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Je vous remercie, monsieur le président, chers membres du Comité. Je suis très heureux de tous vous saluer aujourd'hui sur les terres ancestrales du peuple algonquin dans le but précis de vous présenter, ainsi qu'aux autres parlementaires, Mme Brenda Lucki, la 24
e commissaire de la Gendarmerie royale du Canada.
Le a annoncé en mars dernier, après un examen professionnel approfondi, le choix de Mme Lucki pour remplacer Bob Paulson, qui a pris sa retraite l'été dernier. Alors que la commissaire Lucki saisit le flambeau — ou les rênes, comme il serait plus approprié de le dire à la GRC —, je tiens à remercier le commissaire Paulson de ses années de service. Je tiens également à remercier Dan Dubeau, qui a assumé avec professionnalisme le rôle de premier dirigeant de la GRC, à titre intérimaire, pendant l'appel de candidatures.
M. Frank McKenna, l'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick et l'ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis, a présidé le processus. C'était un processus de haut calibre, indépendant et non partisan qui a produit une liste impressionnante de solides candidats très qualifiés aux fins d'examen par le gouvernement.
Pour le compte rendu, les membres du comité de candidatures présidé par M. McKenna étaient: Beverley Busson, l'ancienne commissaire par intérim; Marianne Ryan, l'ancienne sous-commissaire; Tammy Cook-Searson, le chef de la nation de Lac La Ronge; Devon Clunis, l'ancien chef du Service de police de Winnipeg; Barbara Byers, une éminente dirigeante syndicale; Manuelle Oudar, une experte et arbitre en normes régissant le milieu de travail; Daniel Jean, un conseiller en sécurité nationale et en renseignement; Malcolm Brown, le sous-ministre de la Sécurité publique; et Gina Wilson, la sous-ministre de la Condition féminine.
Ils ont travaillé avec diligence et m'ont présenté une très longue série de recommandations à considérer pour que le prenne une décision définitive. Je tiens à remercier le comité de ses efforts et de ses résultats remarquables.
La commissaire Lucki assume ses nouvelles fonctions depuis le 16 avril à titre de première femme commandante permanente de la GRC. Dans ce rôle, elle dirigera l'une des plus vieilles, des plus prestigieuses et des plus importantes institutions du Canada. C'est un symbole canadien dont les origines remontent à la création du premier service de police fédéral en 1868 et de la Police à cheval du Nord-Ouest en mai 1873.
Brenda Lucki possède une vaste expérience et une grande expertise acquises sur le terrain en assurant la sécurité des collectivités et elle poursuit une longue et brillante carrière après avoir dirigé des divisions de la GRC partout au pays. Son travail l'a également menée en ex-Yougoslavie et à Haïti où elle a aidé à former et à choisir des unités de police dans le cadre de la mission de police civile des Nations unies.
De plus, elle a servi dernièrement à titre de commandante de la Division Dépôt, l'école de la GCR à Regina. C'est très pertinent, car le recrutement, la formation et le maintien en poste de policiers et de civils hautement qualifiés qui reflètent la riche diversité du Canada, respectent les normes éthiques exemplaires et possèdent les compétences les plus à jour qui seront essentiels pour l'avenir de la GRC.
La nouvelle commissaire a beaucoup de pain sur la planche. Par souci de transparence à l'égard des objectifs du gouvernement, nous avons pour la première fois rendu publique la lettre de mandat remise à la commissaire Lucki. Tous les Canadiens peuvent maintenant la consulter en ligne.
Nous comptons sur la commissaire pour renforcer ce qu'il y a de mieux à la GRC tout en dirigeant l'organisme dans une période de transformation qui modernisera et réformera sa culture. À cette fin, elle devra se pencher sur des questions fondamentales liées à la structure, à la gouvernance et aux politiques en matière de ressources humaines; préparer une réponse complète à la suite des examens récents de Sheila Fraser et de la Commission civile d'examen et de traitement des plaintes; se livrer à une évaluation continue des priorités opérationnelles et de la répartition des ressources; et composer avec un tout nouveau système de négociation collective.
