:
Chers collègues, je déclare la séance ouverte.
J'ai deux ou trois questions administratives à aborder avant de commencer. Premièrement, j'aimerais réserver environ 15 minutes à la fin de la réunion d'aujourd'hui pour régler quelques affaires du Comité. Ce ne devrait pas être trop long.
Deuxièmement, sur une note un peu plus joyeuse, je veux annoncer que notre collègue, , est maintenant le fier père d'un petit garçon.
Ramez, vous pourriez peut-être m'expliquer quelque chose. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi un fier francophone nommerait son premier fils Winston. Il est peut-être un grand admirateur d'un premier ministre britannique.
:
Quoi qu'il en soit, il est évident que devra s'occuper de certaines affaires familiales au cours des prochaines semaines, mais il sera de retour avec nous avant la fin de la session.
Je tiens à souhaiter la bienvenue à nos témoins, aujourd'hui. Nous nous occupons du Budget supplémentaire des dépenses (C). Nous accueillons des représentants du Bureau du Conseil privé et de Services partagés Canada.
Mesdames et messieurs, je crois que vous savez comment les choses fonctionnent. Vous présenterez des déclarations préliminaires, puis tous les membres du Comité vous poseront des questions.
Monsieur Dupont, je crois que vous êtes le premier sur ma liste. Veuillez s'il vous plaît nous présenter votre déclaration préliminaire, monsieur.
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Merci, monsieur le président.
Bonjour à vous, et bonjour aux membres du Comité. Je vous remercie d'avoir invité le Bureau du Conseil privé pour examiner notre Rapport ministériel sur le rendement de 2015-2016 et, comme vous l'avez mentionné, le Budget supplémentaire des dépenses (C) de 2016-2017.
Je suis accompagné de Mme Kami Ramcharan, sous-ministre adjointe de la Direction générale des services ministériels et agente principale des finances du Bureau du Conseil privé.
Mes propos d'introduction seront brefs afin que nous puissions nous tourner rapidement vers les questions du Comité.
Comme vous le savez, le mandat du BCP consiste à offrir un soutien et des conseils professionnels et impartiaux au et aux ministres de son portefeuille et ainsi qu'à appuyer le bon déroulement des activités du Cabinet. En tant qu'organisme central, le BCP exerce un rôle de leadership à l'échelle du gouvernement pour tous les ministères et organismes afin d'assurer une cohérence et une coordination dans l'élaboration et la mise en oeuvre des politiques.
Comme on le signale dans le rapport ministériel sur le rendement, au cours de l'exercice 2015-2016, le BCP a prodigué des conseils et des services à deux premiers ministres, aux ministres du portefeuille et à leur cabinet respectif et à faciliter la transition d'un gouvernement à l'autre à la suite des élections fédérales de 2015. Nous avons élaboré et livré des contributions importantes et prodigué des conseils à l'appui du programme du gouvernement, y compris l'élaboration et la publication de lettres de mandat des ministres, du discours du Trône, des budgets de 2015 et de 2016 et de deux réunions des premiers ministres des provinces et des territoires. Comme les membres du Comité le savent, une troisième réunion des premiers ministres a eu lieu en décembre 2016.
Nous avons joué un rôle central de consultation et de coordination dans la création du Comité du Cabinet chargé du programme du gouvernement, des résultats et des communications et de l'Unité des résultats et de la livraison du BCP pour appuyer la volonté du gouvernement d'obtenir des résultats pour les Canadiens.
Finalement, nous avons prodigué des conseils et fourni un soutien au , aux ministres du portefeuille et au Cabinet pendant les 150 premiers jours de leur fonction et contribué à accroître la présence et les intérêts du Canada durant des activités internationales, comme le Sommet du G20, la Réunion des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth, la 21e Conférence des Parties à Paris sur les changements climatiques, le Sommet sur la sécurité nucléaire de 2016 et la première visite d'État à Washington D.C. Tout cela a eu lieu en 2015-2016.
[Français]
Le budget de 2016 a relevé divers besoins et initiatives qui exigent des investissements dans la capacité du Bureau du Conseil privé à appuyer le premier ministre et le gouvernement dans la réalisation de leur programme. On a déjà approuvé certaines des dépenses supplémentaires dans le Budget supplémentaire des dépenses (A), notamment en ce qui concerne le renouvellement et la modernisation de l'infrastructure des technologies de l'information.
De plus, les ressources approuvées dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) renfermaient un financement pour diverses activités: consulter davantage les provinces, les territoires, les municipalités et les groupes autochtones; appuyer le dans son rôle de ministre des Affaires intergouvernementales; appuyer la ; mobiliser activement les jeunes par l'entremise d'un secrétariat de la jeunesse et soutenir le premier ministre dans son rôle de ministre de la Jeunesse; se concentrer sur les résultats pour les Canadiens au moyen de la nouvelle Unité des résultats et de l'exécution, qui relève du BCP; mettre au point une politique relative au processus de nomination ouvert, transparent et fondé sur le mérite, qui a exigé qu'on accorde plus de ressources au Secrétariat du personnel supérieur; enfin, répondre aux menaces en constante évolution à la sécurité nationale en renforçant les capacités qui appuient le conseiller en matière de sécurité nationale auprès du premier ministre.
