Bienvenue à la réunion numéro 68 du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique de la Chambre des communes.
La réunion d'aujourd'hui se déroule sous forme hybride, conformément à l'ordre de la Chambre adopté le jeudi 23 juin 2022. Par conséquent, les membres peuvent participer en personne ou à distance avec l'application Zoom. En cas de difficulté technique, avertissez-moi immédiatement. Veuillez noter qu'il se peut que la réunion doive être suspendue quelques instants, le temps de s'assurer que tous les députés peuvent participer pleinement aux délibérations.
Conformément à l'alinéa 108(3)h) du Règlement et à la motion adoptée par le Comité le mercredi 7 décembre 2022, le Comité reprend son étude de l'ingérence étrangère et des menaces entourant l'intégrité des institutions démocratiques, de la propriété intellectuelle et de l'État canadien.
J'aimerais maintenant souhaiter la bienvenue à notre témoin aujourd'hui. Nous recevons, à titre personnel, M. Morris Rosenberg. Il est l'auteur du Rapport sur l'évaluation du Protocole public en cas d'incident électoral majeur pour 2021. Il est aussi ancien président et chef de la direction de la Fondation Pierre Elliott Trudeau.
Avant de céder la parole à M. Rosenberg, j'avise le Comité que nous avons reçu 120 pages de notre témoin vendredi. Beaucoup de ces pages doivent être traduites. Nous avons également reçu des renseignements qui devront être transcrits. À en croire la greffière, cela pourrait prendre quelques jours.
C'est, en fait, plus près de 200 pages, n'est‑ce pas, madame la greffière?
:
Je vous remercie, monsieur le président.
Avant de devenir président de la Fondation Pierre Elliott Trudeau en septembre 2014, j'ai été fonctionnaire sous des gouvernements conservateurs et libéraux. J'ai été sous-ministre de trois ministères — de la Justice, de la Santé et des Affaires étrangères — pendant plus de 15 ans, et j'ai été nommé à mon poste aux Affaires étrangères par le premier ministre Harper.
Je tiens à déclarer que je suis membre du Conseil de l'Université de Montréal depuis le 18 août 2016. Je n'étais pas membre du Conseil au moment du don en question. Je n'ai participé à aucune discussion du Conseil et de ses comités sur ce qu'il fallait faire du don reçu par l'université.
Je voudrais tout d'abord revenir sur certains des points mentionnés par Mme Fournier devant le Comité vendredi dernier.
Premièrement, le don en question a été fait pendant que j'étais président de la Fondation, mais pas une fois au cours des dernières semaines, la direction de la Fondation ne m'a sollicité pour répondre à des questions à son sujet. Enfin, vendredi après-midi, la Fondation m'a envoyé de la documentation, dont 160 pages communiquées en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, ainsi qu'une copie d'une politique en matière de dons entrée en vigueur en 2016. Je serais heureux de vous les communiquer.
Je suis d'avis que le don devrait être évalué du point de vue des relations du Canada avec la Chine en 2016, année où il a été fait, et pas par rapport au contexte actuel beaucoup plus négatif. À l'époque, les universités, les entreprises et les gouvernements cherchaient tous à renforcer les liens avec la Chine, y compris le gouvernement de M. Harper, qui a signé en 2014 un accord sur la promotion et la protection des investissements étrangers. De ce point de vue, ce don était considéré comme normal et souhaitable et comme conforme aux priorités de la Fondation.
Le reçu fiscal a été remis à Millennium Golden Eagle International (Canada) Inc. parce que c'est l'entité qui a fait le don. Une recherche sur les entreprises montre qu'il s'agit d'une société canadienne qui a son siège social à Dorval, au Québec. Il ne s'agit donc pas d'un don étranger.
Toutes les interactions avec l'Agence du revenu du Canada ont été traitées avec soin, car autrement, la Fondation risquerait de perdre son statut d'organisme de bienfaisance. Il aurait été insensé de ne pas se montrer scrupuleux.
