:
Je déclare la séance ouverte.
Bienvenue à la 36e réunion du Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes.
Je voudrais reconnaître que cette réunion a lieu sur le territoire traditionnel non cédé de la nation algonquine anishinabe.
[Traduction]
Je veux mentionner aussi que le Comité se réunit conformément à l'ordre de renvoi du jeudi 12 mai 2022, et à la motion no 16 du gouvernement adoptée par la Chambre des communes le lundi 13 juin 2002. Le Comité reprend son étude article par article du projet de loi , Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d'autres lois.
Vous savez déjà tout sur la façon de mettre vos micros en sourdine et, pour ceux qui sont présents en personne, sur le port du masque, etc., alors je vais me contenter de rappeler que vous savez déjà tout cela, de même que la façon d'obtenir l'interprétation, etc.
(Article 3)
La présidente:
À la dernière séance, nous en avions terminé avec l'amendement CPC-4, et nous passons donc au CPC-5.
Monsieur Nater, allez-y.
:
Je vous remercie, madame la présidente.
Je répète encore une fois que l'objectif principal de cet amendement est d'éviter que du matériel sexuellement explicite tombe entre les mains des enfants, comme on le fait déjà sur les ondes. Le CRTC gère déjà cela dans le cas de la télévision. Nous ne devrions pas permettre aux plateformes en ligne d'avoir un accès illimité à nos enfants quand il s'agit de matériel pornographique.
Nous gérons déjà cela dans les dépanneurs du coin — les magasins traditionnels. On veut simplement s'assurer que c'est aussi le cas en ligne, étant donné que l'objectif du projet de loi est d'uniformiser les règles du jeu. Je ne suis pas nécessairement convaincu que c'est ce qu'il fait, mais je pense qu'on améliore ainsi le projet de loi, et c'est la raison pour laquelle je présente cet amendement. Je pense que le matériel sexuellement explicite en ligne doit être réglementé de la même façon qu'il l'est sur papier et à la télévision.
Voilà mes commentaires essentiellement, et j'ai expliqué l'amendement.
:
Je vous remercie, madame la présidente.
Je vais appuyer l'amendement CPC-7, mais je veux aussi être clair à ce sujet.
Le projet de loi ne contient pas de dispositions de censure ou qui visent à étouffer la liberté d'expression. Nous le savons tous. Certains députés conservateurs, comme M. Scheer, ont prétendu le contraire, mais nous savons tous, et tous ceux qui ont lu le projet de loi le savent, qu'on ne peut pas dire qu'il est question de censure dans le projet de loi C-11.
Nous avons donc là un amendement des conservateurs, et c'est un peu ironique, qui introduit un élément de censure. Il empêche que des émissions qui renferment du contenu sexuellement explicite soient radiodiffusées aux enfants, et il empêche la radiodiffusion des émissions qui renferment du matériel pornographique qui est produit par l'exploitation sexuelle ou la contrainte.
Je veux le mentionner clairement aux membres du Comité. C'est le seul élément dans le projet de loi qui introduit un élément de censure. Il est ironique que ce soit les conservateurs qui proposent cet amendement, mais je l'appuie, car, dans ce cas, la censure — soit le fait d'empêcher la radiodiffusion de ce matériel, est dans l'intérêt public.
Je veux donc mentionner que je vais voter en faveur de l'amendement. Je pense que cela sert l'intérêt public. Les membres du Comité et les téléspectateurs qui regardent les délibérations du Comité sur le site Web de la Chambre des communes doivent savoir que cela introduit un élément de censure pour la première fois dans le projet de loi , et que ce sont les conservateurs qui ont présenté cet amendement.
Je l'appuie parce qu'il est dans l'intérêt public, et ceux qui disent que le projet de loi contient des mesures de censure auront finalement raison, parce que si cet amendement est adopté, il introduit en effet un élément de censure dans le projet de loi.
:
Je vous remercie, madame la présidente.
Pour situer cet amendement, il ferait partie des objectifs stratégiques de la loi, aux côtés des autres objectifs stratégiques qui sont mentionnés. Il revient ensuite au CRTC de mettre le tout en œuvre par divers mécanismes.
Des mesures sont déjà en place dans le cas des chaînes pour adultes pouvant faire partie des forfaits de câblodistribution ou de distribution par satellite. Le CRTC exige d'elles certaines mesures étant donné qu'elles diffusent du contenu explicite. Dans le système de radiodiffusion traditionnelle, cela passe habituellement par l'élaboration de codes et de normes de diffusion et cela se fait en collaboration avec les associations de l'industrie.
Selon moi, ce qui se passerait si ces amendements sont adoptés, c'est que le CRTC examinera ces codes, qui couvrent déjà probablement ce genre de problèmes. S'il y a des lacunes, il collaborera avec les associations de l'industrie pour les adapter au besoin. Ce pourrait être, par exemple, des interfaces conçues pour les enfants, la classification des programmes, et d'autres types de mesures.
:
Merci, madame la présidente.
J'ai la même préoccupation à l'égard de l'amendement CPC‑7.
Je vous avoue que le sous-alinéa (vi) proposé me va. Effectivement, on ne peut pas être contre cette disposition, qui cherche à éviter que du matériel pornographique soit produit dans des conditions répréhensibles.
Par contre, le sous-alinéa (v) proposé me pose un sérieux problème. Où trace-t-on la ligne, exactement? On veut « protéger la santé et le bien-être des enfants en empêchant que leur soient radiodiffusées des émissions qui renferment du contenu sexuellement explicite ». Que veut-on dire par là? Qui détermine ce qui constitue du contenu sexuellement explicite? Aujourd'hui, autour de cette table, nous pourrions déterminer que tel ou tel contenu est sexuellement explicite; une autre assemblée pourrait déterminer qu'une mère allaitant son enfant est du contenu sexuellement explicite. Pour moi, la définition du contenu sexuellement explicite pose problème, parce que c'est à ce sujet que les opinions vont diverger et il sera extrêmement difficile de tracer la ligne.
En ce sens, je serais tout à fait favorable à ce que propose l'amendement CPC‑7 si on retirait le sous-alinéa (v) proposé. Même si je comprends que l'intention est bonne, je crois que cette disposition n'a pas sa place dans un projet de loi comme celui-là. C'est un terrain trop glissant, qui se rapproche davantage de la censure, je crois, que de la réelle protection de la santé et du bien-être des enfants. J'appuie par contre le sous-alinéa (vi) proposé, alors je serais tout à fait prêt à appuyer l'amendement si, par exemple, quelqu'un s'aventurait à retirer le sous-alinéa (v) proposé dans l'amendement.
:
Merci, madame la présidente.
Je suis tout à fait d'accord sur ce que vient de dire M. Champoux.
[Traduction]
En gros, quand je lis « en empêchant que leur soient radiodiffusées des émissions qui renferment du contenu sexuellement explicite », dans un projet de loi pour lequel les conservateurs sont réticents à accorder des pouvoirs au CRTC, on accorde justement des pouvoirs illimités au CRTC pour déterminer ce qui est sexuellement explicite. Comment empêche-t-on les enfants de voir ce contenu? Cela veut-il dire qu'un adolescent de 17 ans, qui n'est pas un adulte... un adolescent de 17 ans ne serait pas autorisé à regarder La guerre des trônes?
