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Merci. Monsieur le président et membres du Comité, bonjour. Je m'appelle Lisa Campbell et j'occupe le poste de sous-ministre adjointe, Approvisionnement maritime et de défense, Services publics et Approvisionnement Canada.
Je suis accompagnée par Patrick Finn, sous-ministre adjoint, Matériels, ministère de la Défense, et Jeffery Hutchinson, sous-commissaire, stratégie et construction navale, Garde côtière canadienne.
Les gouvernements du monde entier consacrent d'importantes ressources à l'acquisition de biens et de services afin de répondre aux besoins de leurs citoyens, et le Canada n'y fait pas exception. Chaque année, les dépenses fédérales en approvisionnement représentent près de 1 % du produit intérieur brut (PIB) du Canada. Au cours des 10 dernières années, le gouvernement fédéral a attribué, en moyenne, plus de 460 000 contrats par année, d'une valeur annuelle totale de plus de 18 milliards de dollars. Ces dépenses permettent d'acquérir une vaste gamme de biens et de services, que ce soit des vaccins, des installations nucléaires, des ponts ou de l'équipement militaire comme des navires, des chars de combat et des avions.
[Français]
Au sein de Services publics et Approvisionnement Canada, nous nous assurons que l'approvisionnement fédéral est équitable, ouvert et transparent, et qu'il fournit la meilleure valeur possible aux Canadiens.
Au total, tous les paliers de gouvernement du Canada consacrent environ 100 milliards de dollars par année à l'achat de biens et de services. Les dépenses du gouvernement fédéral représentent un peu moins de 20 % de ce montant, soit 18 milliards de dollars, comme je l'ai dit plus tôt. La moitié de ce montant est consacrée à l'approvisionnement de la défense et du marché maritime, et l'autre moitié s'applique à la vaste gamme d'acquisitions nécessaires pour diriger un pays, comme amener de nouveaux Canadiens au pays au moyen d'activités de soutien aux réfugiés syriens.
Le programme des approvisionnements de SPAC se concentre sur le secteur des achats complexes et de grande envergure qui requièrent les compétences d'un personnel spécialisé.
[Traduction]
L'approvisionnement fédéral du Canada s'appuie sur des principes fondamentaux d'équité et de transparence. Conformément à nos lois, nos règlements et nos accords commerciaux internationaux, les achats du gouvernement font l'objet d'appels d'offres publics sur le marché libre. La concurrence favorise l'innovation et la meilleure valeur.
Cette règle comporte certaines exceptions qui sont énoncées dans le règlement concernant les marchés de l'État, par exemple lorsqu'il n'y a qu'un seul fournisseur ou s'il existe une solide justification de s'approvisionner auprès d'un fournisseur unique. Cette situation se présente surtout dans le contexte de la défense, où l'interopérabilité avec les alliés et la sécurité nationale entrent en ligne de compte.
À l'instar d'autres gouvernements dans le monde, le gouvernement fédéral cherche à atteindre divers objectifs socioéconomiques par l'intermédiaire de l'approvisionnement, en se servant des dépenses publiques pour favoriser l'avantage industriel du Canada. Depuis un certain temps, le Canada utilise les approvisionnements dans le domaine de la défense pour favoriser l'avantage industriel, et les récents changements ont permis d'élargir l'application de cette pratique et d'en accroître la rigueur.
Une proposition de valeur cotée et pondérée constitue un élément fondamental de l'approche axée sur les avantages industriels et technologiques. Dans le cadre de notre objectif général visant à fournir l'équipement et les services appropriés aux Forces armées canadiennes, cette approche est un puissant levier pour le gouvernement, car elle oblige les soumissionnaires à se livrer concurrence afin d'offrir des avantages économiques importants au Canada pour chaque soumission. Nous faisons une évaluation pondérée et cotée pour permettre aux soumissionnaires qui présentent des propositions de valeur de qualité de se démarquer.
