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Monsieur le président et mesdames et messieurs les membres du Comité, je vous remercie.
Je vous remercie de m'accorder le privilège et le plaisir d'être des vôtres ce matin. Je vous remercie également d'avoir présenté quelques-uns de nos principaux fonctionnaires d'Emploi et Développement social Canada et de la SCHL.
[Français]
Nous partageons une vision à la fois positive et ambitieuse pour le Canada. Nous croyons tous en un pays diversifié, prospère et inclusif, un pays où toutes et tous ont accès à de véritables et égales occasions de participer à notre société et à notre économie au meilleur de leurs capacités.
La première étape pour mettre en place un tel régime d'égalité et d'inclusion consiste à réduire la pauvreté.
[Traduction]
Je comprends que le comité a commencé son étude sur le problème de la pauvreté au Canada. Bien que cela soit une partie importante de mon mandat et d'un grand intérêt personnel pour moi, il s'agit d'une question complexe que nul gouvernement, organisme ou individu ne devrait devoir combattre isolément. C'est en ayant cela à l'esprit que j'aimerais déposer un document de travail sur la pauvreté au Canada, intitulé Vers une stratégie de réduction de la pauvreté.
[Français]
Ce document a été élaboré afin d'entamer la discussion au sujet de la réduction de la pauvreté au Canada. Il comprend des points de vue et des questions qui pourraient vous être utiles, je le dis bien respectueusement, dans le cadre de vos travaux.
Commençons par le début. Environ un Canadien sur dix vit dans la pauvreté. Nous savons que ces Canadiens qui vivent dans la pauvreté sont moins susceptibles d'avoir accès à des aliments nutritifs, à un logement adéquat et à des conditions de travail sécuritaires. Ils ont une espérance de vie qui est moindre et des taux plus élevés de maladies chroniques, de certains cancers, de stress et de problèmes de santé mentale.
Nous avons la capacité d'aider à changer cette situation et nous y parviendrons en travaillant ensemble.
[Traduction]
C'est pourquoi nous comptons collaborer avec les organismes communautaires et sans but lucratif, les peuples autochtones, les universités, les entreprises et surtout avec les personnes qui ont vécu ou qui vivent dans la pauvreté.
Monsieur le président, dans le cadre de l'élaboration de notre stratégie, nous tiendrons compte des stratégies et des initiatives de lutte contre la pauvreté déjà mises en place dans les provinces — toutes sauf une — les territoires et les municipalités. Il sera important que notre stratégie canadienne de réduction de la pauvreté fasse fond sur le travail réalisé dans les provinces et les territoires et qu'elle s'harmonise avec ces efforts. Je tiens à souligner que nous allons également nous inspirer des nombreuses études parlementaires qui ont été produites au cours des dernières années. Cela montre encore une fois l'importance du travail que vous vous apprêtez à réaliser.
[Français]
Vous savez probablement que j'ai aussi annoncé, récemment, un nouveau projet intitulé « Combattons ensemble la pauvreté ». Vous ne serez pas surpris d'apprendre qu'un grand nombre d'initiatives novatrices et révolutionnaires pour lutter contre la pauvreté sont mises en oeuvre dans diverses villes et municipalités du pays. Le projet « Combattons ensemble la pauvreté » comprend des études de cas dans six collectivités du Canada, études qui nous aideront à mieux comprendre la pauvreté et les mesures visant à la réduire en établissant un partenariat direct et inclusif avec des organismes communautaires qui jouent un rôle crucial dans l'exécution de programmes et dans la prestation de services pour soutenir nos gens et nos collectivités.
En même temps, ce projet nous permettra de nous renseigner directement auprès des personnes qui savent pertinemment ce que signifie « vivre dans la pauvreté ».
[Traduction]
Comme je l'ai dit plus tôt, monsieur le président, et comme vous le savez, la pauvreté est un enjeu social complexe. Ces causes sont multiples et il n'existe pas de solution universelle. Si nous voulons réussir à réduire efficacement la pauvreté au Canada, il nous faut recourir à une approche multidimensionnelle.
Le document de travail dont j'ai fait mention souligne une gamme d'éléments qui pourraient vous intéresser, éléments qui ont une incidence sur la pauvreté et sur lesquels la pauvreté influe aussi, comme le revenu, la participation sociale, la sécurité, le logement, l'emploi et la santé. Par exemple, de trop nombreux Canadiens n'ont toujours pas un revenu adéquat leur permettant de répondre à leurs besoins de base. On estime que trois millions de Canadiens vivent dans la pauvreté, soit environ 1,9 million de familles.