Je trouve qu'il s'agit là d'une censure absolue. Je suis totalement en désaccord avec cela, et je ne suis pas d'accord pour donner au CRTC ces pouvoirs. Même si M. Ripley minimise ce que ferait le CRTC, je ne suis pas d'accord, car Je pense qu'on lui accorderait alors toute latitude pour déterminer ce qui constitue du contenu sexuellement explicite, ce qui ne correspond pas à son mandat ou son rôle ou son expertise, puis de trouver ensuite une façon d'empêcher les enfants de voir ce contenu. Nous allons alors interdire aux adultes de voir du matériel qui n'est pas illégal, mais simplement sexuellement explicite.
Je ne suis pas d'accord avec le libellé. Je me demande aussi si cela relève bien du CRTC, car il existe d'autres façons d'empêcher le matériel pornographique d'être produit par exploitation sexuelle ou la contrainte, ce qui est illégal au Canada. C'est une activité illégale. Je doute que le CRTC ait la capacité de savoir quel matériel a été produit de cette façon.
En fait, dans un projet de loi où nous avons tant discuté de tous ces pouvoirs draconiens qu'on pourrait donner au CRTC, c'est le premier amendement qui accorde de vrais pouvoirs de censure au CRTC, un organisme qui n'est pas équipé pour le faire. Je pense qu'un projet de loi sur les préjudices en ligne s'en vient. Si une mesure de cette nature doit être présentée, je pense que ce serait dans un projet de loi sur les préjudices en ligne, dans lequel on crée un organisme de réglementation qui a de l'expertise et sait comment s'y prendre. Je ne pense pas que le CRTC soit le bon organisme pour gérer cela.
Je vous remercie, madame la présidente.
:
Je vous remercie, madame la présidente.
Je rejette carrément l'idée qu'il s'agisse de censure. Encore une fois, nous ne considérons pas comme de la censure le fait d'empêcher les enfants d'avoir accès à du matériel pornographique n'importe où ailleurs, que ce soit au dépanneur du coin ou sur les ondes, à la télévision chez soi.
C'est l'objectif de cet amendement. Nous ne considérons pas qu'il s'agit de censure quand on interdit la vente de matériel pornographique aux enfants mineurs au dépanneur du coin. Nous ne considérons pas qu'il s'agit de censure quand nous n'autorisons pas la radiodiffusion de certaines chaînes à certaines heures de la journée. C'est l'objectif de cet amendement. Les mots « contenu sexuellement explicite » et « matériel pornographique » sont très interchangeables et sont bien définis dans la législation canadienne. Le Parlement traite de ces enjeux depuis plus de 60 ans, de même que les tribunaux, alors ce n'est pas une grosse affaire.
J'espère obtenir l'appui de mes collègues pour cet amendement.
Je vous remercie.
:
La position du gouvernement à ce sujet est que l'un des buts du projet de loi est d'intégrer les services de radiodiffusion non canadiens au système.
En général, ces services de radiodiffusion ont des modèles d'affaires mondiaux dans le cadre desquels ils réalisent des productions pour des publics mondiaux et non exclusivement pour le public canadien.
La question sur laquelle ce comité et le comité de la législature précédente se sont penchés est la façon de concilier la norme actuelle de la loi actuelle, qui exige de faire appel au maximum aux ressources canadiennes, mais qui ne s'applique qu'aux entreprises canadiennes dont les activités sont menées dans le contexte canadien — il est logique de demander aux entreprises de radiodiffusion de faire appel au maximum, et dans tous les cas au moins de manière prédominante, aux ressources canadiennes, car le point de référence est exclusivement canadien — avec le fait qu'à l'avenir, nous aurons des services non canadiens qui devront contribuer aux objectifs stratégiques de la loi.
Le point de référence du recours maximum aux ressources canadiennes pour des entreprises dont les opérations sont mondiales, du point de vue du gouvernement, pose des difficultés. Ces entreprises ont dit au gouvernement qu'elles ne pensaient pas que ce point de référence soit réaliste.
Le libellé actuel du projet de loi reflète le travail effectué par le Comité au cours de la législature précédente pour établir une norme de recours maximum aux services canadiens. Pour ce qui est des services étrangers, elle les pousse à, comme le dit le projet de loi, employer des ressources humaines — créatrices et autres — canadiennes et à faire appel à celles‑ci au maximum. Il précise également qu'ils doivent « contribuer d'une manière équitable », c'est‑à‑dire de manière juste. Le CRTC doit examiner leurs contributions par rapport à celles des radiodiffuseurs canadiens pour s'assurer que le système est équitable et que chacun fait sa part.
La proposition présentée créerait une norme applicable à tous et serait cette norme de recours maximum plus élevée. J'aimerais également souligner que le libellé de la loi actuelle, c'est‑à‑dire de l'actuelle Loi sur la radiodiffusion, offre un peu de souplesse dans la norme actuelle. On y lit: « à moins qu’une telle pratique ne s’avère difficilement réalisable en raison de la nature du service — notamment, son contenu ou format spécialisé ou l’utilisation qui y est faite de langues autres que le français ou l’anglais — qu’elles fournissent, auquel cas elles devront faire appel aux ressources en question dans toute la mesure du possible ».
Je voudrais simplement souligner que la norme proposée ne présente même plus ce degré de souplesse. Le Comité propose donc une norme assez élevée pour tous les services de radiodiffusion.
:
Selon ce que je comprends des explications que M. Ripley vient de nous donner, on va écouter les difficultés énoncées par les multinationales plutôt que d'écouter l'industrie et les producteurs canadiens.
Ici, on demande aux entreprises de recourir à des « ressources canadiennes [...] pour la création, la production et la présentation de leur programmation canadienne », et non pas pour l'ensemble de leur programmation. Si on nous présente une minisérie suédoise, je ne m'attends évidemment pas à ce qu'on impose à l'entreprise de produire la série au Canada.
Dans ce cas-ci, je comprends qu'on entend les doléances de ces entreprises plutôt que de répondre à l'objectif du projet de loi , qui est de rendre le marché équitable, tant pour les entreprises canadiennes que pour les entreprises étrangères qui profitent du marché canadien.
Je trouve difficilement justifiable qu'on plie devant les arguments de ces multinationales, alors qu'on souhaite justement qu'elles investissent dans la production en faisant appel aux talents canadiens et aux créateurs d'ici, qui sont aussi capables que les talents étrangers, sinon plus, de produire de la programmation canadienne qui raconte nos histoires.
À mon avis, ce n'est pas un bon argument. La proposition de M. Julian, qui est similaire à la proposition du Bloc québécois, représente les attentes de l'industrie, du marché, de nos producteurs, de nos talents et de nos artisans. Je pense donc que cet amendement est approprié.
:
Merci, madame la présidente.
