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Bonjour, chers collègues.
J'espère que vous avez passé une bonne semaine. De toute évidence, l'hiver est arrivé à Ottawa.
Je déclare ouverte la 137e réunion du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre.
Je souhaite à nouveau la bienvenue aux témoins.
Vous vous rappellerez que si vous n'utilisez pas vos écouteurs, vous devez les déposer sur l'autocollant devant vous afin de protéger la santé et le bien-être de nos interprètes.
Chers collègues, je ne vais pas relire le texte expliquant pourquoi nous sommes ici. Je crois l'avoir fait la dernière fois, et nous comprenons que nous sommes ici pour étudier le projet de loi article par article.
Sur ce, chers collègues, nous allons commencer. J'ai déjà lu les notes d'introduction.
Le premier point à l'ordre du jour est que, conformément à l'article 75(1) du Règlement, l'étude de l'article 1, le titre abrégé, soit reportée.
(Article 2)
[Français]
Le président: Monsieur Berthold, vous avez la parole.
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Merci, monsieur le président.
Je veux simplement obtenir des précisions. J'aime bien me servir d'exemples précis venant de ma circonscription de Stormont—Dundas—South Glengarry. Pour les soins de longue durée, ce pourrait être le Dundas Manor.
Madame Pereira, vous avez mentionné que si un électeur ou un bénéficiaire de soins de longue durée du Dundas Manor, par exemple, était capable de se déplacer et qu'il voulait aller voter par bulletin spécial ou par anticipation, il pourrait le faire. Il serait inscrit comme tel sur la liste électorale. Le jour même du scrutin, cependant, le grand jour, est‑ce que le seul endroit où il pourrait voter ce jour‑là serait l'établissement de soins de longue durée?
La raison pour laquelle je pose la question, c'est que nous ne demandons pas à un électeur de voter dans un établissement de soins de longue durée et de se rendre ensuite, disons, au centre communautaire Joel Steele, où il y a les bureaux de vote 134 ou 172, etc. C'est un endroit bien précis le jour de l'élection. Il aura l'occasion de le faire comme tout le monde.
Est‑ce que cela a du sens?
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Mon dernier point concerne le directeur du scrutin et s'adresse plutôt à Élections Canada.
Si une élection est déclenchée et qu'un établissement de soins de longue durée, pour quelque raison que ce soit, décline, il pourrait être utile que les candidats locaux le sachent à l'avance, si par exemple le Dundas Manor décide que c'est non parce que, disons, il y a des travaux de construction. Il s'agit juste de savoir si: a) nous avons du travail supplémentaire à faire pour amener les électeurs à un autre endroit ou — je tiens à respecter le processus démocratique et la neutralité — b) il y a lieu de faire pression et de dire que, vraiment, il n'y a pas d'autre façon que cela peut fonctionner.
Cette communication proactive et la nécessité d'éviter qu'une liste finale ait été affichée et que, tout d'un coup, deux ou trois établissements de soins de longue durée disent qu'ils sont en construction, il y a quelque chose... et juste pour nous donner amplement le temps de déployer nos efforts pour faire sortir le vote de nos électeurs et peut-être — je vais encore une fois faire bien attention à ma formulation — reconfirmer ou insister pour dire que non, il n'y a pas d'autre façon que cela peut fonctionner.
Je laisse cela plutôt comme une note à l'intention d'Élections Canada.
Je représentais une grande circonscription rurale lorsque je suis arrivé ici en 2006; aujourd'hui, c'est un mélange urbain-rural. J'espère revenir ici après les prochaines élections et représenter à nouveau une grande circonscription rurale.
En ce qui concerne la possibilité pour les gens qui sont dans un établissement de soins de longue durée de se déplacer, nous nous adressons à eux parce que c'est plus facile que de les faire venir au... faute d'une meilleure façon de l'exprimer. Il peut être difficile de se rendre au bureau du directeur du scrutin. C'est peut-être à plusieurs centaines de kilomètres. C'est peut-être même à 1 000 kilomètres. Je ne sais pas comment cela fonctionne. Je suis un peu préoccupé par l'accessibilité des gens qui vivent dans un établissement de soins de longue durée pour pouvoir voter.
Comme vous l'avez dit, nous en avons de 10 à 1 000. Je crois que la plupart des établissements de soins de longue durée de ma circonscription comptent entre 50 et 150 électeurs. Je pense que ce serait une approximation raisonnable pour la plupart de ces établissements de soins de longue durée.
Vous avez dit qu'il y a un certain nombre d'autres problèmes liés à la participation électorale, mais pouvez-vous me donner une moyenne approximative de la participation? Je m'attendrais à ce que le taux de participation soit plus élevé que le taux de participation moyen aux élections. Je pense qu'aux dernières élections, le taux était un peu plus bas en raison de la pandémie globalement, mais le taux de participation se situe habituellement entre 65 et 75 %. Est‑ce bien cela pour une élection fédérale?
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Encore une fois, le bon sens nous dit aussi que ce jour 24 donnerait un préavis de 11 jours, en théorie. Des éclosions surviennent, et elles se produisent très souvent dans des établissements de soins de longue durée. Il est raisonnable qu'après quatre jours, si une éclosion est déclarée à Stormont—Dundas—South Glengarry, à la Woodland Villa de Long Sault — je ne répéterai pas le Dundas Manor —, alors oui, vous pourriez peut-être devoir le reporter ou trouver d'autres solutions. Il est utile de savoir qu'à l'heure actuelle, c'est le jour 24.
Une autre chose à signaler, ce sont les agents électoraux. Je reconnais que d'autres articles traitent de l'aide à apporter aux électeurs. La raison pour laquelle je tiens à poser des questions ou à obtenir des éclaircissements pour m'assurer que nous mettons les points sur les i, c'est qu'il s'agit de changements ultérieurs qui sont proposés, dont nous discuterons peut-être lorsque le moment viendra, au sujet de l'aide aux électeurs. Il s'agit d'un changement majeur dans la façon dont les gens peuvent voter, particulièrement ceux qui vivent dans des établissements de soins de longue durée. Les agents électoraux dans ce processus seront importants, je pense, pour l'intégrité de ce changement.
Il a déjà été confirmé que les agents électoraux suivent les mêmes règles pour ce qui est de participer et d'observer, comme ils le feraient à un bureau de scrutin ordinaire, mais la question qui se pose alors est de savoir si c'est dans un établissement de soins de longue durée ou juste à proximité du lieu du scrutin. Ce à quoi je veux en venir, c'est que nous ne voulons pas avoir la capacité d'exercer une influence injustement ou de façon inappropriée sur un électeur tout en l'aidant. Il y a une certaine limite ici dans le rôle d'un agent électoral, et pourtant, pour ce qui est de son importance, si c'est un membre du personnel qui aide plusieurs personnes, il se peut qu'il doive se déplacer d'une pièce à l'autre. Il se peut qu'il amène certains électeurs là qui […]
Quelle est la surveillance? A‑t‑on pensé à quelque chose de différent pour les agents électoraux afin de maintenir l'intégrité du processus et de s'assurer que tout électeur, même s'il peut recevoir de l'aide de...? Une personne peut aider plus d'une personne. C'est le grand changement. Les agents électoraux ont le droit et la capacité de surveiller cela dans le contexte unique des établissements de soins de longue durée.
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À ce sujet, je dirais qu'Élections Canada devrait peut-être en tenir compte dans le cadre du nouvel aspect selon lequel une personne peut aider plus d'un électeur et même plusieurs. La raison pour laquelle je crois que c'est important dans les établissements de soins de longue durée, c'est parce que cela se passe littéralement à domicile, dans une pièce de l'établissement.
Quelles sont les interactions en ce qui concerne la façon dont une personne se voit offrir de l'aide et où? Est‑ce quand un membre du personnel, un membre de la collectivité ou un représentant d'un parti politique pourrait aller de porte en porte dans une résidence pour personnes âgées ou un établissement de soins de longue durée et dire qu'il va aider?
La raison pour laquelle c'est un peu différent pour moi, c'est que si vous étiez, encore une fois, au centre communautaire Joel Steele, un lieu de vote normal, cela pourrait se produire là, mais en général, une personne s'y rendrait. Franchement, dans un milieu de soins de longue durée, la population est un peu plus vulnérable. C'est plus facile dans un sens positif, parce qu'on se trouve dans la maison de l'électeur, dans l'immeuble dans lequel il réside. Je suppose que l'électeur n'a même pas besoin de quitter l'immeuble dans 99 % ou plus des cas.
Ce ne sont que les dispositions supplémentaires qui nous intéressent. Il ne s'agit pas seulement de l'aide une fois que leur nom est biffé de la liste, ils signent leur nom et retournent déposer leur bulletin de vote. Il se peut que dans les établissements de soins de longue durée, où la situation est plus particulière, des personnes aident plusieurs personnes. Elles communiquent avec un électeur et l'amènent au bureau de scrutin. C'est plus que votre lieu de scrutin habituel moyen. Franchement, cela pourrait donner lieu à des abus.
Mes prochaines questions portent sur les éclosions.
J'espère que nous n'aurons pas d'élections de niveau de pandémie ou une expérience globale de niveau de pandémie, quoi qu'il arrive, sans parler des élections, mais comme je l'ai déjà mentionné, à l'instar de plusieurs autres, les éclosions sont très courantes dans les établissements de soins de longue durée, surtout selon la période de l'année. C'est une préoccupation réelle et constante, et elle le sera toujours. Je pense que la pandémie nous a appris beaucoup de choses du point de vue électoral qui pourraient aider à assurer l'accès au vote.
Lorsque nous nous heurtons à un refus parce qu'un établissement est aux prises avec une éclosion, y a‑t‑il des mesures qu'Élections Canada prendra pour rassurer un administrateur d'un établissement de soins de longue durée? Je vais vous donner un exemple.
