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Bonjour à tous. La séance est ouverte. Bienvenue à la 136
e réunion du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes, qu'on appelle affectueusement le puissant Comité.
Avant de commencer, chers collègues, j'aimerais vous lire une petite note qu'Affaires mondiales nous a fait parvenir ce matin, par l'entremise de notre greffière. On peut y lire ceci:
Bonjour, le personnel de M. Clark a confirmé qu'il serait ravi de se libérer pour comparaître devant le comité. Les 4 et 12 septembre pourraient lui convenir.
Si ces dates ne conviennent pas, ils pourront en trouver une autre après son retour de congé le 3 septembre.
Chers collègues, si tout le monde est d'accord, je vais demander le consentement unanime pour que la greffière et moi puissions travailler en vue de sa comparution le 12 septembre, ou lors d'une réunion régulière ultérieure du Comité. Je suppose qu'il y a consensus. Je vous remercie tous. Je remercie également M. Clark de s'être libéré pour nous.
Nous allons maintenant passer à nos deux témoins, qui comparaissent virtuellement. Je crois savoir qu'ils vont tous les deux faire une déclaration préliminaire. Nous allons commencer par M. Miller, s'il vous plaît.
Allez‑y. Vous disposez de cinq minutes.
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Merci beaucoup de m'avoir donné l'occasion de m'adresser à vous aujourd'hui. Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, bonjour. Je suis heureux d'avoir l'occasion de vous parler du marché immobilier de la ville de New York.
Je suis évaluateur en immeubles à New York depuis 38 ans et cofondateur de la société d'évaluation Miller Samuel. Nous avons notamment pour clients des institutions financières nationales et internationales, des cabinets d'avocats, des sociétés d'experts-conseils, des promoteurs, des conseils d'administration de coopératives, des associations de copropriétaires, des agents de gestion, des particuliers, des organismes gouvernementaux et des tribunaux fédéraux, de l'État de New York et de la ville de New York.
Je suis un évaluateur certifié par l'État de New York, et j'ai évalué plus de 8 000 propriétés résidentielles, la plupart à Manhattan. De plus, en tant qu'analyste du marché de l'habitation américain, j'ai rédigé des projets de recherche portant sur une cinquantaine de marchés de l'habitation américains, y compris la région métropolitaine de New York. Je détiens le titre de conseiller en immobilier. Je suis également un évaluateur de catégorie « A » et membre de la chambre immobilière de New York, en plus d'avoir présidé deux mandats à la société Relocation Appraisers and Consultants, une organisation nationale d'évaluation qui se spécialise dans la prestation de solutions d'évaluation pour les propriétés résidentielles complexes. En 2023, j'ai témoigné à Washington D.C., devant le sous-comité d'évaluation de la Federal Housing Finance Agency, ou FHFA, qui est l'organisme de réglementation de Fannie Mae et Freddie Mac.
Au cours des trois dernières décennies, mes études de marché ont été reprises par les médias, les institutions financières et les organismes gouvernementaux, y compris la Réserve fédérale américaine, l'Internal Revenue Service, le département du Logement et de l'urbanisme des États-Unis, l'Office of Management and Budget du maire de New York et le Conseil consultatif économique de la Division du budget au sein de l'État de New York. J'ai également corédigé un rapport de recherche pour l'École de droit de l'Université de New York et le Furman Center for Real Estate and Urban Policy de l’École d’études supérieures Wagner. Le document s'intitule The Condominium v. Cooperative Puzzle: An Empirical Analysis of Housing in New York City, et a été publié dans le Journal of Legal Studies de l'Université de Chicago.
J'enseigne également l'analyse du marché à titre de professeur agrégé adjoint d'architecture, de planification et de préservation au sein du programme de maîtrise en développement immobilier de l'Université Columbia. Je suis instructeur en immobilier de l'État de New York, à la fois pour les cours de qualification et la formation continue, et je siège au comité consultatif économique du maire de New York, qui représente le secteur de l'immobilier résidentiel.
