:
Bonjour à tous les membres du Comité. Il y a du monde, c'est le moins que l'on puisse dire.
[Français]
Je vous souhaite la bienvenue à tous.
[Traduction]
La greffière m'a avisé que nous avons le quorum.
Les tests de son ont été faits pour les témoins en ligne. Nous avons vérifié que tout fonctionne pour les participants.
Avant de commencer, j'aimerais rappeler à toutes les personnes présentes aujourd'hui qu'il faut respecter la procédure et utiliser seulement un écouteur noir. Évitez de l'approcher du micro et mettez‑le au bon endroit, et ainsi, vous n'endommagerez pas l'ouïe de nos interprètes. Placez‑le à l'envers sur la table quand vous ne l'utilisez pas.
La réunion d'aujourd'hui se déroule en mode hybride. Comme vous le savez, il s'agit de la 113e réunion du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes.
Que vous participiez à distance ou que vous soyez présents dans la salle, vous pouvez vous exprimer dans la langue officielle de votre choix. Des services d'interprétation vous sont offerts dans la salle, au moyen de votre écouteur. Pour les gens qui participent virtuellement, cliquez sur l'icône du globe au bas de votre écran et choisissez la langue officielle désirée. Si jamais les services d'interprétation sont interrompus, levez la main, et je vais suspendre la réunion, le temps de tirer les choses au clair.
Je rappelle aussi à tous les députés que vous devez adresser vos questions et vos commentaires à la présidence et attendre que je vous nomme.
Conformément à l'article 108(2) du Règlement et à la motion adoptée par le Comité le 26 février 2024, le Comité commence son étude de l'objet du Budget supplémentaire des dépenses (C) 2023‑2024 et du budget principal des dépenses 2024‑2025.
J'aimerais souhaiter la bienvenue à notre témoin, le ministre Sean Fraser.
Bienvenue, monsieur le ministre.
Le ministre est accompagné de Mme Nadine Leblanc, chef des finances par intérim et première vice-présidente, Politiques; et de Mme Kelly Gillis, sous-ministre, Bureau de l'infrastructure du Canada.
Monsieur le ministre, vous avez cinq minutes pour présenter votre déclaration préliminaire, puis nous passerons à la période de questions.
:
Merci, monsieur le président.
Chers collègues, je suis ici pour discuter de questions très importantes.
[Traduction]
Techniquement, je suis ici pour discuter des budgets, mais je crois savoir que votre comité a récemment entrepris une étude sur le logement et, évidemment, nous avons dévoilé récemment notre plan national en matière de logement. Je serai ravi de répondre aux questions sur ces dossiers, comme vous le jugez approprié.
Je vais prendre quelques instants pour vous donner un aperçu de la structure du plan national en matière de logement que nous avons récemment dévoilé, afin que vous ayez une idée de nos réflexions préalables et de nos objectifs.
Avec le plan en matière de logement, nous cherchons à réaliser trois grands objectifs. Premièrement, construire plus de logements; deuxièmement, faire en sorte qu'il soit plus facile de louer ou d'acheter un logement au Canada; et troisièmement, veiller à ce que les gens qui n'ont pas les moyens de se loger aient néanmoins un toit au‑dessus de la tête.
Certaines de ces mesures auront un effet à court terme. Pour d'autres, il faudra du temps pour qu'elles arrivent à maturité et que l'on puisse exploiter notre plein potentiel, en tant que pays, pour résoudre la crise nationale du logement.
Par rapport au premier pilier — construire plus de logements —, il y a quelques cibles clés que nous voulons atteindre.
Premièrement, réduire le coût de la construction de logements grâce à un éventail de mesures, dont des mesures fiscales comme le remboursement de la TPS et les modifications autorisant une déduction accélérée pour amortissement. De plus, nous allons de l'avant avec des programmes de financement à faible coût, comme le Programme de prêts pour la construction d'appartements, et saisissons l'occasion de nous associer avec les gouvernements provinciaux en concluant des accords bilatéraux dans le cadre du programme Bâtir au Canada. Le financement à faible coût n'est pas non plus limité aux grands constructeurs institutionnels; nous lançons un programme conçu pour aider les petits propriétaires à ajouter des unités d'habitation accessoires en leur offrant un prêt à faible coût pour les aider à couvrir les coûts de démarrage.
De plus, nous avons ici une excellente occasion de réduire les coûts des intrants liés à la construction de logements en misant sur les terres publiques. Nous voulons essayer une approche différente en conservant la propriété des terres publiques et en concluant des baux à long terme; nous protégerons ainsi l'intérêt du public et les terres publiques. En même temps, nous pouvons réduire davantage les coûts de construction et, potentiellement, les coûts pour la personne qui au bout du compte vivra dans le logement qui sera construit.
Toutefois, ce n'est pas suffisant de réduire le coût de la construction de logements. Il faut aussi que ce soit plus facile de construire. Nous collaborons avec diverses municipalités dans tout le Canada pour les aider à modifier leur zonage et leurs pratiques en matière d'octroi de permis par l'intermédiaire du Fonds pour accélérer la construction de logements.
Nous avons divers autres outils que nous utilisons pour négocier des améliorations relativement à la façon dont les logements sont construits. Par exemple, nous sommes intervenus à l'égard notamment des droits d'aménagement, par l'intermédiaire de notre fonds pour l'infrastructure, afin de soutenir l'infrastructure nécessaire aux logements, comme les services d'eau et d'égouts. Dans le même ordre d'idées, nous négocierons des ententes avec les grandes régions métropolitaines d'un bout à l'autre du Canada afin d'accroître la densité près des gares de transport en commun, par l'intermédiaire de notre fonds pour les infrastructures de transport en commun.
Cependant, même avec cette gamme parfaite de politiques de réduction des coûts et une réforme des règlements de zonage municipaux, nous allons être pris dans un nouveau goulot d'étranglement: la capacité de notre économie à vraiment produire les logements dont nous avons besoin. Nous avons l'intention de corriger cela grâce à un ensemble de mesures, y compris du soutien à la formation des travailleurs canadiens, des programmes d'immigration ciblés et, bien sûr, des incitatifs pour la mise à l'échelle des installations de construction de maisons préfabriquées, pour que plus de logements soient fabriqués en usine. Nous comptons atteindre ce but en créant un bassin de demandes pour les entreprises qui pourront fabriquer des logements en usine et en proposant des incitatifs spécifiques pour faciliter leur mise à l'échelle.
Le deuxième pilier du Fonds a pour but de rendre plus facile la location ou l'achat d'un logement au Canada. Il y a tout un ensemble de mesures de protection des locataires, par exemple la Charte des droits des locataires, laquelle nécessitera la coopération des provinces, mais nous voulons aussi nous assurer que les gens aient la possibilité de devenir propriétaires s'ils le souhaitent. Nous avons pensé à quelques moyens clés pour atteindre ce but.