[Français]
Permettez-moi de souligner entre autres que la pauvreté n'est pas synonyme de chômage. En effet, plus de 700 000 Canadiens vivent présentement dans un ménage où le principal soutien économique de la famille est un travailleur pauvre. Ces Canadiens pauvres, qui travaillent, travaillent un nombre d'heures semblable à la moyenne, mais ils en tirent un revenu moindre et ils sont plus susceptibles d'avoir un nombre d'heures de travail imprévisible, ce qui rend particulièrement difficile la conciliation travail-famille.
De plus, le revenu est tellement intimement lié à d'autres aspects de la pauvreté qu'un changement de revenu peut marquer le début d'une spirale dommageable non seulement pour l'individu, mais aussi pour toute sa famille. Par exemple, une perte de revenu importante peut empêcher la famille et l'individu de maintenir une situation de logement stable. Or, sans logement stable, comme on le sait, il devient difficile de trouver et de conserver un emploi.
[Traduction]
Dans le cadre de nos discussions sur la réduction de la pauvreté, nous devons admettre qu'un logement abordable sûr et adéquat est essentiel pour assurer le bien-être de quiconque.
Notre objectif à cet égard est clair. Nous voulons que le gouvernement fédéral essaie à nouveau d'améliorer les conditions de logement de tous les Canadiens, y compris ceux qui habitent dans le Nord ou dans des collectivités autochtones. À cette fin, nous en sommes à élaborer une stratégie nationale sur le logement, ce qui constituera une première en 40 ans.
Cette stratégie jouira de la collaboration actuelle entre les divers ordres de gouvernement, les organismes autochtones et du secteur privé, les groupes sans but lucratif et les experts en logement. À cet égard, le budget de 2016 a permis de franchir un jalon, grâce à un réinvestissement historique de 2,3 milliards de dollars — le tout premier réinvestissement de la sorte en 20 ans — en argent neuf pour améliorer l'accès au logement abordable chez les Canadiens.
Le budget de 2016 prévoit également du financement additionnel considérable pour accroître le nombre d'unités de logement abordable pour les aînés ainsi que pour les résidants des collectivités du Nord. Ce financement servira également à appuyer la rénovation et la réhabilitation du parc de logement social actuel qui souvent se trouve dans un état délabré. On prévoit également de bâtir et de rénover les refuges pour victimes de violence familiale.
Nous prenons également des mesures pour veiller à ce que les ménages à faible revenu qui habitent dans des logements sociaux en coopératives ou sans but lucratif et visés par des accords opérationnels venant à expiration dans les deux prochaines années pourront continuer de vivre dans leurs unités dont le coût est basé sur le revenu. Jusqu'à 30 millions de dollars pourront être accordés pour renouveler les subventions de toutes les unités de logement social administrées par le gouvernement fédéral jusqu'à la fin du mois de mars 2018
Le budget de 2016 comprend également deux initiatives importantes pour encourager la construction de logements locatifs abordables et pour lutter contre la pauvreté.
Dans le cadre de l'initiative de financement du logement de location, jusqu'à 2,5 milliards de dollars en prêts à faible coût seront attribués sur une période de cinq ans aux municipalités et aux promoteurs pour la toute première phase, soit la plus risquée, dans le développement d'unités de logement de location abordable.
Pas plus tard que la semaine dernière, soit vendredi, j'ai annoncé que plus de 200 millions de dollars allaient être accordés à la SCHL dans le cadre du fonds d'innovation pour le logement locatif abordable pour mettre à l'essai des approches novatrices en matière de financement, de partenariat et d'activités d'affaires en vue d'encourager la construction de près de 4 000 unités de logement locatif abordable.
[Français]
Le budget de 2016 a également annoncé un financement supplémentaire de près de 112 millions de dollars sur deux ans, le premier réinvestissement en 16 ans dans la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance, qu'on appelle aussi la SPLI...
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Oui, c'est une belle histoire à raconter, alors je vais la répéter.
Des voix: Oh, oh!
[Français]
Le budget de 2016 a également annoncé un financement supplémentaire de près de 112 millions de dollars sur deux ans, le premier réinvestissement en 16 ans dans la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance, qu'on appelle aussi la SPLI, afin de renforcer le travail des collectivités qui aident les Canadiens sans abri à trouver un logement stable.
Bref, le budget de 2016 a mis en place plusieurs mesures importantes en matière de logement pour deux raisons principales. La première est que nous savions que les besoins étaient pressants, la deuxième est que nous voulions signaler clairement le rétablissement du leadership du gouvernement canadien en appui aux besoins de logement de nos familles.
Parlant du budget de 2016, on ne peut évidemment passer sous silence la création de la nouvelle Allocation canadienne pour enfants, qui fera en sorte que neuf familles canadiennes sur dix reçoivent et recevront des prestations plus élevées que celles qu'elles recevaient auparavant. En moyenne, ces neuf familles canadiennes sur dix obtiendront dorénavant près de 200 $ de plus par mois, montant non imposable. Cette nouvelle allocation mensuelle est plus équitable, plus simple et plus juste. Grâce à cette nouvelle allocation, environ 300 000 enfants sont en voie de sortir de la pauvreté avec 200 000 de leurs parents.