Selon mes recherches, les coopératives et les condos de Manhattan comptent pour environ 98 % des ventes résidentielles sur l'île. Depuis que j'ai commencé ma pratique professionnelle en 1986, le marché de l'habitation a connu des changements importants, avec l'expansion du marché des condominiums et l'affaiblissement de celui des coopératives.
Je vous remercie du temps que vous m'avez accordé.
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Bonjour, monsieur le président.
Mesdames et messieurs les députés, bonjour. Je vous remercie de m'avoir invité à participer à cette audience ce matin.
Je m'appelle Thomas Aabo et je suis agent immobilier chez Douglas Elliman, une société immobilière établie aux États-Unis en 1917. Au sein de mon équipe, sous la direction d'Erin Boisson Aries, j'aide une clientèle diversifiée à effectuer des transactions immobilières à New York et ailleurs. Notre travail consiste à trouver et à vendre des biens immobiliers en fonction des besoins et critères des clients. À ce titre, nous fournissons des conseils d'experts et des analyses de marché, ainsi que des conseils en matière de commercialisation, d'achat et de vente.
Nous participons fréquemment à des appels d'offres et des demandes de propositions. En avril 2024, nous avons obtenu un contrat et avons commencé à aider Affaires mondiales Canada à dénicher une nouvelle résidence officielle à New York pour le gouvernement canadien. Comme vous le savez peut-être, cette ville est l'un des marchés immobiliers les plus dynamiques et lucratifs au monde. Midtown, un quartier central de Manhattan, est considéré comme le centre commercial et diplomatique de la ville de New York. On y trouve une concentration supérieure à la moyenne de résidents et d'organisations internationales, et le siège des Nations unies sur la East River.
Midtown bénéficie d'importants investissements de gouvernements étrangers. La circulation et la logistique d'une métropole exigent que les organisations qui cherchent à participer activement au commerce soient situées dans la région ou à proximité. Voici quelques transactions récentes: le gouvernement britannique y a investi 16 millions de dollars, la France, 14 millions, et les Qatariens, 45 millions, tandis que les gouvernements de la Nouvelle-Zélande et du Danemark ont tous deux investi entre 8 et 10 millions de dollars. Je fournirai tous ces chiffres en dollars canadiens à la fin.
À notre connaissance, il n'y a pas de grand gouvernement étranger, et certainement pas au sein du G20, qui ne prévoit pas d'importants investissements immobiliers pour être représenté dans le Midtown à 15 minutes de l'ONU. Le corridor de la 57e Rue dans le Midtown, dont on a beaucoup parlé au cours de ces délibérations, est communément appelé l'allée des milliardaires parce qu'on y trouve des résidences réservées à quelques privilégiés qui surplombent Central Park dans des super gratte-ciel construits au cours de la dernière décennie. On y trouve des appartements luxueux sur toit-terrasse dont les prix de vente varient entre 40 et bien plus de 100 millions de dollars.
Bien sûr, à l'instar de toute la ville de New York, le secteur de la 57e Rue est aussi un écosystème immobilier diversifié. Le quartier comprend des studios qui se vendent moins d'un million de dollars. Le prix moyen par pied carré dans ce secteur, qui est une mesure courante de la valeur des biens immobiliers à New York, est de 1 749 $.
Pour appuyer les travaux du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires ici aujourd'hui, j'ai pensé qu'il serait utile de décrire en détail le processus que nous avons suivi avec Affaires mondiales pour trouver la nouvelle résidence officielle. Comme vous pouvez l'imaginer, la recherche et l'évaluation des propriétés sont un processus délibéré et adapté aux besoins de chaque client. Dans ce cas‑ci, notre client a fourni des critères très précis, notamment un minimum de trois chambres à coucher et un coin de détente, la conformité aux exigences en matière d’accessibilité, la proximité de la mission canadienne et de l'ONU, des spécifications détaillées en matière de sécurité, un emplacement qui n'est pas dans une coopérative, un prix inférieur à 9 millions de dollars et une séparation entre les logements résidentiels et les lieux où les fonctions publiques sont exercées. De plus, les lieux et l’immeuble devaient être attrayants pour que ces fonctions publiques soient très courues, et la gestion de l’immeuble devait être adaptée à la tenue fréquente de ces activités.