Nous savons également qu'un investissement soutenu permet non seulement de renforcer la base industrielle, mais aussi de stimuler la recherche, le développement et l'innovation ainsi que la capacité d'exportation. Innovation, Sciences et Développement économique Canada a récemment publié la liste des obligations industrielles en matière de compensation. Depuis 1986, les entreprises ont promis de fournir 37,7 milliards de dollars; elles ont déjà versé 24 milliards de dollars et le reste ne devrait pas tarder. Le montant des obligations actuelles liées aux avantages industriels s'élève à 30 milliards de dollars; de ce montant, 16 milliards ont déjà été versés, et 9 milliards sont en voie de l'être et le versement de 5 millions reste encore à déterminer.
Nous constatons que lorsque nous appliquons cette approche aux achats d'envergure, grâce à une bonne connaissance de notre base industrielle, nous pouvons adapter nos stratégies d'approvisionnement afin de maximiser les investissements du gouvernement fédéral tout en obtenant la meilleure valeur pour le Canada.
[Français]
Ces efforts sont combinés à d'autres mécanismes visant à renforcer la base industrielle canadienne, y compris offrir l'accès aux marchés mondiaux par l'intermédiaire des accords commerciaux, ainsi qu'aux efforts déployés par Affaires mondiales Canada et d'autres ministères fédéraux en vue de promouvoir les compétences et les entreprises du Canada à l'étranger.
Par exemple, les projets d'infrastructure du Canada sont couverts par des accords commerciaux. Par conséquent, le gouvernement ne peut préciser aucune exigence en ce qui concerne l'acier canadien. Cependant, nos accords commerciaux étendent considérablement le marché des biens et des services canadiens, y compris de l'acier canadien.
[Traduction]
L'importance de notre travail se reflète dans le nouveau nom donné à notre ministère, ainsi que dans le mandat confié à notre ministre et au , soit de moderniser les pratiques en matière d'approvisionnement de façon à ce qu'elles soient plus simples et moins lourdes sur le plan administratif, à moderniser la fonction de contrôleur et à adopter des pratiques qui appuient les objectifs de notre politique économique. Nous nous réjouissons de cette nouvelle orientation, qui va dans le sens de nos impératifs opérationnels. Nous avons déjà commencé à effectuer des changements, en collaboration avec d'autres ministères et organismes centraux, afin de moderniser nos pratiques et nos processus d'approvisionnement. Nous sommes en train de revoir nos contrats pour les simplifier et les rendre plus concis et nous en revoyons également les modalités pour faire en sorte qu'elles encouragent l'adoption des comportements souhaités. En fin de compte, nous cherchons à faciliter le processus d'acquisition pour les ministères, et le processus de vente pour les fournisseurs. De plus, nous mobilisons activement l'industrie, en particulier pour tous les achats d'envergure, et faisons appel à des groupes consultatifs de l'industrie pour les secteurs de la défense et les secteurs non militaires.
En fait, nous en sommes à une étape importante de notre initiative de modernisation: nous sommes sur le point d'acquérir un système d'approvisionnement électronique qui nous permettra de simplifier les processus d'approvisionnement et d'obtenir des données en temps réel sur les dépenses du gouvernement fédéral. Grâce à ces données, le gouvernement pourra prendre des décisions politiques éclairées en ce qui concerne l'affectation des ressources et l'établissement d'objectifs stratégiques. Il s'agit là d'un changement essentiel pour notre organisation, car nous utilisons actuellement des systèmes désuets qui nous empêchent de remplir nos fonctions de manière efficace.
[Français]
Dans le cadre de notre modernisation, nous revoyons également nos pratiques en matière de passation de marché. Cette initiative vise à améliorer la relation qu'entretient le gouvernement du Canada avec ses fournisseurs et, par conséquent, à faciliter la façon de faire des affaires avec l'administration fédérale. Cette revue permettra de simplifier, de rationaliser et de normaliser le processus d'approvisionnement, ce qui est essentiel à l'adoption d'un environnement de travail électronique.