Dans le cadre du Budget supplémentaire des dépenses (C), le BCP demande l'autorisation de dépenser 4 millions de dollars, en plus des 157 millions de dollars autorisés à ce jour, pour un total de 161 millions de dollars pour l'année financière en cours. Nous cherchons plus précisément à obtenir l'approbation de 3,8 millions de dollars supplémentaires de ressources qui ont permis au BCP d'appuyer les activités de la ministre des Institutions démocratiques relatives à la réforme électorale, et de 150 000 $ pour le projet de contrôle d'accès et de sécurité physique au BCP.
Pour la réforme électorale, du financement total de 3,8 millions de dollars, 3,3 millions de dollars ont été consacrés à soutenir les activités suivantes: la mobilisation des Canadiens au moyen d'une série d'activités de sensibilisation, y compris 17 assemblées générales dans l'ensemble du pays, auxquelles ont participé quelque 2 000 Canadiens; la création d'une application de mobilisation interactive en ligne, MaDémocratie.ca, qui a permis aux Canadiens de déterminer quelles valeurs et caractéristiques d'un système démocratique sont les plus importantes à leurs yeux; d'autres activités ponctuelles de communication et de mobilisation, qui ont nécessité l'appui de 4,5 équivalents temps plein.
Les 500 000 $ restants de la demande de 3,8 millions de dollars pour la réforme électorale sont destinés à la publicité numérique, qui a permis d'accroître la participation des citoyens aux consultations sur la réforme électorale.
[Traduction]
Le dernier poste du Budget supplémentaire des dépenses est de 150 000 $ et est utilisé pour la planification, l'approvisionnement et la mise en oeuvre du projet de contrôle d'accès et de sécurité physique.
Dans le budget de 2016, on a fourni un financement pour renforcer la sécurité et faire des investissements nécessaires dans la mise à jour des cycles de vie des systèmes et des édifices. Étant donné le contexte de menace en constante évolution au Canada et à l'étranger, le BCP vise à mieux assurer la sécurité du périmètre entourant ses installations pour prévenir les entrées non autorisées et permettre aux fonctions du BCP et du Cabinet du premier ministre d'être menées en toute sécurité. Le financement du projet de contrôle d'accès et de sécurité physique incluait 0,7 équivalent temps plein.
Voilà le résumé des initiatives qui seront financées au moyen du Budget supplémentaire des dépenses (C) proposé par le BCP.
Monsieur le président, je serai heureux de répondre aux questions des membres du Comité.
:
Monsieur le président, nous sommes heureux de comparaître devant votre comité pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses (C) de 2016-2017 et du Rapport ministériel sur le rendement de 2015-2016 de Services partagés Canada.
Je m'appelle Graham Barr et je suis le sous-ministre adjoint principal intérimaire de la Direction générale de la stratégie. Mme Samantha Hazen, directrice générale par intérim, Finances, et adjointe du dirigeant principal des finances, discutera du Budget supplémentaire des dépenses (C) en ce qui concerne notre ministère. Pour ma part, je vous parlerai de notre rapport ministériel sur le rendement et des activités connexes.
[Traduction]
Services partagés Canada a été créé en 2011 afin de moderniser la façon dont le gouvernement gère son infrastructure de technologie de l'information. Nous fournissons aux ministères et aux organismes des services regroupés de courriels, de centres de données, de réseaux et d'appareils technologiques en milieu de travail, à l'appui de la prestation des programmes et services du gouvernement.
Au cours des derniers mois, nous avons consacré beaucoup de temps et d'effort à l'amélioration de notre modèle opérationnel afin de mieux concrétiser nos priorités. Nous avons renforcé notre approche axée sur « les services d'abord » afin d'être plus à l'écoute de notre clientèle, de tenir compte des tendances et de l'évolution de l'industrie, et d'offrir des services à valeur ajoutée à nos organisations partenaires et clientes et à la population canadienne à qui elles offrent des services.
En 2015-2016, Services partagés Canada poursuit, dans l'ensemble du gouvernement, ses travaux de mise à niveau des infrastructures essentielles à la mission qui sont désuètes, ainsi que l'amélioration de ses mesures de cybersécurité afin de garantir la prestation des services essentiels aux Canadiens.
[Français]
Nos efforts ont été appuyés par un investissement de 460 millions de dollars prévu dans le budget de 2016.
Services partagés Canada a également joué un rôle de soutien clé dans les efforts pangouvernementaux visant à accueillir des réfugiés syriens au Canada.
