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Merci beaucoup, monsieur le président, et merci aux membres du Comité. Bonjour. Je suis heureux d'être à nouveau parmi vous pour présenter le Budget supplémentaire des dépenses (B) du portefeuille de la Sécurité publique ainsi que le Budget provisoire des dépenses 2019-2020.
Comme le Comité le sait, nous en sommes à la deuxième année d'un projet pilote de deux ans visant à mettre à l'essai l'instrument que nous appelons « budget provisoire des dépenses ». Ce processus nous aidera à assurer le fonctionnement continu de mon portefeuille, en autorisant les dépenses provisoires à compter du 1er avril et jusqu'à ce que le Budget principal des dépenses complet soit approuvé par le Parlement, en juin.
Je suis très heureux d'être accompagné par l'effectif complet des fonctionnaires ici aujourd'hui; ils représentent non seulement le ministère, mais tous les organismes qui font partie du portefeuille. En outre, j'apprécie le soutien qu'ils offriront au moment de répondre aux questions des membres du Comité.
Les hommes et les femmes du portefeuille mènent à bien la tâche herculéenne d'assurer la sûreté et la sécurité au pays et dans nos collectivités. Selon moi, ils méritent nos plus sincères remerciements pour avoir réalisé un ambitieux programme de sécurité publique au cours des derniers mois et des dernières années.
Je remercie les membres du Comité de leur examen minutieux et de leurs conseils durant la réalisation du programme au cours des trois dernières années. Nous avons apporté des changements transformationnels à l'environnement de sécurité publique canadien, de l'adoption d'un nouveau cadre national en matière de sécurité à un nouveau régime de légalisation du cannabis en passant par un nouveau modèle de service correctionnel, des changements pratiques pour s'attaquer aux problèmes des armes à feu et des gangs dans nos collectivités, et j'en passe. Il nous reste encore beaucoup de travail à faire.
Le Budget supplémentaire des dépenses nous aidera à apporter les rajustements nécessaires au financement pour nous acquitter de notre travail. À l'échelle du portefeuille, les autorisations demandées dans le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour 2018-2019 entraîneraient une augmentation nette de 24,3 millions de dollars des autorisations prévues à ce jour. Il s'agit d'une augmentation de 0,2 % des autorisations totales fournies dans le cadre du budget principal et des budgets supplémentaires des dépenses jusqu'à présent cette année. On en vient à environ 10,8 milliards d'autorisations de financement total jusqu'à présent pour le portefeuille de la Sécurité publique et tous les organismes qu'il comporte, dans la mesure où l'actuel budget est approuvé.
J'aimerais souligner quelques modifications principales apportées aux affectations. Il y a entre autres l'ajout de 9,9 millions de dollars pour la Gendarmerie royale du Canada, et ces fonds seront utilisés pour indemniser les membres blessés dans l'exercice de leurs fonctions. Chaque jour, ces membres mettent leur vie en danger pour protéger les nôtres, et le gouvernement doit s'assurer d'être là pour eux lorsqu'ils ont besoin de nous.
Ces fonds s'ajoutent au Programme de subvention commémoratif pour les premiers répondants du gouvernement du Canada, un nouveau programme de subvention mis en place l'année dernière. Je remercie le Comité d'avoir soutenu ce programme lorsqu'il a été présenté. Le Programme de subvention commémoratif souligne les services et les sacrifices des premiers répondants, qui meurent en conséquence directe de leurs fonctions. Grâce au Programme de subvention commémoratif, les familles des premiers répondants — on parle ici des policiers, des pompiers et des ambulanciers, y compris les bénévoles, les réservistes et les membres auxiliaires — qui ont perdu un être cher en conséquence directe de ses fonctions recevront un montant forfaitaire libre d'impôt de 300 000 $. Le programme est entré en vigueur le 1er avril 2018. Je suis très heureux de dire qu'il est actuellement mis en oeuvre à l'échelle du pays en coopération avec les provinces et les territoires.
Vous vous demandez peut-être pourquoi les provinces et les territoires participent? C'est parce que certaines de leurs lois sur les services sociaux, des lois qui relèvent de leur compétence provinciale, possèdent des dispositions compensatoires ou de recouvrement, et les provinces doivent nous assurer qu'elles n'utiliseront pas leurs lois provinciales d'une façon ou d'une autre pour réduire la subvention fédérale. Toutes les provinces ont hâte de travailler en collaboration et en coopération dans ce dossier. Nous prenons les mesures nécessaires avec chaque province pour nous assurer que c'est le cas.
Je veux aussi souligner que le présent budget des dépenses prévoit un transfert de 3,8 millions de dollars au Centre de la sécurité des télécommunications, qui assumera le contrôle et la responsabilité du Centre canadien de réponse aux incidents cybernétiques. Ce transfert a commencé en octobre, et tout ça fera partie du nouveau Centre canadien pour la cybersécurité.
Le Centre canadien pour la cybersécurité constitue un changement clé au sein du dispositif de sécurité canadien. Il réunit des experts en sécurité opérationnelle de l'ensemble du gouvernement du Canada sous un même toit pour qu'ils puissent composer avec les enjeux liés à la cybersécurité. Conformément à la nouvelle stratégie en matière de cybersécurité, le lancement du centre s'inscrit dans le changement vers une approche plus unifiée en matière de cybersécurité au pays. Je sais que vous entendrez beaucoup parler du centre au cours de la prochaine année. Je sais que vous allez continuer de travailler en étroite collaboration avec les représentants du centre dans le cadre de votre étude actuelle sur la cybersécurité dans le secteur financier.
Monsieur le président, je crois qu'il serait maintenant approprié de passer au Budget provisoire des dépenses 2019-2020, ce qui nous aidera à mettre l'accent sur la nouvelle année. La ratification par le Parlement de ce budget provisoire des dépenses donnera lieu à des approbations initiales de financement de 2,259 milliards de dollars pour le portefeuille de la Sécurité publique en vue de l'exercice 2019-2020, de façon à couvrir les trois premiers mois de fonctionnement. Comme je l'ai souligné, le financement proposé et détaillé sera présenté au Parlement aux fins d'examen dans le Budget principal des dépenses d'avril.
En comparaison avec le Budget provisoire des dépenses 2018-2019, la plupart des organisations du portefeuille affichent des niveaux de financement similaires, à l'exception de Sécurité publique Canada, c'est-à-dire le ministère en tant que tel. Permettez-moi d'expliquer rapidement la situation. La diminution de 104,6 millions de dollars dans le budget provisoire des dépenses de Sécurité publique s'explique principalement par l'expiration du financement temporaire pour les accords d'aide financière en cas de catastrophe. Mon ministère travaille actuellement en collaboration avec les organismes centraux pour obtenir les niveaux de financement nécessaires pour 2019-2020 et les exercices subséquents à l'appui de ses obligations en vertu des AAFCC.