Parmi les priorités essentielles figure le maintien d'un milieu de travail sain et sécuritaire. Par ailleurs, la promotion de l'égalité des sexes ainsi que la lutte contre le harcèlement et l'intimidation, qui sont des problèmes de longue date, le trouble de stress post-traumatique et d'autres problèmes de santé mentale resteront des dossiers urgents, tout comme le rôle de premier plan de la GRC pour faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones.
La lettre de mandat parle de toutes ces priorités et de quelques autres également.
Le but est d'offrir des services de police efficaces pour assurer la sécurité des citoyens, tout en protégeant leurs droits et leurs libertés d'une manière convenable pour un symbole canadien qui gagne la confiance de la population qu'il sert et qui jouit de son appui. Soyons clairs: la commissaire contrôle et gère la GRC ainsi que tous ses dossiers. La lettre de mandat n'empiète aucunement sur l'indépendance essentielle de l'organisme.
Je serai ravi d'entretenir des relations de travail productives avec la commissaire Lucki. Son leadership et ses conseils stratégiques seront essentiels aux politiques et aux mesures de sécurité publique et nationale du gouvernement du Canada.
Madame la commissaire, bienvenue et félicitations. Vous avez la parole.
Bonjour, monsieur le président, mesdames et messieurs les députés. On m'a dit que votre comité est le plus amical qui soit. Je suis donc heureuse de commencer ici.
Tout d’abord, permettez-moi de vous dire à quel point j’ai été attristée d’apprendre le décès soudain de votre collègue et ami, le député Gord Brown. Au nom de toute la GRC, je vous présente mes sincères condoléances.
On m’a fait un cadeau, celui de diriger mon organisation vers un avenir brillant. Je suis commissaire depuis trois semaines maintenant et, ayant en main la lettre de mandat énonçant les possibilités qui s’offrent à la GRC et les attentes à son égard, je me suis retroussé les manches et je suis prête à m’atteler à la tâche.
[Français]
J'aimerais vous parler aujourd'hui de ce que je considère comme les trois éléments centraux de notre avenir: les personnes, les collectivités et nos possibilités et défis d'ici notre 150e anniversaire.
[Traduction]
Une organisation est la somme des personnes qui la forment. Aujourd’hui, la GRC compte près de 30 000 employés qui sont entrés dans la police nationale du Canada pour faire quelque chose qui compte dans leur collectivité. Plus de 18 000 d‘entre eux sont amenés à s’exposer à des dangers lorsque c'est nécessaire; les 12 000 autres travaillent sans relâche pour les appuyer dans les opérations de première ligne.
Le Canada est une société diversifiée qui évolue. Elle est composée de personnes de diverses origines qui aspirent toutes à la paix et à la prospérité. Je veux que tous les Canadiens se reconnaissent dans la GRC, une GRC moderne. Nous ne sommes efficaces qu'en étant le reflet de la collectivité.
[Français]
La diversité de notre effectif nous permet de mieux comprendre les besoins des Canadiens et de demeurer à leur écoute. Elle nous apporte aussi des compétences et des expériences variées qui nous aident à progresser et à innover.
[Traduction]
L‘inclusion permet d‘élargir les points de vue et doit être ancrée dans le respect, le respect mutuel et le respect de chaque groupe et de chaque personne que nous rencontrons. En agissant avec honneur, professionnalisme et compassion — sans laisser les préjugés ou les suppositions altérer notre jugement —, nous gagnerons à notre tour le respect de nos collègues et des gens que nous servons.
Bien entendu, qui dit respect, dit absence de harcèlement. Je ne peux pas accepter et je n’accepterai pas ce type de comportement, et je ferai tout en mon pouvoir pour y remédier. Nous allons nous attaquer aux causes profondes de l’intimidation, de la discrimination et du harcèlement où qu'elles se trouvent. Nous allons continuer à mettre sur pied des programmes pour trouver et éliminer ce comportement corrosif et éviter qu'il ne sape le travail important que nous accomplissons.
