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Je déclare la réunion ouverte.
Bienvenue à la réunion numéro 41 du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique de la Chambre des communes.
La réunion d'aujourd'hui se tiendra en format hybride, en conformité à l'ordre de la Chambre du 23 juin 2022. Ainsi, les députés peuvent assister aux réunions en personne sur place ou à distance par l'application Zoom. Veuillez m'aviser dans l'éventualité de difficultés techniques. Il est possible que nous ayons à suspendre la réunion pendant quelques minutes, car nous devons faire en sorte que tous les députés puissent participer pleinement à cette réunion.
Conformément au paragraphe 108(3) du Règlement et à la motion adoptée par le Comité le lundi 16 mai 2022, le Comité poursuit son étude sur le système d'accès à l'information et de protection des renseignements personnels.
Allez‑y, monsieur Villemure.
Je vous remercie, monsieur Villemure.
Je voudrais souhaiter la bienvenue à notre témoin d'aujourd'hui. M. Michel W. Drapeau est professeur à la faculté de droit de l'Université d'Ottawa.
La parole est à vous, monsieur Drapeau, pendant cinq minutes pour votre déclaration liminaire, qui sera suivie d'une période de questions et de réponses.
Veuillez commencer, monsieur Drapeau.
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Je vous remercie de m'avoir invité.
En tant qu'auteur publié d'un texte de droit annoté sur l'accès à l'information au cours des 20 dernières années et en tant qu'utilisateur fréquent, pendant les 30 dernières années, du système d'accès à l'information, je suis passé par toutes les frustrations possibles. Je crois cependant qu'aujourd'hui, nous avons atteint un tout autre niveau. Le droit d'accès à l'information est désormais sans destination, puisqu'il ne sert plus les buts prévus.
Heureusement, plusieurs solutions sont à l'étude. J'en ai mentionné certaines dans un article que j'ai écrit récemment et qui a été publié par l'Institut Macdonald-Laurier.
[Français]
Pour que le droit de savoir ait un sens, le moment est primordial. Il n'est pas seulement crucial, c'est le facteur le plus important pour s'assurer que l'électorat a un accès digne de ce nom aux informations contenues dans les archives gouvernementales. Les promesses de transparence et de responsabilité dans l'administration publique n'ont de sens que si un accès rapide aux dossiers peut être garanti.
[Traduction]
À l'heure actuelle, la procédure d'accès à l'information est de plus en plus embourbée par le fait de retards incroyablement longs, qui sont totalement inacceptables, pas tant du côté des institutions fédérales que de celui du Commissariat à l'information, dont la seule raison d'exister est de faire enquête sur les plaintes concernant un éventuel manquement à la loi. Je m'explique.
Bon an mal an, les institutions fédérales ferment près de 70 % des demandes d'accès dans les délais prescrits par la loi. Et cela comprend les prolongations. Par conséquent, cette partie du bateau ne s'enfonce pas de manière critique, loin s'en faut. Cependant, pour les demandes adressées au Commissariat à l'information, il n'est pas inhabituel d'attendre un minimum de deux ans avant qu'ils ne closent l'enquête concernant une plainte. Pour illustrer mon propos, voici trois exemples vécus par mon propre cabinet juridique pendant le mois d'octobre de cette année.
Au cours des trois dernières semaines, mon cabinet a reçu du Commissariat à l'information les résultats d'une plainte déposée en 2018. Au cours de la même période, une enquêtrice du commissariat nous a informés qu'elle venait d'être affectée à l'enquête concernant l'une de nos plaintes pour refus déposée en 2020. Lorsque cette enquête sera terminée, nous aurons attendu largement plus de deux ans pour obtenir ses résultats et peut-être pour avoir accès à des fichiers.
Ce ne sont pas des cas isolés. Ils sont typiques de notre expérience des réponses à nos plaintes.
[Français]
De tels retards sont inadmissibles, car ils causent un sérieux préjudice aux utilisateurs. En effet, ces derniers n'ont d'autre recours que d'attendre, puisque la loi stipule que le Commissariat doit avoir publié son rapport d'enquête avant que le plaignant puisse saisir la Cour fédérale de son dossier. Heureusement, le temps qu'il faut pour être entendu par la Cour fédérale se mesure en mois, plutôt qu'en années comme les retards au Commissariat à l'information du Canada.
[Traduction]
Selon moi, il est urgent que la vérificatrice générale mène un audit du système dans son ensemble, afin de vérifier que les ressources sont suffisantes, tant au Commissariat à l'information que dans les institutions fédérales pour répondre en temps utile aux utilisateurs qui exercent leur droit d'accès.
Au cours des 39 années suivant la promulgation de ce système, aucun audit n'a été effectué, or c'est un système qui engloutit 90 millions de dollars par année.
