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Bonjour à tous. Je vous remercie de nous avoir attendus pendant que nous procédions aux votes, et ainsi de suite.
Bienvenue à tous à la 27e réunion du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes. Le Comité se réunit aujourd'hui pour entendre le directeur parlementaire du budget au sujet du Rapport du Bureau du directeur parlementaire du budget sur les dépenses militaires du Canada.
Nous allons terminer la réunion par 30 minutes à huis clos pour discuter des travaux du Comité.
La réunion d'aujourd'hui se déroule dans un format hybride, conformément à l'ordre de la Chambre du 25 novembre 2021. Nous avons des membres qui assistent à la réunion en personne, dans la salle, et d'autres à distance, à l'aide de l'application Zoom. En ce qui concerne la liste des interventions, le greffier du Comité et moi allons nous efforcer d'être équitables envers tous les membres, qu’ils participent virtuellement ou en personne. Je profite de l'occasion pour rappeler à tous les participants à cette réunion qu'il est interdit de faire des captures d'écran ou de prendre des photos de votre écran.
Compte tenu de la pandémie et à la lumière des recommandations des autorités sanitaires ainsi que de la directive du Bureau de régie interne du 19 octobre 2021, il est recommandé à tous ceux qui assistent à la réunion en personne de prendre les mesures suivantes afin d’assurer la santé et la sécurité de chacun. Comme nous le savons tous, il y a du désinfectant pour les mains à l'avant de la salle, lorsque vous entrez. Veuillez vous en servir. Sachez que nous avons des procédures pour le nettoyage de vos micros, sièges et tables. Nous vous demandons de porter un masque et de garder vos distances lorsque vous circulez dans la salle. En tant que président, je veillerai à l’application de ces mesures pendant toute la durée de la réunion et je remercie d’avance les membres de leur coopération.
J'aimerais souhaiter la bienvenue à M. Giroux.
C'est un plaisir de vous revoir, monsieur. Merci beaucoup d'avoir accepté d'assister à la réunion et de nous avoir attendus malgré l'heure de retard. Vous avez cinq minutes pour faire une déclaration liminaire.
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Merci, monsieur le président.
Mesdames et messieurs les membres du Comité, bonjour.
Nous vous remercions de votre invitation à comparaître devant vous aujourd'hui. C'est avec plaisir que nous vous présentons les conclusions de notre rapport intitulé « Dépenses militaires du Canada et objectif de dépenses de 2 % de l'OTAN », qui a été publié le 9 juin dernier.
Je suis accompagné aujourd'hui de l'auteur principal du rapport, M. Christopher Penney.
Conformément au mandat du directeur parlementaire du budget, mon bureau a préparé des prévisions indépendantes concernant les dépenses militaires que le Canada devrait engager pour atteindre l'objectif de dépenses de défense de 2 % du PIB recommandé par l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, l'OTAN, pour la période de 2022‑2023 à 2026‑2027.
[Traduction]
En 2006, les membres de l’OTAN ont convenu de se fixer comme objectif de consacrer au moins 2 % de leur PIB chaque année aux dépenses de défense. Cet objectif comporte, en plus des dépenses de la Défense nationale, les dépenses relatives aux pensions et aux prestations des anciens combattants ainsi qu'à la Garde côtière, entre autres.
Selon nos prévisions, le total des dépenses militaires du gouvernement du Canada passera de 36,3 milliards de dollars en 2022‑2023, à environ 51,0 milliards en 2026‑2027. La hausse correspondante de la part du PIB que représentent les dépenses militaires passe de 1,33 % en 2022‑2023 à 1,59 % en 2026‑2027. Pour que les dépenses militaires atteignent l’objectif de 2 % du PIB, il faudrait que le gouvernement du Canada dépense une somme additionnelle de 75,3 milliards de dollars sur les cinq prochaines années.
M. Penney et moi répondrons avec plaisir à vos questions sur ce rapport ou sur tout autre aspect du travail du Bureau du directeur parlementaire du budget.
Merci, monsieur le président.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Monsieur Giroux, je suis ravi que vous soyez avec nous.
J'aimerais revenir sur la motion que M. McCauley a proposée. Il a évoqué la façon dont, en 2017, le Canada a modifié la méthode de calcul de ce qui entre dans les dépenses de défense. Je suppose que l'idée était, ce faisant, d'inclure dans les dépenses de défense de nouveaux coûts qui n'y étaient pas auparavant, ce qui pourrait augmenter artificiellement le pourcentage du PIB que nous consacrons à la défense.
Pouvez-vous préciser si nous avons pu le faire par décision du gouvernement canadien ou par décision de l'OTAN, et si cela se fait maintenant dans tous les pays membres de l'OTAN?
J'aimerais poser une autre question.