[Traduction]
Notre ministère a travaillé sans relâche à l'installation de technologies de l'information nécessaires pour les premiers centres d'accueil, à Montréal et à Toronto. Ces travaux ont été menés en étroite collaboration avec de multiples ministères, les administrations aéroportuaires locales, la Croix-Rouge canadienne, les organisations d'application de la loi de l'Ontario et du Québec ainsi que de nombreux fournisseurs et entrepreneurs.
En 2015-2016, Services partagés Canada a lancé plusieurs initiatives visant à renforcer la prestation de services à ses partenaires, notamment grâce à un catalogue de tous les services de TI qu'offre SPC à tous ses clients. Nous avons également mis en oeuvre une initiative mensuelle sur la satisfaction de la clientèle afin de recueillir la rétroaction des clients, ce qui nous aide à améliorer sans cesse nos produits, nos services et nos procédés. En une année, nous avons pu constater l'amélioration de nos résultats.
Nous avons aussi poursuivi la modernisation et la simplification de nos pratiques d'approvisionnement, notamment grâce à la création d'un système électronique de gestion du processus d'approvisionnement au paiement. Nous avons également pris des mesures pour garantir que notre clientèle puisse avoir accès à des services organisationnels modernes de vidéoconférence, ce qui appuie l'engagement pangouvernemental d'avoir un effectif mobile et branché, d'un bout à l'autre du pays.
Vers la fin de 2015-2016, Services partagés Canada a lancé un examen exhaustif de son plan de regroupement et de modernisation de l'infrastructure de TI du gouvernement du Canada, afin de garantir que sa portée, ses coûts et ses échéances sont réalistes.
[Français]
Tous ces exemples ne forment qu'une partie des activités que nous avons réalisées au cours de la période de rapport de l'exercice 2015-2016 dans le cadre de nos efforts visant à créer une plateforme moderne, sécuritaire et fiable pour la prestation numérique des programmes et services à la population canadienne.
[Traduction]
Je cède maintenant ma place à ma collègue, Samantha Hazen, qui vous entretiendra de notre Budget supplémentaire des dépenses (C).
En cette troisième et dernière étape du Budget des dépenses pour l'exercice 2016-2017, Services partagés Canada souhaite obtenir 34,2 millions de dollars supplémentaires.
Ce montant comprend 3,2 millions de dollars de financement pour plusieurs activités et exercices dans le but de fournir des services de technologie de l'information aux ministères et agences qui sont nos clients.
[Traduction]
Ce financement permettra d'offrir aux nouveaux employés du gouvernement un ensemble de services courants, comme un téléphone cellulaire et un accès à Internet. Il permettra également d'appuyer un projet dirigé par Agriculture et Agroalimentaire Canada sur l'analyse de l'ADN des collections de plantes et d'insectes, projet pour lequel Services partagés Canada fournit les capacités en matière d'ordinateur, d'entreposage et de maintenance continue.
Ce budget des dépenses révèle également que Services partagés Canada reçoit 31 millions de dollars en transferts provenant d'autres organisations. Ce montant comprend 14,4 millions de dollars de Statistique Canada afin de stabiliser un ancien centre de données, ainsi que pour soutenir l'organisation dans la réalisation de plusieurs sondages au cours des prochains mois.
[Français]
Ces travaux permettront de renforcer la relation de travail que nous avions établie avec Statistique Canada.
En travaillant en étroite collaboration, nous allons effectivement réaliser beaucoup de choses. Mentionnons, par exemple, le fait qu'un nombre record de personnes au sein de la population canadienne a pu participer au Recensement de 2016 grâce aux réseaux de Services partagés Canada.
[Traduction]
Le budget des dépenses contient également une demande de transfert de 9,3 millions de dollars de Services publics et Approvisionnement Canada pour soutenir diverses initiatives, dont les opérations de paye du ministère. L'automne dernier, par exemple, nous avons rapidement aidé à établir, en moins de deux semaines, des centres d'appels à Ottawa et à Toronto, en collaboration avec l'industrie des TI. Après la réussite de ce projet, Services partagés Canada continue dans cette voie en mettant en oeuvre d'autres solutions connexes, notamment un centre de réclamations pour le compte du Secrétariat du Conseil du Trésor. Ces centres additionnels ont aussi été mis sur pied rapidement afin de répondre aux besoins opérationnels urgents de nos clients.
[Français]
Enfin, dans le cadre de ce budget supplémentaire des dépenses, nous reporterons des fonds à des exercices futurs.
[Traduction]
Cela comprend un montant de 52 millions de dollars pour appuyer l'initiative du complexe Carling, qui vise à regrouper la majorité des fonctions du quartier général du ministère de la Défense nationale dans l'ancien complexe de Nortel. Il s'agit d'un important projet pluriannuel d'infrastructure que Services publics et Approvisionnement Canada mène à titre de gardien. Services partagés Canada est responsable de tout le matériel de communication, de connectivité ainsi que de la gestion de la technologie de l'information appuyant les activités du MDN.
