Je m'appelle Eric Caton, comme on l'a dit, et je suis président-directeur général de Jemtec. Je me joins à vous depuis Vancouver. Notre gestionnaire de projets, Michael Nuyen, participe également à cette vidéoconférence depuis Toronto, comme on l'a déjà dit.
Pendant la majeure partie de mon exposé, j'utiliserai le sigle SE pour désigner la surveillance électronique sous toutes les formes technologiques disponibles.
Je suis heureux de vous faire profiter de notre expérience et de vous communiquer nos idées pour éclairer votre étude dans toute sa portée, et ce, sous un angle purement canadien. Permettez-moi d'abord de vous dire quelques mots de Jemtec, de ses activités, de sa clientèle et de ses liens avec les chefs de file du secteur de la surveillance électronique. Ensuite, j'aborderai des questions plus précises. Nous parlerons de la rentabilité, de la préparation à la mise en oeuvre, etc. Nous passerons ensuite aux questions.
Jemtec, qui est une société cotée en bourse, est le principal fournisseur de solutions de surveillance de la conformité destinées aux instances judiciaires, aux organismes d'application de la loi et aux services d'immigration, et ce, depuis 25 ans. Durant cette période, nous avons ciblé exclusivement le marché canadien et aidé divers gouvernements et organismes d'application de la loi à mettre en place tous les programmes de surveillance électronique qu'on retrouve actuellement au Canada.
Nous avons offert nos solutions sur mesure à l'ASFC et au SCC, à l'échelon fédéral, de même qu'à la Colombie-Britannique, à la Saskatchewan, au Manitoba, à l'Ontario, à la Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve.
Nos solutions ont également été adoptées par des organismes locaux d'application de la loi, notamment par des unités policières spécialisées dans la gestion des délinquants à haut risque dans la collectivité. Dans le secteur public, nos services et nos technologies permettent aux tribunaux, aux services correctionnels, aux services de police, aux autorités de l'immigration et à d'autres instances de vérifier si les ordonnances délivrées aux termes de la loi, par exemple, des ordonnances d'assignation à domicile, de couvre-feu, d'interdiction de consommer de l'alcool et de restriction des déplacements, sont bien respectées.
Grâce à la technologie d'aujourd'hui, cette surveillance est possible à un coût beaucoup plus économique que l'incarcération dans des établissements vétustes et coûteux. Je m'arrêterai plus longuement sur ce point dans un instant.
Dans certaines situations, Jemtec offre aussi ses services directement à des particuliers et non seulement à des organismes du secteur public. Depuis 2004, nous proposons des arrangements spéciaux à des accusés en attente de leur procès et qui ont déposé une demande de libération sous caution. Nous pouvons offrir à ces prévenus et à leur famille des options qui leur permettent de présenter des plans de libération plus solides aux tribunaux ou aux arbitres des services d'immigration.
Après vous avoir brièvement décrit notre clientèle, permettez-moi maintenant de vous parler de nos fournisseurs. Je suis particulièrement fier des partenariats de longue date que nous avons établis avec des chefs de file et des innovateurs du domaine qui ont eux-mêmes une connaissance profonde du marché nord-américain de la SE. Grâce aux liens solides qu'elle a établis avec des fabricants fiables, Jemtec ne cesse d'adapter des solutions intégrées aux besoins de ses clients. Par exemple, les besoins et les préférences en ce qui concerne l'équipement de SE et les systèmes informatiques varient d'un organisme gouvernemental à l'autre. Chacun a ses propres règles et préférences en matière d'approvisionnement, par exemple l'achat ou la location. Il en va de même pour les préférences en matière de formation et de soutien à la clientèle.
Certains organismes veulent que nous leur fournissions le système, mais aussi que vous assurions certains services qui font partie intégrante du programme de SE. Par exemple, dans le cadre d'un programme bien conçu, certains employés s'occupent d'installer l'équipement, d'établir les paramètres dans le logiciel de surveillance, de recevoir les alertes et d'y répondre dès qu'un client contrevient à ses conditions, et de présenter des rapports aux tribunaux ou à d'autres instances judiciaires.
