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Monsieur le président, j'ai l'intention aujourd'hui de parler surtout du budget supplémentaire (A). Je suis accompagné de Brian Pagan, Renée LaFontaine et Marcia Santiago, qui vient du secteur de la gestion des dépenses.
[Français]
Comme vous le savez, un budget supplémentaire des dépenses est déposé trois fois par année. Il présente au Parlement de l'information sur les dépenses qui n'étaient pas prêtes à être incluses dans le Budget principal des dépenses ou les dépenses qui ont été précisées par la suite pour tenir compte des changements apportés aux programmes ou aux services. En gardant cela à l'esprit, nous voulons qu'il soit plus facile pour le Parlement de demander des comptes au gouvernement.
[Traduction]
Toutefois, comme l'a noté le directeur parlementaire du budget dans son rapport le plus récent sur le budget supplémentaire (A), l'établissement du Budget principal des dépenses avant le dépôt du budget ne permet pas d'aligner les deux documents. Je suis d'accord avec le DPB sur ce point. C'est pour cette raison que nous avons proposé un programme de réforme des prévisions budgétaires conçu pour mieux ordonnancer le processus. J'espère pouvoir travailler avec les parlementaires sur ce programme dans le cadre d'une approche à quatre piliers: budgétisation fondée sur l'objet des crédits, rapprochement entre la comptabilité de caisse et la comptabilité d'exercice, cadres ministériels des résultats et, bien sûr, ordonnancement du budget et des prévisions budgétaires.
Nous avons déjà fait quelques progrès sous forme d'une meilleure information et de changements rationnels apportés au processus. Le budget supplémentaire (A) comprend un tableau en ligne qui présente les détails des activités des organisations participant à des initiatives horizontales s'étendant à de multiples ministères. Nous donnerons plus de détails à ce sujet dans quelques instants.
Nous maintenons aussi la pratique, amorcée l'année dernière, qui consiste à faire un rapprochement entre le financement annoncé dans le budget de cette année et les fonds demandés dans le budget des dépenses de l'exercice. Cette comparaison permettra au Parlement de suivre plus facilement les dépenses publiques et de demander des comptes à notre gouvernement comme aux gouvernements futurs.
Pour 2017, le budget supplémentaire (A) comprend des fonds pour 26 rubriques annoncées dans le budget du présent exercice. En fait, sur les 3,7 milliards de dollars que le Parlement doit approuver dans le budget supplémentaire (A), il y a 1 milliard de dollars qui sont destinés à mettre en oeuvre des mesures du budget 2017.
Monsieur le président, tant nous que le DPB reconnaissons que c'est moins que l'année dernière, mais c'est quand même sensiblement plus que ce qui a été accompli il y a deux ans dans le budget supplémentaire (A) relatif au budget 2015.
Fait plus important, notre gouvernement a amorcé une sérieuse discussion sur l'importance d'un bon ordonnancement de base afin que les priorités du budget soient présentées avant les plans de programmes du budget des dépenses. Cela permettrait de faire un rapprochement précis entre le budget et le Budget principal des dépenses dans le même exercice, ce qui constituerait une première par rapport à n'importe quel gouvernement. Cela éliminerait aussi la confusion qui est engendrée lorsque le Parlement doit se prononcer sur des projets de loi de crédits tant pour le Budget principal des dépenses que pour les budgets supplémentaires de la même période.
Le gouvernement a recours aux budgets supplémentaires pour demander au Parlement d'approuver des dépenses relatives à des initiatives et des programmes importants pour les Canadiens.
Monsieur le président, notre gouvernement est déterminé à faire croître l'économie canadienne et à renforcer la classe moyenne.
