Bienvenue à la 68e réunion du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes, le seul comité qui compte et le plus formidable de tous les comités.
Conformément à l'article 81(4) du Règlement et à l'ordre de renvoi adopté par la Chambre le mercredi 15 février 2023, le Comité se réunit pour étudier le Budget principal des dépenses 2023‑2024.
Avant de céder la parole à la ministre, chers collègues, nous voterons sur le budget principal des dépenses aujourd'hui. Vingt-trois ministères — ou 23 crédits — feront l'objet d'un vote, et j'aimerais obtenir le consentement unanime, s'il vous plaît, pour regrouper les crédits par ministère.
Des députés: D'accord.
Le président: C'est merveilleux. Je vous remercie beaucoup.
Bienvenue au Comité, madame la ministre. Nous sommes heureux de vous revoir. Si j'ai bien compris, vous ferez une déclaration préliminaire de cinq minutes.
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Je vous remercie beaucoup.
[Français]
Bonjour.
Tout d'abord, je tiens à souligner que nous sommes réunis aujourd'hui sur le territoire non cédé des Algonquins Anishinabe.
[Traduction]
Aujourd'hui, pour discuter du budget principal des dépenses pour le ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux, je suis accompagnée de Paul Thompson, sous-ministre, de Wojciech Zielonka, sous-ministre adjoint et dirigeant principal des finances et de Simon Page, sous-ministre adjoint, Approvisionnement maritime et de défense. De Services partagés Canada, nous avons également Sony Perron, président, et Scott Davis, dirigeant principal des finances.
Afin de soutenir ses activités, Services publics et Approvisionnement Canada demande un montant net de 4,3 milliards de dollars dans le cadre du budget principal des dépenses. Il s'agit d'une diminution nette de 304 millions de dollars par rapport au budget principal de l'année précédente.
[Français]
Veiller à ce que les approvisionnements fédéraux soient équitables, ouverts et concurrentiels est l'une des pierres angulaires de notre travail à Services publics et Approvisionnement Canada.
Chaque jour, nous servons la population canadienne en faisant l'acquisition des biens et des services nécessaires pour faciliter les activités quotidiennes de notre gouvernement.
[Traduction]
Nous respectons notamment les engagements pris dans le cadre de la politique de défense du Canada en achetant de l'équipement haut de gamme pour les membres des Forces armées canadiennes, qui jouent un rôle essentiel à la défense des Canadiens et à l'appui de la sécurité mondiale. Nous continuerons de travailler avec nos partenaires pour faire avancer la Stratégie nationale de construction navale du Canada, qui soutient la Marine royale canadienne et la Garde côtière canadienne, tout en revitalisant l'industrie canadienne de la construction navale. De plus, notre Stratégie nationale de construction navale permet de créer des emplois pour les travailleurs canadiens et elle a apporté environ 1,93 milliard de dollars par année au produit intérieur brut du Canada de 2012 à 2022.
Au début du mois d'avril, c'est avec grande fierté que nous avons signé une entente sans précédent entre notre gouvernement et le chantier Davie pour faire de ce chantier naval québécois le troisième partenaire stratégique dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale. Nous pourrons ainsi entamer des négociations pour la construction de plusieurs brise-glaces.
Monsieur le président, comme le sait le Comité, Services publics et Approvisionnement Canada est également responsable des biens immobiliers du gouvernement. À ce titre, nous prévoyons dépenser 3,4 milliards de dollars pour les activités liées aux biens et à l'infrastructure. Une grande partie de ce montant comprend des fonds destinés à l'entretien des immeubles et des ponts du gouvernement fédéral, dans l'intérêt de tous.
[Français]
Entre autres, ce financement nous permettra de faire progresser des projets importants, comme la réhabilitation de notre Cité parlementaire historique, ce qui comprend le réaménagement de l'îlot 2 et la rénovation en cours de l'édifice du Centre, le projet de réhabilitation du patrimoine le plus complexe jamais entrepris au pays.
[Traduction]
Ces fonds permettront aussi d'appuyer les initiatives d'écologisation des bâtiments et des infrastructures du gouvernement fédéral au moyen de l'énergie propre et de la réduction des déchets et des émissions de gaz à effet de serre. À ce jour, le ministère a déjà réduit de 54 % ses émissions de gaz à effet de serre, dépassant ainsi l'objectif de la Stratégie fédérale de développement durable pour la période 2016‑2019, qui était de 40 % d'ici 2030. Pour lutter contre le changement climatique, notre gouvernement s'est engagé à alimenter les immeubles fédéraux avec de l'énergie entièrement renouvelable d'ici 2025.
Le budget principal des dépenses prévoit également 318,7 millions de dollars pour les initiatives liées aux paiements et à la comptabilité, ce qui comprend les activités d'administration de la paie.
