:
Merci beaucoup, monsieur le greffier. Félicitations à nos vice-présidents. Nous pouvons compter également sur notre secrétaire parlementaire, car Terry Beech est aussi membre du Comité.
Je vous souhaite donc la bienvenue à la première séance du Comité permanent des finances. Conformément à l'ordre de la Chambre adopté le 25 novembre 2021, la réunion d'aujourd'hui se tient suivant une formule hybride. Des députés sont présents dans la salle et d'autres participent à distance à l'aide de l'application Zoom. Les délibérations seront diffusées sur le site Web de la Chambre des communes. Sachez que la diffusion Web montrera toujours la personne qui parle, et non l'ensemble du Comité.
La réunion d'aujourd'hui a également lieu sous forme de webinaire. Les webinaires sont utilisés pour les séances publiques des comités et ne sont accessibles qu'aux députés, à leur personnel et aux témoins.
Les députés sont acceptés immédiatement en tant que participants actifs. Toutes les fonctions demeurent les mêmes pour les participants actifs. Les membres du personnel seront des participants non actifs et ne pourront donc assister à la réunion qu'en mode galerie.
J'aimerais profiter de l'occasion pour vous rappeler à tous qu'il est interdit de prendre des captures d'écran ou des photos de votre écran.
Compte tenu de la pandémie en cours et à la lumière des recommandations des autorités sanitaires, ainsi que de la directive émise par le Bureau de régie interne le 19 octobre 2021, pour des motifs de santé et de sécurité, tous les gens qui participent à la réunion en personne doivent se tenir à deux mètres les uns des autres et porter un masque non médical lorsqu'ils se déplacent. Il est fortement recommandé de porter le masque en tout temps, y compris lorsqu'on est assis. Une bonne hygiène des mains doit être assurée à l'aide du désinfectant fourni à l'entrée de la salle.
À titre de président, je veillerai à l'application de ces mesures pendant toute la durée de la réunion. Je remercie à l'avance les députés de leur coopération.
Afin d'assurer le bon déroulement de la séance, j'aimerais préciser quelques règles à suivre.
Tout d'abord, si vous participez à la réunion sur Zoom, vous pouvez vous exprimer dans la langue officielle de votre choix. Des services d'interprétation sont offerts. Vous pouvez choisir, au bas de votre écran, entre la transmission du parquet, l'anglais et le français. Si vous n'entendez plus l'interprétation, veuillez m'en informer immédiatement. Nous nous assurerons que l'interprétation est bien rétablie avant de reprendre les travaux. À tout moment, vous pouvez utiliser la fonction « Lever la main » au bas de votre écran si vous voulez prendre la parole ou informer la présidence de quelque chose.
Les membres du Comité qui participent à la réunion en personne peuvent procéder de la même façon qu'ils le font lorsque l'ensemble du Comité se réunit dans une salle. Avant de prendre la parole, veuillez attendre que je vous nomme. Si vous participez à la réunion par vidéoconférence, veuillez cliquer sur l'icône du microphone pour activer votre micro. Si vous êtes dans la salle, votre micro sera contrôlé, comme à l'habitude, par l'agent des délibérations et de la vérification.
Lorsque vous avez la parole, veuillez parler lentement et clairement. Lorsque vous n'avez pas la parole, votre micro doit être éteint.
Je vous rappelle que tous les commentaires des députés et des témoins doivent être adressés à la présidence.
Pour ce qui est de la liste des intervenants, le greffier du Comité et moi-même ferons de notre mieux pour respecter l'ordre d'intervention de tous les députés, qu'ils participent à la réunion virtuellement ou en personne.
Je proposerais que le Comité passe maintenant à l'étude des motions de régie interne. À cette fin, le greffier du Comité vous a remis une liste des motions de régie interne adoptées par le Comité lors des sessions parlementaires précédentes. Le greffier peut également répondre à toutes vos questions concernant les motions de régie interne.
Je vais maintenant donner la parole à Mme Dzerowicz.
Je vous prie de m'excuser; je constate que M. Beech a levé la main. À vous la parole, monsieur Beech.
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Je pense que l'alinéa f) pose problème. En effet, le 10 décembre ne nous laisse pas beaucoup de temps pour faire correctement notre travail. Il s'agit de 7 milliards de dollars de dépenses supplémentaires. Le 10 décembre est ce vendredi, ce qui nous laisse essentiellement moins d'une semaine.
Aujourd'hui est passé, ce qui signifie que nous disposons de trois jours pour traiter 7 milliards de dollars en nouvelles dépenses — tout cela après avoir été informés que des membres du crime organisé ont profité de la PCU, que de riches cadres et actionnaires ont tiré profit par inadvertance de subventions qui étaient destinées aux salariés, que des prisonniers ont reçu des paiements de la PCU, que des fonctionnaires d'EDSC ont reçu des instructions des ministres de continuer à payer la PCU, même dans des cas où on soupçonnait une fraude et enfin, même s'il y a 1 million d'emplois vacants, le gouvernement a payé des gens pour ne pas travailler. Tout cela pendant qu'un million d'emplois ne sont pas pourvus.
Les conservateurs ne sont pas prêts à se contenter de faire adopter à toute vapeur des dépenses supplémentaires de 7 milliards de dollars. Si cette question était aussi urgente, le n'aurait pas fermé le Parlement pendant six mois.
C'est la première réunion du Comité des finances depuis juin dernier. Nous sommes maintenant en décembre. La mauvaise planification du gouvernement ne constitue pas une urgence pour tous les autres. Le gouvernement a fermé le Parlement pendant tout l'été. Ce n'était pas nécessaire. Il a prorogé le Parlement plus tôt, même si ce n'était pas nécessaire. Il a déclenché une élection inutile. Ce n'était toujours pas nécessaire. Ensuite, il a attendu deux mois de plus après son retour pour convoquer le Parlement. Ce délai n'était pas nécessaire.
Maintenant, le gouvernement affirme qu'il est pressé. Eh bien, lorsque vous vous présentez au travail pour la première fois après une pause de six mois, que vous dîtes que vous êtes en retard et que vous attendez de vos collègues qu'ils se démènent pour nettoyer votre gâchis, ne soyez pas surpris lorsqu'ils vous disent de vous calmer et d'attendre une minute. En effet, il faut mener un examen approfondi de la situation, surtout si l'on considère le nombre d'erreurs que le gouvernement a commises avec l'argent de nos impôts au cours de la dernière année et demie.
Je propose donc que nous supprimions simplement l'alinéa f) et que nous permettions au Comité de décider quand son étude sera terminée. Lorsque nous aurons entendu suffisamment de témoins et mené un examen suffisamment approfondi et que la majorité des membres du Comité seront prêts à prendre une décision, nous pourrons alors proposer de mettre fin aux témoignages et de commencer l'étude article par article, afin de renvoyer le projet de loi à la Chambre.
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J'avais bien compris, alors. Merci.
Pour commencer, j'aimerais dire que je suis très préoccupé par les arguments évoqués par mon collègue M. Poilievre en ce qui concerne l'urgence d'agir. Un grand nombre d'entreprises, particulièrement celles du secteur du tourisme et de la culture, dépendent des mesures publiques de soutien et des subventions salariales.
En même temps, nous, dans notre rôle de législateur, avons le devoir extrêmement important de nous pencher là-dessus et d'étudier tout cela en profondeur, comme l'évoque mon collègue dans ses arguments. Or, il est décevant que, depuis l'élection, il se soit écoulé deux mois avant que le Parlement soit convoqué de nouveau et que ce soit seulement aujourd'hui que le Comité soit convoqué de nouveau pour étudier le projet de loi . J'espère que l'étude ira rondement.
