:
Bonjour à tous et à toutes.
Je vous propose de faire un survol de la présentation que vous avez entre les mains. Je vais prendre la liberté d'aller plus vite à certains endroits. Je veux m'en tenir aux 20 minutes qui me sont alloués pour vous laisser le maximum de temps pour les questions.
Brièvement, je suis déjà rendu à la page 3 de la présentation. Mon collègue Hubert Lussier vous a déjà présenté les premiers points que vous voyez: l'architecture d'initiatives, la structure de gouvernance, l'évaluation et la reddition de comptes. Ce sont les sujets sur lesquels nous allons nous attarder dans les prochaines pages.
Grosso modo, les composantes que vous voyez sont les mêmes que celles de la feuille de route de 2008, mais actualisées. La structure ou les éléments qui composent l'ensemble de la gouvernance ou de la reddition de comptes sont donc sensiblement les mêmes. Il y aura quelques petites différences que je porterai à votre attention aux moments pertinents en cours de présentation.
[Traduction]
L'autre élément est que le cadre a été approuvé par le Conseil du Trésor. La dernière fois, nous avions mentionné que le Conseil du Trésor avait eu l'occasion d'examiner tout le document. C'est en fait un document de 44 pages qui se trouve en annexe de la présentation au Conseil du Trésor, et ce document regroupe tous les renseignements et tous les autres détails. C'est la source.
L'autre élément est évidemment que tous les divers partenaires de la Feuille de route ont également leur propre structure de gouvernance pour leur propre ministère en vue de superviser leurs propres initiatives. C'est un peu la pierre d'assise.
[Français]
La gouvernance de la feuille de route est présentée comme créature horizontale. Chaque ministère a également les structures de gouvernance appropriées et standards pour ses propres initiatives. Pour le design de la structure horizontale, on se fie un peu sur ces systèmes comme prémisses.
Je passe tout de suite à l'architecture de la feuille de route, à la page 4. L'image est en page 5. Ce modèle s'inspire beaucoup des architectures d'éléments de programme assez typiques dans tous les ministères. Ils en ont tous un. Il s'agit d'une structure que le Conseil du Trésor se propose de revoir au cours des années à venir. Cependant, c'est le modèle avec lequel on travaille encore aujourd'hui et c'est certainement le modèle qui nous a inspiré en 2013 lorsque nous avons révisé l'ensemble de la structure de gouvernance.
À la page 5, vous remarquerez le diagramme qui reflète les trois priorités énoncées dans la feuille de route de 2013. Le diagramme est fidèle à cette approche: éducation, immigration et communautés. Juste en dessous des titres éducation, immigration, communautés, vous trouverez dans les cases contenant du texte les énoncés des objectifs donnés pour chaque ensemble d'initiatives qui correspondent à chaque pilier.
Complètement en haut, vous trouvez la case qui présente l'objectif ultime que l'on cherche à atteindre avec la feuille de route. Encore une fois, ce diagramme est très représentatif d'une structure d'architecture de programme assez classique que l'on trouve dans tous les ministères.
Chaque initiative est inscrite dans une des cases chapeautées par une tête de flèche et chacune dispose de son modèle logique, de ses indicateurs de rendement et de sa stratégie d'évaluation. Son administration relève de la responsabilité des ministères respectifs qui sont imputables pour les différentes composantes. Ce sont dans le fond des poupées russes dans des poupées russes et c'est là où il y a un élément de complexité. C'est, je dirais, caractéristique des initiatives horizontales en général. Pour être bref, je me rends tout de suite à la page 6.
Qu'en est-il de la gouvernance? Il existe évidemment des mécanismes de coordination et de responsabilisation. Il y a un principe de base qui est important et pas uniquement dans le contexte de la feuille de route. Il s'agit de l'intention de responsabiliser les institutions fédérales, de faire en sorte que la poursuite des objectifs de la Loi sur les langues officielles ne soit pas la responsabilité exclusive d'un groupe comme, par exemple, ma direction générale, celle de Marc ou celle de tout autre groupe au gouvernement. Cela doit être une obligation qui appartient à l'ensemble de l'appareil fédéral. C'est d'ailleurs comme cela que la Loi sur les langues officielles a été écrite. Les obligations sont imposées aux institutions fédérales et c'est un concept assez largement défini.