Monsieur le président, comme je l'ai souligné, nous apportons des changements extraordinaires à l'environnement canadien de sécurité publique. Je tiens encore une fois à tous vous remercier de l'important rôle que le Comité joue en examinant de près les enjeux et en prodiguant des conseils. Je sais que mon collègue le ministre Blair aura d'autres choses à ajouter sur ces divers sujets cet après-midi, particulièrement en ce qui a trait à une frontière solide et efficace.
Comme toujours, je serai heureux de faire de mon mieux pour répondre à vos questions au sujet de ces budgets des dépenses.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, nous sommes toujours heureux de vous accueillir ici en compagnie de vos fonctionnaires très compétents. Merci d'avoir pris le temps de venir nous voir cet après-midi.
Vendredi, les médias ont signalé que le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense avait retardé son examen d'un projet de loi gouvernemental crucial sur la sécurité nationale ainsi que sur les armes à feu, afin d'organiser des réunions sur le nombre de ministres ayant été responsables du portefeuille des Anciens Combattants.
Stephanie Carvin, une experte en sécurité nationale de l'Université Carleton, a écrit ce qui suit sur Twitter, vendredi, au sujet du retard:
Pas terrible, @leSENATCA##, vous arrivez au travail en retard et vous devez faire votre travail et adopter #C59. Si vous ne le faites pas, @EnfantsInterditsDeVol passeront des années sans recours, le SCRS n'aura aucun fondement juridique pour conserver des ensembles de données cruciaux sur le plan opérationnel, et le CST n'aura pas les pouvoirs nécessaires pour protéger le Canada.
Êtes-vous préoccupé par le projet de loi , notre loi sur la sécurité nationale et par le projet de loi , qui inclut des mesures de protection vraiment importantes pour les personnes qui survivent à la violence conjugale, des projets de loi qui sont retardés au Sénat?
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Je considère que le projet de loi et le projet de loi sont des textes législatifs cruciaux qui doivent bénéficier d'une attention parlementaire appropriée le plus rapidement possible. Je tiens à remercier le Comité de s'être occupé de ces deux textes législatifs de façon vraiment exhaustive. Votre étude minutieuse était sans compromis. Vous avez examiné les enjeux très attentivement. Vous avez formulé un certain nombre de recommandations de changements aux projets de loi et les avez renvoyés rapidement à la Chambre. Je remercie le Comité de son travail. Et maintenant, ces deux dossiers se retrouvent devant le Sénat.
J'ai eu l'occasion de parler avec un certain nombre de sénateurs au sujet de leur ordre du jour très chargé, y compris les projets de loi et . Je dois dire qu'ils semblent optimistes et estiment qu'ils auront assez de temps d'ici l'été pour traiter des projets de loi de façon complète et définitive.
Je crois moi aussi que ce projet de loi est crucial. Il contient des mesures très importantes, comme les vérifications approfondies des antécédents dont vous avez parlé dans le projet de loi , qui, si je ne m'abuse, a bénéficié du soutien de tous les partis.
Dans le projet de loi , les enjeux que vous avez mentionnés incluent la capacité du SCRS de composer de façon appropriée avec des bases de données de masse, les nouveaux pouvoirs fournis au Centre de la sécurité des télécommunications et la création d'un nouvel Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement qui vise à éliminer les cloisonnements au moment d'examiner nos organisations responsables du renseignement de sécurité, de façon à miser sur un seul organisme de surveillance ayant la compétence nécessaire pour examiner n'importe quel enjeu au sein d'un quelconque ministère ou organisme du gouvernement du Canada et pour suivre les éléments de preuve peu importe où ils mènent.
Il y a beaucoup d'autres choses dans le projet de loi, mais ce sont les innovations législatives vraiment cruciales qu'on y trouve, et il est important que le projet de loi fasse l'objet d'un examen minutieux et rapide. Les communications que j'ai eues avec le Sénat me donnent à penser que les sénateurs travaillent de façon diligente sur les enjeux dont ils sont saisis et croient pouvoir s'acquitter de leur fonction parlementaire en temps opportun, ce que j'attends avec impatience.
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Madame Damoff, c'est un dossier que l'on étudie de très près.
Je ne crois pas pouvoir prédire une échéance aujourd'hui. Cependant, je peux vous dire que tous les ministères et organismes du gouvernement du Canada engagés dans ce dossier évaluent la situation avec grand soin et grande rigueur.
Le mouvement à l'échelle internationale qu'est le passage du 4G, que nous connaissons tous, à la toute nouvelle réalité du 5G est une percée majeure sur le plan scientifique et de l'innovation. Vu les genres d'avantages que notre société peut tirer de la technologie 5G, pour l'économie, pour notre mode de vie et pour notre réussite, en tant que pays, le potentiel est tout simplement énorme. En même temps, le Canada veut s'assurer que la chaîne d'approvisionnement de cette nouvelle technologie sera sécuritaire, saine et sûre.
Nous n'examinons pas une entreprise précise ou un seul pays, ici. Nous évaluons toute la gamme des possibilités et des éventualités liées à la chaîne d'approvisionnement. Nous voulons que les Canadiens tirent tous les avantages d'un réseau 5G, et nous voulons que le système soit sûr et sécuritaire de bout en bout. Nous faisons vraiment de notre mieux pour atteindre ces deux objectifs.
Les ministères du gouvernement du Canada travaillent en collaboration de façon très prudente pour s'assurer de prendre la meilleure décision possible, une décision qui reflète les intérêts cruciaux des Canadiens. Évidemment, dans le cadre de ce processus, nous ne ferons pas de compromis quant à la sûreté et à la sécurité.
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Oui, nous les avons bel et bien. Ces mesures ont été décrites de façon assez détaillée dans les documents qui ont été publiés au mois de décembre, puis, par la suite dans le cadre de deux discours publics que j'ai prononcés sur ces enjeux.
Nos services de police et nos organismes de sécurité ont toute une série de mesures qu'ils peuvent prendre pour réagir, quelle que soit la menace, y compris le retour de voyageurs terroristes qui ont pris la décision il y a quelques années de se rendre dans une autre région du globe et de s'associer à certains des comportements les plus ignobles qu'on peut imaginer et qui pensent maintenant vouloir revenir au pays. Ma réaction instinctive, c'est qu'on devrait les tenir responsables de leur comportement. Notre objectif principal, c'est de recueillir des données probantes pour les accuser et les poursuivre avec toute la rigueur des lois canadiennes.
Lorsque ce n'est pas immédiatement possible, ou lorsque la collecte des données probantes prend du temps, il y a d'autres mesures auxquelles le gouvernement du Canada et les services de police et les autorités responsables de la sécurité ont accès pour assurer la sécurité des Canadiens. Par exemple, nous pouvons retirer des passeports et réaliser d'autres activités de surveillance, d'interrogatoire et d'enquête. Il y a beaucoup de collecte et de partage de renseignements parmi nos alliés; nous pouvons ainsi nous assurer d'avoir accès à des renseignements exacts et complets. Il y a les listes d'interdiction de vol, les listes liées au Code criminel, les engagements de ne pas troubler l'ordre public et certaines mesures de réduction des menaces autorisées d'un point de vue juridique en vertu du droit canadien.