Mon portefeuille comprend également Services partagés Canada, qui joue un rôle essentiel dans le soutien des activités du gouvernement et la prestation numérique de programmes et de services à la population canadienne. Comme indiqué dans le plan ministériel de Services partagés Canada, son financement pour 2023‑2024 sera de 2,6 milliards de dollars, sans compter des revenus de 853 millions de dollars.
Avec l'approbation du Budget principal des dépenses 2023‑2024, nous tentons de réduire les niveaux de référence de Services partagés Canada de 26,9 millions de dollars par rapport au budget principal de l'an dernier. Ces changements aux niveaux de référence de Services partagés Canada peuvent être attribués à plusieurs facteurs, dont un transfert net de 34,4 millions de dollars vers d'autres ministères, une réduction de 329,3 millions de dollars liée à d'autres rajustements découlant de changements dans les profils de financement d'initiatives et de projets pluriannuels, 136,4 millions de dollars en nouveaux fonds pour des services et des projets de technologies de l'information, 194,9 millions de dollars en fonds reportés des années précédentes et une augmentation de 5,5 millions de dollars des crédits législatifs.
Monsieur le président, les fonds demandés dans le budget principal des dépenses des deux ministères renforceront notre capacité à remplir nos obligations envers la population canadienne.
[Français]
Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.
Je vous remercie.
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Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Je vous remercie, madame la ministre, d'être ici aujourd'hui.
Je remercie également les représentants ministériels qui sont venus pour, si possible, répondre à nos questions au sujet du budget principal des dépenses.
Madame la ministre, la maison du , située aux 24, promenade Sussex, se retrouve dans les nouvelles ces temps‑ci, car elle est en très mauvais état et elle est actuellement inhabitable, comme nous le savons tous. Un article publié ce matin par CBC indique que la Commission de la capitale nationale a entamé des travaux de construction sur la propriété située au 24, promenade Sussex, même si le gouvernement n'a pas encore décidé ce qu'il convenait de faire de cette propriété. Selon un article de Global News, le gouvernement a retardé sa décision sur l'avenir de cette propriété. Le président du conseil d'administration de la Commission de la capitale nationale a écrit une lettre à votre prédécesseure, la , mais aucune mesure n'a encore été prise par le gouvernement ou votre ministère.
Votre ministère a‑t‑il des projets concernant le sort de la propriété du 24, promenade Sussex?
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Je vous remercie beaucoup, madame Block.
Comme vous l'avez mentionné, la Commission de la capitale nationale déploie des efforts pour essentiellement réduire tous les problèmes du 24, promenade Sussex — autrement dit, le désamiantage et le démantèlement de certains vieux systèmes mécaniques et électriques. C'est une question de sécurité à ce stade. Ces travaux sont en cours depuis quelques mois.
Je tiens à souligner que la Commission de la capitale nationale est, de toute évidence, un organisme de la Couronne indépendant du gouvernement. Bien entendu, nous entretenons un dialogue important sur l'élaboration d'un plan pour l'avenir de la propriété située au 24, promenade Sussex et nous collaborons avec la Commission à cette fin.
Je tiens également à souligner que cette propriété n'a pas fait l'objet d'investissements importants depuis plus de 60 ans. Les travaux actuels visent simplement à la rendre plus sécuritaire. Nous étudions les possibilités pour l'avenir de la propriété.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Madame la ministre et mesdames et messieurs les représentants, je vous souhaite la bienvenue au Comité. Je vous remercie encore une fois de la merveilleuse annonce qui a été faite dans ma circonscription la semaine dernière. Nous étions très heureux de vous accueillir à St. John's-Est.
Madame la ministre, lorsque nous parlons de la Stratégie nationale de construction navale, nous avons souvent à l'esprit de grands projets, comme les brise-glaces. Dans votre déclaration préliminaire, vous avez mentionné que le chantier naval Davie est maintenant le troisième chantier naval dans le cadre de la Stratégie. La semaine dernière, lors de votre passage à Terre-Neuve‑et‑Labrador, vous avez annoncé un financement de 2,5 milliards de dollars pour le renouvellement de la flotte de petits navires de la Garde côtière canadienne, ce qui est une excellente nouvelle.
Pourriez-vous nous en dire plus sur cette annonce très stimulante pour le marché de l'industrie navale dans tout le Canada, et sur ce qu'elle représente pour toutes les économies provinciales et territoriales?
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Je vous remercie beaucoup.