Il s'agit d'un principe beaucoup intégré dans notre structure de gouvernance et dont on tient compte lorsqu'on construit les sous-gouvernances en ayant à l'esprit la supervision de la feuille ainsi qu'en général, pour les questions de langues officielles dans l'appareil fédéral.
Je porte immédiatement à votre attention un enjeu qui revient souvent. Vous aurez sans doute des questions concernant cet enjeu, dans lequel cas nous ferons de notre mieux pour clarifier davantage les choses.
Dans la feuille de route de 2008, on énonçait une série de dépenses pour la gouvernance ou la coordination horizontale, avec un montant de 29,9 millions de dollars pour cinq ans. Cela représentait un peu de financement de Patrimoine canadien pour la coordination et du financement du Centre d'excellence en langues officielles pour les activités générales de ce centre.
Ces dépenses existent toujours, mais on a choisi de ne pas les présenter explicitement dans la feuille de route de 2013. C'était simplement un désir d'axer la présentation de la feuille de route sur les initiatives qui visaient le grand public et de retirer les dépenses liées aux opérations internes du gouvernement fédéral. Les sommes sont toujours présentes, cela fait toujours partie des efforts, rien n'a été changé à cet égard. Cependant, en matière de présentation, cela ne se voit plus. Je sais que cela a suscité beaucoup de questions, on nous en parle souvent car on veut comprendre ce qui se passe. J'ai donc pensé indiquer cela tout de suite. Nous pourrons y revenir plus tard s'il y a des questions additionnelles.
À la page 7, qui a pour titre « Structure de gouvernance de la Feuille de route », on mentionne qu'un comité des sous-ministres adjoints sur les langues officielles, le CSMALO, se réunit à peu près quatre fois par année sous deux formes. D'abord, il se réunit de façon plénière en novembre. On profite souvent de la semaine où la Chambre ne siège pas dans le temps du jour du Souvenir. On convoque alors une douzaine de sous-ministres adjoints de différents ministères afin de revoir les enjeux en matière de langues officielles en général.
Il existe aussi une version réduite de ce comité qui s'appelle le Comité exécutif des sous-ministres adjoints sur les langues officielles, ou CSMALO-EX, qui se réunit trois ou quatre fois de plus par année pour aborder certaines questions.
Il y a également un forum de directeurs généraux que j'anime. Nous nous réunissons trois ou quatre fois par année pour revoir différents enjeux. Ce forum permet également aux collègues des autres ministères de faire leur propre présentation et d'apporter des mises à jour. Cela se fait régulièrement.
Les collègues d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ainsi que de Service Canada ont fait des présentations, tout comme d'autres collègues. M. Tremblay a aussi profité de l'occasion pour faire des présentations sur ce qui se passait au Conseil du Trésor. Dans ce forum de directeurs généraux, il y a beaucoup d'échanges et de discussions sur toutes sortes d'enjeux. Cette structure a été héritée de la feuille de route 2008 et elle a été réformée en 2011. Aujourd'hui, nous l'utilisons toujours sous la même forme.
À la page 8, il y a un diagramme qui présente de façon un peu plus globale — avec un pas de recul — ce que je viens de vous expliquer. Il y a, dans la grande case du milieu, les trois comités dont je vous parlais, le CSMALO, le CSMALO-EX et le forum des DG. Évidemment, nous situons cela en contexte avec, en-dessous, les institutions fédérales et , au dessus, le ministre du Patrimoine canadien et le Cabinet.
Ce diagramme est une forme simplifiée. Il existe d'autres diagrammes où nous situons les comités comme celui-ci. Nous situons aussi le commissaire aux langues officielles et les provinces et territoires ou encore les communautés minoritaires. Nous ne l'avons pas fait dans ce diagramme, mais ce n'est pas parce que nous les retirons ou ne les reconnaissons pas. C'est simplement une forme simplifiée de la structure de gouvernance.
Je continue rapidement.
[Traduction]
Que faisons-nous exactement à ce sujet à Patrimoine canadien? En gros, nous coordonnons passablement l'ensemble de la structure. Nous soutenons bien entendu la structure des comités. Les comités se réunissent; ils ont des ordres du jour et de la documentation, qui est remise aux membres à l'avance. C'est l'un de nos rôles.
