude sur les prestations de pension du survivant dans les cas de mariage après 60 ans.
[Traduction]
J'en profite pour rappeler à tous les participants à cette réunion qu'il est interdit de faire des captures d'écran ou de prendre des photos de son écran.
Si vous participez par vidéoconférence, veuillez cliquer sur l'icône du microphone pour activer votre micro. Pour les personnes présentes dans la salle, sachez que votre microphone sera contrôlé, comme d'habitude, par l'agent des délibérations et de la vérification. Quand vous parlez, veuillez parler lentement et distinctement. Quand vous ne parlez pas, votre micro doit être éteint.
Je vous rappelle que les membres du Comité et les témoins doivent adresser tous leurs commentaires à la présidence.
[Français]
J'aimerais maintenant souhaiter la bienvenue à nos témoins.
[Traduction]
De l'Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans, nous avons M. Eric Ping Hung Li, professeur agrégé, Université de la Colombie-Britannique. Du ministère des Anciens Combattants, nous avons Mme Crystal Garrett‑Baird, directrice générale, Politique et recherche. Du Secrétariat du Conseil du Trésor, nous avons Mme Nadine Labrie, directrice principale, Pensions et avantages sociaux; et M. Simon Crabtree, directeur exécutif, Pensions et avantages sociaux. Enfin, du ministère de la Défense nationale, nous avons la brigadière-générale Virginia Tattersall, directrice générale, Rémunération et avantages sociaux.
Vous aurez cinq minutes pour présenter vos observations préliminaires, après quoi nous passerons aux séries de questions. J'ai été informé que le Secrétariat du Conseil du Trésor ne présenterait pas d'observations préliminaires et qu'il répondra seulement aux questions des membres.
Nous commencerons par M. Eric Li et nous passerons ensuite au ministère des Anciens Combattants, puis au ministère de la Défense nationale.
[Français]
Je voudrais inviter les participants à prendre la parole, à commencer par M. Li.
Je vais vous faire signe, lorsqu'il vous restera une minute ou que votre temps sera écoulé.
[Traduction]
J'invite M. Li à ouvrir son micro et à présenter ses observations préliminaires pendant cinq minutes.
Monsieur Li, vous avez la parole.
:
Bonjour, monsieur le président, membres du Comité et honorables invités. C'est un honneur pour moi de participer à la réunion aujourd'hui.
Je m'appelle Eric Li et je suis professeur agrégé à la faculté de gestion sur le campus d'Okanagan de l'Université de la Colombie-Britannique. J'aimerais vous faire part des principales conclusions et recommandations de l'étude qualitative du bien-être financier des survivants de vétérans, financée par l'Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans.
On comprend encore mal le bien-être des survivants de vétérans, et cela entraîne des questions sur le fait que les conjoints qui se marient ou établissent une union de fait avec un vétéran après ses 60 ans ne peuvent pas accéder aux prestations de retraite.
Afin de mieux comprendre l'ampleur du problème, entre mars et octobre 2020, nous avons interviewé sept survivants et trois vétérans. Même si l'échantillon de participants est relativement restreint, ces 10 entrevues ont suffi pour permettre à notre équipe de chercheurs de cerner quatre thèmes; à savoir: les changements dans le bien-être financier; l'adaptation et les compromis dans le mode de vie; les préoccupations liées à la propriété, à la stabilité financière et à l'indépendance; et les points de vue sur les politiques de pension.
D'après nos constatations, le fait d'être inadmissible à la pension du survivant est lourd de répercussions sur la vie des survivants. Les participants qui ne recevaient pas de pension du survivant ont dû modifier radicalement leur mode de vie. Par exemple, une participante a dû vendre sa maison en rangée après le décès de son mari pour réduire ses dépenses, car elle doit faire très attention à ses finances maintenant. Ses possibilités de vie sociale sont également limitées, ce qui entraîne solitude et dépression.
Des dépenses occasionnelles ou inattendues, comme l'achat de lunettes de vue, des réparations ou des rénovations domiciliaires, ou l'entretien du véhicule, peuvent causer un stress supplémentaire aux survivants. Beaucoup s'inquiètent également au sujet de leur avenir, car ils prévoient que leurs dépenses de santé vont augmenter avec l'âge. Les difficultés sont encore plus grandes pour ceux qui ne sont pas admissibles aux pensions des vétérans. La plupart des conjoints de militaires ne peuvent pas conserver un emploi à plein temps et ont un revenu personnel limité.
À partir de nos constatations, nous formulons trois recommandations pour l'examen des politiques et programmes. Premièrement, afin que le partenariat des conjoints survivants des vétérans, qui ont également fait de nombreux sacrifices personnels, soit reconnu, le gouvernement du Canada devrait envisager de supprimer la limite d'âge relative à la pension de réversion.
Deuxièmement, les programmes et les fournisseurs de services du gouvernement canadien devraient également être examinés. Les plateformes de communication devraient être simplifiées afin de faciliter l'accès à tous les programmes, prestations, privilèges, avantages et critères d'admissibilité connexes. Dans notre étude, nous soulignons également que le soutien par les pairs devrait être reconnu et facilité afin de renforcer par d'autres moyens les groupes de soutien afin que les survivants utilisent les médias sociaux ou d'autres plateformes de communication pour s'entraider.
Troisièmement, les survivants qui ont entamé une relation avec un vétéran à un âge avancé ressentent un stress psychologique dû à divers stigmates sociaux. Par exemple, beaucoup de nos participants ont mentionné qu'on les qualifie des « profiteurs », ce qui est injuste envers cette population en particulier. Celles qui ont reçu des prestations au décès de leur époux en service se sentent également coupables d'obtenir de l'argent. Ces problèmes et d'autres encore ne sont pas traités, car les survivants ne bénéficient pas de services de conseils. Par conséquent, des travailleurs sociaux et des psychologues devraient être mis à la disposition des vétérans et des survivants.
En résumé, notre étude met en évidence les problèmes et les difficultés auxquels font face les vétérans et leurs conjoints survivants. Il est à noter plus particulièrement que ce sont les survivants qui ont épousé un vétéran après ses 60 ans qui souffrent le plus, car la réduction substantielle de leur revenu due à la perte de la pension militaire les oblige à changer considérablement leur mode de vie. Les vétérans qui ont entamé une nouvelle relation après l'âge de 60 ans conviennent également que les politiques actuelles sur la pension de réversion créent une incertitude pour leur conjoint.
Je terminerai mon exposé en citant les propos de deux des participants à notre étude.
Voici ce que nous a déclaré une survivante: « Mon défunt mari a été dans les forces armées pendant 32 ans. Il a littéralement donné sa vie pour le pays. Aujourd'hui, la loi dit qu'à 60 ans, on n'a plus envie de se marier. À 60 ans, on est trop vieux pour avoir une relation. Dans des circonstances normales, on peut encore vivre 20 ans avec un conjoint. Cela nous préoccupe. Le gouvernement doit vraiment examiner la question. »
:
Bonjour, monsieur le président et mesdames et messieurs les membres du Comité. Je vous remercie de m'avoir invitée à comparaître devant le Comité aujourd'hui.
