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Je vous remercie de votre question.
L'Agence canadienne de l'eau s'occupera de coordonner les efforts sur plusieurs fronts. Le premier domaine de responsabilité sera l'ensemble de la communauté fédérale, reconnaissant qu'il y a plus de 20 ministères qui ont des rôles et des responsabilités en matière d'eau.
La deuxième priorité sera d'assurer la coordination avec les provinces et les territoires en ce qui concerne le cadre fédéral, les rôles des provinces et des territoires dans le domaine de l'eau, et la nécessité de collaborer dans le cas des eaux transfrontalières en particulier.
Le troisième domaine de responsabilité sur lequel nous nous concentrerons est la collaboration avec les peuples autochtones, en veillant à ce que nous ayons des Autochtones… et à ce que nous intégrions le cadre des droits des peuples autochtones à notre travail.
Cela dit, nous espérons être en mesure de respecter les rôles et les responsabilités des provinces tout en faisant preuve de leadership en ce qui concerne la politique fédérale en matière d'eau.
Nous avons publié ce que nous appelons un document de travail en mai cette année pour une période de consultation de 60 jours. La période de consultation est terminée, et nous allons intégrer les commentaires dans la partie II de la Gazette du Canada, que nous espérons publier l'an prochain, en 2024.
Si vous me permettez de revenir en arrière, les amendements visaient trois objectifs principaux. Le premier était d'améliorer ce que nous avons actuellement mis en place et que nous appelons une « autorisation de contournement temporaire ». Lorsque la première version du règlement sur les rejets des effluents d'eaux usées est entrée en vigueur, il y avait des dispositions qui permettaient aux propriétaires et aux exploitants de réseaux d'assainissement d'obtenir l'autorisation de contourner le traitement pendant une période très précise et de rejeter de l'eau insuffisamment traitée au point de rejet final pendant qu'ils effectuaient des travaux d'entretien, de réparation et d'amélioration indispensables.
Ce que nous avons constaté au cours des dernières années, depuis l'entrée en vigueur du règlement, c'est que nous n'avions pas de dispositions qui nous permettraient d'être au courant des processus et de veiller à ce qu'il y ait suffisamment d'atténuation dans l'environnement récepteur pour les contournements qui auraient lieu dans d'autres parties de l'installation, mais pas au point de rejet final.
C'est une des raisons pour lesquelles le règlement a été modifié afin d'être mis à jour.
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Monsieur le président, il s'agit d'une question importante pour le Comité permanent de l'environnement. Au cours des huit dernières années, le , de nombreux ministres de l'Environnement et l'ensemble du gouvernement libéral ont dit aux Canadiens que leur taxe punitive sur le carbone était abordable. Ils prétendaient qu'il fallait augmenter le prix de l'essence de 61 ¢ le litre pour atteindre leurs objectifs environnementaux. Ils ont affirmé qu'il fallait augmenter le coût du chauffage domestique pour atteindre leurs objectifs environnementaux. Ils prétendaient qu'il fallait augmenter le coût de la production alimentaire pour atteindre leurs objectifs environnementaux, et la déclaration la plus trompeuse au sujet de la taxe sur le carbone était qu'ils prétendaient que les Canadiens recevraient plus d'argent qu'ils n'en paieraient.
Aucune de ces déclarations n'est vraie, et même le a commencé à admettre que sa taxe sur le carbone n'est pas un plan environnemental; c'est un plan fiscal. Le premier ministre a finalement admis que sa taxe sur le carbone était inabordable. La semaine dernière, après s'être rendu compte que leur popularité s'effritait, les libéraux ont annoncé qu'ils suspendaient temporairement leur taxe punitive sur le carbone, mais pas pour tous les Canadiens. Seuls certains Canadiens seraient admissibles à un allégement fiscal, et 97 % d'entre eux ne le seraient pas.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi la taxe sur le carbone n'était pas supprimée pour toutes les sources de chauffage résidentiel dans chaque province, la a dit aux Canadiens qui vivent dans les Prairies qu'ils étaient punis parce qu'ils n'avaient pas voté pour les libéraux. Cette déclaration est l'une des choses qui ont le plus créé de discorde depuis que j'ai été élu.
