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Merci, monsieur le président.
Mesdames les députées et messieurs les députés, je tiens tout d'abord à vous remercier de nous avoir invités à comparaître aujourd'hui, à un moment important pour nous.
Un mois s'est écoulé depuis le dévoilement, par la FCFA, d'un projet de loi pour moderniser la Loi sur les langues officielles. Un mois que nous avons consacré à clarifier des points précis du document; à rencontrer des parlementaires et des responsables gouvernementaux pour leur parler de notre proposition; à discuter des changements que nous mettons sur la table; et à suivre les conversations et les débats créés par notre geste.
Nous sommes fiers de notre travail. C'est le fruit d'un effort qui a engagé, non seulement la FCFA et ses organismes membres, mais aussi une variété d'institutions partenaires, de citoyens et de citoyennes, de penseurs et de penseuses au sein de nos communautés. Nous avons puisé à toutes les sources. Cela inclut les nombreux commentaires recueillis par vos collègues du Comité sénatorial des langues officielles auprès des jeunes et des gens du milieu de la recherche, et ceux recueillis par votre comité. Nous nous sommes aussi appuyés sur les 45 années d'existence de la FCFA, années au cours desquelles nous avons été témoins des hauts et des bas, sur le plan du respect, de la Loi sur les langues officielles.
Certaines de nos propositions, d'ailleurs, ne sont pas nouvelles. L'idée de créer un comité consultatif des communautés de langue officielle en situation minoritaire existait dès 1980. Cette année-là, notre organisme a signé une entente avec le gouvernement Clark pour mettre sur pied une commission conjointe. Quant à l'idée de créer un tribunal des langues officielles, elle a été avancée par la Fédération dès 1988.
Ce projet de loi n'est pas uniquement porté par la FCFA. Il constitue véritablement l'aboutissement de la réflexion des forces vives de la francophonie sur cet enjeu. Il est la proposition de nos communautés pour la modernisation de la Loi.
Je tiens à vous remercier de la grande attention avec laquelle vous avez accueilli et étudié cette proposition de projet de loi. Je note que deux propositions, en particulier — soit la désignation d'une agence centrale et la création d'un tribunal des langues officielles —, ont fait l'objet de réflexions et de délibérations lors des rencontres de ce comité.
Je me propose donc d'utiliser le temps qui m'est imparti aujourd'hui pour traiter d'une thématique qui n'a pas fait l'objet de discussions aussi poussées, soit la partie VII et les obligations de prendre des mesures positives.
Vous êtes sûrement au courant de la saga qu'a vécue l'Alliance nationale de l'industrie musicale, un organisme de nos communautés, à la suite d'une plainte déposée auprès du Commissariat aux langues officielles en 2013.
Cette plainte soulevait une infraction commise par le CRTC relativement à ses obligations d'informer nos communautés de la manière dont elles pourraient être touchées par une décision mettant en cause le Conseil et l'entreprise SiriusXM. Cinq ans plus tard, un délai en soi déraisonnable, le commissaire a donné raison à l'Alliance et a jugé que le CRTC n'avait pas respecté les obligations énoncées à la partie VII.
Un an plus tard, coup de théâtre. Le commissaire aux langues officielles annule sa décision dans un nouveau rapport et juge la plainte de l'Alliance non fondée.
Qu'est-il arrivé entre les deux rapports? Un jugement de la Cour fédérale a remis en question une décennie et demie d'interprétation de l'obligation des institutions fédérales de prendre des mesures positives en appui au développement de nos communautés.
À la suite de ce jugement, le commissaire a décidé de modifier sa manière d'enquêter sur les plaintes liées à la partie VII. Cette modification fait en sorte qu'il est maintenant très difficile d'arriver à ce qu'une plainte soit jugée fondée. Peu importe ce que l'on pense du bien-fondé de la décision du commissaire de modifier sa manière d'enquêter sur ces plaintes, le résultat demeure le même. Le jugement de la Cour fédérale a ouvert un trou béant dans la partie VII de la Loi sur les langues officielles.