Compte tenu de ces paramètres, nous avons présenté 39 propriétés à examiner. La liste initiale a été réduite à 21 propriétés dans sept quartiers à visiter en personne. Après trois jours de visites, il restait une liste finale de quatre propriétés, dont deux ont été sélectionnées pour un examen plus poussé. L'une des propriétés finalistes n'a pas réussi un deuxième examen sur les plans de la sécurité et de la conception. Par élimination, il restait donc l'unité du fameux 111, 57e Rue Ouest, un bâtiment qui deviendra centenaire l'an prochain, puisqu'il a été achevé en 1925. Tout le processus a été chapeauté par Affaires mondiales Canada, dont les représentants visitaient New York depuis Ottawa.
Une fois le processus de sélection terminé, les négociations avec le vendeur visant à obtenir le meilleur prix possible misaient sur le fait que l’unité était la dernière résidence disponible dans cette fameuse partie de l’immeuble — un emplacement de choix, mais qui donne sur la 57e Rue, et non sur Central Park. La résidence a été achetée à 40 % de moins que le prix initial demandé, et 10 % de moins que le dernier prix demandé. Nous en sommes arrivés à 1 750 $ le pied carré, compte tenu des concessions. C'est de loin le prix le plus bas de l'immeuble. C'est 70 % de moins que les immeubles homologues voisins, qui se vendent bien au‑delà de 5 000 $ le pied carré.
Malgré l'emplacement prisé de la propriété pour les gouvernements étrangers, le prix par pied carré était également bien en deçà de la moyenne de 2 600 $ par pied carré dépensée par les autres gouvernements étrangers que j'ai mentionnés plus tôt. En fait, le gouvernement du Canada a payé un peu moins que la moyenne pour un condo standard de New York, qui est actuellement de 1 764 $ pour le deuxième trimestre de 2024, selon Jonathan Miller et son entreprise, Miller Samuel.
En conclusion, notre opinion professionnelle est que le gouvernement du Canada, en fonction des critères présentés et de la qualité et du prix d'achat final de sa nouvelle résidence officielle, a obtenu un actif qui servira le Canada pour les années à venir, tant sur le plan fiscal que fonctionnel. Il s'agit d'un investissement judicieux acquis dans le cadre d'un processus bien géré par une équipe diligente à Ottawa. Nous vous remercions de nous avoir donné l'occasion de participer au processus et de témoigner ici aujourd'hui.
Je vous remercie.
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Je vous remercie des commentaires que vous avez formulés au début de la séance. Il est intéressant d'entendre que Tom Clark, l'homme de 9 millions de dollars de , a changé d'avis. Il dit maintenant être prêt à nous rencontrer, après avoir déjà dit qu'il comparaîtrait, et ensuite qu'il ne se présenterait pas, après quoi il était en congé. Ensuite, lorsque les médias ont communiqué avec son bureau, on leur a dit qu'il se trouvait bel et bien au bureau. Les réponses de M. Clark sont pour le moins fallacieuses. Elles soulèvent toutes sortes de questions quant à savoir qui a donné l'ordre à M. Clark de ne pas comparaître comme il s'était initialement engagé à le faire cette semaine.