Oui, j'étais effectivement très heureuse d'être à Terre-Neuve‑et‑Labrador la semaine dernière pour faire cette annonce, car nous tentons d'assurer un approvisionnement régulier de nouveaux navires, ainsi que la réparation et l'entretien continu des petits navires utilisés par la Garde côtière canadienne. Cela permettra d'éliminer ce qui était jusqu'à présent une sorte de cycle « tout ou rien », où tous les navires devenaient soudainement trop vieux et devaient être remplacés en même temps. Il s'agit d'un très bon plan pour s'assurer que les navires qui ont seulement besoin de réparations puissent sortir et faire ce qu'il faut faire. Il s'agit de maintenir ce service et, bien entendu, de mettre en service de nouveaux navires en fonction de nos besoins.
Il y a 61 nouveaux navires, 34 embarcations de recherche et sauvetage, un autre navire spécialisé dans la recherche scientifique et un autre groupe de ce que l'on appelle des navires polyvalents. Cela offre de nouvelles occasions aux petits chantiers navals. C'est exactement le type de travail que les petits et moyens chantiers navals peuvent réaliser. Un grand nombre d'entre eux participent déjà à la réparation des navires de la Garde côtière, mais cela leur donne également la possibilité de soumissionner la construction de certains de ces nouveaux navires.
Lorsque j'étais à Terre-Neuve, vous vous souviendrez que nous avons eu l'occasion de visiter Harbour Grace Ocean Enterprises, un exemple de l'un de ces petits chantiers navals. Je sais qu'un grand nombre de ces petits chantiers réparent actuellement les navires de la Garde côtière un peu partout au pays et qu'ils pourraient potentiellement soumissionner la construction de ces navires.
C'était vraiment très inspirant de voir un chantier naval et de nombreux navires en construction au cœur d'une toute petite ville comme Harbour Grace. Manifestement, la construction de navires commerciaux a aussi été confiée à ce chantier naval. Il faut aussi souligner que ce seul chantier naval fournit un emploi stable à 100 employés.
Il s'agit d'une occasion en or pour les chantiers navals de cette taille à l'échelle du pays. Nous savons que cela favorisera évidemment l'économie locale et la création de bons emplois. De nombreux métiers spécialisés sont concernés, en particulier les électriciens. Je pense que nous avons été assez étonnés de voir les types de contrôles qu'il était nécessaire d'effectuer avant que ces navires puissent prendre la mer.
C'était une annonce sensationnelle qui a été très bien accueillie par la Garde côtière canadienne et le chantier naval local que nous avons visité.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Madame Jaczek, monsieur Thompson, monsieur Zielonka, monsieur Page, monsieur Perron et monsieur Davis, je vous remercie d'être parmi nous aujourd'hui.
Madame Jaczek, naturellement, les gens de la région de Québec, de même que ceux du reste du Québec, sont très heureux que Chantier Davie fasse enfin partie de la Stratégie nationale de construction navale. Tous les acteurs du milieu qui ont travaillé sur le dossier au cours des 10 dernières années sont contents de cette nouvelle. Plusieurs ont travaillé dans l'ombre, mais tous sont heureux.
Cela dit, vous savez aussi bien que moi que Chantier Davie représente 50 % de la force de construction navale du Canada. L'enveloppe budgétaire de la Stratégie nationale de construction navale est de plus ou moins 100 milliards de dollars. Bon an mal an, le Québec fournit environ 22 % de ces fonds, mais, en fin de compte, Chantier Davie héritera d'environ 8 % de la valeur totale des contrats fédéraux.
Est-ce que des contrats supplémentaires sont à prévoir, outre ceux pour les brise-glaces?
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Je remercie la députée de sa question.
Selon l'entente-cadre qui a été signée récemment, le programme de travail inclut les deux traversiers de Transports Canada. Initialement, les deux traversiers étaient exclus de l'entente-cadre, mais il a ensuite été décidé qu'après la signature de cette entente, les deux navires de Transports Canada allaient être intégrés au programme de travail. Le programme de travail inclut maintenant neuf navires: ces deux traversiers, ainsi qu'un brise-glace polaire et les six brise-glaces de programme de la Garde côtière canadienne.
Il faut aussi prendre en considération d'autres éléments du programme de travail. J'aimerais préciser que Chantier Davie s'occupe beaucoup de projets qui relèvent de notre troisième pilier, soit les travaux d'entretien et les périodes de radoub des vaisseaux de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière canadienne. Dans un environnement compétitif, Chantier Davie va continuer d'avoir accès à ce volet de la Stratégie.
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Je vais parler de certaines données relatives à la dotation en personnel tirées du sommaire de la planification des ressources humaines de SPAC, qui se trouve sur le site des données ouvertes du Conseil du Trésor.