Le taux de pauvreté chez nos enfants et chez nos familles passera de 11,2 % à 6,7 %, ce qui est la plus importante chute dans l'histoire du pays, menant au plus bas taux de pauvreté de nos enfants dans toute l'histoire de notre nation.
De plus, nous travaillons activement avec nos partenaires afin de mieux connaître comment cette allocation peut le mieux possible appuyer les familles des Premières Nations qui vivent dans les réserves ainsi que dans le Nord. Nous cherchons également à éliminer tout obstacle qui pourrait empêcher nos familles autochtones d'avoir accès à l'Allocation canadienne pour enfants.
Par ailleurs, dans le budget de 2016, nous avons aussi bonifié le Supplément de revenu garanti pour les aînés vivant seuls. Cette mesure améliorera considérablement la sécurité financière de quelque 900 000 aînés de partout au pays et permettra à environ 13 000 d'entre eux de sortir de la pauvreté grâce à une augmentation de la prestation du Supplément de revenu garanti, qui pourra atteindre près de 1 000 $.
Finalement, nous avons aussi conclu un accord avec les provinces en vue de bonifier le Régime de pensions du Canada pour remédier au fait que bon nombre de Canadiens sont à risque de ne pas épargner suffisamment pour leur retraite, s'exposant ainsi à un risque de pauvreté durant leurs vieux jours.
[Traduction]
Comme vous le savez, le RPC offre aux travailleurs des prestations à vie transférables et entièrement indexées, et ce, à un coût administratif faible.
Compte tenu de l'augmentation de l'espérance de vie, la bonification du RPC réduira le risque que les Canadiens épuisent leurs économies de leur vivant. De même, cela aidera à les protéger des ralentissements économiques et leur assurera un revenu constant et sûr lorsque les taux d'intérêt seront faibles.
D'un point de vue de la réduction de la pauvreté, la bonification du RPC est une bonne nouvelle puisqu'elle aidera les travailleurs à faible revenu, maintenant et à long terme. De plus, tandis que les travailleurs à faible revenu devront cotiser au RPC bonifié, ces cotisations accrues seront généralement plus que compensées par une augmentation de la Prestation fiscale pour le revenu de travail, qui permettra à presque 6 000 Canadiens de sortir immédiatement de la pauvreté. De plus, la bonification du régime permettra aux ménages à faible revenu de bénéficier d'une meilleure protection financière en cas d'invalidité ou de décès d'un salarié, grâce à une hausse des prestations d'invalidité ou de survivant.
Par conséquent, les travailleurs à faible revenu seront en meilleure position pendant leur vie active, grâce à la Prestation fiscale pour le revenu de travail. Ils seront aussi en meilleure position au moment de leur retraite, car le RPC bonifié leur fournira un revenu de retraite total plus élevé. Par exemple, si la bonification était complètement en place maintenant, le nombre de familles canadiennes à risque de ne pas épargner suffisamment pour la retraite serait réduit de 25 %, passant de 24 % à 18 %. Ainsi, 300 000 familles ne seraient plus à risque. Et pour celles qui seraient toujours à risque, l'ampleur de l'insuffisance d'épargne s'en trouverait réduite considérablement. Selon une analyse de Finances Canada, l'écart de revenu de retraite médian après impôt chuterait de plus 50 %, passant de 8 300 $ à 3 700 $.
Par conséquent, la bonification du régime aidera non seulement à assurer aux Canadiens de la classe moyenne une retraite plus sûre, mais elle contribuera aussi aux efforts déployés à l'heure actuelle et à l'avenir pour réduire la pauvreté.
[Français]
Toutes ces mesures, dont je viens de vous parler, reflètent notre détermination à réduire les inégalités sociales et à assurer la prospérité de tous les Canadiens. L'étude que votre comité réalisera à cet égard jouera un grand rôle afin de nous aider.
Monsieur le président, chers membres du comité, alors que nous continuons de travailler ensemble pour réduire la pauvreté au Canada, j'aimerais sincèrement obtenir votre point de vue sur certaines questions que nous avons inscrites à notre document de discussion.
Notamment, quelle est votre définition de la pauvreté? De quelle façon devrait-elle être mesurée? Y a-t-il un manque de données à combler pour faciliter notre compréhension de la pauvreté au Canada? Comment peut-on évaluer la réussite d'une stratégie de réduction de la pauvreté? Quels objectifs devrions-nous choisir pour mesurer nos progrès?
[Traduction]
Réduire la pauvreté exige une action concertée. Un économiste que j'ai appris à connaître dans ma vie précédente, Amartya Sen, qui est également lauréat du Prix Nobel en sciences économiques, a dit que la réussite d'une société peut être principalement évaluée en fonction de la capacité dont jouissent ses membres, et que la pauvreté n'est pas seulement un manque d'argent, mais également l'incapacité de réaliser son plein potentiel comme être humain.