Si un établissement est en confinement, vous n'auriez pas un bureau de scrutin où vous vous rendez... mais un bureau avec écran de plexiglas et des choses qui étaient courantes pendant la pandémie. Vous diriez: « Nous comprenons et sommes désolés d'apprendre que vous êtes en pleine épidémie. » Cependant, même aujourd'hui, les immeubles plus récents comportent certaines sections, et elles sont isolées par section afin que les résidants ne passent pas de l'une à l'autre. Il y a la prise de température des employés qui entrent, ce qui a été fait auparavant, le port du masque, un écran de plexiglas et des choses supplémentaires pour assurer une distance ou une séparation entre un électeur et un travailleur électoral. Au lieu d'être un non catégorique et de dire: « Il y a une éclosion. Quatre jours se sont écoulés. Je suis désolé, mais nous devons annuler le bureau de scrutin dans cet établissement de soins de longue durée. » Avez-vous pensé à être proactif et pas seulement quand ils en font la demande, mais si, soudainement, il y a une éclosion? Avez-vous songé à dire: « Dans l'éventualité où cela se produirait, nous croyons que nous avons un protocole qui pourrait régler ce problème en toute sécurité », en permettant à ces gens de voter, en respectant les protocoles de santé et de sécurité, mais en adoptant certaines pratiques exemplaires à Élections Canada?
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Monsieur Calkins, j'ai quelques observations à faire avant la fin de la réunion.
Chers collègues, je vais m'informer sérieusement auprès de la greffière pour savoir si des ressources sont disponibles jusqu'à minuit ce soir. Je rappelle au Comité que c'est la prérogative du président de décider quand nous nous réunissons ou non. Ce que j'ai retenu de la réunion d'aujourd'hui, c'est qu'il s'agit d'un long projet de loi. Des demandes de renseignements sérieuses sont présentées par les députés. Cela signifie que nous devons consacrer du temps pour entendre ces demandes de renseignements.
Je vous rappelle que je vais consulter la greffière et qu'à tout moment, des réunions peuvent être convoquées selon le bon vouloir du président, si j'estime que c'est nécessaire. Je vais y réfléchir dès maintenant. À l'heure actuelle, je crois que cela pourrait très bien être nécessaire.
Je tiens à remercier nos témoins de leurs réponses très impressionnantes et élaborées.
L'ordre des interventions demeure inchangé.
Monsieur Berthold, vous êtes sur cette liste.
Pour cette raison, nous allons suspendre la séance.
Je vous souhaite à tous une excellente journée.
[La séance est suspendue à 12 h 59, le jeudi 5 décembre.]
[La séance reprend à 11 h 2, le mardi 10 décembre.]
[Français]
Nous allons commencer la séance immédiatement.
[Traduction]
La séance est ouverte.
Nous poursuivons la 137e réunion du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre.
Nous rappelons aux témoins et à d'autres personnes que si vous n'utilisez pas votre oreillette, nous vous demandons de bien vouloir la placer sur l'autocollant devant vous afin d'éviter les incidents dangereux de rétroaction acoustique qui peuvent mettre en danger la santé et le bien-être de nos traducteurs.
Chers collègues, nous reprenons l'étude article par article du projet de loi .
Nous accueillons aujourd'hui quelques témoins qui sont de retour.
Du Bureau du directeur général des élections, nous accueillons de nouveau M. Knight, avocat général.
Du Bureau du Conseil privé, nous accueillons Candice Ramalho, agente principale de la politique. Nous accueillons virtuellement Rachel Pereira, directrice, Unité de politique électorale et sénatoriale.
Monsieur Blois, bienvenue au Comité de la procédure. Je suis heureux que vous soyez des nôtres aujourd'hui.
Sur ce, chers collègues, nous allons reprendre nos travaux.
Monsieur Cooper, la dernière fois que j'ai consulté ma liste, vous aviez la parole. Je vous donne donc la parole, monsieur.
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Merci. J'ai mon livre ouvert ici pour commencer. Nous y sommes tout à fait.
Monsieur le président, par votre entremise, je remercie nos témoins d'être revenus aujourd'hui.
Puisque nous parlons de l'article 2, je ne sais pas si Élections Canada a eu l'occasion d'y réfléchir.
La semaine dernière, j'ai posé plusieurs questions sur la nouvelle nature de cet article, particulièrement en ce qui concerne le rôle des agents électoraux dans les interactions, le caractère unique des bureaux de scrutin dans les établissements de soins de longue durée et l'aide aux électeurs pour voter. Il s'agit d'une préoccupation particulière et d'un changement majeur.
Élections Canada a‑t‑il réfléchi davantage à la question? Je sais que cela ne fait que quelques jours, mais je pense qu'il est important pour nous d'avoir certaines garanties.
A‑t‑on recueilli des données ou des statistiques sur le nombre de personnes qui ont reçu de l'aide dans les établissements de soins de longue durée et sur le nombre de personnes qui ont aidé? Par exemple, un membre du personnel a aidé 34 électeurs à voter dans un établissement de soins de longue durée.
Y a‑t‑il une façon ou un engagement quelconque qui fait que lorsque nous examinons cela... La raison pour laquelle je pose la question, c'est qu'après chaque élection générale — en fait après chaque élection partielle, je crois —, nous recevons un rapport d'Élections Canada. Il est très instructif et nous aide à apporter des changements législatifs et stratégiques.
Y a‑t‑il moyen pour Élections Canada de nous dire qu'il sera en mesure de recueillir ces renseignements et de les communiquer dans un rapport comme celui qui nous est envoyé?
La raison pour laquelle je ne cesse de le mentionner de façon proactive, c'est que je pense qu'il faut mettre en place une sorte d'instruction afin qu'il s'agisse d'une statistique que les personnes qui travaillent à un bureau de scrutin dans un établissement de soins de longue durée devront suivre d'une certaine façon.
La personne qui aide un électeur doit prêter serment ou faire une déclaration. Est‑ce pour chaque personne que cette personne aide? Comment cela fonctionne‑t‑il? Par exemple, si j'étais aide en diététique dans un établissement de soins de longue durée et qu'on me demandait ce jour‑là si je pouvais aller voir qui aimerait avoir de l'aide pour voter, est‑ce que je ferais une déclaration pour chaque personne? Est‑ce que cela serait consigné?
J'aimerais expliquer un peu plus pourquoi je suis si catégorique à ce sujet. Je ne veux tout simplement pas qu'on pense que je ne veux pas m'assurer que tous les électeurs d'un établissement de soins de longue durée ont la possibilité de voter. C'est la clé. C'est important. Mais je veux m'assurer qu'il n'y a pas d'abus et qu'on ne voit pas tout à coup des gens aider 20, 30, 40 ou 50 personnes dans un bureau de scrutin où, la dernière fois, environ 14 personnes ont voté. Cela ne veut pas dire que ce ne serait pas un succès — on leur a demandé de le faire —, mais je veux m'assurer que nous avons des garde-fous et des statistiques à ce sujet et peut-être soulever des préoccupations à cet égard.
Pour résumer ma question, y a‑t‑il un serment écrit ou de la documentation écrite chaque fois qu'une personne apporte son aide? Y a‑t‑il un moyen de consigner cela dans les documents que vous avez au bureau de scrutin d'un établissement de soins de longue durée?
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On me pose plus de questions et on soulève davantage de préoccupations à ce sujet. Je comprends l'intention et le bon vouloir, peut-être. Je ne veux pas laisser entendre dans cet article que ce n'est pas pour inciter plus de gens à voter. Cependant, je crois aussi que cela ouvre la porte à des abus importants.
Ce n'est peut-être pas l'intention, mais c'est notre travail de souligner ces failles dans les politiques. Il faut le reconnaître. Je pense que le représentant d'un parti politique pourrait dire qu'il est ami avec tout le monde.
Dans ma circonscription, Stormont—Dundas—South Glengarry, j'ai la chance de connaître beaucoup de gens et d'être ami avec beaucoup d'entre eux. J'ai déjà été maire dans une collectivité, alors « tout le monde est mon ami » — je referme les guillemets — pendant une élection, surtout lorsqu'ils sont impatients d'aller voter. Il y a là une relation.
Je vais céder la parole à quelqu'un d'autre, mais je dirais qu'il faudrait peut-être plafonner ce nombre de personnes au lieu de ne pas le limiter. À l'heure actuelle, il y a des restrictions précises, mais même le fait de limiter le nombre en précisant, par exemple « jusqu'à cinq personnes », ou quelque chose du genre, donnerait une certaine souplesse, mais empêcherait quelqu'un d'aider, disons, 50 personnes. Je m'inquiète beaucoup de l'absence de limite et du fait qu'il n'y ait pas de restrictions concernant les candidats, les représentants des partis politiques ou les agents électoraux.
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Merci, monsieur le président.
Je vais poser une question au sujet des coûts de l'élection à partir de 2009 et jusqu'en 2021, alors si vous n'avez pas cette information sous la main, vous pouvez trouver quelqu'un qui peut me dire quels ont été les coûts finaux ou les coûts totaux pour les élections générales pendant ces cinq années.
La question que je me pose maintenant va dans le même sens.
Ma conjointe est une immigrante au Canada. Elle fait partie d'une diaspora ici. Je sais que dans sa communauté de la diaspora, il y a des établissements de soins de longue durée où résident presque exclusivement des membres de cette diaspora, pas exclusivement, mais à peu près. Je suppose que c'est le cas de nombreuses autres diasporas.
Le Comité a été saisi de questions d'ingérence étrangère dans certaines diasporas au Canada. Je suppose, et j'aimerais voir si mon hypothèse est exacte, qu'il y aurait des établissements de soins de longue durée qui abriteraient en grande partie des résidents de certaines diasporas qui pourraient être assujettis à une menace d'ingérence étrangère.
Ai‑je raison à ce sujet?
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Merci, monsieur le président.
J'ai réussi à remettre un peu d'ordre dans mes notes, je peux donc poser la question que je voulais poser au début.
On parle beaucoup des établissements de soins de longue durée, parce que l'article 2 ajoute des précisions à ce sujet.
Quelle est la définition d'un établissement de soins de longue durée? Quels établissements peuvent correspondre à cette définition?
Je vous explique pourquoi je veux savoir cela. Il y a aussi des gens d'Élections Canada qui se promènent dans les résidences pour personnes âgées pour recueillir leurs votes. Ce n'est pas le même processus que pour les établissements de soins de longue durée, mais de plus en plus de ces résidences pour personnes âgées ont maintenant une aile de soins qui est prévue pour les gens devant recevoir des soins de longue durée.
Pouvez-vous nous donner votre définition exacte d'« établissement de soins de longue durée », dont nous parlons depuis le début, pour que nous saisissions bien ce dont il s'agit?
Dans quelle mesure cette définition peut-elle s'étendre aux résidences pour personnes âgées?
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... ils voteront également en faveur de son retrait.
