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La séance est ouverte. Bienvenue à la 116
e réunion du Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes.
Avant de commencer, j'invite les membres du Comité ainsi que les participants qui assistent à la réunion en personne à consulter les cartes sur la table pour prendre connaissance des directives à suivre pour éviter les incidents acoustiques. Veuillez prendre note des mesures préventives suivantes mises en place pour protéger la santé et la sécurité de tous les participants, y compris des interprètes. N'utilisez que l'oreillette noire approuvée. Il ne faut plus utiliser les anciennes oreillettes grises. Assurez-vous que votre oreillette se trouve toujours à bonne distance d'un microphone. Lorsque vous ne l'utilisez pas, posez‑la face vers le bas sur l'autocollant placé sur la table à cet effet. Je vous remercie tous de votre coopération.
La réunion d'aujourd'hui se déroule en mode hybride. Pour garantir le bon déroulement de la réunion, j'aimerais faire quelques observations à l'intention des membres du Comité. Veuillez attendre que je vous nomme avant de prendre la parole. Les députés présents dans la salle sont priés de lever la main s'ils souhaitent prendre la parole. Ceux qui participent par l'entremise de Zoom doivent utiliser la fonction « Lever la main ». Le greffier du Comité et moi-même ferons de notre mieux pour gérer l'ordre des interventions, et nous vous remercions à l'avance de votre compréhension à cet égard.
Je vous rappelle que tous les commentaires doivent être adressés à la présidence.
Conformément à l'article 108(2) du Règlement et à la motion adoptée le 13 août, le Comité se réunit pour examiner le complot terroriste déjoué à Toronto et le processus de contrôle de sécurité pour les demandes de résidence permanente et de citoyenneté.
Je tiens à rappeler aux membres du Comité qu'une interdiction de publication est actuellement en vigueur en application de l'article 517. Il est donc interdit de publier des renseignements, des éléments de preuve ou des observations présentés lors, ou en prévision, d'une enquête sur le cautionnement. Il est interdit de divulguer toute condition de mise en liberté sous caution, tout motif du tribunal des cautionnements et tout élément de preuve ou d'information invoqué lors de l'enquête sur le cautionnement.
J'aimerais maintenant souhaiter la bienvenue aux témoins. Nous accueillons aujourd'hui l'honorable Dominic LeBlanc, ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales.
Bienvenue, monsieur le ministre.
Nous accueillons également M. Ted Gallivan, premier vice-président de l'Agence des services frontaliers du Canada, qui témoigne au nom de la présidente; Mme Vanessa Lloyd, directrice intérimaire du Service canadien du renseignement de sécurité; M. Shawn Tupper, sous-ministre du ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile; et M. Bryan Larkin, sous-commissaire, responsable des Services de police spécialisés à la Gendarmerie royale du Canada.
Pour la deuxième heure, il y aura un léger changement dans la liste des témoins.
J'aimerais maintenant inviter le ministre à faire une déclaration préliminaire.
Allez-y, s'il vous plaît, monsieur.
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Merci, monsieur le président.
Bonjour, chers collègues. Je vous remercie d'être présents ce matin pour discuter de cette question importante. Votre président a présenté mes collègues, de hauts responsables qui m'accompagnent aujourd'hui. Certains d'entre nous sont des habitués, mais Mme Lloyd me dit qu'en tant que directrice intérimaire du SCRS, c'est la première fois qu'elle témoigne devant ce comité parlementaire.
Madame Lloyd, bienvenue à cet important élément de notre démocratie parlementaire. Merci de vous joindre à nous.
Comme les membres du Comité le savent, l'enquête qui a été menée et l'arrestation des individus en question sont le fruit des efforts qu'ont déployés les partenaires de la sécurité nationale, du renseignement et de l'application de la loi du Canada. D'emblée, je voudrais saisir l'occasion, comme je l'ai fait à d'autres moments, pour féliciter la Gendarmerie royale du Canada, le Service canadien du renseignement de sécurité, l'Agence des services frontaliers du Canada et leurs partenaires, la Police provinciale de l'Ontario, les services de police régionaux de Toronto, de York, de Peel et de Durham, pour leur travail remarquable dans cette affaire importante. L'arrestation des deux individus est un excellent exemple du travail exceptionnel qu'accomplissent les services de police et de renseignement.
Dès que de nouvelles informations ont été obtenues, nos partenaires de la sécurité nationale ont agi rapidement pour assurer la sécurité des Canadiens. Je me ferai un plaisir de fournir au Comité autant de renseignements que possible, bien sûr, car je comprends que les Canadiens souhaitent évidemment obtenir des réponses à ces nombreuses questions. Cependant, il ne faut pas oublier que nos discussions ne doivent pas nuire à la capacité de la Couronne de poursuivre les accusés ou à la capacité des services de police d'enquêter sur tout ou partie des circonstances, s'ils jugent nécessaire de poursuivre les enquêtes.