C'est ainsi que nous mettrons en oeuvre notre vision collective et ambitieuse d'un pays diversifié, prospère et réellement inclusif, un pays où tous peuvent bénéficier de chances équitables et réelles de réussir.
[Français]
En terminant, j'ai bien hâte de profiter de votre précieuse contribution, la contribution de votre comité à l'élaboration d'une stratégie de réduction de la pauvreté.
Je serai enchanté de répondre à toute question ou d'entendre tout commentaire à cet égard.
Merci.
Je répète que, en partie avec votre appui, nous élaborons une stratégie nationale sur le logement. Tous les députés, les intervenants et les Canadiens sont invités à y contribuer. Comme je l'ai dit, cette stratégie revêt une grande importance et constitue une première en 40 ans. Sa raison d'être est très simple et vise à montrer à Ottawa comment le gouvernement fédéral peut à nouveau aider à répondre aux besoins des familles en matière de logement.
Le gouvernement a été relativement absent au cours des dernières années. Mon commentaire ne se veut pas partisan, car cette lacune remonte à un certain temps déjà. Nous voulons désormais savoir comment reprendre là où nous avions laissé le dossier. Pour ce faire, nous devons donc amorcer de nouvelles discussions avec les intervenants, les collectivités et les autres ordres de gouvernement.
Notre pays est prêt à aller de l'avant, dans ce domaine en particulier. On m'a clairement signalé que les gens avaient attendu patiemment et qu'ils sont maintenant prêts à travailler en partenariat avec le gouvernement fédéral pour les Canadiens de tous les milieux, dont les Canadiens à faible revenu. Le logement concerne autant l'itinérance, qui est la pire situation dans laquelle les Canadiens peuvent se trouver, que les refuges et les maisons de transition, qui répondent notamment aux besoins des victimes de violence familiale. Je pense aussi aux conditions très difficiles dans lesquelles vivent les peuples autochtones en matière de logement social, que les gouvernements négligent depuis un certain nombre d'années. Comme nous l'avons fait hier, nous devons aussi chercher à régler les problèmes liés aux prix élevés des maisons qui menacent la viabilité de certains marchés.
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Merci, monsieur le président.
D'abord, je vous remercie, monsieur le ministre, de vous être adressé à nous ainsi que de la façon dont vous l'avez fait ce matin.
Je suis une éternelle optimiste et c'est dans cet état d'esprit que, dans le cadre de cette étude, je joins ce comité avec beaucoup de conviction. Je reconnais la sincérité et la motivation qui vous animent et qui influencent sûrement tous ceux avec qui vous travaillez pour en arriver à des résultats.
Comme vous l'avez souligné, il faut regarder ce qui s'est déjà fait par le passé. On sait que la Chambre des communes a adopté unanimement, en 2000 si je me souviens bien, une résolution visant à éliminer la pauvreté des enfants. Or, on le sait bien, 16 ans plus tard, des enfants vivent encore dans la pauvreté.
Il faut donc s'inspirer de ce qui s'est déjà fait. Vous l'avez souligné dans votre présentation, il y a cinq ans, un comité comme le nôtre a mené une étude sur la pauvreté et a accouché d'une série de recommandations. Dans son rapport, ce comité mentionnait qu'il faudrait réviser, cinq ans plus tard, ce qui aurait été fait. Il m'apparaît clair que notre comité doit s'appuyer sur ce travail de réflexion déjà entamé.
Vous avez terminé votre présentation en invitant tous les citoyens et toutes les citoyennes à participer à votre réflexion. Il y a quelques mois, j'ai choisi de contribuer à cette réflexion en déposant en première lecture, le 26 février dernier, le projet de loi . Ce projet de loi s'appuie sur une dizaine d'années de réflexion. Je suis la troisième députée à déposer un projet de loi visant à lutter contre la pauvreté, mes collègues les députés Martin et Crowder ayant déjà déposé des projets de loi semblables. Nous avons fait des consultations partout au pays. Depuis une dizaine d'années, tous les groupes contre la pauvreté réfléchissent donc, et ce projet de loi se veut le fruit de cette réflexion. J'ai déjà l'appui des principales organisations, et à l'heure actuelle 3 000 organisations des quatre coins du pays se penchent sur ce projet de loi.
J'espère donc que le projet de loi sera adopté à l'étape de la deuxième lecture le 31 octobre prochain. En effet, je serais heureuse que ce comité puisse au moins se pencher sur la validité de cette façon d'envisager une stratégie de réduction de la pauvreté.
J'aimerais donc savoir si je vais pouvoir compter sur votre appui et celui de votre gouvernement le 31 octobre prochain lorsque mon projet de loi sera étudié en deuxième lecture?