J'entends les conservateurs, faute d'un meilleur mot, me chahuter en ce moment même. Je ne sais pas trop pourquoi, parce que c'est l'occasion pour nous de nous unir, de montrer aux Canadiens que nous sommes à l'écoute de leurs préoccupations et que nous voulons trouver une solution à ce problème.
Il me semble tout à fait raisonnable que nous prenions le temps de mettre la question aux voix pour montrer aux Canadiens que nous les entendons et que nous allons avancer.
Je pourrais peut-être vous en dire un peu plus sur le contexte de cette motion de consentement unanime. C'est tout un processus, et j'ai écouté les conservateurs parler longuement de leurs préoccupations et leurs nombreuses attaques contre les intentions du NPD. Je suis heureuse de pouvoir vous en dire un peu plus à ce sujet.
J'ai été élue en 2021. À ce moment‑là, je me suis engagée envers mes commettants à les représenter à la Chambre des communes, à parler en leur nom de leurs préoccupations et à préserver mes valeurs, et c'est exactement ce que j'ai fait.
Lorsqu'on m'a signalé que le projet de loi contenait une disposition qui, par inadvertance, accorderait aux députés des pensions qu'ils n'auraient pas reçues autrement, j'ai fait exactement ce que tout parlementaire devrait faire, c'est‑à‑dire prendre la parole à la Chambre des communes pour proposer une solution à ce problème. La solution que j'ai proposée, c'est qu'on enlève toute cette partie de l'article pour ne plus changer la date de l'élection.
Je suis intervenue à la Chambre des communes. Je l'ai dit très clairement. Je l'ai dit clairement à mes commettants. Je l'ai dit clairement aux Canadiens de tout le pays. Au lieu de chercher une solution, monsieur le président, les conservateurs se sont levés et ont essentiellement dit qu'ils n'allaient plus appuyer l'ensemble du projet de loi. Pourquoi? Parce qu'ils tiennent aux slogans accrocheurs qu'ils peuvent ainsi y rattacher.
Les conservateurs ont trouvé des slogans accrocheurs et, dans le cadre de leurs remarquables efforts de collecte de fonds fondés sur la mésinformation — je dois les féliciter pour cela; ils réussissent très bien dans leurs efforts de financement — ils ont fait savoir aux Canadiens que ce projet de loi n'avait rien à voir avec autre chose que les pensions des députés.
C'est pour le moins décourageant. Nous savons que de nombreux éléments de ce projet de loi nous permettent de renforcer notre démocratie, d'accroître la représentation et de nous attaquer à bon nombre des problèmes soulevés lors des élections précédentes qui empêchaient les gens de participer pleinement au processus électoral. Malheureusement, les conservateurs, comme je l'ai constaté à maintes reprises depuis que j'ai été élue, ont décidé de simplifier à outrance, de trouver des slogans accrocheurs et de nous les répéter ad nauseam.
J'aimerais souligner un point que j'ai soulevé lors d'une réunion précédente parce qu'il contredit certaines affirmations des conservateurs. Plus précisément, le 30 mai 2024, un article a été publié par la Fédération canadienne des contribuables. J'aime cet article en particulier. Soyons honnêtes. La Fédération canadienne des contribuables n'est pas souvent élogieuse au sujet du NPD, alors prenons un instant pour souligner qu'elle a reconnu le travail important que fait le NPD. Permettez-moi d'en citer un extrait.
J'ai posé la question à M. Terrazzano. Il témoignait devant le Comité à ce sujet.
L'article précise:
Aujourd'hui, les néo-démocrates ont annoncé qu'ils s'opposeraient à l'amendement du gouvernement visant à retarder les prochaines élections. « Tous les députés doivent voter contre le report des élections fédérales, et il faut accorder au NPD le crédit d'avoir annoncé son intention de modifier la loi et d'éliminer le report », a déclaré Franco Terrazzano, directeur fédéral de la FCC. « Comme les Canadiens peinent à joindre les deux bouts, il est hors de question que les députés truquent le système pour qu'un plus grand nombre de politiciens puissent toucher des pensions lucratives financées par les contribuables. »
Vous savez, comme on pouvait s'y attendre, qu'il y a des critiques assez vives contre le fait que cela figure dans le projet de loi. En toute franchise, je ne pense pas qu'il soit inutile de discuter des pensions des députés. J'estime que, si nous voulons parler des pensions des députés, il faut le préciser clairement, et non les ajouter en catimini dans un projet de loi. Les Canadiens ont besoin de transparence. Les Canadiens méritent de savoir ce dont nous débattons à la Chambre des communes et de connaître la raison d'être de nos décisions. Ils doivent savoir que l'information leur est disponible. Ce n'est pas ce qui s'est produit avec cet ajout au projet de loi.
Je pense qu'il s'agit d'une solution raisonnable que nous devrions adopter. J'aimerais aussi parler du fait que, pendant tout le temps que j'ai passé à débattre du projet de loi et le peu de temps que j'ai passé au sein de ce comité, nous avons entendu les conservateurs s'attaquer à maintes reprises au fait que ce travail a été accompli dans le cadre d'une entente de soutien et de confiance entre les libéraux et les néo-démocrates afin que nous puissions trouver des moyens de renforcer notre démocratie. Comme le veut la procédure, c'est au Comité qu'il revient de débattre, d'obtenir diverses opinions et de comprendre les préoccupations pour en arriver à un projet de loi amélioré. Je crois fermement que la clé de nos processus démocratiques est de veiller à ce que nous entendions des points de vue différents. Nous ne sommes peut-être pas d'accord, mais je crois fermement que le fait de nous réunir pour entendre ces différents points de vue permet d'élaborer un projet de loi plus solide.
Cependant, j'ai été un peu surprise, faute d'un meilleur mot, par les commentaires qui ont été faits, compte tenu du bilan des conservateurs. Je n'étais pas ici, mais j'ai entendu parler personnellement de... Comment l'a‑t‑on appelé encore? Était‑ce la « loi sur le manque d'intégrité des élections »? Je crois que c'était le titre de cette loi.
J'ai eu l'occasion d'interroger certains de nos témoins au sujet de la loi sur le manque d'intégrité des élections et de m'entretenir aussi avec le , parce qu'il était ici — je n'ai pas eu la chance d'être présente à ce moment‑là — pour savoir si le gouvernement conservateur de l'époque avait consulté les autres partis qui avaient été élus au sujet de cette loi électorale. En fait, la réponse était « non ». Comme les conservateurs n'ont consulté personne avant de présenter ce projet de loi, il est un peu fort de café de les entendre formuler ces critiques.
Je dirais que, d'accord, si les conservateurs voulaient présenter une nouvelle loi électorale, le travail se ferait à cette table. C'est le processus que nous avons mis en place pour veiller à ce que toutes les opinions soient exprimées, pour faire appel à des experts dans le domaine qui pourront répondre à nos questions et pour présenter un projet de loi plus solide qui répond aux besoins des Canadiens.
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Merci, monsieur le président.
Je suis reconnaissante de ce moment de réflexion, car je me rends compte que je n'ai peut-être pas été tout à fait claire quant à l'intention de mon intervention d'aujourd'hui. Je veux m'assurer que tout le monde autour de la table est bien conscient que l'intention est de repousser la date des élections. C'est une préoccupation qui a été soulevée. Si je souhaite que cette date soit repoussée, c'est pour éviter que des députés reçoivent involontairement de pensions qu'ils n'auraient pas touchées autrement.
Ce qui est drôle, c'est que tout le monde autour de cette table dit qu'il est d'accord, et je ne comprends donc pas pourquoi il s'agit d'une question problématique ou litigieuse. Je ne saurais trop insister sur le fait que le NPD s'est dépêché de proposer une solution à ce problème. Nous avons entendu le Bloc dire très clairement qu'il ne voulait pas voir cette disposition dans ce projet de loi, et qu'il ne voulait pas que les pensions des députés en bénéficient. Les conservateurs ont clairement fait savoir qu'ils ne soutenaient pas cette partie du projet de loi non plus. Les libéraux ont également déclaré qu'ils étaient favorables à sa suppression.
Je vais en venir au fait, mais je tiens à rappeler qu'au lieu d'aller de l'avant avec la solution qui peut être si facilement trouvée, nous avons vu les conservateurs en profiter pour collecter des fonds et utiliser des slogans accrocheurs qui répandent de la désinformation sur les intentions des parlementaires au sein de la population canadienne. C'est particulièrement tragique de voir les conservateurs répandre des informations erronées, car nous sommes à un moment où les Canadiens ont besoin d'avoir confiance en ceux qu'ils élisent. Ils doivent faire confiance aux gens qui sont là pour les représenter, au fait que nous défendons nos valeurs et que nous faisons ce qui est dans l'intérêt des Canadiens, au lieu de simplement répandre des faussetés pour semer la discorde et recueillir des fonds.
Par souci de clarté, je précise que l'amendement dont je parle a été proposé le 18 juin 2024. Je vais le lire, mais je vais clarifier ce qu'il signifie. Ce n'est pas un langage très facile à comprendre, car il y a beaucoup d'éléments en cause L'amendement consiste à modifier le projet de loi , à l'article 5, par substitution, aux lignes 30 à 32, page 2, de ce qui suit, avec, pour rendre les choses un peu plus confuses, les lettres:
Pour clarifier les choses pour les Canadiens qui s'interrogent, cet amendement supprimerait la partie du projet de loi qui concerne les pensions des députés. Il la supprimerait complètement. En la supprimant, le problème serait réglé.
Je ne vois pas de meilleure solution au problème que de soutenir cet amendement, de retirer complètement cette partie du projet de loi et d'aller de l'avant. C'est l'occasion pour nous tous de tenir nos promesses et, par cette solution très simple au problème, de montrer aux Canadiens que nous les entendons et qu'aujourd'hui, à un moment où tant de gens ont du mal à joindre les deux bouts, nous ne sommes pas ici pour profiter de nos propres pensions.
Nous sommes ici pour représenter les Canadiens, pour renforcer notre démocratie, pour présenter des projets de loi qui tiennent compte des préoccupations, pour nous rassembler et pour proposer quelque chose qui, en fin de compte, profite aux Canadiens et non aux députés. Ce n'est pas pour cela que j'ai été élue, et je vais donc dire clairement qu'aujourd'hui, je propose une motion de consentement unanime pour mettre immédiatement l'amendement NDP‑2 aux voix afin que nous puissions régler cette question une fois pour toutes et que tous les députés autour de la table puissent faire connaître leur position.