Bien sûr, c'est dans le contexte de l'achat d'une résidence de 9 millions de dollars sur l'allée des milliardaires qui servira une personne et fera double emploi avec les locaux qu'occupe déjà le bureau du représentant du Canada à New York. La semaine dernière, des représentants du gouvernement nous ont dit qu’ils étaient incroyablement fiers de l'hébergement à 9 millions de dollars sur l'allée des milliardaires qu’ils ont obtenu pour le copain de Justin Trudeau. Il ne leur est jamais venu à l'esprit qu'il serait mal vu de dépenser 9 millions de dollars pour un emplacement sur l'allée des milliardaires destiné à un membre de l'élite libérale. Je pense que leur réponse, le fait qu'ils ne savaient pas à quel point c'était déconnecté de la réalité, est éloquente après neuf ans du règne de Justin Trudeau et de son gouvernement néo-démocrate-libéral.
Monsieur le président, M. Clark avait accepté d'être ici aujourd'hui, mais il s'est désisté. Il dit maintenant qu'il comparaîtra à l'une de ces dates. Devançons la conversation que nous aurons sur la date choisie. Si M. Clark ne vient pas à cette date, il aura gaspillé toute la courtoisie dont le Comité peut raisonnablement faire preuve à son égard. Comme la motion sur son témoignage a été adoptée à l'unanimité, il doit être assigné à comparaître, sans quoi il ira à l'encontre de la volonté unanime du Comité et, bien sûr, démontrera encore une fois qu'il n'a pas dit la vérité, comme il l'a fait hier lorsqu'il a affirmé qu'il était en congé alors qu'il ne l'était pas en réalité. Nous verrons bien, mais il est clair que le gouvernement tente de retarder les choses et de détourner l'attention de ce dernier scandale de 9 millions de dollars.
Je demanderais à nos témoins de répondre aussi brièvement que possible à la question suivante: à votre avis, est‑ce que le quartier Midtown East est un lieu de représentation convenable pour un pays du G20?
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Merci, monsieur le président.
Chaque fois que j'entends parler des collègues conservateurs comme M. Barrett, je me rappelle qu'ils ont récemment réalisé une vidéo intitulée Canada. Our Home., dans laquelle ils ont gravement manipulé la vérité et les Canadiens. De la même manière, je vois M. Barrett déformer la communication entre M. Tom Clark et la greffière.
Je veux demander à la greffière d'apporter une précision et de confirmer que M. Tom Clark était disposé dès le début à rencontrer le Comité, mais qu'il n'était tout simplement pas disponible le 27 août et qu'il cherchait une autre date. La greffière peut-elle le confirmer aux fins du compte rendu? Autrement dit, que disait la correspondance initiale d'Affaires mondiales Canada?
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La motion a été présentée le 24 juillet, et le 8 août, il y a eu un courriel qui disait ceci:
En l'absence de Marc-Olivier, je vous informe que Tom Clark, le consul général du Canada à New York, serait disponible pour comparaître le mardi 27 août 2024. Affaires mondiales Canada attend qu'une invitation officielle lui soit envoyée.
C'est le 8 août que nous avons reçu un courriel du greffier du jour, comme je l'appelle à la blague, parce que Marc-Olivier Girard est en vacances. On y lit que M. Clark, d'Affaires mondiales, a confirmé qu'il comparaîtrait le 27. Le 24, on nous a toutefois indiqué qu'il ne viendrait pas, puis hier, il y a eu quelques échanges alambiqués entre la greffière et Affaires mondiales Canada. En fin de compte, nous devons attendre jusqu'au 3 septembre, puis nous pourrons discuter d'une nouvelle date. Ensuite, ce matin, on nous a confirmé que M Clark serait disponible le 4 ou le 12 septembre.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Bonjour, monsieur Miller et monsieur Aabo.
Monsieur Miller, lorsqu'on dit que le prix médian des propriétés à New York est de 1,6 million de dollars, cela signifie que 50 % des propriétés valent moins de 1,6 million de dollars et que 50 % des propriétés valent plus.
Qu'est-ce qu'un acheteur peut espérer obtenir à Manhattan pour 1,6 million de dollars? Est-il même possible de trouver une propriété à ce prix à Manhattan? Par ailleurs, est-ce que c'est bien situé?
