:
Oui, madame la présidente. En vérité, je vais vous faire un bref exposé sous forme de projection de diapositives. Ces huit diapositives vont vous donner un aperçu des cadres ministériels des résultats qui s’inscrivent dans la Politique sur les résultats, et vous permettre de comprendre leurs principes de base. Nous répondrons ensuite à vos questions avant de vous présenter une démonstration d’InfoBase.
Deux collègues, du Secteur de la gestion des dépenses, m’accompagnent également. Il s’agit de Mme Chantal Clow et de M. Andrew Gibson qui vont nous apporter leur aide pendant cet exposé.
Avec votre permission, j’en viens à la diapositive no 2 que vous avez sous les yeux. Elle indique à grands traits le contexte dans lequel le programme de résultats du gouvernement a été mis en oeuvre. Ce contexte comporte en réalité trois éléments importants. Le premier est celui des modifications au niveau du Cabinet avec la mise en place par le d’un nouveau Comité du Cabinet chargé du programme gouvernemental, des résultats et des communications. Celui-ci permet de mettre à l’avant-scène les discussions sur les résultats qui constitueront à l’avenir un élément déterminant du programme des résultats.
En second lieu, certaines modifications ont été apportées à l’appareil gouvernemental. À la fin de 2015, ou au début de 2016, le a annoncé la création d’une nouvelle unité centrale au Bureau du Conseil privé, baptisée Unité des résultats et de la livraison, pour assurer une surveillance centrale du programme des résultats et pour apporter son appui au Comité du Cabinet chargé du programme gouvernemental, des résultats et des communications.
Enfin, nous avons la nouvelle Politique sur les résultats du Conseil du Trésor, entrée en vigueur le 1er juillet 2016. Cette politique fournit un cadre de travail pour élaborer une vision pangouvernementale des rapports et des résultats, ce qui implique la mise en place d’une structure des responsabilités essentielles et des attentes concernant les résultats importants, de dresser un inventaire des programmes sur lesquels les ministères font rapport à la partie III du budget, et d’apporter ensuite des ajustements aux outils utilisés en continu que sont la mesure du rendement et l’évaluation des programmes
[Français]
C'est donc un aperçu de ce qui est à l'origine de notre nouvelle politique. Je vais maintenant souligner les éléments clés de celle-ci.
[Traduction]
La diapositive n° 3 présente de façon visuelle les principaux éléments constitutifs de cette politique. Le premier commence par l’articulation, au sein de chaque ministère, de ce que nous appelons les cadres ministériels des résultats. Chacun d’eux est préparé par le ministère concerné, avant d’être présenté par le ministre responsable à ses collègues. Le ministre responsable présentera le cadre des résultats de son ministère au Conseil du Trésor. Ce cadre détaillera les responsabilités essentielles du ministère, les résultats clés attendus pour permettre d’exercer ces responsabilités essentielles, et une explication des indicateurs de rendement que les ministères évalueront tout au cours de l’exercice pour déterminer s’ils sont bien sur la bonne voie.
Les répertoires des programmes énumèrent l’ensemble des programmes d’un ministère qui lui permettent d’exercer ses responsabilités essentielles. Si nous prenons ici, à titre d’exemple, le cas de l’Agence du revenu du Canada, ce répertoire peut faire état d’un programme de vérification des contribuables importants. Au Secrétariat du Conseil du Trésor, nous mettons en oeuvre un programme concernant nos responsabilités d’employeur, qui comporte un volet sur la négociation collective.
Les profils d’information sur le rendement constituent les fonds d’information documentaire du ministère. Les principales mesures qui y sont inscrites concernant le budget sont les nombres d’équivalents temps plein, ou ETP, une fois encore, des renseignements très importants sur le rendement. Y figurent aussi les plans indiquant comment le rendement sera évalué au cours de l’exercice.
Enfin, un élément important de cette politique est l’importance renouvelée accordée aux évaluations. Avant 2016, tous les ministères du gouvernement étaient tenus d’évaluer l’ensemble de leurs programmes, petits ou importants, sur une base quinquennale. En consultant à la fois les dirigeants des divers ministères et nos collègues des autres organismes centraux, nous sommes arrivés à la conclusion que cette fréquence n’était pas adaptée aux besoins réels des uns ni des autres.
Dans les faits, alors qu’il était obligatoire d’évaluer un programme donné, il était d’usage de mettre en oeuvre ledit programme et, dans sa cinquième année d’application, de procéder à son évaluation. Dans certains cas, il pouvait s’agir d’un programme en vigueur depuis longtemps qui avait déjà été évalué à plusieurs occasions, dont le budget était relativement faible, et pour lequel on ne prévoyait pas de modifications majeures. Une évaluation obligatoire de ce programme avant ce terme de cinq ans aurait pu aboutir à une réaffectation d’une partie de ses ressources vers un programme plus important pour le ministère ou pour le gouvernement dans l’optique des points de décision à venir, qu’un programme soit destiné à être éliminé progressivement ou qu’on envisage la possibilité d’y apporter des modifications importantes du fait des exigences des intervenants, ou des discussions avec les provinces, etc.
La politique et l’évaluation renouvelées confèrent aux ministères une plus grande marge de manoeuvre pour adopter une approche basée sur les risques et sur les besoins en leur permettant de disposer des renseignements pertinents au moment de la prise de décisions plutôt qu’à un moment ultérieur défini par une exigence réglementaire.