Comme vous le savez, avec l'achat de 88 nouveaux avions à réaction, la Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale et la nouvelle annonce d'hier concernant le NORAD, nous nous trouvons soudainement à gérer en même temps un certain nombre de projets d'approvisionnement importants et complexes qui nécessitent d'importants investissements en capital. Cela dépasse largement ce que nous avons vu au cours des deux dernières décennies.
Parmi les complications que vous avez constatées dans vos études, quelles sont celles qui découlent de la réalisation consécutive de plusieurs marchés publics importants et complexes? Pourriez-vous nous faire part de certaines des leçons retenues dans le sillage de vos rapports à ce sujet?
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C'est une question intéressante.
Nous avons rédigé un rapport en mars, je crois, ou peut-être après, sur les dépenses en immobilisations dans le cadre de la politique de défense « Protection, Sécurité, Engagement ». Nous avons examiné les dépenses prévues, surtout du côté des immobilisations, en 2017‑2018, par rapport aux dépenses réelles les plus récentes.
Nous constatons que le rythme auquel le ministère de la Défense nationale a dépensé a été plus lent que prévu initialement, ce qui a entraîné un report de ces dépenses de l'ordre de 10 milliards de dollars — sauf erreur — sur les quatre premières années de la politique de défense. Le ministère de la Défense nationale a pris du retard dans ces dépenses, ce qui fait que les dépenses ont été reportées à la fin de la période.
C'est probablement attribuable aux difficultés résultant du processus d'acquisition et aux retards que le ministère de la Défense nationale a accusés dans ces grands projets d'acquisition ou dans le lancement de ces grands projets d'acquisition. On ne peut que supposer qu'avec l'achat d'équipement supplémentaire ou nouveau, comme vous l'avez mentionné, notamment les avions de chasse et les combattants de surface, il pourrait y avoir d'autres retards. Il est cependant difficile de prédire à l'heure actuelle s'il y aura des reports supplémentaires dans le décaissement de ces montants.
Nous considérons que le profil des dépenses du ministère de la Défense nationale pour l'avenir est valable. Nous n'avons pas ajusté davantage ce que le ministère de la Défense nationale nous a soumis aux fins du présent rapport.
Je vais maintenant me pencher sur la question des dépenses militaires. Comment peut-on faire pour augmenter plus facilement le pourcentage de ces dépenses?
D'après les données de l'OTAN, les dépenses militaires du Canada représentaient, en 2014, 1,01 % de son PIB. En 2021, elles représentaient 1,36 % de cet indicateur.
Selon vos prévisions, les dépenses militaires totales du Canada devraient passer à 51 milliards de dollars en 2026-2027 et leur pourcentage du PIB devrait passer à 1,59 %. Si nous voulons atteindre 2 % du PIB le plus vite possible, quelles seraient les dépenses les plus faciles à augmenter? S'agirait-il des dépenses liées à l'équipement?
Selon vous, quelle est la meilleure façon d'atteindre ces 2 % le plus vite possible et de manière judicieuse, bien entendu?
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Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Messieurs Giroux et Penney, je vous remercie d'être ici de nouveau.
À la page 3 de votre rapport, au premier paragraphe du sous-titre 1.1, vous dites que: « L'OTAN elle-même reconnaît que ses propres mesures peuvent diverger sensiblement de celles déclarées par les gouvernements nationaux ». Vous mentionnez aussi que l'OTAN se base sur les données publiées par Statistique Canada pour déterminer la part de l'implication du Canada.
Ma première question est la suivante. Sur quoi se basent les calculs du Canada, donc du gouvernement, pour faire état de ses propres dépenses en défense en lien avec les objectifs à atteindre dans le cadre de son implication dans l'OTAN?
L'OTAN utilise les données de Statistique Canada. Quelles données le gouvernement du Canada utilise-t-il?
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C'est une question à laquelle il est difficile de répondre de façon certaine sans faire de vérification en profondeur. La vérificatrice générale pourrait peut-être répondre à cette question de façon plus précise.
Par contre, ce que je peux dire, c'est que c'est le ministère de la Défense nationale qui fait son propre profil de dépenses, avec l'approbation du Cabinet, évidemment. On s'attendrait donc à ce que la personne qui fait la planification ait une très bonne idée de ce qui va effectivement être dépensé. Si, dès les premières années du plan, il y a un écart important entre les dépenses et ce qui a été prévu, on peut se demander si la planification a été faite avec la diligence à laquelle on est en droit de s'attendre, surtout s'il n'y a pas eu d'événement extraordinaire qui a perturbé la planification, comme la pandémie de la COVID‑19, par exemple.
Il y a peut-être lieu d'améliorer la planification, mais, comme je l'ai dit, les fonctionnaires du ministère de la Défense et la vérificatrice générale auraient probablement une réponse plus précise et plus raffinée.
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Je crois savoir que ce chiffre serait supérieur au Transfert canadien en matière de santé.