J'aimerais tout d'abord souligner que les terres d'où je parle avec vous font partie du territoire traditionnel non cédé de la Première Nation Abegweit Mi'kmaq.
Je suis heureuse de pouvoir parler avec vous aujourd'hui des préoccupations à la fois des vétérans qui se marient après l'âge de 60 ans et de leurs époux et survivants. Nous sommes heureux de participer à cette discussion très importante.
[Français]
J'aimerais d'abord présenter les services et avantages actuellement offerts par Anciens Combattants Canada pour soutenir les survivants en vertu de deux lois, soit la Loi sur les pensions et la Loi sur le bien-être des vétérans.
[Traduction]
Les survivants peuvent avoir droit à un soutien du revenu qui découle de la pension d'invalidité du vétéran, autrement dit, dans le cadre d'une pension d'invalidité du survivant. C'est sans aucun rapport avec la pension de retraite. Des paiements peuvent également être faits dans le cadre de la prestation de remplacement du revenu. Une indemnité supplémentaire peut être payée si la mort du vétéran était liée au service.
Certains survivants à faible revenu peuvent aussi être admissibles à une aide financière dans le cadre de l'allocation d'ancien combattant ou du programme de soutien du revenu des Forces canadiennes. De plus, les survivants sont admissibles au Fonds d'urgence pour les vétérans qui fournit une aide financière en cas de situations urgentes ou imprévues.
Enfin, les principaux aidants naturels survivants de vétérans peuvent avoir droit aux services d'entretien du terrain et d'entretien ménager du Programme pour l'autonomie des anciens combattants, si le vétéran bénéficiait de ces services au moment de son décès.
[Français]
Dans le cadre du budget de 2019, le gouvernement du Canada s'est engagé à verser 150 millions de dollars sur cinq ans pour établir un fonds pour les survivants qui viserait à mieux soutenir les vétérans qui se sont mariés alors qu'ils étaient âgés de plus de 60 ans, ainsi que leurs conjoints, et à s'assurer que les survivants ont le soutien financier dont ils ont besoin.
[Traduction]
Il est à noter que ce fonds ne change pas la disposition relative au mariage après 60 ans de la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes. Il incombe au ministère de la Défense nationale de veiller à l'application de cette loi.
Après l'annonce du fonds pour les survivants de vétérans, nous avons constaté que nous avions besoin d'en savoir plus sur les besoins de ces survivants et sur l'ampleur du problème. En effet, les seules données administratives que nous connaissions avec une absolue certitude étaient celles du nombre de vétérans qui choisissent la prestation de survivant optionnelle.
[Français]
À cette fin, nous avons collaboré avec Statistique Canada et l'Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans pour déterminer la taille et les caractéristiques de la population de survivants.
[Traduction]
La pandémie a retardé ce travail. Toutefois, nous avons depuis reçu les résultats de cette recherche et appris ce qui suit à propos des survivants.
Environ 4 500 personnes ont contracté un mariage ou formé une union de fait avec un vétéran après ses 60 ans. Dans chacun de ces cas, le vétéran était un pensionné des Forces armées canadiennes. Presque tous étaient des femmes et 90 % étaient âgées de 70 ans ou plus. La plupart avaient un revenu élevé en comparaison d'autres Canadiennes du même groupe d'âge. Leur revenu médian était de 34 900 $ par opposition à 25 600 $.
Enfin, plus de 1 200 survivants, soit 27 %, recevaient le Supplément de revenu garanti. Environ 850 des 4 500 survivants, ou 19 %, avaient un revenu inférieur au seuil de faible revenu, qui était de 24 890 $ avant impôt.
Sur ce dernier point, nous devrions prendre en compte l'engagement annoncé dans le budget de 2021 d'augmenter de 10 % le programme de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes âgées de 75 ans et plus. Cette augmentation commence en juillet 2022. Avec cette amélioration, le revenu d'environ 250 des quelque 4 500 survivants devrait être inférieur au seuil de faible revenu.
Soyons clairs, cependant. Nous considérons qu'il s'agit d'un nombre important, et nous comprenons que ce n'est pas seulement une question d'argent, mais aussi de reconnaissance.
[Français]
Les besoins des survivantes nous tiennent à cœur, et c'est pour cette raison que nous leur offrons plusieurs avantages et mesures de soutien dans le train de programmes que je viens d'évoquer.
[Traduction]
Nous utilisons les résultats pour éclairer au mieux les décisions à prendre en ce qui concerne le fonds pour les survivants de vétérans.
[Français]
Je terminerai en vous disant qu'Anciens Combattants Canada reconnaît que les épouses et les conjointes de fait des vétérans jouent un rôle crucial dans les soins prodigués à nos vétérans.
[Traduction]
Nous entendons veiller à ce que les vétérans et leurs survivants aient le soutien dont ils ont besoin.
Je vous remercie.
:
Bonjour, monsieur le président et membres du Comité.
Je suis la brigadière-générale Virgina Tattersall et la directrice générale de la rémunération et des avantages sociaux des Forces armées canadiennes.
Monsieur le président, je vous remercie de votre invitation à témoigner aujourd'hui.
[Traduction]
Je tiens à souligner que la rémunération et les avantages sociaux des Forces armées canadiennes sont un sujet de grande importance. Mes responsabilités dans ce domaine comprennent la gestion des politiques et l'administration de la prestation des services pour tout ce qui concerne la solde et les allocations militaires, les prestations de libération et les pensions militaires.
Vous venez d'entendre ma collègue d'Anciens Combattants Canada, et j'aimerais profiter de cette occasion pour décrire le rôle de la Défense nationale en ce qui concerne la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes.
En vertu de la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes, le est responsable de la gestion globale du régime de retraite, y compris de la gestion financière des fonds de pension des Forces armées canadiennes. Mon organisation est chargée de la surveillance du régime de retraite, du calcul des cotisations, de l'analyse financière, des conseils et de l'interprétation du programme et de la préparation des rapports annuels, le tout en appui au rôle du ministre.
De plus, nous procédons et contribuons à l'analyse, à la conception et à la politique des programmes de pension, notamment en collaborant avec le ministère de la Justice et le Conseil du Trésor lorsqu'une analyse est nécessaire pour modifier la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes.
[Français]
Je serai heureuse de répondre à vos questions.
[Traduction]
Je vous remercie de m'avoir invitée cet après-midi.
:
Merci beaucoup, madame Tattersall.
Nous allons maintenant passer à la période des questions. Je demanderais aux membres du Comité de bien vouloir dire à qui s'adressent leurs questions, et aux témoins, d'ouvrir leur micro afin de pouvoir y répondre.
J'invite maintenant Mme Cathay Wagantall à prendre la parole pendant les six prochaines minutes, s'il vous plaît.
Madame Wagantall, vous avez la parole.
:
Je vous remercie, monsieur le président.
Je remercie tous les témoins de leur présence aujourd'hui. Nous vous sommes reconnaissants de participer à cette étude. Comme vous le savez, j'en suis certaine, le sujet qui nous occupe est chargé d'émotion. Je le sais et je comprends que nous devons en tenir compte dans nos travaux.