Le premier est le bureau à l'information, le Commissariat à l'information. À l'heure actuelle, il est doté d'un personnel de 93 personnes, pour accomplir la seule tâche de faire enquête sur les plaintes. Afin d'effectuer cette tâche, son équipe de direction est aujourd'hui composée d'une commissaire, de trois commissaires adjoints et de cinq cadres supérieurs de niveau EX. Autrement dit, il y a un cadre supérieur pour 10 employés. C'est une organisation qui semble particulièrement lourde aux échelons supérieurs.
En outre, plus de la moitié du personnel assigné au Commissariat est affecté à des postes de direction et de gestion d'affaires juridiques et publiques, ce qui ne laisse que 40 enquêteurs pour gérer les plaintes. Il y a une raison pour laquelle nous attendons si longtemps.
Mis à part un audit du système, je crois qu'il est nécessaire de se demander s'il ne faudrait pas imposer une limite de temps à l'examen des plaintes par le Commissariat. Selon mes estimations, je propose que le Commissariat dispose d'un an maximum pour rendre une décision.
En deuxième lieu, il faudrait que la vérificatrice générale vérifie si chaque institution fédérale a suffisamment de personnel pour gérer le volume de demandes.
Il faudrait, de plus, revoir le calendrier actuel de 30 jours. Je proposerais de modifier la loi pour permettre aux institutions fédérales de répondre dans les 30 jours ouvrables plutôt que dans les 30 jours civils. Cela pourrait améliorer de beaucoup le niveau de rendement des institutions. De toute façon, nous attendons 45 jours ou plus pour obtenir une réponse à une requête simple, alors pourquoi ne pas ajuster le facteur temps pour qu'il soit plus pratique et plus réaliste?
Cela dit, je serais heureux de répondre à vos questions sur l'une ou l'autre de mes recommandations.
Je remercie le témoin d'être venu aujourd'hui. Également, si vous me permettez, je vous remercie d'avoir servi notre pays dans les forces armées. Je sais que vous êtes le seul au Canada à faire le travail que vous faites à votre cabinet juridique, alors je vous remercie de cela aussi.
L'accès à l'information est fondamental dans une démocratie et pour un gouvernement qui doit rendre des comptes.
Le 17 octobre, l'Institut Macdonald-Laurier a publié un article dont vous étiez l'auteur, article intitulé « Access to information: A quasi-constitutional right in peril » ou en français, L'accès à l'information: un droit quasi constitutionnel mis en danger. Vous avez désigné six mesures pour réformer l'AIPRP, dont trois peuvent être mises en œuvre immédiatement.
Je voudrais vous donner la possibilité de nous donner brièvement plus de détails sur ces six mesures et, comme je sais que mon temps est compté, plus précisément sur les trois qui peuvent être mises en œuvre immédiatement.
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Oui, mais pas dans la même mesure.
Dans le même temps, la commissaire à l'information a reçu 10 000 plaintes, alors qu'elle en aurait reçu 5 000 ou 6 000 dans une année ordinaire. Le système s'embourbe du côté des institutions fédérales et du côté du Commissariat.
L'année dernière était une année catastrophique. En fait, toutes les parties du système étaient sérieusement perturbées. Si vous pouvez prendre 52 % des demandes et utiliser un système de demande plus convivial du point de vue administratif qui n'a pas ce genre d'obstacles, de restrictions ou d'exemptions que le système d'accès à l'information, cela nous ramènera à un niveau plus mesurable et à quelque chose de faisable.
C'est ma première recommandation. Elle est faisable. Je crois qu'ils travaillent actuellement sur une façon de mettre sur pied une autre approche dans ce même ministère. On devrait exercer des pressions pour qu'ils le fassent.
Ma deuxième recommandation — j'essaie de les passer rapidement en revue — est la suivante, vous devriez demander un rapport à la vérificatrice générale. Chaque ministère — chaque section chargée de l'AIPRP dans chaque ministère — demande de l'aide à leurs sous-ministres pour avoir suffisamment de ressources afin de gérer le volume des demandes qu'ils reçoivent année après année. Dans certains cas, ils y arrivent. Dans d'autres, ils font la queue, parce que le ministère est à court de ressources.
Nous — votre comité ou même le Commissariat — ne savons absolument pas, collectivement, quel est le nombre ou le type de personnes dont ils ont besoin dans chaque institution pour gérer le volume qu'ils reçoivent. Ils finiront par en avoir une idée au fur et à mesure.
J'utilise la GRC à titre d'exemple. Ils sont sérieusement en sous-effectif. En conséquence, quand nous, les utilisateurs, essayons d'avoir accès à des dossiers dans le cadre d'un litige sous scellés ou pour défendre les intérêts de clients qui s'adressent à nous, nous devons faire la queue pendant des mois, voire parfois des années, avant de les obtenir. Si nous avançons dans la queue, nous ne faisons que déplacer le problème ailleurs.
Je crois que la vérificatrice générale devrait examiner tout cela, faire un audit du système, pour savoir s'il y a ou non suffisamment de personnel et pour savoir quel est le nombre nécessaire.