Vous et moi avons beaucoup parlé de Phénix. Je parle ici des quatre données pour « paiements et comptabilité » dans le sommaire de SPAC. On indique 4 792 équivalents temps plein pour l'exercice 2022‑2023. Ce nombre tombe à 2 438 pour 2023‑2024, soit à environ la moitié. Pire encore, le Conseil du Trésor indique que le nombre de travailleurs pour l'administration de la paye fédérale de SPAC était d'environ 2 960 pour 2021‑2022, mais le nombre de travailleurs prévus pour 2023‑2024 n'est que de 761. Cela représente environ un quart des employés de l'année dernière.
Cette réduction marquée du nombre de fonctionnaires me préoccupe. Elle intervient à un moment où 209 000 mouvements sont en attente, et nos fonctionnaires attendent injustement qu'on les traite. C'est totalement inacceptable. La tendance est à l'augmentation et non à la diminution du nombre de mouvements en attente.
En tant que néo-démocrates, nous sommes inquiets. Je ne vois pas comment le gouvernement pourra payer ses employés avec un effectif de l'administration de la paye fédérale qui ne compte que 761 travailleurs à temps plein.
Madame la ministre, pouvez-vous nous parler de ce que vous planifiez relativement à la sous-traitance? Prévoyez-vous confier le contrat à un tiers ou de confier la prestation des services de paye aux ministères? Peut-être pourriez-vous nous dire ce qui est envisagé.
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Vous pourriez peut-être vous assurer qu'ils sont au courant de votre plan, car ce sont eux qui sont les plus touchés. Encore de nombreuses personnes perdent leur maison parce qu'elles n'ont pas été payées ou parce qu'elles ont été payées en trop et que cet argent doit être remboursé.
Comme vous le savez, l'un des achats les plus importants, l'une des propositions de dépenses fiscales les plus importantes qui se trouvent sur un bureau de SPAC présentement, concerne de nouveaux aéronefs de défense pour l'Aviation royale canadienne. De nombreux acteurs de l'aérospatiale et de la défense au Canada ont été surpris de constater qu'en mars, SPAC a annoncé que le gouvernement avait l'intention d'attribuer un contrat à un fournisseur exclusif, soit Boeing, pour l'acquisition d'une nouvelle flotte d'aéronefs multimissions canadiens construits aux États-Unis. Le processus d'acquisition d'aéronefs entrepris par votre ministère est préoccupant parce que le gouvernement canadien devrait se faire le champion de l'industrie canadienne de l'aérospatiale et de la défense, qui est capable de produire une nouvelle génération d'aéronefs multimissions construits par des Canadiens au Canada et qui est prête à le faire.
Madame la ministre, pourquoi ne faites-vous pas pression pour que le gouvernement fasse un appel d'offres ouvert et transparent qui donne aux entreprises canadiennes la possibilité de participer?
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La raison pour laquelle il n'est pas vraiment important que la ministre rencontre le fournisseur, c'est qu'il est en train de mettre à l'essai avec nous une solution qui a déjà été conçue et qui est vendue à des milliers d'entreprises partout au pays et aussi à des gouvernements.
Il ne s'agit pas de concevoir un outil. Il s'agit de mettre à l'essai l'outil dont il dispose et de voir comment il fonctionne, compte tenu de la complexité du gouvernement du Canada. Il s'agit vraiment d'un essai, et rencontrer le fournisseur à ce stade‑ci n'apporterait rien parce que nous ne créons pas quelque chose avec lui. Nous mettons son produit à l'essai.
Lorsque les essais seront terminés, à ce moment‑là, lorsqu'il sera temps d'aller de l'avant et de le mettre en œuvre ou non, il sera peut-être important qu'un ministre de la Couronne rencontre le secteur privé à ce sujet. Or, pour l'instant, il a été sélectionné dans le cadre d'un processus concurrentiel. Il fait le travail à temps, dans le respect du budget, avec nous. Il n'y a donc pas d'intervention que la ministre pourrait faire dans ce dossier qui permettrait de fournir plus de renseignements sur les résultats de la période d'essais.
J'ai même dit au fournisseur que je ne voyais pas en quoi il lui serait utile de rencontrer la ministre avant que nous ayons terminé notre travail et que nous puissions faire rapport sur les résultats et la capacité de son outil à bien servir le gouvernement du Canada.
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Merci, monsieur le président.
Merci, madame la ministre, de votre présence à la réunion du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Je crois qu'il s'agit de votre cinquième ou sixième participation depuis environ un an. Merci beaucoup de comparaître une fois de plus devant notre comité et de témoigner.
J'aimerais vous poser une question au sujet de la Prestation dentaire canadienne. Évidemment, le gouvernement va de l'avant avec ce programme historique. Je sais qu'il aura une incidence énorme sur les collectivités partout au Canada. Il aura d'énormes répercussions dans des collectivités comme la nôtre, Windsor—Tecumseh. Beaucoup d'enfants, d'aînés et de résidants en général n'ont tout simplement pas accès à une assurance dentaire. Ils n'ont pas accès à des soins dentaires dans notre collectivité et partout ailleurs au pays.