Comme je l'ai dit, tous les Canadiens méritent qu'on leur donne des réponses et qu'on fasse preuve de transparence. C'est précisément ce que nous nous efforçons tous de faire aujourd'hui. Ce matin, j'ai soumis au Comité une chronologie des événements, en anglais et en français, qui a été préparée par les organismes de sécurité qui sont représentés à mes côtés et, bien sûr, par nos collègues du ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté.
Les membres du Comité constateront que la chronologie montre que ce n'est qu'en juin de cette année que le SCRS a pris connaissance de la menace possible que présentaient les sujets en question. Plus précisément, j'ai été informé par le SCRS le 24 juillet dernier, lors d'une séance à laquelle participaient également de hauts responsables de la GRC, que le SCRS avait évalué la menace que représentaient ces individus en se fondant sur des renseignements récents. Dès qu'il a eu connaissance de l'information, le SCRS a pris des mesures immédiates pour évaluer et, bien évidemment, atténuer la menace.
On m'a assuré et informé qu'une surveillance étroite de la menace était exercée, notamment au moment voulu, par des membres de la GRC, qui étaient en mesure d'agir au moindre indicateur — n'importe quel indicateur — d'une menace croissante ou imminente. Comme vous le savez, les individus en question ont été arrêtés le 28 juillet dernier et ils sont maintenant accusés de neuf infractions graves, y compris d'infractions liées au terrorisme, et ils sont actuellement incarcérés. Ils ont été mis en détention préventive.
C'est ainsi que le système d'enquête et de sécurité nationale devrait fonctionner.
[Français]
Cela étant dit, il est important de se demander comment ces personnes sont arrivées au Canada.
Le filtrage de sécurité est la première, mais pas la seule, ligne de défense contre les acteurs qui cherchent à entrer au Canada ou à y obtenir un statut pour tenter de causer du tort à nos citoyens ou à nos intérêts nationaux.
Ce travail est effectué en trois étapes: avant qu'une personne ne se rende au Canada, à la frontière et, parfois, une fois que la personne est au Canada.
Avant qu'une personne ne se rende au Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ou IRCC, l'Agence des services frontaliers du Canada, ou ASFC, et le SCRS travaillent en étroite collaboration pour effectuer un filtrage de sécurité des ressortissants.
Sur la base d'indicateurs de risque, IRCC détermine les demandes qui exigent un filtrage de sécurité plus approfondi par l'ASFC ou le SCRS. Ces deux agences utilisent une série de techniques et de méthodologies, et elles s'appuient également sur un solide réseau de partenaires internationaux pour mener à bien ces évaluations.
À la frontière, toutes les personnes souhaitant entrer au Canada sont assujetties à un contrôle effectué par l'ASFC, et elles doivent prouver qu'elles remplissent les conditions d'entrée.
Les décisions sont prises sur la base des renseignements disponibles au moment de l'entrée.
Les fonctionnaires de mon ministère et ceux d'IRCC reçoivent actuellement les dossiers de ces deux personnes pour comprendre précisément quels renseignements étaient disponibles au moment où les décisions ont été prises.
Une fois ces éléments en main, nous procéderons rapidement aux modifications nécessaires pour renforcer le système, au besoin.
[Traduction]
Il est important que les Canadiens sachent que nos services de sécurité travaillent sans cesse, à la recherche de menaces au pays et de menaces pouvant provenir de l'étranger, et qu'ils agissent ensuite rapidement et efficacement. Le fait que les deux individus soient en prison et fassent face à de graves accusations criminelles témoigne du travail exceptionnel qu'ont accompli la GRC et ses partenaires.
Les efforts que déploie notre gouvernement dans la lutte contre le terrorisme visent à détecter et à prévenir les activités terroristes, manifestement le plus tôt possible. En collaboration avec ses partenaires chargés de la sécurité et de l'application de la loi, notre gouvernement continuera à prévenir, à détecter et à contrer toute menace ou activité terroriste présumée et à y répondre, et il tiendra responsables les personnes qui chercheraient à entreprendre de telles activités.
Sur ce, monsieur le président, je vous remercie de votre invitation.
J'imagine que j'ai beaucoup manqué à la plupart d'entre vous au cours de l'été. Vous devez être très heureux de me voir. Vos visages souriants m'indiquent qu'il s'agit de retrouvailles très heureuses et je me réjouis de pouvoir discuter avec vous.