Premièrement, nous aiderons les locataires à établir leur cote de crédit — pour ceux et celles pour qui il s'agit d'un obstacle particulier — en leur permettant d'utiliser leurs antécédents en matière de location de logement pour établir leur crédit. Toutefois, le plus gros obstacle pour beaucoup de ceux qui souhaitent accéder au marché est la constitution d'une mise de fonds. Nous voulons aider ces personnes en créant une méthode d'épargne non imposable pour une mise de fonds, par exemple le compte d'épargne libre d'impôt pour l'achat d'une première propriété, auquel plus de 750 000 Canadiens ont maintenant cotisé, et en modifiant le régime d'accession à la propriété qui permet à une personne de retirer ses REER pour tirer parti de cette méthode non imposable pour augmenter le montant qu'elle peut mettre sur sa maison et en prolongeant la période de grâce durant laquelle elle n'a pas à faire de remboursement.
Nous voulons aussi aider en réduisant les paiements hypothécaires mensuels, et nous avons commencé par prolonger de 25 à 30 ans la période d'amortissement pour les nouvelles constructions. Cela aura des retombées positives sur les revenus mensuels d'une personne qui contracte une hypothèque à long terme. Cela est tout particulièrement utile pour les jeunes qui achètent leur première maison et qui seront encore sur le marché du travail quand ils auront remboursé leur hypothèque.
Nous voulons aussi prendre des mesures pour aider à libérer les logements qui existent déjà, par exemple en ciblant les locations à court terme et en luttant contre la fraude hypothécaire, mais il y en a d'autres. Il ne suffit pas de simplement intervenir dans le marché immobilier; nous devons aussi améliorer la situation du Canada pour les logements hors marché. Au Canada, environ 4 % des logements sont considérés comme hors marché, alors que la moyenne dans les pays de l'OCDE est d'environ 8 %. Nous devons faire mieux.
Nous intensifions les investissements dans le logement abordable pour les familles à faible revenu. Non seulement nous soutenons les nouvelles constructions, mais nous avons mis en place un fonds d'acquisition qui favorisera, de manière plus organique, le transfert des logements abordables déjà sur le marché à des entités sans but lucratif, afin que ces logements restent à un niveau abordable pour toujours. Il y a aussi d'autres fonds, dans le cadre du programme Vers un chez-soi, qui servent à soutenir les gens qui n'ont pas d'endroit où vivre; du soutien supplémentaire a été offert aux collectivités aux prises avec des campements, afin de les aider à trouver pour ces personnes des solutions de logement durable.
Monsieur le président, j'aurais encore tant de choses à dire, mais je vois que je suis à court de temps. Je me ferai un plaisir de répondre aux questions de mes collègues.
Merci.
:
Merci, monsieur le président.
Bienvenue, monsieur le ministre.
Je vais reprendre où s'est arrêté M. Aitchison, au sujet du Fonds pour accélérer la construction de logements.
La semaine dernière, le était à Hamilton, dans le cadre de sa campagne « Make Canada great again », et il a commencé à se perdre dans un discours sans queue ni tête sur les chiens de garde, en plus de démoniser les conseillers municipaux et les maires des municipalités en leur reprochant globalement de bloquer la construction de logements.
Tous ceux qui ont été conseillers municipaux pour au moins un cycle budgétaire — je crois qu'il y a trois maires présents dans le public, ici aujourd'hui, et aussi deux ou trois anciens conseillers municipaux — savent que les nouvelles évaluations sont vitales pour les municipalités. C'est ce qui paye pour les services existants et qui aide à payer pour les nouveaux services qu'une municipalité veut offrir. C'est contre-intuitif pour des municipalités de bloquer n'importe quelle évaluation, qu'il s'agisse d'une évaluation résidentielle, commerciale ou industrielle, alors toute cette histoire de chiens de garde et de municipalités qui font de l'obstruction et qui nous empêchent de construire de nouveaux logements n'a aucun sens.
Dans le budget 2024, nous avons augmenté le Fonds pour accélérer la construction de logements pour vraiment intervenir à l'égard de l'enjeu global des nouvelles offres de logement et pour encourager les changements au niveau municipal. Monsieur le ministre, un certain nombre de municipalités, comme vous le savez, veulent participer à ce programme, par exemple Langley. À Sudbury, notre collègue travaille d'arrache-pied pour que sa municipalité ait droit à sa juste part.
Pouvez-vous dire au Comité pourquoi il est important de travailler avec les municipalités, plutôt que de les démoniser parce qu'elles essaient d'avoir de nouvelles évaluations dans leurs municipalités?
:
Certaines municipalités font mieux que d'autres. Je ne pense pas avoir jamais rencontré un conseiller municipal qui dit vouloir s'opposer à la construction de logements, mais l'on peut effectivement voir certaines attitudes dans certains districts, à la table du conseil, et qui révèlent une position antilogement, parce que certains ne veulent pas d'un immeuble à appartements dans la collectivité où ils vivent.
Mon expérience avec le Fonds pour accélérer la construction de logements m'a ouvert les yeux, en me montrant que les collectivités de tout le Canada veulent saisir cette occasion de croissance, mais vient avec son lot de défis, et il faut que le gouvernement fédéral mette un incitatif sur la table afin qu'il soit plus facile pour ces collectivités de surmonter ces défis.
Quand nous avons publié la liste des pratiques exemplaires que nous avons dégagées des premières demandes évaluées pour le Fonds pour accélérer la construction de logements, j'ai été époustouflé par l'ampleur des ambitions des collectivités quant aux mesures qui, nous le savons, aideront à construire plus de maisons, par exemple: la construction d'immeubles de quatre logements, le zonage de plein droit, une plus forte densité près des établissements postsecondaires et des gares de transport en commun et le traitement numérique des demandes de permis pour accélérer le processus.
Nous avons commencé à recevoir des lettres et des coups de téléphone de la part des municipalités qui disaient: « Que pouvons-nous faire pour avoir une chance de réussir par rapport au Fonds pour accélérer la construction de logements? » On a séparé le bon grain de l'ivraie. D'autres collectivités — vous les avez mentionnées — ont envoyé de bonnes demandes, mais elles n'ont peut-être pas été retenues parce qu'il y a tant d'autres collectivités concurrentes qui ont décidé qu'elles voulaient en faire encore plus.
Le récent budget fédéral prévoit des fonds supplémentaires de 400 millions de dollars, ce qui nous permettra de conclure des partenariats avec plus de municipalités. Nous allons travailler avec les villes les plus ambitieuses. De mon point de vue, même si j'ai eu quelques désaccords avec des municipalités d'un bout à l'autre du pays, dans la très grande majorité des cas, mon expérience a été que les municipalités sont des partenaires de bonne volonté, qui veulent faire plus, mais qui ont besoin d'aide.
Il faut que les divers ordres de gouvernement aillent tous dans la même direction. J'ai constaté que, même si vous êtes en désaccord, de temps en temps, si vous n'avez pas ces discussions ou si vous refusez d'emblée la possibilité d'avoir ces discussions, vous manquez une occasion de faire de réels changements.
:
Je ne suis pas ici pour démoniser nos partenaires, peu importe l'ordre de gouvernement. Je veux trouver une façon de travailler avec eux. Je ne veux pas commencer à salir en public des personnes avec qui nous devons travailler. En même temps, j'ai la responsabilité d'utiliser d'une manière que les Canadiens jugeraient responsable les pouvoirs dont je suis investi.