Je voudrais vous donner quelques détails sur quatre des sept initiatives horizontales auxquelles participent plusieurs ministères et organismes. Nous avons prévu 221,7 millions de dollars pour le Plan de protection des océans, 195,8 millions à l'appui de l'admission ciblée de 300 000 immigrants dans le cadre du Plan des niveaux d'immigration pour 2017, 146,8 millions pour la Stratégie emploi jeunesse mentionnée dans le budget 2017 et 99,8 millions pour des infrastructures et des programmes d'éducation préscolaire et de garde d'enfants destinés aux Autochtones.
Parmi les autres grands crédits prévus dans ce budget supplémentaire, il y a 446,5 millions de dollars pour des règlements de revendications particulières des Premières Nations, 400 millions pour des paiements de transfert aux provinces et aux territoires pour appuyer l'éducation préscolaire et la garde de jeunes enfants, 235,4 millions pour les services nationaux de transport ferroviaire de passagers annoncés dans le budget 2017, 174,7 millions pour l'Opération retour au foyer destinée à réparer, reconstruire et rétablir quatre collectivités des Premières Nations du Manitoba touchées par les inondations catastrophiques de 2011, 166,7 millions pour le maintien de services critiques rendus aux Canadiens et, enfin, 162,8 millions pour assurer l'intégrité des opérations frontalières du Canada.
[Français]
Je tiens aussi à attirer votre attention à la partie du Budget supplémentaire des dépenses (A) qui vise mon ministère.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor demande l'autorisation au Parlement afin d'obtenir un financement de 625 millions de dollars pour des réajustements aux modalités de service ou d'emploi dans l'administration publique fédérale.
Ce financement tient compte des paiements rétroactifs et des augmentations salariales découlant de la mise en oeuvre des conventions collectives qui ont récemment été signées, ou dont la signature est prévue au cours des prochaines semaines.
[Traduction]
Notre gouvernement s'est également engagé à améliorer et renforcer la surveillance parlementaire des dépenses. Avec les changements que nous avons apportés jusqu'ici, nous avons relevé les normes d'ouverture, de transparence et de responsabilité, comme en témoigne le fait qu'en mai dernier, le Canada s'est classé deuxième à l'Enquête baromètre mondiale sur les données ouvertes. Il s'agit d'une mesure mondiale de l'ouverture manifestée par les gouvernements en matière de publication et d'utilisation de données ouvertes liées à la responsabilité, à l'innovation et aux répercussions sociales. Il reste encore de travail à faire, mais nous avons réalisé des progrès qui sont reconnus.
Ces progrès se reflètent en outre dans la récente élection du gouvernement du Canada, parmi 12 candidats, au comité directeur du Partenariat pour un gouvernement transparent, organisation mondiale affiliée aux Nations unies.
Monsieur le président, comme vous le savez, j'aime beaucoup travailler avec les parlementaires et d'autres intervenants pour trouver des moyens d'améliorer le processus des prévisions budgétaires. Nous convenons tous qu'un meilleur alignement des processus et de l'ordonnancement du budget et des prévisions budgétaires améliorera la clarté et la cohérence des rapports financiers.
J'ai célébré, le 2 juin, le 20e anniversaire de mon élection à la Chambre des communes. Sur cette période, j'ai passé 17 ans dans l'opposition et seulement 3 ans au gouvernement. Pour ce qui est du rôle du Parlement, chacune de ces années a été importante, précieuse et productive. Je viens donc ici comme ministre qui a beaucoup de respect pour le travail des parlementaires. Ce travail a en permanence une grande influence sur la vie de vos électeurs et, grâce aux lois que nous adoptons, sur la vie de tous les Canadiens.
J'ai vraiment le plus grand respect pour le travail des comités parlementaires. Je crois que j'en suis à ma 19e comparution devant un comité à titre de ministre. J'espère que je ne m'impose pas trop, chers collègues.
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Il y a deux facteurs à considérer. Premièrement, le budget supplémentaire (A) de l'année dernière couvrait un plus grand nombre d'éléments du budget, mais ne comprenait que relativement peu d'éléments associés à de gros montants. Cette année, nous n'avons pas atteint le même pourcentage.
