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Bonjour. Je remercie la présidente et les membres du Comité de m'avoir invitée à me joindre à vous aujourd'hui. Je suis très heureuse d'avoir l'occasion de me présenter et de répondre à vos questions au sujet de ma nomination et de la Société canadienne des postes.
Je tiens tout d'abord à dire que c'est un honneur et une très grande responsabilité d'occuper ce poste. Mon intérêt à soumettre ma candidature s'explique par de nombreux principes qui me tiennent à coeur et qui m'ont influencée tout au long de ma carrière: un profond respect de la fonction publique; la conviction que nous pouvons relever les défis de taille en rassemblant les gens pour trouver un terrain d'entente et une vision commune; la conviction qu'il est possible de rendre une organisation plus solide en favorisant l'engagement des employés; le désir de contribuer sur le plan personnel à l'essor du Canada et de continuer à renforcer mes liens avec notre pays.
Comme tous les Canadiens, j'ai énormément de respect envers l'institution qu'est le service postal et ses employés. Je suis née dans une petite ville du Nord de la Colombie-Britannique et j'ai grandi en milieu urbain et rural. J'ai élevé mon propre enfant sur une route rurale. Aujourd'hui, je vis dans un secteur densément peuplé du centre-ville de Vancouver. J'ai eu la chance de voyager presque partout au pays. J'ai fait l'expérience des divers aspects uniques de notre culture et j'ai pu constater par moi-même les différentes façons dont nous comptons tous sur les services publics. En plus de m'engager envers notre pays en occupant ce poste, j'espère croître comme Canadienne en devenant bilingue et en établissant des liens avec différentes personnes de divers milieux, entre autres.
Postes Canada joue un rôle essentiel dans notre vie et nos collectivités. La Société touche la vie de chacun au quotidien, grâce à son service de livraison du courrier et des colis. Elle affiche une présence positive, et tout aussi essentielle, par l'entremise de ses facteurs et factrices, ainsi que ses comptoirs partout au pays. Sa riche et noble histoire en tant qu'institution plus ancienne que le pays lui-même a laissé sa marque dans la caractérisation du Canada. De nos jours, elle demeure vitale pour nos entreprises qu'elle aide à croître et à prospérer.
Postes Canada se trouve également à un stade important. La façon de communiquer entre nous, de faire affaire les uns avec les autres et de recevoir des services publics évolue plus rapidement qu'auparavant. Le rôle de Postes Canada est d'autant plus important que jamais pour nous aider dans ces interactions et pour établir une présence sociale au sein de nos collectivités. Je suis très heureuse de mettre ma perspective unique et mon expérience au service de Postes Canada.
J'ai eu l'occasion de passer la majorité de ma carrière — qui s'étend sur plus de 25 ans — dans le secteur public. Mon parcours a commencé au secondaire, où j'ai été choisie pour servir à titre de page à l'Assemblée législative de la Colombie-Britannique. Après mes études universitaires, j'ai été choisie comme stagiaire parlementaire. Ensuite, j'ai démarré ma carrière en tant qu'employée syndiquée du gouvernement provincial. Ayant grandi avec une curiosité pour les enjeux de politiques publiques, ces premières expériences m'ont permis de comprendre l'incidence que la fonction publique peut avoir sur les gens et les collectivités dans lesquelles ils vivent.
Lors de mon passage au gouvernement de la Colombie-Britannique, j'ai eu la chance de remplir plusieurs fonctions à tous les niveaux. Plus tard, de 2005 à 2009, j'ai été sous-ministre du premier ministre, secrétaire du Cabinet et chef de la fonction publique de la Colombie-Britannique, où j'étais responsable de la supervision de tous les aspects des opérations gouvernementales.
À l'époque, le gouvernement de la Colombie-Britannique comptait 36 000 employés et avait un budget de 37 milliards de dollars. Au cours de mon mandat, j'ai fait face à des compressions budgétaires importantes à l'échelle du gouvernement à la suite de la crise économique mondiale. J'ai aussi eu la chance de mener des discussions historiques, notamment la négociation de la nouvelle relation entre le gouvernement et les Premières Nations en Colombie-Britannique.
J'ai également travaillé en étroite collaboration avec les gens à tous les niveaux de la fonction publique, afin de diriger la transformation d'un programme de ressources humaines. Comme dans toute organisation, il existait différents points de vue, priorités et programmes. Nous avons été en mesure de rassembler tout le monde afin de définir une vision qui a abouti à un changement véritable. Je suis très fière de ce travail, car nous avons amélioré l'engagement des employés de 10 points en seulement trois ans. La fonction publique de la Colombie-Britannique a également été reconnue pour la première fois comme l'un des 100 meilleurs employeurs au Canada, l'un des employeurs les plus respectueux de l'environnement au Canada et l'un des employeurs canadiens les plus favorables à la famille.