À dire vrai, je pense qu'il y a en Ontario une occasion unique de former un partenariat, dans le cadre du programme Bâtir au Canada. Je crois que la province veut sincèrement construire plus de logements, mais nous avons des points de vue différents en ce qui concerne l'argent à investir dans les projets de logements abordables, dans certains cas, et c'est ce qui a mené au non-respect des obligations de l'entente bilatérale concernant la Stratégie nationale sur le logement, dont vous avez parlé.
Au départ, le plan qui a été mis en place indiquait seulement que la province allait respecter la cible convenue de 6 %. Puis, elle est retournée à la planche à dessin, et a atteint 28 %. Nous avons offert une acceptation conditionnelle, en lui demandant de donner des détails sur la façon dont elle allait atteindre la cible convenue. Il semble que c'était aller trop loin pour l'instant, mais nous continuons de discuter et nous espérons trouver des solutions.
Nous allons nous assurer que l'argent prévu dans le budget pour le logement abordable en Ontario soit utilisé pour soutenir le logement abordable en Ontario. Que cela soit fait ou non dans le cadre d'un partenariat avec la province dépendra de sa volonté à négocier elle aussi. J'aime bien personnellement toutes les personnes avec qui nous discutons. Je veux travailler avec elles et trouver des solutions. Je pense que nous avons des occasions uniques à saisir, parce qu'il n'y a pas que l'entente bilatérale qui soit importante, c'est aussi le fait de travailler avec la province pour trouver des occasions de financer les infrastructures, les programmes de financement à faible coût et les solutions pour le transport en commun. Nous ne pouvons pas rejeter nos partenaires de tous les ordres de gouvernement. Nous devons travailler ensemble.
Quand nous nous montrons à la hauteur et que nous mettons de l'argent sur la table, dans un domaine qui, traditionnellement, était considéré comme la responsabilité des provinces, nous disons que nous voulons prendre les choses en main, être un partenaire, mais il faut être plus qu'un pour créer un véritable partenariat.
:
Merci, monsieur le président.
Merci, monsieur le ministre.
Je remercie également les témoins d'être présents pour parler de cette importante question du droit au logement dans notre société. Il faut toujours se rappeler que se loger est un droit.
Je vous remercie, monsieur le ministre, de ne pas faire la diabolisation des provinces ou des villes.
C'est assez spectaculaire, ce qu'on peut voir ici ou dans les annonces faites par le gouvernement. On sent que, bientôt, il y aura des élections. Les annonces sur le logement se multiplient donc. Je ne ferai pas de bilan là-dessus.
Selon les annonces en série que vous avez faites quotidiennement, diriez-vous, monsieur le ministre, que c'est un aveu d'échec de la Stratégie nationale sur le logement que votre gouvernement a mise en place?
:
Je pense que vous avez bien résumé votre réponse.
Puisque je ne dispose que de six minutes de temps de parole, permettez-moi de vous poser d'autres questions.
Vous connaissez la situation au Québec. Vous savez qu'au Québec, nous formons une nation qui compte ses propres programmes, qui a des programmes avec un écosystème qui met en place des mesures pour des logements abordables et sociaux. D'ailleurs, le Québec est à peu près le seul endroit où il y a des projets. Vous avez mentionné que seulement 4 % des logements au Canada sont des logements sociaux, contre 8 %, en moyenne, parmi les pays de l'OCDE.
Dans les sommes d'argent que vous allez investir, quelle part sera attribuée au Québec?
Êtes-vous prêts à verser directement au Québec ces sommes d'argent pour qu'il puisse réaliser des projets?
:
Merci, monsieur le président.
Merci, monsieur Fraser. Je suis heureux de vous voir.
Quand j'étais petit, à Timmins, ma grand-mère irlandaise avait l'habitude de téléphoner à ma grand-mère écossaise, et nous allions visiter les beaux quartiers. Toutes les vieilles veuves de mineurs allaient s'asseoir au Woolworths, et les enfants faisaient du lèche-vitrine. Plus personne ne veut s'aventurer au centre-ville, aujourd'hui, car nous sommes frappés par trois crises: la crise de la santé mentale, la crise des opioïdes et la crise de l'itinérance.
La Ville fait un travail extraordinaire, mais elle n'est pas équipée pour cela, alors elle doit dépendre du programme Vers un chez-soi. Cependant, les fonds de ce programme sont répartis dans tout le district de Cochrane, qui fait 144 000 kilomètres carrés, et compte plus d'une dizaine de collectivités et de nombreuses Premières Nations.
Tout cela avec 944 696 $ par année, et vous lui avez annoncé en plus une réduction de 50 %. Ce qui veut dire tout cela avec 465 000 $. Pourquoi délaisser le Nord de l'Ontario, alors que cette crise nous frappe de plein fouet?
:
Merci beaucoup, monsieur Angus.
Comme je vous l'ai déjà dit, je connais bien la situation à Timmins. Ma sœur vit là et gère une entreprise en ville; elle fait ce qu'elle peut pour aider la collectivité à régler certains de ces problèmes.
Tout d'abord, merci aux fournisseurs de services qui aident les personnes vulnérables.
Je vais vous donner ce que je crois être une bonne nouvelle. Il faudra quelques mois pour régler les derniers détails avec la collectivité.
La baisse de financement ne tient pas à une coupe dans le programme, mais à l'épuisement des augmentations liées à la pandémie qui se sont répercutées sur l'initiative Vers un chez-soi, visant à atténuer les pressions à court terme. Nous avons décidé, dans le dernier budget fédéral, s'il est adopté, de rétablir cet important niveau de financement.
Nous nous attendons, dans les mois à venir, à pouvoir annoncer aux collectivités comment se traduira cette augmentation du financement à l'échelon local. Si vous communiquez avec mon bureau, nous nous assurerons de vous fournir une réponse dès que possible pour expliquer ce que cela veut dire pour les collectivités de vos électeurs.
:
Je l'apprécie, parce que je vois ce qui se passe dans ma collectivité de Timmins, et je sais que ça va aussi mal, voire pire, dans d'autres collectivités nordiques. Dans le Nord de l'Ontario, nous avons toujours su que, si nous ne nous entraidons pas, nous tombons vraiment bas.
Le conseil d'administration des services sociaux de Thunder Bay entre autres a fait des efforts. C'est lui qui affiche le taux de mortalité lié aux opioïdes le plus élevé de toutes les unités de santé publique de l'Ontario — 77,2 par 100 000 habitants. Il a communiqué avec le district de Cochrane pour travailler avec lui. Il a communiqué avec le district de Kenora pour travailler avec lui. Tout le monde se réunit autour de la table pour chercher des solutions. C'est la chose la plus inspirante, dans cette crise.
Le conseil a demandé au gouvernement de reconnaître le travail qu'il fait dans le cadre de l'initiative Vers un chez-soi, parce qu'il enlève aussi une énorme pression aux collectivités du Traité no 9, où entre 18 et 20 personnes vivent dans un logement de trois pièces. Les districts de Kenora, de Thunder Bay et de Cochrane subissent une énorme pression à cause de la crise du logement, qui est 10 000 fois pire sur le territoire du Traité no 9.