J'ai quelques questions à poser aux fonctionnaires concernant les accords commerciaux. Lorsque ces accords ont été signés dans les années 1980, le sous‑ministre du Patrimoine canadien, et j'oublie son nom, je m'excuse... J'ai lu le livre. À l'époque, l'un des éléments importants de l'accord était que Hollywood et d'autres intervenants n'étaient pas d'accord avec les lois canadiennes sur les accords commerciaux entre le Canada et les États-Unis. Je ne suis pas sûr que les choses ne suivraient pas la même trajectoire, que nous ne nous engagerions pas dans la même voie. C'est le sous-ministre du Patrimoine canadien de l'époque qui a sauvé le projet de loi, le projet de loi sur la radiodiffusion.
Il a été soumis au Congrès américain, qui l'a intercepté, et nous avons ensuite travaillé sur le sujet.
M. Julian a proposé un amendement à ce sujet, mais je suis très préoccupé par le fait que nous puissions revenir à cette situation avec l’AEUMC, quelque 31 ans plus tard. Vous avez probablement lu le livre, et j'aimerais en avoir le titre, mais il portait précisément sur cette question des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis en ce qui concerne le patrimoine et la radiodiffusion.
Cela change‑t‑il quelque chose, 31 ans plus tard?
:
Je ne suis pas certain de savoir de quel livre il s'agit. Évidemment, je dirais que nos obligations commerciales ont assurément été prises en compte, car nous avons élaboré cette loi et fait des efforts pour nous assurer qu'elle soit rédigée de manière à être non discriminatoire. Par exemple, les entreprises canadiennes en ligne comme Crave ou Club illico devraient contribuer, tout comme les entreprises non canadiennes. Nous avons gardé ces considérations à l'esprit.
En réponse au débat du Comité, le gouvernement cherche à mettre en place un projet de loi très ambitieux en ce qui concerne la recherche de contributions de la part de ces services de diffusion en continu, mais en parallèle, nous avons été attentifs à la nécessité de mettre en place un projet de loi qui, en fin de compte, puisse également être mis en œuvre. Il doit fonctionner dans la pratique. Je reviens au point de référence concernant un radiodiffuseur canadien qui est établi au Canada, qui a des activités ici et qui, par nature, n'utilise que des ressources canadiennes dans le cadre de ses activités. Ce point de référence est différent de celui d'une entreprise mondiale.
Je comprends parfaitement les préoccupations de M. Champoux, qui souhaite que nous soyons très ambitieux quant aux contributions de ces entreprises, mais nous devons garder à l'esprit qu'il s'agit d'un groupe très diversifié de services, allant de Netflix à Disney+ en passant par Amazon. Leurs modèles économiques sont différents.
L'objectif était de faire en sorte que le CRTC dispose d'une orientation claire pour leur demander le type de contributions qu'ils peuvent apporter au système, dans toute la mesure du possible.
:
Quelqu'un d'autre souhaite‑t‑il intervenir à ce sujet?
Étant donné que je ne vois personne, je mets la question aux voix. Le BQ‑6 est‑il adopté?
(L’amendement est rejeté par 11 voix contre 0. [Voir le procès-verbal])
La présidente: Merci, madame la greffière.
Nous passons maintenant au LIB‑4. Je tiens à signaler que si le LIB‑4 est adopté, le BQ‑7 de la page 36 ne pourra pas être proposé en raison d'un conflit de ligne.
Allez‑y, monsieur Housefather.
:
Merci, madame la présidente.
Au cas où les personnes présentes se demanderaient ce que signifie PV, à l'époque, quand j'ai commencé à présenter des amendements, on ne voulait pas utiliser le « G » de Green, en anglais, parce qu'on aurait pu le confondre avec le « G » de « gouvernement », ce qui sera le cas un jour — vous aurez un gouvernement vert et il n'y aura plus de confusion. Cependant, pour l'instant, PV signifie Parti vert, et je présente très succinctement cet amendement, qui créerait un nouveau libellé à la page 6, juste après la ligne 24.
Il découle des témoignages que le Comité a recueillis, en grande partie de la radio communautaire, du groupe de radiodiffusion communautaire. Je ne vais pas tout lire, mais ils voulaient, et cet amendement crée, la possibilité de faire entendre une divergence d'opinions et de points de vue sur des questions d'intérêt public, et plus précisément — et je trouve ce libellé très bon — « de participer activement au débat public sur ces sujets au moyen de l’élément communautaire; »
Cet amendement introduirait la notion selon laquelle nos radiodiffuseurs publics et nos radiodiffuseurs communautaires, ainsi que l'ensemble de la Loi sur la radiodiffusion, créeraient des occasions de dialogue respectueux et exposeraient les gens à des points de vue différents, tout en leur permettant de ne pas se contenter d'être des observateurs, mais de participer directement au dialogue public.
Je pense que si nous avions ce type de possibilité et si les gens étaient capables de prendre part au dialogue, la participation électorale ne serait pas si faible.
Voilà ce que je propose. J'espère que cet amendement trouvera grâce aux yeux des membres du Comité. Je vous remercie.
:
Merci d'avoir expliqué ce sous-amendement.
Fait‑il l'objet d'un débat?
Étant donné que personne ne lève la main, le sous-amendement est‑il adopté?
Un député:Il y a consentement, madame la présidente.
(Le sous-amendement est adopté.)
La présidente: Le PV‑1 modifié est‑il adopté?
(L'amendement modifié est adopté [Voir le Procès-verbal])
La présidente:Nous passons maintenant au BQ‑8.
Monsieur Champoux, allez-y.
:
Madame la présidente, cet amendement suggère de « faire appel au maximum aux producteurs canadiens, qu'ils soient indépendants, affiliés ou la propriété d'une entreprise de radiodiffusion ».
En fait, par cet amendement, nous souhaitons apporter une modification à la Loi actuelle. Ce n'est pas un amendement à ce que propose le projet de loi . Nous souhaitons ajouter ce libellé pour corriger une situation, en quelque sorte.
Quand la Loi sur la radiodiffusion a été adoptée en 1991, les producteurs indépendants représentaient une industrie qui se développait. Ce n'était pas encore une force dans l'industrie, mais cela se développait. Dans le contexte de l'époque, on voulait encourager les travailleurs autonomes de l'industrie de la production au moyen d'une disposition dans la Loi qui incitait à faire appel le plus possible à leurs services.
Aujourd'hui, c'est un peu l'inverse. Les producteurs indépendants et les travailleurs autonomes du secteur de la culture, particulièrement dans le domaine de la production, occupent une part importante de l'industrie et sont souvent la référence et la première ressource à laquelle les entreprises de radiodiffusion font appel pour la production.
Dans ce contexte, il est tout à fait indiqué de modifier le libellé de la Loi sur la radiodiffusion de 1991 et, pour ce faire, d'ajouter ce qui suit, après la ligne 24 de la page 6 du projet de loi:
(5.1) Le sous-alinéa 3(1)i)(v) de la même loi est remplacé par ce qui suit:
(v) faire appel au maximum aux producteurs canadiens, qu'ils soient indépendants, affiliés ou la propriété d'une entreprise de radiodiffusion;
:
Merci beaucoup, madame la présidente.
J'ai encore de bonnes nouvelles.
En réalité, le NDP‑4 et le NDP‑5 étaient, je pense, des versions antérieures, car nous avons envoyé une version révisée plus récemment, il y a quelques jours. Ils ne touchent pas vraiment l'amendement du NPD. Le texte a été distribué sous l'amendement NDP‑4, que je vais proposer à la place.