Monsieur le président, en tant que membres du comité de l'environnement, nous devrions être alarmés parce que, depuis de nombreuses années, ce comité a été induit en erreur par le gouvernement. Le a déclaré devant le Comité le 27 mars de cette année que les Canadiens « obtiennent davantage d'argent du gouvernement fédéral que... »
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Le ministre de l'Environnement a déclaré au Comité, le 27 mars dernier, que les Canadiens « obtiennent davantage d'argent du gouvernement fédéral que ce que leur coûte la tarification du carbone. »
Si les Canadiens reçoivent plus d'argent qu'ils n'en ont payé, pourquoi les libéraux suspendent-ils leur taxe sur le carbone pour le chauffage résidentiel?
Le a également déclaré devant le Comité, le 3 mai 2022, qu'une taxe sur le carbone « est l'une des façons les plus efficaces de réduire les émissions ».
Si la taxe sur le carbone est nécessaire pour réduire les émissions, pourquoi les émissions ont-elles continué d'augmenter sous le gouvernement libéral?
L'an dernier, le 24 mars, le s'est vanté devant le Comité du supplément de la taxe sur le carbone pour les Canadiens des régions rurales. Voici ce qu'il a dit: « Il y a clairement une perspective rurale qui est appliquée à la tarification du carbone. »
Si l'on tenait compte des Canadiens des régions rurales, pourquoi son propre gouvernement a‑t‑il simplement admis que les Canadiens des régions rurales avaient besoin de plus d'argent?
Plus tôt ce mois‑ci, le ministère du gouvernement a déclaré devant le Comité que la deuxième taxe sur le carbone des libéraux, le Règlement sur les combustibles propres, aura des répercussions disproportionnées sur les Canadiens à faible et à moyen revenu. Le gouvernement savait que sa deuxième taxe sur le carbone punirait les Canadiens à faible et à moyen revenu, mais cela ne l'a pas dérangé. Le gouvernement est allé de l'avant de toute façon. C'est absolument honteux.
Il n'a jamais été plus clair que la taxe sur le carbone n'est pas un plan environnemental; c'est simplement un plan fiscal. Les Canadiens ont fini par se rendre compte de la ruse, et ils comptent sur nous pour abolir immédiatement la taxe sur le carbone une fois pour toutes.
Merci, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président.
Rarement a‑t‑on vu l'annonce d'un premier ministre être aussi conspuée par presque tout le monde, à commencer par l'ancienne ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, ancienne députée de la région d'Ottawa et figure de proue de la première version de ce gouvernement. On l'identifie d'ailleurs comme l'architecte de la taxe libérale sur le carbone. Nous ne partageons pas son point de vue, mais nous reconnaissons qu'elle est l'architecte de cette tarification.
Quelques heures à peine après l'annonce surprenante du premier ministre, Mme McKenna manifestait déjà ses regrets, des regrets sincères exprimés par quelqu'un qui croit au principe de tarification du carbone. Elle croit que d'imposer une taxe sur le carbone pour aller piger de l'argent des poches des contribuables est une bonne chose. Nous ne partageons pas cette croyance. Toutefois, c'est bien elle qui est l'architecte de cette politique appliquée par l'actuel premier ministre.
Qu'a‑t‑on vu, jeudi dernier? Un premier ministre qui, après avoir fait, pendant huit ans, la leçon à la planète entière sur l'importance du prix du carbone, a décidé de faire volte-face et de réduire la taxe sur le carbone pour une portion de la population parce qu'il est en train de recevoir toute une volée dans les sondages. On en voit le résultat aujourd'hui.
Comme on le dit chez nous, quand on a un visage à deux faces, on a quatre joues pour recevoir des claques. C'est donc pour ça qu'écologistes, premiers ministres provinciaux et citoyens sont mécontents. C'est ça, la réalité.
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Je présume que c'est pour cette raison que le premier ministre de la Saskatchewan a dit qu'il ne percevrait plus la taxe sur le carbone. C'est parce que c'est tout à fait inacceptable et que cela ne vise que les gens des Maritimes. Ce n'est pas moi qui ai dit cela. C'est le , à la conférence de presse, qui l'a montré très clairement.
[Français]
Jeudi après-midi, le premier ministre du Canada a fait une conférence de presse au lieu de se présenter à la période de questions. Qui a-t-on vu à cette conférence de presse? Uniquement des députés libéraux provenant des Maritimes. Où étaient les gens de l'Ontario? Où étaient les gens du Québec? Où étaient les gens du Manitoba? Où étaient les gens de la Saskatchewan? Non, c'est vrai, il n'y a pas de libéraux en Saskatchewan. Où étaient les autres députés et ministres du gouvernement libéral?
[Traduction]
Ils manquent à l'appel, monsieur le président.
[Français]
Ils n'étaient pas là, et pour cause! Cela ne les touchait pas.