Il a communiqué avec Mushkegowuk et avec la Nation Nishnawbe Aski. Est‑ce que le gouvernement fédéral serait prêt à s'asseoir avec eux et à reconnaître l'enjeu global auquel fait face le nord de l'Ontario? Une simple municipalité ne peut pas s'attaquer à elle seule à ce problème.
:
Je ne demande à personne de croire à des promesses. Je demande à tout le monde de comparer les plans que différentes personnes ont présentés, et c'est on ne peut plus clair: nous sommes le seul parti qui a présenté un plan sérieux pour régler la crise nationale du logement, et ceux qui travaillent dans ce secteur le disent aussi.
Je pense effectivement que nous aurions dû faire plus. Si nous avions pris des mesures plus tôt, nous serions rendus plus loin. Cependant, c'était la première fois en 30 ans que le gouvernement fédéral reprenait le dossier des logements abordables, et la Stratégie nationale sur le logement est un pas dans la bonne direction.
Plus précisément, depuis 2021 et la fin de la pandémie, beaucoup d'immeubles à logement ont été construits. Nous avons vu l'offre de logements s'épuiser, et les coûts de construction ont augmenté compte tenu des pressions causées par l'inflation, ce qui a eu une incidence négative dans le secteur de la construction. Donc, nous devons en faire plus.
Je ne peux pas affirmer en vous regardant dans les yeux que les choses sont parfaites au chapitre du logement. Je vais être le premier à dire que je sais que nous devons en faire plus, mais je vais aussi être celui qui va vraiment faire quelque chose.
:
Merci, monsieur le président.
Bonjour, chers collègues.
Monsieur le ministre, merci beaucoup d'être venu. Je tiens certainement à vous remercier personnellement de votre leadership et des programmes qui ont été offerts dans ma magnifique circonscription de Saint John—Rothesay, qu'il s'agisse du Fonds pour accélérer la construction de logements, du fonds de co‑investissement ou de l'initiative pour la création rapide de logements. Tous ces programmes fédéraux font une grande différence dans ma circonscription.
Laissez-moi vous dire une chose, monsieur le ministre. Cela me laisse perplexe de voir à quel point les conservateurs sont critiques alors qu'ils n'ont pas de plan pour régler la situation. Ils ne proposent en fait aucun plan. En fait, ils proposent des demi-mesures. Le veut simplement se battre contre les municipalités.
De toute évidence, le , à mon avis, cache son plan et retarde le débat sur son projet de loi d'initiative parlementaire. Si le plan du chef conservateur est si formidable, pourquoi ne le présente‑t‑il pas aux Canadiens?
:
Monsieur Long, je ne peux parler à sa place, mais je trouve curieux que le projet de loi qu'il a présenté continue à être retardé. J'imagine que c'est parce qu'il a été largement critiqué par les gens qui travaillent dans le domaine du logement. Le projet de loi a très mal été reçu.
Les conservateurs ont publié un plan, mais ce plan ne prévoit aucune politique concernant les enjeux dont nous avons parlé aujourd'hui. Il ne prévoit aucune politique concernant la réforme des règlements de zonage municipaux. Il ne prévoit aucune politique concernant les redevances d'aménagement. Il ne prévoit aucune politique concernant l'itinérance ou les logements abordables. Ce plan est en fait très curieux. Il prévoit une augmentation des taxes sur la construction de nouveaux logements locatifs en imposant de nouveau la TPS sur les logements.
Si l'on prend, par exemple, le super-fonds proposé, il équivaut à une réduction de près de 98 % du financement visant à aider les municipalités à hausser leurs cibles. Ce fonds n'est consacré qu'à seulement 22 collectivités du Canada, et ne profiterait à aucune des collectivités de ma région. Je regarde les députés qui représentent ici leur parti. Leur plan exclut expressément certaines villes représentées par les députés conservateurs ici présents, dont Muskoka, Durham et Kelowna. Le plan des conservateurs ne profite pas à ces villes.
Nous remarquons dans ce plan des politiques étranges selon lesquelles de nombreux fonctionnaires pourraient être embauchés pour répondre à une ligne téléphonique de dénonciation fondée sur le principe du « Pas dans ma cour » et destinée aux personnes mécontentes des politiques d'une municipalité voisine en matière de logement.
Pour ce qui est des terrains publics, le plan prévoit la vente de 6 000 propriétés au plus offrant — sans tenir compte de l'abordabilité —, ce qui les soustrairait à jamais à la propriété publique.
Le plan aurait des conséquences très négatives sur la construction de logements au Canada, et je soupçonne que c'est sans doute la raison pour laquelle ne veut pas le soumettre à un débat à la Chambre des communes.
:
Je vous remercie de votre intervention.
J'aimerais maintenant parler d'un article qui a été publié ce matin sur CBC. Je vous traduis le titre: « Les mises en chantier au Nouveau‑Brunswick moins nombreuses que dans les autres provinces maritimes au début de 2024 ». Je vais maintenant citer ce que vous avez dit il y a environ cinq minutes. Vous avez dit qu'il « faut être plus qu'un » pour avoir un « véritable partenariat ».
En vérité, le véritable leadership s'exerce grâce aux programmes. Je trouve curieux que, en septembre dernier, nous avons supprimé la TPS sur la construction de nouveaux logements locatifs et que des provinces comme la Nouvelle‑Écosse et l'Île‑du‑Prince‑Édouard ont supprimé une partie de leur taxe également. Les statistiques indiquent que, au cours des trois derniers mois, la Nouvelle‑Écosse et l'Île‑du‑Prince‑Édouard ont triplé le nombre de mises en chantier de logements. Le Nouveau‑Brunswick affirme qu'il n'en a pas les moyens. Je dirais qu'il n'a pas les moyens de ne pas le faire. Une fois de plus, je trouve cela frustrant, parce que nous savons tous que, en réalité, le logement relève de la compétence provinciale.
Nous avons fait preuve d'un leadership remarquable en reconnaissant qu'il y a un très grave problème et en présentant des programmes. Monsieur le ministre, j'aimerais savoir ce que vous pensez du fait que le premier ministre du Nouveau‑Brunswick, M. Higgs, n'a pas supprimé sa part de la taxe. Nous voyons sur‑le‑champ l'incidence que cela a.
:
Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, malheureusement, la crise des campements de personnes itinérantes est largement le sujet des éditoriaux et des chroniques médiatiques.
Vous avez annoncé dans votre dernier budget un montant d'environ 1 milliard de dollars pour la lutte contre l'itinérance et le programme Vers un chez-soi. Malheureusement, la majorité des sommes ne vont commencer à être versées qu'à partir de l'année financière 2026‑2027.
L'an dernier, le programme Vers un chez-soi a été amputé de 3 %. Dans ma circonscription, qui couvre la MRC de Thérèse‑De Blainville, le principal organisme de lutte contre l'itinérance a vu son budget être amputé de 13 % pour ce programme.
Considérant que 80 % du milliard de dollars seront versés en 2026‑2027, comment allez-vous gérer le programme Vers un chez-soi? Ces nouvelles sommes vont-elles rétablir le financement qui était prévu par ce programme?
:
Merci, monsieur le président.
D'importantes possibilités se présentent actuellement dans le nord de l'Ontario. Le secteur minier est en plein essor, et nous avons un grand intérêt pour l'immigration, mais ce qui nous freine, c'est la question du logement.