De plus, en réponse aux préoccupations selon lesquelles le cadre d'établissement des coûts du Canada est désuet et contribue à l'augmentation des coûts des programmes de défense, nous avons embauché un tiers expert pour passer en revue la vérification des coûts et la politique en matière de profit de SPAC, ainsi que notre méthode d'établissement des coûts des contrats, particulièrement dans le contexte des fournisseurs uniques, où les facteurs de la concurrence ne sont pas présents pour baisser les prix.
Le rapport du tiers contient plusieurs recommandations, y compris celle de faire une importante mise à jour des pratiques du gouvernement du Canada. Un plan d'action complet est en cours. Les examens par des tiers font partie des efforts continus que nous déployons en vue d'améliorer la façon dont nous menons nos activités. Nous effectuons également des vérifications pour déterminer si nos méthodes d'approvisionnement offrent le meilleur rapport qualité-prix aux contribuables canadiens et s'ils optimisent le rendement.
[Traduction]
Nous modernisons également nos méthodes de passation de marchés, par exemple en adoptant le processus d'évaluation des soumissions en deux étapes qui permet la correction d'omissions ou d'erreurs mineures après l'examen initial des soumissions. Cette flexibilité accrue optimise la concurrence et l'innovation, comme le prouve un récent approvisionnement en matière de défense: au départ, une seule soumission avait été jugée conforme. Au terme de la deuxième étape, cinq soumissions l'ont été, et celle qui a été retenue a été sélectionnée en fonction de la meilleure valeur globale, en prenant en considération le prix, le mérite technique et les avantages socioéconomiques. L'évaluation en deux étapes non seulement stimule la concurrence, mais elle accélère le processus de plusieurs semaines. Je souhaiterais que ces bonnes nouvelles soient davantage diffusées.
Un autre élément clé, portant précisément sur l'approvisionnement en matière de défense, est l'initiative de soutien, un projet mené conjointement avec le ministère de la Défense nationale et Innovation, Sciences et Développement économique Canada. J'ai été ravie de participer, avec M. Finn, au lancement officiel de cette initiative hier, qui est le couronnement de plusieurs années d'efforts de la part de nos ministères respectifs. Il s'agit d'un nouveau modèle de passation de marchés pour le soutien en service et l'entretien de l'équipement et des flottes militaires qui met l'accent sur la collaboration, les meilleures pratiques internationales et de solides analyses de rentabilisation, plutôt que sur une approche universelle.
Nous nous appuierons sur quatre principes: le rendement, l'optimisation des ressources, la souplesse et les retombées économiques. À compter d'octobre 2016, l'application de ces principes deviendra obligatoire dans toute prise de décisions concernant des solutions de soutien évaluées à plus de 20 millions de dollars. Nous avons lancé des projets pilotes sur terre, sur mer et dans les airs et nous prévoyons qu'ils permettront d'améliorer l'état de préparation de l'équipement de défense en mettant à profit les capacités combinées du gouvernement du Canada et de l'industrie.
[Français]
Contrairement aux biens et aux services habituels que nous obtenons, l'équipement de défense est rarement ordinaire. Même l'équipement disponible sur le marché peut devoir être personnalisé pour répondre aux besoins militaires. Les véhicules blindés et les autres véhicules militaires non blindés, par exemple, transportent un équipement de pointe et doivent être en mesure de résister aux conditions météorologiques et aux circonstances ne ressemblant pas à celles que l'on connaît dans le monde civil.
Au Canada, plus particulièrement dans le secteur de la défense, nous avons constaté à quel point un financement et un soutien soutenus de l'innovation contribuaient à transformer les entreprises canadiennes. En concluant des contrats avec le gouvernement, les entreprises peuvent contribuer à la protection de la sûreté et de la sécurité du Canada, établir une main-d'oeuvre qualifiée, viser des marchés d'exportation et participer à la chaîne d'approvisionnement mondiale. Elles peuvent également tirer profit de leurs investissements en recherche-développement.