Toutes ces mesures sont accessibles et utilisées de façon appropriée et professionnelle par les services de police et les organismes de sécurité compétents qui agissent au nom de tous les Canadiens.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Monsieur le ministre et tous les représentants, merci d'être là.
Je veux parler des 3,8 millions de dollars affectés au CST, parce que, dans le débat sur le projet de loi , il y a une question qui n'arrêtait pas de revenir, soit que le CST est une organisation qui relève de la Loi sur la défense nationale, comme vous le savez. Étant donné que beaucoup de ces organisations-cadres sont créées et que l'argent utilisé pour les financer vient maintenant de votre ministère, en arrivons-nous au point où le gouvernement envisage de modifier qui est responsable de ce ministère?
Monsieur le ministre, avec tout le respect que je dois à votre collègue le , vous semblez être responsable de bon nombre de dossiers sur lesquels le CST travaille. Je me demande si on ne craint pas parfois que, lorsque le programme législatif, budgétaire et parlementaire relève d'un ministère et que les autorisations relèvent d'un autre, il commence à y avoir un peu de confusion en ce qui concerne les responsabilités.
Envisage-t-on parfois de remanier la façon dont tout ça fonctionne au sein du Cabinet?
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Merci, monsieur le président.
J'aimerais revenir au Centre canadien pour la cybersécurité. Je vous félicite d'avoir créé le centre. On en avait grand besoin. Nous sommes au beau milieu d'une étude sur la cybersécurité. Chaque jour, nos coeurs se serrent quand nous pensons aux lacunes actuelles de notre cadre, au pays, de façon à ce que nous puissions nous protéger nous-mêmes.
Des nombreux témoins que nous avons rencontrés, certains venaient d'autres pays, notamment d'Israël, des pays qui sont vus comme des modèles à suivre lorsqu'il est question d'investissements dans ce dossier. Ils comptent sur de bons partenariats entre le secteur privé, le milieu universitaire et le gouvernement.
Dans quelle mesure envisagez-vous que le Centre canadien pour la cybersécurité pourra créer un tel environnement? Afin de mettre en place de bonnes mesures de protection, nous devons former nos jeunes dans ce domaine, et je crois que c'est une lacune actuellement.
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Dans les deux cas, le commissaire et le CSARS jouissent de pouvoirs assez étendus en ce qui a trait de ce que font ces deux organismes, le CST et le SCRS. Ils ont des relations bien établies, dans le cadre desquelles les organismes relèvent des organismes examinateurs. Si l'organisme examinateur souhaite obtenir des renseignements, en vertu de la loi, il y a un accès illimité à tous ces renseignements. Le problème, c'est que les organismes travaillent en vase clos. Le CSARS peut examiner le SCRS, et rien d'autre. Le commissaire peut examiner le CST, et rien d'autre.
Le nouvel OSSNR, l'Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement créé par le projet de loi , sera un organisme de surveillance globale ayant l'autorisation légale d'examiner les opérations de sécurité et de renseignement de n'importe quel organisme ou ministère du gouvernement du Canada.
Mis à part ceux que j'ai mentionnés précédemment, il y a au moins 17 ministères et organismes du gouvernement du Canada qui ont une fonction en matière de sécurité et de renseignement — par exemple, l'ASFC, le Bureau du Conseil privé, le ministère de la Défense nationale, le ministère des Affaires étrangères, le ministère des Transports et d'autres. L'OSSNR sera en mesure d'examiner tout cela, sans restriction.
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Tout d'abord, monsieur Motz, la responsabilité première en ce qui a trait à la sécurité en milieu rural et au maintien de l'ordre, incombe évidemment aux provinces. Le gouvernement du Canada coopère et contribue, en fournissant, par exemple, les services contractuels de la GRC à un grand nombre de régions et de collectivités rurales partout au pays. L'ampleur des services policiers — le nombre d'agents de police et ainsi de suite — est à négocier lors de l'élaboration de ces contrats. En plus de cela, il y a le Programme des services de police des Premières Nations, qui fournit des ressources supplémentaires en matière de services de police pour les collectivités dans les régions rurales et éloignées.
En ce qui concerne les préoccupations que vous avez exprimées dans les dernières années, particulièrement dans votre province et dans la mienne, l'Alberta et la Saskatchewan, la GRC a travaillé en étroite collaboration avec les ministères provinciaux du procureur général — ou les ministères concernés qui sont responsables des services de police dans ces provinces — afin de s'assurer que les ressources existantes sont déployées de la bonne façon, en fonction des renseignements.
L'ancien commandant de la GRC en Saskatchewan, Curtis Zablocki, s'est donné comme mission il y a quelques années de se rendre dans les régions rurales de la Saskatchewan; il y organisait des assemblées publiques dans les municipalités locales afin d'obtenir les commentaires et les recommandations des gens. Il a par la suite communiqué ces renseignements afin d'assurer la répartition appropriée de ses agents et de son personnel.
Une initiative différente, quoiqu'un peu similaire, a été entreprise en Alberta. Je note que le procureur général de la Saskatchewan, M. Morgan, et la procureure générale de l'Alberta, Mme Ganley, ont tous deux mentionné publiquement avoir énormément apprécié le travail qui a été effectué dans la dernière année et demie afin d'augmenter la sensibilisation et la collaboration.
Le déploiement des ressources a aidé à calmer l'angoisse suscitée par la sécurité en milieu rural — et je ne minimise pas cette angoisse, car il s'agit d'un problème réel. Des progrès ont été faits. Des progrès supplémentaires seront possibles avec du nouveau financement, lequel sera offert à toutes les provinces afin qu'elles puissent mieux gérer les problèmes liés aux armes à feu et aux gangs, y compris les gangs en milieu rural.
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Merci, monsieur le ministre. Nous avons beaucoup de chemin à faire. Voilà le problème.
Sous votre gouverne, nous avons perdu la maîtrise de nos frontières. Partout au pays, des agents des services frontaliers sont réaffectés pour résoudre la crise et ne sont pas remplacés. Comme je l'ai mentionné, le crime en milieu rural est une préoccupation majeure dans de nombreuses régions. La GRC est en crise, puisque ses détachements urbains et ruraux ainsi que ses laboratoires judiciaires souffrent d'un manque de ressources et sont sous-approvisionnés. Des terroristes du groupe État islamique reviennent au Canada avec peu d'intervention de notre part, voire aucune. Certains d'entre eux obtiennent même une libération conditionnelle alors qu'ils constituent toujours une menace pour notre pays et pour les gens. Les agents correctionnels ont peur de se faire poignarder, et, comme vous le mentionnez, la criminalité urbaine sévit et les gangs sont hors de contrôle.