Avec un ordonnancement permanent ou plus rationnel du Budget principal des dépenses par rapport au budget, nous croyons que les relations entre le Conseil du Trésor et les Finances au sujet des prévisions budgétaires s'amélioreront et se renforceront. Chaque année, le Budget principal des dépenses déposé après le budget devrait contenir un pourcentage plus élevé des initiatives énoncées dans le budget. C'est ce qui s'est produit dans d'autres pays. En fait, il y a des administrations dans lesquelles les deux documents ont paru presque simultanément. Cela revient à dire que les responsables travaillent en même temps sur le budget et les prévisions budgétaires et rendent publics les deux en même temps ou avec un intervalle très court. À mon avis, les Australiens ont à cet égard l'un des meilleurs modèles.
Au Canada, nous avons le processus budgétaire dans le cadre duquel les initiatives prévues dans le budget sont approuvées. Ensuite, il y a le processus des présentations au Conseil du Trésor qui mène à l'approbation des dépenses correspondantes. Je crois que l'alignement de ces deux processus renforcera les activités d'établissement du budget et d'approbation des dépenses, ce qui permettra de débloquer plus rapidement les fonds et d'avoir un contrôle plus rigoureux des dépenses publiques.
Cela prendra du temps, comme je l'ai clairement dit à chacune de mes comparutions devant le Comité, mais c'est une étape importante. Je crois que le Globe and Mail a dit dans un éditorial que la situation actuelle — avec un budget principal des dépenses qui précède le budget annuel — était absurde. Je suis d'accord, mais il faudra du temps pour faire les changements nécessaires. Je ne sous-estime pas ce fait. Il y a des années où nous avons mieux réussi que dans d'autres, mais l'ordonnancement permanent prévoyant la production du Budget principal des dépenses après le dépôt du budget nous rapprochera vraiment de ce que nous voulons faire.
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Merci, monsieur le président.
Bonjour, monsieur le ministre.
En février dernier, le Comité sénatorial permanent des finances nationales vous a fait part d'une de ses préoccupations. Je pense que vous n'étiez pas là, mais vos hauts fonctionnaires y étaient. Cela portait sur la pratique récurrente consistant à utiliser les budgets supplémentaires des dépenses — ce que l'on étudie aujourd'hui —, afin de payer le traitement de certains ministres, des ministres sans portefeuille, notamment les ministre du Développement international et de la Francophonie, des Sciences, de la Petite Entreprise et du Tourisme, des Sports et des Personnes handicapées et de la Condition féminine.
Votre ministère a donné des réponses en précisant qu'augmenter les traitements de ministres sans portefeuille faisait partie d'une pratique établie depuis 1995. Cela étant dit, cela va à l'encontre de la jurisprudence parlementaire.
J'aimerais vous poser une question très simple et rapide. Pourquoi voulez-vous augmenter les salaires des ministres sans portefeuille?
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Je dirai, pour la gouverne du Comité et des observateurs, que le ministre a déjà déposé un plan au Comité l'année dernière. C'est un plan en quatre points qui traite des dates de dépôt, de la nécessité d'aligner la portée, l'univers et le mode de comptabilisation des prévisions budgétaires, des processus budgétaires nécessaires pour permettre au Parlement d'exercer un meilleur contrôle en fonction de l'objet des crédits plutôt que des intrants et, enfin, de la production de meilleurs rapports au moyen d'outils en ligne telle qu'InfoBase pour que les membres du Comité et les Canadiens puissent accéder en temps réel à des renseignements leur permettant de déterminer de quelle façon les ministères et organismes fédéraux dépensent leur argent.
Voilà pour le plan, qui a été élaboré en consultation avec les ministères et d'autres organismes centraux. Nous sommes prêts à le mettre en oeuvre aussitôt que nous aurons reçu le feu vert.