Plus récemment, j'ai été présidente-directrice générale de BC Hydro, la plus grande société d'État en Colombie-Britannique, qui est un service public d'énergie produisant 98 % d'énergie propre et renouvelable. Il s'agit également de l'un des plus importants fournisseurs d'énergie du Canada. Il intègre tous les aspects de la planification, de la production, de la transmission et de la distribution de l'énergie, ainsi que du service à la clientèle et des partenariats avec les fournisseurs.
À l'époque, ce service public faisait face à un défi historique: réaliser la plus grande expansion de son capital et la plus grande remise à neuf de son histoire pour se préparer pour l'avenir, tout en maintenant les tarifs pour les utilisateurs parmi les plus bas en Amérique du Nord. Les mêmes principes dont j'ai parlé plus tôt ont guidé la société à travers ces défis: résoudre les problèmes en arrivant à un terrain d'entente, maintenir l'engagement des employés et se rappeler que notre responsabilité première est de servir le public en fournissant une énergie fiable et abordable.
Alors que j'y travaillais, BC Hydro a été nommé meilleur employeur au Canada et marque la plus influente en Colombie-Britannique, à la suite d'un renouvellement complet de la marque.
Je comprends également la valeur d'une bonne gouvernance et le rôle important que joue un conseil d'administration en matière de surveillance et d'orientation. J'ai eu le privilège de siéger à divers conseils d'administration, y compris à titre de présidente du conseil de Powertech Labs, d'administratrice de Powerex, de vice-présidente du conseil de l'Insurance Corporation of British Columbia ainsi qu'à titre de membre de quelques conseils de sociétés cotées en bourse. Je suis aussi membre du British Columbia Arbitration and Mediation Institute, de l'Institut d'arbitrage et de médiation du Canada et de l'Institut des administrateurs de sociétés du Canada.
Comme je l'ai expliqué, j'ai servi le public dans divers rôles non partisans pour la mise en oeuvre de programmes, à titre de chef de la fonction publique et de gestionnaire de sociétés d'État, et à titre de membre du conseil d'administration de plusieurs sociétés d'État et de leurs filiales. Je crois que ma carrière est particulièrement pertinente pour mon poste actuel de présidente du conseil d'administration de Postes Canada. Je suis vraiment honorée de pouvoir tirer parti de mon expérience afin de saisir les occasions et de relever les défis de Postes Canada.
Après un processus de consultation exhaustif, le gouvernement du Canada a demandé à Postes Canada de tracer une nouvelle voie pour répondre à l'évolution des besoins des Canadiens tout en maintenant le niveau de service auquel la population et les entreprises s'attendent et sur lequel ils comptent.
Je tiens à souligner le travail que les membres de ce comité ont entrepris — et que je commence à bien connaître — pour élaborer la vision renouvelée de Postes Canada. Les problèmes dans toute leur complexité ont été étudiés et débattus en tenant compte des nombreux points de vue des clients, collectivités, employés et autres.
Le mandat qui m'a été confié renforce l'accent sur le service et l'accessibilité, ainsi que sur la collaboration constructive avec les employés pour trouver des solutions novatrices qui appuient le mandat de longue date de la Société de demeurer autonome sur le plan financier.
Quiconque a suivi l'évolution de Postes Canada sait qu'il reste encore des défis à relever. Toutefois, nous avons l'occasion, au cours des prochaines années, de tracer une nouvelle voie à tous les niveaux de l'organisation qui nous aidera à mettre en oeuvre cette nouvelle vision axée sur le service et à réussir ce renouvellement à long terme.
Si vous avez récemment fait des achats en ligne, vous savez sans doute que la plupart de vos achats sont livrés par Postes Canada. Bien que le courrier ait continué à décliner, la Société et ses employés ont travaillé fort pour s'adapter à l'évolution des besoins des Canadiens. L'excellence du service a mené à la croissance du secteur colis, faisant de Postes Canada le premier choix des Canadiens qui doivent faire livrer leurs articles achetés en ligne.
Cela signifie que la situation financière de la Société à court terme est favorable. Guidés par un leadership solide et éclairé, nous aurons la marge de manoeuvre nécessaire pour trouver des solutions novatrices pour notre milieu de travail en évolution, demeurer concurrentiels dans le contexte changeant du cybercommerce et collaborer à l'élaboration d'une vision pour l'avenir.