Avant de pouvoir imposer à chacun de ces coordinateurs de l'AIPRP le type de critique que nous voyons dans les rapports annuels, et parfois dans les médias et ainsi de suite, selon lesquels ils ne font pas leur travail.... Je crois qu'ils font le meilleur travail possible avec le personnel dont ils disposent. Comme je le disais, ils répondent à 70 % des demandes dans les délais prescrits.
Ma troisième recommandation touche aux frais d'utilisation. À l'heure actuelle, faire une demande coûte cinq dollars. Ce montant de cinq dollars a été institué en 1983. En dollars d'aujourd'hui, cela correspondrait à 15 $. En ce qui me concerne, dépenser 90 millions de dollars en fonds publics — et ce, bien sûr, sans aucune contribution de l'utilisateur — est dépassé. Personnellement, en tant qu'utilisateur fréquent, cela ne me dérange pas de payer, parce qu'en ce moment je reçois un service gratuit. Non seulement je reçois un service gratuit, mais en 2015, le gouvernement d'alors a rendu le système d'accès beaucoup plus convivial qu'il ne l'était. À l'époque, avant 2015, vous deviez payer une certaine somme si votre demande requérait plus de cinq heures de recherche. Si vous deviez payer pour les photocopies...
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Je vous remercie, monsieur le président.
Et merci à vous, monsieur Drapeau, d'être venu aujourd'hui. Nous vous en savons gré.
Je vais continuer sur ce que vous venez de dire concernant les frais d'utilisation. En 2016, vous aviez déclaré qu'il ne devrait pas y avoir de frais d'utilisation, selon vous, mais vous dites désormais que les frais devraient être ajustés au coût de l'inflation.
Pouvez-vous nous aider à comprendre comment vous en êtes arrivé à cette conclusion, à partir de votre position de 2016?
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C'est vraiment d'un point de vue pratique. Je pratique le droit. Nous avons des échéances à respecter. Nous allons au tribunal pour présenter notre plaidoyer. J'utilise régulièrement le système d'accès à l'information pour nos dossiers, que ce soit pour des militaires ou pour des anciens combattants ou autres. Je dépends de ce système. J'y ai droit de façon quasi constitutionnelle, mais, comme je l'ai dit, ce droit est mis en danger. Je n'obtiens aucun résultat. Non seulement je n'obtiens pas les dossiers, mais si je décidais de porter plainte, je devrais faire la queue pendant deux, quatre ou six ans.
En imposant des frais — un genre de ticket modérateur —, peut-être que moins de personnes ou que celles engagées à utiliser la loi sur l'accès à l'information pour leurs propres besoins, seraient prêtes à payer des frais minimaux. Cela augmenterait en fait la possibilité que les sous-ministres puissent avoir plus de personnel pour y répondre, parce qu'il s'agit d'un service public.
La plupart des provinces facturent le service. Elles exigent des frais supérieurs à ceux que je proposerais. Personnellement, en tant qu'entreprise, je propose même qu'on nous facture des frais plus élevés, ne serait-ce que pour accélérer le processus, et ne serait-ce que pour répondre à ce qui est réellement un droit quasi constitutionnel. Ce n'en est pas un de nos jours.
Noël arrive bientôt. Je ne m'attends pas à ce que le personnel d'une institution fédérale ou du Commissariat puisse doubler du jour au lendemain. Cela ne se produira pas. Une façon de faire serait de facturer certains services à l'utilisateur. Cela sera loin de 90 millions de dollars, mais cela disciplinera le processus en quelque sorte et en même temps, cela apportera un certain allégement financier bienvenu ces jours-ci.
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D'entrée de jeu, nous avons décidé, comme pays, à la suite de la publication du Livre blanc sur l'accès à l'information, de créer un poste de commissaire à l'information. Nous n'en avions pas besoin. Le Livre blanc proposait d'autres options. Les États-Unis, par exemple, ne comptent pas de commissaire à l'information. Les gens envoient une demande à l'agence, et s'ils ne sont pas contents, ils déposent une plainte à cette même agence. S'ils sont insatisfaits de la réponse, ils vont devant la cour fédérale.
Au Canada, la commissaire à l'information s'acquitte de son rôle à la manière d'un ombudsman. Son mandat comporte trois volets. Le premier est de mener des enquêtes sur les plaintes; le deuxième est de surveiller et d'appliquer la loi dans les divers organismes fédéraux; le troisième est de faire rapport au Parlement. Cela dit, sa tâche principale est de faire enquête sur les plaintes.
Aujourd'hui, nous constatons que la structure hiérarchique est devenue tellement lourde depuis la dernière décennie que moins de 50 % des employés du Commissariat mènent des enquêtes sur les plaintes, c'est‑à‑dire 40 personnes sur 93. Il y a quatre commissaires... Désolé. Avons-nous besoin de quatre commissaires et de cinq cadres supérieurs, et ainsi de suite? Les postes de direction se multiplient aux dépens de la seule mission du Commissariat, qui est d'enquêter sur les plaintes. C'est de cela que j'ai besoin. Par exemple, lorsqu'un ministère ne me transmet pas les informations que j'ai demandées, ou retient des informations et des documents, mon seul recours est la commissaire à l'information.