Sur ce, j'espère qu'il est clair qu'il s'agit d'une motion de consentement unanime. Si vous avez besoin d'autres informations, monsieur le président, n'hésitez pas à m'en faire part.
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Je vous remercie beaucoup, monsieur le président. Je veux absolument entendre ce que mon collègue a à dire, mais j'ai d'autres choses à dire à ce sujet et je vais donc continuer.
J'ai trouvé intéressant le résultat de la motion unanime qui a été présentée, mais peu surprenant. Il est clair, et une fois de plus aujourd'hui, que les conservateurs ne sont pas intéressés par des solutions à ce problème. Ils ne souhaitent pas que nous avancions vers les solutions que les Canadiens réclament. La raison en est que, malheureusement, à mon grand désarroi et à celui des électeurs de Nanaimo-Ladysmith et des Canadiens de tout le pays, les conservateurs utilisent cela comme une tactique de collecte de fonds. Ils s'en servent pour répandre des faussetés afin de diviser les Canadiens et de les convaincre qu'ils ne peuvent pas faire confiance aux gens qui ont été élus. Je crains qu'aujourd'hui, nous ayons constaté une fois de plus que les conservateurs veulent mettre le feu aux poudres au lieu de mettre en place de véritables solutions pour résoudre ce problème.
Je peux affirmer avec une certitude absolue que mes collègues et moi-même ne savions pas que ce changement particulier aboutirait à ce résultat. Je trouve frustrant que nous soyons dans cette position. Dès que nous avons appris qu'il y avait un problème, dès que nous en avons été informés, nous nous sommes levés pour proposer une solution. Voir les conservateurs exprimer leur soi-disant inquiétude à ce sujet tout en continuant à refuser au Comité la possibilité de résoudre le problème est tout simplement… Je ne sais pas comment on peut expliquer cela aux Canadiens de tout le pays. Je l'ignore.
Comme je l'ai déjà dit à maintes reprises, je suis assise sur ce fauteuil depuis je ne sais combien d'heures. J'aurais aimé en tenir le compte, car je suis certaine que les Canadiens voudraient le savoir. Je peux me renseigner. Nous sommes assis dans ces fauteuils à écouter les conservateurs poser la même question de 25 façons différentes afin de retarder l'avancement de cet important travail.
J'ai aussi entendu les conservateurs parler de choses complètement fausses. Il m'a été très difficile de ne pas faire un rappel au Règlement toutes les 10 secondes pour rectifier le tir, mais vous savez quoi? C'est exactement ce que les conservateurs veulent que je fasse. Dès que j'essaie de dénoncer la désinformation qui se répand, avant même que nous ayons quitté le Comité, un extrait est publié sur les médias sociaux. Et cet extrait est diffusé complètement hors contexte afin de remplir les poches des conservateurs avec d'autres efforts de collecte de fonds pour montrer à quel point tous les députés sont « corrompus ». C'est complètement frustrant, et les Canadiens y sont attentifs.
Les Canadiens sont attentifs aujourd'hui à ce qui se passe au sein de ce comité. Les Canadiens sont attentifs au fait qu'une fois de plus, les conservateurs ont voté contre la mise en place de solutions, tout ça pour éviter que les pensions des députés soient touchées.
J'ai une autre réflexion à ce sujet. Je trouve très intéressant de constater qu'en examinant la répartition des pensions des personnes qui bénéficieraient de la clause particulière de ce projet de loi, les députés conservateurs sont en fait ceux qui bénéficieraient le plus de cette clause particulière. Je ne sais pas si je peux personnellement croire que d'un côté, ils disent aux Canadiens que cela ne peut pas figurer dans le projet de loi et qu'ils ne le soutiennent pas, alors que nous sommes dans une position où nous pouvons résoudre la question et qu'ils ne le font pas. Ils ne choisissent pas de résoudre ce problème.
Je m'interroge vraiment sur le fait que la majorité des députés conservateurs qui bénéficieraient du maintien de cette clause dans le projet de loi votent aujourd'hui contre une motion de consentement unanime visant à résoudre ce problème. Qu'est‑ce que cela signifie? Encore une fois, je ne prétendrai jamais connaître les intentions des députés conservateurs, mais je pense que les Canadiens devraient prêter attention à ces faits. Les conservateurs refusent de résoudre ce problème, et ce sont eux qui en profitent le plus. Il s'agit là d'une information intéressante que les Canadiens devraient connaître.
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles j'insiste pour que ce projet de loi aille de l'avant pour les Canadiens.
Les conservateurs ne parlent certainement pas des recommandations formulées par le Bureau du directeur général des élections du Canada. Je sais que dans la « loi sur le manque d'intégrité des élections », les conservateurs ne voulaient absolument pas entendre davantage parler de la voix du Bureau du directeur général des élections.
Si les députés prenaient le temps de lire ces recommandations, ils verraient des liens directs entre les informations contenues dans le projet de loi et les informations présentées et proposées par le directeur général des élections, ce qui est intéressant, car les conservateurs posent de nombreuses questions, comme si ces recommandations avaient été élaborées à huis clos avec… Elles sont là. Elles figurent dans les recommandations du directeur général des élections.
Quelques-unes des recommandations qui y figurent sont directement liées au projet de loi . J'entends le député conservateur qui me chahute. Je pourrais peut-être lui fournir une copie de ces informations s'il souhaite les examiner de plus près. Je ne le présente peut-être pas aussi clairement qu'il le souhaiterait, mais c'est tout à fait clair ici.
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Je ne suis pas la directrice générale des élections. Je ne prétends pas avoir le même niveau de connaissance. C'est pourquoi je m'en remets aux experts en la matière pour me faire des recommandations. C'est pour que je puisse déterminer la meilleure voie à suivre.
L'une des recommandations porte sur la flexibilité des services de vote. Elle se lit comme suit:
Pour réduire les obstacles au vote des résidents des établissements de soins de longue durée, modifier la Loi comme suit:
Accorder une plus grande flexibilité pour les jours et les heures de vote dans ces établissements.
Permettre aux électeurs qui résident et votent dans un établissement de soins de longue durée de n'avoir à prouver que leur identité.
Je pense que c'est un point intéressant que le directeur général des élections a soulevé dans ce rapport, étant donné que bon nombre des questions que les conservateurs ont posées aujourd'hui à nos témoins, qui possèdent des compétences et une expertise incroyables, portaient sur les établissements de soins de longue durée. Combien d'heures cela fait‑il? Je regrette de ne pas avoir consigné le temps passé. Ils posaient des questions sur les mesures de soutien pour les personnes handicapées.
Je ne crois pas avoir le droit de parler des amendements qui ont été proposés, mais il est intéressant de voir comment les conservateurs tentent de réduire toute avancée visant à fournir de l'aide supplémentaire aux personnes handicapées, afin que les résidents des établissements de soins de longue durée puissent voter d'une manière qui corresponde à un vote sans obstacle. C'est ce que j'essaie de dire.
Cela ne se produit pas seulement dans ma circonscription, Nanaimo—Ladysmith. Je suis certaine que les députés conservateurs autour de cette table ont entendu directement les Canadiens et les électeurs de leurs circonscriptions parler des obstacles auxquels ils sont confrontés depuis longtemps, en particulier les personnes vivant avec un handicap.
Il y a encore du travail à faire pour réduire les obstacles afin que les personnes handicapées puissent voter et avoir l'assurance que leur vote est compté et clair. Nous avons entendu des témoins à ce sujet, en particulier. Des problèmes se sont posés par rapport à l'un de nos témoins qui, malheureusement — en raison d'une autre obstruction conservatrice — n'a pas été en mesure de témoigner en personne. Ce témoin souffre de déficiences visuelles et s'exprimait, aux côtés d'un expert juridique, sur l'importance de la mise en place d'un système de vote par téléphone. Nous savons qu'il existe de nombreuses raisons pour lesquelles le vote par téléphone est un moyen positif pour les personnes vivant avec un handicap de voter par elles-mêmes et de le faire d'une manière qui n'augmente pas les obstacles au vote.
C'est le genre de choses dont nous devons parler en tant que comité, et pas seulement en parler, mais aussi les mettre en œuvre dans un projet de loi. Nous devrions ensuite faire avancer le projet de loi afin que les personnes handicapées puissent voir les avantages et les solutions nécessaires à ce dont nous parlons.
Je ne sais pas ce qu'il en est pour tout le monde autour de cette table, mais j'en ai assez que nous parlions de la même chose de 10 façons différentes. Les Canadiens de tout le pays me disent qu'ils veulent que des solutions soient mises en place. Ils veulent que les recommandations du directeur général des élections, qui sont ici devant nous, soient mises en œuvre, afin de garantir que les gens puissent accéder aux bureaux de vote sans obstacle.
En ce qui concerne les établissements de soins de longue durée, bon sang, nous avons entendu des électeurs qui se heurtent à des obstacles parce qu'ils doivent présenter certains types de preuves. Nous savons que de nombreuses personnes qui emménagent dans ces établissements n'ont pas les documents requis. La réduction de ces obstacles serait un énorme avantage pour de nombreux Canadiens.
En fait, c'est une question qui pourrait intéresser les conservateurs, car elle a été posée aujourd'hui de six façons différentes. La recommandation 7.4.1, à la page 54 de ce rapport, indique ce qui suit:
Pour lever des obstacles au vote, modifier la Loi afin de permettre à un électeur d'obtenir l'aide de la personne de son choix pour marquer son bulletin de vote, pourvu que cette personne fasse la déclaration solennelle exigée.
Cette recommandation est très claire. Un point a été soulevé et une solution a été recommandée, qui constituait l'un des éléments du projet de loi .
Il y a d'autres aspects que je tiens à souligner. La recommandation 9.2.1 de la page 62 en est un bon exemple:
Pour protéger la sécurité et la vie privée des directeurs du scrutin, supprimer dans la Loi l'obligation de publier leur nom, leur adresse domiciliaire et leur profession dans la Gazette du Canada.
Je ne pense pas que nous ayons beaucoup parlé de ce sujet à cette table. Je tiens donc à le souligner.
En 2014, j'étais mère monoparentale de deux enfants. Je le suis toujours, mais mes enfants étaient beaucoup plus jeunes à l'époque. J'avais décidé de participer à la vie politique locale. Je voulais que les personnes issues de familles socioéconomiques défavorisées puissent faire entendre leur voix. J'envisageais de me présenter aux élections de 2014.