La diapositive n° 4 fournit des explications sur quelques-uns des piliers essentiels de cette politique, en accordant une importance particulière à la gouvernance, aux structures et au personnel. Un élément important de l’énoncé sur la gouvernance de la politique est l’attribution de la responsabilité de la création de nouvelles entités de contrôle et de prise de décisions dans les ministères à certains cadres supérieurs nommément désignés.
[Français]
Il y a, par exemple, le Comité centralisé de la mesure du rendement et de l'évaluation. C'est un nouveau comité.
[Traduction]
C’est là un mécanisme qui n’existait pas avant l'entrée en vigueur de cette politique. Il relève d’un sous-ministre ou d’un sous-ministre délégué à qui il incombe de contrôler les tâches d’évaluation et le rendement du ministère et de veiller à ce que cette information soit prise en compte dans le cadre des tâches permanentes de gestion et lors des décisions d’attribution des ressources du ministère.
La politique impose également, au sein de chaque ministère, la nomination d’un responsable de la mesure et de l’évaluation du rendement. Dans certains cas, les ministères ont choisi de nommer la même personne à ces deux postes alors que, dans d’autres, la fonction d’évaluation et celle de la mesure du rendement ont été confiées à deux personnes différentes.
La politique énonce aussi clairement qu’il ne peut s’agir du responsable de la mesure du rendement ni de tout autre dirigeant du ministère responsable d’un programme donné. Les responsabilités en matière de mesure du rendement et d’atteinte des objectifs incombent au responsable fonctionnel de ce programme.
Pour en terminer avec les commentaires sur la gouvernance, le Conseil du Trésor approuve les programmes au moyen du mécanisme des présentations au Conseil du Trésor. Par le passé, celles-ci contenaient certains éléments disparates d’information qui justifiaient les dépenses du programme et définissaient les objectifs de l’organisation. Avec l’entrée en vigueur de cette politique, nous avons indiqué très clairement qu’il s’agissait là dorénavant d’une exigence. Chaque présentation au Conseil du Trésor comporte une annexe sur les résultats qui énonce clairement les objectifs à court, à moyen et à long terme, et qui indique à partir de quel niveau la mesure des indicateurs retenus signifiera la réussite. L’administrateur général devra apposer sa signature sur l’annexe consacrée aux résultats.
Passons maintenant à la diapositive n° 5. On y présente certains des avantages de cette nouvelle approche. C’est une façon plus systématique de présenter l’information et d’essayer d’attribuer les ressources de façon plus explicite en fonction des résultats que les ministères essaient d’atteindre.
La diapositive n° 6 présente ces avantages sous une forme visuelle. On n’y voit la responsabilité essentielle d’un gestionnaire de programme, les résultats attendus de ce programme et les indicateurs utilisés pour mesurer son rendement et, en dessous, le schéma du programme.
La diapositive n° 7 présente, en prenant pour exemple l’Agence du revenu du Canada, ces avantages sous forme de schéma. Elle énonce là ses avantages en matière d’impôts, de prestations et en ce qui concerne le rôle de l’Ombudsman des contribuables. La première ligne de cette diapositive reprend les responsabilités essentielles. En dessous figurent les résultats et les attentes et, encore en dessous, les indicateurs de rendement.
[Français]
Madame la présidente, c'était un aperçu de notre politique.
Après vos questions, nous donnerons la parole à M. Andrew Gibson, qui fera une démonstration du système InfoBase du gouvernement du Canada, ou InfoBase du GC.
:
Je vous remercie, madame Mendès.
Monsieur McCauley et monsieur Blaikie, il y a beaucoup de débats et une certaine confusion autour du recours au crédit 40 du CT, soit le crédit d'exécution du budget, et des efforts déployés par le gouvernement pour faire concorder les prévisions et le budget.
Je prends note de ce que les postes du budget de 2018 qui sont représentés dans le crédit 40 du CT, la loi d'exécution du budget, ne sont pas inclus dans les plans ministériels. C'est évident.
Dans le même ordre d'idées, les années passées où nous avons eu le Budget principal des dépenses, puis le budget, et ensuite une série de Budgets supplémentaires des dépenses (A), (B) et (C), le Parlement a voté les Budgets supplémentaires des dépenses (A), (B) et (C) pour de nouvelles dépenses et, dans certains cas, de nouveaux programmes qui n'étaient pas prévus dans le Budget principal des dépenses et qui ne faisaient pas partie du plan ministériel déposé par le ministère le 31 mars ou avant.
Si la question est « comment savons-nous pour quoi nous votons parce ce n'est pas dans le plan ministériel? », je ferais seulement remarquer que cela a toujours été une faiblesse de notre système. C'est une faiblesse à laquelle...
M. Daniel Blaikie: [Note de la rédaction: inaudible] et le vote est nul.
M. Brian Pagan: ... nous essayons de remédier.
:
D'accord, la réponse est donc non.