Tout le monde excepté mes collègues d'en face s'est opposé à vos diverses mesures législatives. Bien franchement, les Canadiens s'attendaient à voir, dans ce budget, quelque chose de différent. Ils voulaient y voir un plan. Au lieu de cela, sauf votre respect, j'ai l'impression que votre tâche principale est de protéger et de camoufler un premier ministre incompétent.
Pouvez-vous me montrer ici, dans ce budget, de quelle façon vous allez lutter contre la criminalité en milieu rural? De quelle façon allez-vous lutter contre les gangs? De quelle façon allez-vous vous occuper de la cybersécurité? De quelle façon allez-vous tenter de protéger nos frontières? Je ne vois cela nulle part dans ce budget.
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Il s'agit de quelque chose auquel le gouvernement du Canada et toutes les provinces et les territoires s'affairent depuis les trois dernières années, soit la création d'une nouvelle stratégie de gestion des urgences complète pour le pays. Nous avons obtenu un excellent taux de participation et de coopération ainsi qu'un appui enthousiaste de toutes les autres administrations, des provinces et des territoires en particulier. Il y a bon nombre de municipalités et d'autres organisations qui s'y intéressent.
Nous n'avons pas simplement opté pour une approche pangouvernementale, mais pour une approche qui porte sur l'ensemble de la société, sachant que, lorsqu'une catastrophe survient, il faut que tout le monde réagisse de façon complète et globale d'une manière qui a été pensée, planifiée et coordonnée à l'avance, pour que les Canadiens puissent en profiter au maximum. La stratégie établit cela.
La stratégie bénéficie également d'une excellente communication et d'une excellente coopération avec les collectivités autochtones partout au pays. L'une des choses qui font partie de notre approche, c'est que l'on se penche sur les quelque 700 collectivités autochtones partout au Canada afin de connaître les facteurs de risque présents dans ces collectivités et la capacité de ces collectivités à faire face à ces facteurs de risque, et de déterminer où sont les lacunes et ce qui peut être fait pour les combler. La coordination est excellente.
Lors de la réunion de janvier que vous avez mentionnée, où toutes les provinces et les territoires étaient représentés, je n'ai jamais vu d'attitude plus positive autour d'une table fédérale-provinciale-territoriale que lors de cette discussion. C'était excellent, et nous avons maintenant la stratégie. Nous nous sommes tous engagés, aux échelons fédéral et provincial, pour les cinq prochaines années, à assimiler les éléments de cette stratégie et à les mettre en oeuvre afin de nous assurer que les Canadiens sont en sécurité, en partie en ayant les capacités d'intervention d'urgence les plus efficaces possible.
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Le directeur parlementaire du budget et le vérificateur général ont analysé les tendances de l'augmentation des risques au cours des dernières années et, en tenant compte des changements climatiques, ils ont essayé d'établir des prévisions des pertes et des dommages auxquels nous pouvons nous attendre dans l'avenir, particulièrement en raison d'inondations et de feux de forêt. La prévision, c'est que nous aurons probablement besoin de mettre de côté environ 1 milliard de dollars par année seulement pour nettoyer les dégâts après coup.
Un des principes de la stratégie de gestion des urgences, sachant qu'il s'agit du grand risque dans l'avenir, c'est que nous allons devoir payer maintenant ou plus tard. On empêche la perte ou on nettoie les dégâts après coup. La dernière solution est généralement plus coûteuse.
Nous avons essayé de cerner les possibilités dans nos dépenses en infrastructures, par exemple, où, avant le fait, on peut ériger des structures — certaines d'entre elles, très résistantes, sont construites en ciment, et d'autres sont l'habitat naturel — afin de mieux réguler l'écoulement de l'eau en vue de se protéger autant que possible contre des tempêtes qui déversent sur une collectivité ou une région l'équivalent d'un an de précipitations en deux ou trois jours, ce qui inonde tout et cause d'énormes pertes.
Nous avons le programme fédéral des AAFCC, les Accords d'aide financière en cas de catastrophe, qui prévoit des indemnisations pour certaines des pertes. Ce programme, si ma mémoire est bonne, a versé plus d'argent pour des inondations et des feux de forêt au cours des six dernières années qu'il ne l'a fait durant toutes les autres années de son existence depuis 1970.
De toute évidence, la situation des dernières années a empiré, et le risque a augmenté. Par conséquent, les investissements préalables dans des infrastructures plus résistantes au climat permettront des économies après coup.
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La semaine dernière, Stewart Bell, à Global News, a annoncé la nouvelle qu'une personne qui avait plaidé coupable pour avoir combattu aux côtés d'Al-Qaïda il y a moins de deux ans a déjà obtenu sa libération conditionnelle et se promène dans les rues. Le même homme, M. Mohamed, a fait des déclarations publiques pour encourager des personnes aux vues similaires à commettre des actes de terrorisme au Canada. La Commission des libérations conditionnelles a affirmé que cet homme ne changera pas.
Hier à la télévision, une émission américaine traitait d'une personne du même genre qui a combattu pour Al-Qaïda et qui est sous garde aux États-Unis. Il est sous garde depuis huit ans. Le FBI et le juge de la cour supérieure ont dit que, au cours des huit dernières années, l'homme les a aidés à combattre Al-Qaïda, mais un juge d'une cour supérieure lui a infligé une peine de huit ans. Il a dit que c'était suffisant.
Notre partenaire le plus proche, qui se trouve au sud, dit qu'une personne qui a prouvé s'être convertie et qui a aidé les autorités gouvernementales à combattre les gens auxquels elle s'était jointe devrait purger une peine de huit ans, mais, ici au Canada, au nord de la frontière, nous avons une personne qui a été incarcérée moins de deux ans et qui se promène dans la rue. Croyez-vous que c'est sécuritaire pour les Canadiens?
D'habitude, nous ne parlons pas de cas précis, mais celui-là est relativement facile pour la Commission parce que, en fait, nous n'avons pas rendu de décision dans cette affaire. Il ne s'agissait pas d'un cas de libération conditionnelle. C'était une libération d'office. Comme vous le savez peut-être, après avoir purgé les deux tiers de leur peine, les délinquants sont libérés d'office et sont sous la surveillance du Service correctionnel du Canada — par des agents de libération conditionnelle dans la collectivité — pour le dernier tiers de leur peine.
Dans les cas de libération d'office, la Commission ne décide pas s'ils sont mis en liberté ou non. Nous savons qu'ils sont mis en liberté. Nous travaillons avec tous nos partenaires en vue d'imposer des conditions pour cette mise en liberté.
J'espère que cela est utile.
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Il s'agit d'une question extrêmement importante, madame Dabrusin. Merci de la soulever. Je sais que les membres autour de la table, des deux côtés, s'intéressent vivement au TSPT ou aux BSPT.