Jemtec a conclu une grande diversité de contrats, certains pour la fourniture d'équipement, de logiciels et de formation, d'autres pour l'installation d'un dispositif GPS de pistage à la résidence d'un participant, par exemple. Sur demande, nous avons également aménagé des centres de surveillance qui fonctionnent 24 heures sur 24 et sont capables de capter les alertes, d'y répondre et, si nécessaire, de les transmettre aux autorités policières locales.
Tout cela pour dire que Jemtec ne fait pas qu'expédier des pièces d'équipement d'un bout à l'autre du pays. Elle offre un ensemble de services sur mesure et répond aux besoins particuliers de ses clients jour après jour. De ce point de vue, notre entreprise est similaire à celle des fournisseurs de téléphonie mobile comme Rogers, Bell Canada et Telus. Nous ne fabriquons pas l'équipement de surveillance électronique, pas plus que les fournisseurs de téléphone mobile ne fabriquent les téléphones intelligents qu'ils vendent et dont ils assurent le service. Notre but est plutôt de déterminer les besoins technologiques de nos clients et de trouver la solution qui y correspond le mieux.
J'aimerais maintenant revenir au sujet de votre étude, soit le recours à la surveillance électronique du point de vue du système correctionnel et de la libération sous condition ainsi que de l'exécution de la loi dans le domaine de l'immigration afin d'en déterminer l'efficacité, la rentabilité et l'état de préparation à la mise en oeuvre.
Je vais m'arrêter à chacun de ces trois facteurs et vous indiquer comment ils peuvent varier en fonction des circonstances. Pour mettre mes commentaires en contexte, permettez-moi d'abord de vous faire part des principales leçons que j'ai apprises au cours des 25 dernières années.
Premièrement, je suis bien conscient que, dans certaines circonstances, la nature d'une infraction justifie l'incarcération, parfois pour une période longue ou indéfinie. Par exemple, des études ont montré que certains prédateurs sexuels récidivistes violents ne seront jamais « guéris ».
Deuxièmement, malgré ce que je viens de dire, l'expérience m'a appris que la vaste majorité des délinquants condamnés finiront par réintégrer la collectivité, certains après avoir purgé une peine d'incarcération — par exemple, en libération conditionnelle —, tandis que d'autres feront l'objet d'une mesure communautaire ou d'une ordonnance de sursis ou de probation. D'après mon expérience, près de 85 p. 100 des délinquants sous supervision provinciale purgent leur peine dans la collectivité, tandis qu'à peine 15 p. 100 sont incarcérés à un moment ou l'autre.
À l'échelon fédéral, les pourcentages sont différents parce que la compétence du SCC est différente, mais dans la vaste majorité des cas, les délinquants sous la supervision du SCC finissent par retourner dans la collectivité. En ce qui concerne l'ASFC, je n'ai pas de statistiques détaillées, mais d'après ce que j'ai lu dans les médias, il y aurait dans le Grand Toronto seulement, 1 400 criminels étrangers en liberté dans la collectivité, sans surveillance.
Troisièmement, je sais que les thérapies cognito-comportementales semblent les plus prometteuses pour amener un changement de comportement durable, qu'elles soient offertes dans les établissements carcéraux ou dans la collectivité. Il arrive toutefois que les résultats souhaités de tous ne soient pas au rendez-vous. Par exemple, pas plus tard que la semaine dernière, les médias ont rapporté qu'en Colombie-Britannique, deux criminels sur trois purgeant leur peine dans la collectivité ne terminent pas leurs programmes de réadaptation dont le but est de prévenir la récidive.
Enfin, je sais que les services correctionnels ont toujours cherché à réaliser un équilibre entre les mesures dissuasives, la réadaptation, le châtiment et le confinement de personnes qui ont un comportement indésirable.