Je veux en venir à la Politique sur les résultats. Il y a deux ou trois points. Au paragraphe 3.1, il est question des résultats attendus... En fait, je vais lire le point 3.1.2, qui dit: « permettre une meilleure compréhension des résultats que le gouvernement cherche à atteindre et atteint ainsi que des ressources utilisées pour y parvenir ». Parfait. On en revient, toutefois, au fait que les 7 milliards de dollars ne figurent pas dans les plans ministériels. Quand nous avons interrogé les ministères, ils n'étaient même pas certains de ce qu'on allait faire de l'argent. Ils disent très clairement ne pas savoir quels seront les résultats escomptés pour les centaines... Prenons l'exemple de SPAC. Il ne savait même pas vraiment quel serait le plan pour deux tiers de milliard de dollars. Il ne l'avait pas encore préparé, mais il demande de l'argent à l'avance. La politique dit « permettre une meilleure compréhension ».
Au point 3.2.1, on lit: « les ministères établissent clairement les objectifs à atteindre et les critères d’évaluation de leur succès ». La Politique sur les résultats dit donc que les ministères doivent préciser ce qu'ils essaient de faire et comment ils évalueront leur succès, mais quand les ministères, et les ministres, comparaissent devant nous, ils ne savent pas vraiment, ils n'ont pas encore formulé les plans, mais il faudrait leur donner les fonds à l'avance.
Nous revenons donc à ce que vous disiez tout à l'heure à propos de l'argent non dépensé qui apparaîtra dans les budgets supplémentaires de l'hiver. Nous avions généralement l'occasion, dans les budgets supplémentaires, d'interroger les ministères et les ministres à ce sujet. La question du crédit 40 supprime cette possibilité.
Là encore, cela semble contradictoire. Nous avons un crédit 40, qui est supposé nous garantir plus de transparence et, oui, je comprends ce que nous essayons de faire, c'est-à-dire de débloquer des fonds plus rapidement. Mais votre propre Politique sur les résultats dit que les ministères devraient être clairs par rapport à leurs objectifs et à l'évaluation qu'ils font des résultats obtenus. Quand ils ont comparu devant le Comité, ils nous ont dit ne pas savoir ce qu'on entend par succès ni à quoi allaient servir les fonds. Un des ministères a déclaré ne même pas savoir comment il est arrivé au budget qu'il présentait; on lui a dit d'inscrire le chiffre et de demander l'argent au Conseil du Trésor.
Vous savez, je comprends ce que vous essayez de faire, vraiment, mais j'ai l'impression qu'on met la charrue avant les boeufs, ou les politiques avant les boeufs. C'est presque comme si nous avions des politiques qui ne correspondent pas à la réalité.
Je suis ici pour vous présenter l'InfoBase du GC. C'est un outil accessible en ligne qui présente les données financières, les données sur la gestion des personnes et, maintenant, sur le rendement du gouvernement.
Je vais commencer par présenter l'outil, les principes sur lesquels il est basé et les changements qui ont été apportés récemment relativement au rendement.
Quatre principes guident l'évolution de l'InfoBase.
Premièrement, nous voulons que ce soit une source fiable. Tous les chiffres qui y sont présentés peuvent être trouvés dans une source publiée, comme les Comptes publics du Canada ou les budgets des dépenses.
Deuxièmement, nous présentons l'information de manière nuancée et complète. Il y a plusieurs exposés généraux sur les données pour que l'utilisateur puisse les comprendre dans leur ensemble. Il y a aussi des exposés détaillés pour ceux qui veulent plus de détails.
Troisièmement, il est primordial que l'InfoBase du GC n'interprète rien et ne donne pas d'opinion; les données parlent d'elles-mêmes. Les organisations gouvernementales peuvent soumettre des renseignements contextuels au moyen de notes de bas de page, mais les données sont présentées de la même façon.
Finalement, c'est un outil qui s'adapte continuellement aux besoins des utilisateurs. Nous recherchons toujours de nouvelles techniques pour communiquer et visualiser les données.
[Traduction]
Tels sont les quatre principes directeurs.
Ce que vous voyez à l'écran devant vous, c'est la page principale. Je vais faire le tour avec vous des différentes sections de l'outil.
Le principe fondamental de l'InfoBase est que nous cherchons à « re-présenter » l'information encore et encore, de différentes manières. Quand quelqu'un ouvre les Comptes publics, cela pourrait lui être vraiment utile, ou il finirait par voir trouble tellement il y a de tableaux et de chiffres qui ne lui disent rien.
Ce que nous cherchons à faire, c'est dire que certaines personnes aiment les tableaux et les chiffres — et c'est tant mieux —, certaines personnes aiment qu'on leur explique l'information avec des mots — vous le verrez —, et d'autres personnes encore aiment qu'on leur fasse un dessin — ce que nous faisons aussi dans cet outil.
[Français]
On commence par la section sur les finances, qui présente un aperçu à l'échelle du gouvernement. Ensuite, il y a un ministère et même un programme, juste pour voir le montant de données qui sont disponibles. Après, il y a les données sur les personnes, et on revient encore à l'échelle du gouvernement. Après, on choisit un ministère. Ensuite, il y a les données sur le rendement du gouvernement. Encore une fois, on va choisir un ministère juste pour voir les données entrées à ce niveau.
[Traduction]
Après cela, nous allons examiner le contenu présenté.
J'ai noté un intérêt modéré autour de la table pour le crédit 40 et où vont ces renseignements. Nous allons vous montrer ce que nous avons fait pour renforcer la transparence à ce sujet, et je vais vous parler de ce que nous allons faire d'autre. Je vous parlerai de mon tableau géant préféré qui présente en quelque sorte le gouvernement de manière qu'on sache de quelle information on dispose.
