:
Merci, monsieur le président.
Je suis sûr que nous voudrons tous réfléchir, en ce jour, à la disparition de M. Brown et à l’impact qu’elle a eu sur tous les députés, quelle que soit leur allégeance. J’offre mes condoléances aux membres du Parti conservateur, dont M. Brown était un membre très distingué.
Soit dit en passant, j’ai eu l’occasion, ces derniers jours, de parler de questions de commerce avec un éminent Américain dans le domaine du commerce international, M. Robert Zoellick. Il est un ancien représentant au commerce des États-Unis et un distingué responsable américain sous diverses administrations. Il a fait remarquer qu’il avait appris à connaître M. Brown à la faveur des relations canado-américaines et qu’il lui avait même rendu visite à Gananoque, où M. Zoellick a d’autres connaissances. M. Brown a laissé une très grande empreinte et des réalisations très respectées.
Monsieur le président, merci de m’avoir invité de nouveau.
Avant de commencer, je tiens à rendre hommage à tous les Canadiens qui sont touchés par les inondations printanières au Canada, particulièrement au Nouveau-Brunswick, mais aussi à Kashechewan, dans le Nord de l’Ontario, et dans diverses régions de la Colombie-Britannique.
Des membres de la Garde côtière canadienne, des Forces armées canadiennes, des Rangers canadiens, de Transports Canada et de la GRC, entre autres, leur apportent de l'aide. Je suis sûr que tous les membres du Comité voudront se joindre à moi pour exprimer notre gratitude devant le travail acharné de tous ces intervenants des ministères et organismes fédéraux, qui travaillent en étroite collaboration avec les autorités et les organismes provinciaux et locaux. Nous leur souhaitons bonne chance dans l’important travail qu’ils accomplissent. Nous espérons certainement que tout le monde restera en sécurité.
Je suis accompagné aujourd’hui de quelques personnes clés du portefeuille de la Sécurité publique. Vous connaissez très bien Malcolm Brown, le sous-ministre de la Sécurité publique. Brenda Lucki, la nouvelle commissaire de la GRC, est de retour pour la deuxième fois en une semaine. John Ossowski est président de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Jennifer Oades est la nouvelle présidente de la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Le conseil d’administration est occupé cette semaine à Ottawa et participe à des séances de formation à l’intention des membres du conseil dans le cadre de leur important travail à l’échelle du pays. Sont également présents Anne Kelly, commissaire par intérim du Service correctionnel du Canada, et Charles Lowson, directeur adjoint intérimaire des opérations au Service canadien du renseignement de sécurité.
[Français]
Je suis très fier du rôle essentiel que jouent tous ces leaders et leurs organisations dans la protection de la sécurité des Canadiens et de nos droits et libertés.
[Traduction]
Certains d’entre eux m’ont accompagné récemment à la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Sécurité du G7, à Toronto. Le Canada était fier d’être l'hôte de cette réunion, et nous avons hâte d’accueillir le prochain sommet des dirigeants, qui aura lieu le mois prochain, dans Charlevoix. Je suis heureux de dire que les pays du G7 sont absolument unis pour faire face aux diverses menaces à la sécurité auxquelles nous sommes tous confrontés, du terrorisme à la traite des personnes en passant par la cybercriminalité. Le Canada a également profité de ces réunions à Toronto pour promouvoir l’égalité des sexes et les droits des femmes. L’égalité des sexes et la sécurité vont de pair. Il s’agit d’une priorité absolue pour notre présidence du G7 et d’un thème général pour toutes les discussions du G7 dans les réunions dont nous serons les hôtes cette année.
Monsieur le président, les femmes et les hommes compétents du portefeuille de la Sécurité publique font en sorte que nous sommes tous bien placés pour réagir à l’évolution des menaces. Notre responsabilité parlementaire est de nous assurer qu’ils ont les ressources pour faire leur travail. Cela m’amène bien sûr au sujet de la séance, soit le Budget principal des dépenses de 2018-2019.