D'un côté, je tiens à sermonner le gouvernement, si vous me permettez l'expression, puisqu'il a agi avec lenteur quant aux travaux à la Chambre. De l'autre, je perçois l'urgence d'agir pour les entreprises qui ont besoin des programmes qui sont mis en place. Ce sera donc tout un défi pour nous. Nous allons devoir, en quelque sorte, corriger le laxisme du gouvernement. Je reviendrai là-dessus plus en détail une fois que l'amendement sera présenté.
J'aimerais soulever quelques éléments et poser quelques questions. Peut-être que M. Beech pourra y répondre.
Tout d'abord, aurait-il été possible de faire comparaître la dès demain, mardi, plutôt que seulement jeudi? Pourquoi ne serait-elle pas disponible dès demain?
Normalement, lorsque nous étudions un projet de loi proposé par un ministre, celui-ci est présent dès les premières heures de l'étude afin de présenter son projet de loi. Cela nous permet d'obtenir des réponses à nos questions avant d'interroger les témoins.
J'ai signifié à quelques membres du Comité qui représentent le gouvernement mon intérêt à recevoir aussi le . Le Bloc québécois a une grande inquiétude en ce qui concerne les travailleurs autonomes du secteur de la culture. Il semble que quelque chose soit sur la table, alors j'aimerais obtenir des confirmations de la part du ministre Rodriguez. Je me demande s'il est possible pour lui de comparaître devant le Comité. Il pourrait comparaître en même temps que la , par exemple.
De plus, la liste de témoins est un élément important de l'étude du Comité. Le Bloc québécois aimerait pouvoir proposer à tout le moins deux témoins. Ce serait vraiment le minimum pour nous. Évidemment, si nous avions la possibilité d'en proposer davantage, nous l'accepterions certainement. J'aimerais que l'on me confirme cela avant que la motion soit mise aux voix.
Je récapitule. Serait-il possible de faire comparaître la et le mardi plutôt que jeudi? Peut-on me garantir que le Bloc québécois pourra proposer au minimum deux témoins?
Ce sont les deux questions que je voulais poser pour commencer; je les ai combinées dans la même intervention. Je vais attendre les réponses à mes questions.
Merci.
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Je n'ai pas rencontré un grand nombre de mes collègues en personne, car nous ne sommes au Parlement que depuis deux ans, et pendant les trois quarts de cette période, nous nous sommes réunis virtuellement. Je suis donc très heureux de rencontrer tout le monde. Je vous remercie des présentations et encore une fois, je vous félicite.
Je vais appuyer certains des propos tenus par mon collègue, . Sur le plan logistique, ce qu'on nous demande de faire ici, c'est de dresser la liste des personnes que nous voulons entendre sur cette question. Nous voulons entendre certaines des personnes qui se trouvent sur cette liste dès demain, et notre liste ne sera même pas prête avant demain. Les ministères concernés seront évidemment déterminés au cours des discussions que nous aurons ici.
Je pense que sur le plan logistique, nous sommes réellement en train d'empiler les tâches pour atteindre un objectif final qui est trop serré dans le temps. Nous devons d'abord suivre le processus en place. Le public s'attend à ce que nous examinions ce projet de loi, à ce que nous entendions des personnes touchées par le projet de loi et à ce qu'avant toute chose, nous entendions l'avis de la , comme l'a dit mon collègue M. Ste-Marie, sur les raisons pour lesquelles nous devons traiter ce projet de loi aussi rapidement que nous le faisons. Il y a de bonnes raisons pour agir rapidement, mais comme nous avons attendu si longtemps pour l'examiner en premier lieu, je présume qu'il y a aussi de bonnes raisons de convoquer le Parlement pour aborder les lacunes potentielles.
Je pense donc que nous sommes trop serrés sur le plan logistique. Je suis d'accord pour dire que nous devons nous assurer que le 10 décembre n'est pas la date butoir, que nous examinions l'ensemble des tâches à accomplir dans ce cas‑ci et que nous prévoyions assez de temps pour faire comparaître des témoins en les avisant suffisamment à l'avance pour qu'ils préparent des documents de présentation adéquats, afin d'être en mesure de leur poser les questions auxquelles nous devons répondre ici.
Je vous remercie.
:
Je vous remercie beaucoup, monsieur le président. Je vous félicite d'avoir remporté votre élection, et j'aimerais également féliciter M. McLean et M. Ste-Marie d'avoir remporté leurs élections.
[Français]
Ce que M. Beech a proposé est très responsable. Il a proposé la date du 10 décembre pour le début de l'étude article par article du projet de loi. À mon avis, il est important que nous soyons prêts à travailler sur cette étude le 10 décembre.
[Traduction]
Je dis cela parce que si nous n'établissons pas un calendrier pour le travail du Comité, ainsi que pour le processus d'étude article par article, nous risquons de ne pas faire adopter ce projet de loi en temps opportun ou, à tout le moins, de ne pas en faire l'étude en temps opportun. Manifestement, lorsque nous arriverons à l'étude article par article, tous les députés pourront choisir de proposer des amendements et décider de voter pour ou contre certains articles. C'est leur droit, évidemment, mais il est important que nous arrivions à cette étape en temps opportun pour que le Comité puisse étudier le projet de loi et l'adopter, quelle que soit la forme qu'il choisisse de lui donner, et que nous puissions offrir ces programmes aux personnes qui en ont besoin.
Je pense que ces prestations sont essentielles pour les personnes qui ont des difficultés ou qui en auront à l'avenir, qu'il s'agisse de particuliers ou d'entreprises. Comme vous pouvez le constater dans le projet de loi, les mesures de soutien aux particuliers et aux entreprises qui sont proposées visent les personnes qui font réellement face à des difficultés considérables, avec des baisses de revenus importantes pour les entreprises ou pour les personnes qui font l'objet d'ordonnances de santé publique, etc. Je pense qu'il serait regrettable que le Comité ne puisse pas établir un calendrier rapide pour veiller à ce que le projet de loi soit examiné rapidement et que la décision du Comité, quelle qu'elle soit, soit prise dans un délai qui permet aux gens d'obtenir l'aide dont ils ont besoin au moment où ils en ont besoin.
Je ne voudrais pas avoir à dire aux gens de ma collectivité, Etobicoke Centre, ou aux Canadiens d'autres régions du pays que nous n'étions pas prêts à travailler le plus rapidement possible pour étudier ce projet de loi. Je pense que le 10 décembre est une échéance serrée — cela ne fait aucun doute —, mais je pense qu'elle est nécessaire, étant donné qu'un si grand nombre de gens éprouvent des difficultés.
C'est mon avis, monsieur le président.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Pour répondre aux commentaires de M. Poilievre, je conviens qu'il n'est pas idéal que nous adoptions ce type de projet de loi en peu de temps. Je ne pense pas que quiconque préfère ce type de délai serré. Cependant, ce que nous avons constaté au cours des presque deux dernières années, c'est qu'il est nécessaire de procéder de cette façon en raison de l'urgence et de l'imprévisibilité de la pandémie.
Je ne suis pas non plus d'accord avec l'idée selon laquelle nous tentons de faire adopter ce projet de loi à toute vapeur, et avec le plus grand respect pour mon collègue du Bloc Québécois, nous ne sommes en aucun cas paresseux.
Ce que nous serions prêts à proposer, selon moi, c'est de profiter de toutes les occasions qui se présentent au Comité cette semaine pour nous assurer que nous avons les bons témoins, que nous avons le temps de poser les bonnes questions, que nous avons le temps de rencontrer les représentants, que nous avons le temps de rencontrer la ministre et que nous avons le temps d'examiner ce projet de loi de la manière la plus approfondie et la plus rapide possible.