Je vais vous expliquer pourquoi c'est important. C'est important à cause de la raison pour laquelle j'ai décidé de ne pas me présenter. J'ai découvert que l'adresse de mon domicile devait être rendue publique et que tout le monde pourrait la voir. J'avais déjà parlé à ceux qui occupaient ces postes des excréments humains qu'ils s'étaient fait livrer à leur porte et du harcèlement qu'ils avaient subi parce que leur adresse avait été rendue publique.
J'avais deux jeunes enfants et, à l'époque, il arrivait que mes enfants restent seuls à la maison après l'école — à des heures adaptées à leur âge — pendant une demi-heure par‑ci ou une heure par‑là. L'idée que mes enfants pourraient recevoir à la porte un cadeau peu apprécié d'excréments humains a suffi pour que je prenne la décision de ne pas me présenter à cette élection municipale. C'est vraiment malheureux. C'est un obstacle.
La raison pour laquelle j'en parle, c'est qu'il y a un lien direct avec ce dont il est question ici au sujet de la protection des renseignements personnels et de la sécurité des directeurs du scrutin. Nous avons besoin de directeurs de scrutin pour que notre démocratie fonctionne de manière efficace et efficiente. Nous avons besoin d'eux pour garantir la solidité de notre démocratie. La publication de leur adresse et de leur profession dans la Gazette du Canada est tout simplement inutile. Cela place injustement ces gens qui ont décidé de faire ce travail important dans des circonstances dangereuses.
Il s'agit là d'éléments concrets que nous pourrions mettre en avant pour faire une réelle différence dans la participation à nos systèmes électoraux.
J'ai presque terminé, monsieur le président. Je voudrais en évoquer deux autres. Je pense qu'il est important de nous rappeler pourquoi nous sommes ici, de nous rappeler à quel point de nombreux éléments de ce projet de loi sont importants et de ne pas continuer à rester assis ici à écouter la désinformation et les slogans des conservateurs jusqu'à la fin de ces réunions. Je pense que c'est important.
Pour être claire, il ne s'agit pas de mon opinion. Là encore, il s'agit de recommandations du Bureau du directeur général des élections du Canada. Si nous prenons le temps de nous rappeler quelles sont ces recommandations, et peut-être de réfléchir à la façon dont elles sont perçues directement dans le projet de loi , cela nous permettra peut-être de traiter ces recommandations et de réaliser qu'elles ne sortent pas de nulle part. Ces recommandations ont été formulées par des experts en la matière.
Un autre point abordé dans ce rapport concerne l'interdiction de certaines communications fausses. La recommandation 4.1.1. qui, je l'espère, retient l'attention des conservateurs, se lit comme suit:
Pour contrer l'information inexacte qui vise à nuire au déroulement d'une élection ou mettre en doute sa légitimité, interdire à toute personne ou entité, du Canada ou de l'étranger, de sciemment faire de fausses déclarations sur le processus électoral, y compris sur les procédures de vote et de dépouillement, dans le but de nuire au déroulement d'une élection ou de mettre en doute sa légitimité ou celle des résultats.
Même si j'aimerais dire que nous n'avons pas besoin de l'inscrire dans une loi ni de nous en préoccuper, eh bien, nous avons la preuve que ce n'est pas le cas. Nous avons vu de nos propres yeux ce qui se passe lorsque les conservateurs estiment qu'ils peuvent répandre des faussetés.
Un ancien député, et je n'arrive pas à retrouver son nom ni à me souvenir de l'histoire en ce moment, mais cela peut être vérifié. Un député du parti conservateur a déclaré avoir vu des bulletins de vote dans la poubelle. J'essaie de me souvenir de l'histoire.
J'aimerais que ce soit davantage une conversation, car je pense que nous devons avoir davantage de conversations autour de cette table pour avancer dans la bonne direction. Ce conservateur avait affirmé à tort que les bulletins de vote étaient… Je ne me souviens pas des termes exacts, mais en gros, il a dit que les bulletins de vote des citoyens n'étaient pas utilisés de manière appropriée et qu'il les avait vus dans une poubelle. Plus tard, lorsqu'il a été prouvé que ce n'était pas vrai, il est revenu sur ses propos. J'aimerais faire valoir que beaucoup de dommages avaient déjà été causés lorsqu'il a décidé qu'il ne s'agissait plus d'un commentaire factuel.
Voilà un exemple de quelqu'un qui a essayé de manipuler délibérément les électeurs pour leur faire croire que quelque chose était faux afin d'influencer le résultat d'une élection.
J'aimerais également souligner ce qu'on a appelé le célèbre scandale des appels automatisés en 2011. Je n'étais pas députée de Nanaimo—Ladysmith à l'époque. En 2011, ma foi, je travaillais dans le système scolaire pour m'assurer que les enfants avaient accès aux programmes alimentaires scolaires, mais je ne vais pas m'engager sur cette voie maintenant.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Merci à mon collègue. Je comprends que je présente beaucoup d'informations, et ma foi, il n'est pas difficile de ramener tout cela aux établissements de soins de longue durée. Le scandale des appels automatisés s'applique bien sûr aux établissements de soins de longue durée. Ce scandale a fourni de l'information à un très grand nombre d'êtres humains partout au Canada, y compris dans les établissements de soins de longue durée.
Voyons voir; j'ai quelques points à soulever concernant ce scandale des appels automatisés qui a été soulevé. Des appels robotisés et des appels d'humains provenaient du bureau de campagne du Parti conservateur à Guelph. Nous savons qu'ils ont été conçus précisément pour empêcher les gens de voter en les induisant en erreur quant à l'emplacement de leur bureau de scrutin. En 2011, je ne sais pas si les établissements de soins de longue durée étaient équipés de bureaux de scrutin. Je ne crois pas. Je pourrais peut-être obtenir des éclaircissements à ce sujet.
Il est certain que quand des personnes qui résident dans des établissements de soins de longue durée reçoivent des appels téléphoniques leur indiquant l'emplacement d'un bureau de scrutin qui n'est en fait pas le leur, je ne sais pas ce qu'il en est pour tout le monde autour de cette table, mais j'imagine qu'il y aurait consensus pour dire que c'est un gros problème.
Nous savons que le projet de loi contient des dispositions qui concernent précisément… Oh, il n'y a pas de dispositions. Excusez-moi. Là encore, il s'agit d'une question qu'il faut aborder et dont il faut parler plus longuement. Les personnes hébergées dans des établissements de soins de longue durée méritent de savoir où elles votent et comment elles peuvent le faire. Elles méritent que les choses soient claires. Encore une fois, il va de soi que nous appuierions un projet de loi qui ferait en sorte que les personnes vivant dans des établissements de soins de longue durée aient accès aux bureaux de scrutin de la manière la plus aisée possible et qu'elles puissent voter de manière efficace.
Nous recevons des témoignages de personnes âgées de tout le pays qui ont contribué à notre pays pendant des générations. C'est grâce au travail que ces personnes ont accompli que nous pouvons jouir de tant de choses aujourd'hui. Le fait que les conservateurs refusent délibérément de faire avancer un projet de loi qui aiderait les personnes âgées vivant dans des établissements de soins de longue durée, qui veillerait à ce que les gens comprennent clairement comment voter et qui réduirait les obstacles afin de renforcer la démocratie est tout simplement…
Je ne peux même pas exprimer le niveau de frustration que j'éprouve dans cette position. Représenter les bonnes gens de Nanaimo-Ladysmith, m'asseoir à cette table et savoir que nous avons un projet de loi qui peut nous faire progresser de manière saine, avec un mouvement dans la bonne direction pour qu'il y ait moins d'obstacles au vote, mais au lieu de cela, les conservateurs capitalisent sur la situation pour collecter des fonds et répandre la désinformation et semer la discorde parmi les Canadiens. Cela me dépasse.
Lorsque j'ai été élue pour la première fois, vous pouvez dire que je suis naïve, mais j'étais optimiste et je pensais que ce serait l'occasion pour nous d'avoir ces discussions vraiment importantes. C'est pour cette raison que nous avons été élus. Au lieu de cela — je ne sais même pas si c'est parlementaire ou non —, mon âme est siphonnée chaque jour que je dois venir ici et écouter les conservateurs répandre des faussetés, et voir la haine qu'ils infusent dans nos communautés, parce que la collecte de fonds est plus importante que le droit des Canadiens à voter sans obstacle dans les bureaux de scrutin.
Un député: [Inaudible]
Mme Lisa Marie Barron: Ce qui est intéressant, c'est que je parle des répercussions de la désinformation des conservateurs et qu'ils me chahutent. Quant à savoir pourquoi ils me chahutent…
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Merci, monsieur le président.
Je vous remercie, monsieur le président. Mon objectif aujourd'hui est de nous voir aller de l'avant avec le travail nécessaire sur ce projet de loi et de veiller à ce que les Canadiens connaissent les faits en ce qui concerne le travail qui a été consacré à ce projet de loi, ainsi que son contenu. C'est la raison pour laquelle j'ai lu les recommandations et les justifications qui sous-tendent une grande partie de l'information contenue dans le projet de loi . C'est ce que l'on trouve directement dans le rapport du Bureau du directeur général des élections.
J'ai présenté une motion de consentement unanime pour que nous nous unissions et votions immédiatement sur l'amendement qui résoudrait la question des pensions des députés. Bien sûr, je n'ai pas réussi, car les conservateurs ont voté contre. C'est pourquoi je vais essayer de trouver une solution de rechange raisonnable que, je l'espère, mes collègues conservateurs soutiendront. Nous savons que les Canadiens demandent que des solutions soient proposées. J'ai donc une autre solution potentielle. J'aimerais beaucoup que nous puissions débattre et voter sur l'amendement qui résoudrait le problème des pensions actuellement en place.
Sur ce, je demande le consentement unanime, monsieur le président, pour que le Comité reporte les articles 2, 3 et 4, afin que nous puissions immédiatement passer à l'article 5 et débattre des questions importantes que les conservateurs ne cessent de soulever, et voir des solutions proposées pour que les Canadiens puissent avoir l'esprit tranquille.
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Chers collègues, il s'agit d'une motion dilatoire, ce qui signifie que nous avons besoin d'un consentement unanime. Il n'y a pas de débat à ce sujet.