Nous sommes déterminés à élaborer, plus tard ce printemps, une stratégie globale concernant les BSPT. Nous l'annoncerons dans les prochains mois. Divers éléments de cette stratégie sont déjà en place. Dans le dernier budget, par exemple, on a prévu un financement considérable pour une organisation appelée l'Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique. Il s'agit d'un réseau d'universités et d'établissements universitaires partout au pays qui travaillent avec les Instituts de recherche en santé du Canada sur la recherche qui est nécessaire particulièrement en ce qui concerne les BSPT chez les premiers répondants. L'Institut a aussi pleinement accès à tout le travail qui est fait relativement au personnel militaire et aux vétérans. Il s'agit d'une nouvelle recherche en cours qui porte précisément sur les questions liées aux premiers répondants.
La GRC vient tout juste d'améliorer ses services de santé mentale. Je crois qu'on a prévu environ 10 ou peut-être 20 millions de dollars pour la GRC dans le dernier budget. Dans les deux ou trois derniers budgets, on a investi des sommes considérables en traitement et en recherche, il faut devons regrouper tout cela de manière coordonnée avec les provinces — parce que nombre des personnes relèvent d'administrations provinciales ou municipales —, les établissements universitaires et les syndicats qui représentent les pompiers, les policiers et les ambulanciers paramédicaux, ainsi que les chefs et la direction de chacun de ces secteurs. C'est ce que l'approche globale vise à accomplir.
On a posé cette question au premier ministre il y a environ un mois à la Chambre, et il a indiqué que nous étions sur le point de mettre en place plus tard ce printemps une politique globale dans le cadre de laquelle nous allons réunir tous ces éléments. Une partie de la stratégie est le projet de loi d'initiative parlementaire... S'agissait-il du projet de loi ?
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Bonjour, chers collègues.
Étant donné que le a fourni plus tôt aujourd'hui un aperçu au nom du portefeuille, je voudrais mettre l'accent sur certains travaux que j'ai entrepris avec des partenaires, en tant que ministre de la Sécurité frontalière et de la Réduction du crime organisé, depuis la dernière fois que j'ai eu l'occasion et le privilège de comparaître devant ce comité.
Je remercie les administrateurs généraux des ministères et des organismes d'être demeurés une heure de plus pour aider à répondre à toute question que vous pourriez avoir. Je suis ravi de pouvoir compter sur leur expertise.
Comme vous le savez, en tant que ministre, j'ai pour mandat de m'assurer que nos frontières demeurent sécuritaires et de diriger les efforts visant à réduire les répercussions du crime organisé. Ces enjeux ne relèvent pas d'un ministère seulement; il est donc essentiel d'entretenir des liens solides entre un très grand nombre de ministères et d'organismes, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du portefeuille de la Sécurité publique. Ce dernier s'est révélé d'un soutien extraordinaire sur les questions allant de la sécurité frontalière à la conduite avec facultés affaiblies par la drogue en passant par la violence liée aux armes à feu.
Santé Canada et Justice Canada ont joué un rôle clé dans notre succès sur le dossier de la légalisation du cannabis, aidant à renforcer de nouvelles lois rigoureuses que nous avons annoncées très récemment sur la conduite avec facultés affaiblies et à promouvoir la consommation responsable du cannabis.
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et Affaires mondiales Canada ont aussi déployé des efforts essentiels dans le cadre du dossier sur la migration irrégulière et des discussions sur l'Entente sur les tiers pays sûrs avec le Comité permanent de la citoyenneté et de l'immigration.
Transports Canada et Affaires mondiales Canada nous ont aussi aidés à examiner les possibilités de prédédouanement pour les Canadiens qui voyagent à destination des États-Unis.
J'ai également communiqué avec des collègues, des intervenants et d'autres partenaires provinciaux, territoriaux et municipaux, y compris des chefs de police, sur un éventail d'enjeux relevant de mon mandat, y compris la lutte contre la violence liée aux armes à feu. J'ai également eu l'occasion de discuter de cet enjeu lors d'une récente réunion des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux. Au cours des derniers mois, il y a eu des activités de mobilisation sur la réduction de la violence liée aux armes à feu et aux gangs, notamment des séances de table ronde en personne partout au Canada et un questionnaire en ligne. Je m'attends à en avoir beaucoup plus à dire sur ces travaux importants dans un avenir rapproché.
Je me suis aussi rendu à Washington, D.C., pour rencontrer nos collègues américains, afin de poursuivre nos efforts de coopération visant à protéger nos frontières, tout en protégeant les citoyens contre le crime et les dangers des substances illégales.
Monsieur le président, bien que nous devons faire face à un grand nombre de défis dans le domaine de la sûreté et de la sécurité publiques, j'ai entièrement confiance en chacun de nos nombreux ministères et organismes pour qu'ils misent sur les progrès que nous avons déjà réalisés ensemble. Les gens qui travaillent dans ces ministères sont extrêmement dévoués et travaillent dur, et je veux profiter de l'occasion pour les féliciter du travail qu'ils accomplissent tous les jours pour assurer la sécurité des Canadiens.
Le ministre Goodale a déjà souligné certains de ces travaux en cours dans son allocution. Comme il l'a mentionné, les budgets des dépenses sont des outils importants qui nous permettent de nous assurer que les fonds sont affectés là où ils devraient l'être. Il a souligné que, dans le Budget supplémentaire des dépenses (B), le portefeuille de la Sécurité publique dans son ensemble demande des autorisations totales qui entraîneraient une augmentation nette de 24,3 millions de dollars par rapport aux autorisations à ce jour. Cela représente une augmentation de 0,2 %.
En ce qui concerne le budget intérimaire des dépenses, je remarquerais que la majorité du portefeuille se trouve à des niveaux de financement similaires à ceux de 2018-2019. J'aimerais mettre l'accent sur quelques postes qui sont, comme je l'ai dit, propres à mon mandat.
Un de mes principaux engagements consiste à faire en sorte que nous investissions pour garder les frontières du Canada ouvertes à la libre circulation des marchandises commerciales et des voyageurs légitimes, tout en assurant la protection et la sécurité des Canadiens. Le Budget supplémentaire des dépenses souligne des transferts à d'autres organisations pour des services qui leur sont offerts. Je soulève ce point parce qu'il met en évidence la collaboration étroite de l'ASFC avec ses partenaires dans le but d'assurer la sécurité et l'efficience de nos frontières. Par exemple, Services partagés Canada fournit des services de technologie de l'information importants. La GRC procède à des vérifications d'antécédents criminels et le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement offre un soutien au personnel de l'ASFC qui travaille dans des missions à l'étranger.
La protection de nos frontières est une véritable activité de collaboration entre tous les ordres de gouvernement et les nombreux ministères. Il est essentiel à la mission de gérer la frontière de manière efficace tout en assurant la sécurité nationale et économique du Canada et des États-Unis, dans son ensemble, ce qui a par la suite une incidence mondiale. Il s'agit d'un élément essentiel de mon mandat, qui continuera d'être pour moi une préoccupation clé à l'avenir.