Il est de notoriété publique qu'en plus d'être le président de Millennium Golden Eagle International, M. Zhang présidait la China Cultural Industry Association. C'est mentionné dans des articles des publications de l'Université de Montréal sur les dons. Il se présentait également ainsi lors d'un don précédent à l'Université de Toronto.
Il n'y a rien de répréhensible à ce que des employés de son organisation contactent la Fondation à des fins administratives, comme pour fournir une adresse postale où envoyer un reçu fiscal. De plus, si le Service canadien du renseignement de sécurité, le SCRS, avait des doutes sur les donateurs, il ne m'en a parlé à aucun moment, ni à personne d'autre à la Fondation, me semble‑t‑il.
Mme Fournier a déclaré que la liste des donateurs figurant dans les rapports annuels de la Fondation mentionnait les deux personnes comme donateurs, au lieu de l'entreprise à laquelle les reçus fiscaux ont été remis. Je ne me rappelle pas pourquoi, mais il est logique que la Fondation veuille remercier et honorer les deux hommes dont le nom était associé aux conférences.
Mme Fournier se demandait si Alexandre Trudeau pouvait légitimement signer une entente avec des donateurs au nom de la Fondation. Conformément à la politique, j'ai approuvé le don — ou il n'y aurait pas été donné suite —, mais la politique ne prévoit pas que je doive apposer ma signature sur une entente de don. Nous avons pensé, comme le don était en l'honneur de Pierre Trudeau, qui a établi des relations diplomatiques avec la Chine, qu'il serait plus approprié que son fils représente la Fondation à la cérémonie et qu'il signe l'entente. Cela était conforme à la politique en matière de dons en 2016.
Deuxièmement, j'aimerais souligner que l'intention de M. Zhang semble avoir été dès le départ de donner 1 million de dollars à la faculté de droit de l'Université de Montréal. Cela est confirmé dans des entrevues accordées au Devoir par M. Guy Lefebvre, ancien vice-recteur aux affaires internationales de l'université, et M. Guy Saint-Jacques, ancien ambassadeur du Canada en Chine. Je peux vous fournir des copies de ces articles.
M. Lefebvre, qui était au courant du don de 2013 à la faculté de médecine de l'Université de Toronto par les mêmes donateurs, voulait rencontrer M. Zhang. C'est l'ambassadeur Saint-Jacques, notre ambassadeur en Chine, qui a présenté M. Lefebvre à M. Zhang en 2014. Comme M. Saint-Jacques l'a dit au Devoir, c'était une bien meilleure période pendant laquelle nous ne nous méfiions pas vraiment de la Chine.
Début septembre 2014, M. Lefebvre a invité la Fondation à rencontrer les donateurs, qui se trouvaient à Montréal pour quelques jours. À une réunion qui a eu lieu le 24 septembre, M. Zhang a déclaré que le don de 1 million de dollars servirait à créer des bourses d'études pour des étudiants de la faculté de droit de l'Université de Montréal et peut-être, par la suite, pour des étudiants d'autres facultés de droit au Canada.
Il a été convenu que la Fondation, l'université et M. Zhang formeraient un comité pour concrétiser le don. Cependant, le 17 novembre 2014, l'université a publié un article annonçant qu'elle avait déjà reçu un don de 1 million de dollars de ces mêmes donateurs pour la faculté de droit, et aucune mention n'était faite de la Fondation Trudeau. Ce n'est qu'en septembre 2015, après plusieurs discussions, que les donateurs ont décidé de réserver 200 000 $ sur le million de dollars original à la Fondation pour l'organisation de conférences.
Troisièmement, à aucun moment les donateurs n'ont demandé à la Fondation de les mettre en relation avec le gouvernement ou avec des responsables politiques. Le professeur Wesley Wark, du Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale, déclare ce qui suit dans un bulletin en ligne du 21 mars 2023:
Les informations publiées n'expliquent pas en quoi exactement ce don pourrait relever d'une opération d'influence par rapport à l'utilisation faite des fonds.
Connaissant les activités de la Fondation Trudeau en appui à des travaux universitaires, l'idée qu'il s'agisse d'une opération d'ingérence calculée me laisse perplexe.