Je reviens à la question. Le DPB a noté à juste titre qu'il y avait moins d'éléments du budget dans le budget supplémentaire de cette année que ce n'était le cas l'année dernière. Nous ne contestons pas cette observation. Si la question est de savoir ce que nous pouvons gagner en modifiant la date de dépôt du Budget principal des dépenses, j'ai trois arguments à vous présenter, monsieur.
Le premier est que nous pourrons rapprocher immédiatement les chiffres des deux documents budgétaires. À l'heure actuelle, nous le faisons après-coup au moyen du budget supplémentaire (A).
Deuxièmement, dans la situation actuelle, nous allons présenter, pour cette période de crédits, la totalité des crédits à l'égard du Budget principal des dépenses ainsi que des crédits supplémentaires à l'égard du budget supplémentaire (A). Il y a un exemple très précis, celui de Marine Atlantique. Il y a aussi l'exemple de VIA Rail. Si le Budget principal des dépenses avait été présenté après le dépôt du budget, nous aurions évité la confusion suscitée par les deux documents.
Dans le Budget principal des dépenses 2016-2017, le Parlement avait accordé à Marine Atlantique 140 millions de dollars. Dans le Budget principal des dépenses 2017-2018, qui a été déposé le 23 février, les crédits affectés à Marine Atlantique s'élevaient à 76 millions de dollars, ce qui représente une réduction de près de 50 %.
Dans ce budget supplémentaire (A), par suite de la décision budgétaire prise après le dépôt du Budget principal des dépenses, Marine Atlantique demande 135,9 millions de dollars sur le financement confirmé dans le budget. Par conséquent, nous passons de 140 millions à 76 millions, puis à 211 millions. Si le Budget principal des dépenses avait été présenté après le budget, nous aurions évité cette réduction apparente des crédits et nous n'aurions pas eu besoin d'inscrire des fonds supplémentaires dans le budget supplémentaire (A). Les montants auraient directement figuré dans la section du Budget principal des dépenses consacrée à Marine Atlantique.
Il en est de même pour VIA Rail. Et la même chose s'était produite dans le cas d'autres ministères et organismes dans le passé. Par conséquent, lorsque le président parle de l'importance qu'il y a à bien ordonnancer le processus, il faut comprendre que certaines décisions budgétaires prévoient un financement continu. Nous n'avons pas alors besoin d'approbations ou de contrôles élaborés du Conseil du Trésor. Une fois la décision prise dans le budget, nous pouvons directement inscrire les montants correspondants dans le Budget principal des dépenses. C'est l'un des plus grands avantages — très réels — d'un bon ordonnancement du processus. D'autres nouvelles initiatives annoncées dans le budget nécessitent des consultations avec des partenaires et un examen critique de la part du Conseil du Trésor avant de recevoir le feu vert. Ces éléments continueront probablement à faire l'objet de budgets supplémentaires, mais, comme le ministre l'a dit, si nous pouvons bien organiser les processus de base, il sera possible de raccourcir les délais pour que la mise en oeuvre puisse commencer plus rapidement.
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Merci, monsieur le président. Je suis heureuse d'avoir cette occasion.
Je remercie aussi mon collègue, le député Weir, de m'avoir cédé du temps de parole.
Mes questions s'adressent toutes au Bureau du Conseil privé. Elles concernent le financement de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
Nous avons entendu des critiques provenant d'importantes personnalités de l'Association des femmes autochtones du Canada, d'une cinquantaine de dirigeants autochtones et de membres des familles. Plusieurs de leurs questions portaient sur la mesure dans laquelle des fonds ont été débloqués pour l'enquête ainsi que sur d'éventuelles interventions bureaucratiques qui pourraient expliquer la lenteur des résultats produits.
D'une façon générale, nous voulons tous que l'enquête réussisse, de sorte qu'aucune de ces questions n'a pour but de compromettre l'objectif global poursuivi. Comme députés, nous voulons juste être sûrs que nous faisons tous les efforts possibles pour assurer le succès de l'enquête.