Monsieur Li, tout d'abord, j'ai quelques questions pour vous.
Quand vous avez mentionné le nombre de participants à votre étude et exposé les raisons pour lesquelles ils n'étaient pas plus nombreux, vous avez parlé des répercussions de la COVID. Vous avez parlé de l'impossibilité de se rencontrer.
Je sais que les légions jouent un rôle important pour ce qui est de réunir des personnes, et je me demande si vous avez demandé à la Légion d'aider des personnes à participer à votre étude par Zoom. Je présume que de nombreuses personnes d'un certain âge ne connaissaient pas ces moyens de communication. Est‑ce que cette solution a été envisagée et avez-vous cherché à l'appliquer?
:
Je ne sais qui des femmes, qui ont présenté des observations, serait la mieux placée pour répondre.
Quand les vétérans prennent cette décision, les informe‑t‑on que, lorsqu'ils font ce sacrifice pour mettre de l'argent de côté, si leur conjoint meurt, ils n'ont plus accès à ces fonds? Je suis d'avis que s'ils le savaient, ils investiraient ces sommes eux-mêmes, plutôt que de perdre une source de revenus possible.
La question est pour Mme Garrett‑Baird ou Mme Tattersall.
Pour que les choses soient claires à propos de la création de la prestation de survivant optionnelle, les sommes que le pensionné décide de mettre de côté ne sortent, en fait, jamais du fonds de pension. Ce n'est pas comme dans un divorce où vous recevez un chèque correspondant à votre part de la liquidation du patrimoine.
Les paiements que reçoit le pensionné sont réduits, mais ces sommes sont toujours dans le fonds de pension. Autrement dit, en cas de décès du conjoint, le pensionné peut annuler la prestation de survivant optionnelle et il percevra, par conséquent, de nouveau 100 % de sa pension. La prestation avait été mise en place, mais le pensionné ne sera pas lésé à la mort de son épouse.
:
Je vous remercie, monsieur le président.
Je vais reprendre exactement là où Mme Wagantall s'est arrêtée parce que la conversation sur la prestation de survivant optionnelle m'intéresse.
Pour revenir à son scénario, nous avons un vétéran qui décide de recevoir moins chaque mois en échange pour le droit de son conjoint survivant, s'il vient à mourir, de recevoir une pension réduite. Le Comité et certains témoins ont exprimé leur préoccupation de voir que, lorsque le conjoint décède, la somme à laquelle le vétéran a renoncé disparaît en fait.
Mme Tattersall a expliqué que si ce décès intervient alors que le vétéran perçoit toujours sa pension, il retrouve sa pleine pension.
Voici la question, et je ne veux pas paraître froid ou cynique. Ces types de programmes de prestations déterminées reposent tous sur des calculs actuariels qui tiennent compte, entre autres, des taux de mortalité. Si quelqu'un vit jusqu'à l'âge de 100 ans, il percevra plus que la moyenne. Si quelqu'un meurt le lendemain du jour où les papiers sont signés pour faire le transfert, il perçoit moins. Est‑ce que telle n'est pas la théorie derrière ce qui semble être injuste pour un certain groupe de personnes?
Madame Tattersall, voulez-vous répondre? La personne du Conseil du Trésor aura peut-être quelques commentaires aussi.
:
Je vous remercie de la question. Il se peut que je ne puisse pas y répondre en détail.
Vous avez parfaitement raison de dire qu'au sens large, le calcul repose sur des évaluations actuarielles. Cela signifie que certaines personnes percevront pendant cinq ans des prestations de retraite pour lesquelles elles ont travaillé toute leur carrière. De même, il se peut que quelqu'un perçoive une pension pendant plus de 40 ans parce qu'il vit aussi longtemps. Le but du calcul est d'arriver au meilleur investissement, de sorte que le fonds permette de continuer de verser les prestations, que les pensionnés vivent longtemps ou pas.
Je ne sais pas si cette réponse vous satisfait. Peut-être que le Conseil du Trésor serait mieux placé pour répondre à votre question, car elle vaut pour tous les régimes.
C'est juste qu'il me semble que c'est la nature de ces types de fonds. La curiosité de Mme Wagantall n'est probablement pas satisfaite, mais je pense que nous sommes tous deux curieux à propos du même sujet et que nous y reviendrons donc.
Je passe à vous, madame Garrett‑Baird.
Notre étude se concentre, évidemment, sur ce que les survivants de vétérans n'obtiennent pas, et vous nous avez donné une longue liste de ce qu'ils obtiennent. Nous avez notamment mentionné un paiement destiné aux survivants de vétérans si le décès est lié au service. Pouvez-vous en dire un peu plus?
:
J'ai également mentionné la pension d'invalidité, qui est le montant mensuel.
Si nous prenons la situation maintenant, sur le Fonds d'urgence pour les vétérans, au cours du dernier exercice, un peu plus de 1 million de dollars ont été versés pour soutenir 574 vétérans et survivants. Nous avons également le Programme pour l'autonomie des anciens combattants, qui fournit un certain nombre de soutiens et de services aux vétérans. Par exemple, à l'heure actuelle, il soutient 28 000 survivants. La prestation de remplacement du revenu est versée à environ 400 survivants. Nous avons des prestations d'invalidité qui sont versées à plus de 36 000 survivants aussi.
Cela vous donne une idée du nombre de survivants que nous soutenons dans le cadre de différents mécanismes, à court terme, comme le Fonds d'urgence pour les vétérans, et à long terme, comme les prestations d'invalidité et la prestation de remplacement du revenu.
J'aimerais dire aux membres du Comité que, même s'il n'y a pas eu d'allocution de la part du Secrétariat du Conseil du Trésor, deux de ses représentants sont avec nous aujourd'hui: Mme Nadine Labrie, la directrice principale, et M. Simon Crabtree, le directeur exécutif, tous deux de Pensions et avantages sociaux. Ils pourront aussi répondre à vos questions.
J'ai vu une main levée à un moment donné. Monsieur Crabtree, j'imagine que vous vouliez répondre à une question qui a été posée. Les membres du Comité pourront vous adresser des questions dans un prochain tour.
J'invite maintenant le deuxième vice-président du Comité, M. Luc Desilets, à prendre la parole pour six minutes, s'il vous plaît.
Je vous répondrais que nous avons eu plusieurs difficultés pour ce qui est des [difficultés techniques] d'une pension.
[Traduction]
Le fait est que nous n'avons pas examiné cette question en particulier, mais nous avons conscience qu'elle se pose. Nous recevons régulièrement des questions à ce propos, auxquelles nous répondons, mais je n'ai pas les moyens pour l'instant d'y consacrer une étude.
Encore une fois, cette question n'est pas particulière à la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes. Elle concerne également la fonction publique, la GRC et, je crois, quelques-unes des autres lois, et il me semble que mon collègue du Conseil du Trésor serait bien placé pour l'expliquer.
:
Je vous remercie, monsieur le président.
Je remercie toutes les personnes qui témoignent aujourd'hui. C'est très utile et intéressant.
Mes premières questions seront pour M. Li.