La vérité, c'est que cette politique improvisée est basée exclusivement sur le fait que le premier ministre est en train recevoir une volée dans les sondages.
J'ai beaucoup de respect et d'estime pour le ministre de l'Environnement et du Changementt climatique. Comme on le dit chez nous, il va au bâton. Il était présent à la période des questions orales, vendredi matin, et il a répondu aux questions. Il a aussi participé à l'émission Les coulisses du pouvoir, où il a dit, de façon très polie, que tant qu'il sera ministre, il n'y aura pas d'autres changements comme celui-là. En des termes plus directs, il a dit que si le premier ministre faisait encore cela, il partirait.
Je le répète, sur le plan personnel, je respecte beaucoup le ministre de l'Environnement et du Changement climatique. Il est aussi un adversaire coriace. Personnellement, j'aime les adversaires coriaces, car ils nous permettent d'aller chercher le meilleur.
Nous comprenons qu'il est allé au bâton pour défendre une position qui, je crois, ne l'enthousiasme pas, mais je ne veux présumer de rien. D'ailleurs, il n'était pas enthousiaste à l'idée d'accorder le permis au projet Bay du Nord, même si c'était la chose à faire pour le bien du pays. Voilà que même le ministre menace, à mots à peine couverts, de quitter ses fonctions si le premier ministre fait cela une autre fois.
D'un côté, l'architecte de la politique fiscale — il ne s'agit pas d'une politique environnementale — qui a créé et implanté la taxe libérale sur le carbone n'est pas contente. De l'autre, le ministre actuel, qui est obligé d'appliquer cette politique et, surtout, obligé d'appliquer le retrait annoncé par le premier ministre, n'est pas content. Aucun des deux n'est content, à juste titre.
Nous avons aussi assisté à une levée de boucliers de la part des autorités provinciales dûment élues par la population. Elles auraient souhaité, dans la mesure du possible, que tout soit annulé. C'est ce que nous souhaitons, nous aussi. À tout le moins, quand il est question de chauffage en période hivernale, cela devrait s'appliquer à toutes les formes de chauffage. Or le premier ministre a fait ses choix en fonction de ses intentions politiques partisanes. Ce n'est pas ainsi qu'un premier ministre doit agir, particulièrement relativement à un de ses engagements, à une de ses politiques phares.
Il fallait entendre tous les commentaires, en fin de semaine, de gens qui ne haïssent pas l'actuel premier ministre et qui reconnaissent que les deux éléments fondamentaux de l'approche qu'il utilise depuis huit ans sont les Premières Nations et la tarification du carbone. Maintenant, coup de théâtre, il recule sur la tarification du carbone. Dois-je rappeler qu'il le fait après avoir insulté tout le monde qui n'était pas d'accord avec lui, à commencer par les conservateurs? Maintenant, il fait volte-face, puisqu'il reçoit une volée dans les sondages.
C'est la raison pour laquelle nous affirmons que, si la taxe sur le carbone frappe brutalement les Canadiens d'une certaine partie du pays, elle frappe tous les Canadiens, partout au pays, et de toutes les façons.
Il y a un an, plus précisément le 20 octobre 2022, nous, de l'opposition officielle, avons tenu un débat d'une journée, à la Chambre des communes, sur la question du chauffage résidentiel pendant l'hiver au Canada. Nous estimions — je pense que c'était tout à fait logique, et le premier ministre nous a en partie donné raison, la semaine passée — que ce n'était pas une bonne idée de créer et d'imposer une nouvelle taxe sur le carbone, en plein hiver, pour le chauffage résidentiel. Qui a voté contre cette motion, il y a un an? Le parti ministériel, le Bloc québécois, le NPD et le Parti vert ont voté contre la motion. Bref, nous, les conservateurs, étions les seuls à penser que ce n'était pas une bonne idée d'imposer une nouvelle taxe sur le chauffage résidentiel, en plein, hiver, au Canada. Il s'agit du gros bon sens.
Le premier ministre, flanqué de députés provenant uniquement d'une région du Canada, a improvisé une annonce à des fins de politique partisane. Pourtant, en tant que premier ministre, il parle au nom de tous les Canadiens. Il a réussi à créer une division au sein des écologistes, des pouvoirs politiques provinciaux et des citoyens. Or il n'a pas réussi à faire plaisir à tous les Canadiens, dont les Québécois, bien entendu, qui, eux, paient vraiment très cher.