Au terme de cette période de transition au sein de la direction de Postes Canada, le nouveau ou la nouvelle PDG aura le rôle essentiel de diriger la Société vers un avenir prometteur. Un processus de recherche ouvert dans un cadre concurrentiel est en cours. De plus, le mandat de nombreux membres du conseil d'administration prenant fin, plusieurs nouveaux administrateurs seront nommés dans les jours à venir, après avoir présenté leur candidature dans le cadre d'un processus ouvert. Ils représenteront des intérêts variés d'un bout à l'autre du pays.
Comme l'a affirmé la ministre dans sa lettre ouverte après l'annonce du gouvernement au sujet de sa vision:
... le renouvellement à long terme exige une relation constructive entre la Société, ses travailleurs et les collectivités dans lesquelles elle exerce ses activités. Cela prendra du temps et un profond engagement de renouvellement de la part de la direction et des syndicats.
Je suis tout à fait d'accord. Assurer un avenir prometteur pour cette institution nécessitera l'engagement profond de tout le monde.
Nous avons des défis à relever et des occasions à saisir. Les principes qui m'ont menée jusqu'ici — le respect de la fonction publique, la recherche d'un terrain d'entente et l'engagement des employés — continueront de me guider en tant que présidente du conseil.
Je remercie le gouvernement de m'avoir donné l'occasion incroyable d'occuper ce rôle, que je remplirai avec fierté et respect pour le passé et avec optimisme pour l'avenir. Je serai heureuse de répondre à vos questions.
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Sentez-vous parfaitement libres de ne pas répondre à la question au cours des sept prochaines minutes.
Je vous remercie et je vous félicite de votre nomination.
Au fil des ans, depuis que j'ai été élu, j'ai remarqué que ces dernières années, on a essayé de détruire Postes Canada, sans analyse. En fait, l'idée d'abandonner les services de livraison à domicile se fondait sur une idéologie, et non sur les revenus et rendements réels à Postes Canada. Il ne fait aucun doute que c'était l'élément moteur et qu'on n'avait pas vraiment fait un examen des activités, des changements potentiels qui pouvaient être apportés et de la valeur publique.
En outre, on n'a pas tenu compte de l'aspect de la croissance réelle qui était très évident concernant la livraison à domicile, un service qui devrait croître, surtout compte tenu de la hausse des achats en ligne. Je crois que c'est 17 % présentement. Cela a dépassé les attentes, mais c'était tout à fait prévisible compte tenu de ce qui se passe.
Je suis désolé d'être arrivé un peu en retard. J'étais avec mes collègues du comité de l'industrie et de l'innovation. Il y a eu une conférence de presse pour tous les partis sur les services à large bande en milieu rural et l'avancement des choses quant au fossé numérique, des entreprises aux petites municipalités rurales. Je vois une croissance potentielle réelle pour Postes Canada à cet égard.
C'était très bien de voir quelle est votre expérience concernant la protection des renseignements personnels. La première question que je veux poser porte sur l'étude qu'a menée Postes Canada sur les services bancaires. Quand sera-t-elle rendue publique? Pourquoi ne l'a-t-elle pas encore été? C'est l'une des premières choses, car certains de ces éléments constituent des solutions possibles qui ont été présentées. Si nous voulons établir une nouvelle ère, il nous faut déterminer si, oui ou non, c'est judicieux. Si c'est le cas, comment procédons-nous? S'il y a des défis, quels sont-ils? Étant donné que la population a payé pour cette étude, quand pourra-t-elle y avoir accès?
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Je vous remercie, madame la présidente et honorables députés, de cette invitation. Je suis honoré d'être ici aujourd'hui pour prendre part à cette discussion.
[Traduction]
Je m’appelle Alexander Jeglic et je suis l’ombudsman de l’approvisionnement depuis le 3 avril, soit depuis exactement deux semaines aujourd'hui.
Dès mon premier jour de travail, j’ai pu constater que mon bureau était composé d’un personnel de qualité qui travaille fort à répondre aux questions et aux préoccupations des fournisseurs canadiens et qui s’efforce de promouvoir l’équité, l’ouverture et la transparence dans l’approvisionnement du gouvernement fédéral.
Je suis fier d’avoir été pressenti pour diriger cette organisation à laquelle on accorde valeur et confiance.
[Français]
Je crois comprendre que le Comité voulait faire ma connaissance, puisque je viens d'être nommé au poste d'ombudsman. Permettez-moi donc de vous fournir quelques renseignements sur mon expérience antérieure, mes études et ma formation.