Nous savons que notre système de santé traverse une crise profonde. Beaucoup trop de Canadiens sont sans médecin de famille, souffrent en raison des retards dans les interventions chirurgicales et subissent une médecine de couloir dans des hôpitaux surchargés. En attendant, les travailleurs de la santé s'épuisent et certains quittent carrément le secteur de la santé.
Cette année, les provinces ont demandé une augmentation immédiate à hauteur de 28 milliards de dollars du Transfert canadien en matière de santé, ou le TCS. Malheureusement, le budget de cet exercice a laissé passer l'occasion d'offrir une planche de salut à notre système de santé.
Quel est le pourcentage du PIB du Canada, pour la période de 2022‑2023, dépensé par le gouvernement fédéral en soins de santé? Est‑il au moins de 2 %?
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Merci, monsieur le président.
Je remercie nos témoins de leur présence.
Je tiens également à remercier mon collègue de la reconnaissance des terres autochtones, ce qui est très important. Je voudrais, à mon tour, souligner que je poserai mes questions depuis les territoires traditionnels des Musqueam et des Salish du littoral.
Le ministère de la Défense nationale déclare avoir instauré, en 2017, un nouveau modèle de financement, soit le Fonds d'investissement en immobilisations, qui permet une certaine souplesse pour adapter les niveaux annuels de financement des immobilisations afin qu'ils correspondent aux besoins réels de financement des projets. Pouvez-vous expliquer comment fonctionne ce nouveau modèle?
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Pour que tout le monde soit au courant, je vous rappelle qu'il s'agit d'un précédent que nous avons établi par respect pour les intervenants suivants qui pourraient avoir des questions. Nous avons autorisé cette façon de procéder.
Je regarde dans la salle pour voir si nous avons un consensus à ce sujet. Nous l'avions la dernière fois, mais je veux juste être certain que nous l'avons aujourd'hui. Je vois des hochements de tête.
Merci beaucoup. Nous allons donc nous en occuper à la toute fin.
Cela dit, madame Vignola, il vous reste une minute, mais je vous propose de la reporter au moment où nous aborderons votre motion, vers la fin de la séance.
Mme Julie Vignola: Je suis d'accord.
Le président: Je vous remercie.
Nous passons maintenant à M. Johns, qui dispose de deux minutes et demie.
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Je vous remercie de la question.
Ce n'est pas atypique. En fait, il est assez courant que des ministères laissent des fonds inutilisés pour diverses raisons: des événements imprévus, des dépenses qui arrivent relativement tard dans l'année, des décisions qui ne sont pas prises en temps voulu, et j'en passe. Il y a aussi un facteur inhérent qui oblige presque les ministères à ne pas utiliser tous les fonds prévus. En effet, les ministères ne peuvent pas dépasser leur budget, ce qui fait que les gestionnaires ont tendance à être prudents et à éviter de dépenser plus que les montants autorisés.
En ce qui concerne les dépenses de défense, je ne pense pas que cette année sera différente des années précédentes. Nous prévoyons des fonds inutilisés d'une ampleur semblable à celle des années précédentes dans les dépenses du ministère de la Défense nationale pour l'exercice en cours.
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Merci, monsieur Kusmierczyk. Merci, monsieur Giroux.
Sur ce, le temps nous est compté.
Mme Vignola a une motion qu'elle a déjà présentée. Alors, avant que nous passions à ce point, je vais remercier MM. Giroux et Penney d'avoir témoigné encore une fois et de s'être déplacés. Nous vous remercions d'avoir été présents. Je vous souhaite de passer un bon été productif et en toute sécurité.
Cela dit, madame Vignola, essentiellement, votre motion a été présentée vendredi dernier et a fait l'objet d'un avis. Si vous souhaitez la lire, nous pourrons partir de là.
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Merci, monsieur le président.
Je vous remercie, messieurs Giroux et Penney.
La motion va comme suit:
Que, conformément à l'article 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude sur les dépenses de près de 100 000 $ en fonds publics engagées pour la gouverneure générale du Canada pour des services de traiteurs dans le cadre d'une tournée de huit jours au Moyen‑Orient au mois de mars 2022; que le Comité invite à comparaître la gouverneure générale devant le Comité pour une durée de deux (2) heures au plus tard le 23 juin 2022; que si la gouverneure générale est dans l'impossibilité de se présenter elle-même au Comité, qu'elle mandate un membre de son bureau qui aura l'autorité nécessaire afin de répondre aux questions des membres du Comité.
Je sais que nous ne pouvons pas exiger la convocation de la gouverneure générale. Cela va à l'encontre du protocole, et je le comprends très bien. C'est pour cela que la motion parle d'une invitation et de la possibilité qu'un membre de son bureau vienne expliquer ces dépenses de fonds publics, si la gouverneure générale ne veut pas ou ne peut pas venir au Comité.