Nous allons commencer par les finances.
Je devrais dire également que si quelqu'un veut chercher un mot, un ministère ou un nom de programme, une section permet d'y aller directement. Nous essayons vraiment de nous inspirer de tout le travail déjà accompli avec les applis de Google et d'autres encore. Ils veulent que le produit soit aussi simple à utiliser que possible.
Il y a toujours cette tension étrange. Avant, on allait travailler pour utiliser Internet et maintenant, on rentre chez soi pour l'utiliser. Nous essayons de faire en sorte que le type d'outils qu'on utilise dans sa vie personnelle soit également disponible au travail.
Passons à la section des finances, où les données sont présentées à l'échelle du gouvernement du Canada. Je ne vais pas tout passer en revue parce que je vous ennuierai à mourir avec tous ces détails. Si quelqu'un veut que je m'arrête, je le ferai, et nous pourrons nous concentrer sur quelque chose en particulier.
Je suis certain que vous êtes plusieurs à avoir remarqué que le gouvernement aime employer des tas de termes techniques compliqués quand il explique comment il dépense les fonds. Pour ceux qui ne connaissent pas toutes les définitions, nous avons cette section cachée où vous les trouverez toutes. Nous ne voulons pas empêcher les gens d'apprendre quelque chose, donc nous ne leur imposons pas de commencer par les lire, mais elles sont là s'ils en ont besoin.
Ce que vous voyez ici dans ces carrés bleus, c'est ce que nous appelons notre écran d'accueil. Ces données n'ont l'air de rien, mais elles combinent en fait des centaines de rapports en une sorte de vue d'ensemble du gouvernement du Canada. Elles permettent de voir facilement, sans avoir à ouvrir de livres ou à faire de recherches ou quoi que ce soit, combien on a dépensé il y a cinq ans. C'est un chiffre que vous verrez dans les Comptes publics. Vous verrez aussi combien d'ETP le gouvernement du Canada employait l'an dernier et ce que nous comptons dépenser au cours de l'exercice 2019-2020.
Si vous descendez, vous voyez une répartition des dépenses et des ETP par secteur de dépenses du gouvernement du Canada. Vous avez les affaires économiques, les affaires sociales, les affaires gouvernementales, les sociétés d'État, les affaires internationales et les services internes. On apprend tout de suite quelque chose d'intéressant. Vous voyez, par exemple, que les affaires économiques viennent en tête des dépenses, mais que les affaires sociales emploient beaucoup d'ETP. Si on est particulièrement intéressé, on peut cliquer sur une des barres — j'ai cliqué sur celle des affaires sociales — et on voit une répartition par secteur de résultats particulier du gouvernement du Canada, vous pouvez donc voir cette ventilation.
Par ailleurs, j'aurais dû le préciser, au bas de chaque page, au bas de chacun de ces petits panneaux, vous avez un lien qui vous donne accès aux données brutes sur lesquelles reposent tous ces graphiques.
Plus bas, vous voyez les autorisations et les dépenses. Il s'agit, en fait, de ce qui a été approuvé par le Parlement et de ce qui a été réellement dépensé. Ces données sont celles des Comptes publics des cinq dernières années. Vous verrez les autorisations votées et législatives actuelles correspondant au Budget principal des dépenses déposé pour 2018-2019. On essaie simplement de présenter sous forme de graphiques les secteurs de dépenses législatives les plus importants du gouvernement du Canada, de sorte qu'on voie que la Sécurité de la vieillesse et le Transfert canadien en matière de santé sont de loin les deux plus grandes bulles dans les dépenses législatives.
Plus bas encore, vous voyez les détails liés aux postes votés selon le budget des dépenses. Vous voyez, sans surprise, que la Défense nationale est le plus grand bénéficiaire des autorisations budgétaires votées, suivi par Services aux Autochtones Canada et le Conseil du Trésor avec ses beaux crédits centraux.
Ensuite, vous avez un historique sur cinq ans des paiements de transfert. Il s'agit du secteur de dépenses particulier le plus important du gouvernement. J'y reviendrai quand nous arriverons à une autre des visualisations. Vous avez une ventilation des subventions, des contributions et des autres paiements de transfert. Ensuite, vous avez un historique sur cinq ans des dépenses de personnel pour le gouvernement du Canada.
C'était une vue et j'ai dit dans l'introduction que nous allions aller plus loin et choisir un ministère en particulier. Nous allons prendre Parcs Canada.
Remontez en haut de la page. Commencez à taper « Parcs Canada ». On vous propose le nom automatiquement. Je ne vais pas entrer dans autant de détails. Je parlerai seulement de ce qui est un peu différent.
Vous avez le même écran d'accueil, mais cette fois, il ne concerne que ce ministère. On voit la taille de Parcs Canada par rapport au reste du gouvernement. On voit la même période quinquennale d'autorisations et de dépenses. Vous pouvez voir un historique des dépenses par article courant — vous pouvez, par exemple, savoir ce qu'il en est des dépenses de personnel. Vous pouvez aussi vous intéresser aux paiements de transfert. Je peux faire apparaître d'autres éléments pour que vous ayez une vision dynamique du niveau de dépenses ministérielles à Parcs Canada. Plus bas, vous avez les paiements de transfert de Parcs Canada. Je vais sauter des éléments pour passer au plus intéressant.