Dans l’ensemble du portefeuille, l’autorisation totale demandée ici entraînera une augmentation nette de 857,2 millions de dollars. C’est 9,8 % de plus que dans le Budget principal des dépenses de l’an dernier. Je vais aborder brièvement quelques-uns des points saillants.
Pour le G7, tout d’abord, le budget prévoit 233,5 millions de dollars pour la sécurité dans l’ensemble du portefeuille de la sécurité publique. La dernière fois que j’ai comparu ici pour parler des prévisions budgétaires, j’ai dit que nous serions heureux de donner des séances d’information sur la sécurité du G7 à M. Paul-Hus et à M. Dubé. Je crois savoir que ces séances d’information ont eu lieu.
Des travaux sont en cours en collaboration avec les autorités provinciales et municipales pour veiller à ce que tous les habitants de Charlevoix et des environs soient en sécurité. Il y aura probablement des manifestants pendant la réunion du G7. Le gouvernement défendra toujours le droit démocratique des Canadiens de manifester et de protester, pourvu que cela se fasse pacifiquement et dans le respect de la loi.
Les Canadiens s’attendent également à ce que les policiers assurent la sécurité publique tout en respectant la loi et les codes de déontologie. À ce propos, je souhaite la bienvenue aux observateurs attendus d’Amnistie internationale et de la Ligue des droits et libertés.
Le Budget principal des dépenses prévoit aussi une augmentation de 48,6 millions de dollars pour l’ASFC. Ces fonds seront consacrés à l’immigration et au contrôle de sécurité, au traitement à la frontière et à l’exécution de la loi dans les bureaux intérieurs. Cela fait partie de notre engagement à assurer la sécurité de la frontière tout en permettant la circulation rapide des marchandises et des voyageurs légitimes.
Les agents des services frontaliers sont des professionnels qui font un travail difficile, qui accordent la priorité à la sécurité tout en traitant les voyageurs avec humanité et compassion. Je les remercie, ainsi que les membres de la GRC, d’avoir si bien géré ce qui a été récemment une situation frontalière très difficile. C’est en grande partie grâce à la GRC et à l’ASFC, ainsi qu’aux collègues d’IRCC, que la sécurité publique est préservée, que les lois canadiennes sont respectées et que nos obligations internationales sont honorées.
Le budget prévoit encore 41,1 millions de dollars de plus pour le Programme des services de police des Premières Nations. Cela fait partie de l’investissement de près de 300 millions de dollars sur cinq ans que nous avons annoncé en janvier. C'est la plus importante augmentation du financement de ce programme depuis sa création, il y a près de 30 ans.
Je suis heureux d’annoncer que, sur les 42 ententes qui devaient être renouvelées, 29 sont soit signées, soit rendues aux derniers stades, et que les fonctionnaires travaillent très fort afin de conclure les autres.
Il y a aussi une augmentation de 18,9 millions de dollars pour le Service correctionnel, et une autre de 1,3 million de dollars pour Sécurité publique Canada, pour gérer les délinquants vulnérables de façon appropriée et efficace dans le système correctionnel. Cela s’applique particulièrement aux détenus atteints de maladies mentales, ainsi qu’aux délinquants autochtones et aux femmes. Nous savons que notre système correctionnel doit être de calibre mondial, tant sur le plan de la sécurité que de la réadaptation, parce que c’est la meilleure façon de réduire la récidive et d’assurer la sécurité des collectivités.
Il y a une augmentation de 20 millions de dollars pour le Programme national d’atténuation des catastrophes, afin d’accroître la résilience pour que les catastrophes naturelles ne causent pas autant de dommages qu’elles pourraient en causer si nous ne faisions rien.
Il y a 19,1 millions de dollars pour renforcer la capacité de lutter contre la conduite avec facultés affaiblies par la drogue, ce qui comprend la formation des agents. Il y a 23,4 millions de dollars pour le programme de subvention commémoratif. Il s’agit d’un nouveau programme qui versera 300 000 $ aux familles des policiers, des pompiers et des ambulanciers paramédicaux qui décèdent dans l’exercice de leurs fonctions. Ce programme est en vigueur depuis le 1er avril dernier.