[Français]
Un milieu sain est propice au respect. Ces dernières années, nous avons mis en place un grand nombre de nouveaux programmes et services pour favoriser la santé et le bien-être de nos employés.
[Traduction]
Dans le cadre de notre stratégie en matière de santé mentale, nous continuerons à donner la formation En route vers la préparation mentale et à élargir la portée des réseaux de soutien par les pairs et des services d’aide aux employés. Nous avons récemment créé un programme de gestion de l’incapacité et des mesures d’adaptation pour soutenir le rétablissement de nos employés blessés. Le retour au travail dès que possible de nos membres comme employés de la GRC estimés et productifs est de la plus grande importance.
Enfin, la GRC a besoin d’un leadership éthique pour appuyer nos employés et leur donner les moyens de se dépasser dans leur travail. Ces progrès importants ne peuvent être réalisés que si tous les dirigeants, à tous les niveaux, affichent les attitudes et les comportements que nous attendons des personnes qui nous entourent. Nous allons former ces dirigeants, encourager ceux qui incarnent nos valeurs, et nous les appuierons par des structures de gouvernance modernes et responsables.
La deuxième chose qui me tient à coeur, ce sont les collectivités où nous sommes présents d’un océan à l’autre. Les préoccupations des Canadiens en région rurale ont été un sujet de premier plan au cours des dernières années. La technologie et l’accessibilité créent dans ces régions de nouveaux problèmes autrefois propres aux grandes villes. Les collectivités qui étaient à l’abri de ces menaces doivent maintenant composer avec les conséquences de la hausse de la criminalité, des drogues dangereuses ainsi que de la fraude et de l’exploitation par Internet.
Nous réagissons encore et toujours en faisant preuve d’innovation pour mieux protéger les citoyens et nos employés. Par exemple, nous avons récemment élaboré des techniques pour apprendre à des chiens de police à détecter en toute sécurité le fentanyl et d’autres substances dangereuses, nous avons distribué des trousses de naloxone aux membres de première ligne et nous avons adopté de nouvelles stratégies de lutte contre la cybercriminalité.
En outre, nous travaillons quotidiennement avec les personnes les plus vulnérables de nos collectivités. Nos premiers intervenants doivent faire face à des situations complexes où la santé mentale, la pauvreté, la toxicomanie et la violence familiale exigent un jugement et une retenue extraordinaires.
[Français]
Nous continuerons de moderniser la formation de nos membres pour qu'ils puissent composer avec ces situations souvent difficiles, et nous comptons sur nos partenaires du secteur de la santé et d'autres secteurs pour bâtir un réseau plus solide afin de répondre à ces besoins cruciaux.
[Traduction]
Pendant de nombreuses années, j’ai travaillé avec des collectivités autochtones, et je sais par expérience quelle est l’importance de la réconciliation avec les Premières Nations, les Métis et les Inuits.
La GRC a travaillé avec les peuples autochtones et auprès d'eux pendant toute son histoire. Nous avons été des partenaires et des aides, mais nous devons reconnaître le rôle que nous avons joué dans certaines périodes sombres.
Nous poursuivrons nos efforts pour mieux comprendre la relation complexe et importante entre les collectivités autochtones et les Canadiens afin de mieux gagner leur confiance et ainsi répondre aux besoins de tous avec équité et respect.
Le principe qui me guide est simple: servir le mieux possible les collectivités.
Partout au pays, des milliers d'employés font de même, en répondant aux demandes d'aide, en élucidant des crimes et en nouant des liens avec les jeunes sur les patinoires de hockey et dans les écoles.