Il s'agit d'une initiative relative à la transparence que nous avons mise sur pied l'an dernier et de données qui ne se trouvent, en fait, dans aucun document publié, ce qui confère un tout nouveau degré de transparence au niveau des programmes. Dans ce diagramme à barres horizontales, chaque barre représente un programme et est séparée en types de dépenses par programme. Si vous voulez, par exemple, en savoir plus sur les dépenses de personnel dans tous les programmes, ce diagramme vous donnera ces éléments.
Si vous voulez savoir ce qu'il en est plus précisément des dépenses de services professionnels et spéciaux, vous le verrez aussi sur ce diagramme. Ces données ne sont publiées nulle part ailleurs, mais elles permettent de se faire une bien meilleure idée et de beaucoup mieux comprendre ce que fait un programme en particulier.
Ce que vous pouvez faire à partir de là, vous pouvez dire que l'expérience du visiteur est intéressante. S'il s'agit d'un programme à propos duquel vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez cliquer ici et découvrir encore une autre infographie au...
Au niveau d'un programme, on tombe sur le même écran d'accueil à partir duquel on peut voir ce qui se passe dans ce programme en particulier. Ensuite, il y a les autorisations et les dépenses, et un joli diagramme circulaire qui décrit le type de programme: un programme dont les fonds sont surtout consacrés au personnel, à l'acquisition de terres, d'immeubles et d'ouvrages, ce qui est logique pour le Canada, aux services professionnels et spécialisés, puis on a tous les autres postes de dépense. Il s'agit simplement d'un autre niveau de détail, de sorte qu'une personne puisse comprendre ce qui se passe exactement dans ce programme.
Remontant au tout début, on se retrouve au niveau du gouvernement du Canada et pouvons consulter les données sur la gestion des personnes.
C'est quelque chose de plutôt génial, parce que nous avons ajouté récemment plusieurs données sur l'équité d'emploi; une personne peut donc avoir une idée plus détaillée de ce qui se passe dans un ministère donné.
Au niveau du gouvernement du Canada, vous pouvez voir le nombre total des employés de la fonction publique fédérale au cours des cinq dernières années. Vous avez une jolie carte dynamique qui présente le nombre des employés fédéraux par province et si vous passez la souris au-dessus d'une province, comme la Colombie-Britannique, par exemple, vous verrez le nombre d'employés fédéraux dans cette province au cours des cinq dernières années.
Je remonte de niveau et choisis Patrimoine canadien. Là, vous pouvez commencer à voir des choses très intéressantes. Ici aussi, on peut voir le nombre de personnes qui étaient à l'emploi de Patrimoine canadien comparativement au reste du gouvernement, c'est-à-dire un historique de cinq ans pour ce ministère. On peut voir aussi la répartition des employés de Patrimoine canadien dans le pays: la majorité de ceux-ci se trouvent dans la Région de la capitale nationale. Il y en a 39 en Colombie-Britannique. Ce nombre n'a pas beaucoup changé au cours des cinq dernières années.
Il est donc intéressant maintenant de pouvoir examiner les tendances démographiques pour Patrimoine canadien. Si vous voulez voir la répartition selon l'âge dans ce ministère, vous pouvez constater une légère augmentation dans le nombre d'employés de 29 ans et moins. Vous pouvez aussi appuyer sur l'onglet de l'âge moyen et voir où se situe Patrimoine canadien par rapport au reste du gouvernement sur le plan de l'âge moyen. Dans certains ministères, les employés sont plutôt âgés, alors que dans d'autres, ils sont plus jeunes. Ce sont des données contextuelles intéressantes sur le ministère.
On peut aussi voir la composition des cadres EX, les niveaux des EX qui gèrent le ministère. Aussi, en cliquant dans la case Non-EX, vous pouvez voir le ratio employés-cadres dans ce ministère.
Là, c'est la première langue officielle. À Patrimoine canadien, le français est la première langue officielle de 60 % des employés, et l'anglais celle de 40 %.
Vous pouvez aussi voir la répartition des employés selon le sexe: 66 % sont des femmes et 33 % des hommes.
Passons aux résultats — nous retournons au niveau de l'ensemble du gouvernement; vous avez les termes et définitions, et ce genre de choses. Il y a la promesse que les plans ministériels 2018-2019 seront mis à jour dès que toutes les données auront été traitées. Cette année est une année de transition entre l'ancienne et la nouvelle politique et les choses avancent donc un peu plus lentement qu'à l'accoutumée.
La première chose qui s'affiche est un superbe petit résumé dans lequel les résultats se partagent en deux catégories. Ce sont les données tirées des rapports ministériels déposés à l'automne. Vous voyez qu'à l'automne, en grande partie les indicateurs révèlent que les résultats qui étaient attendus à la fin de l'exercice ont été obtenus; les plus petits indicateurs, en dessous, sont les résultats dont les cibles sont plus éloignées. Vous pouvez voir où une attention est requise. Dans certains cas, le ministère a décidé que l'indicateur n'était plus nécessaire, ou l'information n'est tout simplement pas là.