À ce sujet, je suis heureux de signaler que des projets sont réalisés sur un certain nombre de dossiers, y compris les systèmes de prédédouanement. Le prédédouanement signifie que les voyageurs peuvent effectuer les procédures de dédouanement et d'immigration avant de partir, plutôt qu'à leur arrivée. Comme vous le savez, le Canada et les États-Unis viennent de négocier un élargissement du prédédouanement, grâce en grande partie à l'examen attentif par ce comité de la législation qui l'autorise. Le but est d'inclure plus d'aéroports et d'autres modes de transport, et de prévoir la circulation du sud vers le nord. Les deux pays ont maintenant adopté la législation nécessaire pour en permettre l'exécution, et on travaille actuellement à l'élargissement vers de nouveaux endroits et à étudier des possibilités comme le prédédouanement du fret.
Sur le plan de la sécurité, je dois noter que j'ai la chance d'avoir établi une relation de travail solide avec le département de la Sécurité intérieure et le département de la Justice et d'autres organismes des États-Unis qui nous aideront à répondre aux exigences d'un paysage de sécurité complexe et en évolution. Cette relation est essentielle à la protection quotidienne des Canadiens; elle appuie nos efforts dans la lutte contre les armes à feu, les gangs et la distribution d'opioïde, tous des éléments déterminants de mon mandat.
Monsieur le président, ce ne sont que quelques exemples des travaux importants qui sont réalisés dans l'ensemble du portefeuille de la Sécurité publique ainsi que des travaux des nombreux ministères qui appuient mon mandat. Je tiens à remercier les membres du Comité de leur examen de ces budgets des dépenses et de tout le travail important qu'il réalise.
Merci, monsieur le président, et je suis prêt à répondre aux questions du Comité.
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Merci, monsieur le président.
Je vous remercie, monsieur le ministre Blair, d'être ici avec nous encore une fois. C'est toujours un plaisir de vous accueillir parmi nous pour que vous puissiez répondre à nos questions.
Monsieur le ministre, une des choses que vous faites, c'est de mener des consultations sur les armes de poing et les armes d'assaut. Je suis les témoignages au comité sénatorial, en particulier l'information qu'ont donnée le groupe Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu ainsi que le Dr Alan Drummond, qui a comparu devant notre comité un certain nombre de fois. Ils ont affirmé que nous devons examiner les armes à feu du point de vue de la santé publique.
Une question que j'ai soulevée à un certain nombre de reprises ici au Comité, c'est qu'il ne s'agit pas seulement de l'utilisation d'armes à feu dans les activités de gangs et les activités criminelles, mais également dans les suicides: de 75 à 80 % des décès par arme à feu sont des suicides. Également, pour ce qui est de la violence conjugale, 26 % des décès en Ontario étaient liés à une arme à feu. Un certain nombre d'autres études sur les régions rurales, publiées dans des revues avec comité de lecture, montrent qu'on utilise des armes à feu dans les cas de violence conjugale. J'ai parlé à la directrice du YWCA à Lethbridge, en Alberta, et je lui ai demandé dans combien de cas, parmi les femmes qui se présentaient à son refuge, une arme à feu avait été utilisée, et elle a répondu que c'était dans tous les cas.
Dans le cadre de vos consultations, je me demande si c'est un facteur que vous avez examiné ou qui a été soulevé parce qu'il fait vraiment partie de la discussion qui semble passer sous silence.
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Oui, madame Damoff, je tiens à vous assurer que c'est certainement un facteur qui a été examiné à fond dans l'étude de cette question qui fait partie de mon mandat. Je rencontre régulièrement le Comité consultatif canadien sur les armes à feu. Ce comité compte parmi ses membres un urgentologue qui nous présente sa perspective à cet égard. J'ai également rencontré le groupe de traumatologues et d'urgentologues qui a témoigné devant le Sénat.
Je crois qu'il est très important pour nous d'obtenir ces points de vue. D'après mon expérience, il peut être très utile d'examiner tous les dangers, tant sur le plan social que sur le plan de la santé, liés à la question de la violence commise avec des armes à feu dans nos collectivités sous l'angle de la santé publique afin de nous assurer de prendre des mesures qui seront efficaces en vue d'assurer la sécurité des gens et de réduire la peur. Je crois que, lors de ma dernière comparution devant le Comité, nous avons parlé du fait que la peur est très fréquente dans les relations conjugales où il y a présence d'une arme à feu, par exemple, et de l'incidence qu'elle peut avoir sur des personnes qui souffrent de dépression ou d'autres maladies qui pourraient faire en sorte qu'elles posent un risque pour elles-mêmes ou pour d'autres.
Il est très efficace d'aborder la question sous l'angle de la sécurité publique, et, lors de nos consultations, cela a certainement été bien décrit par les témoins à qui j'ai parlé.
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J'en ai en réalité. Je voulais seulement qu'il y ait de l'information supplémentaire.
Tout d'abord, pour ce qui est de cet argent, c'est dans le budget d'IRCC, et il serait plus approprié de s'adresser au comité CIMM. Toutefois, je suis ravi de vous dire que les gens qui sont arrivés au pays en tant que réfugiés ont toujours été la responsabilité des trois ordres de gouvernement, y compris les municipalités, les provinces et les territoires. Nous tâchons, depuis nombre de générations, de nous assurer qu'elles sont hébergées adéquatement et, plus récemment, qu'elles ont accès aux services médicaux et à d'autres services lorsqu'elles font l'objet du processus juridique que nous appliquons afin de déterminer leur admissibilité à demeurer au pays.
À la suite d'une augmentation du nombre de personnes qui sont arrivées récemment, comme ce que nous avons connu au cours des années précédentes, nous avons constaté qu'il y avait une incidence — une incidence financière —, particulièrement sur les municipalités. Par conséquent, nous nous efforçons de fournir de l'aide et du soutien aux municipalités, qui ont vraiment fait leur part et accompli de l'excellent travail pour offrir à ces personnes un hébergement temporaire.
Comme vous le savez, des discussions sont en cours avec l'Ontario et le Québec ainsi qu'avec d'autres provinces. Selon nous, il s'agit essentiellement d'un partenariat financier entre les trois ordres de gouvernement, et nous travaillons dur afin de nous assurer que ce soit fait de manière appropriée.
J'ai deux questions à poser sur la lutte contre les gangs de rue, ce qui fait aussi partie de votre mandat.
On parle beaucoup de financement et de stratégie, mais je me demande à quoi sert l'argent plus précisément. Avant que le fonds de recrutement soit éliminé par le gouvernement précédent, les provinces et les municipalités pouvaient embaucher des agents sur le terrain, aux endroits qui n'étaient pas couverts par la GRC.