J'ai le plaisir d'annoncer que, en janvier 2017, après quatre ans de travail, la première vague d'employés du MDN a déménagé dans les locaux rénovés et améliorés du complexe Carling. De plus, les employés possédaient le bon équipement ainsi que les outils et services de TI nécessaires pour accomplir leurs tâches et leurs responsabilités.
[Français]
Le déménagement est en voie d'être achevé d'ici 2019. Cependant, certains retards liés aux travaux de construction font qu'une partie du financement que Services partagés Canada avait prévu pour 2016-2017 a été reportée aux exercices 2017-2018 et 2018-2019.
[Traduction]
Voilà qui termine notre déclaration préliminaire. Nous serons maintenant très heureux de répondre à vos questions.
Merci.
:
Je serai heureux de le faire.
L'objectif de notre plan de transformation est de définir la voie à suivre pour consolider les systèmes de courriels, de centres de données et de réseautage du gouvernement. Avant la création de Services partagés Canada, les ministères clients de SPC possédaient 63 systèmes de courriels différents, 50 réseaux étendus différents et plus de 500 centres de données. La vision de notre plan de transformation est de réunir tous ces systèmes, de les rationaliser et de les moderniser de façon à pouvoir créer la plateforme de TI nécessaire à la prestation des services pour les Canadiens.
Comme vous l'avez souligné, vers la fin de 2015-2016, nous avons entrepris un examen complet de notre plan de consolidation et de modernisation de l'infrastructure de TI. Nous avons appuyé notre examen sur les leçons que nous avions apprises au cours des années précédentes. À l'automne, nous avons aussi entrepris un important processus de consultation des Canadiens, des intervenants de l'industrie et des fonctionnaires fédéraux de même qu'auprès des DPI des ministères. Chaque fois, l'objectif était de s'assurer d'obtenir les meilleurs conseils et commentaires possibles de divers intervenants afin de définir le plan.
Sous la conduite du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, un examen externe a été entrepris à la fin de l'été. Dans le cadre de cet examen, on a retenu les services d'un groupe d'experts de différentes administrations ayant réalisé dans le passé des initiatives de consolidation et de modernisation des TI. Tous ces travaux ont été réalisés durant l'été, l'automne et le début de l'hiver dernier.
Nous en sommes rendus à l'analyse de tout ce que nous avons entendu dans le cadre de ces consultations. L'initiative du groupe d'experts et le processus d'examen indépendant sont sur le point de se terminer, et notre objectif est de préparer le nouveau plan de transformation révisé aux fins d'examen par les ministres et de l'assortir de délais et d'une portée plus réalistes pour tracer la voie à suivre.
Nous continuons de réaliser notre sondage mensuel sur la satisfaction. Selon nos plus récents résultats, ceux du mois de janvier 2017, nous avons obtenu une note de 3,1, notre meilleure note à vie. Il peut sembler s'agir d'une petite augmentation, nous sommes passés de 2,79 à 3,1, mais cette augmentation est importante pour nous. Elle valide les diverses améliorations que nous avons apportées au service malgré certains des défis auxquels nous sommes confrontés.
C'est encourageant aussi pour le moral des employés du SPC aussi, et cette augmentation nous permet de commencer à rétablir la confiance des clients envers Services partagés Canada.
Nous allons continuer à réaliser notre sondage chaque mois et nous espérons obtenir d'encore meilleurs résultats à l'avenir.
J'ai aussi quelques questions à poser à Services partagés et, j'imagine, plus précisément à Mme Hazen, parce qu'elles concernent les budgets supplémentaires des dépenses.
La semaine dernière, nous avons appris que le commissaire de la GRC a envoyé une note de service au ministre de la Sécurité publique contenant une longue liste de plaintes au sujet du manque de soutien des TI, de casques téléphoniques défectueux des répartiteurs du 911, de longues pannes sur les réseaux informatiques qui touchent les activités de répartition des agents et les bases de données essentielles à la mission et de défaillances du matériel informatique qui ont entraîné la perte permanente de certains renseignements de la police.
Je me demande si les fonds demandés dans le présent Budget supplémentaire des dépenses permettront de régler ces problèmes.
Nous avons récemment apporté des changements pour améliorer les services que nous fournissons à la Gendarmerie royale du Canada. Nous avons créé un groupe de travail conjoint avec la GRC en novembre 2015 pour gérer les problèmes critiques, et nous avons fait certains progrès. Nous utilisons des fonds reçus dans le Budget de 2016 pour remplacer l'équipement téléphonique, de réseau et de stockage vieillissant de la GRC. Comme le député l'a souligné, il y a récemment eu des interruptions liées aux services et programmes de la GRC. En fait, la plus récente interruption, le 19 janvier 2017, n'était, en fait, pas causée par de l'équipement réseau ayant dépassé depuis longtemps sa fin de vie utile. En fait, cet équipement, qui devait seulement terminer sa vie utile en 2020, faisait l'objet d'un contrat d'entretien et faisait aussi l'objet de correctifs logiciels réguliers. Malgré tout, nous allons le remplacer.