De mémoire, on parle de deux dîners et de trois déjeuners qui ont coûté environ 80 000 $. Cela n'inclut ni l'alcool, ni les autres repas ni l'hôtel. C'est une grosse somme. Je suis très consciente qu'il s'agit de la gouverneure générale. Toutefois, alors que la population, partout au Québec et au Canada, doit se serrer la ceinture et débourser 150 $ ou 200 $ pour deux petits sacs d'épicerie qui nourrissent à peine une famille, ce sont des dépenses que je considère comme exagérées. Il s'agit de l'argent des contribuables. Il serait donc approprié de connaître les raisons de ces dépenses.
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Je vous remercie, madame Vignola.
J'appuie la motion en grande partie. Je me demande simplement si je ne pourrais pas proposer un amendement visant à changer la date au 23 septembre, car nous ne nous réunirons pas cette semaine, évidemment.
De plus, dans le dernier passage, je supprimerais une partie, soit « que si la gouverneure générale est dans l'impossibilité de se présenter elle-même au Comité, qu'elle mandate un membre de son bureau qui aura l'autorité nécessaire ». Étant donné que nous ne pouvons pas convoquer la gouverneure générale, il s'agirait de demander à son bureau de comparaître pour discuter des dépenses.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Monsieur le président, je voulais soulever le fait que cette même motion a été présentée au comité des comptes publics, qui l'a jugée irrecevable. À mon avis, elle serait également irrecevable ici.
Il ressort clairement des différents reportages dans les médias et de la réponse du ministère de la Défense nationale que c'est le ministère de la Défense nationale qui était responsable des services de traiteur à bord de l'avion de la gouverneure générale, qu'elle et son bureau n'avaient rien à voir avec cela et que la décision au sujet des services de traiteur avait été prise par l'Aviation royale canadienne.
Le comité de la défense nationale a le mandat d'étudier toutes les questions relatives à l'Aviation royale canadienne, ce que nous ne faisons pas. Je pense que nous sommes tous d'accord pour dire qu'il s'agit d'une facture de services de traiteur excessive, qui s'élevait, je crois, à 80 000 $ plutôt qu'à 100 000 $. Toutefois, il conviendrait d'interroger à ce sujet les représentants du ministère de la Défense nationale, et non la gouverneure générale. À ce titre, monsieur le président, je vous demande humblement de considérer qu'il n'est pas approprié de saisir notre comité de cette motion, que c'est le comité de la défense qui devrait en être saisi et que la motion devrait être déclarée irrecevable.
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Merci, monsieur Housefather.
Lorsque nous avons reçu la motion, quelques préoccupations ont été soulevées lorsqu'elle a été lue. Il est entendu, comme l'a souligné Mme Vignola, que nous ne pouvons pas obliger la gouverneure générale à comparaître devant le Comité.
Cela dit, le bureau de la gouverneure générale est inclus dans le mandat du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. En fait, nous avons voté sur les prévisions budgétaires, et nous continuons de voter sur les prévisions budgétaires du bureau de la gouverneure générale.
Il est déjà arrivé que le gouverneur général ou la gouverneure générale, ou son bureau, comparaisse, certes, dans les années passées, mais c'est arrivé à notre comité. Après avoir constaté cela, j'estime que la motion est recevable.
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Merci, monsieur le président.
Madame Vignola, je vous remercie d'avoir présenté la motion. C'est une excellente motion pour assurer une certaine reddition de comptes. Qu'on ait dépensé une telle somme d'argent pour ce voyage, c'est irresponsable et il faut rendre des comptes. Nous avons besoin d'une meilleure transparence. Il est vrai que, comme l'a dit M. Housefather, tous les médias disent que cela relève du MDN. Toutefois, si le président... C'est pourquoi j'ai appuyé la décision lors du vote.
M. McCauley a proposé un amendement visant à modifier la date pour le 23 septembre, ce qui me semble raisonnable. Cela nous donne le temps de revenir à l'automne et de recevoir un témoin, mais je pense que nous devrions le modifier pour qu'il ne soit pas écrit que c'est la gouverneure générale. C'est un représentant du MDN qui devrait témoigner devant notre comité. Je ne crois pas que nous ayons le pouvoir de convoquer la gouverneure générale.
Nous devrions demander qu'un représentant du MDN qui est responsable des déplacements de la gouverneure générale témoigne devant le Comité pour s'expliquer. C'est le changement que nous devrions apporter, à mon avis.
J'aimerais entendre d'autres commentaires de mes collègues.
Je suis d'accord sur les propositions de M. McCauley, car elles simplifient la motion.
J'ai l'impression que M. Johns aimerait que l'on invite aussi un représentant du ministère de la Défense nationale. Veut-il proposer un sous-amendement?
Lorsque mes collègues en auront l'occasion, j'aimerais qu'ils consultent le site de notre comité, où l'on parle du mandat de celui-ci. Il y est clairement écrit que le « Comité a pour mandat d'examiner les organisations suivantes et de mener des études à leur sujet », et le Bureau du secrétaire du gouverneur général fait partie de la liste. Nous pouvons donc poser des questions à ce sujet. Cela fait partie de notre mandat.