Nous avons besoin de quadruplex, de coopératives d'habitation, de résidences pour personnes âgées et d'un grand nombre de logements urbains pour les Autochtones. Par exemple, Mario Cortellucci et le groupe Montemarano ne semblent pas vouloir investir à Timmins, au nord, parce qu'ils obtiennent tout ce qu'ils veulent de Doug l'escroc, dans la Ceinture de verdure.
Comment des collectivités comme Timmins peuvent-elles travailler en partenariat avec le gouvernement fédéral pour faire démarrer ces projets de logement? Ces projets sont prêts à être réalisés, et cela ralentit notre économie.
:
Il y a différentes manières de s'y prendre. Cela dépend du type de projets d'habitation dont vous voulez parler.
Il existe des possibilités de financement à faible coût à Timmins, tout comme à Toronto, mais elles sont dictées par le marché. Des promoteurs du secteur privé décideront peut-être de profiter de ces possibilités de financement à faible coût.
Il serait possible de négocier une entente bilatérale avec la province et de discuter de l'importance de l'hébergement de la main-d'œuvre à des endroits ayant une importance stratégique, ce que le nord de l'Ontario est certainement, à mon avis.
Pour ce qui est des possibilités de logements abordables, nous avons la chance de travailler directement avec les fournisseurs de services ou les organismes sans but lucratif, lesquels peuvent présenter directement une demande par l'intermédiaire du Fonds pour le logement abordable, par exemple. Je ne veux pas vous énumérer 100 programmes, mais il existe de nombreuses possibilités.
:
Ce ne sont pas toutes les collectivités qui ont bénéficié d'ententes directes avec le gouvernement fédéral, mais certaines en ont bénéficié. Des communautés autochtones de la région de Thunder Bay en ont bénéficié. Nous avons prévu des fonds supplémentaires dans le budget par l'intermédiaire du Fonds pour accélérer la construction de logements, lequel offre de nombreuses possibilités aux villes et aux collectivités économiquement importantes et à croissance rapide du nord de l'Ontario qui pourraient également en bénéficier.
L'analyse n'est pas terminée, et je ne veux pas promettre un résultat avant que l'analyse ne soit terminée, mais nous avons des possibilités de collaborer directement avec les villes du nord de l'Ontario.
De plus, alors que nous négocions de possibles ententes bilatérales avec les gouvernements provinciaux, nous avons la possibilité unique d'envisager l'équité régionale. C'est important pour moi. Je viens d'une région de la Nouvelle‑Écosse qui, pendant toute ma vie, a existé en dehors de Halifax et qui ne bénéficiait pas souvent du même investissement public que notre grand centre urbain.
Je crois que les centres urbains à croissance rapide comme Halifax méritent notre attention, mais il en va de même pour les petites collectivités, parce que les gens qui y vivent méritent d'être traités de façon équitable.
:
Le 1
er juillet est chaotique à Montréal parce que la majorité des Québécois changent de logement le 1
er juillet.
Selon des organismes qui œuvrent en matière de logement, 15 % de plus de demandes d'aide au relogement vont se faire le 1er juillet prochain. Plus de 1 000 personnes vont devoir se trouver un nouveau logement. Selon les organismes, « [c]'est une catastrophe annoncée [...] on se dirige en ce moment vers le pire 1er juillet de nos vies ».
Après neuf ans, votre gouvernement a échoué. En matière de logement, vous échouez sur toute la ligne. De plus, vous n'êtes même pas capable de nous dire que vous savez pour quelle raison le 1er juillet est une date importante.
Monsieur Fraser, combien de logements votre fonds pour accélérer la construction de logements a-t-il permis de construire? Combien de logements cela va-t-il rendre disponibles pour les Québécois, le 1er juillet prochain?
:
Merci, monsieur le président.
Merci, chers collègues.
Monsieur le ministre, comme vous le savez, ma communauté a été touchée de plein fouet par la crise du logement dans laquelle nous nous trouvons; cela comprend le fait que le nombre de personnes qui vivent sans abri a triplé au cours des dernières années.
Je suis heureux que vous ayez à tout le moins mentionné que les logements sociaux sont très abordables et qu'ils représentent une partie importante de la solution. Vos statistiques sont un peu élevées. C'est 3,5 % du nombre total de logements sociaux. En tant que pays, nous nous trouvons au dernier rang des pays du G7 en ce moment.
Je suis aussi heureux que vous ayez pris le temps de rencontrer quelques fournisseurs de logements sociaux à but non lucratif dans ma collectivité qui sont prêts à construire: KWhabilitation House of Friendship, Indwell, The Working Centre et oneROOF.
Ils ont jeté un coup d'œil aux budgets de cette année et de l'an dernier. Dans le budget de 2023, il n'y avait rien. Dans l'Énoncé économique de l'automne de 2023, il n'y avait rien. Dans le budget de 2024, l'Initiative pour la création rapide de logements vers laquelle ils se tournaient a été coupée. C'est une diminution de 100 millions de dollars... par rapport à... 750 millions de dollars par année. Nous avons raté une année, et le fonds a maintenant été coupé. Le fonds de protection des locataires est important, mais il ne contient que 5 millions de dollars pour tout le pays, puis la stratégie Vers un chez-soi prévoit 225 millions de dollars pour le pays dans le budget de cette année.
Pourquoi éliminer l'Initiative pour la création rapide de logements alors qu'il s'agit d'un programme essentiel pour les organisations à but non lucratif qui construisent des logements?
De plus, pouvez-vous vous engager à ce que les fonds du programme Vers un chez-soi se rendent jusqu'à la région de Waterloo? Nous en avons besoin.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Comme vous l'avez mentionné, je suis accompagnée de Paul Thompson, sous-ministre d'EDSC; de Brian Leonard, directeur général et adjoint au dirigeant principal des finances; ainsi que de Karen Hall, notre sous-ministre adjointe. Nous sommes ici pour vous parler aujourd'hui de nos responsabilités concernant le Budget supplémentaire des dépenses (C) et le budget principal des dépenses et pour vous informer sur les progrès concernant mon portefeuille et en tant que ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.
Réaliser des investissements pour soutenir les familles est non seulement la bonne chose à faire, c'est aussi ce qui permet de bâtir l'avenir de nos communautés. Nous nous concentrons sur des programmes et des politiques qui améliorent la vie des Canadiens. Nous avons réalisé des progrès importants pour aider les parents et les enfants. Avec le budget de 2024, nous avons démontré que le gouvernement demeure engagé à améliorer la vie des enfants et à garantir l'équité pour toutes les générations.
En constatant que trop d'enfants essaient d'apprendre l'estomac vide, nous avons décidé d'agir. Nous sommes en train de créer un programme national d'alimentation scolaire, qui fournit des repas à 400 000 enfants supplémentaires afin de garantir que les enfants du pays ne souffrent pas de la faim à l'école.
[Français]
Nous voulons nous assurer d'offrir aux enfants le meilleur départ possible dans la vie. C'est un aspect qui est au cœur du système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à l'échelle du Canada annoncé en 2021.