Je suis d'accord avec mon collègue, M. Baker, lorsqu'il affirme qu'il est important que nous établissions un calendrier. Il est important que nous adoptions ce projet de loi avant d'ajourner pour la session d'hiver. Comme tout le monde le sait ou comme la plupart d'entre nous le savent, les mesures de soutien existantes ont pris fin le 20 novembre. Nous savons également que la reprise a été inégale. Nous savons que les industries les plus durement touchées ont besoin de notre soutien. Nous savons aussi que la situation de la santé publique reste incertaine et imprévisible, surtout maintenant que nous faisons face au variant Omicron.
Je pense qu'il est extrêmement important que nous examinions cet excellent projet de loi. En effet, il prévoit une série de mesures grâce auxquelles, si certaines parties de notre pays doivent entrer en confinement, les entreprises et les particuliers auraient accès à des soutiens en cas de confinement. Il est urgent de déterminer si nous pouvons nous entendre sur un échéancier qui nous permettrait d'étudier adéquatement ce projet de loi et de poser les questions appropriées de façon assez accélérée, mais qui nous permettrait aussi, avant d'ajourner pour la session d'hiver, d'adopter le projet de loi.
Je vous remercie, monsieur le président.
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Je vous remercie beaucoup.
J'aimerais seulement ajouter quelques réflexions au compte rendu pour le Comité.
Je vais peut-être commencer par répondre à Mme Dzerowicz, qui affirme qu'en raison de la pandémie, nous avons souvent dû adopter des lois de façon accélérée. Je dirais que si cela a pu être vrai au tout début de la pandémie, en réalité, le Parlement a été appelé à adopter des lois de façon expéditive, habituellement pour protéger le gouvernement d'un examen minutieux. Le gouvernement a souvent attendu jusqu'à la dernière minute pour présenter ses projets de loi, alors qu'il aurait pu communiquer des renseignements et avoir des discussions avec d'autres parties bien avant de déposer le projet de loi. De même, dans de nombreux cas, il aurait pu convoquer le Parlement beaucoup plus tôt.
Nous avons souvent entendu les partis de l'opposition réclamer à l'unisson la convocation du Parlement, que ce soit à l'automne 2020, où le a plutôt choisi de proroger le Parlement, ou cet automne, où le a d'abord choisi de tenir des élections inutiles, puis d'attendre longtemps avant de rappeler le Parlement. Ce n'est pas à cause de la pandémie. C'est à cause de décisions prises par le , des décisions qui, selon les données recueillies, semblent avoir été prises pour défendre ses intérêts personnels et les intérêts politiques de son parti plutôt que les intérêts des Canadiens, qui dépendent du soutien du gouvernement pour survivre à la pandémie et qui auraient été bien mieux servis si le Parlement avait pu consacrer plus de temps à ces enjeux.
J'aimerais donc que cela représente une mise en garde à l'intention des Canadiens qui nous écoutent, afin qu'ils comprennent qu'en réalité, le gouvernement a fait de nombreux choix au sommet qui ont limité le temps dont disposait le Parlement pour délibérer sur ces questions, et ce, pour des considérations qui n'avaient pas grand-chose à voir avec les exigences de la pandémie.
J'aimerais ensuite préciser que je comprends le sentiment d'urgence que ressentent de nombreuses personnes, en particulier dans les secteurs les plus touchés. Nous reconnaissons évidemment qu'il y a un grand nombre de gens qui ne travaillent pas dans ces secteurs et qui n'ont pas été en mesure de conserver leur emploi ou de réintégrer le marché du travail d'une manière qui leur permet de nourrir leur famille, mais qui ne sont toujours pas pris en compte dans ce projet de loi.
Nous reconnaissons également qu'il y a des gens dans les industries que le gouvernement admet être encore durement touchées, qu'il s'agisse du tourisme, de l'hôtellerie ou des arts et de la culture, qui ne sont pas non plus bien servis par le projet de loi. Parlez‑en à tous ceux qui s'en sortent grâce à la PCRE plutôt qu'à la subvention salariale, comme les agents de voyage indépendants, par exemple. Au sein d'une association représentant environ 90 000 personnes qui travaillent dans une toute petite partie de l'industrie du voyage, seule la moitié de ces personnes ont reçu une aide par l'entremise de la subvention salariale tout au long de la pandémie. L'autre moitié, dans un secteur majoritairement composé de femmes — je pense que l'Independent Travel Association compte environ 85 % de femmes parmi ses membres — a reçu de l'aide par l'entremise de la PCRE. Toutefois, il n'y a rien dans ce projet de loi qui prévoit une aide permanente pour ces personnes. Il est donc inutile de se faire des illusions et de croire que l'adoption rapide de ce projet de loi permettra de répondre aux besoins légitimes des personnes dans ces secteurs les plus touchés.
Cela fait partie de ce dont nous sommes appelés à discuter au sein de notre comité. Si nous agissons trop rapidement et que nous adoptons le projet de loi dans sa forme actuelle, nous laisserons tomber un grand nombre de ces travailleurs.
De plus, lorsqu'il s'agit de questions connexes, notre collègue conservateur a parlé plus tôt des problèmes de fraude liés à la PCRE et à la PCU, et ce sont manifestement des questions préoccupantes, et il incombe au Parlement d'aller au fond de cette question. Nous savons également que de nombreuses personnes très vulnérables sur le plan financier ont profité de ces programmes à la demande du gouvernement et qu'on leur demande maintenant de rembourser ces prestations avec de l'argent qu'elles n'ont tout simplement pas et qu'elles n'ont jamais eu. Ces personnes n'ont jamais été en mesure de rembourser cet argent.
Je pense, par exemple, aux enfants qui ont terminé leur placement en famille d'accueil au Manitoba et à qui le gouvernement provincial a dit qu'ils ne pouvaient pas faire de demande d'aide sociale dans le contexte économique de l'été 2020, alors qu'il n'y avait pas d'emploi pour ces jeunes de 18 ans qui sortaient d'un placement et qui n'avaient pas de réseau familial pour subvenir à leurs besoins. On leur a dit qu'ils ne pouvaient pas demander les soutiens provinciaux habituels à moins de faire une demande de PCU, en sachant très bien qu'il s'agissait d'un processus de demande sans échec et que ces gens recevraient cet argent, et maintenant le gouvernement fédéral leur demande de le rembourser. Eh bien, le gouvernement provincial ne va certainement pas verser rétroactivement des prestations d'aide sociale à ces enfants, et cela ne suffirait pas à couvrir la facture de toute façon. Ils sont laissés pour compte, et c'est en partie pour cette raison que de nombreuses personnes réclament une amnistie pour le remboursement de la PCU par les personnes à faible revenu au Canada. Le NPD est fier d'appuyer cette demande. Le projet de loi ne prévoit absolument rien à ce sujet, et je pense qu'il nous revient d'en parler au Comité.
Je pense également aux familles prestataires de l'Allocation canadienne pour enfants qui ont découvert qu'en réalité, elles ne recevaient pas une aide financière en cas de pandémie, mais plutôt une avance sur les prestations de l'année suivante, qui font partie de leur budget habituel. Le gouvernement n'a pas encore indiqué qu'il était prêt à faire quoi que ce soit à ce sujet.