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Je considère donc votre réponse comme un « peut-être » et je garde espoir.
Beaucoup de stratégies peuvent être adoptées en parallèle afin de réduire la pauvreté. Par contre, je suis heureuse que vous parliez, dans votre discours, de « la » stratégie. En effet, je crois qu'elle devra être ce que j'appelle une « stratégie parapluie », qui équivaut à ce que fait le gouvernement du Québec dans le cadre de la Stratégie de développement durable: chaque fois qu'un des ministères pose un geste, il doit se demander si ce geste contribue ou non au développement durable.
Vous dites qu'il faut se doter d'indicateurs, mais il faut aussi se doter de mécanismes pour évaluer tous nos gestes. Il faut aussi qu'une stratégie globale permette, chaque fois que le gouvernement ou un de ses ministères pose un geste, de vérifier si ce geste contribue ou non à réduire la pauvreté. C'est ce que propose mon projet de loi. Il nous faut un mécanisme qui, annuellement, nous permette de rapporter à la Chambre des communes comment, au cours de l'année précédente, nous avons contribué à réduire la pauvreté.
Sans de tels mécanismes, on ne pourra pas savoir dans quelques années que le comité de 2015-2016, par exemple, grâce à ses recommandations, a permis d'obtenir une réduction de la pauvreté. Cela permettrait également de vérifier si votre ministère a répondu à son mandat.
Croyez-vous, comme moi, qu'il ne suffit pas de pouvoir se dire que deux stratégies ont permis de réduire la pauvreté et de s'en réjouir, mais qu'il faut plutôt, globalement, faire en sorte que l'ensemble de nos stratégies permette de réduire la pauvreté?
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Merci, monsieur Robillard.
Comme j'essayais de le dire un peu plus tôt, ce programme d'appui à ceux qui vivent dans la pauvreté s'inscrit dans un programme plus large du gouvernement canadien qui porte sur les trois d: développement économique, développement durable et développement inclusif. Le développement inclusif, un élément clé de ce programme, l'est pour tous, en particulier pour les aînés qui ont des conditions de vie qui varient beaucoup. Il est important de reconnaître que les conditions de vie des aînés diffèrent, que ce soit en ce qui concerne la santé, la sécurité économique ou la famille, et cette diversité nous oblige à faire preuve d'une grande sensibilité sociale et scientifique.
Par exemple, nous avons ramené à 65 ans l'âge d'admissibilité à la pension de la Sécurité de la vieillesse. Cela ne veut pas dire que tous doivent prendre leur retraite à 65 ans, ce n'est pas un âge fixé pour la retraite. L'âge de la retraite est une décision individuelle qui est prise en fonction des capacités de la personne à travailler et de conditions qui sont souvent externes à ces capacités: les conditions de travail, les conditions de santé et les conditions familiales de chacun des aînés. Le fait de rétablir l'âge de la pension à 65 ans démontre une sensibilité sociale qui évite aux aînés de 65 et de 66 ans de vivre dans une société où le taux de pauvreté de ce groupe d'âge passerait de 6 % à 17 %; où les aînés les 20 % les plus vulnérables perdraient 35 % de leur revenu; où 40 % du fardeau de la réforme de l'ancien gouvernement serait tombé sur les 20 % les plus faibles et les plus pauvres de nos aînés; où les femmes de la classe moyenne de ce groupe d'âge auraient perdu 34 % de leur revenu, et les hommes, seulement 11 %. Cent mille aînés seraient tombés en situation de pauvreté. C'est donc une sensibilité sociale importante dans le contexte de l'hétérogénéité des aînés.
Un des éléments qui rendent les aînés hétérogènes est leur sécurité du revenu. Ainsi, avec le temps, la réforme du Régime de pensions du Canada va beaucoup aider à renforcer cette sécurité. Pour ceux et celles qui sont parmi les plus vulnérables, l'augmentation du Supplément de revenu garanti va aussi jouer un rôle important. Cela va notamment sortir 13 000 aînés de la pauvreté.
Finalement, il y a aussi l'investissement dans le logement. Les conditions de logement de nos aînés sont cruciales pour assurer leur bien-être et, dans le cadre de nos investissements considérables en logement, nous avons clairement indiqué qu'une partie importante de cet argent devrait profiter à nos aînés.
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Il me faudrait plus qu'une minute et demie.
Je vous souhaite tout d'abord la bienvenue, monsieur le ministre. Je suis ravi de vous compter parmi nous et je vous félicite personnellement ainsi que votre ministère, en particulier Dan, Josée, Mathieu, Ariel et Terry, de l'excellent travail que vous réalisez pour aider les Canadiens dans le besoin.