Par ces moyens, les législateurs cherchent à décourager tout comportement inacceptable. Or, je suis également bien conscient du fait que les gouvernements doivent veiller au respect des lois. Il ne leur suffit donc pas d'installer des panneaux indiquant la vitesse maximale le long des routes ou d'imposer des peines pour conduite en état d'ébriété. Ils doivent également arrêter les conducteurs qui roulent trop vite et mettre en place des programmes pour repérer les conducteurs ivres.
Je reviendrai plus tard sur le rôle de la détection pour assurer la conformité.
Comme je viens de le dire, les programmes de thérapie cognito-comportementale sont ceux qui ont le plus de chance d'amener un changement durable du comportement. D'après ce que j'ai retenu des études qui ont été réalisées, ces programmes peuvent réduire le taux de récidive de 10 à 15 p. 100. Autrement dit, un récidiviste qui passe par le système de justice sans suivre de thérapie aurait 50 p. 100 de risques de récidiver. En revanche, un délinquant aux caractéristiques similaires qui suit un programme de thérapie bien conçu aurait 35 p. 100 de risques de récidiver.
Sur ce dernier point, je peux comprendre qu'il ne soit pas simple, pour les gouvernements, d'évaluer l'efficacité des programmes de traitement par rapport à leur coût. Ils doivent par exemple se demander s'ils sont prêts à payer un montant illimité pour réduire le taux de récidive de 10 à 15 p. 100. Quel montant par délinquant est-il acceptable de payer pour ces programmes? Et que se passe-t-il lorsque, comme l'ont signalé les médias, les délinquants ne terminent pas leur programme?
En ce qui concerne l'efficacité, des études montrent que, en soi, la pose d'un bracelet électronique à la cheville n'est pas très efficace pour changer le comportement de façon durable. Ce que je veux dire de ces études, c'est qu'elles négligent un élément important de la surveillance électronique. Ces techniques, ces technologies sont des outils qui permettent de voir si un délinquant respecte une règle précise, par exemple, rester à la maison durant le couvre-feu, ne pas s'approcher d'une cour d'école ou s'abstenir de consommer de l'alcool. À l'instar des patrouilles policières qui interceptent les conducteurs qui roulent trop vite sur nos routes ou des programmes contre l'ivresse au volant comme le programme RIDE, la surveillance électronique est un moyen de vérifier si un délinquant, un accusé ou un immigrant illégal respecte les conditions que lui ont imposées le tribunal, l'arbitre de l'immigration ou toute autre autorité.
Une étude menée à Terre-Neuve a montré qu'un programme thérapeutique associé à une surveillance électronique a permis de réduire les taux de récidive.
Autrement dit, le recours à la surveillance électronique n'enlève rien à l'utilité des programmes thérapeutiques. Elle en accroît l'efficacité. Si les programmes thérapeutiques ne réussissent pas à éliminer complètement la récidive et si un grand nombre de délinquants ne vont pas jusqu'au bout de leur programme, les législateurs doivent donc, s'ils veulent jouer de prudence, prévoir des mesures de sauvegarde. C'est là, à mon avis, qu'interviennent les outils de surveillance comme les bracelets, les dispositifs GPS de pistage et les bracelets de mesure du taux d'alcoolémie.
Nous avons travaillé avec divers organismes publics qui ont adopté la SE pour vérifier la conformité, puisque très peu d'agents de probation ou de libération conditionnelle travaillent le soir ou les week-ends et que leur capacité de rendre visite à leurs clients pour s'assurer qu'ils sont bien à la maison aux heures assignées ou de vérifier qu'ils ne s'approchent pas d'une école ou d'un parc, ou qu'ils ne boivent pas est extrêmement limitée. Pour améliorer la situation, il faudrait que les gouvernements affectent un plus grand nombre d'agents à la surveillance de leurs clients; mais avec la technologie actuelle, voulons-nous vraiment demander à des agents hautement compétents de faire ce genre de travail lorsque la technologie peut le faire d'une manière plus constante que les humains?