Pour toutes ces raisons, nous souhaitons continuer à débattre de la motion. Nous souhaitons aussi que le premier ministre rende des comptes à ce sujet. Il est ici question de chauffer sa demeure; le fait de taxer les Canadiens, en plein hiver, n'a aucun sens.
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Merci, monsieur le président.
Depuis maintenant quatre ans, j'entends dire à maintes reprises dans ma circonscription que la taxe sur le carbone rend la vie de moins en moins abordable pour les gens, surtout en ce qui concerne le coût du chauffage. J'ai été très surpris d'apprendre la semaine dernière que le gouvernement libéral allait suspendre la taxe sur le carbone pour le chauffage domestique, mais seulement pour le mazout domestique et non pour le gaz naturel.
Pourquoi en serait‑il ainsi? Eh bien, avec un peu de recherche, on peut voir qu'en Saskatchewan, tout le chauffage domestique se fait au gaz naturel, alors que dans les provinces de l'Atlantique, il se fait principalement au pétrole.
Je pense que cela soulève certainement des questions quant aux raisons pour lesquelles cette décision a été prise. Je pense que la ministre libérale du Développement économique rural, , l'a expliqué très clairement en fin de semaine lorsqu'elle a dit que les Prairies n'élisent pas suffisamment de libéraux et que, par conséquent, son gouvernement n'allait pas écouter les gens de cette région. Il est vraiment honteux que l'abordabilité et le coût de la vie ne préoccupent pas le gouvernement libéral lorsqu'il s'agit des gens de l'Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, simplement en raison de la façon dont ils ont voté aux dernières élections.
Je pense que le degré de division auquel le gouvernement s'est abaissé est honteux. J'appuie entièrement la motion de mon collègue Dan Mazier.
Merci beaucoup, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président.
Je suis d'accord. C'est une motion qui mérite d'être appuyée. Je trouve intéressant que la taxe ait commencé par être sans incidence sur les recettes. Ensuite, le contribuable recevait plus en retour, et maintenant, on reconnaît qu'elle punit les Canadiens et qu'elle doit être suspendue — du moins jusqu'à ce qu'il y ait des élections où les libéraux peuvent essayer de reprendre le pouvoir, puis de rétablir et de quadrupler la taxe sur le carbone. Lorsque les sondages sont à la baisse, le fait des pieds et des mains pour trouver… Peut-être que si j'avais pu poser ma question plus tôt, on aurait pu découvrir que c'était une décision des fonctionnaires du ministère, mais il me semble que c'est beaucoup plus une décision politique prise quand les sondages sont à la baisse.
C'est tellement typique de ce et de son besoin de diviser les Canadiens. Mon collègue d'en face souligne que l'exemption pour le mazout de chauffage s'applique partout au Canada. C'est excellent — mais le problème est que 97 % des gens n'utilisent pas de mazout. Nous avons choisi une région où il y a beaucoup de députés libéraux, où les sondages sont à la baisse, et nous devrions leur offrir un certain répit. Qu'en est‑il de mes électeurs? Qu'en est‑il des Canadiens qui en ont assez de payer une taxe sur le carbone?
Je sais que mes collègues n'ont pas fait du porte‑à‑porte aussi récemment que moi, mais je vous préviens qu'aux prochaines élections, vous constaterez que les gens méprisent la taxe sur le carbone, que les gens souffrent et que les gens, les entreprises et les familles ont du mal à joindre les deux bouts. Ils savent qu'il s'agit d'un plan fiscal et non d'un plan environnemental.
Ils se rendront compte que...
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Merci, monsieur le président.
Je suis heureux d'avoir l'occasion de corriger certains faits dont les députés d'en face viennent de parler. Je regrette de devoir le faire, mais, malheureusement, soit ils ignorent délibérément les faits, soit ils sont extrêmement enthousiastes à l'idée d'induire les Canadiens en erreur.
La suspension de la redevance sur le carbone imposée à un produit — le mazout domestique — n'est pas propre à une région. Le mazout domestique est la façon la plus polluante de chauffer votre maison. C'est extrêmement inefficace. Nous avions autrefois une chaudière à mazout dans notre maison, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui, et je peux vous dire avec certitude que le fait de ne pas en avoir est beaucoup plus efficace et moins salissant.
C'est comme vivre sur un bateau de croisière. Un navire de croisière utilise un type de pétrole semblable. C'est archaïque. C'est la façon dont nous chauffions les maisons dans les années 1800. Nous n'avons plus besoin de cette technique. Nous avons accès à une meilleure technologie et nous encourageons les gens à délaisser le mazout domestique.