Notre proposition de projet de loi permet de combler cette brèche. La Cour fédérale a émis l'avis selon lequel le libellé de l'article 41 ne précisait pas le type de mesures positives que devaient prendre les institutions fédérales. Notre proposition précise ce libellé en spécifiant l'obligation de prendre les mesures positives nécessaires pour favoriser l'épanouissement de nos communautés et appuyer leur développement.
L'article 43 de notre proposition encadre encore davantage cette obligation de prendre des mesures positives dans le cas de certaines institutions fédérales. Il s'agit spécifiquement de ministères qui ont un lien plus direct avec le développement de nos communautés. C'est le cas de Patrimoine canadien, d'Emploi et Développement social Canada, d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ainsi que de Statistique Canada.
La nouvelle partie VII que nous proposons codifie également l'obligation des institutions fédérales de consulter les communautés de langue officielle en situation minoritaire. Elle définit ce à quoi doivent ressembler les consultations effectives. Elle décrit ce qui les différencie des simples séances d'information auxquelles les institutions fédérales nous invitent trop souvent. Enfin, elle met sur pied le Conseil consultatif des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Cette proposition spécifique mérite qu'on s'y arrête. La Loi sur les langues officielles de 1988 reconnaît que le gouvernement a la responsabilité d'agir pour le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire, mais la Loi est muette sur la façon dont les communautés participent à cet engagement puisque c'est bien de leur développement qu'il s'agit. La Loi n'a pas, jusqu'à maintenant, formalisé une reconnaissance d'un partenaire officiel du gouvernement à l'échelle communautaire.
La création d'un conseil consultatif permettrait aux communautés d'avoir leur mot à dire dans la mise en oeuvre des obligations linguistiques des institutions fédérales. Elle leur permettrait de participer à l'élaboration d'un plan quinquennal sur les langues officielles et à la révision décennale de la nouvelle loi que nous proposons. Ce conseil, formé de représentants et de représentantes des principaux organismes porte-parole des communautés, mais aussi de citoyens et de citoyennes, amènerait la Loi au XXIe siècle. Il intègre en fait des approches très actuelles en matière de relations entre le gouvernement et les minorités.
Le dernier point que je soulèverai, en ce qui a trait à la nouvelle partie VII que nous proposons, vise les ententes de transfert de fonds fédérales-provinciales-territoriales. Le jugement de la Cour fédérale, dont j'ai parlé tout à l'heure, portait sur un litige lié au fait que le gouvernement de la Colombie-Britannique avait reçu des fonds fédéraux pour l'aide à l'emploi et les avait utilisés de manière préjudiciable à la communauté francophone.
Cet enjeu a mis en évidence la faiblesse des clauses linguistiques dans cette entente de transfert de fonds. C'est pourquoi notre proposition parle d'inclusion, dans toute entente de ce type, d'une clause linguistique exécutoire prévoyant que les provinces et les territoires posent deux gestes: d'abord, l'affectation de fonds spécifiques aux besoins des communautés de langue officielle en situation minoritaire et, ensuite, la tenue de consultations avec ces communautés. Enfin, ces clauses prévoient aussi l'énumération des responsabilités en matière de reddition de comptes.
Je tiens à souligner que ces propositions font écho à ce que vous avez entendu des divers témoins. La question des clauses linguistiques, la précision des obligations de certains ministères clés, l'obligation de consulter, la création d'un conseil consultatif, tout cela a été abordé devant ce comité.
Depuis que nous avons dévoilé cette proposition de projet de loi, pas une semaine ne se passe sans que les événements ne nous donnent une autre preuve manifeste du besoin criant de la modernisation de cette Loi. Ce besoin est dans l'air du temps et les enjeux font largement consensus. Il est temps de passer à l'action.
Vous avez devant vous la première proposition complète en trois décennies visant à moderniser de fond en comble la Loi sur les langues officielles. Comme je vous l'ai dit au début de ma présentation, ce n'est pas un simple mémoire. C'est le projet de l'ensemble de nos communautés. Il reflète les voix de centaines de groupes, de citoyens, de citoyennes, de chercheurs et de chercheuses.