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M. Caputo peut répéter les mêmes phrases et les mêmes mots, cela ne les rend pas vrais pour autant.
Il s'agit d'un cas où deux personnes ont été arrêtées, sont maintenant en détention et font face à neuf accusations criminelles très graves. C'est une situation qui aurait pu présenter un risque important à la sécurité des Canadiens. Le SCRS, la GRC et d'autres partenaires policiers ont accompli un travail phénoménal.
En tant que ministre de la Sécurité publique, j'ai la chance, comme je l'ai dit, d'être informé de temps en temps sur certaines de ces affaires importantes. Ce fut le cas le 24 juillet. Quatre jours plus tard, ces personnes étaient sous garde policière. J'ai vu de près l'excellent travail accompli par la GRC, le SCRS et d'autres organismes. Quant à la prémisse voulant que la personne en question soit passée sous le radar, il se trouve qu'elle a été arrêtée, inculpée et incarcérée avant que les Canadiens ne soient exposés à un quelconque risque.
C'est exactement le genre de travail auquel nous nous attendons de la part de nos services de police, de la GRC et de leurs partenaires, comme le SCRS, tous les jours. Je suis fier de ce travail.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Je vous remercie, monsieur le ministre, de votre présence aujourd'hui, et de tout le soutien que vous m'avez apporté.
Monsieur le ministre, il s'agit assurément d'un signal d'alarme pour le gouvernement et la population canadienne, mais vous avez su nous rassurer par vos observations. Je m'insurge parfois lorsque les députés de l'opposition affirment que d'autres agences de sécurité internationales en savaient plus que nous. Je suis de ceux qui disent que je ne suis pas vraiment inquiet de savoir qui sait quoi. Tant que nous serons en mesure de déjouer les complots terroristes qui menacent le Canada, cela n'a pas d'importance. Je suis ravi de voir les membres du Groupe des cinq collaborer dans tous les domaines.
Monsieur le ministre, notre intérêt pour les détails de cette affaire est évident, mais nous voulons également garantir l'équité de la procédure pour que les poursuites soient couronnées de succès. Pouvez-vous préciser les procédures que nous allons suivre ici, en termes simples, afin que la population canadienne puisse comprendre comment nous allons en finir avec cette affaire et faire en sorte qu'elle ne se reproduise plus jamais?
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Monsieur MacDonald, je vous remercie pour votre question. Par ailleurs, je tiens à vous remercier de vous joindre à nous depuis la belle province de l'Île-du-Prince-Édouard.
Vous avez tout à fait raison. Comme l'a expliqué mon collègue, le — et c'est également mon avis —, il faut passer en revue toutes les étapes entourant cette affaire, avec les dates pertinentes, pour comprendre exactement qui savait quoi et quand, et si des changements ou des ajustements doivent être apportés en matière de protocoles de dépistage. Les fonctionnaires qui m'accompagnent aujourd'hui travaillent sur ces questions précises.
Les ennemis du Canada cherchent constamment à augmenter leurs capacités de nuisance. Le SCRS a d'ailleurs abordé publiquement cet enjeu. Il est évident que le ministère de la Sécurité publique et les autres ministères et agences concernés doivent continuer d'améliorer leurs pratiques pour assurer la sécurité des Canadiens.
Monsieur MacDonald, j'aimerais revenir à votre question spécifique concernant les examens effectués pour s'assurer que nous disposons de ces renseignements. Pour ce faire, j'invite M. Gallivan, premier vice-président de l'Agence des services frontaliers du Canada, et Mme Lloyd, directrice intérimaire du SCRS, de nous décrire brièvement leur travail. Bien entendu, nos collègues au ministère de l'Immigration ont également un rôle important à jouer dans ce domaine.
Je pense que M. Gallivan souhaite ajouter quelque chose.
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En ce qui concerne l'examen, nous examinons à la fois ces personnes spécifiques et vérifions ce qui s'est passé et si les procédures ont été suivies, et si elles ont été suivies, quelles modifications des procédures peuvent être nécessaires. Nous prenons également un échantillon représentatif de dossiers clôturés qui ont fait l'objet d'un examen positif similaire afin de déterminer, à la lumière des renseignements disponibles aujourd'hui, s'il est nécessaire de modifier certaines procédures.
Comme l'a dit le ministre, il existe trois lignes de défense. La première intervention de l'ASFC concerne en fait le processus de contrôle de sécurité avant que les personnes ne reçoivent un visa ou un statut au Canada. En 2023, des inquiétudes ont été exprimées à différents niveaux concernant 7 000 individus dans le cadre de ce processus. Les officiers de liaison sont répartis dans le monde entier et environ 7 500 individus ont été interdits d'embarquement avant même d'avoir pris l'avion pour le Canada. En 2023, 35 000 individus ont été autorisés à partir, mais ne sont pas entrées dans le pays, et environ 3 500 individus, en raison de graves problèmes d'inadmissibilité, non seulement pour des raisons de sécurité nationale, mais aussi de criminalité organisée et autres, ont été arrêtés.