Je travaille dans le domaine juridique. Si je n'obtiens pas de réponse, je peux très bien aller devant la Cour fédérale et lui demander de statuer sur ma demande, sauf que je dois attendre que la commissaire à l'information publie un compte rendu d'enquête, ce qui peut prendre quatre, six ou huit ans. Cela nous tue de devoir accéder à des documents par le seul mécanisme légal, mais quasi constitutionnel, qui est le régime d'accès à l'information.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur Drapeau, merci d'être des nôtres aujourd'hui.
Le 5 octobre, j'ai demandé à la commissaire à l'information du Canada, Mme Maynard, s'il y avait une culture du secret dans l'appareil gouvernemental ou si, au contraire, il y avait une culture de l'ouverture. Elle nous a répondu, en gros, que les fonctionnaires ne savaient toujours pas ce qu'ils devaient divulguer ou non.
À votre avis, y a-t-il une culture du secret ou de l'ouverture?
Comme je vous l'ai mentionné, la Loi sur l'accès à l'information prévoit 13 exceptions, dont la sécurité nationale dans toute sa splendeur. Ces exceptions sont interprétées de différentes façons et peuvent aussi viser des documents confidentiels du Cabinet ou certains renseignements personnels.
Quand des cas mettent en cause la sécurité nationale, je m'attends à ce que tous les fonctionnaires, y compris ceux qui travaillent dans le domaine de l'accès à l'information, soient très prudents et conservateurs et ne divulguent que ce qu'il est possible, pratique, utile et légal de divulguer.
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Il y a toutes sortes de raisons pouvant expliquer ces retards.
Dans certains cas, les retards ne visent pas toujours l'ensemble des renseignements demandés. Certains dossiers peuvent comporter des points épineux, portant souvent sur de l'information appartenant à des tiers, notamment des compagnies qui sont elles-mêmes soumises à un régime d'accès à l'information.
Ces tiers peuvent être, entre autres, des fabricants d'avions ou des manufacturiers de produits alimentaires. Souvent, ils demandent des prolongations du délai de traitement de la demande. Ils peuvent aussi aller en cour ou refuser de divulguer certaines informations de nature commerciale. Ces tiers invoquent souvent les exceptions prévues à l'article 20 de la Loi, et c'est le plus souvent ces cas qui connaissent de tels retards.
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Monsieur Drapeau, j'aimerais d'abord vous remercier grandement de votre présence aujourd'hui. Je vous remercie aussi de vous être présenté plusieurs fois en ce qui concerne la Loi sur l'accès à l'information. Vous apportez au Comité une connaissance approfondie et une expertise très utile.
Puisque nous savons tous que 70 % des demandes sont bien traitées, mettons celles-ci de côté et parlons des 30 % qui restent. On voit le nombre de plaintes augmenter depuis des années, surtout depuis qu'on utilise de plus en plus des sources électroniques.
La commissaire à l'accès à l'information a dit que les demandes étaient parfois vexatoires, ce que vous avez d'ailleurs mentionné dans votre allocution d'ouverture. Elle nous a aussi suggéré qu'il était important que les fonctionnaires apprennent à gérer les courriels reçus dans leur boîte de réception. En effet, c'est souvent toute l'équipe qui examine les demandes reçues par courriel, et ces demandes se répètent, les employés recevant parfois cinq ou six fois la même information.
Il y a donc certainement une meilleure façon de gérer les données. Compte tenu de votre expérience, pouvez-vous nous fournir des exemples dans d'autres pays où des institutions ont bien géré leurs données électroniques afin de simplifier la recherche d'informations relativement aux demandes?
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La tenue de séminaires annuels au sein de tous les ministères permettrait de leur rappeler qu'une de leurs responsabilités juridiques est le respect de la Loi sur l'accès à l'information, qui a une valeur quasi constitutionnelle.
Les fonctionnaires ont un devoir envers le public, qui paye leur salaire. C'est le Parlement qui a voulu que cette loi existe. Tout ce que les fonctionnaires produisent au quotidien dans le cadre de leur travail doit donc être accessible. Certaines informations peuvent faire l'objet d'une exemption, mais, en principe, tout ce que les fonctionnaires produisent doit être accessible, puisqu'ils ont l'obligation publique de répondre de leurs responsabilités et de leur charge de travail, notamment.
Il ne faut pas se surprendre ni s'offusquer du fait qu'une demande d'accès à l'information est présentée. Pourtant, ces demandes sont perçues la plupart du temps comme un ennui ou un élément qui bouscule l'ordre bureaucratique. Or, ces demandes découlent du fait qu'on vit dans une démocratie qui respecte les citoyens qui payent le salaire des fonctionnaires, qui financent les institutions publiques et qui veulent obtenir des réponses. Le droit à l'accès à l'information, le droit de savoir, est un droit quasi constitutionnel que l'on a accordé aux citoyens. Faciliter ce droit est un devoir pour les institutions, les fonctionnaires, les parlementaires et le public.