[Traduction]
Après seulement trois ans, plus de 750 000 enfants de tout le pays profitent de soins de garde abordables et de grande qualité, certaines familles économisant jusqu'à 14 000 $ par année par enfant. Nous savons que, lorsque les frais ont diminué, la demande a augmenté. Certaines familles attendent toujours des places, et on doit encore faire du travail en ce sens.
Dans le cadre de l'entente signée avec les provinces et les territoires, le gouvernement fédéral soutient la création de près de 250 000 nouvelles places en garderie dans l'ensemble du pays d'ici mars 2026. Les mesures déjà annoncées par les provinces et les territoires ont permis la création de plus de 100 000 nouvelles places à ce jour, et nous n'allons pas ralentir la cadence.
[Français]
Le budget de 2024 propose également de nouvelles mesures pour créer plus de places à prix abordable.
[Traduction]
Le programme de prêts pour l'expansion des services de garde permettra aux fournisseurs de services de garde publics et sans but lucratif de créer de nouvelles places ou de rénover les garderies existantes.
Les fonds prévus pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones facilitent la gouvernance et les partenariats autochtones dans ce secteur et appuient la prestation des programmes, notamment en élargissant l'accès des enfants autochtones à des services d'apprentissage et de garde adaptés à leur culture dans le cadre du système pancanadien.
Il faut plus que des briques et du mortier pour créer une place. Nous avons besoin des éducateurs talentueux et dévoués qui sont la pierre angulaire de ce système que nous érigeons.
[Français]
C'est pour cette raison que nos accords avec les provinces et les territoires, à l'exception du Québec, comprennent tous nos engagements visant à former des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance qualifiés. Les efforts déployés pour investir dans la formation de ces derniers, leur recrutement et leur maintien en poste demeurent une priorité pour nous tous.
[Traduction]
Par conséquent, le budget de 2024 propose également d'investir 48 millions de dollars sur quatre ans pour offrir une exonération de remboursement du prêt d'étude aux éducateurs et éducatrices de la petite enfance en milieu rural et éloigné. En outre, nous avons annoncé notre intention d'augmenter la formation des éducateurs de la petite enfance. Le budget de cette année propose 10 millions de dollars sur deux ans pour former plus d'éducateurs et d'éducatrices de la petite enfance et développer les talents nécessaires à l'expansion des soins abordables et de grande qualité.
Cela s'ajoute aux près de 64,2 millions de dollars investis pour soutenir les initiatives d'apprentissage précoce et de garde d'enfants dans le cadre du budget supplémentaire des dépenses (C) qui s'inscrivent dans le « Plan d'action pour les langues officielles 2023‑2028 » du gouvernement fédéral. Cela permettra d'améliorer l'accès à des services de garde de grande qualité pour les enfants et leur famille dans les communautés francophones en situation minoritaire d'un bout à l'autre du pays.
Investir dans nos enfants va de soi. C'est bon pour les enfants, pour les parents et pour l'économie. Ces investissements sont utiles pour les familles canadiennes, et nous continuerons d'être là pour soutenir les parents canadiens et fournir aux enfants le meilleur départ possible dans la vie.
Merci beaucoup. Je suis impatiente de répondre à vos questions.
:
Merci, monsieur le président.
Merci, madame la ministre, d'être ici.
Madame la ministre, Lisa Beddow est à la tête de 10 garderies en Nouvelle-Écosse, et je pense qu'elle pourrait ajouter de 100 à 200 places.
Vous avez signalé qu'il y a une lacune importante au pays pour ce qui est du nombre de personnes qui ne sont pas en mesure d'accéder à un service de garde.
En parlant de vous, elle a dit « En février, elle a précisé clairement que la Nouvelle-Écosse n'a jamais demandé à faire changer les conditions de l'entente, laissant presque entendre que la ministre Druhan », qui est la ministre en Nouvelle-Écosse, « devrait demander à ce que les exploitants privés soient inclus dans l'expansion, pour finalement voir sa demande rejetée ».
Madame la ministre, nous savons qu'ils vous ont écrit une lettre. Vous avez dit publiquement que si les provinces étaient plus flexibles, ou qu'elles venaient faire la demande, vous travailleriez avec elles. La ministre de la Nouvelle-Écosse a déclaré que vous aviez dit que le gouvernement fédéral ne souhaitait pas renégocier l'entente.
Vous avez des entrepreneurs, des femmes entrepreneures, disposées et prêtes à améliorer l'accès à des services de garde d'enfants de qualité et abordables, et vous les empêchez d'agir. Pourquoi?
:
Désolée, mais mon temps est limité, et c'est tout le temps que j'avais, madame la ministre.
Vous n'êtes pas d'accord pour dire que la province est venue vous voir pour vous demander de l'aide. Vous avez ces exploitants privés...
Aux fins du compte rendu, madame la ministre, voici votre collègue, le député fédéral de Kings—Hants, qui a écrit un courriel le 22 avril 2024 dans lequel il disait: « Je reçois un nombre important d'appels de familles incapables de trouver une place en garderie dans leur région. Madame la ministre, lorsque j'ai examiné les projets d'expansion de la province, j'ai constaté que de formidables exploitants privés et organisations à but non lucratif jouent déjà un rôle crucial dans la fourniture de services ». Il dit qu'il est favorable à l'idée d'obtenir une plus grande participation du secteur privé.
Pourquoi n'écoutez-vous pas vos propres collègues libéraux et les exploitants qui sont principalement des femmes? Vous éliminez des choix. Vous détruisez activement la vie de ces femmes.
Ces services de garde ferment d'un bout à l'autre du pays, et vous dites que ce n'est pas vrai. Ils sont venus vous voir et vous ont suppliée. Ils ne demandent pas plus d'argent. Ils vous demandent d'être flexible dans l'entente, et vous avez répondu non.
Pourquoi n'écoutez-vous personne?
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Merci à la ministre de se joindre à nous aujourd'hui.
Madame la ministre, je veux commencer par vous féliciter. Le régime de garderies de l'Ontario, ma province d'origine, et du Canada est vraiment révolutionnaire, et il a fallu des dizaines d'années de discussion pour amener les différents gouvernements à ce stade. Vous êtes la ministre responsable d'un dossier qui change vraiment des vies dans le pays, donc je tiens à vous remercier et à vous féliciter.
Dans ma province d'origine, l'Ontario, il y a eu quelques difficultés. J'ai rencontré des intervenants, y compris des parents, des gens des syndicats et des personnes qui travaillent dans le secteur — les fournisseurs — et leur grand défi, c'est que l'Ontario semble ne pas respecter sa partie de l'entente. En fait, j'ai lu un article en février qui disait que si vous comparez le moment de l'élection du gouvernement Ford et aujourd'hui, 85 millions de dollars de moins sont dépensés pour les services de garde par ce même gouvernement. Pire encore, les 10 milliards de dollars et plus qui ont été affectés à la province ne sont pas utilisés pour ce dossier particulier.
L'Ontario respecte‑t‑il sa partie du contrat, et l'argent est‑il dépensé dans la province?
:
Je suis également une députée ici en Ontario et je peux certainement témoigner du fait que...