Nous recueillons également tous les renseignements des divers ministères en vue de produire le rapport que nous devons inclure dans l'annexe sur les résultats liés au rendement ministériel que nous devons remplir à titre de ministère responsable de l'initiative horizontale. Nous recueillons une grande partie des données des ministères. Nous demandons que ces données soient approuvées par leur dirigeant principal des finances et leur sous-ministre adjoint responsable. C'est une autre chose. Nous recueillons les données. Nous organisons également des consultations annuelles entre le CSMALO et des organismes communautaires. Cela fait également partie de ce que nous faisons relativement à la Feuille de route.
Poursuivons; je suis maintenant rendu à la page 10. La gestion officielle de la Feuille de route est un domaine précis à l'égard duquel nous offrons un service très concret.
En gros, nous recueillons des données relativement à l'argent dépensé par les ministères par initiative, comme nous devons le faire. Nous entrons chaque année ces données dans un tableau cumulatif pour établir le montant qui était alloué aux ministères et les dépenses réelles. Il y a bien entendu d'autres renseignements dans la dernière colonne du tableau pour expliquer ce qui a été fait avec le financement. S'il y a des écarts, que ce soit un surplus ou un déficit, le département aura alors l'occasion d'expliquer exactement ce qui s'est produit. À mon avis, il s'agit d'un important outil de production de rapports que nous utilisons chaque année.
Cette collecte de renseignements est très similaire à ce qui se faisait en 2008. C'est ce que doit faire le ministère responsable d'une initiative horizontale, et nous pourrons vous donner de plus amples détails à ce sujet, si vous le souhaitez.
La page suivante présente dans la colonne sur les activités tous les outils dont je viens de parler, et le tableau contient certains autres détails, comme le groupe qui en est chargé et la fréquence à laquelle c'est fait. Comme je l'ai mentionné au début, il y a un élément assez nouveau, et je vais vous le montrer dans le tableau. Cela se trouve à la deuxième ligne de la deuxième colonne du tableau. Il y a deux commentaires en bas, et l'un de ces commentaires est « PCH coordonne et produit le volet FdeR du RALO ».
C'est nouveau, parce que nous avons appris par l'entremise de votre précédent rapport que les gens n'étaient pas toujours bien au courant que l'argent que nous recevions était en fait destiné à la Feuille de route. Je parle ici de la Feuille de route de 2008. Dans le rapport annuel, soit celui qui a été déposé cet été et dont il a été question un peu plus tôt cet automne, nous avons décidé d'inclure des renseignements sur la Feuille de route ayant trait à la partie VII en vue d'essayer de donner un peu plus de renseignements qualitatifs concernant les renseignements finaux que nous fournissions déjà. Nous essayons d'aller un peu plus loin. C'est quelque chose de nouveau que nous essayons d'élaborer pour offrir un peu plus d'information quant à ce qui se passe de manière générale concernant la Feuille de route.
[Français]
Je vais passer rapidement à la page 12 pour parler d'évaluation. Je vais prendre un peu de recul par rapport à la présentation que vous avez devant vous. Pour vous situer, il y a trois différents morceaux fondamentalement. Il y en a un gros, qui est multiple, et deux autres qui sont assez faciles à décrire.
Le morceau multiple, c'est que les 28 initiatives de la feuille de route feront l'objet d'une évaluation. Cette évaluation peut être individuelle ou regroupée. Par exemple, à Patrimoine canadien, nous exécutons 10 des 28 initiatives, mais nous utilisons une même démarche pour l'évaluation de ces 10 composantes. Autrement dit, les 10 initiatives sont établies et examinées ensemble.
L'initiative de développement économique, qui fait aussi partie de la feuille de route, fait appel à la participation des agences de développement régional et d'Industrie Canada, ce qui représente cinq ou six partenaires. Eux aussi vont faire une évaluation collective parce que cela tourne autour des mêmes objectifs. Puisque les indicateurs de rendement se ressemblent, on regroupe les évaluations, ce qui donne une meilleure lecture.