En tant que député du Québec, l'exemple qui me vient en tête est la Section Éclipse, à Montréal. Cette section aurait pu être éliminée à cause de la suppression de ce fonds. Finalement, la province et la municipalité sont venues combler l'écart dans le financement.
Envisagez-vous de rétablir ce fonds de recrutement qui a permis aux provinces et aux municipalités de lutter contre les gangs de rue, surtout en Ontario et au Québec? Comme vous le savez, dans ces deux provinces, la police provinciale participe à cette lutte et elle doit avoir les ressources nécessaires pour ce faire.
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Il me reste une minute, monsieur le ministre.
Une de mes collègues, Mme Dabrusin, a parlé de la surveillance de l'ASFC. Il semble que cela fait trois ans maintenant que M. Goodale nous répète sans cesse que cela s'en vient, alors nous allons peut-être avoir un projet de loi que nous pourrons adopter avant l'élection.
Je sais que M. Goodale a du bagou, mais je veux aborder cette question. Je ne sais pas si vous pouvez nous en parler ou si cela relève du ministre Goodale. Il a mentionné que le nouvel organisme de surveillance créé dans le cadre du projet de loi examinerait les questions liées à la sécurité nationale. Toutefois, nombre des questions qu'on a soulevées, particulièrement dans les médias, que cet organisme pourrait examiner — en particulier, les allégations de harcèlement en milieu de travail et des choses du genre, ou même des questions de sécurité qui ont été soulevées — pourraient être examinées au moyen d'un mécanisme plus précis qui ne relèverait pas nécessairement...
Certains se demandent si tout ce que fait l'ASFC, en tant qu'organisme de sécurité nationale, relève du comité. Pourriez-vous nous parler de cela précisément? Que fait-on pour régler certains des problèmes en milieu de travail et des problèmes de contrôle de sécurité, par exemple, que la surveillance et les examens pourraient nous aider à régler?
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Merci, monsieur le ministre, d'être ici aujourd'hui.
Je ne sais pas si vous le savez, mais je crois que M. Paul-Hus et un de nos députés libéraux ont récemment participé à un épisode de l'émission Political Blind Date, au cours de laquelle ils sont allés à la frontière entre le Québec et les États-Unis pour voir de près la situation des demandeurs d'asile. Il n'a peut-être pas le droit de dire ce qui s'est passé dans l'émission en ce moment, parce que je ne sais pas si elle a été diffusée, mais il y avait un petit paragraphe là-dessus dans le Hill Times. Je crois que, pendant toute la période où ils étaient là, ils n'ont pas vu une seule personne traverser la frontière de façon irrégulière.
Le but de l'émission est de soulever des questions... lorsque des députés de différents partis ont des opinions différentes sur des questions, on tente de voir si on peut les rapprocher dans une situation inhabituelle. Je pense que c'était très intéressant. J'aimerais que vous me parliez directement des chiffres et que vous me disiez si, en fait, le nombre d'entrées irrégulières à la frontière a diminué.
Pourriez-vous faire la lumière là-dessus? Si c'est le cas, si les deux députés étaient là pendant de nombreuses heures et qu'ils n'ont assisté à aucune traversée de la frontière, comment avez-vous été en mesure d'accomplir cela?
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Nous avons fait beaucoup de travail. Tout d'abord, dans le cadre de certaines activités de sensibilisation, nous nous sommes rendus dans les collectivités d'où provenaient initialement les gens qui sont venus demander l'asile au pays, afin de nous assurer qu'ils comprenaient bien le droit canadien: que traverser la frontière de manière irrégulière ne donne pas un laissez-passer ou un billet gratuit pour obtenir la résidence permanente ou la citoyenneté; qu'ils seraient soumis à l'application régulière de la loi afin que l'on détermine leur admissibilité; que, s'ils ne sont pas admissibles — s'ils n'ont pas vraiment besoin de notre protection —, ils feraient l'objet d'une mesure de renvoi. Nous voulions nous assurer que l'information était transmise de façon claire.
Ce que nous avons constaté, dans certains de ces endroits, c'est que cela a eu un effet très positif et a dissuadé et découragé les gens de commettre l'erreur de se placer dans la mauvaise file. S'ils essayaient de venir au Canada pour des raisons autres qu'une demande d'asile et de protection, nous voulions nous assurer qu'ils comprenaient que ce n'était pas la bonne façon d'y parvenir. Cela a eu un certain effet positif.
Nous avons également beaucoup travaillé avec les autorités américaines. Nous avons constaté l'an dernier, par exemple, que, au début de l'année, un certain nombre de personnes étaient arrivées au pays munies d'un visa de touriste temporaire délivré par les États-Unis. Des gens allaient aux États-Unis et se présentaient ensuite à la frontière canadienne. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les États-Unis, en soulignant la difficulté. Nous avons déployé des agents de l'ASFC pour travailler avec les Américains sur le terrain où ces visas de touriste étaient octroyés et nous avons constaté une réduction de 73 % du nombre de personnes venant de cet endroit.
Il y a un certain nombre de mesures très efficaces que nos fonctionnaires ont prises pour s'assurer que les gens comprennent mieux le droit canadien et la façon dont il serait appliqué dans ces circonstances. Je pense que cela a contribué de façon importante à la réduction du nombre de personnes qui se présentent à notre frontière.
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Comme vous l'avez mentionné, nous avons un ombudsman des victimes, une personne qui est à la disposition des victimes. Nous travaillons également en étroite collaboration... Dans la plupart des provinces et des territoires du pays, diverses unités de services aux victimes sont en place, composées de personnes qui fournissent des services à ceux qui ont été victimes d'un crime ou qui ont un lien de parenté avec une victime d'un crime.
Tout récemment, nous avons connu la terrible tragédie sur l'avenue Danforth. J'ai parlé aux services d'aide aux victimes plus tôt cette semaine, puis j'ai rencontré certaines des personnes qui ont été profondément touchées et traumatisées par cet événement et je leur ai parlé afin de m'assurer qu'elles ont effectivement accès aux services qui leur sont offerts. Nous continuons de travailler avec elles.
Vous soulevez une autre question qui me semble très importante, à savoir la notion de peur. Je pense que la peur est le plus grand ennemi de la sécurité publique, et, lorsque nous commençons à avoir peur dans notre propre collectivité, nous sommes alors moins en sécurité. Les gens ne vont plus dans des espaces publics, ne font plus leurs courses sur la rue principale et n'emmènent plus leurs enfants au parc. Ils cessent d'interagir les uns avec les autres ainsi qu'avec les responsables de l'application de la loi. Selon moi, la peur est un problème que nous devons, en tant que société, nous assurer d'aborder de façon appropriée. Nous devons aider les gens à se sentir en sécurité, et à l'être, dans leur propre collectivité.