Et par « agents », je veux parler des agents correctionnels, des agents d'immigration et des agents chargés de la surveillance des personnes libérées sous caution.
J'aimerais maintenant parler de la rentabilité. Les coûts liés à l'incarcération, dont les médias parlent souvent, varient entre 150 $ et 200 $ dollars par personne et par jour. Je répète que, selon moi, l'incarcération est parfois la seule façon de gérer certains délinquants. Mes remarques ne portent donc pas sur ces derniers, mais plutôt sur la vaste majorité de ceux qui purgent leur peine dans la collectivité ou qui réintégreront la collectivité un jour ou l'autre.
Là encore, il est parfois difficile d'obtenir des données solides et comparables, mais je sais que, dans certaines provinces, le coût de la surveillance dans la collectivité, y compris l'utilisation de la SE, s'élève à 5$, en moyenne, par jour et par délinquant. Les chiffres sont éloquents, mais il faut aller au-delà, et je voudrais parler d'une tendance récente, en ce qui concernent ces dépenses de 150 $ à 200 $ par personne et par jour.
Vous aurez remarqué que je n'ai pas employé le terme « délinquant » dans ce cas-ci. En effet, les agents correctionnels de la plupart des provinces avec lesquelles nous faisons affaire disent que les deux tiers de leurs lits ne sont pas occupés par des délinquants condamnés, mais par des personnes en détention provisoire, c'est-à-dire en attente de leur procès, de leur audience en vue de leur libération sous caution ou du prononcé de leur peine. Non seulement les installations de détention coûtent-elles cher, mais la majorité des occupants ne sont même pas sous le coup d'une condamnation.
Compte tenu de ces chiffres et dans l'intérêt d'une utilisation efficiente des fonds publics, je proposerais aux autorités correctionnelles, surtout au niveau provincial, de faire plus attention à la gestion des personnes en détention provisoire et d'envisager le recours à la SE. Cela permettrait de réduire la double occupation des cellules et de réserver les installations de détention coûteuses aux délinquants qui présentent le plus grand risque pour la sécurité publique.
Avec les changements proposés dans le projet de loi et compte tenu des reportages des médias qui prédisent une augmentation de la population carcérale dans les provinces, le gouvernement fédéral aurait intérêt à encourager les provinces à recourir à la SE pour réduire le nombre élevé de personnes en détention provisoire dans leurs établissements.
Dans le contexte de l'immigration, les agents de l'ASFC ont signalé qu'environ 1 400 criminels étrangers se trouvaient dans la seule agglomération torontoise; il serait donc avisé, selon moi, que le gouvernement fédéral envisage sérieusement le recours à la SE et au système GPS de pistage pour surveiller ces personnes, dès que l'ASFC les aura repérées. L'incarcération sera certes justifiée pour certaines d'entre elles, mais les autres pourraient être des candidats pour les technologies de SE.
Enfin, je voudrais parler de l'état de préparation à la mise en oeuvre de la SE. Jemtec a justement une grande expérience dans ce domaine auprès d'organismes publics de tout le pays. Comme je l'ai déjà dit, nos clients recherchent notre expertise parce que nous ne faisons pas que leur vendre l'équipement. Nous leur offrons également un soutien et une formation. Jemtec a acquis une expérience unique dans le cadre de son étroite collaboration avec l'ASFC et le SCC et les contrats que nous avons conclus avec ces organismes sont du domaine public. Il nous est toutefois impossible de décrire en détail notre travail avec l'ASFC, mais nous pouvons dire que nous avons aidé le SCC à lancer son projet pilote dans la région de Toronto. Ce projet faisait appel à la technologie GPS de pistage de délinquants sous responsabilité fédérale qui réintégraient la collectivité après avoir purgé leur peine dans un établissement du SCC.