Sous cela, vous avez les plus grands ministères sur le plan des indicateurs. Si l'on sélectionne l'Agence du revenu du Canada, vous obtenez une mini-fiche de rendement de Revenu Canada seulement. En dessous, vous pouvez faire une exploration interactive des données à l'intérieur des données sur les résultats. À l'heure actuelle, cet outil est encore au stade de l'adolescence maladroite parce qu'il y a encore beaucoup de données relevant de l'ancienne politique — qui viennent en partie des rapports ministériels déposés à l'automne —, et des renseignements de planification au titre de la nouvelle politique. Il nous faut faire le pont entre les deux politiques.
Vous constatez ici la présence encore de mentions « sous » et « sous-sous », venant de l'ancienne politique. Cela permet d'examiner tous les programmes et sous-programmes, ainsi que les résultats. Une personne très positive pourrait filtrer les résultats pour ne faire afficher que les programmes dont la cible est atteinte. Une autre personne, moins positive, peut ne faire afficher que les programmes pour lesquels une attention est requise.
Prenons, par exemple, le sous-programme Plaintes liées au service, pour vous montrer ce que l'on peut faire.
À cet écran, vous voyez que le résultat que cette organisation cherche à atteindre est que « les contribuables obtiennent un règlement rapide de leurs plaintes liées au service ». La cible visée était de 80 %, et elle a été atteinte. De fait, dans 83 % des cas, les plaintes des contribuables liées au service ont été résolues dans les 30 jours ouvrables.
Pour illustrer la suite, si vous cliquez sur l'onglet Résultats planifiés, aucune donnée de résultat n'est affichée. Vous constatez que, sous la catégorie Impôt, les plaintes liées au service figurent encore au nombre des programmes, et la cible reste la même, c'est-à-dire 80 %.
Le résultat obtenu à cet égard sera déclaré à l'automne, quand les rapports seront déposés.
Cela vous donne donc une idée non seulement des données financières et des données de gestion des personnes, mais aussi des résultats obtenus. Je reviens maintenant à la section principale. Où en suis-je pour le temps?
Nous passons maintenant à la rubrique En vedette — je laisse à la toute fin la section sur le fonds du budget —, celle-ci me tient très à coeur. J'aime beaucoup la façon dont elle représente le gouvernement. Cette présentation est inspirée de l'outil que Steve Ballmer a mis au point pour le gouvernement des États-Unis. Nous l'avons examiné et avons pensé que nous pouvions ajouter encore d'autres choses utiles. Cette présentation est dynamique, et on peut ouvrir différentes zones. Cette tranche particulière de données est répartie par ministère, ceux qui ont les plus grosses dépenses à la fonction publique fédérale. Vous pouvez constater que ce sont Finances, EDSC et la Défense nationale. Aucune surprise là. Je devrais aussi préciser que les données se présentent en trois colonnes: Portefeuille ministériel en premier, puis Organisation, et enfin les programmes eux-mêmes. Vous pouvez cliquer sur un programme, en faire afficher une description et voir le montant des dépenses et les ETP, ou encore passer directement à l'infographie. Cet affichage permet de voir l'aspect global, de trouver quelque chose d'intéressant, puis de plonger dedans.
Vous pouvez faire afficher un très grand nombre de tranches de données. Mon affichage préféré est celui des Types de dépense, qui permet de voir tout de suite les postes de dépense du gouvernement du Canada. Vous pouvez voir tout de suite que le plus gros bloc de dépenses est celui des Paiements de transfert, suivi du Personnel. Si vous suivez la tranche Personnel, vous voyez que les quatre plus gros postes de dépense se rapportent à la défense, à la sécurité, à la justice et aux services professionnels et spéciaux. Par conséquent, si quelqu'un demande à quoi le gouvernement du Canada consacre de l'argent, c'est sur les paiements de transfert, les salaires — une bonne portion de ces salaires allant à la défense, à la sécurité et à la justice — et ensuite, les services professionnels et spéciaux. Cette présentation permet vraiment de saisir l'énorme quantité d'activités que nous entreprenons.
Je ne m'attarderai pas outre mesure là-dessus, bien que ce soit à cent pour cent ma partie préférée de cet outil. Je pourrais en parler sans arrêt. Nous avons conservé la même apparence de design pour le suivi des fonds du budget. Ce que nous avons ici — qui date du moment où le budget a été déposé — est quelque chose que nous augmenterons considérablement au courant de l'année. Dans son état actuel, on peut voir dans cette première colonne à rayures colorées le crédit 40. Il représente les 7 milliards de dollars qui correspondent au budget de 2018.
La colonne suivante comporte les mesures budgétaires. On peut voir, d'après la taille, quelles sont les plus grandes mesures budgétaires, puis les organisations qui reçoivent les fonds. Quand plus d'une organisation est en cause, il suffit de cliquer sur le petit signe plus et un diagramme explicatif s'ouvre. Vous pouvez, si vous le voulez, cliquer sur une mesure budgétaire particulière et, s'il y a dans le budget du texte correspondant aux tableaux 8 à 11, celui-ci s'affiche dans le diagramme.
Si vous voulez réorganiser cette représentation, vous pouvez décider, par exemple, de voir la totalité des fonds budgétaires qu'une organisation en particulier recevra. Ici, vous voyez que les services aux Autochtones obtiennent la majeure partie des fonds budgétaires. Vous pouvez ouvrir cette ligne et voir toutes les initiatives correspondantes. Il est possible aussi de filtrer en fonction d'un chapitre particulier du budget, si, par exemple, on ne veut voir que les initiatives qui se trouvent dans le chapitre sur la croissance.