Pouvez-vous, s'il vous plaît, faire le point sur les progrès réalisés concernant la Prestation dentaire canadienne? Je suis également curieux de connaître le rôle de SPAC dans la mise en œuvre du programme.
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Je vous remercie de la question.
Oui, pour revenir sur une chose que vous avez mentionnée, puisque nous savons qu'un tiers des Canadiens n'ont pas d'assurance dentaire, c'est un programme important. En tant que médecin, je peux certainement dire que la santé buccodentaire est un élément essentiel de la santé en général. Je pense que nous pouvons tous en convenir.
À SPAC, nous travaillons en étroite collaboration avec Service Canada et, évidemment, avec Santé Canada quant aux rôles que nous jouons dans la mise en œuvre du programme. Service Canada sera le premier point de contact pour les demandes d'inscription. Évidemment, Santé Canada est en train de déterminer ce qui doit être couvert par le fournisseur tiers. Nous collaborerons ensuite avec le fournisseur tiers, nous attribuerons le contrat et nous mettrons en place un programme qui offrira des soins dentaires aux Canadiens non assurés dans la fourchette financière qui est la leur.
À l'heure actuelle, nous avons d'abord lancé une invitation à se qualifier auprès des fournisseurs tiers. Un certain nombre de personnes étaient intéressées. Nous en avons réduit le nombre à trois qui avaient la capacité de mettre en œuvre un programme de cette envergure. Nous travaillons maintenant avec les trois fournisseurs pour définir précisément ce qui est attendu d'eux. En fait, nous avons l'intention de publier officiellement la demande de propositions d'ici une semaine environ.
Nous espérons que les gens pourront commencer à s'inscrire vers la fin de l'année, au début de 2024 — à l'intérieur de cette échéance. Nous espérons pouvoir attribuer le contrat à l'automne. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les trois entreprises, qui ont passé la première étape de l'invitation à se qualifier et qui sont maintenant dans la course pour la demande de propositions.
Nous nous rapprochons du but. C'est un programme de grande envergure. Au bout du compte, il devrait toucher le tiers de la population canadienne. On parle de 9,8 millions de personnes. C'est très ambitieux, mais je sais que les fonctionnaires travaillent très fort pour s'assurer que tout est fait à temps et de façon appropriée.
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Je vous remercie pour cette mise à jour et le sentiment d'urgence.
J'ai parlé il y a quelques semaines avec le service de santé local, et on m'a dit que le temps d'attente pour offrir des soins dentaires aux aînés non assurés est carrément de huit mois. Les besoins sont énormes dans la communauté pour ce qui est de ces services.
Je veux changer de sujet et revenir à la formidable annonce d'un investissement de 2,5 milliards de dollars dans la Garde côtière.
Dans ma région... De toute évidence, la circonscription de Windsor-Essex est reconnue pour son secteur de l'automobile. Nous sommes également reconnus pour notre secteur agricole, mais nous avons un constructeur naval spécialisé qui s'appelle Hike Metal et qui a reçu un contrat de recherche et de sauvetage de 79 millions de dollars en 2015 et en 2018, en plus d'un contrat d'embarcations de sauvetage obtenu il y a seulement deux ou trois ans. Le propriétaire de l'entreprise, Steve Ingram, a dit que la Stratégie nationale de construction navale a vraiment relancé l'industrie de la construction navale au Canada et contribué à la maintenir en vie, surtout pour les petits chantiers et petits constructeurs de navires.
Pouvez-vous parler des répercussions économiques que nous voyons pour les petites collectivités et les petits constructeurs? Y a‑t‑il un moyen de quantifier l'incidence sur la création d'emplois et sur ces petits constructeurs de navires?
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Madame la ministre, dans le processus de remplacement des CP‑140 Aurora, une variante du P‑3 Orion, le gouvernement a fait une demande officielle aux États‑Unis pour avoir la possibilité d'acheter le P‑8A Poseidon de Boeing. Il en a été question tout à l'heure. C'est dans le contexte où Boeing a annoncé que, s'il n'y avait pas d'autres acheteurs pour cet avion, la chaîne de production fermerait. Or, en ne faisant pas d'appels d'offres ni d'analyse approfondie des possibilités offertes sur le marché, on écarte tous les autres constructeurs, dont Bombardier. Pourtant, Bombardier offre un appareil plus rapide et plus autonome que le P‑8A Poseidon, sans compter que les pièces de cet appareil seront disponibles plus longtemps, puisque la chaîne de production ne fermera pas dès que l'appareil sera construit.