Ce que j'essaie de dire, c'est que nos agences disposent de mesures de contrôle et d'équilibre qui fonctionnent des milliers de fois par an. Néanmoins, nous nous posons les mêmes questions difficiles, à savoir si les procédures adéquates ont été suivies. Et si ces procédures ont été suivies et que l'individu en question n'a pas été appréhendé, alors nous devrons mettre en place de nouvelles procédures.
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Je vous remercie, monsieur le ministre.
Je n'ai pas de renseignements spécifiques sur cet incident particulier, mais d'une manière générale, comme cette commission le sait, en matière de sécurité nationale, les affaires de terrorisme à travers le monde deviennent beaucoup plus complexes et beaucoup plus fréquentes. Je tiens toutefois à souligner qu'au Canada, l'extrémisme violent est en nette augmentation. Entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024, la GRC a porté 83 accusations contre 25 individus. Sept d'entre elles étaient des jeunes, ce qui est préoccupant du point de vue de l'idéologie et de la radicalisation. Dans une perspective plus large, le nombre d'accusations, d'une année sur l'autre, a augmenté de 488 %.
Le contexte mondial évolue de manière considérable. Au sein de la GRC, nous continuons à faire évoluer nos équipes intégrées de sécurité nationale à travers le pays, en particulier dans les grandes zones urbaines, afin de lutter contre ce phénomène, mais comme l'ont indiqué M. Gallivan et Mme Lloyd, notre partenariat le plus important est le Groupe de cinq.
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Monsieur MacGregor, il s'agit d'une excellente question.
Vous avez raison. Dès que les hauts responsables du SCRS et de la GRC m'ont informé de cette affaire, le 24 juillet, et que la GRC m'a ensuite mis au courant après les arrestations, je pense le 28 juillet, environ quatre jours plus tard, la première chose que j'ai demandée aux responsables a été de me dire quels processus étaient en place afin que nous puissions tirer des leçons de cette séquence d'événements, comme je l'ai noté, et veiller à ce que les ajustements que nous devons apporter au processus de contrôle de sécurité soient imposés le plus rapidement possible.
Ce travail est réalisé avec nos partenaires du département de l'immigration. Je crois que le sous-ministre de l'Immigration sera ici un peu plus tard dans la matinée. Mon collègue, , sera également appelé à témoigner bientôt devant le Comité.
Le défi est qu'en raison de la nature très intégrée entre le département de l'immigration et l'ASFC ou le SCRS en ce qui concerne ces contrôles et les informations qui déclenchent, comme M. Gallivan l'a indiqué, un examen plus approfondi, ce processus sera nécessairement rigoureux et approfondi. Je leur ai demandé de me fournir le plus rapidement possible des conseils sur les changements éventuels à mettre en place. Je sais que mon collègue, le , a également demandé à ses fonctionnaires d'examiner le statut de citoyenneté du père. Cette procédure est également en cours, d'après ce que j'ai compris des commentaires publics de M. Miller.
Le problème, monsieur MacGregor, c'est qu'il y a en toile de fond des poursuites pénales en cours, d'éventuelles enquêtes supplémentaires décidées par les forces policières, et une interdiction de publication. La possibilité de parler des différents éléments de ce travail, sur les conseils des avocats et de la GRC, est donc très limitée.
Je tiens tout d'abord à remercier les membres du Comité d'avoir voté en faveur de la motion libérale visant à étudier cet enjeu essentiel.
Monsieur le ministre, les deux députés conservateurs qui vous ont posé des questions ont décrié ce qu'ils considèrent être un échec colossal de la part du gouvernement. Je pense que si l'on considère le travail des quelque sept ou huit agences impliquées dans ce dossier, on y voit un très bel exemple de collaboration en matière de sécurité nationale.
M. Caputo semble contester le fait que les renseignements qui nous ont aidés à parvenir à la conclusion que nous avons tirée ont été communiqués au Canada. En réalité, le Canada est ce que l'on appelle un importateur net de renseignements. En fait, si l'on pense à toutes les agences des différents pays qui travailleraient ensemble, chaque agence finirait par être un importateur net. C'est là tout l'intérêt de se réunir avec d'autres pays pour partager des renseignements afin que nous puissions tous en bénéficier.