Mon opinion ne change pas. Il s'agit toujours de personnes qui traversent la frontière illégalement. Vous avez dit qu'ils fuyaient la persécution aux États-Unis, puis, en réponse à l'une des questions des membres du Comité, vous avez dit que vous considériez les États-Unis comme un tiers pays sûr, ce qui est une contradiction en soi. Vos déclarations sont pour le moins déroutantes.
J'aimerais aborder une question qui est certainement au coeur des préoccupations de nombreux Canadiens, à savoir toute la question des gangs et des armes à feu, ainsi que de votre mandat. Votre lettre de mandat ne fait aucune mention de la lutte contre les armes à feu ou les armes illégales; tout ce qu'elle dit, c'est que vous devez vous occuper des armes de poing et des armes d'assaut et les faire disparaître de nos rues. Je ne sais pas ce qu'est une arme d'assaut au Canada. Je n'en ai jamais entendu parler et je n'en ai jamais vu.
Pouvez-vous dire au Comité combien de crimes liés aux armes à feu ont été commis en 2017 et en 2018 par des propriétaires d'armes à feu titulaires d'un permis?
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Je vais essayer d'être bref.
Durant mes années passées au service de police de Toronto, à titre de détective en chef et, ensuite, comme chef de police pendant 10 ans, nous nous efforcions de retracer l'origine de toutes les armes à feu ayant été utilisées pour commettre un crime sur notre territoire.
Au cours de cette période, soit environ 13 ans, les données étaient très solides et assez constantes. Environ 70 % des armes à feu utilisées pour commettre un crime que nous recueillions avaient été passées en contrebande à la frontière. Aussi, vu que nous retracions l'origine de ces armes à feu, nous étions en mesure d'établir si elles avaient été obtenues au pays, si elles avaient été apportées de façon légale au Canada ou achetées ou acquises de façon légale avant de tomber entre les mains de criminels.
Je peux aussi vous affirmer que, d'après mon expérience, dans un grand nombre de cas, il y avait eu vol d'armes à feu dont la possession était légale, lesquelles avaient été ensuite utilisées pour commettre un crime par des personnes qui règlent leurs différends par la violence, et qu'il y avait aussi d'autres moyens de détourner l'usage de ces armes.
Selon mon expérience, environ 70 % des armes provenaient de l'extérieur du pays et 30 %, de l'intérieur. Quand on cite le chiffre de 50 %, nous nous appuyons sur des renseignements. Tout d'abord, l'actuel chef du service de police de Toronto affirme qu'il s'agit d'environ 50 %. J'ai aussi entendu Evan Bray, le chef du service de police de Regina, affirmer que, en Saskatchewan, 50 % des armes à feu saisies provenaient du pays.
Cela met fin à la période de questions. Au nom des membres du Comité, je souhaite remercier le ministre Blair et ses collègues de leur exposé.
Comme je l'ai mentionné précédemment, chers collègues, je vais vous demander de voter sur les crédits du Budget supplémentaire des dépenses et ceux du budget provisoire.
Les premiers votes portent sur le Budget supplémentaire des dépenses. Je crois que vous avez tous une copie en main. Les votes concernent le crédit 1b sous la rubrique Service correctionnel du Canada; le crédit 5b sous la rubrique Ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile; et les crédits 1b, 5b et 10b sous la rubrique Gendarmerie royale du Canada, renvoyés au Comité le lundi 28 janvier.
SERVICE CORRECTIONNEL DU CANADA
ç
Crédit 1b — Dépenses de fonctionnement, subventions et contributions.......... 6 556 326 $
(Le crédit 1b est adopté avec dissidence.)
MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE ET DE LA PROTECTION CIVILE
ç
Crédit 5b — Subventions et contributions.......... 1 $
(Le crédit 5b est adopté avec dissidence.)
GENDARMERIE ROYALE DU CANADA
ç
Crédit 1b — Dépenses de fonctionnement.......... 10 174 531 $
ç
Crédit 5b — Dépenses en capital.......... 1 738 000 $
ç
Crédit 10b — Subventions et contributions.......... 9 900 000 $
(Les crédits 1b, 5b et 10b sont adoptés avec dissidence.)
Le président: Le président peut-il faire rapport à la Chambre?
Des députés: D'accord.
Un député: Avec dissidence.
Le président: En ce qui concerne le Budget provisoire des dépenses, il y a un bon nombre d'autres crédits pour lesquels vous disposez des détails. Si vous le souhaitez, je peux tous les lire, mais je présume que vous pouvez le faire. Le Budget provisoire des dépenses est-il adopté?
AGENCE DES SERVICES FRONTALIERS
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement.......... 387 553 464 $
ç
Crédit 5 — Dépenses en capital.......... 31 182 156 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
SERVICE CANADIEN DU RENSEIGNEMENT DE SÉCURITÉ
ç
Crédit 1 — Dépenses de programme.......... 133 898 201 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
COMMISSION CIVILE D'EXAMEN ET DE TRAITEMENT DES PLAINTES RELATIVES À LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA
ç
Crédit 1 — Dépenses de programme.......... 2 425 100 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence)
SERVICE CORRECTIONNEL DU CANADA
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement.......... 515 737 745 $
ç
Crédit 5 — Dépenses en capital.......... 46 952 171 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE ET DE LA PROTECTION CIVILE
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement.......... 32 533 994 $
ç
Crédit 5 — Subventions inscrites à tout budget des dépenses pour l'exercice.......... 149 413 839 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
BUREAU DE L'ENQUÊTEUR CORRECTIONNEL
ç
Crédit 1 — Dépenses de programme.......... 1 183 926 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
COMMISSION DES LIBÉRATIONS CONDITIONNELLES DU CANADA
ç
Crédit 1 — Dépenses de programme.......... 10 444 350 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
GENDARMERIE ROYALE DU CANADA
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement.......... 812 003 729 $
ç
Crédit 5 — Dépenses en capital.......... 62 173 355 $
ç
Crédit 10 — Subventions inscrites à tout budget des dépenses pour l'exercice.......... 71 618 371 $
(Les crédits 1, 5 et 10 sont adoptés avec dissidence.)
COMITÉ EXTERNE D'EXAMEN DE LA GENDARMERIE ROYALE DU CANADA
ç
Crédit 1 — Dépenses de programme.......... 1 538 473 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
SECRÉTARIAT DU COMITÉ DES PARLEMENTAIRES SUR LA SÉCURITÉ NATIONALE ET LE RENSEIGNEMENT
ç
Crédit 1 — Dépenses de programme.......... 817 831 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
COMITÉ DE SURVEILLANCE DES ACTIVITÉS DE RENSEIGNEMENT DE SÉCURITÉ
ç
Crédit 1 — Dépenses de programme.......... 1 157 257 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Le président: Puis-je faire rapport des votes à la Chambre?
Des députés: D'accord.
Un député: Avec dissidence.
Le président: Merci beaucoup, chers collègues.
La séance est levée.