Il propose que l'article 3 du projet de loi soit modifié par remplacement des lignes 40 et 41, page 6, par ce qui suit:
tochtones — au sein des éléments communautaires qui sont particulièrement bien placés pour servir les collectivités éloignées et de petite taille, et les autres éléments du système de radiodiffusion canadien;
Ce texte a déjà été distribué en anglais et en français, et il remplace le NDP‑4 et le NDP‑5.
:
Le projet de loi comporte un objectif de politique, à l'alinéa 3(1)p) proposé, qui vise à offrir « une programmation accessible et exempte d'obstacles aux personnes handicapées », et ce, dans le cadre du « système canadien de radiodiffusion ».
Dans la loi actuelle, il y a l'expression « au fur et à mesure de la disponibilité des moyens », que le gouvernement propose de supprimer. Ainsi, la disponibilité des moyens n'est plus mentionnée, mais l'attente en la matière est très élevée. À cette fin, le CRTC collabore déjà avec les services de radiodiffusion au sujet du sous-titrage codé, de la vidéodescription et de la description sonore. Il y a des discussions sur les périodes d'essai auprès de personnes handicapées.
En ce qui a trait à la proposition de M. Nater, je me contenterai de dire que les deux éléments qu'il a relevés sont effectivement des mesures que le système peut prévoir pour soutenir les personnes handicapées, mais il existe une gamme plus large de mécanismes, et nous nous attendons à ce qu'il y en ait toujours. Nous avions proposé de laisser ce niveau de détail au CRTC et de lui donner la souplesse nécessaire pour qu'il puisse déterminer ce qui s'impose à mesure que la technologie évolue.
:
Merci, madame la présidente.
J'aimerais clarifier quelques points.
Cette suggestion provient d'un mémoire que nous avons reçu de l'Alliance pour l'égalité des personnes aveugles du Canada. On y parle entre autres de l'hésitation de certains radiodiffuseurs à offrir, par exemple, des services de vidéodescription. Je vais en lire un très bref extrait:
Lors d'une consultation avec des représentants de Bell Media, Rogers et Corus Entertainment, les représentants de l'industrie ont indiqué qu'il n'était pas possible d'offrir des services de VD...
Cela désigne la vidéodescription.
... pour des jeux télévisés, car le contenu serait trop difficile à décrire. Toutefois, récemment, nous avons remarqué que l'émission Family Feud Canada était diffusée avec vidéodescription sur le réseau anglais de CBC/Radio-Canada.
Puisque CBC/Radio-Canada a démontré qu'il est possible de diffuser avec succès des émissions de sport et de jeux en direct avec vidéodescription, nous croyons que les exemptions à la fourniture de tels services pour tout type d'émission ne sont plus justifiées et que les exemptions actuelles à l'offre intégrale de services de vidéodescription doivent être supprimées.
Ce n'est là qu'un exemple des efforts que nous devrions tous déployer, non seulement sous cet angle, mais aussi de façon plus générale, pour faire en sorte que toutes les personnes handicapées soient en mesure de participer pleinement à la vie canadienne.
Merci, madame la présidente.
:
Madame la présidente, je me disais qu'il était difficile de repousser un amendement comme celui-là. En effet, il est évident pour moi que cette accessibilité devrait être acquise. Compte tenu des progrès de la technologie au fil des années, personne ne peut dire que celle-ci n'est pas accessible ou qu'on n'a pas les moyens d'offrir ce service à la clientèle qui en a besoin.
En fait, je me demande pourquoi il est écrit « autant que possible » dans l'amendement proposé par les amis conservateurs, alors que cela devrait être une obligation. Offrir ces services devrait en effet être obligatoire.
Peu importe la tournure qu'aura prise le libellé à la fin de la discussion, je pense que nous devons nous assurer que cela constitue une obligation. Toute entreprise qui se dit assez sérieuse pour évoluer dans l'univers de la radiodiffusion au Canada doit, à tout le moins, offrir cette accessibilité aux gens qui en ont besoin.
Personnellement, je souhaite appuyer cet amendement, mais je veux effectivement m'assurer que le libellé final est le plus musclé possible.
:
Je vais essayer de le lire dans les deux langues.
[Traduction]
Après la ligne 44 de la page 6, on devrait lire « le système canadien de radiodiffusion, y compris, notamment, les services de sous-titrage codé et les services vidéo disponibles pour aider les personnes ayant une déficience visuelle ».
[Français]
Dans la version française, j'imagine qu'à la ligne 44, tout de suite après la fin du mot « obstacles », qui est coupé en deux par un trait d'union, on ajouterait « y inclus des services de sous-titrage codé et des services de vidéodescription afin d'aider les personnes ayant une déficience visuelle ».
[Traduction]
Monsieur Nater, cela vous convient-il, puisque c'est votre amendement?
Monsieur Méla, cela vous convient‑il? Vous l'avez pris en note?
Y a‑t‑il d'autres interventions?
(L'amendement est adopté.)
La présidente: Nous allons passer à l'amendement CPC‑7.11.
Avant de donner la parole à l'auteur de cet amendement, j'aimerais vous signaler que l'adoption du CPC‑7.11 signifiera que le CPC‑7.12, le BQ‑9, le LIB‑5, le NPD‑7.1 et le BQ‑10 ne peuvent être déplacés en raison de conflits de lignes. Est‑ce que tout le monde a compris? Est‑ce que j'ai dit cela assez lentement? Voulez-vous que je répète?
Je ne vois pas de mains levées, donc il semble bien que tout le monde a compris. Nous allons donner la parole à M. Nater pour qu'il propose l'amendement CPC‑7.11.
:
Merci, madame la présidente.
Il s'agit d'un amendement très simple qui se résume à la suppression de quelques lignes. Je suis certain que nous allons l'adopter tranquillement avec dissidence.
Cet amendement supprime le passage qui commence à la ligne 45 de la page 6 et se termine à la ligne 16 de la page 7. Il a pour effet de supprimer les aspects de découvrabilité du projet de loi . Nous agissons ainsi parce que nous n'avons toujours pas reçu de directive du responsable du CRTC sur la façon dont cette découvrabilité sera mise en œuvre et appliquée.
Nous avons entendu des spéculations tout au long du processus, et beaucoup de ces problèmes auraient pu être résolus avec une directive simple et claire du ministre responsable du CRTC. À défaut de cela et en prévision de l'avenir, nous proposons de retirer cet enjeu du projet de loi.
Il est évident qu'à un moment donné, cela sera adopté et que le CRTC sera chargé de le mettre en œuvre. Je sais de quel côté penchent nos votes au sein du Comité, mais en même temps, c'est une question qui nous tient à cœur. Nous voulons voir les productions et les créations canadiennes exceller et prospérer ici et ailleurs dans le monde. Je pense qu'il y a une réelle inquiétude et une hésitation parmi de nombreux créateurs nationaux sur la façon dont la découvrabilité sera mise en œuvre. En fait, cela risquerait de nuire à certains créateurs canadiens.