C'est beaucoup d'argent, nous sommes tous d'accord là-dessus. Si vous pensez qu'il faut proposer un sous-amendement afin de discuter avec des représentants du ministère de la Défense, je n'y vois aucun problème.
Néanmoins, quelqu'un a dit oui à des déjeuners et à des dîners à 350 $ par personne. C'est gigantesque. Je ne me paie pas cela. Je ne sais pas qui ici peut se payer cela. Nous ne parlons même pas de l'alcool. Quelqu'un a pensé que c'était une bonne idée et a décidé d'aller de l'avant parce que ce serait amusant.
Il faut se poser des questions. Je comprends le rôle de la gouverneure générale et je sais qu'elle est la représentante de la reine. Allons-nous accepter tout cela longtemps? Allons-nous laisser notre argent être dépensé de cette façon?
Si vous voulez recevoir quelqu'un du ministère de la Défense nationale en lien avec la décision du Bureau du secrétaire du gouverneur général, je n'y vois pas de problème. Je suis tout à fait d'accord sur ce que M. McCauley a proposé. Je travaille toujours en consensus et je vais continuer de le faire.
C'est incroyable, il s'agit de 80 000 $, et cela ne concerne même pas le reste des dépenses. Je ne sais pas si je suis la seule, mais je trouve que c'est vraiment trop, tout simplement.
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Merci, monsieur le président.
En réponse à la question de Mme Vignola, je dirai que nous trouvons tous que c'est excessif. Ce n'est pas la question. La question, c'est de savoir qui est responsable et quel bureau a pris cette décision. À mon avis, ce n'est pas la responsabilité du Bureau du secrétaire du gouverneur général, mais celle du ministère de la Défense nationale. C'est donc le Comité permanent de la défense nationale qui devrait étudier cette question.
La gouverneure générale était à bord du vol, mais ce n'est pas elle ou son bureau qui a engagé ou approuvé ces dépenses. Si notre comité détermine que cela relève de son mandat, même si ce n'est pas le Bureau du secrétaire du gouverneur général qui a pris la décision relative à ces dépenses, selon moi, nous devrions modifier l'amendement.
[Traduction]
Monsieur le président, pour récapituler, nous trouvons tous que c'est excessif, que la cherté de ces repas est absurde et qu'un examen est certainement indiqué.
En effet, le cabinet de la gouverneure générale a nettement décliné toute responsabilité, mettant en cause le ministère de la Défense et l'Aviation royale canadienne. Le comité le plus compétent pour examiner la question aurait été celui de la défense, mais si nous tenons, nous, à l'étudier, ce n'est pas le personnel de ce cabinet que nous devons convoquer, mais celui du ministère.
Je voudrais, en guise de sous-amendement, modifier l'amendement de M. McCauley, pour remplacer l'expression « le cabinet de la gouverneure générale » par « un représentant du ministère de la Défense nationale ».
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Merci, monsieur le président.
Il ne s'agit pas de choisir. C'est les deux. La motion de M. Housefather se focalise sur la Défense plutôt que sur la gouverneure générale. Alors que je travaillais pour un ministre, dans le passé, j'ai réservé des avions à réaction Challenger et j'ai également réservé le plus gros avion à réaction. Le cabinet du ministre participe à la discussion sur le choix des aliments qu'on offrira et, bien sûr, dans le cas dont nous discutons, il y avait également de l'alcool. La Défense n'y touche pas. Le cabinet de la gouverneure générale aurait donc décidé des boissons à servir.
La Défense s'occupe de l'avion. Elle fournit les pilotes. Elle prépare toute la logistique. Elle sert la nourriture, mais le choix, habituellement, de ce qui se passe dans l'avion, de la nourriture et des boissons servies, revient au bureau qui fait la réservation.
D'après moi, les responsabilités sont peut-être partagées de part et d'autre, entre la Défense et le cabinet de la gouverneure générale. Je crains que l'amendement ne nous permette de connaître qu'une petite partie de la vérité et nous fasse rater le vrai responsable, le cabinet de la gouverneure générale, qui aurait autorisé tout ce qui était proposé pour cet avion.
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Je serais d'accord pour ajouter le ministère de la Défense nationale, de façon à aller au fond des choses. Je ne peux pas croire, néanmoins, que c'est ce ministère qui décide de ce que va manger la gouverneure générale et qu'elle n'a pas un mot à dire sur son propre menu. Elle est la représentante de la reine. Or, je m'imagine assez mal la reine n'ayant jamais un mot à dire sur le contenu de son assiette.