Qu'est-ce qui explique que, d'un côté, on nous dise faire une analyse fine et que, de l'autre, on n'ait fait aucune démarche auprès d'autres compagnies que Boeing?
Je dirais qu'une diminution du budget n'est certainement pas très utile si nos gens ne sont pas payés. J'espère sincèrement que vous continuerez d'en faire une priorité.
Madame la ministre, selon le plan ministériel de 2023‑2024, SPAC envisage de renforcer son régime d'intégrité. J'espère que cela comprendra un examen de la politique d'inadmissibilité et de suspension. Je suis certaine que vous savez que nous avons récemment fait une étude sur la société McKinsey. Vous étiez ici. Compte tenu des manquements à la morale et à l'éthique de cette organisation, je trouve renversant qu'elle ait rempli les critères du régime d'intégrité.
J'ai examiné le régime de façon très approfondie. Pour moi, la section 4, « Champ d'application », semble offrir beaucoup trop d'exemptions. Je suis particulièrement choquée que McKinsey ait rempli les critères prévus à la section 6, sous-alinéa b)(v), à propos des fournisseurs reconnus coupables d'une infraction. Je sais que, aux États-Unis, le cabinet n'a pas été reconnu coupable d'une infraction, mais j'estime certainement qu'un paiement de 600 millions de dollars fait à plus de 49 administrations est une chose qui aurait dû amener le gouvernement à y penser à deux fois. De plus, le sous-alinéa b)(vi) renvoie au trafic de substances. Je dirais que cela aurait sans aucun doute dû faire réfléchir le gouvernement du Canada et entraîner une réévaluation de McKinsey.
Ce qui est exclu dans le régime d'intégrité actuel, ce sont les droits de la personne, la primauté du droit et les cas de mépris insouciant pour la santé et le bien-être des Canadiens. Vous êtes certainement au courant de l'avis de motion que j'ai déposé. Je vais la lire ici aujourd'hui, même si je ne la propose pas, monsieur le président:
Que le Comité informe la Chambre que, à la lumière de l’annonce du gouvernement qu’il se joindra au recours collectif contre McKinsey & Company pour son rôle dans la crise des opioïdes...
Je vais ajouter que votre gouvernement a voté contre nos deux motions à la Chambre aujourd'hui.
... le Comité demande au gouvernement de réformer le régime d’intégrité associé aux marchés publics afin d’exclure les entreprises qui ont fait preuve d’un mépris insouciant pour la santé et le bien-être de la population canadienne, ainsi que pour les droits de la personne et la primauté du droit.
Dans les témoignages entendus par le Comité, c'est ce que nous avons vu McKinsey & Company faire systématiquement et à répétition.
Que pensez-vous de la motion pour laquelle j'ai déposé un avis, madame la ministre?
J'étais assurément ravie de faire l'annonce sur la côte Est. Je sais que la a fait la même chose en Colombie-Britannique.
Nous avons certains chiffres sur les avantages économiques. On estime que les contrats de la Stratégie nationale de construction navale accordés entre 2012 et 2023 ont apporté plus de 25 milliards de dollars, ou 2,1 milliards par année, au produit intérieur brut du Canada et qu'ils ont permis de créer plus de 18 800 emplois par année pendant la même période. Le bilan est très bon jusqu'à maintenant. Je crois que notre annonce liée aux bateaux de taille petite et moyenne vous montre que nous poursuivons ce développement économique, potentiellement pour les petites collectivités, y compris celles des Grands Lacs, auxquelles M. Kusmierczyk a fait allusion. C'est avantageux partout au Canada.
Je dois dire que c'est très encourageant à voir, car j'étais présente à l'annonce faite au chantier Davies. Le maire actuel de Lévis était accompagné de son père de 100 ans lors de l'annonce. De toute évidence, les membres de cette famille travaillent dans l'industrie de la construction navale depuis maintenant des générations. Ils sont manifestement impatients de continuer pendant plusieurs autres générations.
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SPAC est très activement engagé dans ce domaine.
À titre d'exemple, au cours de la dernière année seulement, SPAC a fait état d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 57,3 % pour ses propres immeubles comparativement à l'exercice de référence de 2005‑2006. De plus, nous nous attendons à une diminution de 40 % des émissions d'ici 2025 en modernisant les systèmes de chauffage et de climatisation d'un maximum de 80 immeubles dans la région de la capitale nationale grâce au Programme d'acquisition de services énergétiques.
Nous avons également comme cible des réductions de 82 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 et la carboneutralité d'ici 2030 pour l'ensemble des immeubles appartenant au gouvernement fédéral. Nous sommes donc sans aucun doute sur la bonne voie. De toute évidence, nous nous occupons des immeubles qui appartiennent au ministère, et nous avons très bon espoir d'atteindre nos cibles.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je vous remercie encore une fois de rester avec nous, peu importe le temps qu'il nous reste, pour peut-être nous donner des renseignements complémentaires.