Comme nous ne voulons pas que les créateurs canadiens soient lésés dans leur capacité d'avoir du succès à l'international, nous proposons que ces dispositions soient retirées du projet de loi.
Merci, madame la présidente.
:
Merci, madame la présidente.
L'amendement CPC‑7.12 est une tentative de moindre portée de faire en sorte qu'il y ait au moins un peu plus de clarté de notre part. Plus tôt dans le débat de ce matin — ou de cet après-midi, peu importe —, nous avons essayé de proposer une définition de la découvrabilité qui serait enchâssée dans le projet de loi. Cette tentative a échoué, mais ce qui est proposé ici n'est qu'un petit changement.
Il s'agit de modifier la première ligne de la page 7 en changeant essentiellement un mot, afin qu'on puisse lire: « permettre la découvrabilité des services de programmation canadienne ». C'est une modification relativement mineure, mais je pense qu'elle est importante étant donné la façon dont fonctionnent les différents diffuseurs nationaux et internationaux. Je crois que l'emploi de « permettre » plutôt qu'« assurer » est mieux à même de rendre compte de la façon dont ces types de systèmes fonctionnent et de la façon dont le contenu canadien et les autres contenus seraient traités sur ces plateformes.
Merci, madame la présidente.
:
Merci, madame la présidente.
D'après ce que je puis comprendre, cet amendement vise essentiellement à mieux étoffer la programmation des médias communautaires. Le Comité a déjà apporté différents amendements à la Loi afin de tenir compte des médias communautaires et du rôle unique qu'ils jouent dans notre paysage médiatique. On veut donc ici préciser davantage le type de programmation que l'on voudrait les voir offrir.
Je noterais que la liste dressée semble effectivement plutôt restrictive en ce sens que l'on y précise la forme que devrait prendre la programmation communautaire. Il faudrait donc s'attendre à ce que le CRTC, lorsqu'il aura des décisions à prendre concernant les médias communautaires, s'en remette à cette liste pour imposer à ces médias des obligations de la sorte, ou qu'il s'attende à ce que ces médias offrent une programmation semblable.
Dans sa forme actuelle, cette liste semble donc plutôt restrictive et exhaustive. Je note que M. Julian a indiqué que l'on répondait ainsi à une demande du secteur des médias communautaires, mais il n'en demeure pas moins que ces dispositions pourront influer sur les décisions du CRTC.
:
Merci, madame la présidente.
Cet amendement fait suite aux revendications de bien des parlementaires, y compris le , et de nombreux créateurs de contenu qui ont fait valoir que le projet de loi devrait s'appliquer aux plateformes, mais pas aux utilisateurs. Il s'agit donc de supprimer les exemptions prévues aux articles 4.1 et 4.2 proposés pour faire en sorte que les utilisateurs ne soient pas visés par cette loi.
Comme j'ai la parole, et que je risque de ne pas pouvoir le souligner plus tard, je veux vous dire que si cet amendement‑ci est rejeté par le Comité, il y en aura un autre — le PV‑4.2, si je ne m'abuse — qui visera à exclure tout au moins de l'application de la loi les utilisateurs qui génèrent des revenus de façon indirecte. Je pense que cette proposition est identique à l'amendement CPC‑9.
Je n'aurai pas l'occasion de débattre de cet amendement, mais ce serait une autre possibilité dans l'éventualité où cette proposition initiale n'obtiendrait pas l'adhésion du Comité. Il s'agit donc de s'assurer que ces dispositions s'appliquent aux plateformes et non aux utilisateurs.
La situation est plutôt intéressante, car nous avons autour de cette table des députés qui seraient prêts à affirmer que le contenu généré par les utilisateurs n'est pas visé par ce projet de loi et qu'il n'y a aucune chance que ce soit un jour le cas.
Le nous sert la même rengaine, mais il y a par ailleurs le président du CRTC, M. Ian Scott, celui‑là même qui est chargé de faire appliquer cette loi. Il a déclaré que le contenu généré par les utilisateurs pourrait effectivement être visé par ce projet de loi, si le CRTC en décidait ainsi.
Comme cela laisse un grand pouvoir discrétionnaire au CRTC, je peux comprendre que mon collègue, M. Morrice, désire préciser les choses de telle sorte que le contenu généré par les utilisateurs soit effectivement exclu de l'application de ce projet de loi. Des témoins n'ont pas cessé de nous le faire savoir depuis le début de notre étude.
Je vais profiter de l'occasion pour rappeler à mes collègues du Comité un échange que j'ai eu avec M. Ian Scott. Je lui posais une question concernant la réglementation du contenu généré par les utilisateurs pour savoir s'il estimait que ce contenu était visé par ce projet de loi. Je vais me citer moi-même. Voici ce que je lui ai dit:
Le projet de loi C‑11 ouvre en fait la porte à la réglementation par le CRTC du contenu généré par les utilisateurs. Je reconnais qu'il y a des arguments contraires. Cependant, Michael Geist a déclaré que la réalité incontournable, c'est que ces dispositions législatives auront pour résultat net —
Et l'on parlait ici surtout de l'article 4 que nous étudions actuellement.
...que le contenu généré par les utilisateurs tombera sous le coup de la loi.
Jeanette Patell, de YouTube Canada, a dit...que le libellé du projet de loi donne à l'organisme de réglementation de la radiodiffusion — autrement dit, à vous — un pouvoir de surveillance sur les vidéos courantes produites à l'intention d'autres utilisateurs.
...Scott Benzie, de Digital First Canada, a déclaré que, même si le gouvernement affirme que la loi ne s'appliquera pas aux créateurs de contenus originaux numériques, le projet de loi les englobe clairement. »
C'est ce que je lui ai dit, et j'ai ajouté:
Toutes ces personnes sont des utilisateurs individuels qui créent du contenu. Il semble que le projet de loi, effectivement, les vise ou pourrait les viser. Est‑ce exact?
C'est la question que j'ai posée à M. Ian Scott, le président du CRTC. Voici ce qu'il m'a répondu:
Dans sa forme actuelle, le projet de loi contient une disposition qui nous permettrait d'agir ainsi, au besoin.
Je pense qu'il vaut la peine de le répéter aux fins du compte rendu. À ma question qui consistait à savoir si le contenu généré par les utilisateurs est visé ou non par le projet de loi, M. Ian Scott a répondu: « Dans sa forme actuelle, le projet de loi contient une disposition qui nous permettrait d'agir ainsi, au besoin. » Autrement dit, il pourra décider s'il choisit ou non de s'en prendre au contenu généré par les utilisateurs et dans quelle mesure il le fera.
Quel entêtement manifeste.
Si le souhaite vraiment faire en sorte qu'aucun contenu généré par les utilisateurs ne tombe sous le coup de cette loi et s'il veut vraiment que seules les grandes entreprises ou plateformes de diffusion en continu soient visées, c'est alors à nous qu'il incombe d'apporter les précisions nécessaires. Assurons-nous que ce projet de loi exclut bel et bien toute possibilité d'application à un contenu généré par les utilisateurs. Assurons-nous de faire mentir Ian Scott.