Tout d'abord, il importe de souligner que la province de l'Ontario, comme chaque province l'a fait, a signé cette entente quinquennale avec des attentes et des résultats qu'elle doit atteindre pour, bien sûr, continuer de travailler avec nous et recevoir les fonds que nous fournissons. Il s'agit d'un partenariat, et nous devons collaborer pour en assurer la réussite, mais, au bout du compte, les services de garde sont de compétence provinciale. Lorsque nos collègues attirent l'attention sur certains des défis, je nous implore de continuer de travailler avec la province et avec les députés provinciaux respectifs de votre région pour soulever ces défis.
Vous avez raison de dire que, en Ontario, nous avons financé 10,2 milliards de dollars sur cinq ans. Dans la dernière année, comme notre financement augmente d'une année à l'autre, cela a augmenté de 17 %. Nous voyons que l'Ontario n'a pas encore conclu de formule de financement à long terme avec les exploitants sur le terrain en Ontario. En fait, cela freine la capacité des exploitants d'envisager d'ajouter des places et de croître, ce dont nous avons besoin.
Le travail que je continue de communiquer, comme le font bon nombre de mes collègues également, c'est que nous avons besoin d'une province prête à respecter ses engagements et à collaborer pour s'assurer que ces places sont créées. Ici en Ontario, la province s'est engagée à créer 86 000 nouvelles places d'ici 2026. Nous devons nous mettre au travail. Il faut avouer que cela change déjà la vie des gens en Ontario. Des familles économisent en moyenne 8 500 $ chacune et chaque année par enfant. J'ai la chance de parler à des familles de partout au pays et d'ici en Ontario. Les histoires relatives à la façon dont ces économies se traduisent dans la vie des jeunes familles sont incroyablement percutantes. Nous avons vu en Ontario 300 000 enfants en profiter à ce jour.
Nous devons continuer de faire le travail pour nous assurer que ces places sont créées et pour que l'Ontario puisse mettre en place une formule de financement qui fonctionne pour les exploitants.
:
Merci, monsieur le président.
Madame la ministre, bonjour. Je salue également les membres de votre équipe.
Je vous souhaite de nouveau la bienvenue au Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.
Je ne peux pas m'empêcher de faire une petite introduction quand j'entends parler de la politique canadienne sur les services de garde. Comme nous l'avons souvent dit à la Chambre, c'est une question de choix de société. Effectivement, c'est compliqué pour le fédéral d'aller dire aux provinces de créer des places en garderie, parce que ce choix appartient aux provinces. Il leur appartient de s'occuper de la formation des éducatrices, de fixer les ratios et de décider si les services sont publics ou privés. Chaque province fait des choix, et certaines provinces n'ont jamais fait le choix que le Québec a fait il y a plus de 25 ans. Le Québec est un chef de file.
Quand le gouvernement fédéral dit que créer des places en garderie est bon pour les familles et le retour des femmes sur le marché du travail, il a raison. C'est aussi le modèle que nous nous sommes créé. Si certains ne sont pas satisfaits de ce qui se passe chez eux, ils n'ont qu'à le faire aussi et à investir dans ce modèle. C'est un programme social. Le fédéral impose un modèle, mais ce n'est pas le fédéral qui va créer une politique universelle sur les services de garde.
Vous avez dit que le système avait profité à 750 000 enfants depuis sa mise en place, mais j'imagine que vous incluez le Québec là-dedans, ce qu'on ne devrait pas faire.
Si on exclut le Québec, combien de places ont été créées?
:
Je voulais seulement m'assurer que cela n'incluait pas le Québec.
Comme vous l'avez dit, les services aux familles relèvent de la compétence du Québec et des provinces, tout comme l'éducation. Toutefois, vous voulez mettre en place un programme d'alimentation scolaire de 1 milliard de dollars. Je pense que vous l'aviez même annoncé dans votre plateforme électorale. Vous le mettez en œuvre maintenant, mais vous savez qu'au Québec, il existe déjà des programmes alimentaires pour les enfants à l'école depuis quelques années, parce qu'il appartient effectivement au Québec et aux provinces de mettre de tels programmes en place. On peut déplorer le fait qu'il y ait des enfants dans le besoin, vous avez raison, mais le fédéral décide de donner un coup de pouce aux provinces à cet égard, alors que cela ne relève pas de ses compétences.
Dans le cadre du projet de loi que nous allons étudier plus tard, allez-vous reconnaître la même chose, à savoir que le Québec est un chef de file en la matière et respecter son droit de retrait avec pleine compensation?
:
Je vous remercie de votre question.
[Traduction]
Nous sommes très chanceux lorsque vous regardez l'ensemble des provinces. Il y a un certain nombre de provinces qui ont fait de l'excellent travail pour ce qui est de la nourriture à l'école dans la province.
J'ai regardé la situation à l'Île-du-Prince-Édouard quand j'ai eu la chance d'y aller il n'y a pas si longtemps, et la province a un système incroyable sur l'île où les enfants reçoivent des aliments chauds pour le dîner chaque jour à l'école.
Cela dit, lorsque nous irons de l'avant, évidemment, avec le programme national d'alimentation scolaire, nous conclurons des ententes semblables à celles que nous avons conclues dans le cadre du programme d'apprentissage précoce et de garde avec les provinces et les territoires. Ce travail n'a pas encore commencé pour des raisons évidentes, tandis que nous allons de l'avant avec le budget, mais nous engagerons ces conversations dans l'avenir rapproché.
Merci.
L'un des problèmes auxquels j'ai consacré la majeure partie de ma carrière politique est l'énorme iniquité à laquelle sont confrontés les enfants des Premières Nations, en particulier dans le Grand Nord. Notre plus grande ressource dans le pays n'est pas le pétrole. Ce n'est pas l'or. Ce n'est pas le cuivre. Il s'agit de cette génération d'enfants autochtones, et ils ont été laissés pour compte sur tous les plans.
J'étais très enthousiaste en 2017 lorsque le gouvernement a annoncé le plan d'apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones, mais nous avons attendu cinq ans. En 2022, il a annoncé un cadre. Enfin, cinq ans, c'est une période énorme dans la vie d'un enfant. Les collectivités avec lesquelles je parle attendent toujours.
Pourquoi ce retard dans les collectivités où ces enfants ont des besoins plus grands, à mon avis, que dans presque toutes les autres régions du pays en matière d'éducation et de possibilités pour les enfants?
:
Je vous remercie de votre question.
[Traduction]
Par l'intermédiaire de la présidente, je dirais que vous avez entièrement raison; les provinces et les territoires sont actuellement propriétaires et détiennent la compétence, et ils ont mis en place une forme d'alimentation scolaire.
Chaque province et territoire est très différent. Comme vous l'avez dit, le Québec s'est assez bien débrouillé. L'Île-du-Prince-Édouard a fait un travail remarquable. Nous voyons différentes provinces et divers territoires commencer à agir et à accroître leurs investissements et à recevoir l'aide d'un certain nombre d'organismes à but non lucratif et des dons de sociétés.
Tout cela pour dire que notre intention est de travailler avec les provinces et les territoires pour augmenter cet impact. En fin de compte, comme vous l'avez dit, c'est à la province de mettre en œuvre et de superviser l'intégration de l'alimentation scolaire dans le système d'éducation. Cependant, vous avez un gouvernement fédéral qui est présent et qui est prêt à apporter son soutien, à investir de l'argent dans la mise en place d'un système national afin que des familles et des enfants partout au pays puissent en profiter.