[Traduction]
Avant de me joindre au Bureau de l’ombudsman de l’approvisionnement, j’étais avocat général, coordonnateur de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels et, plus récemment, secrétaire général de Partenariats public-privé ou PPP Canada Inc.
PPP Canada était une société d’État fédérale créée pour améliorer la réalisation d’infrastructures tout en améliorant la valeur ajoutée, le respect des échéanciers et l’imputabilité envers les contribuables canadiens grâce à des partenariats public-privé. À PPP Canada, j’ai fourni des conseils juridiques et stratégiques sur les processus d’approvisionnement pour les grands projets d’infrastructure, principalement à un poste de surveillance.
Avant de me joindre à PPP Canada, j’ai travaillé à la Corporation commerciale canadienne, une autre société d’État fédérale, à titre de conseiller juridique principal. À la CCC, j’ai aidé à rédiger des documents d’invitation à soumissionner à des projets de complexité variable et j'ai fourni des conseils juridiques sur le processus d’approvisionnement jusqu’à l’attribution du contrat. À la suite de l’attribution du contrat, j’étais également chargé de la résolution des différends liés à la gestion des contrats.
Au cours de mes six années et plus à la Corporation commerciale canadienne, j’ai eu la chance de jouer une multitude de rôles différents, notamment ceux de rédacteur, d'évaluateur et de conseiller. Chacun de ces rôles m’a permis de mieux comprendre tous les aspects du processus d’approvisionnement et les problèmes qui leur sont associés.
Alors que je travaillais à la Corporation commerciale canadienne et à PPP Canada, j’ai enseigné le règlement des différends et la négociation au Collège Algonquin et le droit de l’approvisionnement dans le cadre du programme de droit de premier cycle à l’Université Carleton. À l’Université Carleton, mes six années d’enseignement m’ont donné l’occasion d’établir des liens avec les étudiants et d'aider à préparer et à outiller les futurs professionnels dans le domaine de l’approvisionnement.
[Français]
Avant de me joindre à la Corporation commerciale canadienne, j'ai travaillé pour le ministère de la Justice au sein de la Direction générale des affaires juridiques du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, maintenant Affaires mondiales Canada.
Aux services juridiques, j'ai eu l'occasion de contribuer à la rédaction et à l'examen des documents d'invitation à soumissionner, de participer aux débreffages des fournisseurs et de régler les différends liés aux contrats en cours.
[Traduction]
Avant de travailler pour le ministère de la Justice, j'ai travaillé à Washington pour l'Australian Trade Commission en tant que gestionnaire du développement des affaires et conseiller en commerce international. À ce poste, j'ai fait partie de l'équipe « Selling to the U.S. Government » qui a été créée à la suite du nouvel accord de libre-échange entre l'Australie et les États-Unis. Mon rôle m'a permis d'aider les entreprises australiennes à recenser les possibilités d'approvisionnement au niveau fédéral et des États, et à faire les soumissions en conséquence. Cela m'a permis d'en apprendre beaucoup sur l'approvisionnement et de constater par moi-même les défis auxquels font face les fournisseurs.
Avant cela, j'ai travaillé pour la Chicago International Dispute Resolution Association à Chicago, en Illinois. L'association offre une plateforme pour résoudre les différends commerciaux transnationaux dans un environnement neutre idéal pour la médiation et l'arbitrage. À ce poste, j'étais principalement responsable de la sensibilisation, de la recherche et de la facilitation des réunions mensuelles. J'ai acquis des compétences qui continuent de m'aider à désamorcer avec succès les différends contractuels.
En ce qui a trait à mon éducation et ma formation, j'ai obtenu un certificat en droit international à la Faculté de droit de l'Université Loyola à Chicago. J'ai terminé mes études de premier cycle ici, à l'Université Carleton à Ottawa, où j'ai obtenu un baccalauréat en droit avec une concentration en droit des affaires.
[Français]
Je suis très fier d'être diplômé de l'Université Carleton et de continuer à redonner quelque chose à la communauté de l'Université par l'entremise du programme de mentorat.
Je crois sincèrement que mon expérience, mes études et ma formation m'ont donné une perspective globale et m'ont bien préparé à mon rôle d'ombudsman de l'approvisionnement. Je suis persuadé que mon point de vue me permettra d'avoir une vision objective et impartiale des approches actuelles utilisées en approvisionnement fédéral.