Cela étant dit, pouvez-vous nous parler un peu des risques liés à la divulgation des détails sur la manière dont le SCRS a pris connaissance de la menace qui pesait sur le pays?
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Monsieur le ministre, il y a deux semaines, ou plus précisément il y a 16 jours, le a fait savoir au Canada que son gouvernement prenait l'affaire très au sérieux. Il a également déclaré qu'il s'agissait d'une situation très grave et que vous, monsieur, à titre de ministre de la Sécurité publique, feriez un suivi complet afin de comprendre exactement comment cela s'est produit et de communiquer tout ce qui a été découvert « au moment opportun ».
C'était donc il y a 16 jours. Vous avez invoqué le processus, par lequel vous avez divulgué ce document de cinq pages au Comité littéralement 20 minutes avant le début de la séance. Dans mon ancienne carrière d'avocat de la Couronne, si j'avais essayé de faire une chose pareille devant un juge, on m'aurait sévèrement réprimandé. L'équité procédurale n'a pas été respectée. Le moment choisi pour divulguer ce document est très suspect.
J'aimerais également parler de la vidéo, c'est‑à‑dire la fameuse vidéo de 2015. Les représentants de Global News ont affirmé avoir facilement obtenu une copie de cette vidéo. Elle semble correspondre à celle qui a donné lieu à l'accusation de voies de fait graves récemment portée par la GRC. Elle montre un prisonnier portant une combinaison orange qui est suspendu à un poteau dans le désert. Un homme vêtu d'une robe noire et d'une casquette portant le logo de Daech assène ensuite des coups de sabre au prisonnier, lui sectionnant ainsi les mains et les pieds.
Global News indique ensuite ce qui suit:
Son visage est brièvement visible, il semble être un homme d'âge moyen avec une barbe teintée au henné.
On ne sait pas si la victime était déjà morte lorsqu'elle a été démembrée. La vidéo, intitulée « Detering Spies », a été diffusée en juin 2015 par le service médiatique de Daech dans l'Ouest de l'Irak, selon un expert.
Nous savons que M. Eldidi a obtenu sa citoyenneté en septembre 2023. Selon l'historique fourni, une note relative au contrôle de sécurité précise qu'une demande de vérification de sécurité a été transmise au SCRS en novembre 2023, et que le SCRS a répondu par une recommandation favorable.
Quel type de message au sujet de notre organisme de sécurité nationale est envoyé aux Canadiens lorsqu'une vidéo qui a été largement diffusée quelque huit ans auparavant n'a fait l'objet d'aucune vérification biométrique avancée? Le visage de l'homme était clairement visible. Le SCRS n'examine‑t‑il pas ces vidéos? Quels autres terroristes se promènent en liberté en ce moment même au Canada en attendant de commettre des actes terroristes contre des Canadiens innocents? Qu'est‑ce qui se passe, bon sang?
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Je vous remercie, monsieur le président. Je suis très heureuse d'être de retour au sein du Comité. J'y ai siégé à partir de 2015.
Je dois dire que je suis très fière des investissements réalisés par le gouvernement pour redonner à nos organismes de sécurité les moyens dont ils devraient disposer pour faire face à ces types de menaces liées à la sécurité. Quelqu'un m'a récemment dit qu'en raison du Plan d'action pour la réduction du déficit, un filet qui était autrefois serré était maintenant devenu assez poreux à cause des réductions budgétaires. Peu de temps après avoir été élus, nous avons notamment mis à jour notre cadre de sécurité nationale et nous avons adopté des lois qui donnent à nos agents de sécurité les outils nécessaires pour faire face à ces menaces évolutives qui ont de plus en plus une envergure mondiale. En effet, elles traversent les frontières, ce qui rend la tâche plus difficile.
Monsieur le ministre, je sais que vous n'êtes en poste que depuis un an, mais je dois dire que vous avez dirigé ce groupe de personnes de manière admirable. Je suis très fière des investissements que nous avons réalisés depuis notre élection, en 2015. Est‑ce que vous — et peut-être les responsables des différents organismes — pourriez nous faire part de vos commentaires sur…
Mais tout d'abord, j'aimerais vous féliciter, madame Lloyd, de votre nouveau rôle à la tête d'un organisme qui fait un travail si important pour les Canadiens.
Malgré les propos alarmistes qui ont été tenus ici, les Canadiens peuvent-ils se fier à nos organismes et peuvent-ils être convaincus que nous disposons des outils nécessaires, c'est‑à‑dire d'outils en constante évolution, pour faire face à ces types de menaces terroristes?
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Madame Damoff, je vous remercie de votre question.
Je suis également heureux de vous revoir au sein du Comité. Vous avez accompli un travail important ici, dans le cadre de votre rôle de secrétaire parlementaire, sur bon nombre de ces questions.