Ce diagramme est en date du budget. Au courant de l'année, au fur et à mesure que les initiatives sont améliorées par le CT, nous saisirons les données du Budget supplémentaire des dépenses du CT que les ministères auront fournies, nous ajouterons une colonne précisant: « Concernant les fonds qui ont été approuvés pour ce poste budgétaire particulier, voici les programmes qui les reçoivent et le montant que chaque programme obtient ».
Cela rendrait très facile pour les Canadiens et les parlementaires de voir exactement où les fonds budgétaires sont alloués.
Il y a encore beaucoup de contenu, mais je crois que je suis à la fin de mes cinq minutes.
:
J'ai une question technique au sujet de l'InfoBase, surtout concernant l'écran que vous montrez.
Vous avez devant vous les 7 milliards de dollars environ qui figurent dans le crédit 40, et vous dites que vous ajoutez à certains des renseignements ici des renseignements du budget, y compris les dépenses prévues. Une grande partie de renseignements du budget ne paraissent pas dans le tableau A2.11, y compris des renseignements qui figurent dans les tableaux présentés à la fin des divers chapitres.
Par exemple, dans le tableau à la fin du chapitre 4, il semble y avoir un montant proposé pour « Établir de meilleures règles pour protéger l'environnement et assurer la croissance de l'économie », et on prévoit que le gouvernement consacrera 125 millions de dollars à cette initiative au cours de l'exercice. Or, cela ne figure nulle part dans le tableau A2.11; j'en déduis donc que l'autorisation n'est pas demandée pour cette dépense au titre du crédit 40.
Cette information concerne-t-elle le budget 2018, ou le crédit 40? Il me semble qu'en réalité, ce sont deux choses différentes. C'est un peu trompeur de dire que l'information vient du budget 2018, parce qu'il y a bien des choses dans le budget, y compris les tableaux présentés à la fin des chapitres, que l'on interpréterait comme faisant partie du budget, mais qui ne font pas partie du tableau A2.11.
J'admets que le tableau A2.11 porte sur ce que nous voulons faire approuver, mais je crois que cela fait ressortir certaines des distinctions entre le processus d'examen des prévisions budgétaires et le document du budget, une distinction qui est plutôt floue, à mon avis, avec ce nouveau mécanisme du crédit 40.
:
... qui correspond principalement à l'annexe du Budget principal des dépenses, mais pas tout à fait; il y a un ou deux écarts.
Je dis simplement que ceci est censé m'aider, en tant que parlementaire, à mieux comprendre. Je crois que, dans l'ensemble, il y a probablement plus d'information, mais ce n'est pas particulièrement évident. Vous avez dit que cela va de soi. Une vérité qui va de soi est une chose qui est tellement évidente qu'elle ne mérite pas vraiment d'être mentionnée. Je dirais que ce n'est pas le cas. C'est peut-être vrai, mais cela ne va pas de soi, parce qu'il faut faire un véritable effort pour déterminer de quoi il en est, ce qui est représenté et ce qui ne l'est pas.
Je vais prendre un petit peu de mon temps pour présenter de nouveau l'analogie des rénovations de la maison et de l'entrepreneur. Les analogies sont toujours délicates, mais je crois que, dans le cas présent, l'analogie n'est pas que l'on cherche un devis, qu'on l'obtient et que l'entrepreneur déclare qu'il ou elle dépensera ceci puis présentera plus tard un compte des dépenses réelles pour le résultat visé. L'analogie est celle d'un entrepreneur qui déclare prévoir dépenser tant pour le toit, tant pour les murs et tant pour le couvre-plancher, mais cela dépend du revêtement que vous avez choisi.
L'entrepreneur demande l'approbation d'une certaine somme pour le couvre-plancher, d'une autre pour les fenêtres et d'une autre encore pour le toit. Ensuite, il va réfléchir, décider du type de bardeau que vous aurez, des fenêtres et du plancher que vous aurez. Ensuite, l'entrepreneur revient vous dire ce qu'il a fait et il vous présente les reçus.
En tant que propriétaire du logis, vous devriez vous attendre à ce que l'entrepreneur vous revienne, disant qu'il a fait une recherche sur le couvre-plancher et vous présentant les différents types de couvre-planchers que vous pouvez avoir et les prix correspondants. Il vous précise ce qui s'inscrit dans votre budget et ce qui ne s'y inscrit pas. Ensuite, l'entrepreneur vous demanderait votre autorisation pour les choses précises qu'il fera avec votre argent.
Si un entrepreneur vous présente un budget pour le couvre-plancher et va choisir le revêtement, il ne peut dépenser plus que le montant autorisé; il peut dépenser moins, mais quand vous rentrez à la maison, vous aurez un nouveau couvre-plancher. L'entrepreneur aura décidé ce qu'il serait. À ce stade, c'est trop tard pour faire quoi que ce soit d'autre que d'approuver plus d'argent pour que l'entrepreneur arrache le couvre-plancher posé et mette celui que vous voulez.