[Traduction]
L'une des priorités en matière d'approvisionnement énoncées dans la lettre de mandat adressée à la , est la Stratégie nationale de construction navale. Dans le cadre de ce projet, la ministre a publié, le 26 mai, un rapport de situation sur la Stratégie nationale de construction navale qui vous a été remis aujourd'hui à titre de référence. Ce rapport fait le point sur l'état d'avancement de l'ensemble de la Stratégie et des projets ainsi que sur les retombées économiques générées depuis la signature des ententes-cadres avec les chantiers navals de 2012 à décembre 2015. La ministre s'est engagée à donner des comptes rendus périodiques sur la Stratégie nationale de construction navale. Cet automne, elle déposera un rapport annuel au Parlement et, par la suite, des rapports trimestriels.
La stratégie a déjà fait couler beaucoup d'encre, c'est pourquoi il me fait plaisir d'être ici aujourd'hui pour vous faire part de nos réalisations et de nos défis.
[Français]
Au cours des trois dernières années, nos chantiers navals, Irving et Seaspan, ont essentiellement démoli et reconstruit leurs chantiers navals sans frais pour le gouvernement du Canada. En raison de leurs efforts de modernisation, les chantiers navals ont dû engager des dépenses de plus de 500 millions de dollars. Il s'agit d'une transformation impressionnante, et nous construisons actuellement des navires sur les deux côtes.
Chers membres du Comité, si jamais vous voulez visiter les chantiers navals, nos bureaux pourront organiser une visite.
Je vous remercie de votre temps. Encore une fois, merci de m'avoir donné l'occasion de prendre la parole aujourd'hui.
Mes collègues et moi-même serons heureux de répondre à vos questions.
[Traduction]
Je vous remercie.
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Merci beaucoup de ces questions.
[Traduction]
Nous avons certes connu quelques difficultés, du côté de la Garde côtière, liées à la mise en place de la stratégie de construction navale. Il est important de rappeler, comme vous l'avez d'ailleurs mentionné, que cette stratégie nationale a été lancée en 2010 lorsque le Canada a reconnu qu'il ne possédait pas la capacité stratégique de construction navale que nous souhaitons avoir en tant que nation, d'autant plus que nous avons deux grandes flottes gouvernementales à soutenir, et aussi parce que le littoral du Canada est le plus long au monde et qu'il touche trois océans.
Cette stratégie revêt une importance incontestable pour le gouvernement et une importance toute particulière pour la Garde côtière. En nous engageant dans cette stratégie de construction navale, nous souhaitions fortement mobiliser l'industrie. Les chantiers navals sélectionnés dans le cadre de la SCN ont consenti, comme l'a mentionné Lisa, d'importants investissements de leur poche pour se doter de l'infrastructure dont ils avaient besoin.
Du côté du gouvernement — et cela s'applique particulièrement à nous, de la Garde côtière — nous n'avions peut-être pas compris à quel point notre capacité et notre expérience s'étaient érodées au fil du temps. À l'interne, nous avons certes été obligés de reconstruire notre propre capacité de construction navale. Nous avons bâti une équipe d'ingénieurs qui est maintenant... vous avez fait un jeu de mots en parlant de plans d'attaque, je vais donc dire que c'est maintenant une équipe de combat bien préparée qui fait un travail exemplaire, cela ne fait aucun doute; du côté du gouvernement, nous renforçons notre capacité de dépenser et notre leadership.
En ce qui concerne le chantier naval de Vancouver, je pense que tout le monde a souffert de ce que notre consultant expert qualifie de « conspiration de l'optimisme ». Tout le monde pensait que les travaux iraient plus vite, y compris le chantier. Ils ont adopté une approche très pondérée, une approche raisonnable, afin de tirer des enseignements de la reconstruction et de l'utilisation de leur capacité de construction navale. En tirant des leçons de cette expérience, ils cessent de s'améliorer.
Depuis la première coupe d'acier sur le navire hauturier de science halieutique, en juin dernier, nous avons été en mesure de constater que leur capacité ne cesse de se développer. Le chantier a acquis de l'équipement de calibre mondial. Il continue à renforcer son équipe de gestion et, surtout, à mettre au point des procédés qui assureront la stabilité, la prévisibilité et la qualité supérieure de la construction navale.