Sur 28 initiatives, je m'attendrais d'avoir une douzaine d'évaluations qu'on appelle « individuelles ». Ces évaluations sont menées par chaque ministère responsable en tant que partie intégrante de son plan d'évaluation de ce qui s'y fait à l'interne. Il s'agit du premier morceau de dimensions multiples.
Le deuxième morceau, c'est une évaluation de la composante de coordination. Donc, quelqu'un, notamment Patrimoine canadien, coordonne la feuille de route. On distingue ce morceau de l'exécution des initiatives propres à la feuille de route pour obtenir une lecture précise de la façon dont nous sommes parvenus à faire notre travail de coordination. Il s'agit donc d'une évaluation qui ne porte que sur cet aspect.
Le troisième morceau, c'est le morceau horizontal. On a évalué les composantes et la coordination. Ce qu'il reste, c'est de regrouper tout cela ensemble dans une grande initiative qui s'appelle « la feuille de route ». Qu'est-ce que cela a donné? Qu'est-ce que cela a produit comme résultat? Cette feuille de route est celle de 2008, mais vous comprenez l'idée.
Cette démarche d'évaluation n'est pas nouvelle en ce qui concerne la feuille de route de 2013. Nous avons suivi la même démarche qu'en 2008. La démarche d'évaluation est sous le contrôle des dirigeants principaux de la vérification et de l'évaluation des différents ministères. Patrimoine canadien étant le ministère chargé de l'évaluation horizontale, son dirigeant principal coordonne les initiatives d'évaluation avec les autres ministères, ce qui comprend les échéanciers et le partage des données. Pour alimenter l'évaluation horizontale, nous utilisons les données et les résultats des initiatives individuelles.
Cette coordination est assurée par le dirigeant principal des services d'évaluation au ministère du Patrimoine canadien.
Je vais m'arrêter là en ce qui concerne les pages d'évaluation. On peut poser beaucoup d'autres questions, mais je souhaitais vous donner un aperçu, un survol, des composantes d'évaluation. On pourra y revenir.
J'aimerais préciser que l'évaluation horizontale actuellement en cours devrait être terminée au printemps. Il faut comprendre que, lorsque je dis « terminée », j'entends également « publiée ». Par défaut, les évaluations sont publiées sur les sites Web des ministères.
[Traduction]
À la page 14, vous avez en fait la structure de gouvernance de l'évaluation qui est faite. Je vais sauter cette page. Si vous le souhaitez, nous pourrons en discuter. Cela concerne la structure des comités, les personnes qui en assument la présidence, etc. Je répète que cela concerne les évaluations. Je vais sauter cette page pour l'instant.
L'autre élément que nous avons dans le cadre de gouvernance de la Feuille de route est la stratégie de gestion des risques. C'est un travail collectif. C'est en gros le fruit du travail des divers membres de la Feuille de route qui réfléchissent ensemble pour repérer les risques qui pourraient nuire au bon déroulement de la Feuille de route et élaborer des stratégies d'atténuation des risques. Une évaluation des risques est réalisée, puis des stratégies d'atténuation sont élaborées. C'est fait de manière collective. Le tout fait l'objet d'un examen annuel par nos collègues à l'échelon opérationnel. C'est ensuite transféré au CSMALO, et le sous-ministre adjoint y jette un dernier coup d'oeil avant de l'approuver.
La dernière mise à jour a en fait été faite en novembre il y a environ deux ou trois semaines. La dernière partie — et je vais le faire en une minute et demie, parce que mon temps est écoulé — concerne en gros la production du rapport annuel sur les langues officielles.
Comme vous n'êtes pas sans le savoir, la doit déposer conformément à la LLO un rapport annuel en ce qui a trait à ce qui a été fait dans l'administration publique par rapport à la partie VII, et c'est ce rapport. C'est en gros un document qui a été produit l'été dernier. Nous en avons un autre qui est actuellement à l'étape de la rédaction et qui sera déposé dans les prochains mois. Ce rapport portera sur l'exercice 2015-2016.
J'aimerais prendre une minute pour discuter de ce qui se trouve complètement au bas de la page 17, soit ce qui est en fait inclus dans le rapport. Je m'arrêterai ensuite, parce que je pourrais parler 20 minutes seulement de ce point.
Nous incluons quatre éléments dans le rapport.