Comme vous le savez, Sécurité publique et Protection civile Canada est un très gros portefeuille. Je sais que le Comité s’est récemment penché sur le système correctionnel et la législation sur la sécurité nationale, et qu'il a amorcé l'étude du projet de loi sur les armes à feu.
Je ne peux pas promettre que le rythme va ralentir. Selon toute vraisemblance, ce sera le contraire. Il s'accélérera. Je peux cependant promettre que le gouvernement continuera d’accorder la priorité à la sécurité publique tout en veillant à ce que les droits et libertés des Canadiens soient bien protégés. Les hommes et les femmes ici présents, qui incarnent la direction du portefeuille de la Sécurité publique, et tous ceux qu’ils représentent apportent une contribution énorme tous les jours et travaillent d'arrache-pied pour assurer la sécurité des Canadiens et la protection de leurs droits et libertés.
Merci, monsieur le président.
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Je vais demander à M. Brown de vous répondre au sujet du partage des ressources entre l’administration et les subventions.
La question est simplement la suivante, monsieur Spengemann. Nous demandons aux trois services, comme on les appelle — les pompiers, la police et les ambulanciers paramédicaux — de faire des choses extraordinaires. Ce programme de subvention commémoratif est une chose que les trois services réclament depuis 20 ou 25 ans, probablement, lorsqu’ils viennent sur la Colline chaque année pour faire valoir leur point de vue auprès du gouvernement et des députés.
La Chambre des communes a adopté une motion à ce sujet il y a environ cinq ans, motion qui transcendait toutes les lignes de parti et qui exprimait son appui au principe. Lorsque je suis devenu ministre, il y a deux ans et demi, j’étais déterminé à faire adopter cette mesure législative de façon à ce que, peu importe le niveau où travaille un pompier, un policier ou un ambulancier paramédical, qu’il soit municipal, provincial ou fédéral, si le pire devait se produire et qu’il devait perdre la vie dans l’exercice de ses fonctions, le gouvernement du Canada verserait, par l’entremise de ce programme, un paiement non imposable de 300 000 $ à sa famille pour reconnaître les services rendus et aider la famille, dans la mesure où l’argent peut l’aider, dans la difficile transition qui suit la disparition d’un être cher.
Nous lançons un appel d’offres public pour engager un administrateur de programme, une entreprise externe qui possède l’expertise nécessaire pour s’occuper de programmes de ce genre. Cet administrateur assurerait la liaison avec le milieu des premiers intervenants, fournirait de l’information, créerait un site Web pour les aider à gérer l’afflux initial de demandes, et ainsi de suite.
Espérons qu’il n’y aura pas beaucoup de demandes, mais malheureusement, il y en aura. Nous avons établi le budget en fonction d’une analyse actuarielle de ce qui pourrait survenir et de l’expérience passée. La date d’entrée en vigueur est le 1er avril. Tout décès survenu après cette date sera couvert par le programme. L’administrateur s’occupera du premier contact avec les familles, mais c’est le ministère de la Sécurité publique qui prendra la décision finale sur l’admissibilité au programme.
Nous voulons que cela se fasse sans heurts, avec générosité et compassion, car c'est la raison d'être du programme: aider ceux qui ont subi l'épreuve terrible de la disparition d’un être cher qui a perdu la vie dans l’exercice de ses fonctions.
J’aimerais parler de la légalisation imminente du cannabis. Si on croit les déclarations du gouvernement au sujet du 1er juillet, alors il ne reste que sept semaines avant que le cannabis ne soit légalisé au Canada.
Nous, les néo-démocrates, avons soulevé la question d’avoir un accord avec les États-Unis pour protéger les citoyens canadiens contre les risques à l’approche de la frontière. Cette semaine, l’ancien ambassadeur des États-Unis au Canada, Bruce Heyman, a dit:
Je pense en fait que c'est une question que le Canada doit négocier. Il ne s’agit pas d’une situation où une personne doit prendre [...] des décisions individuelles. Je pense que l’ASFC et [...] le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis [...] doivent s'entendre sur la meilleure façon d’aborder la situation [...]. Nous devons vraiment trouver une solution de gouvernement à gouvernement [...] pour éviter les opérations ponctuelles [...] à 117 postes frontaliers.