Si je comprends bien la question, vous dites que le prix médian d'un appartement à New York est de 1,6 million de dollars, ce qui signifie que 50 % d'entre eux coûtent moins cher, et 50 % sont plus chers. La question était la suivante: dans quels quartiers peut‑on acheter un tel appartement? Je pense que la réponse, en termes simples, c'est qu'avec 1,6 million de dollars, on peut acheter un appartement dans à peu près tous les secteurs. C'est une somme considérable. Cependant, une fois que vous commencez à ajouter certaines exigences à cet appartement, vous réduisez le nombre d'unités, selon le secteur que vous examinez.
L'entreprise de M. Miller dispose d'un certain nombre d'études qui peuvent vous dire exactement combien d'appartements, par pied carré, vous pouvez obtenir dans chaque quartier de la ville de New York. Je suis sûr qu'il se fera un plaisir de vous en faire part.
Ma prochaine question s'adresse à M. Aabo, mais vous pourrez compléter sa réponse, monsieur Miller.
Selon la description du logement, il comporte quand même des éléments luxueux, notamment les revêtements muraux, les matériaux utilisés pour le plancher, ainsi que les autres commodités, comme la cuisinière et le réfrigérateur.
Un appartement identique situé dans le même immeuble, mais sans le marbre et les appareils électroménagers à 19 000 $, se serait-il quand même vendu pour environ 6 millions de dollars américains?
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Je vous remercie. Je voulais le confirmer.
Les représentants du gouvernement du Canada, du gouvernement de et d'Affaires mondiales ont confirmé que l'achat de la 57e Rue Ouest était fondé sur le fait que la propriété de l'avenue Park nécessitait, en gros, plus de 2 millions de dollars en rénovations. Elle a été achetée en 1961, puis a été rénovée en 1982, et elle convenait aux 19 consuls généraux précédents, à l'exception de Tom Clark, qui voulait un autre emplacement et l'a obtenu.
Je trouve hypocrite — c'est en fait mentir aux Canadiens — que et son gouvernement prétendent que cette propriété doive essentiellement être retapée. C'est complètement faux, et je vais citer un extrait de votre inscription pour l'avenue Park:
Un parfait exemple des grands appartements des années 1920 destinés à une clientèle du troisième âge..., c'est un chef-d'œuvre de volume et d'échelle dont la circulation est idéale. Une grande salle avec des plafonds de 11 pieds et de grandes fenêtres qui donnent sur le nord et l'est vous invite à entrer au cœur du foyer, tandis que la salle à manger adjacente pourrait accueillir confortablement 18 convives. Conçue pour les réceptions, la propriété est dotée d'une cuisine commerciale et d'un office donnant directement sur un bureau distinct pour le personnel et une salle d'entreposage, ainsi qu'une buanderie sur place. Un coin de détente ou une bibliothèque se trouve juste à côté du couloir d'entrée, ainsi qu'un cabinet de toilette, ce qui complète l'aile nord.
Le long du couloir sud se trouvent quatre chambres à coucher, toutes dotées de salles de bain attenantes et de pièces-penderies. Deux d'entre elles donnent sur le coin du bâtiment, pour offrir intimité et confort.
Avec ses hauts plafonds, ses grandes fenêtres, ses planchers de noyer en chevron et ses nombreux espaces de rangement, cette résidence offre le cadre parfait pour la vie intergénérationnelle et est vraiment un lieu à ne pas manquer.
C'est votre annonce, monsieur. C'est loin d'être un condo new-yorkais près de l'allée des milliardaires qui nécessite des rénovations de 2 millions de dollars. Êtes-vous d'accord?
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Merci, monsieur le président.
C'est un plaisir d'être parmi vous aujourd'hui.