On n'a pas encore franchi ce mur aux côtés opposés. Le point de vue varie selon le côté où l'on se trouve. Alors que nous pouvons vouloir que l'information qui nous est divulguée soit la plus vaste possible, le fonctionnaire typique vise exactement le contraire, voulant protéger tout ce qu'il peut. La plupart des ministères n'ont pas encore adopté la mentalité voulant qu'il n'y ait rien de condamnable ou d'offensant au fait qu'un individu fasse une demande d'accès à l'information, et qu'on y réponde en utilisant les ressources dont dispose chacun des ministères.
Je veux poursuivre dans la foulée des questions de mon collègue du Bloc concernant les restrictions inhérentes au processus d'accès à l'information.
Il y a plusieurs limites à l'application de la loi en raison des obligations de confidentialité. La commissaire à l'information peut communiquer des renseignements seulement dans le cadre d'une poursuite ou de la divulgation au procureur général s'ils comportent des éléments de preuve touchant la perpétration d'une infraction fédérale ou provinciale par un administrateur, un dirigeant ou un employé d'un organisme fédéral.
Le personnel ministériel, les consultants et les entrepreneurs embauchés par un organisme fédéral sont toutefois exemptés, de même que les anciens administrateurs, dirigeants et employés d'organismes fédéraux.
Que recommanderiez-vous concernant ces limites à l'application de la loi?
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Je ne peux rien recommander en ce moment. Je n'ai pas examiné cette question en profondeur. J'ai appris à vivre avec la situation et avec les exemptions aux dispositions sur la communication de renseignements.
Toutefois, en considérant que le régime d'accès à l'information est supposément universel, je vous dirais que même si cet objectif est noble, il revient à vous, au Parlement, de l'atteindre. Je ne vois aucun mouvement chez moi ou chez des collègues qui dénoterait une volonté d'élargir le droit à l'accès.
Évidemment, dans un monde idéal, ce droit serait entier, mais rien n'est couvert à 100 %, que ce soit devant les tribunaux, voire même à la Chambre des communes.
Actuellement, ces personnes sont exemptées et la décision de les assujettir ou non aux lois appartient au Parlement. Je pense qu'il serait juste et approprié que le Parlement s'en occupe.
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Merci, monsieur le président.
Merci, monsieur, de comparaître devant le Comité aujourd'hui.
Vous avez dit que le retard accumulé dans le traitement des demandes d'AIPRP pouvait enlever toute pertinence aux demandes en question. Certes, des rumeurs, bien que non avérées, disent que certaines demandes seraient vexatoires. N'empêche: le gouvernement recourt visiblement à des tactiques pour différer la communication d'informations afin de se protéger. Que pouvons-nous faire pour remédier à cela?
Je vais vous donner un exemple. J'ai présenté une demande d'accès à l'information très simple, qui est en attente de traitement depuis plus d'un an. Une demande de prolongation a été faite, puis le ministère a tout simplement cessé de répondre à mes demandes de suivi.
Il arrive que le gouvernement ou ses agents tentent de se soustraire à l'obligation de communiquer des renseignements qui feraient mal paraître le gouvernement. Que pouvons-nous faire?
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Merci, monsieur le président.
Je remercie les témoins de leur présence aujourd'hui.
J'aimerais revenir à un point... Corrigez-moi si je ne vous cite pas correctement, mais je crois vous avoir entendu dire que plus de la moitié des demandes présentées au cours de la dernière année visaient le ministère de l'Immigration.
Lorsque nous avons reçu la commissaire à l'information, elle s'est dite très impressionnée par tout ce que le ministère avait fait pour améliorer le système. Il y a des portails en ligne permettant aux gens de vérifier leurs renseignements, sans avoir à présenter une demande d'accès à l'information. Elle était très impressionnée.
Est‑ce que vous étiez au courant? Selon vous, comment ces éléments pourraient-ils améliorer le système dans son ensemble?
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Plusieurs institutions comme CBC/Radio-Canada, Postes Canada, le Centre national des arts et d'autres, ont été assujetties à la loi. Les tribunaux, bon nombre d'organismes du Parlement, la Chambre des communes, le Sénat et d'autres ont tous été assujettis à la loi, et CBC/Radio-Canada était en tête de liste.
Il y a donc eu cette grande ouverture. Bon nombre des organisations ont plutôt bien répondu aux demandes, mais certaines n'y ont pas très bien répondu. Elles ont encore beaucoup à apprendre. Nous avons considérablement réduit le nombre d'institutions absentes ou exemptées de la loi.
De plus, au cours des 10 dernières années environ, les frais d'utilisation ont été maintenus à 5 $, mais au début, il y avait des frais de recherche, des frais de photocopie et ainsi de suite. Parfois, la facture s'élevait à des centaines de dollars.