Pour plus de clarté, Mme Barron demande que nous réservions l'article 2, l'article 3 et l'article 4, et que nous passions à l'article 5.
Monsieur Cooper, à moins qu'il s'agisse d'un rappel au Règlement, je dois immédiatement demander au Comité s'il y a consentement unanime.
Je vois que les conservateurs sont d'accord. Je ne vois rien du côté du Bloc.
Des députés: D'accord.
Le président: D'accord, chers collègues. Le comité a adopté cette motion.
(Les articles 2 à 4 inclusivement sont réservés)
(Article 5)
Le président: Nous passons immédiatement à l'article 5.
Mme Barron a la parole.
Je vous vois.
Madame Barron, vous avez toujours la parole. Nous en sommes maintenant à l'article 5. Allez‑y.
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L'amendement NDP‑2 a été proposé. Je vais donc lire ce qui suit, chers collègues, et je vous demande d'être très attentifs.
Comme l'amendement NDP‑2 a été proposé, les amendements CPC‑3, PV‑1 et BQ‑0.1 ne peuvent pas être proposés parce qu'ils sont identiques.
Si l'amendement NDP‑2 est adopté, les amendements suivants, en plus de ceux que je viens d'énumérer, ne pourront pas être proposés en raison de conflits: CPC‑4, CPC‑5, CPC‑6, CPC‑7, CPC‑8, CPC‑9, CPC‑10, CPC‑11, CPC‑12, CPC‑13, CPC‑14, CPC‑15, CPC‑16, CPC‑17, CPC‑18, CPC‑19, CPC‑20, CPC‑21, CPC‑22, CPC‑23, CPC‑24, CPC‑25, CPC‑26, CPC‑27, CPC‑28, CPC‑29, CPC‑30, CPC‑31, CPC‑32, CPC‑33, CPC‑34, CPC‑35, CPC‑36, CPC‑37 et CPC‑38. Si l'amendement dont nous nous apprêtons à débattre est adopté, les amendements que je viens d'énumérer ne pourront pas être proposés.
Veuillez m'excuser de cette interruption.
Madame Barron, nous débattons maintenant de l'amendement que vous avez proposé, l'amendement NDP‑2, concernant l'article 5.
:
Merci, monsieur le président, et merci d'avoir mis en lumière les autres éléments.
Je pense qu'il est utile de mentionner que la raison pour laquelle les autres amendements, qui sont en fait identiques, ne peuvent plus être proposés est que le NPD a présenté cet amendement en premier. Les Canadiens doivent savoir que d'autres amendements ont été proposés par d'autres députés et qu'ils disent exactement la même chose que cet amendement.
Je ne vois pas de meilleur exemple de consensus que ce qui vient de se produire. Nous constatons qu'il y a consensus autour de la table sur l'importance de cette question et sur la nécessité d'aller de l'avant à cet égard.
Je ne saurais imaginer un meilleur cadeau pour les Canadiens aujourd'hui, si près de Noël et de la période des Fêtes, que de leur donner l'assurance que cette partie du projet de loi, qui prévoit des pensions pour les députés qui n'en recevraient pas autrement, sera supprimée. C'est une question que j'ai soulevée à plusieurs reprises.
Pour tous ceux qui commencent à prêter attention à cette réunion, je tiens à rappeler qu'une partie du projet de loi prévoit que les pensions des députés bénéficieraient du déplacement de la date des élections. Ce n'est pas du tout ce à quoi je me suis engagée. Ce n'est pas du tout ce que le NPD souhaite accomplir avec ce projet de loi. C'est pourquoi j'ai immédiatement pris la parole à la Chambre des communes pour mettre en lumière ce problème et proposer une solution.
Malheureusement, la réaction des conservateurs n'a pas été d'examiner les solutions, mais d'essayer de réduire en cendres l'ensemble du projet de loi. Je suis heureuse qu'aujourd'hui nous ayons l'appui de tous autour de cette table pour débattre de cet amendement important afin de nous assurer que les pensions des députés ne fassent pas l'objet de plus de discussions. J'espère qu'une fois que nous aurons voté sur cette question et que nous aurons obtenu le soutien attendu autour de cette table, nous pourrons vraiment parler des problèmes qui se posent et aller de l'avant avec un projet de loi dans lequel les intérêts des Canadiens seront placés au premier plan, et non pas les slogans conservateurs et les efforts de collecte de fonds.
Encore une fois, la raison pour laquelle je présente cet amendement est que la partie concernant les pensions des députés doit être supprimée afin que nous puissions parler du contenu important de ce projet de loi. Je répète que si nous devons parler des pensions des députés, nous devons le faire de manière transparente et non pas dans le cadre d'un projet de loi qui n'a rien à voir avec les pensions des députés.
J'espère que mes collègues conviendront qu'il s'agit d'une solution raisonnable. J'espère que le vote aura lieu bientôt afin que les Canadiens puissent avoir l'assurance dont ils ont besoin et qu'ils méritent, et que nous puissions parler de renforcer nos systèmes électoraux.
Sur ce, monsieur le président, je suis impatiente d'entendre la position de mes collègues sur cet amendement particulier.
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Monsieur le président, le chef du NPD, ferait n’importe quoi pour assurer sa pension et celle des députés néo-démocrates qui seront bientôt défaits. Il s’est fait prendre à travailler en coulisses pour concocter un stratagème visant à repousser d’une semaine la date des prochaines élections fédérales afin que lui et ses députés néo-démocrates, qui seront bientôt défaits, puissent obtenir leur pension.
Ils prétendent maintenant, ou du moins le prétend que le report de la date des prochaines élections visait deux objectifs: éviter les conflits avec Diwali et les élections municipales en Alberta. Très bien, sauf que la date de l’élection aurait facilement pu être devancée plutôt que reportée. Selon la représentante du Bureau du Conseil privé, devancer la date d’une semaine entrerait en conflit avec l’Action de grâces et la devancer d'une autre semaine pourrait entrer en conflit avec l’été et le week-end de la Fête du Travail, même si les libéraux n’ont eu aucun problème à déclencher des élections au milieu du mois d’août en 2021 qui entraient en conflit avec ce même week-end. Cela n’a pas de sens.
Pour ce qui est de repousser la date d’une semaine afin d’éviter un conflit avec les élections municipales en Alberta, eh bien, en fait, en repoussant le délai d’une semaine, on entre en conflit avec les élections territoriales au Nunavut.
Ils ont tenté de déformer la raison pour laquelle la date des élections a été repoussée. Dans ses observations aujourd’hui, Mme Barron a dit que c’était par pure inadvertance. Par inadvertance, les députés néo-démocrates et libéraux qui risquent bientôt d’être défaits seraient admissibles à leur pension alors qu’ils ne le seraient pas si les élections avaient lieu à la date prévue. Je dirais que ce n’était pas par inadvertance. C’était très clair. C’était très calculé. C'était voulu pour assurer leur pension et ils se sont fait prendre.
En fin de compte, les Canadiens veulent simplement en finir avec ce gouvernement. Ils veulent que le gouvernement cesse ses dépenses inflationnistes qui augmentent le coût de la vie. Ils veulent que le gouvernement cesse d’augmenter les taxes néfastes pour l’emploi. Ils veulent que le gouvernement cesse d'endetter les Canadiens. Ils veulent simplement en finir avec ce gouvernement. Les Canadiens en ont assez du bilan désastreux de ce gouvernement néo-démocrate coûteux et corrompu. Les Canadiens veulent des élections sur la taxe sur le carbone. Ils les veulent tout de suite.
D’une part, le a critiqué les libéraux. D'autre part, il a saisi toutes les occasions possibles pour garder le gouvernement libéral au pouvoir. Le chef du NPD a conclu une entente de coalition avec les libéraux il y a plus de deux ans. Depuis deux ans, les députés néo-démocrates se sont mis au service du gouvernement libéral, notamment en travaillant main dans la main avec les libéraux pour camoufler les scandales et la corruption des libéraux.
En septembre, le a dit qu’il en avait finalement assez et qu’il déchirait l’accord de coalition avec les libéraux. L’annonce a été faite à un moment intéressant, car elle est survenue la veille de l’élection partielle à Winnipeg.
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Merci, monsieur le président.
Hier, le chef du NPD a eu l’occasion de montrer qu’il respectait ses principes. Comme je l’ai dit, il a déchiré l’accord, mais il a voté à maintes reprises pour appuyer le gouvernement. Il a dit que « les libéraux sont trop faibles, trop égoïstes et trop redevables aux intérêts des grandes entreprises pour se battre pour les gens ». Il a ajouté que « le gouvernement libéral cédera toujours à la cupidité des grandes entreprises et interviendra toujours pour réduire le pouvoir des syndicats et des travailleurs ». Hier, il a eu l’occasion de tenir parole et de défendre ses principes.
Les conservateurs conviennent que les libéraux sont trop faibles, trop égoïstes et trop redevables aux intérêts des grandes entreprises. C’est pourquoi ils ont présenté une autre motion de censure à l’égard de ce gouvernement libéral coûteux et corrompu. La meilleure partie de la motion de censure, c’est qu’elle reprenait intégralement, dans le texte de la motion, mot pour mot ce que le chef du NPD a dit. C'est à ne pas y croire, mais le chef du NPD et ses députés ont voté contre la motion de censure.
Ce faisant, le chef du NPD a montré que ses paroles ne veulent absolument rien dire. Encore une fois, il s'est vendu une fois de plus à . Ce faisant, il a trahi les travailleurs, les Canadiens et ses prétendus principes — des principes qui, de toute évidence, ne veulent rien dire. Il avait l’occasion d'incarner ses principes, mais il s’est porté une fois de plus à la rescousse de Justin Trudeau.
Pourquoi ferait‑il cela? C'est très simple, il veut sa pension de 2,3 millions de dollars. Il a maintenant inséré de nouvelles conditions dans l’accord de coalition du NPD, selon lesquelles le chef du NPD obtient sa pension, garde son pouvoir et les Canadiens paient la note.
Si je me trompe à ce sujet, il y a une très bonne façon de tirer les choses au clair. Le NPD a l’occasion de tirer les choses au clair dès maintenant. S’il ne s’agit pas de la pension de 2,3 millions de dollars de , si ce n’est qu'un grand malentendu...
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Merveilleux. J’attends depuis un bon moment de mettre mon grain de sel dans ce débat. Je suis heureux d’avoir l’occasion de m'exprimer.