Je pense à tous les aînés que nous avons entendus dans tout le pays. J'ai d'abord entendu des aînés de ma circonscription, puis, au cours des derniers mois, des aînés de tous les coins du pays. Ils avaient le droit de demander la PCU pour compléter leur Supplément de revenu garanti parce qu'ils travaillaient et qu'ils avaient perdu ce revenu, alors ils ont fait ce qu'on leur a dit de faire s'ils avaient besoin d'une aide financière, c'est‑à‑dire demander la PCU. Ils l'ont fait. Il s'est avéré que, là encore, ils ne recevaient pas vraiment d'aide financière en cas de pandémie; sans le savoir, ils recevaient plutôt une avance sur leur Supplément de revenu garanti de l'année suivante, car le gouvernement ne le leur avait pas dit. Ils ont dépensé cet argent en soins dentaires, en réparations de voiture et en paiements de factures en retard. Ils sont laissés pour compte dans cette mesure législative.
Il s'agit d'une mesure législative qui prétend soutenir les gens et ne laisser personne à la traîne, mais ce n'est certainement pas le cas. En fait, la liste est longue des personnes qui sont laissées pour compte par un gouvernement et un projet de loi qui prétendent vouloir faire le contraire.
Nous avons bien des choses à discuter. Nous devons trouver un moyen de le faire en temps voulu, mais nous n'en sommes qu'à notre première réunion. Nous venons juste d'élire notre président. C'est pourquoi je pense qu'il serait judicieux de ne pas fixer de délais pour la conclusion de l'étude. Il se peut que nous parvenions rapidement à une conclusion. Je pense que bien des choses dépendront de la volonté du gouvernement de reconnaître certains des problèmes réels que contient son plan de relance, que je viens de souligner. De plus, sa volonté de s'attaquer à certains des problèmes qui, à ce jour, ne sont pas abordés dans cette mesure législative, influera beaucoup sur les délais dans lesquels nous pourrons adopter cette mesure.
J'encourage les députés du gouvernement qui siègent au Comité, et tous les députés du gouvernement qui nous écoutent peut-être, à y réfléchir sérieusement et à se demander combien de personnes supplémentaires ils sont prêts à aider afin de s'assurer que leur projet de loi soit adopté rapidement. Nous sommes ici pour nous assurer que personne n'est laissé pour compte. En l'état actuel des choses, nous n'en sommes pas encore là.
Il est prématuré de fixer des échéances pour l'adoption du projet de loi.
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D'accord. Je suis en train d'établir les arguments en faveur de mon amendement. Nous avons vu, par exemple, qu'avec l'approche précipitée que le gouvernement a adoptée à l'égard des mesures législatives pendant la pandémie, il s'est donné des pouvoirs illimités pour dépenser et accorder des sommes à des groupes individuels. Cette approche a eu pour conséquence l'octroi d'un demi-milliard de dollars au mouvement UNIS, somme qui n'aurait jamais dû être accordée à un groupe qui avait versé un demi-million de dollars à la famille du .
J'admets que pendant la pandémie, il était nécessaire de faire adopter des lois avec une hâte inhabituelle, mais nous voici, un an et demi après le premier confinement lié à la COVID et près de six mois après la fermeture du Parlement par ce gouvernement, qui nous dit tout à coup qu'il est très pressé et qu'il faut nous dépêcher. Lorsque vous ne vous présentez pas au travail pendant six mois, ne soyez pas surpris d'être en retard dans vos projets et ne vous attendez pas à ce que vos collègues fassent le ménage à votre place.
Voici ce que nous proposons: étudions cette mesure législative, veillons à ce qu'il n'y ait aucune possibilité d'abus et assurons-nous de ne pas gaspiller 100 millions, 200 millions ou 1 milliard de dollars de plus en mauvaise gestion ou en fraude. Passons‑la au peigne fin et assurons-nous qu'elle fait bien ce que les politiciens disent qu'elle fait.
Je vous encourage à voter en faveur de mon amendement visant à supprimer les alinéas e) et f) du libellé de la motion.
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Je pourrais probablement moi aussi m'appuyer sur l'amendement pour dire ce que j'ai à dire.
Bien que j'apprécie les commentaires de mon collègue d'en face, je vais présenter des arguments contre l'amendement qu'il propose. Je pense qu'il est urgent d'adopter ce projet de loi. Il est clair que les entreprises et les personnes qui n'ont plus de soutien en raison de l'expiration de certaines prestations comptent sur nous pour agir rapidement.
Étant donné que le greffier vient de nous informer que nous avons deux possibilités de tenir une réunion le mardi, une le mercredi, deux le jeudi et une le vendredi, et que l'alinéa a) de la motion telle que proposée précise que nous sommes disposés à tenir des réunions prolongées, nous avons l'équivalent de plus de trois semaines d'examen condensées en une semaine.
En ce qui concerne la question de mon collègue de l'autre côté concernant les témoins, c'est le Comité qui les choisit, mais j'estime que deux témoins sont plus qu'appropriés. Personnellement, je serais heureux de soutenir cette proposition, mais c'est au Comité qu'il appartient de décider.
Je n'ai pas accès à l'emploi du temps du , mais je peux vérifier auprès de la , bien sûr, pour connaître sa disponibilité à elle. Je dirais, à la lumière de mon expérience au sein d'autres comités, qu'il serait vraiment avantageux de faire venir les représentants du ministère avant la ministre et de dégager un consensus sur ce point afin que les membres du Comité puissent se reporter aux témoignages des fonctionnaires lorsqu'ils discutent avec la ministre. Si la ministre est là dès le début, cette possibilité n'existe pas.
J'ai trouvé cette approche très utile lors de précédentes interventions en comité pour chercher des moyens d'améliorer le projet de loi. Je sais maintenant avec certitude que la ministre est disponible le jeudi. Il me faudrait vérifier sa disponibilité pour tout autre moment avant cela.
Chers collègues, puisque nous avons plusieurs membres avertis autour de cette table, je pense que nous avons la capacité de faire adopter cette mesure législative dans le délai que nous avons fixé. Je vous invite à voter contre cet amendement et à soutenir la motion dans sa forme actuelle.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je sais gré à mon collègue de sa motion. Je suis d'accord avec tous les commentaires que mon collègue M. a formulés. J'allais faire les mêmes. On propose plus de 12 heures de réunions cette semaine pour prendre le temps de rencontrer les témoins afin de nous assurer que nous examinons cette mesure législative de façon appropriée et que celle‑ci ne contient aucun élément caché.
Je tiens également à rappeler à tout le monde que ce projet de loi est accessible depuis le 24 novembre. Par conséquent, si on avait l'intention de proposer des motions, je pense qu'on ne le ferait pas nécessairement lorsque notre ministre est ici. Cependant, je pense que certains de mes collègues de l'opposition y songent déjà.
Ce projet de loi est accessible depuis maintenant quelques semaines. Oui, c'est rapide. Il ne s'agit en aucun cas de tromper qui que ce soit. Nous allons nous rendre disponibles autant que possible cette semaine afin de nous assurer que nous examinons correctement ce projet de loi.
J'aimerais répondre à un certain nombre de commentaires formulés par mon collègue du NPD, mais je vais attendre que nous ayons terminé d'étudier cette motion pour le faire, car j'aimerais m'en tenir à l'amendement proposé à la motion à l'étude.
Merci, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président.
Il est important de souligner une chose dont M. Beech a parlé, à savoir le temps dont nous disposons pour nous réunir en comité si nous le souhaitons. Il est important de s'en souvenir. Je sais que la période semble courte puisqu'il s'agit d'une semaine, mais, en réalité, le temps de séance et le temps de travail équivalent à quelques semaines de réunions de comité en temps normal. C'est ma première réflexion. Nous avons suffisamment de temps pour faire le travail que nous devons faire, pour poser les questions que nous devons poser et pour entendre la pendant deux heures après ses remarques liminaires.