Je pense qu'il s'agit d'une responsabilité partagée. En ce sens, je suis ouverte à l'idée de rencontrer les personnes impliquées, des deux côtés. Si l'un des côtés n'est pas impliqué, cela fera la lumière sur la situation et sur le problème. Deux entités sont impliquées dans un événement, mais ne se parlent pas. À cause de ce manque de communication, il se fait des dépenses qui, à mes yeux, en tant que citoyenne ayant déjà eu besoin des banques alimentaires, sont plus qu'exagérées. Si ces entités ne se parlent pas, l'étude permettra à tout le moins de le démontrer et, surtout, de souligner l'importance de communiquer. Il faut arrêter de travailler en vase clos. C'est important.
Il s'agit ici de l'argent de la population, de l'argent des fonds publics. Comme je l'ai mentionné, j'ai déjà dû recourir aux banques alimentaires. Je me retiens de prononcer certains mots, parce que des jurons, typiquement québécois, ont envie de s'échapper. Disons que c'est pour le moins insultant.
Je suis d'accord pour ajouter le ministère de la Défense nationale, mais il faut aussi parler aux gens du Bureau du secrétaire du gouverneur général, afin d'avoir une idée claire et complète du processus décisionnel qui mène à ces dépenses.
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Oui, monsieur le président, je souhaite répondre à M. Perkins.
Il a soulevé la question de l'alcool. Mais, d'après le Feuilleton, dans la réponse à une question du député , il est très clair que les coûts de la restauration englobent les coûts de la nourriture, des boissons non alcoolisées et les frais afférents, y compris la manutention et la livraison de la nourriture, l'entreposage, l'enlèvement et l'élimination des déchets internationaux, les taxes d'aéroport, les frais d'administration, la sécurité et les taxes locales. Ces coûts ne comprennent pas les boissons alcoolisées.
Ensuite, je tiens à attirer de nouveau l'attention du Comité sur la déclaration de Rideau Hall, selon laquelle la gouverneure générale partage les préoccupations du public à l'égard des dépenses, ce qui met en cause le ministère et non son propre cabinet.
Je le répète, je ne parviens pas à voir en quoi la convocation de la gouverneure générale ou de son personnel serait avantageuse, quand il est évident qu'un autre groupe est responsable. Et si la Défense et l'Aviation royale canadienne nous apprennent que la gouverneure générale était impliquée ou que son cabinet a participé à la décision sur la composition des repas, qu'il connaissait les coûts, que sais‑je, nous pourrons faire comparaître son cabinet.
Pour le moment, rien de concret ne nous permet de le faire, parce qu'elle a décliné toute responsabilité. Il serait injuste de convoquer des personnes qui ont nié toute participation à la décision, alors que nous pouvons convoquer celles qui l'ont avouée.
Voilà tout, monsieur le président.
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Je me félicite d'avoir un mot à dire sur le parti à prendre. Comme beaucoup d'autres, j'ai été consterné à la lecture des reportages sur les coûts de ces vols.
Je comprends mon ami Housefather, mais je sais également que nous, les députés, nous sommes élus pour demander des comptes aux titulaires de postes de haut niveau et trouver des réponses aux questions que se posent nos électeurs. Les Canadiens veulent savoir.
Depuis deux ou trois ans, ils traversent des moments très inquiétants et très difficiles. Les deux factures médiatisées nous éclaboussent tous, nous les élus de tous les partis. Elles érodent la confiance que les contribuables ont mise en nous, leurs élus, dans notre capacité de gérer l'argent de leurs impôts.
Et oui, c'est leur argent et non le nôtre.
Si je comprends bien, l'objet du sous-amendement est d'épargner la gouverneure générale. Elle occupe l'une des plus hautes charges publiques de notre pays, mais elle n'échappe pas à l'examen. Nous devons lui demander des comptes. Si elle témoigne qu'elle n'a rien eu à voir dans cette affaire, soit. Mais elle devrait comparaître devant notre comité pour le dire, pour que notre comité, de par son autorité de comité parlementaire, puisse poser des questions et enquêter sur cette affaire, qui fait partie de celles qui importent le plus aux Canadiens.
La comparution de la gouverneure générale est entièrement dans l'ordre des choses, comme celle de l'Aviation royale canadienne et de la Défense nationale.
Monsieur le président, avant de conclure, je souligne l'importance de le faire. J'ai déjà signalé un certain nombre de choses qui entament la confiance des Canadiens. Nous, les parlementaires et les chefs de file de notre pays… Les 338 députés de notre Parlement sont élus pour être les yeux et les oreilles des Canadiens et leur voix. Il est urgent que notre comité s'acquitte de la juste tâche pour laquelle ses membres ont été choisis.
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J'ai bien aimé les arguments de tous pour ou contre le sous-amendement. Je me demande si notre discussion nous permettra de trouver un compromis entre lui et l'amendement principal.
Pour le dire simplement, nous ressentons peut-être un peu de… je ne dirais pas de confusion, mais d'incertitude sur la démarcation qui permettrait d'y voir clair et sur les moyens à mettre en œuvre. Si la Défense nationale est responsable de tout, on gagnerait à faire comparaître le cabinet de la gouverneure générale pour comprendre le processus de réservation des vols et les relations entre les deux entités.