Quand nous apprenons à connaître la collectivité dans laquelle nous travaillons et à nous comprendre, des liens de confiance s'installent. Les Canadiens pourront continuer de compter sur notre présence avec la certitude que nous saurons faire preuve d'intégrité, de transparence et de responsabilité.
[Français]
Pour répondre aux besoins et aux attentes des Canadiens, nous devons être un service de police moderne et souple, capable de s'adapter rapidement à un environnement policier en constante évolution.
[Traduction]
À mesure que notre société change, les Canadiens ont de plus en plus de choix de carrière. Le travail policier ne convient pas à tous. Par conséquent, il devient plus difficile de recruter et de former des personnes qui ont les aptitudes voulues. Nous devons pourvoir les postes vacants et augmenter notre effectif pour répondre aux besoins des collectivités et atténuer les pressions sur nos employés.
Ces pressions découlent notamment de notre régime de rémunération et d’avantages sociaux. J’ai hâte de me pencher sur ces questions avec les nouveaux agents négociateurs, qui défendront les droits de nos membres et de nos employés.
Afin de mieux représenter notre histoire, nous devons continuer à développer des systèmes d’analyse et de renseignements organisationnels démontrant clairement le rôle que nous jouons dans la sécurité des collectivités. Il n’est simplement plus possible d’avoir recours à des technologies dépassées.
Depuis que je suis devenue commissaire il y a quelques semaines à peine, je comprends encore mieux la portée et la complexité de la GRC. Plus j’en apprends, plus je constate à quel point nous pouvons miser sur nos forces pour apporter des changements positifs et gagner la confiance et le respect des Canadiens.
J'estime qu'il est important de respecter notre passé et d’en tirer des leçons, tout en modernisant notre organisation pour mieux faire face à l’avenir. Je suis impatiente de travailler avec nos employés, nos partenaires, les collectivités et vous-mêmes alors que nous approchons de notre 150e anniversaire.
Merci. Je serai heureuse de répondre à vos questions.
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C'est une question difficile.
Je crois qu'il y a une coresponsabilité, car selon le point de vue de la GRC, nous devons veiller à avoir le bon nombre de personnes dans chaque détachement, et nous devons commencer à trouver d'autres façons de mener nos activités, car une grande partie du temps n'est pas passée sur la route.
Nous devons trouver des façons créatives d'accroître la visibilité dans ces collectivités tout en assurant la reddition de comptes appropriée par l'entremise de tous les rapports que nous devons rédiger. Vous pouvez constater dans quelle mesure les choses sont complexes. Si je compare une enquête pour conduite avec facultés affaiblies de 1994 et une enquête pour conduite avec facultés affaiblies d'aujourd'hui, cela revient à comparer des pommes et des roches. Elles ne sont même pas dans la même catégorie.
Les processus sont très complexes et très longs, et je crois que les ressources n'ont pas suivi l'évolution de la situation. L'autre élément dont je parle lorsque je mentionne la coresponsabilité — et je ne mets pas du tout la responsabilité sur les résidents —, c'est que lorsque nous nous occupons de crimes en milieu rural, il s'agit souvent de choses qu'on n'avait jamais prévues. En effet, les gens de la collectivité pensent toujours qu'ils n'ont pas besoin de verrouiller leurs portes ou leurs véhicules.
Je le sais, car j'ai été moi-même une victime à Grande Prairie. J'étais accablée. Quelqu'un s'est introduit par infraction dans la voiture de mon neveu. C'était un crime de situation, car mon neveu n'avait pas verrouillé les portes de sa voiture. Il pensait que parce qu'il se trouvait dans une région rurale de l'Alberta, il n'avait pas besoin de verrouiller sa voiture. Il a perdu tout ce qui se trouvait à l'intérieur de la voiture. J'étais très fâchée et je me sentais vulnérable, et je peux donc seulement imaginer ce qu'éprouvent les résidents de ces collectivités. Toutefois, je crois que nous devons travailler ensemble. Il existe des systèmes de surveillance contre le crime qui fonctionnent très bien dans certaines collectivités rurales, et je crois donc que cette approche fondée sur la collaboration pourrait être utile. On pourrait également vérifier les chiffres pour veiller à ce que les ressources adéquates soient offertes dans ces endroits.