En ce qui a trait à certains des autres incidents mentionnés, Services partagés Canada a travaillé en très étroite collaboration avec la GRC, que ce soit sur les lieux des feux de forêt de Fort McMurray ou à Moncton pour s'assurer que les fournisseurs de services d'intervention d'urgence fédéraux avaient toutes les pièces d'équipement de TI nécessaires pour faire le travail, y compris des téléphones cellulaires, une connexion à Internet, des pare-feux de sécurité et ainsi de suite. Il y a certaines améliorations à apporter, mais nous avons pris des mesures très concrètes au cours des dernières années à cet égard.
:
Merci, monsieur le président.
Merci aux témoins.
Je veux parler un peu de Services partagés. Je peux comprendre les questions posées par M. McCauley. Il y a une tendance de plus en plus évidente qui se dessine qu'il s'agisse des services de courriel ou de Phénix. Il y a toujours des coûts initiaux lorsqu'on met en oeuvre un plan de transformation ou un important projet de TI, mais lorsque de tels projets sont voués à l'échec ou, comme le vérificateur général l'a dit, lorsqu'on réduit dès le départ le budget de 75 millions de dollars... M. McCauley voudra peut-être demander à la chef de l'opposition officielle, qui, si je ne m'abuse, était ministre alors. Elle pourra probablement dire pourquoi son gouvernement a réduit le budget consacré à la solution pour les services de courriel. De telles situations font en sorte qu'il est difficile pour une organisation de mettre en oeuvre comme il faut un plan solide.
Je lis vos RMR, et la date de départ était avril 2012. Actuellement, la date de mise en oeuvre fait l'objet d'un examen. Quel est le plan? Qu'est-ce qui a changé? Si je ne m'abuse, la dernière fois que vous êtes venus nous voir, vous en étiez à 10 % de la mise en oeuvre. Où en sommes-nous actuellement dans le cadre de l'initiative des services de courriel?
:
Comme je l'ai mentionné, le Bureau du Conseil privé a dépensé 400 000 $ pour appuyer différentes dépenses liées aux consultations générales.
Par ailleurs, nous avons payé 369 000 $ pour l'ensemble de la démarche liée à l'outil en ligne, ce qui comprend le rapport.
Nous avons également dépensé 1,9 million de dollars pour inviter les Canadiens à participer à cet exercice, par l'entremise d'un envoi à chacun des domiciles au Canada.
Ensuite, il y a eu des dépenses en personnel. L'ensemble de cette démarche a été appuyée par l'équivalent de quatre personnes et demie. Cela a coûté, en tout, 700 000 $.
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Comme je l'ai dit tantôt, je n'ai pas le pourcentage exact de l'augmentation, mais, comme les médias l'ont souligné, il y a eu une augmentation importante entre le Budget principal des dépenses 2017-2018 et celui de 2016-2017. C'est parce que, très franchement, le et le gouvernement ont demandé au Bureau du Conseil privé de s'occuper de nouvelles fonctions qui, en partie, sont liées au fait que le premier ministre lui-même a décidé d'assumer certains rôles supplémentaires comme, par exemple, celui de .
Il n'a pas seulement choisi d'assumer le rôle; il veut aussi l'étoffer. Par exemple pour ce qui est des affaires intergouvernementales, il y a eu trois réunions des premiers ministres en un an, alors qu'il n'y en avait pas eu depuis un certain temps.
Pour soutenir le processus de nomination aux conseils, commissions, et sociétés d'État et ainsi de suite, toutes les nominations, pour les postes à temps plein et à temps partiel, font maintenant l'objet d'un processus concurrentiel, et le processus est maintenant ouvert à tous les Canadiens.
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Merci, monsieur le président.
Je tiens à tous vous remercier d'être là ce matin et du travail que vous avez accompli pour vous préparer en vue de votre comparution aujourd'hui , tout comme, d'ailleurs, du travail que vous faites pour le Canada, chaque jour et en permanence. Merci de votre engagement à cet égard.
Il y a seulement quelques questions que je veux vous poser. Si vous me le permettez, j'aimerais formuler un commentaire. Franchement, c'est un peu choquant qu'un député estime que consulter les Canadiens est une perte de temps, de ressources ou d'argent. Je crois que c'est un des rôles fondamentaux des députés, alors tous les efforts que nous faisons pour consulter les Canadiens devraient, selon moi, être applaudis, et non critiqués. En tout cas, c'est ainsi que je vois mon rôle en tant que député. Je suis là pour entendre ce que les Canadiens pensent. Franchement, si nous pouvons le faire de façon efficace et efficiente, il est de notre devoir de le faire.
Je crois que c'est ce qui a été fait dans le cadre de l'initiative MaDémocratie.ca et avec les dépenses de 3,8 millions de dollars. Chaque Canadien a eu l'occasion de participer. Les députés se diront peut-être que 360 000 Canadiens consultés, c'est peu, mais c'est probablement 360 000 de plus que durant la décennie précédente, alors je crois que c'est une grande réalisation. L'ancien mode de consultation consistait à se rendre au CPM, et les consultations s'arrêtaient là, alors je crois que nous nous sommes éloignés de ce genre de régime.