Comme l'a souligné Mme Dzerowicz, le projet de loi est accessible depuis plusieurs semaines.
Si je me fie à mes observations passées sur ce comité, sur le travail de certains membres de ce comité et d'autres comités, et sur le processus législatif ici à la Chambre des communes pour les projets de loi dont l'adoption n'a pas été hâtée, je constate que dans le cas de nombre d'amendements, on y réfléchit, on les prépare et on les rédige bien souvent avant que la ne vienne témoigner.
Pour ce qui est de l'argument de M. Poilievre selon lequel nous devons attendre la avant de pouvoir rédiger des amendements, à mon avis et dans les faits, ce n'est pas ainsi que les comités fonctionnent habituellement. En général, l'apport de la ministre est important, bien sûr, et il est important d'en tenir compte, mais une grande partie du travail sur ces amendements est effectuée bien à l'avance. Nous avons suffisamment de temps pour tenir compte de la contribution de la ministre et apporter les derniers ajustements à ces amendements, quels qu'ils soient, le cas échéant.
Je souhaite revenir sur une remarque de M. Poilievre qui disait qu'il comprenait que pendant la pandémie, nous devions agir à la hâte. Je pense que ce sont les mots qu'il a employés, ou quelque chose du genre. Il a reconnu que nous devions agir à la hâte à l'époque. On peut supposer que c'est parce que les gens avaient besoin de soutien et qu'ils en avaient besoin de toute urgence. Dans le contexte actuel de la pandémie, un groupe plus restreint de personnes a besoin de ces soutiens de toute urgence. Cette mesure législative est destinée à les aider. Si nous avons estimé qu'il était important d'agir à la hâte par le passé, je dirais qu'il est important de le faire aussi maintenant.
Voilà ce que je voulais dire, monsieur le président.
:
Je vais commencer par rassurer M. Baker en lui disant que je ne sais pas comment les choses fonctionnent de son côté de la Chambre, mais généralement, pour les néo-démocrates, l'étude que nous menons et les témoins que nous entendons éclairent notre travail sur les projets de loi. Nous attendons avec impatience les témoignages afin de concevoir les solutions qui, selon nous, seraient les plus appropriées dans le cas de ce projet de loi.
En ce qui concerne le choix du moment, je tiens à souligner que je suis conscient de l'urgence de la situation pour ceux que ce projet de loi aidera, mais il est évident qu'ils sont beaucoup moins nombreux qu'ils ne le devraient. Même au sein des industries touchées, beaucoup de gens sont laissés pour compte à cause de l'absence de toute forme de prestation de type PCRE pour les personnes travaillant dans les secteurs de l'hébergement et du tourisme.
[Français]
C'est aussi le cas pour les personnes qui travaillent dans le secteur des arts et de la culture. Si aucun soutien financier n'est apporté aux travailleurs autonomes, il y aura un vrai problème, parce que ce projet de loi laissera tomber beaucoup de monde.
[Traduction]
En ce qui concerne la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement, le Comité devrait savoir que j'ai eu l'occasion de demander au , lorsqu'il a dirigé le débat sur ce projet de loi, s'il y avait un endroit au Canada, entre le 23 octobre — date à laquelle ce projet de loi est rétroactif — et maintenant, qui répondrait aux critères de la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement. Il a clairement répondu que non. À moins que des changements vraiment importants ne soient apportés, le gouvernement a conçu une prestation qui ne s'applique à personne. Personne n'attend actuellement de l'aide selon les critères de la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement. Elle ne s'applique nulle part dans le pays en ce moment. Elle ne s'applique nulle part au pays depuis le 23 octobre. Les membres du Comité devraient le savoir.
Ce que j'ai dit précédemment, et je le maintiens, c'est simplement que je pense qu'il est prématuré de fixer une échéance. Nous n'avons pas besoin d'en fixer une aujourd'hui pour fixer une échéance stricte demain. La mesure dans laquelle le gouvernement est prêt à modifier son approche en matière de relance économique, telle qu'elle est actuellement présentée dans le projet de loi , aura une grande influence sur la rapidité du cheminement du projet de loi.
Je suis contre l'idée de fixer une échéance aujourd'hui. C'est pourquoi je vais appuyer l'amendement conservateur visant à supprimer les alinéas e) et f) de la motion.
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Merci, monsieur le président.
En fait, je ne crois pas que ce projet de loi apporte beaucoup de nouveaux éléments législatifs. Il s'agit en grande partie de modifications à des lois existantes dont la structure doit maintenant être assez familière aux membres de ce comité.
À mon avis, il est important de discuter des amendements le plus vite possible. Je suis en faveur d'un calendrier assez ambitieux. Il ne faut pas laisser les Canadiens souffrir parce que nous ne sommes pas en mesure de leur fournir l'aide adéquate. Peu importe ce qui nous a amenés là où nous en sommes aujourd'hui, nous devons agir avec ambition et détermination.
De plus, je crois comprendre que ce n'est pas l'objectif du projet de loi qui est en jeu ici. D'après ce que j'ai entendu de la part de mes collègues autour de la table, on appuie l'objectif, qui est d'apporter de l'aide aux Canadiens qui en ont besoin, et ce, avant la prochaine relâche parlementaire.
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Merci, monsieur le président.
Il s'agit de notre première rencontre et nous avons déjà des choix cruciaux à faire. J'ai entendu beaucoup de bons arguments de la part de tous les députés qui ont pris la parole au sujet de la motion. Nous sommes tous conscients de l'urgence d'agir. Oui, le gouvernement s'est traîné les pieds. Oui, après l'élection, il a fallu attendre deux mois avant que la Chambre des communes soit convoquée de nouveau. Le Comité permanent des finances commence aujourd'hui seulement à siéger, et pourtant il faudrait que tout cela soit mis aux voix et adopté à l'étape de la troisième lecture à la Chambre d'ici vendredi prochain, pour le bien-être des entreprises et des gens qui dépendent de ces subventions.
Devons-nous dès aujourd'hui nous attacher les mains en acceptant que l'étude article par article soit terminée vendredi?
Mon collègue M. Blaikie, du NPD, a soulevé de bons arguments. Souvent, nous adaptons nos amendements ou nous évaluons le projet de loi selon les échos que nous avons des témoins qui comparaissent devant ce comité. C'est le but des comités: nous approfondissons les projets de loi, nous nous demandons si ce qu'ils proposent est bon ou non et nous évaluons les répercussions qu'ils auront sur différents groupes.
Je trouve assez contraignant d'accepter une motion disant que nous aurons tout fini vendredi, alors que nous n'avons même pas entendu de témoins ni commencé les travaux.
C'est la raison pour laquelle j'appuie l'amendement de mon collègue M. Poilievre. Toutefois, je tiens à rappeler au Comité qu'il est très important d'agir rondement lors de l'étude du présent projet de loi. Comme l'a dit ma collègue libérale Mme Dzerowicz, notre comité dispose cette semaine de plusieurs heures qu'il peut consacrer à ce projet de loi. Ainsi, j'ai bon espoir que nous serons en mesure de compléter l'essentiel du travail. Or, je trouve que le fait de nous imposer une contrainte de temps, en fixant d'emblée l'échéance à vendredi, revient à écrire la conclusion avant le corps du travail.
Enfin, je sais que nous discutons de l'amendement, mais je tiens à remercier M. Beech des réponses qu'il a fournies à mes questions.