Tout d'abord, je vous remercie de votre exposé. Je vous remercie aussi d'y avoir inclus les citations de participants à votre étude. Je les ai trouvées très percutantes.
Vous parlez dans votre mémoire de la difficulté à trouver des vétérans et des survivants qui acceptent de participer à cette étude. La COVID posait manifestement un problème de taille. Il y avait aussi, selon moi, le fait que les personnes à qui vous demandiez de participer sont très dévouées à leur pays et très attachées au service. Elles n'aiment pas dire du mal du pays pour lequel elles étaient prêtes à donner leur vie.
Je vous demande donc comment vous avez trouvé les 10 participants. Avez-vous modifié quoi que ce soit pour les attirer, étant donné leurs antécédents de service et le fait que ce groupe de personnes a largement servi son pays et ne se plaint pas? Quels étaient les critères? Où ces personnes vivent-elles au Canada? J'aimerais savoir si ces participants viennent de tout le pays ou s'ils vivent principalement dans un ou deux centres.
:
Ils viennent de tout le pays. Nous avons des personnes du Canada atlantique, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique, et des couples de l'Alberta. Ces 10 personnes constituent un très bon échantillon.
Nos stratégies de recrutement reposaient sur plusieurs réseaux. Nous avons passé des annonces sur Facebook et nous avons aussi essayé de contacter des groupes communautaires à partir de là. En fait, ce sont des membres de la génération suivante qui ont donné le nom de leurs parents ou de leur mère pour qu'ils participent à nos études, et nous avons utilisé les différents réseaux personnels que nous avions déjà dans le milieu des vétérans. À l'Université de la Colombie-Britannique, nous avons le bureau de Survive and Thrive Applied Research, ou STAR, qui entretient de très bonnes relations avec le ministère de la Défense nationale et avec Anciens Combattants Canada. Ils nous ont aidés à trouver quelques pistes ici et là.
Vous avez raison au sujet de la COVID. La pandémie a eu un impact sur nos toutes premières études. Par ailleurs, à propos de la répartition démographique, il était très difficile d'utiliser les médias électroniques pour joindre des participants potentiels. Nous nous en sommes donc beaucoup remis à des relations personnelles et à différentes strates. C'est vraiment la difficulté que nous avons dû surmonter.
:
Monsieur le président, je suis ravi de vous revoir.
Je remercie tous les témoins de leur présence aujourd'hui.
Je dois dire que nous avons consacré beaucoup de réunions à ce sujet. Nous avons entendu quantité de témoignages, et terminer cette série avec vous est un plaisir. Je tiens à vous remercier pour votre service. Merci de ce que vous faites. Je vous en sais gré.
Monsieur Li, en parcourant votre rapport, je remarque que vous avez rencontré sept personnes. Statistique Canada nous a dit qu'il y a près de 6 000 vétérans ou survivants qui sont actuellement concernés par cette disposition. Avant de vous atteler à la préparation de votre rapport, vous aviez certainement une idée en tête. Combien de personnes pensiez-vous pouvoir contacter pour ce projet?
:
Ne prenez pas ces questions comme une critique de votre travail.
Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est que, nous savons au travers des témoignages personnels, qu'il s'agit d'un sujet très délicat pour beaucoup de personnes. Alors, quand l'occasion se présente pour en parler et y participer, j'ai beaucoup de mal... Comme je le disais, je n'arrive pas à comprendre l'écart entre les chiffres.
Je vous remercie de votre réponse. Comme je le disais, ce n'est pas une critique personnelle. Je m'interroge sur la participation à cette étude, voilà tout.
Votre rapport est‑il public ou a‑t‑il juste été communiqué au comité des anciens combattants?
:
Je vous remercie, monsieur le président.
Je remercie les témoins de leur présence aujourd'hui. Il est très important que nous sachions tout ce que nos vétérans ont fait pour nous, et je pense vraiment que cette étude nous permettra d'avancer et de les soutenir.
Monsieur le président, la question suivante sur la prestation de survivant est pour Mme Tattersall.
Pouvez-vous nous expliquer brièvement les démarches à faire pour demander cette prestation, étant donné qu'il s'agit d'un financement optionnel dont les vétérans peuvent faire la demande?
:
Lors de l'annonce du budget de 2019, comme je l'ai dit, nous n'avions aucune information sur ce groupe de personnes pour même connaître leurs besoins ou comment ce fonds pourrait les combler adéquatement. Nous ne voulions pas créer un fonds qui ne comblerait pas les besoins des survivants visés.
Cela étant, nous nous sommes engagés dans deux voies de recherche, l'une étant la recherche qualitative, que M. Li a présentée aujourd'hui. Je tiens à préciser que beaucoup de travaux ont été effectués avec M. Li à l'appui du recrutement. Anciens Combattants Canada a diffusé sur les médias sociaux l'étude en cours et le besoin de participants. Nous avons aussi financé des envois postaux et proposé de mobiliser des organisations de vétérans.
La deuxième voie était le volet des données quantitatives mis en oeuvre avec Statistique Canada. Ces données étaient absolument essentielles pour nous éclairer sur la taille et les caractéristiques de cette population. Comme je l'ai dit, cette population compte environ 4 500 personnes.
Je vais devoir m'en remettre aux témoins pour décider qui est le mieux placé pour répondre à cette question. Je pense que c'est peut-être M. Crabtree, mais si je me trompe, vous me le direz.
J'essaie de comprendre, parce que la situation est exceptionnelle. Lorsque nous pensons aux personnes qui sont dans cette situation en raison de la disposition relative au mariage après 60 ans, ce sont elles qui remplissent la demande de prestation de survivant optionnelle. Ce n'est pas une pratique normale pour les autres pensions, d'après ce que je comprends. Nous n'entrerons pas dans les détails.
Ce que j'essaie de comprendre, c'est que si un membre remplit ce formulaire et renonce entre 30 à 50 % de sa pension… Par exemple, l'un des vétérans a versé plus de 150 000 $ à mettre de côté pour sa femme s'il décède. Or, sa femme ne se porte pas bien et il semble qu'elle ne sera plus avec nous très longtemps. À son décès, je comprends que le vétéran est retiré du programme de la PSO et que sa pension revient à 100 %, mais qu'advient‑il de tout cet argent? Dans ce cas, il s'agit de 150 000 $.
Cet argent reviendra‑t‑il au vétéran? C'est lui qui renonce à sa pension. Pour moi, ce n'est pas la même situation que si une personne vit entre 5 à 40 ans. C'est comme s'il disait: « Voici une partie de mon argent. J'y renonce parce que je ne veux pas que cette personne manque d'argent. »
Quelqu'un peut‑il m'expliquer? Est‑ce que cet argent reste dans le bas de laine, ou est‑ce qu'une partie de cet argent revient à la personne dont c'était la pension et qui a adhéré à la prestation de survivant optionnelle?
:
Merci, monsieur le président.
Je vais poursuivre sur cette lancée, car je crois que Mme Blaney m'a un peu coupé l'herbe sous le pied.