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Elle m'a dit de ne pas la porter sur ma tête.
Des voix: Ha, ha!
S.-comm. Kevin Brosseau: Bonjour. Je vous remercie de la question.
Monsieur le président, la série d'articles de Mme Doolittle sur des cas non fondés a eu beaucoup de répercussions sur notre organisation, tout comme sur de nombreuses autres forces de police au pays.
Avant même que les articles soient publiés, nous avions commencé l'examen. Pour ce qui est de l'examen rétrospectif de cas, comme vous l'avez mentionné, il consistait à déterminer ce qui a cloché, ce qui s'est passé. Nous avons examiné des milliers de cas pour savoir quelles étaient les lacunes. Était-ce un problème de formation? Était-ce un problème de supervision? Qu'est-ce qui se passait?
En fait, nous avons découvert que c'était lié à des éléments de chaque aspect. Nous avons produit un rapport, que je serai heureux de fournir au Comité, qui établit la voie à suivre: meilleure formation, y compris de la formation sur les pratiques tenant compte des traumatismes pour nos employés. Tous les membres y auront facilement accès, peu importe où ils se trouvent. Compte tenu de l'étendue du territoire couvert par notre organisation, c'est parfois difficile. De plus, il y a la surveillance, assurer une bonne gouvernance et une bonne surveillance partout, et la présence de superviseurs, etc., pour faire en sorte que si une plainte pour agression sexuelle est déposée, on examine comment, en fait, elle est traitée.
L'autre volet qui, selon moi, était intéressant, c'est le signalement à une tierce partie et l'établissement d'un partenariat avec des défenseurs ou des centres de défense de victimes d'agression sexuelle, pour donner aux gens qui en sont victimes un autre moyen de dénoncer. Les victimes ne sont pas prêtes, mais elles peuvent s'adresser à la police lorsqu'elles le sont, en fait. Il y a toujours cette possibilité qu'une personne entende ce qui leur est arrivé.
Nous savons que beaucoup d'agressions sexuelles ne sont pas dénoncées au pays. Nous cherchions des moyens de faire en sorte que — et cela nous ramène à ce qu'a dit la commissaire sur le renforcement de la confiance; c'est la question de la confiance — lorsqu'une victime d'agression sexuelle s'adresse à la police, elle soit prise au sérieux et que l'enquête soit rigoureuse et bien menée.
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Merci, monsieur le président. Je ne croyais pas qu'on m'accorderait du temps.
Je suis désolée d'être arrivée en retard, commissaire. Je veux tout d'abord vous souhaiter la bienvenue au Comité. J'étais à la Chambre des communes pour le débat sur le projet de loi , qui porte sur le harcèlement et la violence en milieu de travail, un problème auquel, je le sais, j'en suis certaine, vous vous attaquerez, à la GRC.
Ma collègue, Mme Dabrusin, a posé une question sur les cas d'agression sexuelle et les cas non fondés. Une autre des questions dont nous avons beaucoup entendu parler, surtout au Comité de la condition féminine, c'est celle des femmes autochtones incarcérées et de leur expérience dans le système de justice, de même que celle de la formation des agents de la GRC qui... C'est similaire à ce qui est fait pour les cas d'agression sexuelle, mais il s'agit de veiller à ce que tous les agents reçoivent de la formation sur l'histoire du colonialisme, par exemple, et sur les pensionnats, de sorte que lorsque des femmes autochtones entrent dans le système de justice, ils ont une meilleure idée de ce que ces femmes ont probablement vécu.
Je me demande si vous pouvez nous dire ce que vous prévoyez faire sur le plan de la formation, en particulier pour les agents qui travaillent auprès des femmes autochtones dans les collectivités.