Les commissaires ont-ils un accès sans restriction au financement que le gouvernement a attribué à l'enquête? Y a-t-il des cas où ils ont dû attendre des paiements à cause du processus d'approbation du Bureau du Conseil privé?
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Monsieur le président, je vais répondre aux questions.
Comme je l'ai mentionné, précisément au sujet du financement de la commission d'enquête sur les femmes et les filles autochtones assassinées et disparues, même si nous nous présentons devant le Comité pour parler du budget supplémentaire (A) et même si c'est la première fois que nous le faisons à l'égard de ces ressources, le budget du BCP est suffisant pour payer les dépenses que la commission a engagées jusqu'ici. La commission n'a donc pas manqué de ressources pour financer ses activités. Les commissaires ont-ils eu un accès sans restriction au financement? Absolument.
Nous avons élaboré les modalités d'accès aux quelque 34,4 millions de dollars de cette année en travaillant de concert avec les commissaires pour déterminer leur plan de travail, ce qu'ils cherchent à réaliser et la façon de prévoir leurs coûts. Comme vous le savez, pour obtenir l'argent des ministres du Conseil du Trésor, il est nécessaire de présenter un plan de travail et de préciser la façon dont l'argent doit être utilisé et le calendrier correspondant. Oui, les commissaires ont eu un accès sans restriction à toutes les ressources dont ils ont eu besoin pour s'acquitter de leurs responsabilités.
En ce qui concerne les exemples de cas où les paiements n'ont pas été effectués à temps, je sais qu'il y a eu certains problèmes concernant… Il faut tenir compte du processus du gouvernement. On ne peut pas simplement dire qu'une personne a fait un déplacement et a dépensé 100 $. Nous devons déterminer qui a autorisé le déplacement et voir les reçus correspondants. Nous devons procéder à tous les contrôles nécessaires avant d'émettre un chèque.
Il y a eu des problèmes quand, par exemple, des gens se sont déplacés pour assister à des réunions du comité consultatif ou à des audiences. Il a fallu réunir les renseignements nécessaires, obtenir des signatures des services administratifs de la commission d'enquête, puis transmettre les documents au BCP pour qu'il les traite.
Deux employés du BCP sont affectés en particulier à ce travail. Ils n'ont rien d'autre à faire. Chaque fois que le BCP reçoit des commandes, des demandes de paiement ou n'importe quel autre document de cette nature, la seule fonction de ces deux employés est de s'assurer que nous ne retardons pas les activités de la commission d'enquête.
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Je suis bien sûr au courant du rapport du vérificateur général. Je ne m'en occupe pas directement, mais la direction a produit une réponse que je transmettrai au Comité.
Il importe de noter que le vérificateur général a évalué les risques de fraude sans trouver d'indices de fraude. Des contrôles sont en place. Le vérificateur général a formulé des recommandations pour les améliorer.
Nous avons actuellement toute une gamme d'activités. Vous avez mentionné la société Construction de Défense Limitée. Elle a présenté un plan d'activité définissant un certain nombre de projets. Elle a examiné ses pratiques de gestion, les compétences dont elle dispose pour mettre en oeuvre ces plans et l'environnement dans lequel elle travaillera. Cela permet de se faire une idée de cet organisme. Nous avons beaucoup d'autres documents de même nature.
Deuxièmement, dans le cas des opérations individuelles et des projets, comme ma collègue l'a mentionné, le Conseil du Trésor fait un examen critique des détails des projets afin de comprendre les modalités: avec qui l'organisme travaillera, la façon dont les services seront rendus, l'administration des contrats et les zones géographiques en cause. Ensuite, des conditions ou des contrôles particuliers sont mis en place en fonction des facteurs définis.
Je veillerai à transmettre au Comité la réponse de la direction au rapport du vérificateur général.