:
Merci, monsieur le président.
La question de la garde d'enfants est sans aucun doute l'un des principaux facteurs du manque d'abordabilité. Nous savons que, à Toronto, cela coûtait environ 1 000 $ par mois par enfant. Cela poussait tout simplement les familles à quitter la ville.
Le changement à 10 $ est, selon moi, spectaculaire. C'est très progressiste. Le problème, c'est que cela n'aborde pas les autres éléments d'inégalité et de l'abordabilité, en particulier pour les personnes qui travaillent dans ce secteur.
Je vois deux problèmes. Depuis l'annonce des services à 10 $, les délais d'attente ont grimpé en flèche. Dans la région de Niagara, ils sont rendus à 76 %. Avant 2022, le délai d'attente pour qu'un enfant se retrouve sur la liste à Kawatha Lakes était de 3,7 ans. Maintenant, c'est plus de 6,4 ans, ce qui signifie que les enfants ne seront plus dans le système à ce moment‑là.
Quelles mesures prenez-vous pour remédier à ce retard important que nous constatons dans nos collectivités?
:
C'est une excellente question. J'ai remarqué que vous faisiez principalement référence à l'Ontario.
M. Charlie Angus: Oui.
L'hon. Jenna Sudds: D'accord, alors dans ce cas, en ce qui concerne ce que nous faisons ici, en Ontario, nous avons un accord avec la province. Je n'ai pas besoin d'entrer à nouveau dans les détails. La province s'est engagée à créer, je crois, 86 000 nouvelles places d'ici la fin de l'accord.
En ce moment, le plus grand obstacle... je vais peut-être en nommer deux. Tout d'abord, encore une fois, la province n'a pas rencontré les exploitants pour établir une formule de financement à long terme qui assure aux exploitants qu'elle pourra être maintenue et qu'elle couvrira les coûts, mais également qu'ils pourront prendre de l'expansion.
:
Il ne fait aucun doute que nous ne pouvons pas construire ce système sans main-d'œuvre, sans éducateurs de la petite enfance qualifiés, respectés et bien rémunérés. Ici, en Ontario, il y a eu des progrès graduels jusqu'à maintenant.
Je citerais la Nouvelle-Écosse, qui a récemment proposé une augmentation de salaire ainsi que des avantages sociaux et un régime de retraite à cotisations déterminées. Nous voyons plusieurs provinces emboîter le pas, pas toutes, mais il y a évidemment du travail à faire pour continuer de soutenir le secteur et le mobiliser.
Le dernier point que je voudrais souligner, c'est que je tiens annuellement une table fédérale-provinciale-territoriale. Pendant la dernière table, toutes les provinces et tous les territoires se sont engagés à travailler ensemble sur une stratégie de main-d'œuvre visant la rétention, le recrutement, et tout le reste. Ce travail est en cours. Je pense que nous en saurons plus à ce sujet à l'automne, mais il ne fait aucun doute qu'il existe un besoin et qu'il faut s'assurer que la main-d'œuvre est bien soutenue et rémunérée.
Dans notre budget de 2024, nous avons également fait quelques investissements pour ce qui est de l'exonération de remboursement du prêt d'études pour éducatrices de la petite enfance qui choisissent d'exercer dans une zone rurale.
Je vois que le président m'accorde du temps.
Mesdames et messieurs, il nous reste quelques points à conclure avant de partir.
Madame la ministre, merci d'avoir comparu et de reconnaître la vision de ma province d'origine au sujet de l'alimentation.
Nous allons laisser madame la ministre ainsi que ses fonctionnaires partir.
La principale raison pour laquelle nous sommes ici conformément au paragraphe 81(4) du Règlement, c'est qu'un total de six crédits pour le budget principal ont été renvoyés au Comité. Le Comité peut choisir de prendre une décision sur chaque crédit ou, avec le consentement unanime, de regrouper tous les crédits. Y a‑t‑il un consentement unanime pour regrouper tous les crédits dont nous avons discuté? Je suis sûr que vous avez prêté une attention particulière aux chiffres qui ont été mentionnés.
Des députés: D'accord.
Le président: Le crédit 1 de la Société canadienne d'hypothèque et de logement, les crédits 1 et 5 de l'Organisation canadienne d'élaboration de normes d'accessibilité, le crédit 1 du Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail et les crédits 1 et 5 du ministère de l'Emploi et du Développement social, moins les montants respectifs attribués à tire de crédits provisoires, sont-ils adoptés?
ç
SOCIÉTÉ CANADIENNE D'HYPOTHÈQUES ET DE LOGEMENT
ç
Crédit 1 — Remboursement en vertu des dispositions 5 620 208 332 $
(Le crédit 1 est adopté.)
ORGANISATION CANADIENNE D'ÉLABORATION DE NORMES D'ACCESSIBILITÉ
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement 11 999 820 $
ç
Crédit 5 — Subventions et contributions.....8 500 000 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés.)
ç
CENTRE CANADIEN D'HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL
ç
Crédit 1 — Dépenses du programme........6 320 572 $
(Le crédit 1 est adopté.)
ç
MINISTÈRE DE L'EMPLOI ET DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement 1 296 715 593 $
ç
Crédit 5 — Subventions et contributions 10 185 640 405 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés.)
Le président: Dois‑je faire rapport des votes ayant porté sur le budget principal à la Chambre?
Des députés: D'accord.
Le président: Merci, mesdames et messieurs, de votre consentement unanime.
En ce qui concerne l'étude sur le logement, le Comité souhaite‑t‑il inviter le public à soumettre des mémoires pour cette étude?
Mme Tracy Gray: Oui.
Le président: Oui? Soumettre des mémoires...? Public...? D'accord. Je suggère que la date limite soit la fin de la journée du vendredi 21 juin. Cela convient‑il à tout le monde?
Des députés: D'accord.
Le président: Excellent.
En ce qui concerne l'étude sur le logement, quelle date limite le Comité souhaite‑t‑il établir pour la soumission des listes de témoins pour cette étude? Je propose la fin de la journée du vendredi 17 mai, ce qui serait la semaine prochaine.
Madame Chabot, allez‑y.
:
Mme Chabot propose le mardi 21 mai; nous allons donc y aller avec cette date.
Il y a un dernier point.
Si l'un des membres du Comité souhaite voyager pour toute motion que nous pourrions examiner à l'automne, le Comité de liaison interne examinera les demandes de voyages pour la période de la fin du mois de juin jusqu'au 31 décembre.
Si un membre souhaite faire une telle demande, nous devrons recevoir les détails finaux d'ici le mercredi 22 mai. Si le Comité souhaite voyager, le Comité devra soumettre son budget détaillé avant le 31 mai.
À notre retour, si un membre souhaite proposer cela, pendant la première réunion, vous devrez connaître les lieux et le nombre de lieux envisagés, car le personnel doit prévoir un budget estimatif.
Je vous informe que je siège au Comité qui choisit là où vous allez ou non.
Sur ce, mesdames et messieurs, il n'y a plus d'autres questions à aborder.