Cependant, je veux parler d'une autre composante du budget du BCP ici, et c'est un poste plus petit, soit les 150 044 $ pour les projets de contrôle d'accès et de sécurité physique qui visent à renforcer l'infrastructure de sécurité du Bureau du Conseil privé. Pouvez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet? Il y a là beaucoup de nouveaux termes pour moi et probablement pour certains de mes collègues, alors pouvez-vous nous décrire plus en détail ce en quoi consiste ce programme?
:
Parfois, monsieur le président, ce qui est malheureux, dans le cadre de notre travail, c'est que nous utilisons de nouveaux termes, mais qui renvoient à des choses que les députés comprennent très bien. Essentiellement, le projet concerne des situations où, par exemple, on passe par un guichet de sécurité automatisé muni d'un lecteur de laissez-passer qui permet d'ouvrir la porte afin qu'on puisse entrer. C'est en partie ce dont nous parlons ici.
Essentiellement, le Bureau du Conseil privé compte, en tout, 11 bâtiments dans les alentours de l'édifice Langevin. Nous voulons en assurer la modernisation et mettre en place des systèmes d'accès à la fine pointe de la technologie dans ces bâtiments. Ce que nous faisons actuellement, et nous allons continuer à le faire l'année prochaine, c'est le début du processus. Il faut réaliser des activités de planification, d'approvisionnement et de mise en oeuvre dans le cadre de ce projet de contrôle d'accès et de sécurité physique. On parle ici de systèmes de contrôle de l'accès installés sur des portes, ce qui signifie qu'il faut un logiciel qui sera, bien sûr, soutenu par des serveurs. On parle d'un panneau de contrôle, de lecteur de cartes et des cartes qui seront émises aux employés du Bureau du Conseil privé et ainsi de suite. Et le projet vise simplement à accroître la sécurité du périmètre. Cette mesure de contrôle d'accès fait partie d'un exercice plus général visant à s'assurer que tous les employés du Bureau du Conseil privé et, bien sûr, du Cabinet du , peuvent travailler dans un environnement très sécuritaire.
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La mission et le rôle fondamental du Bureau du Conseil privé resteront les mêmes. Il y a trois éléments que nous avons cernés. Premièrement, nous soutenons le et les ministres du portefeuille, le leader du gouvernement à la Chambre des communes et la , dans ce cas-ci. Deuxièmement, nous soutenons le Cabinet, et son fonctionnement efficace et, troisièmement, nous dirigeons de façon générale la fonction publique. Ces trois composantes vont continuer, et elles restent, selon moi, nos principaux objectifs.
Cependant, nous devons évoluer à mesure que les priorités du gouvernement évoluent, que les rôles et les priorités du évoluent, tandis qu'il assume, comme je vous l'ai dit tantôt, de nouveaux rôles. Bien sûr, nous tentons de refléter dans les différents documents que nous produisons — y compris le rapport sur le rendement, même si ce dernier est rétrospectif — et dans nos documents de planification, de quelle façon nous voyons nos priorités, de quelle façon nous croyons pouvoir servir au mieux le premier ministre, les ministres des portefeuilles et le Cabinet tout en veillant à ce que la fonction publique soit efficace et réceptive.
Nous évoluons. Nous réfléchissons à nos objectifs, et particulièrement à nos indicateurs de rendement, mais les caractéristiques et le rôle fondamentaux du BCP demeurent.
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Oui, et fournissez-nous de l'information liée précisément au 1 million de dollars.
Il y a un assez gros montant d'argent prévu dans le Budget supplémentaire des dépenses pour des consultants et des produits à livrer, vous savez, pour soutenir le gouvernement et son programme. L'une des choses qui ont été soulevées récemment au sujet du BCP, c'était l'enjeu de l'approvisionnement, l'affectation des fonds promis pour l'approvisionnement.
Est-ce quelque chose qui a été soutenu par l'intermédiaire des produits à livrer, comme mettre de l'avant le programme du gouvernement? Est-ce que le BCP aurait fourni un soutien, ici, ou est-ce quelque chose de tout à fait distinct?
J'ai aimé les réponses de Services partagés au sujet du soutien des TI de la GRC, mais ce n'est pas seulement la GRC. La note de service que j'ai mentionnée soulignait aussi une interruption de 11 heures qui non seulement a interrompu le service sur les BlackBerry de tous les agents de la GRC, mais en plus, a empêché environ 240 autres services de police d'avoir accès au Centre d'information de la police canadienne.
Puisque nous accueillons l'Association canadienne des policiers aujourd'hui sur la Colline du Parlement, je veux demander ce que Services partagés fait, grâce au présent Budget supplémentaire des dépenses ou d'une autre façon pour s'assurer de mettre en place une infrastructure de TI appropriée, non seulement pour la GRC, mais pour tous les autres services de police qui, au bout du compte, dépendent du système fédéral.