Nous recommandons respectueusement à ce comité d'annexer cette proposition au complet au rapport final qu'il remettra au Parlement.
Je vous remercie de votre attention.
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Merci, monsieur le président.
Merci, chers membres du Comité. C'est un plaisir de vous voir tous ici réunis.
Merci de m'avoir invitée aujourd'hui pour vous parler premièrement du Budget provisoire des dépenses 2019-2020 et, deuxièmement, de la proposition d'organiser un sommet fédéral-provincial-territorial des langues officielles dans le cadre du 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles.
[Traduction]
Je tiens d'abord à souligner l'important travail que vous, chers collègues, effectuez en tant que comité. Vos travaux sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles et sur l'optimisation du Plan d'action pour les langues officielles alimentent notre réflexion. Je vous en remercie.
Je suis accompagnée aujourd'hui de Guylaine Roy, sous-ministre, de Andrew Francis, dirigeant principal des finances à Patrimoine canadien, et de Denis Racine, directeur général, Direction générale des langues officielles.
Monsieur le président, je sais que vous suivez de près la mise en oeuvre du Plan d'action pour les langues officielles 2018-2023: Investir dans notre avenir.
[Français]
Enfin, on est rendu à un moment où le Plan d'action sur les langues officielles a maintenant un an.
Il témoigne de l'engagement fort de notre gouvernement envers les communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Il propose une vision d'avenir et des mesures précises pour promouvoir le bilinguisme et renforcer les communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Surtout, il s'accompagne du plus important investissement en langues officielles de notre histoire, qui, en fait, représente 2,7 milliards de dollars sur cinq ans en programmes dédiés à la promotion des langues officielles, dont 500 millions de dollars en nouveaux fonds.
Par ces investissements, nous réaffirmons notre engagement à soutenir les 2 millions de Canadiens qui vivent en situation minoritaire pour qu'ils puissent continuer à vivre dans leur langue au quotidien, bien entendu, et pour réduire les risques d'assimilation linguistique.
Cela passe par des communautés et des organismes forts qui peuvent s'offrir des programmes et des espaces pour assurer leur propre vitalité.
La mise en œuvre du Plan d'action avance comme prévu. D'ailleurs, lors de ma dernière comparution devant vous, j'ai mentionné que trois annonces importantes avaient déjà été faites pour la mise en œuvre du plan. Premièrement, il y a eu la confirmation de la bonification de 20 % du financement de base des organismes communautaires; deuxièmement, l'aide financière aux médias communautaires; troisièmement, un investissement dans le Fonds d'action culturelle communautaire pour offrir des activités culturelles aux élèves en milieu minoritaire.
J'ai également eu l'occasion de faire trois importantes annonces en infrastructure d'éducation pour des communautés francophones qui sont à l'extérieur du Québec, soit à Rogersville, au Nouveau-Brunswick, à l'Université de Saint-Boniface, au Manitoba, et à Summerside, à l'Île-du-Prince-Édouard.
[Traduction]
Le 8 janvier, à Rogersville, j'ai annoncé un appui financier de 3,2 millions de dollars sur deux ans pour la construction d'une cafétéria/théâtre de 329 places dans une école. Le 15 février, à l'Université de Saint-Boniface au Manitoba, j'ai annoncé un investissement de près de 2,1 millions de dollars pour la construction d'un centre d'apprentissage et de garde sur le campus. Le 14 mars, à Summerside, à l'Île-du-Prince-Édouard, j'ai annoncé un investissement de 3 millions de dollars sur trois ans pour agrandir et rénover les espaces communautaires et partagés du Centre Belle-Alliance.
[Français]
Le 14 mars dernier, j'ai également eu l'occasion d'annoncer environ 500 000 $ pour sept différentes organisations acadiennes et francophones à l'Île-du-Prince-Édouard.