Merci, monsieur le président.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Vous savez, je voudrais au moins pouvoir dire: « Prenons le temps qu'il faut ». En réalité, si nous fixons des échéances, c'est en partie parce que la Chambre doit ajourner ses travaux avant la fin de la semaine prochaine. Il faut fixer des échéances pour les amendements, afin de pouvoir renvoyer le projet de loi à la Chambre, suivre la procédure appropriée et permettre l'adoption du projet de loi à la Chambre. C'est la raison pour laquelle nous devons établir un calendrier.
Je tiens à souligner ce qui suit pour le compte rendu, et je veux ensuite proposer un sous-amendement.
Écoutez, les mesures d'urgence ont toujours été conçues pour être temporaires. Si vous regardez le parcours que nous avons suivi pour nous sortir de la COVID, vous pouvez constater que nos mesures d'aide sont devenues encore plus ciblées au fur et à mesure que nous traversions les différents jalons de la pandémie. Nous savons que notre économie s'est améliorée avec le nombre d'emplois qui ont été rétablis. Le Canada a maintenant récupéré plus de 100 % des emplois perdus pendant la pandémie. La croissance du PIB en 2021 devrait être de 5,7 %. Au cours du dernier trimestre, elle était de 5,4 %. Nous constatons que de nombreuses entreprises reprennent leurs activités. De plus en plus de Canadiens se font vacciner. Nous voyons beaucoup de signes encourageants.
Je dis tout cela parce que je pense que nous devons en réalité nous orienter vers des mesures de soutien plus pointues. Je pense que nous comprenons également la nécessité de faire preuve de prudence et de gérer soigneusement les dépenses gouvernementales. Mais je dirais aussi, parce qu'il y a dans ma circonscription de Davenport une importante communauté artistique et culturelle, que je veux vraiment que cette communauté continue à recevoir du soutien et que je souhaite ce type de soutien, comme nous l'avons promis lors de notre dernière élection.
Je comprends tout à fait que des Canadiens... Nous avons appris avec la pandémie que certaines de nos mesures de soutien n'ont pas été aussi efficaces pour certains Canadiens que pour d'autres. Je pense que notre gouvernement prend actuellement des mesures pour résoudre ces problèmes, comme la réforme de l'assurance-emploi que nous examinons en ce moment. De plus, le problème du SRG et des aînés à qui l'on demande de rembourser la PCU est très bien reconnu, et je pense que notre s'est engagée à régler ce problème.
Cela étant dit, je crois qu'il est important que nous ayons un échéancier et un calendrier pour réussir à adopter ces mesures de soutien. Comme ma collègue Mme Chatel l'a mentionné, nous comprenons tous l'urgence d'adopter ce projet de loi avant que la Chambre ajourne ses travaux pour les vacances d'hiver, la situation actuelle en matière de santé publique étant imprévisible, tout comme l'est la COVID.
Le sous-amendement que je veux proposer vise à éliminer l'alinéa f) et à préciser à l'alinéa e) que les amendements proposés doivent parvenir au greffier au plus tard à la fin de la journée du jeudi 9 décembre.
Cela nous donne plus de temps que si l'échéance est fixée au jeudi à 15 heures. Nous aurons jusqu'à la fin de la journée. Cela nous donne plus de flexibilité.
Donc, le sous-amendement que je propose consiste à supprimer l'alinéa f) et à réécrire l'alinéa e) de manière à préciser que les amendements proposés doivent être soumis au greffier à la fin de la journée du jeudi 9 décembre.
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Merci, monsieur le président. Je vais parler du sous-amendement de Mme Dzerowicz.
Je pense que ce que Mme Dzerowicz propose est très bien pensé. En fait, elle reprend en partie ce que M. Poilievre a proposé, soit la suppression de l'échéance pour l'étude article par article, mais elle essaie quand même de faire en sorte que l'étude article par article se fasse dans un délai raisonnable, dans les meilleurs délais. Je pense que cela donne au Comité la souplesse nécessaire pour répondre à un point soulevé par M. Poilievre, à savoir l'importance de ne pas avoir à précipiter l'étude article par article et de veiller à ce que les députés fassent leur travail le plus rapidement possible pour se préparer à cette étude article par article.
Je pense que c'est une demande raisonnable pour nous tous. Nous aurons ainsi suffisamment de temps. Nous pourrons entendre la ministre. Et nous pourrons entendre d'autres témoins.
[Français]
À ce sujet, j'aimerais mentionner que je suis complètement d'accord avec M. Ste‑Marie en ce qui concerne le nombre de témoins. Ce qu'il a dit est très raisonnable.
Cela dit, il est important que nous trouvions un équilibre dans le cadre de notre travail. Ce ne serait pas raisonnable que le Comité décide de travailler à la vitesse à laquelle nous travaillons normalement lorsqu'il n'y a pas de pandémie. Je ne peux pas retourner dans Etobicoke‑Centre et dire à mes concitoyens que le processus durera plusieurs semaines ou plusieurs mois et que, pendant ce temps, il n'y aura pas d'aide pour eux. Ce n'est pas raisonnable.
En même temps, je comprends les arguments de mes collègues qui disent avoir besoin d'examiner le projet de loi et d'entendre le point de vue des ministres et celui des témoins qui sont touchés par cela. Ce que Mme Dzerowicz a proposé est un compromis qui tient compte de ce que M. Poilievre et ses collègues ont dit.
Par ailleurs, pour répondre à M. Blaikie, je voudrais clarifier une chose. Je n'ai pas dit qu'il n'était pas important de prendre en considération ce que les ministres et les témoins avaient à dire. C'est que, selon le processus de préparation des amendements, souvent on commence par rédiger des ébauches et, après avoir entendu les témoins et les ministres, on y apporte de petites modifications. Je voulais simplement dire qu'il y avait du temps prévu à l'horaire pour faire cela. Le changement que Mme Dzerowicz propose nous donnerait encore plus de temps pour le faire. Je ne veux pas parler à sa place, mais, à mon avis, elle tient compte de ce que M. Ste‑Marie et M. Poilievre ont dit en ce qui concerne l'importance d'avoir du temps pour préparer les amendements tout en travaillant au nom de nos concitoyens qui ont besoin de cette aide.
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Merci, monsieur le président.
J'ai appuyé l'amendement de , mais le sous-amendement ne fait que nous donner quelques heures de plus.
L'un des enjeux importants pour mes électeurs et pour la population du pays est que beaucoup d'argent provenant des prestations liées à la pandémie a été versé à des détenus et à des entreprises criminelles, ce qui a été signalé à ce comité en juillet 2020. On savait depuis un certain temps que de l'argent pouvait être versé à de tels groupes, puis cela a été pratiquement prouvé. Nous, de l'opposition, avons demandé par écrit au gouvernement de procéder à un audit complet et à une enquête. Le gouvernement n'a pas accepté de le faire, et maintenant il essaie de faire adopter cette mesure à toute vapeur, alors que le pays entier se demande où sont passées les prestations liées à la pandémie.
Il n'est pas juste pour les Canadiens que nous consacrions seulement quelques jours à des mesures qui vont coûter des milliards de dollars, alors que des centaines de millions de dollars ont déjà profité à des criminels, et je ne pense pas que le gouvernement veuille vraiment découvrir où est allé cet argent. La dernière chose dont nous avons besoin dans ce pays, c'est que des organisations criminelles bénéficient de l'argent que le gouvernement du Canada distribue. C'est pourquoi je n'appuie pas le sous-amendement. Je pense que le gouvernement actuel essaie une fois de plus de se soustraire à la surveillance. Nous l'avons vu de la part de l'actuel gouvernement, au cours des deux dernières années. C'est encore un autre exemple de cela. Je ne suis pas favorable au sous-amendement. Je suis cependant pour l'amendement de M. Poilievre.