Notre gouvernement a tenté d'accroître les ressources, par exemple, accordées au SCRS. L'un des investissements les plus importants dans la technologie et le renforcement des capacités du SCRS a été réalisé dans le cadre du budget de 2024, il y a quelques mois. Je pense que nous, les parlementaires, devrions être très fiers — et nous devrions également être fiers de nos collègues de l'autre endroit — d'avoir adopté le projet de loi , qui donne, pour la première fois depuis des décennies, de nouveaux pouvoirs au SCRS à l'ère numérique.
En ce qui concerne les commentaires sur l'existence de vidéos sur le Web clandestin, je pense qu'il est important, madame Damoff, que les gens comprennent que les organismes de sécurité me parlent de ce sujet. Je ne suis jamais allé moi-même sur le Web clandestin pour voir ce genre de vidéos. On appelle cela le Web clandestin précisément parce que ces vidéos ne mentionnent pas de sources ou de personnes-ressources, et l'idée qu'il existe un moyen simple qui permettrait aux organismes de sécurité et à leurs partenaires du monde entier d'avoir accès à ces milliers et même millions d'images révoltantes est la raison pour laquelle les partenariats sont tellement importants. C'est la raison pour laquelle le fait de collaborer avec 150 autres pays, comme Mme Lloyd l'a indiqué, représente la meilleure façon d'aider le SCRS et ses partenaires de la GRC et de l'ASFC à faire leur travail.
Ils doivent avoir accès à la technologie nécessaire. Ils ont besoin des pouvoirs législatifs que le Parlement leur a accordés il y a quelques mois — ce qui est formidable — et ils ont besoin de l'appui de leur gouvernement sous forme de fonds nécessaires à la modernisation. Je pense que ces travaux sont en cours.
Dans le cadre de mon travail, qui est très intéressant, j'ai la chance de voir ces travaux de près chaque semaine et chaque mois. Comme je l'ai dit dans ma déclaration préliminaire, madame Damoff, le SCRS m'a offert une séance d'information le 24 juillet. Lorsque le sous-commissaire, M. Larkin, et ses collègues, M. Flynn et M. Duheme — le commissaire — m'ont informé, le 28 juillet, que ces personnes étaient incarcérées et qu'une arrestation réussie avait été effectuée, cela m'a rappelé le travail remarquable effectué par ces femmes et ces hommes au sein des organismes représentés ici, les risques liés à leur travail et la valeur d'une collaboration constructive avec des partenaires du monde entier.
Si nous n'agissons pas de manière constructive et si nous divulguons des renseignements à tort et à travers, que nous discutons de l'origine des renseignements et que nous commentons certaines images diffusées dans les médias et l'existence de preuves qui pourraient être présentées dans le cadre de certaines poursuites criminelles, nous serons de moins en moins en mesure d'obtenir ces renseignements et de maintenir notre réputation de partenaire fiable auprès de ces organismes.
J'ai entendu le directeur du MI6 lui-même, à Londres, parler de l'importance qu'il accorde au travail du SCRS et aux renseignements que l'organisme fournit au MI6. Je me suis dit qu'il était rassurant pour les Canadiens d'apprendre qu'une personne qui occupe un poste aussi intéressant que celui de ce directeur, qui jouerait le rôle de « C » dans les films que nous avons tous vus… Lorsque Sir Richard Moore m'a dit que le MI6 dépendait certainement du SCRS et d'autres partenaires, j'ai compris à quel point le système fonctionnait très bien.
Comme je l'ai dit précédemment dans mon témoignage, la totalité des demandes d'asile fait l'objet d'un examen. Ensuite, pour la résidence temporaire, la résidence permanente, un échantillon sélectionné est envoyé aux fins de filtrage de sécurité.
En 2023, 1 000 personnes ont atteint le seuil concluant d'interdiction de territoire pour motif grave, et des soupçons pesaient sur un certain nombre d'autres cas. Nous avons fait des signalements pour quelque 6 000 personnes dans le cadre des vérifications aléatoires dont j'ai parlé. Cela peut avoir lieu bien avant l'arrivée de la personne à l'aéroport.
Ensuite, l'ASFC procède à un deuxième niveau de vérification pour déceler des cas de grande criminalité, de fausses déclarations et d'une série de menaces, y compris la sécurité nationale. Nous avons des gens sur place à l'étranger qui peuvent interdire l'embarquement à bord des appareils. On parle d'environ 7 500 personnes, toujours en 2023.