J'ai vraiment de la difficulté avec les chiffres et comment tout cela fonctionne. Comme les témoins l'ont probablement compris, l'un des principaux points d'achoppement concerne la situation où des vétérans tentent de subvenir aux besoins de leurs conjoints ou partenaires et qui finissent par devoir renoncer à l'argent qu'ils ont tenté de mettre de côté pour eux et qui ne leur revient pas.
Je suis désolé. J'ai sauté à pieds joints sur le sujet parce que j'ai été tellement inspiré par la question de Mme Blaney. Tout d'abord, je vous remercie tous de votre service et de votre présence. J'ai négligé de le dire dès le départ.
Ma question s'adresse à M. Crabtree ou à la brigadière-générale Tattersall.
Je vais utiliser un exemple parce que j'ai beaucoup de difficulté à visualiser. Pour moi, il est utile d'utiliser des chiffres concrets.
Disons qu'un vétéran a une pension mensuelle de 4 000 $, une grosse pension. Il peut donner 20, 30 ou 50 % ou un autre pourcentage et il décide de donner 50 %. Cela signifie qu'il met de côté 2 000 $ par mois, si je comprends bien. Ces 2 000 $ servent à compenser dans l'éventualité où le vétéran meurt avant sa conjointe survivante. Tout le monde me suit jusqu'ici?
Après quatre ans, d'après mes calculs, environ 96 000 $ ont été mis de côté à raison de 2 000 $ par mois. Si je comprends bien, hypothétiquement, si la conjointe ou la conjointe de fait meurt au bout de quatre ans, on ne reverra jamais ces 96 000 $?
:
Je vais me lancer en premier.
Essentiellement, vous avez raison de dire que le montant qui est réduit de la pension est perdu. Les régimes de retraite sont une mise en commun des risques entre les membres. Ils ne sont pas conçus pour payer dans tous les cas exactement ce que les gens y versent. De nombreux employés ou membres qui cotisent à ces régimes ne touchent jamais ce qu'ils ont versé parce qu'ils meurent avant de pouvoir toucher ces prestations ou pour d'autres raisons. C'est le cas pour tous les régimes du secteur public.
Comme je l'ai dit, je verrais la prestation de survivant optionnelle comme l'achat d'une police d'assurance-vie temporaire. Vous payez un montant pour une prestation d'assurance qui serait versée à un conjoint, mais si ce conjoint décède avant vous, les primes que vous auriez versées à cette police d'assurance-vie temporaire ne vous seraient pas remboursées par la suite. Il s'agit essentiellement d'une assurance que vous souscrivez. C'est similaire.
:
Merci, monsieur le président.
Merci à tous les témoins qui se sont joints à nous pour cette importante étude. Nous avons parlé à de nombreux témoins et comme mes collègues l'ont dit, ce sujet est très délicat et beaucoup d'entre eux ont été très touchés par cette situation.
Je vais adresser ces questions à Mme Garrett-Baird. J'espère qu'elles sont de votre ressort, mais sinon, vous pourrez me rediriger.
Vous avez dit que les 150 millions de dollars n'ont pas encore été utilisés, mais de toute évidence, il semble que le travail soit en cours, vu le rapport qui nous a été présenté. Pouvez-vous nous dire quels autres programmes, le cas échéant, peuvent être utilisés pour distribuer les 150 millions de dollars? En sommes-nous au point où vous formulez ce que nous pouvons ou espérons distribuer, ou vous y réfléchissez?
:
Je peux en parler à un niveau très général.
Nous savons que seuls quelques régimes de retraite au Canada offrent une prestation de survivant au conjoint ou au conjoint de fait dont l'union commence après la retraite. Comme vous l'avez souligné, il y a le régime du Québec, mais aussi le Régime de retraite des employés municipaux de l'Ontario qui offre tous les deux cette option. Dans les deux cas, la prestation est versée au conjoint au décès et n'est versée qu'à ce seul survivant. Cela signifie qu'un conjoint marié aurait la priorité sur un conjoint de fait dans les cas où un participant au régime était, disons, séparé au moment de son décès.
Même dans les régimes qui peuvent offrir cette prestation après la retraite, des restrictions limitent évidemment l'admissibilité. Cela signifie que la personne qui partage la vie du membre pourrait ne pas toucher, à son décès, une prestation de survivant.
Il convient de souligner que ces régimes offrent une prestation qui correspond à un pourcentage de ce que le membre recevait plutôt qu'à un pourcentage d'une prestation de retraite non réduite, ce qui est ce que nous offrons dans les régimes de la fonction publique ici au gouvernement fédéral.
J'aimerais vous proposer à tous, témoins et membres, que nous passions à une autre série de questions pendant 25 minutes, après quoi nous pourrons prendre une pause-santé. Nous avons jusqu'à 16 heures. Y a‑t‑il des objections? Pouvons-nous poursuivre avec une autre série de questions de 25 minutes?
Des voix: D'accord.
Le président: C'est très bien.
J'invite Mme Wagantall à prendre la parole pour cinq minutes de plus, je vous en prie.
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Merci, monsieur le président.
J'examine la situation et elle me préoccupe profondément. Je ne pense pas que nous conseillons à nos vétérans la meilleure voie à suivre lorsqu'ils vieillissent. S'ils choisissent de se marier à 60 ans… De toute évidence, les choses sont différentes aujourd'hui de ce qu'elles étaient il y a de nombreuses années, et c'est une norme.
Je m'inquiète du fait que, depuis 1994, neuf projets de loi d'initiative parlementaire ont été présentés sur cette question, puis une motion en 2006, puis une lettre de mandat de 2015 du premier ministre qui érigeait en priorité absolue l'élimination de la disposition de récupération en cas de mariage après 60 ans. Puis, bien sûr, tout cela a disparu dans le budget de 2019 et nous avons maintenant une approche misant sur un fonds pour les survivants des vétérans.
De toute évidence, je ne pense pas que notre gouvernement soit en mesure, à l'heure actuelle, d'examiner ce qu'il en coûterait d'apporter ces changements qui, sur le plan personnel pour ces vétérans, devraient vraiment être apportés.
J'ai une question à propos de ces 150 millions de dollars sur cinq ans et le fait qu'ils n'ont pas été dépensés. Selon mon interprétation, il est dit que pour mieux aider les conjoints survivants d'un mariage après 60 ans, le budget de 2019 a annoncé 150 millions de dollars sur cinq ans à partir de 2019 pour créer un fonds pour les survivants des vétérans. Or, comme vous le disiez, ce fonds doit être créé, à raison de 30 millions de dollars par an. Pourquoi ne disposons-nous pas d'une bien meilleure recherche sur ce qu'il faut faire pour y donner suite? J'ai l'impression qu'il ne sera pas mis en place correctement, si tant est qu'il le soit, et que des recherches de qualité sont nécessaires.
Monsieur Li, qu'auriez-vous aimé avoir à votre disposition pour vous permettre d'adopter une approche plus équilibrée dans le cadre de l'étude que vous avez menée?
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Je vous remercie. Je vous suis vraiment reconnaissante de cette réponse.
Monsieur Crabtree, vous parliez des évaluations actuarielles et du fait qu'il n'y en a pas eu depuis au moins une dizaine d'années. Est‑ce normal?