Visiblement, cette transparence et cette clarté, relativement à tout ce processus et à sa mécanique, nous éclaireront, nous et les contribuables, sur la gouverneure générale, mais je suis sûr que ça nous informera sur les modalités d'emploi des appareils de transport d'officiels réservés par ces derniers. Il s'agit de comprendre les relations entre ceux qui font les réservations, les choix qui leur sont offerts, comment ces choix sont exercés et qui, de fait, est chargé de les exécuter.
Par exemple, le choix de la nourriture est‑il celui d'une série de menus assortis de prix qu'on soumet à l'examen et à la décision du bureau qui fait la réservation? Est‑ce, comme il le semble, le résultat d'un choix fait par des fonctionnaires du ministère de la Défense nationale pour la clientèle, essentiellement — le , la gouverneure générale ou d'autres — qui accepte tout simplement ce qu'on lui offre, quel qu'en soit le prix?
Je croirais que, du côté de ceux qui font les réservations, on voudrait comprendre la structure des coûts du vol choisi, le coût, à partir de ce moment, pour chacune des personnes qui embarqueront avec eux, pour comprendre le montant de la dépense pour le contribuable, pour les besoins de la mission de chacun pendant ce déplacement, que ce soit au Canada ou à l'étranger.
Peut-être que, s'ils l'ignorent, notre comité pourrait déterminer si ça pose un problème de transparence, parce que, visiblement, il faudrait changer quelque chose, sur sa recommandation subséquente. Les décisions sur le nombre de voyageurs et le nombre d'embarquements dans l'avion pourraient changer, compte tenu de la nature de ces réservations, si elles comprenaient la valeur ou le coût pour chaque individu. De toute façon, j'espérerais que ces individus en tiendraient compte et verraient bien, par un simple calcul, que, dans ce cas, le coût total serait de 80 000 $.
Peut-être devrions-nous être au courant et en être plus conscients et demander à la Défense nationale s'il n'y a pas moyen, par des choix moins coûteux, d'obtenir le même résultat. C'est presque incroyable. Des choses ont peut-être changé depuis que j'étais adjoint de ministre, il y a longtemps, quand mon crâne était beaucoup moins dégarni. Nous étions conscients des choix et nous participions aux décisions.
Il est essentiel que, pour notre propre obligation à rendre des comptes, comme l'a exposé M. Doherty, nous nous assurions — je suppose que c'est l'utilité première de notre comité — que le contribuable en aura pour son argent. Il est essentiel que tous ceux d'entre nous qui profitent de cet argent dans leur travail seront désormais très conscients, chaque fois, que nous ne sommes que des titulaires de charges publiques, que nous aurons des successeurs dans les mêmes postes, que nous avons la plus haute considération pour nos choix et que notre raison d'être n'est pas de vivre fastueusement aux dépens du contribuable, particulièrement pendant nos déplacements. Ce volet, la compréhension des rapports entre les entités, serait extrêmement utile.
J'aimerais demander au député ayant proposé le sous-amendement s'il serait prêt à accepter un amendement favorable en vertu duquel les deux groupes, le bureau de la gouverneure générale... Évidemment, on ne parle pas de la gouverneure générale elle-même, car le Parlement n'a pas le pouvoir de convoquer ainsi la représentante de la souveraine. Des rois ont perdu la tête pour cela. On parle du bureau, des personnes responsables des décisions.
Je ne doute nullement que la gouverneure générale n'était pas du tout au courant de la situation. Demandons aux deux groupes de comparaître pour mettre les choses au clair. Je suis tout à fait prêt à entendre la réponse, pour le compte rendu, que la gouverneure générale et son bureau n'ont joué aucun rôle dans ce dossier. Ce serait intéressant de comprendre la relation entre ces deux groupes.
Merci beaucoup de prendre ma suggestion en considération. Je me demande simplement si le député, M. Housefather, accepterait un amendement favorable visant à ajouter le bureau de la gouverneure générale. Ma question est posée; je vais m'arrêter là. Évidemment, il revient au député de décider s'il souhaite y répondre ou non.
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Je serai bref, monsieur le président. Je remercie MM. Perkins et Housefather pour leurs interventions.
Je rappelle à mes collègues que nous devons tous nous déplacer pour venir à Ottawa. En 2019, mon bon ami M. Johns, qui est membre du Comité... Nous comptons parmi les parlementaires ayant les frais de déplacement les plus élevés. En 2019, c'était... Nos demandes de remboursement de frais de déplacement et nos déplacements font toujours l'objet d'examens minutieux, et c'est à nous d'en rendre compte.