En outre, la Fondation est indépendante du gouvernement du Canada et n'a tout simplement pas pris ses décisions en coordination avec le gouvernement.
La Fondation Trudeau a soutenu de brillants chercheurs au cours des deux dernières décennies. Sans son aide, ils ne seraient pas là où ils sont aujourd'hui.
C'est un moment important pour la Fondation. Je suis convaincu qu'une enquête indépendante est nécessaire pour séparer les faits des insinuations.
J'ai juste un tout petit quelque chose à ajouter. Je tiens à apporter une précision, en fait, à faire une mise au point. Dans une entrevue accordée en mars à la Presse canadienne, on m'a demandé si j'avais rencontré les donateurs. J'ai répondu que je pensais les avoir rencontrés une fois à la cérémonie de signature. Maintenant que j'ai eu accès à ces 160 pages de documents, je remarque que j'étais présent à une réunion avec eux le 24 septembre 2014. Je tenais simplement à le préciser.
:
Je vous en remercie. Il nous est arrivé que des motions prêtent à interprétation.
À mon avis, la motion de M. Villemure est appropriée et bien libellée, et elle nous donne des instructions à moi, en tant que président, et aussi à la greffière. Je vous remercie d'avoir posé cette question.
Nous avons un amendement de M. Fergus. Est‑il adopté par consentement unanime?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
Le président: La motion de M. Villemure dans sa version modifiée est-elle adoptée par consentement unanime?
(La motion modifiée est adoptée. [Voir le Procès-verbal])
Le président: Madame la greffière, sommes-nous clairs sur ce point? D'accord.
[Français]
Monsieur Villemure, j'ai arrêté le chronomètre. Vous disposez de 5 minutes 54 secondes. Vous pouvez commencer.
Je n'ai pas vu de lien. Le professeur Wark, que j'ai cité, ne voit pas comme il peut s'agir d'une opération d'influence, et moi non plus, d'ailleurs.
Quand j'ai accepté cette mission, soit dit en passant, en juin ou juillet — mission proposée par le Bureau du Conseil privé —, je n'avais pas toutes les données pour parler d'ingérence électorale. J'ai examiné le fonctionnement de cet élément, le protocole, afin de voir s'il suffisait. J'ai conclu qu'il fonctionnait comme prévu, mais qu'il présentait quelques gros problèmes.
Je sais que personne ne veut me parler de mon rapport, mais j'y suis à bien des égards critique à l'endroit du gouvernement. Le rapport comprend 16 recommandations de mesures à prendre pour remédier aux problèmes.
:
Il s'agit d'une question à propos de laquelle je n'ai pas formulé de recommandation, mais j'ai dit qu'il fallait l'étudier.
J'ai parlé avec les libéraux, les néo-démocrates et les conservateurs — le Bloc québécois ne voulait pas me parler —, et les partis ont différents points de vue, mais j'avais l'impression que le seuil à atteindre était si élevé que seulement quelque chose de l'ordre de l'ingérence russe dans les élections américaines de 2016 déclencherait ce seuil d'alerte.
Cependant, qu'arrive-t‑il si vous savez qu'une ou deux circonscriptions ou qu'un groupe ethnique particulier est la cible de fausses informations et que personne ne leur dit rien? Je pense qu'il faudrait peut-être réfléchir à un moyen de le faire savoir au public, sans dire que le ciel nous tombe sur la tête et que les élections tout entières vont être compromises, mais dans des cas particuliers, il y a un problème et ils devraient le savoir.
C'est arrivé aux États-Unis avant les élections de 2020. Trois semaines avant, le FBI et son service de cybersécurité ont donné une conférence de presse au sujet d'Iraniens qui se faisaient passer pour des Proud Boys et qui envoyaient des courriels à des électeurs en Alaska et en Floride pour leur dire qu'ils feraient mieux de voter pour Donald Trump, sinon gare à eux. Ces organismes ont fait savoir que c'était faux.
Tout d'abord, je pense qu'il faudrait commencer par organiser des séances d'information non classifiées sur ce qu'il faut surveiller et sur les types de méthodes que les diplomates étrangers ou d'autres pourraient essayer d'utiliser pour séduire les députés.