Cependant, comme il est actuellement président du CRTC, je dois le croire sur parole. Après tout, c'est lui qui est chargé de s'assurer que cette loi entre en vigueur, qu'elle s'applique à tout le monde et qu'il y a des répercussions pour ceux qui y contreviennent. S'il indique que le contenu généré par les utilisateurs est inclus, nous devons tous nous en inquiéter.
Je pourrais aller plus loin en vous parlant de Spotify. Je pourrais aussi vous parler de YouTube. Je pourrais citer Scott Benzie. Je pourrais vous rappeler le témoignage de M. Peter Menzies, un ancien commissaire du CRTC. Je pourrais vous parler de TikTok Canada. Je pourrais citer Matthew Hatfiel d'Open Media et Morghan Fortier de Skyship Entertainment. Je pourrais également citer J.J. McCullough et Michael Geist dont je viens de vous parler. Je pourrais me référer au témoignage de Mme Roy, mieux connue sous le pseudonyme Aunty Skates. La liste est longue.
Toutes ces personnes et ces organisations ont parlé devant le Comité du contenu généré par les utilisateurs et confirmé qu'il est bel et bien visé par ce projet de loi.
Fait intéressant, la Société Internet est composée de quatre membres principaux, dont deux sont d'anciens conseillers du CRTC qui, selon moi, font figure d'autorité dans le domaine.
Je sais que les députés libéraux qui me font face pensent qu'ils détiennent le pouvoir, mais personnellement, je préférerais — tout comme de nombreux autres Canadiens, je pense — confier ce pouvoir aux personnes qui ont déjà occupé un poste où ils ont dû mettre en œuvre des lois en raison de leurs fonctions au CRTC.
Ces intervenants ont indiqué que selon ce projet de loi, le Parlement pourrait déclarer que les courriels constituent une diffusion et sont assujettis au règlement. Ils ont écrit que quand tout ce qu'on a, c'est un marteau, tout a l'air d'un clou.
Dans le mémoire qu'ils ont remis au Comité, ils ont ajouté ce qui suit:
Le projet de loi C‑11 se fonde sur l'illusion tragique que tout le contenu radiophonique et audiovisuel sur Internet est une émission et que quiconque transmet une émission sur Internet est un diffuseur plutôt qu'un communicateur.
Ils continuent en indiquant que le projet de loi ne fait pas la distinction entre une baladodiffusion produite dans le sous-sol d'une résidence et la diffusion d'un film populaire... sur Netflix. Ils poursuivent en affirmant qu'il n'est ni possible ni bénéfique d'utiliser la Loi sur la radiodiffusion pour réglementer Internet, car les services de diffusion en continu sur Internet ne constituent tout simplement pas une radiodiffusion.
Comme je l'ai souligné, deux des quatre membres du conseil d'administration de la Société Internet sont d'anciens conseillers au CRTC. Ils considèrent également que le système de diffusion canadien — modeste à l'échelle internationale — conquiert le monde simplement en redéfinissant la « diffusion ».
Autrement dit, ils affirment qu'en vertu de cette mesure législative, le document désuet qu'est la Loi sur la radiodiffusion est utilisé pour réglementer quelque chose de nouveau, et que selon ce paramètre...
Pardonnez-moi, madame la présidente, mais les députés de l'autre côté sont en train de converser. C'est assez fort et plutôt dérangeant. Pourriez-vous les rappeler à l'ordre?
:
Les députés ont le droit de tenir des échanges discrets. Nous ne parlions pas; nous chuchotions. Nous y sommes autorisés à titre de députés. Je sais que les députés de l'opposition parlent souvent à leurs adjoints, qui se tiennent derrière eux. C'est la raison pour laquelle ils sont derrière nous. Nous ne discutions pas bruyamment. Nous ne parlions pas. Rien ne pouvait être entendu.
Je ne pense pas que ce soit raisonnable, et je sais que Mme Thomas a déjà exigé le silence absolu en quelques occasions, alors que c'est une faveur qu'elle ne nous a jamais accordée.
Je respecte ce que Mme Thomas a à dire et je respecte son temps d'intervention, mais je dois également respecter le fait que nous sommes tous députés. Nous planifions tous la suite des choses. Nous pouvons tous tenir de discrets apartés en chuchotant, comme je le faisais avec mon personnel.
C'est quelque chose que j'ai déjà fait et nous l'avons fait au cours des six dernières années. Personne ne peut s'attendre à ce que nous nous abstenions de chuchoter et observions un silence à entendre voler une mouche...
Une voix: [Inaudible]
M. Chris Bittle: ... alors que Mme Thomas ne le fait pas elle-même. Ironiquement, elle parle alors même que j'interviens. Elle est mal placée pour me critiquer, madame la présidente.
:
Merci, madame la présidente. Je pense que c'est un sujet très passionnant. Je pense que c'est ce que nous voyons en ce moment.
Il s'agit d'un sujet très passionnant et très important, car il touche de nombreux Canadiens, de nombreux créateurs de contenu numérique et de nombreuses personnes qui réussissent grâce aux nouvelles technologies, aux nouveaux moyens et au contenu généré par les utilisateurs.
Je veux être très clair. L'aspect de ce projet de loi sur lequel j'ai reçu le plus de correspondance est l'article 4.2 proposé. J'appuierai l'amendement présenté par M. Morrice, du Parti vert. Il est semblable à l'amendement qui le suivra et qui est parrainé par le Parti conservateur.
Malheureusement, étant donné le temps dont nous disposons, nous n'aurons probablement pas l'occasion d'en débattre, alors je profite de cette occasion — et je remercie M. Morrice de l'avoir présenté et de m'avoir permis d'en parler — parce que c'est celui‑là. C'est, à mon avis, l'un des aspects les plus importants de ce projet de loi.
Nous avons entendu des gens comme Oorbee Roy et ceux qui ont connu du succès, comme, par exemple, J.J. McCullough, que mon collègue vient de mentionner, avec son témoignage exceptionnel et franchement agréable. Sa vidéo, qui a été affichée par la suite, était un grand effort pour nous expliquer une grande partie de tout cela.
En ce qui concerne cet aspect, si nous pouvons croire sur parole le — et je veux le croire sur parole —, le retrait de l'article 4.2 proposé, en supprimant cet aspect du libellé de la mesure législative, montrera très clairement aux Canadiens que les utilisateurs ne sont pas concernés et que le contenu généré par les utilisateurs ne sera pas couvert par ce projet de loi.
Étant donné que je ne serai pas en mesure de débattre ou d'expliquer les amendements futurs pour les Canadiens qui nous regardent à la maison, et je sais qu'il y a des dizaines de personnes qui écoutent ParlVU en ce moment même et qui portent attention à l'étude article par article, vous remarquerez que nous allons voter sur un certain nombre d'amendements sans débat. Certains d'entre eux seront étiquetés « CPC », d'autres « LIB » et d'autres encore « NDP », pour tenir compte des différents partis.
Le Parti conservateur a proposé, à mon avis, des amendements utiles et constructifs qui permettraient d'approuver cette mesure législative et de clarifier une fois pour toutes pour les Canadiens que les utilisateurs sont en fait exclus. C'est ce que le s'est engagé de faire, et c'est ce que cet amendement et l'amendement suivant des conservateurs permettraient de réaliser, absolument. Je sais qu'il y a une controverse à ce sujet. Je sais qu'il y a des gens qui ne seront pas d'accord, mais si nous croyons sur parole le ministre et le gouvernement, cela permet de réaliser ce qu'ils disent depuis le début. Cela permet d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.