Ils ne cessent de dire que c'est propre au Canada atlantique, mais c'est absolument faux. Il y a plus de gens au Québec qui utilisent le mazout domestique que dans le Canada atlantique. Le Québec est une province beaucoup plus grande. Il n'y a pas de redevance fédérale sur le carbone au Québec, ce que mes collègues d'en face se plaisent à ignorer.
Environ 20 % des Néo-Écossais utilisent du mazout domestique. Il est donc facile de corriger la situation et de collaborer avec nos voisins du Canada atlantique. Afin de travailler avec eux, nous leur donnons un peu de répit sur le coût du mazout domestique, qui a été gonflé par de nombreux facteurs, dont la guerre en Europe. C'est une bonne façon de le faire.
Environ 60 % des Yukonnais chauffent encore leur maison au mazout, et ces changements en tiendront compte. Il n'y a pas d'avantage supplémentaire pour les Canadiens de l'Atlantique. Toute province ou tout territoire qui souhaite s'inscrire au programme de thermopompes peut le faire, et d'autres provinces l'ont fait jusqu'à maintenant.
Les thermopompes sont un moyen extraordinairement efficace de chauffer sa maison. Nous ne vivons plus dans les années 1800 et nous devrions nous attaquer aux problèmes de chauffage domestique les plus simples, dont le mazout. Je suis fier que le gouvernement ait pris cette mesure.
Aux fins du compte rendu, en tant que député d'une collectivité rurale, je suis également ravi... Les députés d'en face trouvent toujours hilarant que je dise que Milton est une région rurale. Je vous invite à venir, monsieur Leslie. Nous ne sommes peut-être pas aussi ruraux que le sud de la Saskatchewan, mais nous avons beaucoup de fermes. J'ai beaucoup d'électeurs qui utilisent du mazout pour le chauffage domestique, et j'ai réclamé une augmentation du supplément pour les régions rurales. C'est un changement bienvenu parce que, effectivement, cela coûte un peu plus cher. Un supplément de 20 % pour les régions rurales est un changement bienvenu pour les Canadiens des régions rurales.
Remettons-nous au travail.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je remercie mon collègue M. Deltell d'avoir loué le . Je suis entièrement d'accord avec lui, c'est un excellent ministre.
En tant que présidente du caucus libéral rural, je peux vous dire qu'il y a quand même eu de nombreuses discussions. Ce n'est pas toujours facile pour les Canadiens vivant en milieu rural de faire la transition vers un mode de chauffage plus environnemental et écologique, ou encore vers les véhicules électriques. Ces gens ont besoin d'un peu plus de temps et de soutien pour effectuer la transition, par exemple à l'aide du programme Subvention pour la conversion abordable du mazout à la thermopompe, qui est applicable partout au pays, ce qui est important. Alors, je crois que cette pause de trois ans reflète cette réalité.
Bien sûr, lorsque des provinces ajoutent leur contribution à celle du fédéral, cela augmente la capacité d'offrir des subventions pour la transition vers les thermopompes. Alors, j'espère que toutes les provinces du Canada participeront activement à ce processus pour offrir ces mêmes programmes à tous les Canadiens, d'un océan à l'autre.
Sur ce, j'aimerais savoir si nous pouvons maintenant voter sur la motion pour ensuite passer à notre étude sur les eaux douces.
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Je vous remercie. Ce seront des renseignements très importants.
Alors que nous examinons la situation du Canada, il s'agira de leçons très importantes pour d'autres régions.
Madame Ladell, je vais peut-être commencer par vous — ma question concerne également Mme Blais. Lorsque je vivais au Manitoba, j'ai beaucoup travaillé sur les barrages hydroélectriques le long des rivières Churchill et Nelson. Le lac Winnipeg était le grand réservoir pour toutes les installations hydroélectriques, et le lac Manitoba aussi, transportant toute l'eau de l'est des Rocheuses dans le bassin versant, ce qui a fini par alimenter notre électricité au Manitoba par les barrages hydroélectriques.
Il y a toujours beaucoup de controverse au sujet du niveau du lac et de la façon dont celui‑ci est géré compte tenu des communautés autochtones qui vivent au bord du lac et des autres collectivités qui y résident. En effet, le sud du lac Manitoba est inondé lorsque Manitoba Hydro contrôle le niveau de ce lac et du lac Winnipeg.
Comment pouvons-nous gérer les besoins hydroélectriques du Canada tout en respectant les droits des peuples autochtones et d'autres personnes qui vivent sur nos lacs?