Nous avons parlé à notre dernière séance de comité des nombreuses études sur la pauvreté qui ont été réalisées au Canada. Nous pouvons toujours consulter ces études qui s'accumulent sur les tablettes, mais je trouve frustrant de constater le manque d'innovation en matière de réduction de la pauvreté.
Malgré ce que les députés d'en face peuvent dire sur le carbone, les gaz à effet de serre et ce genre de choses, nous voyons bien que de grands progrès ont été accomplis sur le plan de l'environnement comparativement à la pauvreté. Le domaine de l'environnement a connu beaucoup d'innovations, mais on peine à en faire autant pour réduire la pauvreté.
Selon vous, à quel point l'innovation est-elle importante pour réduire la pauvreté et comment le gouvernement pourrait aider les groupes et les organisations qui innovent en la matière?
Merci.
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Très bien, cela devrait aller.
Nous pouvons innover sur trois niveaux.
Tout d'abord, il y a la possibilité d'aller au coeur des collectivités, comme nous le faisons avec le projet Combattons ensemble la pauvreté, qui permet de comprendre pleinement la profondeur incroyable des interventions et des attitudes du milieu en ce qui a trait à la réduction de la pauvreté. Il est vraiment réconfortant de constater le dévouement dans de si nombreuses collectivités et familles à rendre la société et le milieu plus inclusifs. Il s'agit d'une première étape. La deuxième étape, qui suit la réalisation de la première, vise à faire fond ensemble sur la stratégie de réduction de la pauvreté qui, idéalement, sera un document important et, par conséquent, peut-être même plus important que les documents dont je vous ai parlé précédemment.
Ces deux niveaux d'innovation supplémentaires seront suivis d'un partenariat en matière d'intervention avec tous les groupes et les particuliers qui sont intéressés à collaborer avec nous et à agir autrement en essayant de mieux relier les différentes dimensions de notre vie familiale, à savoir le logement, la garde d'enfants, la formation, la participation au marché du travail, les transports en commun et l'infrastructure verte.
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Merci, monsieur le président, et merci à vous, monsieur le ministre, d'être ici. Je tiens à féliciter ceux qui le méritent. Je vous ai envoyé une lettre au sujet de Nouveaux Horizons ainsi que des enjeux touchant les aînés et, quelques jours plus tard, j'ai reçu une réponse de votre part. Vous êtes le ministre qui répond le plus rapidement, et de loin. J'ai envoyé des lettres en novembre dernier à certains ministres, et je n'ai toujours pas reçu de réponse, de sorte que j'ai été très heureux de recevoir une réponse en trois jours.
Monsieur le ministre, à titre de porte-parole pour les aînés, j'ai souvent eu l'occasion de rencontrer des Canadiens de partout au pays pour discuter des différents enjeux touchant les aînés. La pauvreté chez les aînés ainsi que les abus envers les aînés sont des enjeux très importants, mais la première question soulevée par les groupes d'aînés est la nécessité de créer un poste de ministre des aînés ainsi qu'une stratégie nationale pour les aînés. Une vague grise déferlera bientôt sur le Canada. Nous le savons, et Statistique Canada nous a dit que cela s'en venait. En fait, nous le voyons aujourd'hui avec les baby-boomers. Je fais partie de ce groupe. J'ai 66 ans. Cette vague grise déferlera bientôt, et compte tenu des besoins uniques des aînés canadiens, nous devrons y faire face.
En rétrospective, nous aurions probablement dû élaborer une stratégie nationale des aînés il y a 15 ans, ou même 10 ans lorsque nous étions au gouvernement.
Monsieur le ministre, j'implore le gouvernement d'élaborer une stratégie nationale pour les aînés, parce que sans cela, et si nous ne travaillons pas avec tous les ordres de gouvernement pour établir une stratégie adéquate, notre pays fera face à d'importants problèmes. S'il vous plaît, faites-en une priorité. Le Dr Avery, de l'Association médicale canadienne, le dit également à qui veut bien l'entendre. C'est une priorité majeure.
En ce qui concerne la pauvreté, certains aînés canadiens sont très bien nantis, mais il y en a également qui vivent sous le seuil de la pauvreté. La Bibliothèque du Parlement nous a tous fourni un document qui indique qu'il y a eu une diminution significative de la pauvreté chez les aînés au cours des dernières décennies. Le taux est passé de 29 % à 3,9 % des aînés canadiens en 2014. Il y a eu une baisse significative, et on a vu d'excellentes réussites, pas seulement de la part de l'ancien gouvernement conservateur, mais également des gouvernements libéraux précédents. Il y a eu de belles réussites.
Le document de discussion de la Bibliothèque du Parlement minimise l'importance de ces réussites en indiquant que nous n'avons vu que « certaines » réussites. Eh bien, il y a eu des réussites significatives, pas simplement « certaines » réussites. Le document de discussion se concentre sur les aînés célibataires. Les statistiques indiquent que 30 % des aînés pauvres sont en couple, et 70 % des aînés pauvres sont célibataires. Le gouvernement ne se concentre que sur les aînés célibataires et, pourtant, ces dernières années, nous avons vu quelques fois par année dans les actualités des couples qui sont séparés. C'est déchirant.