La troisième ligne de défense, du point de vue de l'ASFC, survient lorsque les gens se présentent au point d'entrée; les agents des services frontaliers font alors des inspections et interrogent les gens. Encore une fois, la grande catégorie de personnes qui ne devraient pas être au pays et qui sont autorisées à sortir représente environ 35 000 personnes par année. On compte 3 500 autres personnes interdites de territoire pour motifs graves, notamment, encore une fois, les menaces à la sécurité nationale, l'espionnage ou le crime organisé. Il s'agit d'acteurs très malveillants.
Voilà les niveaux de défense. Ces contrôles de sécurité reposent sur le jugement professionnel de nos employés et les renseignements provenant de nos partenaires nationaux ici présents et de nos partenaires internationaux. L'approche de l'ASFC pour ces contrôles consiste à savoir qui nous cherchons, ou à connaître les pseudonymes utilisés, les habitudes de voyage et de comportement. Nous examinons l'historique de voyage, les endroits où une personne est allée, des choses de ce genre. Nous interrogeons les gens. Essentiellement, nous essayons de vérifier le récit qui nous est présenté en travaillant à l'aide d'un scénario fourni par nos partenaires du renseignement qui nous indique les éléments à surveiller.
Madame Lloyd, je comprends, selon la réponse de M. Kochhar, qu'on ne demande pas toujours une vérification de sécurité s'il n'y a pas de drapeau rouge. De votre côté, cependant, quand il y a un drapeau rouge, le Service canadien du renseignement de sécurité doit faire une vérification plus approfondie. J'aimerais que vous nous donniez votre avis.
Je sais que mes collègues et moi revenons souvent sur la même question, mais je rappelle les événements. On a découvert une vidéo datant de 2015. Plusieurs années se sont écoulées après 2015, au cours desquelles on a accordé un permis de séjour temporaire à cet individu, ensuite il a obtenu le statut de réfugié, puis la citoyenneté canadienne. Cette vidéo existait depuis de nombreuses années. On a appris que les services de sécurité français l'avaient trouvée et qu'ils vous avaient avisés de son existence.
De votre côté, comment expliquez-vous que vous n'ayez pas été au courant de l'existence de cette vidéo avant juin 2024?
Je comprends donc que vous ne pouvez pas commenter l'affaire dont nous parlons actuellement, puisqu'elle est devant les tribunaux. Par contre, je voudrais comprendre le processus normal.
Comme je le disais d'entrée de jeu au , au-delà des blâmes qu'on peut se lancer les uns aux autres, on devrait rechercher une ligne de conduite qui fasse en sorte qu'une situation aussi déplorable et dangereuse que celle-là ne se reproduise pas.
Alors, quelles vérifications faites-vous? Je ne vous demande pas de parler de ce cas en particulier, mais prenons un cas hypothétique. Comment pouvez-vous expliquer qu'on ignore pendant des années qu'un crime grave a été commis par un individu à l'étranger et que, pendant ce temps, on lui accorde le statut de réfugié et la citoyenneté canadienne? C'est arrivé, donc ça pourrait arriver encore.
Comment se fait-il qu'au Canada, on soit assujetti à des défaillances aussi importantes? Qu'est-ce qu'on peut faire pour les corriger?
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je pense que je vais poser ma première question à Mme Lloyd, la directrice intérimaire du Service.
Encore une fois, au sujet de cette vidéo, je n'entrerai pas dans les détails, car je suis conscient des limites que vous avez pour ce qui est de répondre sur une tribune publique.
Ma question porte davantage sur le processus et sera également liée aux récents changements apportés par le Parlement par l'intermédiaire du projet de loi et à la refonte complète du régime des ensembles de données prévu dans la Loi sur le SCRS.
J'ai deux ou trois questions pour vous, madame Lloyd.
Beaucoup de Canadiens ne connaissent pas très bien le Web clandestin et les millions d'images et de vidéos qui s'y trouvent. Pouvez-vous expliquer au Comité l'ampleur du Web clandestin et la difficulté de fouiller dans ces images et vidéos pour déceler les données importantes que vous pourrez ensuite transmettre aux organismes pertinents pour déterminer si des menaces à la sécurité sont susceptibles d'entrer au Canada?
En outre, qu'en est‑il des récents changements apportés par le projet de loi , notamment l'analyse informatique des ensembles de données? Essentiellement, nous avons mis à jour une loi analogique pour l'adapter à l'ère numérique. Quelles possibilités ces changements offrent-ils maintenant au Service pour examiner ces images et vidéos afin de prendre les décisions importantes de ce genre?
Je pense, au nom des Canadiens, que le Comité joue un rôle très important. Même si nous ne sommes peut-être pas en mesure de vous poser des questions sur les détails de cette affaire, je pense que les Canadiens méritent aussi de connaître le genre d'outils qu'utilise le Service, les stratégies pour la suite des choses et les leçons que vous avez tirées de cette affaire pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise à l'avenir.