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Merci, monsieur le président.
En fait, j'étais en communication avec les représentants de Palantir à ce moment‑là. Il ne faut pas oublier qu'il n'est pas seulement question de cette société en particulier ou du souhait du Comité de se déplacer. Il est surtout question de l'acceptation de la demande par la Chambre, qui a donné la permission au Comité de se déplacer. Les membres du Comité ne sont pas tenus de voyager, mais ils peuvent le faire s'ils le souhaitent.
La motion de la Chambre est assortie de certaines conditions. Si le Comité souhaite se déplacer à un autre moment, alors il devra probablement reprendre le processus et demander un budget. Le Comité pourrait le faire à une date ultérieure, mais à l'heure actuelle, les motions de la Chambre sont assorties de conditions.
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Merci, monsieur le président.
Je me demande si nous avons accepté la date du 14 novembre.
Le président: Oui.
Mme Iqra Khalid: D'accord.
J'aimerais soulever deux points.
Je sais que M. Villemure et moi en avons discuté auparavant. Je respecte l'expertise et la passion de M. Villemure, et je lui en suis très reconnaissante.
Nous avons entendu M. Drapeau dire plus tôt aujourd'hui que le délai de 30 jours ouvrables était raisonnable pour permettre aux ministères de produire les documents. Dans le cas présent, je comprends d'après notre conversation, monsieur Villemure, qu'il faudrait une échéance un peu plus serrée. Si vous me le permettez, très humblement et en tout respect pour votre travail, nous pourrions peut-être déplacer la date à la fin novembre pour respecter cette période de 30 jours ouvrables.
Ensuite — et je répète que je comprends la raison pour laquelle vous avez présenté cette motion, et je la respecte —, je crois qu'il faudrait établir plus clairement quels documents doivent être produits par quels témoins.
Je crois que vous venez de répondre à M. Fergus que la première personne sera M. Guay, qu'en deuxième lieu il y aurait le ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux, et qu'en troisième lieu il y aurait encore le ministère des Travaux publics. Est‑ce que nous pourrions l'expliquer de manière précise plutôt que de dire: « Voici les témoins. Voici les documents. Débrouillez-vous pour savoir de quoi il s'agit »? Il serait bien de savoir exactement qui doit produire quels documents. Comme nous savons que presque personne ne répond à quoi que ce soit, est‑ce que nous pourrions associer un témoin à chacun des points énumérés?
Merci. C'était mon commentaire, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président.
J'aimerais réitérer, rapidement, que nous venons tout juste d'entendre des témoignages exhaustifs sur la façon dont ce calendrier était voué à l'échec. Je crois qu'étant donné ces renseignements, et surtout si M. Villemure souhaite vraiment obtenir les documents, il vaudrait mieux... Plutôt que d'établir une échéance trop courte... les témoins nous ont parlé des demandes de prolongation qui s'accumulaient. Si nous proposons un délai raisonnable — comme l'a décrit l'expert des demandes d'AIPRP —, nous pourrons obtenir ce que nous demandons.
À la demande du président, je ne m'attarderai pas à la clarté de chaque disposition — nous pourrons y revenir plus tard —, mais oui, je veux voir les documents.
J'aimerais aussi souligner que le Comité a l'habitude de demander les contrats non caviardés des entrepreneurs privés. Il s'agit d'un précédent complexe en ce qui a trait à la protection des renseignements des entreprises et aux accords, et nous pouvons nous attendre à une certaine résistance face à nos demandes. Nous voulons que les témoins et les entreprises puissent témoigner devant nous et nous parler de leur travail, mais lorsque nous demandons à obtenir les contrats privés non caviardés... C'est une question complexe pour les gens d'affaires. Je sais que Services publics et Approvisionnement Canada ne communique pas ces renseignements.
Comme je ne veux pas mettre la charrue avant les boeufs et que je veux que nous obtenions ce que nous demandons, j'aimerais savoir si M. Villemure est prêt à considérer ces éléments, et particulièrement la question de l'échéance.
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Je vous remercie, madame Saks.
Au sujet de l'échéancier, je pense qu'il s'agit d'une leçon pour nous tous également. Pour éviter cela à l'avenir, nous devrions, chaque fois que nous demandons la production de documents, indiquer une date.
Dans ce cas, selon ce que je comprends, le Comité en a discuté, mais sans fixer de date. M. Villemure tente d'indiquer une date. Il a raison, en ce sens que la réunion a eu lieu le 17 octobre. Comme il demande les documents le 14 novembre, nous sommes près de la fenêtre de 30 jours. À l'avenir, nous aurons donc besoin d'une date. Je veux simplement que tout soit clair sur ce point.
Monsieur Villemure, j'ai vu que vous aviez la main levée.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Au sujet de l'échéancier et du 14 novembre, je pense que c'est beaucoup de temps. On parle de trois semaines. Selon la quantité de documents en jeu, il se peut que la traduction prenne un certain temps. Je pense qu'il y aura un peu d'engorgement.