Je ne veux pas prendre trop de temps, si ce n'est pour dire que nous apporterons d'autres amendements pour protéger les utilisateurs et le contenu que les Canadiens publient en ligne. Il est tout simplement regrettable que, dans quelques minutes, nous nous nous transformions en citrouilles et que nous ne puissions plus débattre de cette mesure législative comme les Canadiens s'y attendent, je pense.
J'ai fait part de mes observations. Je les ai consignées au compte rendu. J'aimerais simplement pouvoir en dire plus à mesure que nous examinons les amendements.
Je vais céder mon temps, madame la présidente.
:
Merci, madame la présidente.
En ce qui concerne cet amendement plus précisément — et je vais laisser du temps à M. Julian pour qu'il puisse s'exprimer —, il exclurait les plateformes de médias sociaux comme YouTube, que plus des deux tiers des Canadiens utilisent pour écouter de la musique en continu. Cela perpétuerait des règles du jeu inéquitables et, au final, c'est l'objet de ce projet de loi. Il faut faire payer ces plateformes.
Depuis le début, on a presque l'impression que nous regardons le Comité international olympique, le CIO, et je suis sûr que beaucoup d'entre nous dans la salle diraient: « Ce n'est pas une grande organisation. Regardez les athlètes. Ils sont formidables. Ils font de grandes choses. Ils accomplissent des choses merveilleuses, mais ne regardez pas le CIO. N'en parlons pas comme d'une partie importante du sport et des mesures qu'ils prennent. » Les conservateurs présentent ces amendements et en discutent au profit de certaines des plus grandes entreprises du monde, Google et TikTok, et nous sommes ici pour nous assurer que les plateformes auront des obligations en vertu de ce projet de loi, et non les utilisateurs.
Nous devons nous assurer qu'il y a des règles du jeu équitables, et nous devons veiller à ce que les plateformes contribuent à la culture canadienne. C'est le modèle canadien, que nous adoptons depuis des décennies avec succès — soit tenir cette discussion, cette conversation. Nous choisissons tous nos histoires préférées que nous avons entendues de Canadiens et d'artistes favoris.
Nous avons reçu Gord Sinclair du groupe Tragically Hip ici pour discuter de la façon dont le système lui a été profitable et dont il a permis à un groupe originaire d'une petite ville de l'Est de l'Ontario de connaître un grand succès. Je sais que sera probablement contrarié que j'aie parlé d'une petite ville de l'Est de l'Ontario, mais c'est ce que M. Sinclair a dit. Il a parlé de la nécessité d'avoir cette loi pour veiller à ce que nous ayons le prochain Tragically Hip, afin que nous puissions continuer à raconter ces histoires canadiennes et à bénéficier de ces avantages.
Je veux m'assurer que M. Julian aura la chance d'intervenir, car je vois que nous approchons de 21 heures, mais ce sont les objectifs du gouvernement.
:
Merci, madame la présidente.
C'est en fait une bonne nouvelle, et je pense que vous en conviendrez. Si nous lisons le libellé de la motion 16, il se lit comme suit: « si le Comité n'a pas terminé son étude article par article du projet de loi au plus tard à 21 heures le 14 juin 2022, tous les amendements restants »...
La bonne nouvelle, madame la présidente, c'est qu'elle ne précise pas l'heure avancée de l'Est, alors puisque vous, en tant que présidente, êtes à l'heure avancée du Pacifique, cela signifie que nous avons encore trois heures pour poursuivre le débat jusqu'à 21 heures, votre heure. En tant que présidente de notre comité, vous avez encore trois heures pour débattre des amendements, alors j'attends avec impatience d'aborder cette question.
:
Allons donc au CPC‑14.1.
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑14.2 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑14.3 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑14.4 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑14.5 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
L'amendement CPC‑14.6 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
:
Nous pouvons reprendre. Tout baigne, d'après la greffière.
L'amendement CPC‑14.7 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑14.8 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑14.9 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑14.10 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑14.11 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Merci.
Permettez que la présidence fasse une courte observation. Si, parfois, je souris, c'est à cause des Laurel et Hardy de notre comité, MM. Champoux et Julian.
Nous expédions les amendements. C'est diffusé en ligne, mais rien ne s'écrit sur eux, pendant que nous discutons. Le public, à la maison, risque plutôt de perdre le fil, parce que nous ne précisons même pas de quel amendement il s'agit.
Dans un souci de clarté, je me demande si, peut-être, nous pouvions lire l'amendement, pour le compte rendu, avant de le mettre aux voix. Je pense que c'est important, pour la saisie des données.
:
Madame la présidente, j'invoque le Règlement.
Ça répond à mon rappel de tout à l'heure sur notre allure, qui favorise la confusion, parce que nous ne lisons pas les amendements mis aux voix. Nous nous arrêtons seulement au numéro plutôt que d'en lire la teneur, ce qui risque de nous causer des problèmes.
Je propose de nouveau d'en envisager la lecture avant la mise aux voix pour que cette grosse liasse d'amendements ne désoriente personne.
Le fait de ne pas débattre ces amendements est déjà un affront à la démocratie. Nous devrions, au strict minimum, préciser exactement et au préalable ce qui est mis aux voix.
Merci, madame la présidente.
:
Merci, monsieur Perkins.
La première fois, j'ai consulté la greffière, qui m'a répondu que ce n'était pas nécessaire. Revenons à nos moutons.
L'amendement CPC‑14.16 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑14.17 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
L'article 4 est‑il adopté? À propos, il ne fait l'objet d'aucun amendement.
:
Je vous remercie de me dire ce qui se passe dans la salle, car je ne peux pas voir. J'espère que quelqu'un va me dire ce qui se passe pour que je sois au courant. Je vous remercie. Merci à la personne qui m'a dit qu'il n'y avait pas eu adoption avec dissidence.
Encore une fois, l'article 5 est‑il adopté?
(L'article 5 modifié est adopté par 7 voix contre 4.)
(Article 6)
La présidente: Nous abordons l'article 6. Je tiens simplement à préciser que l'amendement LIB‑8, le premier pour cet article, a déjà été adopté lors de l'adoption de LIB‑1.
En fait, à titre d'information, l'amendement CPC‑16 a déjà été traité. En effet, il a été éliminé lors du vote sur LIB‑1. Bref, CPC‑16 a déjà été traité lors de l'adoption de LIB‑1.
Le prochain amendement à l'ordre du jour est NDP‑15...
:
Je vous remercie, madame la présidente.
Oui, en effet, l'amendement est rédigé correctement. Il ne modifie que la version française, et si vous regardez la version anglaise de l'amendement à gauche de la page, l'introduction est en anglais, mais elle fait référence au libellé en français, car seul le libellé en français est modifié.
L'introduction en anglais, à savoir « That Bill C‑11, in Clause 6, be amended by replacing, in the French version, lines 1 and 2 on page 10 with the following », indique à un anglophone qui lit l'amendement où il doit regarder, mais aussi qu'il doit regarder dans la version française, car seule cette dernière est modifiée.