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Merci à tous de votre présence. Dans mes trois minutes, mes questions s'adresseront à vous, monsieur le sous-commissaire.
Je sais que nous voulons éviter de parler beaucoup de la vidéo. Je comprends pourquoi cela pourrait nous approcher d'un terrain dangereux, d'un point de vue juridique, mais je ne parle pas de la preuve en soi ni de la capacité de la Couronne d'apporter la preuve de la culpabilité hors de tout doute raisonnable. Je prends la vidéo pour ce qu'elle est.
Il y a une inconnue dans cette équation, à savoir si la victime était vivante ou déjà morte avant que l'accusé en question ne choisisse de lui trancher les mains et les pieds. Si elle était vivante, cela ouvrirait la porte à des accusations de tentative de meurtre. Si les actes de l'accusé ont causé la mort de la victime parce qu'elle se vidait de son sang, essentiellement, des accusations de meurtre pourraient être portées en vertu du Code criminel. Si la personne était déjà morte au moment de la mutilation, il s'agirait d'une infraction en vertu de l'article 182, soit une indignité envers un cadavre humain.
Cela pourrait‑il faire partie des problèmes? Je ne demande pas une confirmation positive, mais plutôt de reconnaître que ce que je viens de décrire pourrait représenter un véritable problème par rapport à une enquête policière.
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Merci, monsieur le président.
Je remercie les témoins de comparaître devant le Comité.
Mes questions s'adressent à M. Kochhar, du ministère de l'Immigration.
Cela a essentiellement commencé par un visa de visiteur. Un visa de visiteur a été accordé à un individu, qui est venu au Canada et a demandé l'asile.
Je veux me concentrer sur le processus de la vérification de sécurité pour l'obtention d'un visa de visiteur. Je crois comprendre que la vérification de sécurité est un processus trilatéral: SCRS, ASFC et IRCC. Je vais vous donner un exemple. Mon bureau de circonscription est saisi de nombreux cas où des gens ont demandé un visa de visiteur pour un membre de leur famille qui est à l'étranger, en Inde, par exemple, et qui a servi dans l'armée ou la police locale. Ce processus d'immigration, cette vérification de sécurité, peut prendre des années. J'ai des cas qui sont pris dans les limbes depuis maintenant trois, quatre ou cinq ans, simplement en raison du contrôle de sécurité.
Quels genres de contrôles de sécurité sont effectués à l'étranger? Quels sont les renseignements demandés? Y a‑t‑il des entrevues? Dans le cas de pays comme l'Inde ou le Pakistan, possiblement, d'où viennent beaucoup de mes électeurs, quels renseignements demande‑t‑on à ces gouvernements locaux? À quoi ressemble cette coopération?
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Monsieur le président, permettez-moi d'abord de répéter ce que j'ai dit plus tôt: IRCC est la première ligne de défense et effectue le filtrage de sécurité initial. Nous posons des questions en fonction des indicateurs de risque. Nous avons aussi accès à la biométrie. Nous travaillons avec nos partenaires du domaine de la sécurité pour voir quel genre de renseignements nous pourrons obtenir des différentes bases de données. Nous consultons également nos propres bases de données. Cette personne a‑t‑elle utilisé un nom, un pseudonyme ou un passeport différent? Tout cela fait partie de la plateforme commune par laquelle nous commençons, dans le cas du visa de résident temporaire.
En cas d'indication ou de drapeau rouge, nous transmettons le dossier aux fins d'une vérification de sécurité exhaustive, qui est menée par l'ASFC et le SCRS. Un bureau d'IRCC peut uniquement rendre une décision quant à l'admissibilité lorsque l'agent est convaincu, après consultation avec nos partenaires du domaine de la sécurité, du résultat favorable après examen d'un indicateur de sécurité ou d'un contrôle de sécurité préalable ou complet. Dans le cas contraire, la personne sera déclarée interdite de territoire et ne sera pas autorisée à entrer au Canada.
Comme mon collègue, M. Gallivan, l'a expliqué plus tôt, nos partenaires de la sécurité utilisent divers indicateurs de risque pour examiner l'association des individus avec différents gouvernements et régimes. Cette partie relève de nos partenaires du domaine de la sécurité. Si nous n'avons pas accès à ces renseignements ou s'ils ne sont pas concluants, il faut un peu plus de temps pour la vérification de sécurité et la confirmation de l'admissibilité, et pour que la personne obtienne le visa.
Je ne sais pas, monsieur Gallivan, si vous voulez ajouter quelque chose.