Je demande au ministre de commenter tout cela. Le gouvernement serait-il prêt à cesser de se concentrer sur les aînés célibataires pour inclure tous les aînés qui vivent dans la pauvreté? Pendant la campagne électorale, le premier ministre a fait une promesse. Il a mentionné les aînés célibataires, mais si on est un aîné et qu'on vit dans la pauvreté, on a aussi besoin d'aide, même si on est un couple marié depuis 50 ou 60 ans. Le gouvernement serait-il prêt à réexaminer sa position et à l'élargir, de sorte que tous les aînés vivant dans la pauvreté, qu'ils soient en couple ou célibataires, obtiennent de l'aide? Ils reçoivent le SRG, parce que 1 000 $ par année peut aider. Pour les 30 % de Canadiens qui vivent dans la pauvreté et qui n'ont pas accès à l'aide dont ils ont besoin parce qu'ils vivent ensemble, le gouvernement démontrera-t-il de la compassion et élargira-t-il ses critères pour les inclure?
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Merci. Je pensais utiliser ce temps pour vous remercier d'avoir complimenté les membres de mon équipe pour la vitesse à laquelle ils vous ont répondu. Je n'ai rien entendu à propos de la qualité de la lettre reçue. La vitesse est importante, mais la qualité, j'imagine, l'est tout autant. Si vous voulez évaluer la qualité de la lettre reçue ou nous transmettre des conseils à son égard, nous les accueillerons favorablement.
Au sujet de la maltraitance des personnes âgées, je dois reconnaître qu'un gouvernement précédent, en collaboration avec les provinces et les territoires, a accompli du travail important pour qu'on comprenne mieux les causes et les conséquences de la maltraitance des personnes âgées. J'ai eu le privilège de prendre connaissance de ces travaux plus tôt cette année.
La Stratégie de réduction de la pauvreté et la Stratégie nationale sur le logement — des points clés de mes lettres de mandat — sont évidemment tout à fait pertinentes pour le bien-être de nos personnes âgées. La qualité des travaux réalisés à cette table pour donner forme à une stratégie de réduction de la pauvreté aura une incidence sur la qualité du soutien que nous serons en mesure d'offrir à nos personnes âgées à long terme. C'est vrai pour la Stratégie de réduction de la pauvreté, tout comme ce l'est pour la Stratégie nationale sur le logement. Pour les personnes âgées, les besoins en matière de logement sont essentiels à leur bien-être et à leur capacité de vivre le reste de leur vie avec un revenu sûr et en toute sécurité.
Je prends note de votre suggestion à propos d'une stratégie nationale pour les personnes âgées. Il s'agit d'une idée importante dont nous devrions discuter dans ce contexte.
Comment lutter contre la pauvreté chez les personnes âgées? Quatre-vingts pour cent des personnes âgées qui vivent dans la pauvreté sont célibataires et vivent seules, dont 70 % sont des femmes. En somme, les plus grandes difficultés en matière de pauvreté chez les aînés touchent les femmes célibataires. Elles sont vulnérables, bien sûr, d'un point de vue économique, mais sont aussi plus susceptibles d'être maltraitées, de voir leur sécurité physique et familiale menacée. Ce degré de vulnérabilité est très préoccupant. J'ai rencontré un grand nombre de ces femmes célibataires. Il est parfois très difficile de voir à quel point elles sont angoissées naturellement et à quel point elles ont besoin de soutien pour maintenir leurs conditions de vie, leurs circonstances, et pour répondre à leurs besoins. C'est pourquoi le Supplément de revenu garanti a été conçu pour ces personnes. En outre, l'élargissement du RPC, le rétablissement de l'âge de l'admissibilité à la Sécurité de la vieillesse et aux Prestations de supplément garanti à 65 ans, les investissements considérables que nous ferons dans le logement et l'index des prix pour les personnes âgées que nous créerons sont autant de mesures qui entraîneront des résultats significatifs et concrets pour toutes les personnes âgées, qu'elles vivent seules ou non.
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Pour vous inspirer, j'aimerais vous donner un exemple précis.
En tant que députés, nous sommes tous sollicités pendant le temps des Fêtes pour faire des paniers de Noël. Nous distribuons de la nourriture aux plus humbles d'entre nous. Nous le faisons tous et nous le faisons de bonne foi.
Je me souviendrai toujours d'une fois précise où on est allé livré un panier de Noël dans une famille où il n'y avait même pas de réfrigérateur ni de four. Cela fait huit ans que je suis en politique. Cela a donc eu lieu alors que j'étais un député provincial, et non un député fédéral. Je me suis demandé à quoi cela servait de donner à ces pauvres gens une grosse dinde ou un gros steak, alors qu'ils ne sauraient même pas quoi en faire.