Pour cette raison, l'amendement est rédigé correctement.
:
Chers collègues, nous reprenons l'étude article par article.
Dans les notes que j'ai reçues de la greffière, il est indiqué que si l'amendement LIB‑9 est adopté, les amendements BQ‑13 et CPC‑18 ne pourront pas être proposés en raison d'un problème de lignes.
Puisque le prochain amendement est le BQ‑13 et qu'il ne peut pas être proposé, je dois passer au CPC‑17.
L'amendement CPC‑17 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement NDP‑15.2 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 6 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
:
Nous sommes maintenant rendus à l'amendement NDP‑17.
Je signale à tout le monde que si le NDP‑17 est adopté, les amendements BQ‑15, à la page 113, et NDP‑17.1 ne pourront pas être proposés en raison d'un problème de lignes.
L'amendement NDP‑17 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 9 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous pouvons maintenant passer à l'amendement BQ‑15.
S'il est adopté, les amendements NDP‑17.1 et NDP‑18, qui se trouve à la page 115, ne pourront pas être proposés en raison d'un problème de lignes.
J'aimerais également vous informer que si l'amendement BQ‑15 est adopté, l'amendement NDP‑17.1 n'aura plus sa raison d'être puisqu'ils sont identiques. Si BQ‑15 est rejeté, NDP‑17.1 le sera aussi, pour la même raison.
L'amendement BQ‑15 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 9 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
L'amendement NDP-17.1 ne sera pas mis aux voix, mais l'amendement NDP‑18, oui.
L'amendement NDP‑18 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 9 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Je passe à l'amendement NDP‑19.
Encore une fois, j'aimerais prévenir tout le monde que si l'amendement NDP‑19 est adopté, l'amendement NDP‑19.1 ne pourra pas être proposé en raison d'un problème de lignes.
L'amendement NDP‑19 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 9 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement NDP‑19 est rejeté. Par conséquent, l'amendement NDP‑19.1 peut être proposé.
L'amendement NDP‑19.1 est‑il adopté?
:
Nous allons tenir un vote par appel nominal au sujet de l'amendement CPC‑18.1.
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Les amendements CPC‑18.2 et CPC‑18.3 ont été retirés.
Nous en sommes à l'amendement CPC‑18.4.
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous sommes rendus à l'amendement CPC‑18.5.
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous en sommes à l'amendement CPC‑19.
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous nous prononçons maintenant sur l'amendement CPC‑19.1.
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Nous passons maintenant à l'amendement BQ‑16, mais avant que je demande le vote, j'aimerais indiquer que si l'amendement BQ‑16 est adopté, l'amendement LIB‑10, qui figure à la page 126, ne pourra pas être proposé en raison d'un problème de lignes.
L'amendement BQ‑16 est‑il adopté?
:
Nous allons maintenant passer à l'amendement BQ‑17.
Veuillez prendre note que si l'amendement BQ‑17 est adopté, l'amendement NDP‑19.2 ne pourra pas être proposé, car il porte sur la même ligne. Si le BQ‑17 est adopté, le NDP-19.2 n'aura plus sa raison d'être, car les deux amendements sont identiques. Si BQ‑17 est rejeté, NDP‑19.2 le sera aussi, pour la même raison.
L'amendement BQ‑17 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 9 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Puisque l'amendement BQ‑17 n'a pas été adopté, nous passons à l'amendement NDP‑19.2.
:
Je n'en suis pas encore à l'amendement NDP‑19.3, car il porte sur l'article 11, monsieur Julian. Nous sommes en train de terminer le présent article.
L'amendement CPC‑20.2 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 10 modifié est adopté par 7 voix contre 4.)
(Article 11)
La présidente: Veuillez prendre note que si l'amendement NDP‑19.3 est adopté, l'amendement BQ‑19 ne pourra pas être proposé en raison d'un problème de lignes.
L'amendement NDP‑19.3 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 10 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement BQ‑18 est‑il adopté?
:
Mettons-nous maintenant l'amendement BQ‑18 aux voix?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement BQ‑19 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 9 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑21 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑22 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
:
L'amendement CPC‑24 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: L'amendement CPC‑25 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 7 voix contre 4. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 17 modifié est adopté avec dissidence.)
La présidente: Je sais que nous aurons bientôt terminé, mais est‑ce que vous voulez vous dégourdir un peu et faire une pause santé, si je peux m'exprimer ainsi?
Puis‑je avoir vos commentaires?
:
L'article 22 modifié est‑il adopté?
(L'article 22 modifié est adopté avec dissidence.)
(Article 23)
La présidente: Si l'amendement BQ‑26 est adopté, l'amendement NDP‑23 n'aura plus sa raison d'être, car ils sont identiques, et l'amendement PV‑8 ne pourra pas être présenté en raison d'un problème de lignes. Si l'amendement BQ‑26 est rejeté, l'amendement NDP‑23 le sera aussi, car les deux sont identiques.
L'amendement BQ‑26 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 5 voix contre 2. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: Cela signifie que l'amendement NDP‑23 est aussi rejeté.
L'amendement PV‑8 est‑il adopté?
(L'amendement est rejeté par 6 voix contre 1. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 23 est adopté avec dissidence.)
(Les articles 24 à 27 inclusivement sont adoptés avec dissidence.)
(Article 28)
:
Si l'amendement CPC‑29 est adopté, alors l'amendement NDP‑24 n'aura plus sa raison d'être, car ils sont identiques. Si l'amendement CPC‑29 est rejeté, l'amendement NDP‑24 le sera aussi.
L'amendement CPC‑29 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté par 6 voix contre 5. [Voir le Procès-verbal])
(L'article 30 modifié est adopté avec dissidence.)
(L'article 31 est adopté avec dissidence.)
La présidente: L'amendement G‑5 vise à créer un nouvel article, 31.1.
L'amendement G‑5 est‑il adopté?
(L'amendement est adopté avec dissidence. [Voir le Procès-verbal])
:
Pour l'article 37, nous avons l'amendement NDP‑24.1.
Je vais lire la note préparée par le greffier législatif au sujet de cet amendement. Il est écrit que le projet de loi modifie principalement la Loi sur la radiodiffusion de diverses façons. Cet amendement vise à modifier la Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes en exigeant que le Conseil recueille des données statistiques et qu'il les inclue dans le rapport sur ses activités, conformément au paragraphe 13(2) de la loi, en se fondant sur l'application de l'article 3 de la Loi sur la radiodiffusion.
Dans la troisième édition de l'ouvrage La procédure et les usages de la Chambre des communes, à la page 770, on peut lire:
Un amendement à un projet de loi renvoyé à un comité après la deuxième lecture est irrecevable s'il en dépasse la portée et le principe.
À notre avis, cet amendement, qui exige la collecte de données statistiques alors que ce n'est pas prévu dans le projet de loi, dépasse la portée du projet de loi. Par conséquent, je juge l'amendement irrecevable. Cette décision s'applique également à l'amendement CPC‑29.1, car il est identique à l'amendement NDP‑24.1.
Est‑ce que je continue?
L'amendement NDP‑24.1 est‑il adopté?