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Services partagés Canada utilise les fonds qu'il a reçus grâce au Budget de 2016. Nous avons reçu 384 millions de dollars sur deux ans, soit 234 millions pour 2016-2017, et le reste, soit 151 millions de dollars, pour 2017-2018.
Nous utilisons ce financement pour répondre aux besoins les plus pressants en ce qui concerne notre infrastructure vieillissante. Par conséquent, les ministères ont déterminé que nos réseaux et nos centres de données étaient des actifs essentiels à la mission qui en sont rendus à la fin de leur vie utile, qui est habituellement de cinq ans.
Depuis que nous avons reçu les fonds dans le Budget de 2016, nous avons rétabli des contrats de maintenance qui avaient précédemment expiré parce que nous avions des fonds limités pour les renouveler. Nous avons mis à niveau des réseaux et des serveurs qui soutiennent des programmes essentiels à la mission, comme ceux mentionnés par le député et qui concernent les services de police. Nous avons remplacé des pare-feu. Nous prévoyons remplacer tous nos pare-feu en fin de vie en plus de remplacer tout l'équipement téléphonique dépassé. On trouve un exemple précis et pertinent qui concerne les services de police dans les détachements éloignés de l'Ouest canadien. En effet, nous avons remplacé l'équipement téléphonique dans ces zones afin que les services de 911 fonctionnent comme ils le devraient dans ces régions.
Tout au long de 2016, nous avons acquis beaucoup de nouveaux éléments d'infrastructure. Nous avons commencé à en installer certains éléments, et nous planifions de continuer sur cette lancée en 2017-2018.
:
C'est ce que je pensais, mais merci de l'avoir précisé.
Mme Ratansi rappelle souvent au Comité ses antécédents de comptable. Et là, bien sûr, je n'avais pas assez de personnalité pour être comptable, j'ai donc dû devenir économiste. Malgré tout, je crois que Mme Ratansi et moi voyons les choses du même oeil en posant des questions au BCP sur l'ampleur de son augmentation budgétaire, et je crois qu'on nous a répondu à tous les deux que le BCP s'était vu attribuer quelques fonctions supplémentaires.
J'aimerais vous demander si ces fonctions sont appropriées pour le BCP. M. Gourde et, si je ne m'abuse, M. Whalen, ont déjà demandé rapidement pourquoi les dépenses liées à la réforme électorale avaient été faites par l'entremise du BCP plutôt que par l'intermédiaire de la . On pourrait se demander s'il est approprié que les fonctions du ministre des Jeunes passent par le BCP. J'aimerais savoir si vous trouvez qu'il est logique d'attribuer ces fonctions supplémentaires à l'organisation du BCP.
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Merci, monsieur le président.
Mes questions s'adressent à l'équipe de M. Barr.
Le rapport ministériel sur le rendement de Services publics et Approvisionnement Canada, que dirige la , indique des dates, plusieurs sujets et l'état d'avancement des programmes. D'après ce que je peux voir, les choses sont sur la bonne voie dans la plupart des cas. Par ailleurs, il y a des dates de début et des dates de fin, ce qui permet de comprendre que c'est à plus long terme et que cela ne se limite pas à l'année 2015-2016.
Par exemple, on constate que le programme d'accueil de réfugiés syriens a été réalisé et est maintenant terminé. C'est à la page 13 du rapport. On y parle de 25 000 réfugiés syriens.
Quels sont les plans pour 2017? Le prochain rapport, celui de 2016-2017, va-t-il comprendre une autre ligne sur l'accueil de réfugiés syriens ou ce sujet sera-t-il absent du rapport?
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Oui. Merci de la question.
Dans notre Budget supplémentaire des dépenses (C), nous avons demandé le report de 64,2 millions de dollars. Ces fonds étaient liés à deux projets précis. Le premier, c'est 52 millions de dollars pour financer le projet du campus Carling dont j'ai parlé dans ma déclaration préliminaire. Nous reportons certains des fonds au prochain exercice, soit 2017-2018, ainsi qu'à l'exercice subséquent, soit 2018-2019.
L'autre composante des 64,2 millions de dollars, c'est le report de fonds reçus dans le Budget de 2016 lié au domaine de la cybersécurité et de la sécurité des TI et qui vise à accroître les mesures de sécurité liées à notre infrastructure de TI à l'échelle du gouvernement du Canada. Il s'agit d'un montant de 12,2 millions de dollars que nous reporterons au prochain exercice.
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Il n'y a pas de cas, je crois, où l'on a placé sous la responsabilité du Bureau du Conseil privé des activités qui se faisaient ailleurs. Par exemple, l'Unité des résultats et de l'exécution n'existait pas. Bien entendu, du travail était fait au Secrétariat du Conseil du Trésor en ce qui touche l'analyse des résultats. Toutefois, c'est une approche complémentaire que nous adoptons au Bureau du Conseil privé pour pouvoir recentrer l'action du gouvernement. Cela nous permet de déterminer la façon concrète dont nous espérons que celle-ci va se répercuter sur la vie des Canadiens et des Canadiennes ainsi que sur l'économie. Cela nous permet également de mesurer d'autres variables. Cette équipe a été construite au sein du Bureau du Conseil privé.