Nous voulons fournir des renseignements sur la Feuille de route. Je l'ai déjà mentionné en parlant il y a un instant du tableau.
Nous tenons également à faire rapport des programmes d'appui aux langues officielles de Patrimoine canadien. Nous avons un vaste éventail de programmes de financement des langues officielles. Nous faisons donc rapport de ces programmes.
Nous voulons également prendre un peu de temps dans le rapport pour parler des langues officielles au sein de notre ministère, parce que Patrimoine canadien n'est pas différent d'un autre ministère. Nous devons nous assurer que la Loi sur les langues officielles est bien mise en oeuvre dans notre ministère, et cela inclut la langue de travail, la langue des services, etc. La ministre en parle normalement un peu dans le rapport.
Nous consacrons ensuite une partie du rapport à nos travaux de coordination visant à essayer de convaincre, d'encourager et de soutenir les autres institutions fédérales quant à l'application de la partie VII de la LLO. Il s'agit d'adopter des mesures positives pour stimuler la promotion des langues officielles et le développement et l'épanouissement des communautés en situation minoritaire. Nous avons modifié cette approche il y a environ quatre ans, lorsque nous sommes passés d'un petit groupe de 40 à pratiquement tout le monde. Nous soutenons en gros 170 institutions. Nous coordonnons la collecte de données en collaboration avec le Centre d'expertise du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Je crois que je vais m'arrêter là, parce que Marc vous donnera plus de détails au sujet de ce processus. Vous pouvez présumer que, peu importe ce qu'il dira au sujet des parties IV, V et VI de la LLO, nous avons le même processus pour la partie VII. Nous le faisons de manière coordonnée. Nous demandons donc aux institutions de recueillir des données une seule fois plutôt que de le faire séparément. Nous essayons de coordonner le plus possible nos efforts.
Si vous avez des questions à ce sujet, je serai bien entendu très heureux de vous répondre.
Je vais m'arrêter là.
:
Si vous voulez bien vous rendre à la page 2 de notre présentation, vous y trouverez la représentation visuelle de l'ensemble des textes constitutionnels et législatifs qui régissent le domaine des langues officielles.
Nous y référons souvent comme étant our house, notre maison. Vous pouvez y voir ce que mes collègues de Patrimoine canadien ont déjà décrit pour situer la partie VII dans cet ensemble, mais plus particulièrement y voir les parties IV, V, VI et VIII qui dictent le cadre législatif régissant la question dont je vais traiter aujourd'hui, soit le cadre de reddition de comptes applicable et relevant du président du Conseil du Trésor et de son ministère, le Secrétariat du Conseil du Trésor.
En page 3, plus particulièrement, les responsabilités du Conseil du Trésor sont mises en relief.
[Traduction]
En vertu de la Loi sur les langues officielles, le doit déposer un rapport annuel devant le Parlement sur l'exécution des programmes en matière de langues officielles au sein des institutions fédérales sur les questions qui relèvent du mandat législatif du Conseil du Trésor. Le rapport se fonde sur les renseignements que les institutions fédérales nous ont fournis au sujet de leur reddition de comptes.
[Français]
La politique des langues officielles de 2012 régit les exigences des ministères des institutions fédérales en matière de rapport.
[Traduction]
La politique sur les langues officielles du Conseil du Trésor veille au respect de l'obligation législative. Selon les exigences en matière de surveillance et d'établissement de rapports de la politique sur les langues officielles, les institutions sont responsables du maintien à jour de leurs systèmes d'information et de la surveillance de leur conformité à la politique. L'évaluation de la mise en oeuvre de la politique et des instruments connexes se fonde sur les bilans réalisés par les institutions.
[Français]
Ce cadre de politiques est donc ce qui vient appuyer ce à quoi mes collègues faisaient référence, soit la responsabilisation des institutions fédérales elles-mêmes. Ce sont les administrateurs généraux qui sont responsables d'évaluer et de surveiller la mise en oeuvre des exigences des politiques au sein de leur propre organisation.
À la page 5, en matière de reddition de comptes, cela fait plusieurs années que nous faisons rapport sur l'état de mise en oeuvre des parties IV, V, et VI de la Loi. C'est en fait depuis l'exercice financier 1988-1989, alors que le premier rapport du président du Conseil du Trésor a été déposé. En mars 2016, le a déposé le 27e rapport sur les langues officielles, celui de 2014-2015.