Dans tous les cas, ces annonces ont été extrêmement bien reçues.
Rogersville se bat depuis 25 ans pour avoir ce projet de cafétéria et théâtre. Toute la communauté était réunie pour cette annonce. On peut dire que cela va vraiment changer la vie des gens qui vivent dans cette région du Nord du Nouveau-Brunswick.
C'est la même chose à Saint-Boniface. Presque toutes les universités du Manitoba ont des centres de la petite enfance. L'Université de Saint-Boniface, la seule université francophone non seulement au Manitoba, mais aussi à l'ouest du Québec, était la seule à ne pas avoir de centre de la petite enfance. Donc, toute la communauté était réunie pour célébrer cette annonce.
Le 14 mars, lorsque je suis allée au Centre Belle-Alliance, les dames qui ont dû se battre jusqu'en Cour suprême pour que leurs enfants aient accès à une école primaire étaient présentes. Bref, on a annoncé que l'école secondaire serait désormais disponible pour la minorité linguistique à Summerside.
Donc, dans les trois cas, on peut voir que ces annonces ont vraiment des répercussions concrètes sur la communauté.
Bien entendu, ces investissements substantiels se reflètent dans les autorisations financières.
Étant donné que vous m'avez demandé d'en parler, je vais entrer dans les détails de la question financière.
Les budgets totaux des Programmes d'appui aux langues officielles pour l'exercice 2019-2020 s'établiront à 435,4 millions de dollars, ce qui inclut une augmentation de 69,9 millions de dollars provenant directement du Plan d'action pour les langues officielles.
Si l'on ajoute le financement des autres initiatives et ministères qui participent au Plan d'action, cela représente presque 500 millions de dollars d'argent frais sur cinq ans. En fait, c'est un peu plus que 500 millions de dollars sur cinq ans, et je vous expliquerai pourquoi plus loin.
Ces augmentations sont permanentes: elles se poursuivront bien après les cinq années du Plan d'action, à raison de 100 millions de dollars par année. C'est une perspective de financement extrêmement positive pour nos communautés et pour la promotion des langues officielles.
On sait qu'en milieu minoritaire, les établissements d'enseignement sont des piliers pour les communautés.
[Traduction]
Avant d'aborder la question de l'éducation, j'aimerais rappeler le décès de James Shea, une personne très importante pour la communauté anglophone du Québec. En tant qu'ancien leader du Quebec Community Groups Network, le QCGN, il a joué un rôle important pour l'obtention du soutien fédéral et il a incité le gouvernement provincial à créer un secrétariat pour améliorer les relations avec les communautés anglophones. J'aimerais bien sûr souligner que le gouvernement soutient son héritage et évidemment l'ensemble de la communauté.
[Français]
Il va de soi que les francophones en Ontario ont le droit de recevoir une éducation dans leur langue. C'est pourquoi notre gouvernement a annoncé un financement de 1,9 million de dollars pour appuyer la création de l'Université de l'Ontario français à Toronto. L'équipe de travail de démarrage pourra donc poursuivre ses démarches jusqu'en janvier 2020.
Nous serons toujours aux côtés des communautés pour protéger leurs droits linguistiques.
C'est aussi la raison pour laquelle le budget de 2019 prévoit un appui additionnel à l'éducation dans la langue de la minorité. Cet appui est conditionnel à la conclusion d'un nouveau protocole ou de nouveaux accords bilatéraux en éducation avec les gouvernements provinciaux et territoriaux.
J'aimerais également souligner l'adoption par la Chambre de modifications importantes à la Loi sur le divorce qui garantissent, pour la première fois de notre histoire, le droit à des procédures de divorce dans la langue officielle de son choix. Le budget de 2019 prévoit d'ailleurs du financement supplémentaire de 21,6 millions de dollars pour la mise en oeuvre de ce nouveau droit.
Si l'on tient compte du fait qu'il y a plus d'argent en éducation, de même qu'en appui aux provinces, aux territoires et aux organisations relativement aux procédures de divorce dans la langue officielle de son choix, on voit que c'est bien plus que 500 millions de dollars en nouveaux investissements.