J'ajouterai, et c'est très important, que lorsque je me suis concentré sur les élections fédérales, ce que j'ai appris en faisant ce travail, c'est que cette influence commence bien plus tôt. Elle commence avec les personnes qui s'intéressent aux questions d'intérêt public, les dirigeants des collectivités, les membres des conseils scolaires, les membres des administrations municipales et des gouvernements provinciaux. Ces séances d'information doivent être beaucoup plus étendues, et ne pas se limiter aux députés et aux sénateurs.
Le fait que nous n'ayons pas encore informé les députés et les sénateurs est, je pense, une chose à laquelle il faut remédier très rapidement. Il faut également aller plus loin. Il faut parler avec les gouvernements provinciaux et municipaux pour les sensibiliser à ces questions.
:
Les négociations ont évolué. Dans un de ses articles à ce sujet, M. Lefebvre indiquait d'ailleurs qu'il pensait à l'époque qu'une interaction avec les Chinois lui donnerait, ainsi qu'à l'Université de Montréal, l'occasion de les familiariser avec nos modes de gouvernance, avec les questions de règle de droit et avec les enjeux de droits de la personne. Était‑ce naïf? Avec le recul, on peut dire qu'à l'époque c'était probablement naïf.
Je me souviens d'être allé en Chine sous le gouvernement Harper et d'avoir discuté avec mon collègue. Une partie de mes instructions — et je les ai suivies — était de soulever les questions de droits de la personne auprès des Chinois. Ils n'aiment pas ça, mais nous l'avons fait parce qu'à l'époque, nous croyions sincèrement — ça remonte à Bill Clinton et à l'intention d'intégrer la Chine à l'OMC — que le fait d'incorporer la Chine au système économique international ferait progresser la démocratie dans ce pays avec le temps. Nous avions tort, mais c'était notre conviction, une conviction qui perdurait encore dans les années 2010. C'est pourquoi nous avons agi ainsi.
Je suis désolé que M. Green ne le croie pas, mais nous pensions vraiment pouvoir améliorer les choses. Personne ne nous disait quoi faire. Ce serait une bonne chose d'organiser des conférences sur les changements climatiques, sur le commerce et même sur les droits de la personne et d'autres enjeux mondiaux. Certains des étudiants chinois inscrits à l'Université de Montréal qui y assisteraient seraient influencés par ces conférences.
L'Université de Montréal croyait que le fait d'exposer les étudiants chinois — il y avait effectivement un programme pour étudiants chinois — à notre mode de vie et à notre état de droit déteindrait, en quelque sorte par osmose, sur la Chine. Je ne pense pas qu'aucun d'entre nous n’ait vu venir le régime actuel. Il nous a fallu plusieurs années pour changer d'avis.
En 2017, la revue University Affairs a publié un article du recteur de l'Université d'Ottawa indiquant qu'il faudrait intensifier la collaboration de recherche avec la Chine. C'était en 2017.
Ça a pris du temps. Il a fallu la diplomatie du loup guerrier, le revirement d'attitude à Hong Kong et l'enlèvement des deux Michael pour nous rendre compte que nous n'avions pas affaire à la Chine d'il y a quelques années. Jusque‑là, je pense que beaucoup d'entre nous vivaient dans une réalité plus naïve. En rétrospective, il est toujours plus facile de juger.
:
L'enjeu sur lequel je veux revenir est la mise au jour par le SCRS d'un plan chinois de don à la Fondation Trudeau. Cette nouvelle a été publiée dans le
Globe le 28 février de cette année. Elle reposait sur une source anonyme, apparemment non basée sur un document. C'est du renseignement.
Le renseignement est différent des preuves, et je vais vous répéter les propos que certains d'entre vous ont peut-être entendus de la part de David Morrison. Lors de sa comparution devant l'autre comité, le comité de la Chambre, il a déclaré que « les rapports de renseignement brossent rarement un tableau complet, concret ou exploitable ». Le renseignement ne constitue pas la vérité; il est souvent inexact, ou partiel, ou incomplet. En fait, nous ne savons pas ce qu'il est advenu de ce renseignement. Nous ne savons pas où il a abouti. Nous ignorons qui en a été informé. Nous ignorons si quelqu'un en a été informé. Nous ignorons s'il a été pris au sérieux ou non. Personne ne m'en a informé.