Tous les ans, le Secrétariat du Conseil du Trésor sollicite un sous-ensemble d'institutions assujetties à la Loi sur les langues officielles afin qu'elles lui soumettent un bilan en matière de langues officielles. Ce bilan prend la forme d'un questionnaire à choix multiples et de questions à développement. Dans le rapport, les questions sont regroupées sous cinq thèmes: les communications avec le public; la prestation des services; la langue de travail; la gestion des ressources humaines; la gouvernance; et enfin la surveillance de la mise en oeuvre des programmes de langues officielles.
Toutes les institutions assujetties à la Loi ont eu à soumettre un bilan au moins une fois au cours du cycle de trois ans. Le nombre de questions à été réduit dans le cas des petites institutions afin d'alléger leur tâche en matière de reddition de compte.
Le vérificateur général du Canada a reconnu le bien-fondé d'une telle approche et de la collaboration entre le Secrétariat du Conseil du Trésor et le ministère du Patrimoine canadien, dans une vérification intitulée: « Les rapports exigés des organisations fédérales ».
[Traduction]
Passons à la page 6.
[Français]
Vous avez ici une représentation visuelle. L'objectif aujourd'hui n'est pas d'entrer dans les détails du plus récent rapport annuel 2014-2015, mais de présenter au Comité le type d'information que nous recensons. Il faut noter que les institutions qui ont soumis un bilan ont reçu comme instructions d'en faire parvenir une copie directement au Commissariat aux langues officielles de même qu'aux greffiers des deux comités parlementaires sur les langues officielles, soit à ce comité et à celui du Sénat.
Vous avez donc déjà vu des graphiques, tels que ceux qui sont présentés ici, dans le rapport annuel 2014-2015, déposé par le . Le fait d'exiger des institutions fédérales qu'elles transmettent des copies de leur bilan aux comités parlementaires et au commissaire contribue à la transparence et à la responsabilisation des administrateurs généraux en ce qui concerne le rendement de leur organisation.
Passons à la page 7.
[Traduction]
Le rapport contient des tableaux de données statistiques. Les données sont extraites de divers systèmes pour ce qui est des institutions qui font partie de l'administration publique centrale à partir du Système d'information sur les postes et la classification. Dans le cas des institutions qui ne font pas partie de l'administration publique centrale, les données sont extraites du Système d'information sur les langues officielles. Ces bases de données sont publiques. Les données sont présentées dans une série de tableaux qui incluent un certain nombre de postes bilingues, le niveau de compétence requis en langue seconde et le respect d'autres exigences linguistiques. Les données proviennent de toutes les institutions fédérales et sont présentées chaque année; cela permet de réaliser d'une année à l'autre l'analyse des tendances statistiques d'indicateurs clés et de remonter en fait jusqu'en 1978.
[Français]
Allons maintenant à la page 8.
[Traduction]
Les données sont aussi présentées dans une série de tableaux qui indiquent la représentation de francophones et d'anglophones au fil des ans. Les renseignements sont répartis par région et par catégorie professionnelle et en fonction des responsabilités liées aux langues officielles qui sont associées aux postes bilingues.
[Français]
Finalement, à la page 9, le rapport annuel traite et fait état, également, de la répartition des bureaux des institutions fédérales, des bureaux tenus d'offrir des services dans les deux langues officielles, des bureaux tenus d'offrir des services en français et des bureaux tenus d'offrir des services et communications en anglais. Le nombre de bureaux et de points de service fédéraux indiqué dans le rapport a été tiré de la base de données publique Burolis à la fin de l'exercice financier.
Les institutions assujetties à la Loi sur les langues officielles mettent elles-mêmes Burolis à jour. Le rapport annuel donne donc l'occasion au président du Conseil du Trésor de rendre compte de l'application de la Loi sur les langues officielles par les institutions fédérales.
Cela complète l'exposé sur les différentes méthodes et sources de reddition de comptes pour la mise en oeuvre des parties IV, V et VI de la Loi sur les langues officielles.
Merci, monsieur le président.