Nous avons éprouvé des difficultés, cela est indéniable. La Garde côtière et le chantier ont tous deux pris des mesures pour les résoudre et nous pouvons maintenant dire que nous accomplissons des progrès tous les jours dans ce projet de construction navale.
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Nous consacrons déjà pas mal de temps à apprendre d'autres pays partageant la même vision que nous et à échanger nos pratiques exemplaires. Dans certains cas, ils sont notre inspiration et dans d'autres, c'est l'inverse.
Je crois que nous allons accomplir beaucoup grâce à notre solution d'approvisionnement en ligne qui va nous permettre d'automatiser ce qui se fait actuellement manuellement. Nous disposerons ainsi de données agrégées qui nous permettront d'optimiser les investissements à l'échelon fédéral.
On ignore souvent que SPAC administre 12 % des contrats, mais 80 % des budgets contractuels. C'est ainsi que ça doit être. Cela veut dire que nos employés travaillent sur les dossiers les plus complexes.
Pour en revenir à votre question sur les approvisionnements en matière de défense, je dirais qu'on se retrouve davantage dans la réalité des approvisionnements complexes. L'achat d'une installation nucléaire, de vaccins, de ponts ou autres sont des marchés complexes présentant tous une caractéristique, le fait qu'il y a beaucoup d'inconnues. Des risques se rattachent à ces projets et il faut planifier en conséquence. Les chaînes d'approvisionnement mondiales sont complexes. Notre travail consiste à gérer tout cela.
Par ailleurs, nous avons constaté que les cycles de vie des approvisionnements sont de plus en plus courts. De plus en plus de budgets passent en soutien des services plutôt qu'en dépenses d'achat initial. La gestion de cet aspect des approvisionnements revêt une importance croissante. Nous constatons aussi que nous avons intérêt à avoir l'oeil sur la chaîne d'approvisionnement de nos preneurs principaux, tout autant qu'eux ont intérêt à le faire.
S'agissant des pratiques exemplaires, vous avez raison de dire que le modèle de prise de décisions au Canada est distribué. Cependant, en fonction de leurs lettres de mandat, notre ministre et le président du Conseil du Trésor doivent moderniser les approvisionnements et nous travaillons justement en étroite collaboration avec eux pour y parvenir.
Je vous ai parlé de notre solution d'approvisionnement en ligne. Nous sommes, en outre, en train de rationaliser nos contrats. Je suis avocat de formation et je sais que mes confrères disent parfois qu'à cause d'une certaine frilosité face au risque, il y a lieu de rajouter une condition ou une clause contractuelle. Au final, il faut avouer que nous nous retrouvons avec des contrats plutôt complexes. C'est aussi ce que nous disent les entreprises. Toutefois, et c'est intéressant, il leur arrive, à elles aussi, de craindre la prise de risque et de réclamer des contrats très complets. Il demeure que nous travaillons de plus en plus en étroite collaboration avec l'industrie afin de rationaliser tout ce qui convient de l'être et nous entendre sur certaines conditions. La question de la propriété intellectuelle est épineuse. Il arrive qu'elle soit invoquée au nom de la concurrence par de gros détenteurs de marché. Dans d'autres situations, le gouvernement se doit de négocier l'acquisition d'une partie de la propriété intellectuelle afin de pouvoir, plus tard, jouer de nouveau sur la concurrence et de tirer profit de l'innovation.
Nous faisons beaucoup pour moderniser, pour collaborer et pour rationaliser au maximum la fonction d'approvisionnement afin que le gouvernement en place, quelles que soient ses priorités stratégiques, puisse faire fond sur les retombées socioéconomiques associées aux approvisionnements, qu'il s'agisse d'un approvisionnement vert, de retombées pour les collectivités autochtones ou d'exploitation de la base industrielle canadienne.
Merci.