Je vais revenir au 24, promenade Sussex puisque j'ai encore des questions concernant la structure qui encadre le gouvernement fédéral, la Commission de la capitale nationale, ou la CCN, et peut-être même le Bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine, le BEEFP. J'aimerais aussi savoir qui est responsable au bout du compte.
La résidence a été désignée « édifice du patrimoine classé » par le BEEFP. Quand on lui a demandé qui possède le 24, promenade Sussex, la ministre a répondu que c'est la CCN. Sur son site Web, il est écrit que la résidence est « gérée » par la CCN et que c'est ainsi depuis 1988. Je suppose que je me demande si vous pouvez me donner des explications, car il y a selon moi une différence entre un propriétaire et un gestionnaire.
Vous pourriez ensuite peut-être nous dire qui finance le désamiantage de la résidence et, au bout du compte, peut-être, les rénovations, si jamais on en arrive là?
Je vais m'arrêter ici.
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Merci pour la question.
Je souligne que je ne peux pas parler au nom de la Commission de la capitale nationale. C'est elle qui est responsable du portefeuille de résidences officielles. On a commencé les travaux de désamiantage, ce qui est nécessaire. Dans tous les scénarios futurs pour la propriété, il est effectivement nécessaire de s'occuper des situations dangereuses, du désamiantage et ainsi de suite. Ces travaux doivent être faits, et ils le sont sous la direction de la CCN. La Commission a un fonds de capital pour l'entretien de toutes les résidences officielles. Ce sera fait à cet égard.
À propos des décisions futures, il a des ramifications qui vont évidemment au‑delà de la Commission de la capitale nationale. La Loi sur les résidences officielles est une loi du Parlement, et il y a donc une dimension législative. Si cela devait changer, il y aurait des fonds qui... Un projet d'envergure au 24, promenade Sussex dépasserait les budgets approuvés de la Commission, et il devrait donc y avoir une autre source de financement.
Il y a effectivement des éléments qui dépassent le rôle de la CCN — vous en avez mentionné un autre, c'est‑à‑dire la responsabilité patrimoniale —, mais la CCN a un rôle de gardien, c'est l'organisation responsable et la propriétaire.
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Merci, monsieur le président.
Je souhaite la bienvenue aux gens du ministère.
Monsieur Thompson, dans sa déclaration liminaire, la ministre a parlé de la demande de 4,3 milliards de dollars au titre du budget des dépenses. Elle a mentionné que la plus grande partie de ce montant, soit environ 3,4 milliards de dollars, était destinée à l'immobilier et à l'infrastructure. En fait, en examinant les six postes énumérés par la Bibliothèque du Parlement, j'ai remarqué que c'est le seul poste qui a constamment augmenté. En 2021, le montant s'élevait à environ 2,8 milliards de dollars. Puis nous sommes passés à 3,2 milliards de dollars. Cette année, nous en sommes à 3,4 milliards. Tous les autres postes ont diminué.
Pouvez-vous me dire à quoi nous prévoyons de consacrer ces 3,4 milliards de dollars? J'aimerais que vous nous disiez si une partie de cet argent est utilisée — et de quelle façon — pour les initiatives d'écologisation du gouvernement et des bâtiments publics que nous avons mises en place, je vous en serais très reconnaissant.
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En effet. Je vous remercie de cette question.
Il y a diverses catégories de projets, je dirais, dans cette enveloppe relative aux immobilisations, notamment le très important portefeuille de locaux à bureaux du gouvernement fédéral. Ce sont près de sept millions de mètres carrés de bureaux. Compte tenu de tous les changements qui touchent le lieu de travail, nous examinons activement nos besoins futurs en matière de locaux. Il n'en reste pas moins qu'il faut continuellement travailler à rajeunir, rénover ou remplacer les locaux. C'est donc un secteur important.
Nous avons aussi d'autres projets d'investissement dans ce que nous appelons les « ouvrages techniques ». Il s'agit de travaux exécutés sur des ponts et d'autres actifs dans tout le pays. Nous avons le plan de travail qui a été mentionné pour la Cité parlementaire, et il s'agit d'une entreprise de très grande envergure qui comporte de nombreuses phases.
Ce sont là certaines des catégories.
Peut-être que M. Zielonka, mon dirigeant principal des finances, voudra ajouter quelque chose sur les hauts et les bas qui caractérisent la gestion de l'enveloppe relative aux immobilisations.
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Merci, monsieur le président.