Dans d'autres cas, nous avons élargi les ressources du Bureau du Conseil privé. Je mentionnais l'exemple des Affaires intergouvernementales. Nous avons un et un gouvernement qui veulent une approche plus étendue en ce qui a trait aux relations avec les provinces et les territoires dans un ensemble de dossiers. Cela nécessite de notre part la capacité de mieux appuyer le premier ministre relativement à la stratégie d'ensemble des relations intergouvernementales.
En ce qui concerne le Conseil jeunesse du premier ministre, cette entité n'existait pas en tant que telle. Nous avons créé une unité au sein du Bureau du Conseil privé pour appuyer le .
Globalement, ce sont de nouvelles priorités qui ont soit élargi des besoins qui étaient déjà là, soit créé de nouveaux besoins qui n'avaient pas été cernés auparavant.
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Merci. Je vais poser trois ou quatre brèves questions, puis vous pourrez répondre. Sinon, je vais perdre mon temps de parole.
Je suis curieuse. Où y a-t-il intersection entre le BCP et SPC en ce qui a trait à la stratégie d'atténuation des risques liés à la TI? Voilà pour la première.
Ma deuxième question concerne la cybersécurité. Je crois savoir que SPC travaille dans le domaine de la cybersécurité, mais vous n'avez même pas utilisé la moitié de votre budget l'année dernière. Qu'envisagez-vous pour faire avancer ce dossier? Comment nous en sortons-nous dans ce dossier?
Ensuite, lorsque Wayne Smith est venu nous voir, il nous a parlé de la relation tendue entre SPC et Statistique Canada. La relation s'est-elle améliorée, et allons-nous de l'avant?
Dernièrement, et je crois que vous avez peut-être répondu à M. Weir, avez-vous des données de base liées à la GRC avant SPC et depuis la création de SPC? Les responsables de la Gendarmerie ont aussi soulevé certaines préoccupations.
Merci.
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Je vais vous répondre à rebours. Il n'y avait pas de données de base pour les services offerts à la GRC avant la création de Services partagés Canada. En fait, dans le cas de la grande majorité des ministères, il n'y avait pas de données de base sur les niveaux de service, et c'est l'un des principaux défis qu'a dû relever Services partagés Canada. Il y avait très peu d'information sur les services et les actifs que SPC devait consolider, ce qui signifie que nous n'avions pas les renseignements de base nécessaires pour conclure des accords sur les niveaux de service ou pour mesurer si nous réussissions à améliorer les services.
En ce qui a trait à Statistique Canada, au cours des derniers mois, nous avons créé une relation solide et productive avec Statistique Canada visant à nous assurer que nous comptons sur une plateforme de TI fiable et sécuritaire pour la prestation de ses programmes importants. Le statisticien en chef et le président des Services partagés Canada se rencontrent toutes les deux semaines pour faire un suivi des progrès liés à l'atténuation des risques associés à la TI.
Il n'y a actuellement aucun problème opérationnel restant au sein de Services partagés en ce qui a trait à la TI. Nous avons travaillé très dur au cours des derniers mois pour sécuriser l'environnement de TI de Statistique Canada, et nous travaillons en collaboration avec le ministère pour créer une stratégie qui permettra, au bout du compte, de déménager son vieux centre de données dans de nouvelles installations qui répondront complètement aux exigences du ministère en matière de sécurité. Tous les employés du SPC qui travaillent dans le centre de données pour offrir des services à Statistique Canada ont une autorisation de niveau secret et ils prêtent serment de respecter les exigences de la Loi sur la statistique.
Pour ce qui est de votre première question qui concernait ce que nous faisons dans le domaine de la cybersécurité, nous utilisons les fonds du Budget de 2016 pour renforcer les trois connexions à Internet du gouvernement du Canada. On veut s'assurer ainsi de surveiller toute l'information qui passe par nos connexions réseau, même si l'information est chiffrée. Nous avons aussi dressé et créé une liste d'applications qu'on peut installer de façon sécuritaire sur l'infrastructure de réseau partagé. Et tout ça en plus de ce que j'ai mentionné plus tôt en réponse à une question précédente sur notre centre des opérations de sécurité.
Nous avons une équipe d'intervention d'urgence en informatique qui fournit des directives et des mesures d'atténuation aux ministères sous la forme de produits d'information. Nous avons mis en place, de pair avec le Centre de la sécurité des télécommunications Canada, un processus d'intégrité de la chaîne d'approvisionnement pour nous assurer qu'aucune pièce d'équipement et aucun logiciel ou service géré non fiable n'est acquis par Services partagés Canada ou est utilisé dans le cadre de la prestation des services aux Canadiens.