Nous avons été témoins aujourd’hui du blocage par les conservateurs d'une motion de consentement unanime que Mme Barron avait présentée. J’ai bien aimé son intervention de tout à l’heure lorsqu’elle a dit qu’il fallait mettre aux voix l’amendement NDP‑2. Il supprime la modification qui a donné lieu à de nombreuses interventions des conservateurs. Ils ont fait connaître leur point de vue à ce sujet depuis le début.
Je trouve intéressant que les conservateurs aient bloqué cette motion de consentement unanime. Ce sont eux qui nous empêchaient de voter l’amendement NDP‑2 que nos membres et, je crois, tous les membres du Comité appuyaient. Il s’agissait de ramener la date des élections à date fixe là où elle était. Je pense que c’est un bon amendement.
On voit que les conservateurs ne cherchent pas vraiment à régler les problèmes qu’ils soulèvent. Ils sont plus intéressés à adopter une approche partisane et à présumer des motivations qui sous-tendent... Je pense qu’il y a eu, à juste titre, des discussions sur les objectifs de cette mesure législative, le projet de loi qui comporte de multiples objectifs stratégiques tout à fait légitimes. Les conservateurs ont exagéré l'importance d'un élément de ce projet de loi et l’ont utilisé pour alimenter des campagnes de mésinformation, amasser des fonds, inventer et lancer d’autres slogans usés. C’est leur tactique depuis plusieurs mois. Ils ne veulent pas vraiment régler les problèmes qu’ils soulèvent. Ils semblent vouloir perpétuer ce faux discours. À mon avis, c’est très préoccupant. Je pense que les Canadiens devraient le savoir. Les Canadiens devraient savoir que les conservateurs ne sont pas prêts à s’attaquer aux problèmes qu’ils soulèvent. C’est malhonnête. C’est hypocrite, car ils ne veulent pas traiter de ces amendements en particulier.
Nous savons également qu'en ce qui concerne cette modification, le Parti conservateur est celui qui en profiterait le plus. Nous savons que cela a été dit à maintes reprises. Cette modification aurait été avantageuse pour les pensions de 32 députés conservateurs. Il ne faut donc pas s'étonner qu'ils ne veuillent rien changer.
Maintenant, ils ont proposé un sous-amendement pour devancer de beaucoup la date des élections à date fixe, même s’ils disent depuis longtemps qu’ils veulent des élections immédiatement. Ils se lamentent et hurlent depuis des mois qu’ils veulent des élections immédiatement. Ils disent maintenant qu’ils veulent fixer la date dans un projet de loi au 24 février.
J’aimerais demander une précision aux greffiers législatifs.
Je ne cède pas la parole, soit dit en passant, alors calmez-vous là‑bas.
J’aimerais que les greffiers législatifs nous disent s’il s’agit d’un changement légitime, de fixer la date des élections à février 2025.
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Oui. Une disposition de la Loi électorale du Canada, l’article 554, prévoit qu’aucune modification à la loi ne s’applique aux élections qui ont lieu dans les six mois suivant la sanction royale, à moins que le directeur général des élections n’ait déclaré qu’il était prêt à faire autrement.
Un article du projet de loi, l’article 119, prévoit que, malgré cet article, diverses dispositions entreraient en vigueur immédiatement après la sanction royale. Toutes les dispositions entreraient en vigueur à la date de la sanction royale, mais elles ne s’appliqueraient pas lors d’une élection. Certaines s’appliqueraient lors d’une élection, soit celles qui ont trait aux activités de financement réglementées et, si je ne m'abuse, à la protection de la vie privée.
Quant aux autres modifications importantes qui s’appliqueraient à une élection, elles ne s’appliqueraient que si le directeur général des élections pouvait dire, avant cette élection, qu’il est prêt et qu'il a pris les mesures en question. Si les élections ont lieu dans les six mois suivant la sanction royale... de toute évidence, s’il y avait une sanction royale et ensuite des élections le 24 février, ce serait le scénario dans lequel nous fonctionnerions.
Je suis désolé pour cette longue réponse. J’espère que c’était assez clair.
Essentiellement, j’entends qu’il faut plus de temps, compte tenu des répercussions du projet de loi . Même si, au rythme des questions posées par les conservateurs sur l’article 2 concernant les établissements de soins de longue durée... Ils ont fait de l’obstruction pendant deux heures et demie sur un article sans amendement. Ils l’ont rapidement abandonné pour passer à cette disposition précise lorsqu’ils se sont rendu compte qu’ils avaient la possibilité de proposer un sous-amendement ridicule qui n’a aucun sens. Au bout du compte, sont-ils vraiment préoccupés par un quelconque élément du projet de loi C‑65 ou s’agit‑il simplement d’une autre occasion de se livrer à des jeux politiques et de faire preuve de partisanerie? Il me semble que ce n’est rien de plus. Je ne suis ici que depuis cinq ans, mais j'ai siégé au comité de la procédure pendant une grande partie de cette période. J’ai souvent vu ce jeu de la part des conservateurs au fil des ans. Honnêtement, ce n’est pas vraiment une grande surprise.
Il est intéressant de constater qu’en réglant la question même dont nous avons discuté — en passant à l’amendement NDP‑2 —, on aurait corrigé le problème que les conservateurs ont soulevé à maintes reprises. Pourtant, ils n’ont pas donné leur consentement unanime. Cependant, ils ont fini par donner leur consentement unanime pour passer à l’article 5, simplement pour proposer un sous-amendement qui créerait toute une série d’autres enjeux principalement liés à l’inclusion et à la participation des électeurs. Ce sont des choses dont ils ont clairement démontré qu’ils ne se soucient pas. Je trouve intéressant que nous soyons en train de débattre d’un sous-amendement qui engendre toute une série d’autres problèmes à Élections Canada pour ce qui est de réaliser les objectifs du projet de loi.
Je trouve également intéressant que nous ayons tellement débattu d'un article sans amendement. Considérant tout le temps que les conservateurs font traîner l'étude du projet de loi , nous risquons même de ne pas pouvoir l’adopter au Parlement pour qu’il puisse recevoir la sanction royale à la date qu’ils proposent maintenant.
L’autre chose qui me vient à l’esprit, c’est que je croyais que selon une règle bien ancrée dans notre système parlementaire et une tradition, le mandat d'un gouvernement élu ne pouvait excéder quatre ans.
N’est‑ce pas une tradition qui remonte assez loin?
Monsieur Knight, je pourrais peut-être vous poser cette question pour m’aider à comprendre. Je ne veux pas mettre... Certes, je vous mets sur la sellette, mais vous êtes ici pour ça. Je ne devrais pas m’excuser de vous poser une question.
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Les conservateurs proposent essentiellement de raccourcir de beaucoup plus que quatre ans la période des élections à date fixe pour tout gouvernement futur. Même en situation minoritaire, aucun gouvernement ne pourrait être au pouvoir pendant une période pouvant atteindre quatre ans, comme le veut la tradition.
Sans vouloir commenter la proposition des conservateurs, monsieur Knight, est‑ce vraiment l’effet de ce sous-amendement? Je suis conscient que vous n’avez pas à réagir à leurs motivations. Moi, je peux en parler sur le plan politique, mais je ne vous demande pas de le faire. Il s’agit simplement de ce qui est sous-entendu ici. Est‑ce que cela nous obligerait à modifier une tradition de la Chambre des communes?
Histoire de mettre les choses en contexte, j’ai entendu, deux années durant, les conservateurs nous dire que nous ne pouvions pas continuer de fonctionner en mode virtuel en pleine pandémie, parce qu’ils étaient plus soucieux de maintenir la tradition parlementaire que les mesures sanitaires. Ils m’ont fait la leçon pendant deux maudites années — excusez-moi, disons pendant deux ans — et ils se sont battus bec et ongles contre nous pour que le Règlement soit modifié de façon que nous puissions vraiment travailler pour les Canadiens pendant la pandémie. J’ai du mal à croire qu’ils soient aussi disposés à renoncer à une tradition, à un ensemble de règles parlementaires en vigueur depuis longtemps, celles établissant la durée des mandats à quatre ans.
Monsieur Knight, pouvez-vous confirmer que c’est ce qu’on sous-entend ici, que cela raccourcirait le mandat de quatre ans?
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Merci, monsieur le président.
Tout d’abord, vous savez que je ne suis pas un membre régulier de ce comité, et j'ai trouvé fascinant d’assister à la deuxième réunion sur le projet de loi . Pour que les Canadiens comprennent bien la situation, il est question d'apporter un certain nombre de modifications législatives importantes au processus électoral. J’ai entendu parler de l’article 2 — dont il n'est plus question, puisque nous sommes en train d’étudier un sous‑amendement —, de dispositions importantes sur la façon de veiller à ce que les personnes âgées puissent voter, surtout celles qui ont besoin d’aide, et à ce que nous puissions mettre à jour les lois électorales afin qu’il y ait un processus adéquat en place.
Nous sommes ici aujourd’hui pour parler d’un sous‑amendement proposé par M. Cooper, et je pense qu’il est important de mettre les choses en contexte. Le projet de loi propose de faire passer la date des élections du 20 octobre 2025 au 27 octobre 2025 au motif que des élections municipales ont déjà été prévues en Alberta à cette date, à cause de la fête de Diwali.
Mme Barron a raison de dire que, même si elle obéit à une bonne intention, celle d’éviter ce genre de conflit, la modification envisagée ferait en sorte que les députés élus en 2019 deviendraient admissibles à une pension. Elle a examiné la question de près et propose de ramener la date au 20 octobre, ce que j’appuie entièrement. Je pense que c’est extrêmement important.
Je tiens à exprimer ma préoccupation au sujet de la façon dont nous politisons la raison pour laquelle les députés servent leur pays. M. Cooper vient juste de nous expliquer en long et en large pourquoi ce sous-amendement est important et pourquoi il devrait être proposé pour, je crois, que nous passions au 24 février 2025.
Est‑ce exact, monsieur Cooper? Oui.
Il a ajouté que c’est parce que veut être admissible à une pension, ce qui, d’une certaine façon, remet en question l’intégrité de ce député et des décisions qu’il prend. C'est d'autant plus regrettable que cela remet en question la raison même pour laquelle certains d’entre nous viennent ici pour servir la société.