Hier, l’avocat américain en droit de l’immigration Len Saunders, de Blaine, dans l’État de Washington, a averti qu'en l'absence d'un accord, cette approche est dangereuse et créera de nombreux problèmes au moment de traverser la frontière pour un très grand nombre de personnes. Des Canadiens pourraient se voir interdire à vie l’entrée aux États-Unis simplement parce qu’ils ont admis avoir consommé du cannabis, légalement ou non.
Monsieur le ministre, y a-t-il un accord entre le Canada et les États-Unis qui protégera les Canadiens, leurs déplacements et leurs intérêts commerciaux une fois que le cannabis sera légalisé au Canada?
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Les avantages sont clairement une sécurité publique et un maintien de l’ordre efficaces dans toutes les régions du Canada. Peu importe où les Canadiens vivent, ils devraient être en droit de s’attendre à des services équivalents de la part des organismes policiers compétents.
Si ma mémoire est bonne, l'actuel Programme des services de police des Premières Nations couvre environ 430 collectivités, ce qui représente quelque 400 000 personnes. La hausse budgétaire que nous avons accordée est la plus importante contribution à ce programme depuis sa création en 1991. Le financement permettra d’améliorer le ratio des policiers, donc d’augmenter le nombre de policiers, et de leur offrir une meilleure rémunération, de meilleures conditions de travail et des conditions plus sûres afin qu’ils puissent desservir les collectivités où ils travaillent de façon sécuritaire.
Le programme a eu de bons résultats dans le passé. Les statistiques montrent que la sécurité publique est plus élevée et que les taux de criminalité sont plus bas dans les collectivités desservies par le Programme des services de police des Premières Nations. Cependant, nous pouvons toujours faire mieux. Les chefs de police locaux et les chefs des Premières Nations nous ont dit à maintes reprises qu’il fallait améliorer le programme. Ils ont besoin de plus de policiers, et ces derniers doivent être rémunérés à un niveau équivalent à celui des policiers des autres corps policiers du pays. Ils ont besoin d’un meilleur équipement, de meilleures procédures opérationnelles, et ainsi de suite. Ils ont aussi besoin de moderniser leur infrastructure.
Nous avons travaillé sur tous ces fronts avec les dirigeants des Premières Nations à l’échelle nationale et avec les collectivités individuelles. Nous approchons maintenant de la fin des négociations, collectivité par collectivité, pour mettre en oeuvre le nouveau financement qui s'étalera sur les cinq prochaines années.
Outre le fait qu’il soit plus important, ce financement comporte deux très bonnes choses qui sont nouvelles et différentes. Premièrement, à l’avenir, le financement sera indexé. Il comprend un coefficient d’inflation protégeant contre la hausse des coûts. Deuxièmement, l’engagement n’est pas seulement pour les cinq premières années, il se poursuivra par la suite.
En plus de ce financement de base, nous devrons peut-être négocier des améliorations du programme et des augmentations. Tout est maintenant dans la base. De plus, le programme est permanent de sorte qu'il ne se terminera pas au bout des cinq prochaines années. Il a été conçu pour durer.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je remercie les fonctionnaires d'être venus nous voir.
J’aimerais poser une question à M. Brown au sujet du Programme national d’atténuation des catastrophes. Le Budget principal des dépenses prévoit une augmentation importante pour 2018-2019, à savoir 57,1 millions de dollars pour l’atténuation des catastrophes à l’échelle nationale. Je pense que c’est très important, très opportun et très bienvenu. Les Canadiens voient ce qui se passe au Nouveau-Brunswick, par exemple.
Je viens du sud-ouest de l’Ontario, de London pour être précis. Notre région a subi de graves inondations dans les régions de Chatham et de Brantford. Ces prévisions sont donc une bonne nouvelle.