J'aimerais vous lire un extrait de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963. L'un des articles établit que le rôle est le suivant:
b) favoriser le développement de relations commerciales, économiques, culturelles et scientifiques entre l’État d’envoi et l’État de résidence et promouvoir de toute autre manière des relations amicales entre eux dans le cadre des dispositions de la présente Convention;
Les activités de ce consulat génèrent 200 milliards de dollars par année. Son rôle consiste à tenir des événements qui font la promotion du Canada et des entreprises de notre territoire. Je pense qu'aucun d'entre nous ne lèverait le nez sur les 200 milliards de dollars par année que rapporte ce consulat pour le Canada. C'est une somme considérable. Il est trompeur de présenter cette résidence comme un simple foyer. C'est à la fois une résidence et un lieu d'affaires.
En 2021, nous avons adopté la Loi canadienne sur l'accessibilité. Nous ne devrions pas devoir imposer par la loi l'accessibilité de ces résidences partout dans le monde. Ce devrait être la bonne chose à faire. En réalité, nous devons rendre ces résidences accessibles aux personnes handicapées, mais en faire fi... Je dirais que changer la porte d'un édifice patrimonial, surtout dans une copropriété, n'est pas aussi simple que les députés conservateurs voudraient le faire croire.
Les conservateurs ont acheté la résidence précédente sous le gouvernement Diefenbaker en 1961. Curieusement, deux premiers ministres conservateurs, le premier ministre Mulroney et le premier ministre Harper, ont estimé qu'il était important d'avoir quelqu'un à New York pour faire des affaires au nom du Canada. Tout à coup, ils essaient de faire croire qu'il s'agit d'une décision politique et que nous gaspillons l'argent des contribuables. Je dirais qu'avec 200 milliards de dollars par année, c'est une bonne affaire pour les Canadiens d'avoir quelqu'un pour représenter nos intérêts. J'invite n'importe quel député conservateur à demander pourquoi MM. Mulroney, Harper et même Diefenbaker ont cru bon d'avoir ce genre de représentation à New York.
J'ai une question pour vous, monsieur Miller. Vous avez parlé de la nécessité d'évaluer les biens immobiliers avec impartialité, et de le faire à l'abri de la politique. Pourriez-vous nous en parler un peu, s'il vous plaît?
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Je trouve très intéressant que cette résidence n'était pas assez bonne pour le consul général, mais qu'elle le demeure pour le représentant canadien aux Nations unies. Il semble y avoir une sorte d'incohérence, à savoir que cette résidence est assez bien pour un représentant canadien à New York, mais pas pour le consul général. C'est très intéressant.
Monsieur le président, pour conclure, je suis déçue que le gouvernement actuel ne voie pas en quoi les Canadiens en ont eu pour leur argent comparativement au gouvernement Harper. Le gouvernement Harper a vendu la résidence de Dublin pour 10 millions de dollars. Nous avons vendu la totalité de la mission à Hong Kong pour 86 millions de dollars en 2016. Nous avons vendu la maison Macdonald pour 530 millions de dollars — c'était plus que le prix demandé —, et nous avons réuni deux immeubles en achetant la maison à côté de la Maison du Canada, ce qui nous a permis d'économiser 250 millions de dollars. Enfin, je note que nous avons inscrit Coral Gables, la résidence officielle à Miami, que j'ai visitée, pour 5,2 millions de dollars.
En terminant, je dirai que sous l'administration précédente, le gouvernement Harper, nous avons vendu plus de 80 propriétés diplomatiques pour plus de 720 millions de dollars. C'est le genre d'optimisation des ressources que les Canadiens méritent, et les libéraux devraient en venir à le comprendre.
Merci beaucoup.
Monsieur Miller, nous allons vous convoquer dans 50 ans pour voir si votre prédiction est la bonne.
Chers collègues, si vous voulez inscrire cela à votre calendrier, ce sera en 2074.
Je remercie les témoins de s'être joints à nous aujourd'hui. Nous l'apprécions.
Mesdames et messieurs, nous reviendrons à vous une fois que nous aurons parlé à toutes les personnes concernées au sujet de M. Clark.
Sur ce, la séance est levée.