J'examine la situation et je constate que le degré d'inquiétude s'est accru. Nous le voyons à la Chambre des communes, au fil de ces projets de loi, de ces promesses puis de ces changements. Pourquoi n'y a‑t‑il pas un calcul plus à jour, plus constant de ce qu'il en coûterait réellement au gouvernement si ceci ou cela devait se produire, pour nous permettre de bien budgétiser afin de nous assurer que le programme puisse fonctionner?
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Je comprends. Il est important que nous comprenions ces choses et que les vétérans les comprennent.
J'ai une question pour Mme Garrett-Baird.
Vous avez mentionné les différents programmes auxquels les survivants peuvent avoir accès. L'un d'entre eux est le PAAC, mais là encore, il y a un hic. On précise que c'est le vétéran qui doit s'en prévaloir.
Je peux vous dire que c'est une chose d'être le vétéran si vous êtes l'homme de la famille qui peut continuer à faire des choses comme pelleter et tondre le gazon, mais s'il n'est soudainement plus là et que la femme… Je peux attester du fait que j'aurais du mal à assumer ces responsabilités, mais ici, tout dépend à nouveau du fait que la conjointe en a eu besoin ou non avant son décès. Cela me semble déraisonnable. Si nous nous soucions vraiment de combler les besoins des conjoints des vétérans… et vous avez raison, comme M. Crabtree l'a dit, nous parlons de septuagénaires, d'octogénaires et maintenant parfois de nonagénaires.
Monsieur le président, peut-elle répondre brièvement?
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Merci, monsieur le président.
J'aimerais d'abord remercier les témoins d'être ici aujourd'hui, en ce vendredi après-midi.
M. Li a piqué ma curiosité, quand il a parlé de la difficulté de joindre les gens sur le terrain. On a peu parlé du fait que la pandémie a rendu les choses plus difficiles au cours des deux dernières années.
La façon dont on peut joindre les aînés est une préoccupation, compte tenu des problèmes de connectivité dans certaines régions rurales, où l'Internet n'est pas disponible. De plus, les aînés ont de la difficulté à utiliser Internet et les différentes technologies de communication.
Quelles difficultés avez-vous eues pour joindre les aînés en milieu rural ou dans les régions éloignées? Quels ont été les obstacles liés à la technologie?
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Nous comptons sur la deuxième génération. Je l'ai brièvement mentionné, donc s'ils peuvent nous aider à mettre en place... Disons que la vidéoconférence, c'est bien, mais j'ai eu quelques entrevues sur formulaire. Ils n'ont pas d'accès à Internet, mais peuvent se joindre à l'appel, puis nous organisons nos conversations téléphoniques d'une heure avec eux. Nous pouvons toujours joindre ces personnes.
Un bon nombre de ces participants vivent dans des régions éloignées, mais cela dit, la COVID a vraiment restreint notre portée. Je dirais que, dans un scénario idéal ou de rêve, j'aimerais me rendre dans ces endroits et les interviewer dans leurs propres domiciles et voir leurs situations.
Nous travaillons en étroite collaboration avec les légions, mais leurs déjeuners ou leurs rassemblements d'anciens combattants ont tous été annulés pendant cette période. Cela dit, comme je l'ai mentionné, ces véhicules seraient parmi d'autres, s'ils n'étaient pas interrompus par la COVID.
Cela étant dit, je crois que nous avons obtenu à ce stade beaucoup de clarté sur ce qui est et ce qui n'est pas.
Je suis très préoccupée par une autre promesse en 2019 de 150 millions de dollars. Elle était censée apaiser toute cette inquiétude concernant les survivants qui recevraient une partie de la pension de leur partenaire à son décès, et aucun de ces fonds n'a encore été versé. Le fait d'avancer cet argent avant d'être prêt est typique de ce gouvernement. Il fait annonce sur annonce, même avec la COVID, et rien n'a encore été établi ou mis en place.
Je demande à ceux d'entre vous qui oeuvrent sur cette question particulière de bien vouloir — même maintenant, après avoir eu un peu plus de temps, Mme Garrett‑Baird — nous expliquer où en est le processus. À quoi pouvons-nous nous attendre et quand, étant donné qu'il me semble qu'il n'y a pas, à l'heure actuelle, la volonté ou peut-être la capacité d'aller de l'avant et de répondre au désir de nos anciens combattants et de leurs partenaires, comme cela a été souligné dans la lettre de mandat de 2015.
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Non, les 150 millions de dollars étaient destinés aux survivants. Ce n'était pas pour concevoir le fonds. Comme je l'ai dit au début, nous avons mené nos recherches dans le cadre de notre propre financement de fonctionnement. Nous n'avons pas utilisé ces 150 millions de dollars, car ils étaient destinés aux survivants.
Je répète que le fonds n'est pas une modification de la disposition sur le mariage après 60 ans de la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes. L'accent est mis sur la création d'un fonds pour les personnes qui pourraient être touchées par cette clause.
Ce n'est pas qu'on a traîné les pieds. Nous n'avions pas d'information, vraiment, pour comprendre quels étaient les besoins de cette population ou combien en faisaient partie, afin de pouvoir déterminer comment nous allions l'attribuer et quels étaient leurs besoins réels. Sans aucun type de renseignements, nous aurions créé un fonds très mal informé, et cela n'aurait pas répondu aux besoins des personnes.
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Merci. C'est ce que nous avons besoin d'entendre parce que cela confirme en quelque sorte ce que je dis ici, je suppose.
Ce qu'on fait, alors, c'est ce qui se fait depuis très longtemps au ministère des Anciens Combattants: essayer de créer quelque chose d'autre pour régler le problème, plutôt que de rationaliser et de simplifier les choses pour les vétérans pour ce qui est de la façon dont ces besoins peuvent être satisfaits. Pouvez-vous nous donner une idée...? Je comprends ce que vous dites, parce que vous partez de zéro, vraiment, avec toute cette question pour ce qui est d'avoir une quelconque capacité.
Je suis désolée, monsieur Li, je ne voulais pas dire « zéro », parce qu'il y a eu un effort pour faire quelque chose dans ce dossier.
De façon réaliste, combien de temps pensez-vous qu'il faudra pour créer ce programme, et combien le ministère a‑t‑il dépensé de son propre budget pour essayer de le faire jusqu'à présent?
Je voudrais simplement commencer par dire qu'à mon avis, nous ne devrions pas tomber dans les jeux politiques ou faire des remarques sur les promesses faites par ce gouvernement. Nous avons vécu de 2005 à 2015, avec d'énormes compressions aux Anciens Combattants et aux Forces armées canadiennes de la part des conservateurs. Nous n'avons pas parlé de cela, mais nous aurions peut-être dû le faire. La dernière intervenante a dit que nous avions fait des promesses, mais le gouvernement conservateur a été au pouvoir de 2005 à 2015 et n'a rien fait quant au fonds des survivants et les personnes âgées de 60 ans et plus. Occupons-nous de réussir ce travail.