[Traduction]
Cela me donne aussi une appréciation juste de l'expérience des fournisseurs canadiens qui essaient de naviguer dans le processus d'approvisionnement fédéral, puisque j'ai essentiellement été « de l'autre côté de la clôture ».
Bien que ce soit très tôt dans mon mandat, j'ai déjà commencé à avoir une bonne idée de mes priorités.
Premièrement, mon objectif est de permettre à mon bureau de se concentrer sur les activités essentielles de mon mandat législatif d'une manière simple, efficace et transparente.
Cela s'applique aux examens des plaintes des fournisseurs, aux examens des pratiques d'approvisionnement des ministères et aux services de règlement des différends contractuels que nous offrons. Je veux augmenter le nombre d'informations que nous diffusons aux fournisseurs, aux ministères et aux autres parties intéressées dans le domaine de l'approvisionnement.
[Français]
En plus de la transparence, je veux mettre l'accent sur le principe de simplification. L'approvisionnement proprement dit est, par sa nature même, très complexe. Les fournisseurs doivent être clairement informés de ce que l'acheteur recherche, de la façon dont leurs propositions seront évaluées et de la façon dont l'offre retenue sera sélectionnée. Cela peut être très détaillé, mais c'est souvent nécessaire afin d'assurer l'équité, l'ouverture et la transparence. Je crois fermement que les organisations fédérales doivent profiter de toutes les occasions de simplifier l'approvisionnement.
[Traduction]
La simplification aidera à répondre aux préoccupations que mon bureau continue d'entendre de la part des fournisseurs et des fonctionnaires fédéraux puisque souvent on nous dit que l'approvisionnement fédéral est trop compliqué, long et bureaucratique.
Ce ne sera pas une tâche facile, et en commençant mon mandat d'ombudsman de l'approvisionnement, j'ai l'intention d'encourager et de promouvoir les efforts qui contribuent à la simplification de l'approvisionnement fédéral.
Je crois aussi que mon bureau a beaucoup à offrir quant aux règlements des différends qui surviennent parfois après l'attribution des contrats.
Lorsque les entreprises canadiennes et les ministères fédéraux s'enlisent dans de longs conflits et litiges, personne n'en profite, et encore moins les contribuables. La nature coopérative du règlement extrajudiciaire des différends fournit des résultats plus rapides et davantage de flexibilité aux deux parties et représente un outil efficace pour remettre les contrats sur les rails, fournir les biens et services et payer les fournisseurs.
Mon bureau a connu du succès dans la prestation de services de règlement et de médiation des différends. J'aimerais qu'un plus grand nombre d'organisations et de fournisseurs à l'échelle du pays tirent parti de ce service.
[Français]
On n'a pas toujours besoin d'un processus formel de résolution des conflits. Mon bureau a fait de l'excellent travail pour résoudre les problèmes sans utiliser de processus formel. Bien que ces cas ne figurent pas dans nos statistiques officielles, j'ai l'intention de continuer à les promouvoir et à les appuyer, car ils sont conformes aux principes de simplicité et d'utilité que défend le Bureau que je représente.
[Traduction]
Finalement, je chercherai également à augmenter l'expertise de mon bureau en matière d'approvisionnement en effectuant des analyses approfondies et plus complètes des questions liées à ce domaine. Cela nous permettra de mieux saisir la provenance des enjeux qui mènent les fournisseurs à contacter mon bureau. Dans le but d'être transparent, les résultats de nos recherches seront diffusés aussi largement que possible.
Nous serons alors plus en mesure de contribuer à la résolution d'enjeux avant que ceux-ci ne deviennent des plaintes formelles, ce qui aura pour effet de simplifier le processus davantage. Mon bureau est bien placé pour remplir ce rôle compte tenu de la rétroaction que nous recevons au sujet de l'approvisionnement fédéral, y compris les bonnes et moins bonnes pratiques que les fournisseurs et les fonctionnaires fédéraux portent à notre attention.
Nous avons en main beaucoup d'information à communiquer, et je chercherai les occasions de le faire dans l'avenir, dans le cadre de consultations avec nos intervenants, de participation à des conférences portant sur l'approvisionnement et de rencontres avec les décideurs fédéraux, afin de présenter mon point de vue.
Je reviendrai avec plaisir au Comité dans le futur afin de vous parler de mes quatre priorités: la transparence, la simplification, l'augmentation des services de résolution de conflits, ainsi que le développement et la diffusion des connaissances.
[Français]
En terminant, j'aimerais remercier les membres du Comité de m'avoir donné l'occasion de m'adresser à eux et de répondre à toutes les questions qu'ils pourraient vouloir poser.
Je vous remercie.