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Merci, monsieur le président.
Je remercie mes collègues qui ont reconnu que l'alinéa f) pouvait être problématique et que nous pourrions nous en passer.
Toutefois, en ce qui concerne le sous-amendement, nous devons au moins reconnaître que ce ne sont pas quelques heures que nous ajoutons, pour la présentation d'amendements, mais une heure seulement. Selon les règles du Comité, la fin de la journée est fixée à 16 heures. Je ne pense donc pas que cela représente une réelle prolongation du temps alloué. Lorsque nous discutons d'amendements, il faut parfois des semaines, voire plus, pour cerner les problèmes que posent les textes de loi, et je ne pense pas que l'ajout d'une heure permette de relever ces défis.
Par ailleurs, je reste relativement peu convaincu par certains des arguments concernant les horaires des ministres. Vous savez quoi? Si les ministres et le gouvernement souhaitent l'adoption de ce projet de loi, je pense que les ministres se rendront disponibles à tout moment, et pas seulement au moment où nous semblons comprendre qu'ils sont disponibles cette semaine.
Avec tout le respect que je vous dois, je ne soutiens pas le sous-amendement et je reviens à l'amendement de M. Poilievre. Je vous remercie.
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Merci, monsieur le président.
J'ai écouté tous mes collègues autour de la table, en particulier Mme Dzerowicz et M. Baker, concernant les raisons pour lesquelles nous devrions opter pour une légère prolongation.
Je vais revenir sur ce que j'ai répété ici. Je ne pense pas que quiconque ait réellement établi un calendrier des étapes que nous devons franchir. Personne n'a vraiment défini ce que nous devons faire, le moment précis de le faire, et les étapes que nous devons franchir. Ce que j'ai entendu aujourd'hui concernant ce que nous devrions faire, c'est: « Nous devrions déterminer le moment où nous devrons avoir accompli cette tâche et faire abstraction de tout ce qui pourrait transpirer entretemps. Faisons le travail au plus tard à cette date. Nous nous arrangerons au fur et à mesure que nous avancerons dans le processus. »
Ce n'est pas un processus qui nous mène directement à la fin. Il faut écouter les témoins et tenir compte de leurs commentaires, puis procéder à l'étude article par article une fois que vous avez pris en considération ce qu'ils ont dit. À l'heure actuelle, nous n'avons même pas de liste de témoins à envisager, et nous n'avons aucune idée de ce que la ministre va dire. La ministre est au courant, je dois le souligner, depuis assez longtemps. La ministre aurait pu faire des plans pour que le dossier chemine très rapidement il y a longtemps, mais elle ne l'a pas fait. Le Comité aurait dû s'organiser bien avant, aussi.
Nous nous trouvons coincés parce que nous nous imposons soudainement une échéance alors que nous n'avons pas encore établi qui va faire quoi, et à quel moment, et je pense que c'est une mascarade. Avec tout le respect que je vous dois, pour tout ce que nous entendons dans ce comité, nous sommes en démocratie. Nous sommes ici pour écouter ce que les gens disent et nous pencher sur l'avenir de ce projet de loi et sur la façon dont nous pouvons l'améliorer au bout du compte, avant de le renvoyer au Sénat, qui suivra également son propre processus à ce moment‑là.
Je vous remercie, monsieur le président.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Je me demande si le Comité préfère ou non inviter la ministre à témoigner en personne.
Au cours de la dernière législature, et avant la campagne de vaccination, un grand nombre d'entre nous ont travaillé dans le contexte d'un Parlement hybride et ont ainsi manqué l'occasion de pouvoir poser des questions aux ministres en personne. Nous pouvons encore recourir à un Parlement hybride au besoin, mais la situation est manifestement différente, comme nous pouvons le constater aujourd'hui même avec l'assistance en personne à la présente séance.
Pour ma part, en tout cas, je voudrais proposer que le Comité dise préférer que la ministre témoigne en personne en modifiant le paragraphe d) pour ajouter, après le mot « comparaître », les mots « en personne ». Le paragraphe se lirait donc ainsi: « Que le Comité invite la à comparaître en personne pour deux heures, en plus de la durée de son discours d'ouverture le jeudi 9 décembre. »
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Je pense que nous sommes d'accord.
Monsieur le président, si je peux prendre la parole, je reviendrais à un point que j'ai soulevé précédemment, c'est‑à‑dire au fait que c'est notre première journée. Nous tenons des conversations préliminaires. Qu'il s'agisse d'un délai pour des amendements ou un passage du projet de loi, ou l'excellent point qu'a fait valoir M. Beech au sujet de la possibilité que la soit absolument incapable de témoigner en personne, mais pourrait néanmoins le faire en format hybride, nous pouvons débattre de ces questions à mesure qu'elles surgissent.
Je ne pense pas que le Comité soit obligé de trouver réponse à toutes les possibilités potentielles qui pourraient se présenter. Nous tentons évidemment d'étudier un projet de loi aussi rapidement que possible. Tout le monde admet qu'une certaine pression s'exerce sur nous pour que le projet de loi soit adopté rapidement, même si nous sommes en désaccord avec la raison de cette pression.
Il s'agit de notre première journée. Un grand nombre de variables restent encore à définir. Pour le moment, le fait d'exprimer une préférence pour que la vienne en personne est le début de la conversation. Il me semble que nous nous réunirons fréquemment au cours de cette semaine et aurons l'occasion de réexaminer cette décision, advenant que la ministre soit complètement incapable de témoigner en personne.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Je veux soulever quelques points en réaction à la proposition de M. Poilievre et M. Chambers.
Le premier, c'est que je considère qu'en deux heures, on a amplement de temps pour répondre aux questions et couvrir les sujets dont M. Poilievre a parlé. Quand on pense aux motions de régie interne que nous venons d'adopter et au temps dont chaque membre du Comité disposera, je pense que deux heures, c'est assez substantiel. Je ne suis député que depuis deux ans, mais j'ai observé d'autres comités et j'ai participé à leurs séances. On y jugeait que deux heures, c'était beaucoup pour un ministre. Je ne parle pas seulement du sentiment des membres du gouvernement, mais aussi de celui des membres de l'opposition. Deux heures, c'est beaucoup de temps. Les renseignements que M. Ste-Marie, M. Blaikie et d'autres membres ont dit vouloir obtenir de la ministre pourraient être recueillis en deux heures.
De plus, je crois comprendre que la période de deux heures accordée au témoignage de la ministre avait été acceptée par tous les partis de la Chambre, dans une motion qui y a été adoptée. Corrigez-moi si je fais erreur. Tous les députés se sont entendus à ce sujet à la Chambre elle-même. De toute évidence, quand cette motion a été adoptée, après qu'on se soit entendus et, présumément, qu'on ait débattu des divers aspects de la motion, tous les partis ont jugé que c'était raisonnable.
Ma question serait donc la suivante: pourquoi avons-nous jugé que c'était raisonnable à ce moment‑là et ne pensons-nous plus que c'est raisonnable maintenant?
Je vous remercie, monsieur le président.
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Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Je donnerai simplement suite aux excellents commentaires de mon collègue.
Je ferai également remarquer que — comme cela a été dit à quelques reprises, je pense —, nous sommes saisis d'un projet de loi qu'il importe d'adopter aussi rapidement et de manière aussi responsable que possible. Je pense que nous en convenons tous. Il est important que la ministre vienne ici et qu'elle réponde aux questions sur ce projet de loi.