J'ai une question pour la greffière, monsieur le président, sur les documents demandés au gouvernement. Est‑ce qu'on s'attend à ce qu'ils nous arrivent déjà traduits? Je ne suis pas certain. Quand nous demandons au gouvernement ou exigeons la production de documents, si la motion est adoptée et que l'échéancier est le 14 novembre, les recevrons-nous traduits? Est‑ce ce qui est prévu? S'ils proviennent d'une entreprise privée, ils seront sans doute dans sa langue de travail et il faudra alors les faire traduire. Est‑ce bien cela?
:
Je vous remercie, madame la greffière.
Pour enchaîner, on parle de trois semaines, ce qui veut dire quatre semaines après le témoignage initial. Comme M. Villemure l'a souligné à juste titre, M. Guay a bien mentionné à ce moment qu'il était disposé à fournir l'information.
Nous risquons aussi de perdre, faute d'un meilleur mot, une semaine pour faire traduire les documents. J'aimerais que vous me corrigiez, monsieur le président, si je me trompe ici. Il n'y aurait pas de distribution des documents aux membres du Comité et de discussions publiques avant le 21 novembre. Beaucoup d'eau aura coulé sous le pont d'ici là. Je ne voudrais pas aller au‑delà du 14 novembre.
:
Je vous remercie, monsieur le président.
Je suis vraiment ravie de cette clarification. C'était un très bon point, monsieur Barrett.
Comme nous poursuivons notre étude sur l'accès à l'information, je pense encore, respectueusement, que nous n'avons pas perdu de temps. Lors de la dernière réunion, ou de l'avant-dernière, nous avons voté à l'unanimité pour terminer cette étude, ne pas la poursuivre, alors je ne vois pas l'urgence d'obtenir ces documents et de publier un rapport. En fait, si nous pensions qu'il fallait aller plus loin, nous n'aurions pas convenu à l'unanimité de mettre fin à cette étude.
Pour éviter de mettre trop de pression sur M. Guay et pour faire en sorte que les ministères soient en mesure de nous fournir les documents dont nous avons besoin, je propose que nous repoussions la date à la fin novembre, ou ce qui conviendrait à M. Villemure.
On a beaucoup parlé d'échéanciers raisonnables lors de la première heure. Je pense qu'il y a lieu de tenir compte du fait que la demande a été faite lors du témoignage à la dernière réunion. Au sujet de la motion qui a été adoptée, je pense qu'il a été dit très clairement au Comité qu'elle visait à ajourner le débat sur l'étude en attendant la production de certains documents très pertinents qui permettront au Comité de décider de la suite. Il est essentiel, à mon avis, d'obtenir ces documents pour les travaux futurs du Comité.
La demande a été faite pendant la réunion. J'espère qu'elle a été prise au sérieux à ce moment. Le problème serait assurément plus grave si ce n'était pas le cas. Toutefois, je pense que M. Villemure a mentionné à juste titre dans sa motion... car nous avons déjà eu des problèmes au sein du Comité lorsque tout n'était pas parfaitement clair, notamment dans les demandes de documents, etc. J'aime qu'on discute des échéanciers et de la traduction. Tout cela est très important.
Toutefois, je pense qu'il est raisonnable de s'attendre à recevoir les documents dans un délai qui permettra au Comité de décider de la suite. Il faudra ensuite déterminer, bien sûr, si le Comité est satisfait, s'il produit le rapport et s'il passe à autre chose. Il reviendra au Comité de décider s'il est nécessaire de creuser davantage la question. Nous sommes tous capables ici de décider ensemble de la suite.
Être raisonnable ne veut pas dire qu'il faut toujours opter pour le délai maximal. Comme je l'ai mentionné, j'espère que la demande a été prise au sérieux au départ. L'information devrait être disponible rapidement.
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Je vous remercie, monsieur le président.
J'ai été à même de constater, au cours de mes sept années ici comme parlementaire qui a siégé à divers comités, que les ministères prennent très au sérieux les demandes des comités, comme ils doivent le faire. Les ministères et les témoins ont dit très clairement qu'ils nous fourniraient les documents demandés. Je veux simplement m'assurer que nous leur donnons un délai raisonnable pour pouvoir le faire.
Dans le cas de M. Guay, par exemple, il s'agit d'une entreprise privée; si nous lui demandons de préparer un rapport sur l'utilisation de l'hôtel Saint-Bernard, aura‑t‑il le temps de le faire? A‑t‑il le temps de le traduire? Avons-nous assez de temps pour qu'il soit traduit avant d'être distribué aux membres du Comité?