Je suis heureux de cette discussion. Je veux remercier toutes les personnes qui sont ici aujourd'hui, et remercier Mme Blaney d'avoir soulevé le sujet de l'étude. Je pense que c'est très important, et il y a eu beaucoup de discussions à ce sujet.
Je suppose que j'aimerais commencer par demander — encore une fois, peut-être pourriez-vous le préciser — si le Conseil du Trésor, la Défense nationale ou les Anciens Combattants...? Dans quelle mesure entend‑on des questions concernant le fonds pour les survivants des vétérans après 60 ans? Recevons-nous des appels? Est‑ce quelque chose qui nous est demandé ou qui est demandé à vos responsables?
Je suppose que je vais commencer par M. Crabtree. Recevez-vous des demandes ou des questions à ce sujet?
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Merci, monsieur le président.
Le seul moment où on se fait poser des questions, c'est lors des réunions du Comité consultatif des Forces canadiennes sur les régimes de retraite.
[Traduction]
Au Comité consultatif des Forces canadiennes sur les régimes de retraite, le représentant des retraités soulèvera la question du mariage après 60 ans, mais pour ce qui est de la question posée au centre des pensions, qui est l'endroit où ces demandes seraient adressées, je n'ai pas de chiffres pour vous. Je ne crois pas qu'ils suivent cette ligne particulière de questions.
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Merci, monsieur Crabtree.
Mesdames et messieurs, comme convenu, nous allons faire une pause de 10 minutes. Nous allons revenir pour le dernier tour de questions, qui sera amorcé par M. Frank Caputo.
Il est exactement 15 h 11.
À 15 h 21, M. Caputo aura allumé son microphone et il pourra commencer.
Sur ce, je suspends la séance pour une période de 10 minutes.
La séance est suspendue.
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Merci. Je n'aurai peut-être pas besoin de mes cinq minutes.
Monsieur le président, je vais terminer avec M. Crabtree. Je vois que Mme Blaney s'agite, mais je ne sais pas ce qu'elle peut bien essayer de me dire.
Monsieur Crabtree, je veux vraiment m'assurer de bien comprendre, car cela a été un énorme problème. Je vais résumer ce que je perçois comme étant votre message et vos preuves, et ensuite je vous demande de confirmer, s'il vous plaît, si j'ai bien compris.
Si j'ai bien compris, lorsqu'un vétéran contribue au nom de son partenaire... Nous devrions vraiment dire « lorsqu'un vétéran et sa partenaire contribuent », car il s'agit de ces deux personnes. Disons que, lorsqu'ils cotisent ces 2 000 $ par mois pour un total de 96 000 $ sur quatre ans, si je comprends bien, ces 96 000 $ sont essentiellement — excusez ma formulation — une sorte de couverture de pari, si vous voulez, selon laquelle, si le vétéran meurt, ces 96 000 $ serviront à payer la personne survivante 2 000 $ par mois pour le reste de ses jours ou quel que soit le montant à payer. Ai‑je raison?
Est‑ce exact?
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Merci, monsieur le président.
Encore une fois, c'est un plaisir de participer à la discussion et de poser des questions. J'aimerais revenir au sujet déjà abordé avec Mme Garrett‑Baird.
La question que je vous ai posée plus tôt touchait vos responsabilités à l'égard du nouveau régime de pension. Dans le modèle actuel, on a amalgamé les trois fonds de pension pour n'en faire qu'un seul.
Quels avantages représente ce modèle de pension pour les vétérans?
Pouvez-vous nous décrire quelques-uns de ces avantages?
Si vous faites référence à la Loi sur les pensions, à la Nouvelle Charte des anciens combattants et à la pension à vie, l'avantage de la pension à vie — et de la Nouvelle Charte des anciens combattants, qui était le précurseur de la pension à vie — est que nous avons maintenant une série d'avantages et de services qui peuvent être offerts aux anciens combattants et à leurs familles. Cela comprend des domaines comme la réadaptation et le soutien financier, qu'il s'agisse de la prestation de remplacement du revenu ou de l'allocation de soutien du revenu des Forces canadiennes. Ce sont des choses que nous n'avions pas avant 2006. Nous n'avions que la pension d'invalidité mensuelle et des mesures de soutien, comme l'allocation pour soins et l'allocation d'incapacité exceptionnelle pour les vétérans ayant subi des blessures très graves.
Nous avons pu prendre du recul et nous rendre compte du fait que ce modèle n'était pas suffisant pour nos vétérans d'aujourd'hui. Ils avaient besoin de réadaptation et de soutien, comme des services de réorientation professionnelle. Avançons jusqu'en 2019, lorsque nous avons repéré des lacunes en matière d'éducation et de formation, nous avons donc lancé l'allocation pour études et formation. Nous avons également mis en place des soutiens tels que la prestation de reconnaissance des aidants pour les membres de la famille ou les aidants des vétérans les plus gravement handicapés, afin de nous assurer qu'ils reçoivent ce dont ils ont besoin.
Toute cette gamme d'avantages s'inscrit dans le cadre d'un système de gestion de cas très solide et d'autres mesures de soutien comme la ligne d'aide d'ACC. Nous travaillons avec nos collègues des FAC au programme pour les familles des vétérans afin d'assurer une transition fluide lorsqu'un membre est libéré et passe à ACC pour le soutien. Nous cherchons toujours à faire en sorte que les membres des FAC, les vétérans et leurs familles obtiennent le soutien et les services dont ils ont besoin.
Comme nous l'avons mentionné, lorsque nous avons repéré des lacunes dans des domaines comme les études, la formation et la prestation de reconnaissance des aidants, ces soutiens ont été mis en place. Même si nous prenons à nouveau du recul, depuis 2016, plus de 11 milliards de dollars ont été alloués aux vétérans dans nos budgets. Plus récemment, dans le budget 2022, il y a eu un financement supplémentaire de plus de 201 millions de dollars pour continuer à réduire les temps d'attente et à s'attaquer à l'itinérance des anciens combattants.
Nous continuons d'évoluer pour nous assurer que nos programmes répondent aux besoins de ceux que nous servons, ce qui est le plus important — leur bien-être et leur santé.
Les chiffres que vous nous donnez tiennent-ils également compte de tous les programmes qui viennent en aide aux vétérans?
Avez-vous fait l'analyse des programmes que nous offrons, comme l'aide psychologique, le soutien aux familles, le soutien aux conjoints des vétérans, ainsi que toutes les thérapies pour la réadaptation?
Avez-vous pris en considération les coûts de tous ces programmes en place pour les vétérans?
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Lorsque nous élaborons ces programmes et services, nous établissons les coûts et nous prévoyons le nombre de vétérans et de membres de leur famille qui en bénéficieront.
Par exemple, dans le budget 2021, on a annoncé une nouvelle prestation pour les soins de santé mentale, qui a été lancée le 1er avril 2022. Elle vise les vétérans qui présentent une demande de prestation d'invalidité liée à des problèmes de santé mentale, comme le trouble de stress post-traumatique, l'anxiété et des états dépressifs. Une somme de 140 millions de dollars a été prévue pour cette prestation sur cinq ans, puis un soutien continu. Cette mesure vise à faire en sorte que les personnes ou les vétérans qui se présentent avec des troubles de santé mentale puissent avoir accès à un traitement dès qu'ils en font la demande, pendant qu'ils attendent que leur demande de prestation d'invalidité soit traitée.