Je vous dirais que même si l'inflation et un certain nombre d'autres sujets que nous pourrions aborder avec la ministre sont extrêmement importants, je pense qu'il importe que nous restions concentrés sur ce projet de loi pour toutes les raisons que nous avons évoquées: nous devons nous assurer de poser les bonnes questions, de prendre le temps d'examiner le projet de loi et de lui accorder toute notre attention. Il n'est pas souhaitable d'aller au‑delà de la portée du projet de loi pour l'instant.
Je pense que nous aurons d'autres occasions d'aborder les questions à portée plus vaste sur nos finances et notre économie dans les semaines et les mois à venir. Il est important que nous restions concentrés sur ce projet de loi.
Je vous remercie, monsieur le président.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Je remercie mes collègues d'avoir formulé ces observations.
Je soulignerais simplement de nouveau à quel point ce projet de loi sera important pour l'intérêt des entreprises et des particuliers des quatre coins du pays qui dépendront de ces prestations. C'est en toute hâte que la Chambre a adopté à l'unanimité une motion afin de confier ce projet de loi à notre comité pour que nous puissions agir rapidement.
Il semble que nous soyons d'accord pour nous réunir aussi souvent que nécessaire pour réaliser cette étude, mais comme mon collègue l'a fait remarquer, le projet de loi sera également examiné par le Sénat. Je refuse de partir pour Noël sans que les prestations soient en place, étant donné qu'un autre variant est apparu. Nous ne savons pas exactement ce qui se produira entre l'ajournement de la Chambre pour Noël et notre retour.
Je pense qu'il est essentiel que la témoigne. Si nous sommes bien organisés, nous aurons assez de deux heures pour recueillir les renseignements importants que méritent de recevoir tous mes collègues autour de la table. Nous pourrons alors proposer les amendements que nous jugerons appropriés.
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Merci, monsieur le président.
La motion adoptée à la Chambre dit que la doit comparaître devant le Comité permanent des finances pendant au moins deux heures. Dans le jargon habituel, cela sous-entendrait qu'elle y serait pendant deux heures, mais, selon la façon dont c'est rédigé, cela pourrait être pour une plus longue période.
Il reste deux semaines au Comité et à la Chambre pour adopter le projet de loi , donc le temps est limité. Je remercie le greffier du Comité, M. Roger, de nous avoir montré les plages horaires disponibles pour le Comité cette semaine. À ma connaissance, les autres comités vont siéger la semaine prochaine, donc il y a la question du temps à considérer.
Je suis d'accord avec mes collègues MM. Chambers et Poilievre sur le fait qu'il y a énormément de préoccupations et que nous avons beaucoup de questions à poser à la . Toutefois, à ce stade-ci, je préférerais que nous nous limitions à deux heures pour les questions. Si, par la suite, nous jugeons ces deux heures insuffisantes, nous pourrions convier la ministre à une séance ultérieure pour qu'elle réponde à nos questions.
À ce stade-ci, étant donné le temps limité dont nous disposons pour abattre tout le travail que nous avons à faire, je crois que je vais voter contre l'amendement proposé, tout en laissant la porte ouverte. Je propose donc que la vienne faire son discours et répondre à nos questions pendant deux heures. Par la suite, si nous jugeons cela insuffisant, nous pourrons discuter de la possibilité de la convier à une autre séance de deux heures.
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Merci, monsieur le président.
Je remercie Mme Dzerowicz, M. Baker et M. Blaikie de leurs commentaires.
En fait, j’ai repris les mêmes mots que ceux utilisés au point d), mais cela pourrait être différent. J'y reviendrai dans un instant.
Pourquoi le doit-il venir témoigner? C'est parce que, dans le projet de loi , on prolonge la Subvention salariale d’urgence du Canada ainsi que la Subvention d’urgence pour le loyer du Canada et on prévoit un soutien particulier pour des secteurs comme le tourisme et la culture. Or, la plupart des travailleurs et des travailleuses du secteur de la culture ont le statut de travailleur autonome; ce sont des pigistes. Comme la Prestation canadienne de la relance économique n’est pas prolongée, ces personnes se retrouvent sans soutien.
Lors des premières négociations que nous avons eues avec la , nous lui avons dit qu'il ne fallait pas oublier ces gens. Pour nous, au Québec, la culture est primordiale. Nous ne voulons pas que ces gens finissent par aller suivre des formations dans d'autres secteurs et que le secteur culturel s'affaiblisse. Ce que je comprends, c'est que le gouvernement aurait une solution pour ces gens. Je voudrais donc que le vienne nous l'expliquer ici, puisque cela relèverait de son ministère. Nous pourrions ensuite soumettre sa suggestion aux travailleurs autonomes du secteur de la culture et nous assurer que tout cela correspond à leurs besoins.
En guise d'amendement favorable qui conviendrait à tout le monde, je serais prêt à demander une comparution d'une heure plutôt que deux heures. Ensuite, nous pourrions enlever la date du 9 décembre pour laisser plus de latitude au . Par ailleurs, ce n'était pas dans la formulation originale, mais, étant donné l'argument de M. Blaikie, je veux que ce soit très clair: il ne faut pas que le ministre comparaisse en même temps que la , car cela nous ferait perdre du temps de discussion avec elle. Je ne voudrais pas que le Comité interprète, en fonction du libellé, que le temps de comparution serait divisé en deux.
Je vais donc reprendre la formulation. C'est encore calqué sur le point d), mais j'y apporte quelques modifications. Le libellé dirait « Que le Comité invite le à comparaître pendant une heure, en plus de la durée de son discours d'ouverture », tout simplement. On comprend que ce ne serait pas en même temps que la et que cela ne viendrait pas lui enlever du temps de comparution.
J'espère avoir répondu aux questions de tout le monde.
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Merci, monsieur le président.
Je vous remercie pour cette conversation. Ceux qui étaient déjà membres du Comité savent que je parle souvent des arts et de la culture de ma communauté. C'est très important pour moi.
Le projet de loi comporte déjà des éléments sur l'aide d'urgence pour le secteur des arts et de la culture, surtout en ce qui a trait aux prestations, aux expositions, aux musées et aux sites historiques. Il y a plusieurs mesures d'urgence à cet égard. Ce n'est pas qu'elles sont complètement inexistantes, parce que les arts et la culture sont souvent visés par le Programme de relance pour le tourisme et l'accueil. Je tiens à le mentionner.
Lors que j'ai entendu la réponse de notre à la Chambre des communes au sujet du soutien offert aux artistes individuels, j'ai cru comprendre qu'il s'agirait d'un projet de loi distinct. Je suis convaincue qu'on travaille actuellement à un projet de loi distinct afin de trouver une solution pour les artistes individuels et ceux qui travaillent dans le secteur culturel.
Nous devons nous concentrer sur ce projet de loi. Si nous commençons à nous demander qui n'est pas visé par le projet de loi, je crois que nous allons nous égarer quelque peu.
Je crois que la pourra répondre à nos questions au sujet des mesures de soutien offertes au secteur des arts et de la culture, et qu'elle pourra aussi nous expliquer ce qu'elles comprennent ou non. Cette discussion sera possible lorsque la vice-première ministre et ministre des Finances témoignera devant nous.
Je nous encourage à nous concentrer sur le projet de loi et à aller de l'avant. Comme je l'ai dit plus tôt, nous avons beaucoup à faire cette semaine pour nous assurer d'étudier le projet de loi de manière appropriée, de recevoir les bons témoins et d'évaluer le projet de loi de la bonne façon de sorte que nous puissions aller de l'avant le plus rapidement possible.
Monsieur le président, est‑ce que je peux demander le vote sur cette question maintenant?