Dans la surveillance parlementaire, les parlementaires sont censés avoir une bonne idée de ce à quoi l'argent sera consacré avant d'approuver les montants. Si on leur dit simplement qu'il y a un programme et s'ils aiment bien le programme et si les montants semblent raisonnables, même si vous ne pouvez donner tous les détails, si vous allez de l'avant, dépensez l'argent et rendez simplement des comptes sur la façon dont vous l'avez dépensé, cela ne satisferait pas les propriétaires du logement. Ils s'attendraient à avoir un pouvoir décisionnel plus concret en ce qui concerne le détail de ce qui sera fait au titre de ce poste budgétaire.
C'est une bonne analogie, mais je crois qu'elle doit être ajustée. Je ne parlerai pas pour mes collègues ici, mais ce que je demande — ce que le NPD demande, et peut-être d'autres aussi —, c'est que c'est très beau de dire voici les dépenses que nous projetons pour l'année, et voici plus ou moins ce à quoi nous voulons les consacrer. D'après l'ancien système — c'est-à-dire toutes les approbations qui ont été données jusqu'ici —, avant d'approuver l'argent, les parlementaires étaient en mesure d'interroger le ministre qui avait déjà suivi le processus du Conseil du Trésor et avait déjà déterminé combien d'ETP cela signifierait, ainsi que les autres aspects en cause.
:
Une des choses que nous avons ici... J'ai mentionné le programme de marquage. C'est une chose que nous avons montée en épingle l'an dernier, quand nous avons comparu devant le Comité sénatorial permanent des finances nationales. Nous avons montré ce nouvel outil. C'est une combinaison de plusieurs programmes, démontrant un des changements positifs découlant de la politique en matière de résultats.
Précédemment, il y avait une foule de données détaillées présentées indépendamment dans tous les rapports ministériels individuels. Si quelqu'un venait nous dire, par exemple: « Je voudrais créer un ministère virtuel de l'eau potable propre afin de comprendre ce que le gouvernement fait pour veiller à ce que tous les Canadiens aient accès à une eau potable salubre et propre », on aurait la joyeuse tâche d'ouvrir 80 à 90 rapports, et ce, pour chaque année. Il aurait fallu examiner tous ceux-ci en se posant la question: « Est-ce un programme qui se rapporte à ceci? Est-ce un programme...? » C'est un processus fortement manuel et très propice aux erreurs.
Dans le cadre de la nouvelle politique, nous réunissions toutes ces données de bas niveau en un seul endroit. Nous faisons en sorte qu'une personne peut nous dire: « Je veux simplement subdiviser le monde ainsi. Je veux utiliser ce thème de marquage pour réunir tous les programmes. »
À l'heure actuelle, il y a quatre façons de répartir le gouvernement en diverses collections de programmes. Les deux premières sont les modalités classiques: les organisations fédérales regroupées par portefeuille ministériel et par ordre alphabétique simplement; ce n'est pas particulièrement intéressant. Ensuite, nous avons les deux nouvelles méthodes de marquage, ce que nous faisons. Nous répartissons en quelque sorte le gouvernement en fonction de...
Attendez, je vais simplement vous le montrez au lieu d'en parler. Je l'ai montré précédemment avec le diagramme en barre. Il y a les affaires économiques et les affaires sociales; vous pouvez, cependant, approfondir et trouver, sous les affaires économiques, les activités Emploi et sécurité du revenu.
Si vous ouvrez cette catégorie, vous obtenez une description de ce que c'est et pouvez voir tous les programmes qui contribuent à ce domaine particulier. Vous pouvez cliquer sur le lien pour afficher une infographie. Vous pouvez voir que cela constitue les dépenses historiques et les dépenses prévues pour ce sous-domaine particulier. Nous avons pris tous les programmes sous cette marque et les avons assemblés en un ministère virtuel de l'Emploi et de la sécurité du revenu.
Au courant de l'année, nous allons augmenter cette information. Nous ajouterons le thème de marquage Groupes de clients. Je l'ai mentionné précédemment. Si vous voulez voir tous les programmes qui fournissent un soutien aux aînés, ou tous ceux qui fournissent un soutien aux jeunes, c'est ici que ces programmes paraîtront.
Les thèmes de marquage présentent le défi de ce que l'on appelle le double comptage. Si nous remontons à la surface — ça a l'air dangereux, mais ça ne l'est pas —, on voit ce que l'on appelle « Comment nous aidons ». C'est un thème de marquage par lequel nous présentons les différentes façons dont un programme fait la prestation de son service. Est-ce un programme de service aux Canadiens? Est-ce un paiement de transfert?
Certains programmes font la prestation de leurs services par le truchement de multiples canaux. D'autres offrent un soutien à plus d'un groupe de clients. On peut avoir un programme qui offre un soutien à la fois aux Autochtones et aux employeurs, ou autre chose. Si l'on accumulait ici tous les programmes, ce serait un peu comme dire que le gouvernement dépense en réalité trois fois plus. Voilà pourquoi nous avons ces avertissements qui signalent que c'est un thème de marquage selon lequel les programmes ont été repérés par plus d'une marque en particulier. Nous montrons le montant maximal. Autrement dit, c'est le montant d'argent maximal qui serait consacré aux jeunes, par exemple. Ce serait tous les programmes qui ont été marqués comme fournissant un appui aux jeunes, mais ils font d'autres choses également. Ils pourraient fournir un soutien aux aînés. Il y aurait là un certain autre montant de dépenses.