La gouverneure générale est la commandante en chef des Forces armées canadiennes; elle fait partie des plus hauts dirigeants. Elle est responsable de ces dépenses et elle doit en rendre compte. Je sais que tous mes collègues voyagent de loin pour se rendre à Ottawa. Toutefois, M. Johns et moi — et peut-être d'autres parlementaires de l'Ouest —, nous nous classons probablement parmi les parlementaires ayant les frais de déplacement les plus élevés; nous avons donc l'habitude d'être soumis chaque année à un examen minutieux de nos frais de déplacement. Cependant, il est impératif que nous rendions compte de nos dépenses. Il en va de même pour la gouverneure générale. Elle doit être en mesure de comparaître devant le Comité et d'expliquer toutes les dépenses engagées.
Je vous remercie.
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Je remercie mon collègue pour son intervention. Parmi les députés de la Colombie-Britannique, je suis celui ayant engagé les frais de déplacement les moins élevés. J'ai dû déployer de grands efforts pour y arriver. J'ai voyagé en classe économique et j'ai pris grand soin de chercher les vols les moins chers afin d'économiser l'argent des contribuables. Nous avons des comptes à rendre.
Cela dit, je crois que le Comité doit commencer quelque part. Nous n'avons pas à nous adresser directement à la gouverneure générale. Demandons d'abord à son personnel et au ministère de la Défense nationale qui prend les décisions. Nous pouvons leur poser la question. Quelle surveillance la gouverneure générale exerce‑t‑elle sur ses déplacements, sur son bureau et sur le processus décisionnel quand le ministère de la Défense nationale prend de telles décisions? D'après moi, c'est par là que nous devons commencer.
Je sais que vous secouez la tête, monsieur Doherty, mais je n'ai pas peur d'aller plus loin. Tout ce que je dis, c'est qu'en commençant par le commencement, en invitant une personne de son bureau et une personne du MDN... Je pense que vous pouvez comprendre aussi, madame Vignola. Nous pourrions commencer par obtenir des renseignements de base afin de mieux comprendre les procédures, les protocoles et les mesures de surveillance. Je ne dis pas qu'il n'est pas nécessaire d'aller plus loin, mais assurons-nous d'abord de recevoir les bons renseignements.
Je suis toujours d'avis que le MDN pourrait nous fournir tous les renseignements voulus. C'est à lui que le Comité devrait s'adresser puisque c'est lui qui prend toutes les décisions liées aux services de traiteurs et à la planification des vols. Les gens du ministère sont sous serment. Ils ne vont pas nous mentir. Nous pouvons inviter les gens du MDN à comparaître devant le Comité pour qu'ils nous expliquent le processus. Par la suite, nous pourrons convoquer d'autres témoins. Rien n'empêche le Comité d'approfondir l'enquête sur cette affaire.
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Monsieur le président, j'écoute mes collègues, et franchement, bien que je sois convaincu qu'il appartienne au MDN de rendre compte de ses décisions, si les autres membres du Comité veulent inviter un représentant du MDN, plus précisément de l'Aviation royale canadienne, ainsi qu'un représentant du bureau de la gouverneure générale — pas la gouverneure générale elle-même, mais un représentant de son bureau —, je suis prêt à modifier mon amendement. Au lieu de supprimer la mention du bureau de la gouverneure générale, je vais dire quelque chose comme « un représentant du bureau de la gouverneure générale et un représentant de l'Aviation royale canadienne du ministère de la Défense nationale ». Il est évident que c'est l'Aviation royale canadienne ou le ministère de la Défense nationale qui peut nous fournir des réponses, et non le bureau de la gouverneure générale.
Si les membres du Comité tiennent à sa présence, je ne vais pas m'opposer à leur volonté. Je pense simplement que nous devons inviter les gens qui peuvent vraiment répondre aux questions. Je suis prêt à respecter la volonté de mes collègues et à modifier le sous-amendement, si vous le permettez, monsieur le président. Au lieu de supprimer une partie de la motion, j'ajouterais: « et un représentant du ministère de la Défense nationale. »
Je sais qu'il faut probablement le consentement unanime pour que je retire mon sous-amendement et que j'en propose un nouveau, mais si tous sont d'accord, monsieur le président, peut-être pouvez-vous nous permettre de procéder ainsi.
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Merci. J'allais soulever la question.
Je vais regarder autour de la salle pour voir si tous appuient ce changement. Je ne vois que des pouces levés; très bien.
Sur ce, je mets le sous-amendement aux voix.
(Le sous-amendement est adopté par 10 voix contre 0.)
(L'amendement modifié est adopté.)
(La motion modifiée est adoptée.)
Le président: Merci beaucoup à toutes et à tous. Nous avons réussi.
Je remercie les interprètes, les techniciens et tous les autres de nous avoir permis de prolonger la réunion. Nous vous en sommes très reconnaissants.
Merci à toutes et à tous. Je vous souhaite de passer un été vivifiant et enrichissant auprès de votre famille. Au nom du Comité, je remercie chacun et chacune d'entre vous pour tout ce que vous faites.
La séance est levée.