J’aimerais savoir dans quelle mesure les changements climatiques influent sur le processus décisionnel lorsqu'on détermine des politiques ou des objectifs comme celui-ci, parce que les problèmes complexes ont des causes complexes. Twitter ne cause pas d’inondation. Nos adversaires disent qu’un problème complexe a été causé par Twitter, semble-t-il.
Ce que nous savons, c’est que les changements climatiques jouent un rôle important dans les causes de ces catastrophes nationales. Aux États-Unis, selon une estimation indépendante du Government Accountability Office, 350 milliards de dollars ont été dépensés au cours des 10 dernières années pour réparer les dégâts causés par des catastrophes nationales, qu'il s'agisse d'ouragans, de feux de forêt ou d'inondations. De toute évidence, ces phénomènes sont très liés aux changements climatiques. Une analyse de l’Union européenne a révélé que, entre 1980 et 2016, 436 milliards d’euros de pertes économiques sont attribuables à des catastrophes liées au climat.
Au regard d'un poste budgétaire comme celui-ci, 57,1 millions de dollars — et je m’attends à ce que ce montant demeure le même ou qu’il augmente probablement dans les années à venir —, on veut savoir dans quelle mesure les changements climatiques influent sur le processus décisionnel.
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Merci, monsieur Spengemann.
Nous avons presque terminé notre travail sur le Budget principal des dépenses.
Au nom du Comité, je tiens à remercier chacun d’entre vous de votre travail et de votre contribution au fonctionnement de notre société.
Chers collègues, nous avons 16 votes. Tout d’abord, je demande le consentement unanime pour les regrouper.
Des députés: D'accord.
Le président: Nous votons sur le Budget principal des dépenses que vous avez sous les yeux.
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AGENCE DES SERVICES FRONTALIERS DU CANADA
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Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement.......1 442 043 878 $
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Crédit 5 —Immobilisations..........197 930 474 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
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SERVICE CANADIEN DU RENSEIGNEMENT DE SÉCURITÉ
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Crédit 1 — Dépenses du programme..........521 451 792 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
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COMMISSION CIVILE D'EXAMEN ET DE TRAITEMENT DES PLAINTES RELATIVES À LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA
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Crédit 1 — Dépenses du programme..........9 667 981 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
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SERVICE CORRECTIONNEL DU CANADA
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Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement, subventions et contributions..........2 026 625 710 $
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Crédit 5 — Immobilisations..........189 141 724 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
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MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE ET DE LA PROTECTION CIVILE
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Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement...........138 311 494 $
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Crédit 5 — Subventions et contributions........1 007 864 906 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
BUREAU DE L’ENQUÊTEUR CORRECTIONNEL DU CANADA
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Crédit 1 — Dépenses du programme..........4 129 824 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
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COMMISSION DES LIBÉRATIONS CONDITIONNELLES DU CANADA
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Crédit 1 — Dépenses du programme..........42 457 608 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
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GENDARMERIE ROYALE DU CANADA
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Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement.......2 531 606 533 $
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Crédit 5 — Immobilisations.........289 535 957 $
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Crédit 10 — Subventions et contributions..........253 673 483 $
(Les crédits 1, 5 et 10 sont adoptés avec dissidence.)
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COMITÉ EXTERNE D'EXAMEN DE LA GENDARMERIE ROYALE
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Crédit 1 — Dépenses du programme..........2 872 348 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
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SECRÉTARIAT DU COMITÉ DES PARLEMENTAIRES SUR LA SÉCURITÉ NATIONALE ET LE RENSEIGNEMENT
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Crédit 1 — Dépenses du programme..........3 294 747 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
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COMITÉ DE SURVEILLANCE DES ACTIVITÉS DE RENSEIGNEMENT DE SÉCURITÉ
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Crédit 1 — Dépenses du programme..........4 607 497 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Le président: Puis-je faire rapport du Budget principal des dépenses à la Chambre?
Des députés: D'accord.
Un député: Avec dissidence.
Le président: Monsieur Paul-Hus, allez-y.