De plus, en octobre dernier, pour la première fois depuis son adoption en 1991, nous avons modifié la partie IV du Règlement sur les langues officielles — communications avec le public et prestation des services, afin de garantir une meilleure couverture des services fédéraux bilingues aux Canadiens qui vivent en situation minoritaire. Cela touche particulièrement les communautés francophones qui vivent à l'extérieur du Québec.
Parmi les changements apportés, nous avons adopté une nouvelle méthode de calcul plus inclusive pour faire augmenter la population de langue officielle en situation minoritaire, afin que le règlement continue de s'appliquer même si la population a diminué.
Dans nos critères, nous avons ajouté celui de la vitalité de la communauté, pour nous assurer que nos bureaux offrent un service bilingue lorsqu'une école de la minorité se situe sur le territoire qu'ils desservent.
Nous avons désigné plus de 600 nouveaux bureaux bilingues partout au pays. Cela aussi va changer la vie de plusieurs personnes qui vivent dans les communautés linguistiques en situation minoritaire.
Nous avons aussi désigné bilingues les gares et les aéroports assujettis à la Loi sur les langues officielles et ceux qui se trouvent dans des capitales provinciales et territoriales.
Comme vous le savez, nous célébrons cette année le 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles. Comme notre gouvernement est engagé dans la promotion des communautés de langue officielle, il nous apparaît évident qu'il faut aller au-delà des investissements et revoir le cadre législatif, donc le cadre linguistique dans son ensemble, afin qu'il permette aux communautés de répondre aux défis du XXIe siècle.
[Traduction]
À l'été 2018, le m'a confié le mandat de faire un examen de la loi en vue de la moderniser, et je crois qu'il y a un très large consensus pour entreprendre une telle démarche. Nous voulons renforcer la loi et étendre sa portée.
C'est pourquoi j'ai engagé un dialogue national à ce sujet. Nous allons à la rencontre des Canadiens dans le cadre de 5 forums et 12 tables rondes. Jusqu'à maintenant, les échanges sont très productifs. Nous avons déjà tenu 2 des 5 forums: l'un à Moncton et l'autre à Ottawa.
Avant de faire des recommandations au , je veux recueillir le point de vue des Canadiens, y compris le vôtre bien sûr, celui du Comité sénatorial permanent des langues officielles et celui du Commissariat aux langues officielles.
Les provinces et les territoires sont les bienvenus dans ce grand dialogue national. Il culminera avec un symposium national les 27 et 28 mai 2019, qui réunira les représentants des communautés, de la société civile, du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux et territoriaux. Nous y discuterons des avancées des dernières années et des enjeux et défis pour les 50 prochaines années.
[Français]
Ce symposium sera une rare occasion de faire ensemble un examen complet du régime linguistique canadien.
J'aurai l'occasion de poursuivre la discussion lors d'une rencontre fédérale-provinciale-territoriale, soit la Conférence ministérielle sur la francophonie canadienne, qui aura lieu à Iqaluit, les 27 et 28 juin prochain.
D'ailleurs, j'ai le plaisir de vous annoncer en primeur que nous avons écouté la FCFA. Elle sera présente à cette conférence, puisque tous les ministres de la francophonie canadienne et, bien entendu, le gouvernement fédéral l'ont invitée à assister à nos échanges. Cette demande de la FCFA est historique et nous avons décidé d'y répondre positivement.
Nous réaffirmons ainsi notre engagement envers une approche par et pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Nous sommes tous absolument convaincus de l'importance d'engager un grand dialogue sur les langues officielles pour les 50 ans de la Loi. Le symposium national et la conférence ministérielle seront des moments forts de ce dialogue. Il reste encore trois forums avant le symposium national. Tous les Canadiens sont invités à faire part de leurs points de vue par écrit et à participer en direct à cette réflexion.
Je vous remercie. Je suis maintenant prête à répondre à vos questions.