J’ai interrogé ChatGPT pour savoir à combien se chiffrerait la pension de Michael Cooper en tant que député, et quel en serait le passif. Il faut dire que ChatGPT est plutôt bien comme outil, car il donne beaucoup de bons renseignements. Je vais vous lire sa réponse: « La valeur précise de la pension que Michael Cooper pourrait toucher à titre de député » — je souligne qu’il aura effectivement droit à une pension, puisqu’il est député depuis 2015 — « quand il y sera admissible, ne sera pas publique, car aucun montant n'est publié sur une base individuelle. Cependant, les députés canadiens qui sont admissibles à une pension en vertu de la Loi sur les allocations de retraite des parlementaires, après avoir servi pendant au moins six ans, peuvent recevoir des prestations déterminées en fonction de leurs années de service et de leurs cotisations. »
M. Cooper a beaucoup parlé des prestations auxquelles sera admissible si l’élection avait lieu après le 25 février 2025, mais il n’a pas compris que lui-même a droit à une pension supérieure à celle de M. Singh compte tenu de son ancienneté de député.
Monsieur le président, me serait‑il possible de poser une question à M. Cooper, tout en conservant la parole. Quelles sont les règles de procédure à cet égard?
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Merci, monsieur le président, d'avoir permis cela pour les bonnes gens de St. Albert—Edmonton.
Soit dit en passant, j'aime bien M. Cooper qui est quelqu'un de plutôt aimable, mais dans cette enceinte, nous avons un problème dès que nous commençons...
M. Cooper essaie de contourner la procédure normale à la Chambre. Si une majorité de députés perd confiance dans le gouvernement — et les conservateurs ont échoué par trois fois à prouver que tel est le cas —, il y aura éventuellement des élections en 2025. Cela pourrait intervenir tardivement, et nous devrons nous demander si ce devrait être le 20 octobre ce qui, selon moi, sera le cas si c'est ce que souhaitent les partis. Il y aura bien sûr un budget en 2025. Il y aura aussi un certain nombre de votes de confiance et il est possible qu'une majorité de députés décide de faire tomber le gouvernement.
Là où les choses deviennent problématiques, c'est quand certains d'entre nous remettent en question la motivation des députés à servir leur pays et la raison pour laquelle ils font leur travail ici. C'est une pente dangereusement glissante, surtout quand le motionnaire d'un sous-amendement — j'en suis convaincu — dispose d'un droit à pension semblable voire supérieur à celui sur qui il jette l'opprobre, et se livre à des jeux politiques. Il est là mon problème.
Si nous nous lançons sur cette voie, nous imiterons certaines provinces. En Nouvelle-Écosse, par exemple, le régime de rémunération des députés provinciaux a tellement été politisé au fil du temps que le jeu n'en vaut plus la chandelle pour les députés, au point qu'il est devenu très difficile de trouver des candidats à la fonction à cause des réelles difficultés associées à leur travail et au stress qu'il impose sur leurs familles. Je crois savoir que la rémunération des députés n'a pas été augmentée en près de 15 ans. Il faut le savoir.
Je tiens à m'excuser auprès des témoins. Merci pour le travail que vous faites. Le travail à ce comité est très important et nous sommes coincés à cause de débats ridicules.
Je tiens à souligner de nouveau, pour le compte rendu, que quitte à entrer dans le décor autant le faire tout de suite, monsieur le président. Le week-end passé, j'ai assisté à une intéressante célébration de la vie où j'ai discuté de politique avec quelques jeunes hommes. L'un d'eux, venant de ma circonscription, m'a parlé de politique, du et du . Il m'a demandé depuis combien de temps le chef de l'opposition officielle était député et quand il s'était lancé dans cette aventure. Je lui ai indiqué qu'il faisait cela depuis le début de sa vie adulte, puisqu'il a été élu la première fois à 24 ans, sans autre expérience de travail antérieure.
Soit dit en passant, le s'est mis au service du Canada il y a 20 ans. Je n'en disconviens pas. Ce que je reproche aux députés conservateurs, c'est qu'ils jettent des pierres aux autres tandis qu'ils vivent dans des maisons de cristal et qu'ils remettent en question l'intégrité des députés qui servent leur pays. J'ai déclaré à la Chambre que était le plus gâté d'Ottawa, puisqu'il vit à Stornoway et représente une circonscription située à 30 minutes de là.
Je précise que cela ne me pose aucun problème, mais si vous doutez des motivations qui poussent des députés à servir leur pays, alors, je vois un problème dans le fait que certains aient l'audace de se comporter ainsi. Je joue un peu le même jeu avec M. Cooper qui propose un sous-amendement sur son droit à pension qui est supérieur à celui de .
Les gens de St. Albert—Edmonton devraient se demander si c'est ainsi qu'ils veulent que leur député agisse. J'espère que non. Je sais que cela fait partie des jeux politiques que nous jouons ici.
Je tiens également à souligner que était admissible à une pension de parlementaire à l'âge de 31 ans. Si nous voulons jouer à ce jeu, alors peut-être devrions-nous avoir des discussions sur la modification rétroactive des cotisations et des pensions des députés actuels, notamment de celles qui remontent à 2015. C'est bien. M. Cooper semble être en faveur de ce genre de conversation. Nous devrions peut-être ouvrir ce débat.
Je pense simplement qu'il se dégage un consensus très clair à l'appui des propos de Mme Barron. Si la Chambre des communes souhaite renverser le gouvernement, cela se fera tout seul en 2025, ou en fonction de ce projet de loi — s'il devait être adopté et si les conservateurs ne font pas d'obstruction systématique contre les projets visant à faciliter le vote des aînés en établissements de soins de longue durée — nous aurons des élections à date fixe et, en vertu de la loi, elles auront lieu en 2025.
Gare aux jet de pierres quand on vit dans une maison de cristal. Gare à ne pas douter de l'intégrité des députés qui servent leur pays. Nous sommes très privilégiés, en tant que députés, de pouvoir servir nos électeurs. Nous avons le privilège d'avoir des ressources et du personnel, ici et dans nos bureaux de circonscription. Pendant que j'ai la parole, j'aimerais rendre hommage à mon personnel qui fait un travail extraordinaire pour les Canadiens.
Cependant, dès qu'on commence à se demander pourquoi des députés votent de telle ou telle façon ou pourquoi ils appuient... On peut leur demander: pourquoi ils font ceci ou cela? Cependant, mais si tout tourne autour de ce genre d'insinuations, la pente devient très vite glissante, et je ne pense pas que nous devrions nous y lancer.
J'appuie la motion de Mme Barron qui vise à ramener au 20 la date des élections, fixée par inadvertance au 27 afin de ne pas jeter le discrédit sur les motifs qui poussent les députés à servir. Il y a un consensus clair à ce sujet. Ne perdons plus de temps. Cessons de faire de l'obstruction. Allons de l'avant.
Merci, monsieur le président.
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Merci beaucoup, monsieur le président. Comme toujours, il est bon de se retrouver à ce comité.
Je me dis que tout cela est intéressant. Je vais appuyer le sous-amendement proposé par M. Cooper. Celles et ceux qui nous regardent ne le savent peut-être pas, mais quand un projet de loi est déposé à la Chambre des communes, des copies papier sont remises aux députés. Nous avons eu de nombreuses discussions et d'aucuns ont laissé entendre qu'il y avait eu des négociations à huis clos entre les libéraux au pouvoir et leurs partenaires de coalition, les néo-démocrates.
En feuilletant le projet de loi, j'y ai vu les changements apportés à la date des élections. Au début, je pensais que c'était une blague. Comment diable quelqu'un pouvait‑il suggérer aussi ouvertement, dans son propre intérêt, de repousser la date des élections d'une semaine? J'ai publié une photo sur X sans commentaire. Il s'agissait simplement d'une photo de ce paragraphe du projet de loi. Dans les heures qui ont suivi, des centaines de milliers de Canadiens ont vu cette photo. Je n'ai alors pas supposé de motif à cette décision, mais aujourd'hui, il me semble que le motif est clair. Les Canadiens ont bien compris ce que signifiait cet amendement.
En réalité, les conservateurs ne font pas systématiquement confiance au gouvernement. Il semble que mes amis des autres partis politiques devraient se familiariser avec notre système parlementaire de Westminster. En réalité, le gouvernement se livre à des manœuvres politiques intéressées dans le cadre de négociations secrètes avec le NPD. C'est pourquoi les Canadiens, la population en général, ne font pas confiance aux politiciens.
C'est l'occasion pour les membres du Comité de dire que le problème ne concerne pas les pensions. C'est plutôt une question de reddition de comptes. Changeons le jour des élections à date fixe. Comme nous l'avons entendu très clairement aujourd'hui, cette date peut être ajustée. C'est pourquoi nous avons, au Canada, un organisme indépendant qui encadre les élections. C'est un élément fondamental de notre fière tradition démocratique. Reportons donc la date à la veille de l'admissibilité de à sa pension et voyons où se situe sa loyauté, voyons s'il est là pour sa pension ou pour les Canadiens.
Monsieur le président, sur ces mots, je rends le micro. Passons au vote. Voyons où se situent les députés.
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Merci, monsieur le président.
Très rapidement, j'aimerais ajouter deux ou trois choses.
Je suis nouveau à ce comité. J'observe ce qui s'y déroule depuis un certain temps. Ce que je trouve intéressant, c'est la solidité de la coalition entre les libéraux et le NPD. Il est très clair, d'après ce que j'ai pu observer ici, que ce soutien varie d'intensité.
Je tiens également à souligner que le NPD semble... Je pense que les néo-démocrates se sont retrouvés piégés dans cette situation. Ils ont essayé de dire qu'ils voulaient revenir à la date initiale, du genre: « Oups, c'était une erreur. » Je regarde la photo de , lors de son annonce. Je crois que Daniel Blaikie, du NPD, était présent. Le NPD a rédigé ce projet de loi avec les libéraux. Ce n'était pas une erreur. Si quelqu'un s'est fait prendre, c'est le NPD. Il est tout à fait ridicule qu'ils se réveillent d'un coup en disant: « Désolé, c'était une erreur de bonne foi. »
Je veux simplement dire que n'y crois pas. Je ne pense pas que les Canadiens y croient. Les Canadiens veulent des élections. Si le NPD était sérieux à ce sujet, franchement, il voterait contre le gouvernement ce soir quand nous parlerons des projets de loi, après quoi nous serons en campagne électorale demain.
Je voulais simplement le signaler au Comité. Je pense qu'il est important que nous le reconnaissions.
Merci.