Je vois que mon temps de parole est écoulé.
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Merci, monsieur le président.
Ma première question s'adresse à M. Li.
Monsieur Li, j'ai du respect pour le travail que vous effectuez à l'Université de la Colombie‑Britannique. Vous détenez un doctorat et vous avez fait des travaux importants par le passé.
Voici ce qui me préoccupe. L'échantillon qui a servi à votre étude était minime et rien ne s'est passé comme vous le souhaitiez. Ce n'est pas votre faute. Les gens, les légions et les autres n'ont pas répondu, ce qui est très dommage.
Croyez-vous, en tant qu'universitaire, que votre étude respecte les critères exigeants de qualité de la recherche et que nous pouvons vraiment en tenir compte pour d’investir des millions de dollars à la lumière de vos trois recommandations?
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Merci de votre question.
Je dirais que la petite taille de l'échantillon est la réalité, mais je pense que dans la qualité des conversations que nous avons eues avec les vétérans et les survivants, nous avons couvert une partie du terrain que nous voulions couvrir en revenant sur l'identification des raisons et sur ce qui serait leur bien-être financier.
Nous avions également des chercheurs qualitatifs formés en anthropologie. Notre échantillon était plus petit, mais c'est parfois une bonne chose pour le calibre et la qualité des renseignements que nous obtenons. Je crois que nous avons capté un grand nombre de voix. Allons-nous être saturés d'une certaine manière en ce qui concerne les thèmes...? Je peux voir qu'il serait bon d'avoir plus d'échantillons et qu'il serait utile de passer plus de temps avec les vétérans et les survivants.
Mais je crois que, dans le cadre de cet exercice, nous avons fait de notre mieux en une période de pandémie pour recueillir ces voix afin de vous les présenter. Je dirais que nous avons transmis une bonne recherche qualitative.
Merci.
Si je peux poser une question par votre intermédiaire, monsieur le président, à Mme Tattersall, ma question est la suivante: sait-elle que le REGS, un autre comité de cet endroit, a demandé à la de venir expliquer les intentions du gouvernement concernant l'élimination de cette disposition sur le mariage après 60 ans...? C'est la première question.
La deuxième est la suivante: a‑t‑elle été appelée à fournir des notes d'information sur cette disposition à quelqu'un de la Défense nationale et, si oui, à qui?
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Ils ont du mal à savoir qui fait quoi à ce stade de la journée, je pense. C'est tout à fait normal.
J'ai juste une question pour Mme Garrett-Baird.
En ce qui concerne Statistique Canada, les tableaux de données demandés par Anciens Combattants Canada devaient permettre d'avoir une compréhension large et générale de la situation financière et de l'occurrence d'un faible revenu chez les partenaires de vétérans qui se sont engagés dans une nouvelle relation à l'âge de 60 ans et après. Je crois que vous avez précisé que c'est ce qui a été demandé et fourni par eux à ACC.
Cependant, selon Statistique Canada, Anciens Combattants Canada ne lui a jamais demandé de faire une analyse précise de l'impact de la disposition du mariage après 60 ans ou du Fonds pour les survivants des vétérans. Je me demande simplement, à la lumière de toute l'information dont on a besoin pour pouvoir traiter cette question le plus rapidement possible et prendre des décisions concernant ce fonds, pourquoi il en a été ainsi. Pourquoi ne leur a‑t‑on pas demandé de faire ce travail supplémentaire?
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Merci, monsieur le président. Je vais partager mon temps avec Mme Valdez.
Je veux reprendre là où Mme Garrett-Baird s'est arrêtée.
Madame Garrett-Baird, je crois que vous avez indiqué à quelques reprises que la recherche effectuée indiquait qu'il y avait 4 500 survivants qui, si la disposition était éliminée, recevraient une pension.
Ai‑je bien compris, ou s'agit‑il simplement de 4 500 personnes qui se sont mariées après 60 ans?
J'ai entendu plusieurs membres du Comité parler aujourd'hui du processus des pensions provinciales du Québec. Je me demande simplement si nous pourrions demander à l'analyste d'être en mesure de communiquer avec eux et d'obtenir plus de renseignements afin qu'il y ait accès lorsque le rapport sera rédigé. Nous entendons beaucoup de renseignements anecdotiques, que j'apprécie beaucoup, mais je pense qu'il est important que nous obtenions réellement ces renseignements. Je ne pense pas que nous ayons beaucoup plus de temps ici.
Je me demande simplement si vous êtes d'accord, monsieur le président, pour que nous demandions à l'analyste d'obtenir cette information directement à la source afin que le rapport en tienne compte.
Merci. Et je suis désolée de vous avoir interrompu.
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J'ai écouté les conversations aussi, mais, de mon point de vue, il n'y a pas eu de oui ou de non officiel. Afin d'éviter de recontacter le témoin, nous pourrions écouter l'enregistrement avec l'analyste et le greffier pour vérifier cette information.
Sur ce, membres du Comité et chers témoins, je vous remercie encore une fois. Je voudrais vous nommer avant de vous laisser partir.
Nous avons reçu le Dr Eric Ping Hung Li, de l'Institut canadien de recherche sur la santé des militaires et des vétérans. Le Dr Eric Ping Hung est professeur agrégé de l'Université de la Colombie‑Britannique. Nous avons également reçu la brigadière‑générale Virginia Tattersall, directrice générale, Rémunération et avantages sociaux au ministère de la Défense; Mme Crystal Garrett‑Baird, directrice générale, Politique et recherche au ministère des Anciens Combattants; Mme Nadine Labrie, directrice principale, Pensions et avantages sociaux au Secrétariat du Conseil du Trésor et M. Simon Carbtree, directeur exécutif, Pensions et avantages sociaux au Secrétariat du Conseil du Trésor.
Encore une fois, je vous remercie énormément d’avoir participé à cette séance et d’avoir répondu aux questions des membres du Comité.
Avant de lever la séance, je voudrais informer les membres du Comité que, à compter du 3 juin, pour les prochaines réunions, nous allons faire l'étude du rapport que nous avons commencé sur les chiens d'assistance pour les vétérans. Si nous avons suffisamment de temps, nous ferons l'étude du rapport sur la profanation des monuments en l'honneur des vétérans.
J'informe aussi les membres du Comité qu'il était question de recevoir le major Brandon J. Archuleta, mais qu'il a malheureusement décliné l'invitation. Le 3 juin, nous allons donc passer à l'étude de ces rapports, et nous continuerons assurément cette étude le 10 et le 17 juin également.
Sur ce, j'aimerais savoir si les membres sont d'accord pour lever la séance.
Il n'y a pas d'objection. Encore une fois, au nom de nous tous, je remercie toute l'équipe technique, les interprètes, l'analyste et le greffier qui nous ont accompagnés durant cette séance.
Sur ce, je vous souhaite une belle fin de journée et un excellent long weekend.
La séance est levée.