Grâce à son expérience et à son étroite collaboration avec le ministère de la Justice de la Nouvelle-Écosse, Jemtec était bien placée pour mettre le SCC en contact avec des fonctionnaires de cette province qui ont été les premiers au Canada à utiliser les technologies GPS pour suivre à la trace des délinquants qui se trouvaient dans la collectivité.
Notre collaboration avec la Nouvelle-Écosse, le SCC, le Manitoba et des organismes du secteur public pour la mise en place du système GPS de pistage a mis en lumière l'importance de concevoir minutieusement le programme de SE en fonction des forces et des ressources de chacun. Par exemple, il n'est pas toujours rentable d'affecter des fonctionnaires dans un centre de surveillance ouvert 24 heures sur 24. Les activités de surveillance et de réponse aux alertes exigent beaucoup de personnel et peuvent permettre de réaliser des économies d'échelle. Pour la surveillance d'un nombre maximal de 300 personnes, il est plus rapide et plus efficient de confier les activités de surveillance et de réponse aux alertes à des sous-traitants; cela réduit le temps de préparation nécessaire à la mise en oeuvre de la SE.
En outre, lorsqu'un organisme utilise des technologies multiples ou lorsque la charge de travail des agents est lourde, il pourra mettre en place son programme de SE plus rapidement et plus efficacement s'il confie au secteur privé la tâche de poser le bracelet à la cheville du client, au lieu d'y affecter ses propres agents. L'expérience nous a appris qu'il peut être long et coûteux d'enseigner à des agents à poser et à retirer ces dispositifs, à régler les éventuels problèmes et à composer avec les complexités des logiciels.
Pour les petits programmes de surveillance d'un nombre restreint de personnes, il est parfois plus facile de gérer ces fonctions en recourant à l'expertise et aux ressources du secteur privé, ce qui permet à l'organisme de mieux se préparer en vue de la mise en oeuvre du système de SE. Néanmoins, en travaillant étroitement avec des organismes gouvernementaux, nous avons constaté qu'ils possèdent l'expérience et les compétences requises pour mettre ces programmes en place en seulement deux mois.
La seule mise en garde que nous adressons aux législateurs et aux conseillers en approvisionnement est de résister à la tentation de penser qu'il existe une solution unique pour l'ensemble des ministères. En effet, la technologie, le choix des outils et les préférences en matière de méthodes d'approvisionnement, de formation, de surveillance, de gestion des alertes ou autres peuvent varier passablement d'un organisme à l'autre, notamment entre l'ASFC et le SCC, et il n'est pas à conseiller d'opter pour une solution unique pour répondre aux besoins très différents de ces deux organismes.
En conclusion, je remercie les membres du Comité d'avoir donné à Jemtec l'occasion de lui faire part des connaissances acquises au cours des 25 dernières années. J'espère avoir réussi à transmettre clairement le message que la SE n'est pas une solution politique miracle; elle est pourtant utilisée aujourd'hui d'un bout à l'autre du pays comme une précieuse sauvegarde pour vérifier si une personne respecte les règles qui lui ont été imposées.
Les outils dont nous disposons aujourd'hui font le travail de manière plus uniforme et constante que les humains. Quoi qu'il en soit, il serait plus avisé d'affecter les personnes hautement qualifiées à des tâches plus spécialisées, par exemple, aux programmes de thérapie et de prévention. Comparativement aux coûts de la détention de 150 $ à 200 $ dollars par personne, nous savons que les services correctionnels peuvent se doter de programmes de surveillance électronique qui ne coûteront qu'environ 5 $ à 10 $ par jour et par délinquant. Cet important avantage financier n'est pas à négliger. Dans le cadre de son étroite collaboration avec des organismes fédéraux, Jemtec a été à même de constater que ces derniers sont prêts à mettre en oeuvre un programme de SE, et ils ont montré qu'ils possédaient les compétences requises. Nous les mettons toutefois en garde contre la tentation de penser qu'une solution unique pourrait répondre aux besoins de deux organismes très différents.
Si la présidence y consent, je répondrai avec plaisir aux questions des membres du comité.
Merci.