Cela m'avait inspiré l'action suivante. Dans les circonscriptions provinciales, les députés disposent d'un budget discrétionnaire très élevé, d'environ 80 000 $. J'étais allé voir les marchés d'alimentation pour leur dire que j'étais prêt à les aider, mais qu'avec l'argent que j'allais leur donner, ils allaient devoir engager une nutritionniste qui, toutes les semaines, donnerait des cours dans les cuisines collectives. Dans ces cuisines, on enseigne justement aux gens comment cuisiner. Cela serait mieux que de leur donner une dinde congelée dont ils ne sauraient que faire et de risquer de la retrouver au mois de mars dans le dépotoir.
Il y a autre chose que je veux vous raconter, mais je ne veux pas préciser à quel moment c'est arrivé dans ma carrière politique. Je me souviens d'avoir reçu une pauvre dame complètement démunie. On avait essayé de l'aider. Elle habitait Sainte-Foy, et moi, Loretteville, et c'est environ 20 minutes de voiture. Je lui ai dit que cela tombait bien et qu'elle pouvait partir chez elle et je lui ai indiqué quel autobus elle devait prendre Elle m'a alors répondu que ce n'était pas nécessaire parce qu'un taxi l'attendait à la porte. Cette pauvre dame avait payé 30 $ de taxi et cela faisait une demi-heure qu'elle était avec moi. Elle a donc probablement dû payer 150 $ de taxi. Elle ne comprenait pas. C'est là que je me suis dit que, bon Dieu, même si on lui donnait de l'argent, je ne suis pas certain qu'on l'aiderait.
C'est pour cela que je pense que, pour aider les gens à sortir de la pauvreté, il faut leur donner les outils nécessaires pour qu'ils puissent eux-mêmes se prendre en main.
Concernant la stratégie de l'alimentation, accueillez-vous favorablement l'idée de donner de l'aide aux banques alimentaires? Le gouvernement pourrait épauler ces gens en leur offrant des cours donnés par des nutritionnistes, qu'ils leur enseigneraient comment bien manger et cuisiner. Qu'en pensez-vous?
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Je vais donner une réponse générale, et mes collègues pourront donner plus de détails s'ils le veulent.
Normalement, nous regardons les recommandations et nous faisons l'analyse de chacune d'entre elles. S'agit-il d'une recommandation basée sur des faits? Est-ce une bonne recommandation? Nous documentons tout cela ou nous donnons notre avis au ministre. Après cela, toute cette information est prise en considération dans la réponse. Toutefois, cela dépend vraiment des recommandations.
Dans le cas recommandations sur lesquelles le gouvernement est d'accord, nous nous assurons de leur mise en oeuvre, mais dans le cas des recommandations que le gouvernement n'a pas acceptées, nous ne regardons pas, cinq plus tard, si elles ont été mises en place.
Encore une fois, si les recommandations ont été acceptées et que des mesures ont été prises, nous examinons leur bonne mise en oeuvre. En fin de compte, cela dépend des recommandations.
Je ne sais pas s'il y a autre chose à ajouter.
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Merci beaucoup. Ce fut un plaisir de vous accueillir à nouveau ce matin.
Merci d'être venus et de nous avoir permis de profiter de vos connaissances.
Si vous voulez bien rester avec nous encore quelques instants, j'ai le plaisir d'annoncer que notre Comité a pris une décision quant au fonds de la Flamme du centenaire. Si vous vous êtes déjà demandé, en passant devant la Flamme du centenaire, ce qu'il advient des pièces de monnaie qu'on y dépose, sachez qu'il revient à notre Comité d'en décider. Je suis ravi d'accueillir Brian Hill, le récipiendaire de la Bourse de recherches de la flamme du centenaire de 2016.
Bienvenue Monsieur Hill.
Cette bourse annuelle est accordée chaque année à une personne handicapée pour lui permettre de mener des recherches et de préparer un rapport à propos des contributions d'un ou de plusieurs Canadiens handicapés à la vie publique du Canada ou aux activités du Parlement.
Né avec un trouble rétinien génétique, M. Hill est considéré comme étant l'un des meilleurs nageurs paralympiques canadiens, ayant connu du succès lors de plusieurs jeux paralympiques. Les recherches de M. Hill se concentreront sur l'incidence du sport dans la vie des personnes handicapées et sur les manières dont l'accès à des activités sportives lors de différentes étapes de leur vie peut permettre aux personnes handicapées de s'épanouir. M. Hill étudiera également les obstacles qui pourraient empêcher les Canadiens handicapés d'avoir accès à des activités sportives.
Quelques membres du Comité aimeraient intervenir, mais très brièvement, étant donné que nous avons...