Il y a une question qui se pose, une question de politique, à savoir jusqu'où le SCRS devrait aller hors du gouvernement lorsqu'il prend connaissance d'une information qui pourrait toucher une organisation non gouvernementale canadienne. Je comprends que le SCRS est limité pour ce qui touche la révélation des sources ou des méthodes, mais peut-être devrait‑il parler et informer les gens de manière un peu plus proactive — et je ne parle pas seulement du SCRS mais de toute la communauté de la sécurité. Quelles sont l'interaction publique et la transparence de la communauté canadienne de la sécurité?
Je ne le savais pas. Je pense que personne n'était au courant avant le 28 février, et d'entendre que personne ne me croit, franchement ça m'insulte.
:
À la fin de ce même document, que vous avez maintenant reconnu, on lit qu'une fois la proposition prête, la Fondation fera intervenir Alexandre Trudeau. Nous avons parlé de preuves, alors nous avons des preuves que le président de la Fondation a rencontré des agents consulaires d'un gouvernement étranger pour organiser un don, où le frère de...
Vous secouez la tête, monsieur, mais je vous cite le document. Vous avez d'abord dit ne pas les avoir rencontrés, mais maintenant vous reconnaissez l'avoir fait parce que j'ai apporté des reçus. Nous avons les reçus. Vous avez dit que c'était extraordinaire, et vous ne pouviez vous souvenir d'une autre occasion où Alexandre Trudeau aurait signé un accord de don. Il l'a fait dans ce cas. La Fondation a rencontré un gouvernement étranger, a organisé ce don, a fait en sorte... Il est écrit au procès-verbal que l'intervention personnelle de M. Trudeau était nécessaire.
À l'époque, même sans le bénéfice du recul, ne voyiez-vous pas qu'il s'agissait d'une opération d'influence étrangère? Ça ne repose pas sur du renseignement, ça repose sur des preuves. Vous avez reconnu la différence auparavant dans votre réponse à un autre collègue.
Je vois ici que vous avez assisté à la rencontre, que des agents consulaires de la RPC — la dictature communiste de Pékin — étaient présents, que la consigne était de faire intervenir M. Trudeau, et c'est ce qu'ils ont obtenu. Ils l'avaient demandé. La RPC l'a demandé, et la RPC l'a obtenu. La Fondation Trudeau a reçu les 140 000 $, et les deux individus qui agissaient au nom de la dictature ont eu directement accès au dans les cinq premiers mois de ce processus de deux ans. En cinq mois, tous deux avaient directement eu accès au premier ministre.
:
Oui, vous pouvez les communiquer à la greffière.
Je demanderais que tous les documents que vous devez et souhaitez communiquer au Comité le soient avant vendredi 17 heures.
L'autre chose sur laquelle j'aimerais l'avis du Comité — nous ne l'avons pas fait vendredi —, c'est au sujet des documents fournis par Mme Fournier, alors j'aimerais qu'on lui accorde également, comme nous venons de le faire avec M. Rosenberg, la possibilité de nous communiquer d'ici vendredi 17 heures tous les documents qu'elle est censée nous fournir. Elle en a produit quelques-uns jusqu'à maintenant, mais il pourrait y en avoir d'autres.
Pour M. Rosenberg et Mme Fournier, est‑ce que le Comité accepte unanimement — la greffière pourra en informer Mme Fournier — qu'ils puissent nous communiquer leurs documents d'ici 17 heures vendredi?
Des députés: D'accord.
Le président: Monsieur Rosenberg, au nom du Comité et au nom de la population canadienne, j'aimerais vous remercier de votre présence aujourd'hui.
À notre greffière, à nos analystes et à notre personnel technique, merci de votre aide aujourd'hui.
La séance est levée.