Si je propose de repousser la date à la fin du mois, cela n'a rien à voir avec le fait de se montrer plus indulgent à l'égard des ministères ou des gens qui doivent respecter leur promesse de remettre au Comité les documents qu'ils ont promis de lui remettre. Je m'inquiète de la faisabilité de la chose et je veux m'assurer que l'on ne leur impose pas une pression indue ou des délais déraisonnables qu'ils pourraient ne pas être en mesure de respecter. Je ne veux pas que nos témoins se voient imposer des délais déraisonnables.
Cela dit, je me rends compte que l'idée de repousser la date à la fin novembre ne fait pas l'unanimité au sein du Comité. Je comprends que M. Villemure a fait preuve de souplesse en proposant le 14 novembre, et que nous sommes d'accord avec cette date, mais je pense que nous devons préciser les documents que nous demandons. Prenons, par exemple, le rapport sur l'utilisation de l'hôtel Saint-Bernard. Si cette demande s'adresse précisément à M. Guay, je pense que l'on devrait l'indiquer dans la motion. Je ne pense pas qu'aucun des témoins ne pourrait fournir l'information pour les trois points, mais je pense qu'il serait préférable que ce soit clair.
Nous pourrions sans doute préciser qui doit nous fournir tel ou tel document. Je vous remercie.
:
Merci, monsieur le président.
[Traduction]
Au numéro 1, M. Fergus propose d'avoir la réponse de M. Guay. M. Villemure a dit plus tôt qu'il ne voulait pas être trop restrictif. Comme nous précisons qui doit fournir tel ou tel document, j'aimerais bien voir au numéro 1... C'est un élément de désaccord: on a entendu lors de la dernière réunion qu'il y avait désaccord à propos de quand l'hôtel a été utilisé et à quoi elle a servi. Selon le gouvernement, l'hôtel était... Désolé, selon M. Guay, l'hôtel était utilisé.
Au numéro 1, là où M. Fergus a proposé d'ajouter entre parenthèses M. Guay, je proposerais que ce soit indiqué M. Guay... Utilisiez-vous la virgule ou le « et/ou » entre les deux?
:
Ce sera: « Que, pour faire suite aux engagements pris dans le cadre des témoignages du 17 octobre 2022 sur l’Utilisation de fonds publics liés au passage au chemin Roxham, le Comité exige de recevoir », et nous avons convenu que si nous ajoutons des précisions aux points 1, 2 et 3, nous allons rayer la partie après « recevoir ».
Ce sera donc « ... le Comité exige de recevoir: 1) Le Rapport sur l'utilisation de l'Hôtel Saint-Bernard (de M. Guay et l'ASFC et/ou de SPAC); 2) La ou les justifications pour laquelle ou lesquelles l’« exception de sécurité nationale » a été invoquée pour chacun des baux et contrats (SPAC); 3) Les ententes conclues entre le gouvernement fédéral et Pierre Guay dans le contexte de la crise au Chemin Roxham (de l’ASFC et/ou IRCC); Que ces documents soient soumis, dans les deux langues officielles, exempts de tout caviardage, au greffier du Comité au plus tard le 14 novembre 2022. »
Voilà à quoi ressemblerait la motion finale.
Ce sur quoi vous allez voter maintenant est la partie après « exige de recevoir ». Voulez-vous rayer « de M. Pierre Guay » et ce qui suit, puis ajouter le texte entre parenthèses aux points 1, 2 et 3?
Est‑ce que c'est clair?
:
D'accord. Incluons « et/ou » dans ce texte. Considérons cela comme un amendement.
Nous allons procéder à la mise aux voix de cet amendement à la motion. Pouvons-nous procéder à la mise aux voix de cet amendement?
(L'amendement est adopté par 10 voix contre 0. [Voir le Procès-verbal])
Le président: L'amendement est adopté, alors nous en sommes maintenant à la motion principale modifiée.
Y a‑t‑il des interventions à ce sujet? Comme je n'en vois ni dans la salle ni sur Zoom, nous allons procéder à la mise aux voix.
(La motion modifiée est adoptée par 10 voix contre 0. [Voir le Procès-verbal])
Le président: Merci, madame la greffière.
La motion modifiée est adoptée.
Pour faire le point sur les travaux futurs du Comité — encore une fois, il s'agit du plan de travail —, nous avons trois témoins confirmés pour la poursuite de l'étude sur l'accès à l'information et la protection des renseignements personnels.
L'autre chose dont je dois parler, c'est d'un projet de rapport qui est terminé — et qui a été présenté au Comité — sur les outils d'enquête sur appareil utilisés par la GRC. Le projet de rapport est prêt. Il peut être étudié la semaine prochaine pendant deux jours, lundi et mercredi.
Bien sûr, après cela, il y a la semaine de relâche, puis nous devrons déterminer ce que nous allons faire les 14 et 16 novembre. Quoi qu'il en soit, le plan pour cette semaine est de poursuivre l'étude sur le système d'accès à l'information et de protection des renseignements personnels.
Est‑ce que ça va pour tout le monde? D'accord. C'est tout.
Merci à tous. Merci de la patience que vous avez eue à l'égard de votre nouveau président.
La séance est levée.