Je n'ai pas beaucoup de temps, mais je veux simplement vous faire part de mon inquiétude concernant le remplacement des CP‑140 Aurora. On parle du seul avion disponible immédiatement pour remplacer ce modèle, mais il a déjà été annoncé que la chaîne de production de cet avion était en voie de fermeture. On ne parle aucunement de l'avenir, de ce qui s'en vient et de ce qui sera disponible à court ou moyen terme. Personnellement, cela m'inquiète.
Cela dit, je voudrais maintenant poser une question à M. Perron.
En ce qui concerne l'infonuagique, il existe diverses initiatives pour améliorer les services offerts aux ministères partenaires. J'ose espérer que tous les ministères sont partenaires et qu'ils ne se font pas concurrence.
Quels services infonuagiques d'entreprise Services publics et Approvisionnement Canada envisage-t-il d'autoriser? Qui fournirait ces services?
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Tous les ministères peuvent avoir accès à des solutions infonuagiques. Au pays, huit vendeurs qui répondent à nos normes de sécurité ont été présélectionnés.
La demande est très diverse. Certains ministères vont vouloir utiliser l'infonuagique pour placer des services de l'extérieur sur ces plateformes, qui ont une grande élasticité. D'autres ministères vont vouloir utiliser des plateformes infonuagiques pour bâtir des services d'information dans le but de communiquer de l'information aux citoyens ou à des partenaires de l'extérieur. Les besoins sont multiples.
La beauté de l'infonuagique, c'est son élasticité et sa capacité de répondre à la demande pendant la période de pointe, sans que les clients aient à bâtir une infrastructure monstre, de façon à ce qu'ils paient seulement ce qui est consommé.
Votre question m'amène à vous dire que l'infonuagique a connu une croissance importante. Les dépenses annuelles en la matière sont passées de 3 millions de dollars, il y a trois ans, à un peu plus de 100 millions de dollars, l'année dernière.
On note une forte augmentation, mais les besoins sont divers. Plusieurs ministères utilisent l'infonuagique de façon très spécialisée. À peu près 4 % ou 5 % de nos opérations d'application se font dans l'infonuagique, voire 8 %, selon les derniers chiffres que j'ai vus. C'est donc très variable.
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Je vous remercie de cette excellente question.
C'est un aspect très évolutif pour toutes les organisations qui doivent déterminer le type de portefeuille de locaux à bureaux dont elles auront besoin à l'avenir.
Nous renouvelons notre plan décennal pour les locaux à bureaux et prenons en compte le nouveau modèle de travail hybride. Cela réduit évidemment la superficie totale des locaux à bureaux nécessaires, et nous en tenons compte dans nos décisions concernant le renouvellement des baux et le choix des bâtiments du portefeuille de l'État que nous conserverons ou dont nous disposerons. Il est évident que nous avons l'occasion de réduire très nettement les locaux à bureaux dans les années à venir.
Il y avait déjà des possibilités de réduction avant la pandémie, car nous n'utilisions pas ces espaces de manière optimale. Si l'on ajoute à cela les modèles de travail hybrides, nous constatons qu'il existe une réelle possibilité de consolider les locaux à bureaux tout en poursuivant les objectifs d'écologisation et d'accessibilité, entre autres, afin de réduire l'empreinte au sol tout en ayant des locaux mieux adaptés à l'usage que nous en faisons. Ce projet se poursuit. Chaque ministère travaille à cerner ses besoins futurs.
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Je n'ai pas les résultats définitifs, car nous sommes à mi‑chemin du processus.
Il y aura un suivi des économies possibles, évidemment, du fait de la résiliation des baux qui ne seront plus nécessaires. La cession d'actifs devenus inutiles générera des recettes. Des investissements sont également nécessaires en cours de route. Même si l'on dispose d'un bâtiment, il faut parfois investir pour en obtenir la valeur marchande.
Tout ce travail se fait en collaboration avec les ministères, qui précisent l'espace dont ils estiment avoir besoin dans les années à venir. On travaille actuellement à une vaste consolidation des plans ministériels, et tout cela va aboutir à une stratégie mise à jour.
Notre cible précédente était de réduire le portefeuille de 40 %. Nous pensons maintenant pouvoir le réduire de plus de 50 %.
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Je vous remercie de cette question.
Il y a un large éventail d'activités au sein du ministère, ce qui explique certains montants élevés. En particulier, dans des domaines comme la construction, comme vous pouvez le constater, pour la conception d'un bâtiment — prenez le projet de la Cité parlementaire —, nous n'avons pas d'architectes ou de concepteurs à l'interne pour accomplir ce travail. Nous le confions à des fournisseurs externes.
Nous avons parlé tout à l'heure de la modernisation et de la réparation des navires. Là encore, il s'agit de services externalisés. Nous avons d'autres services d'entretien pour notre portefeuille de biens immobiliers.
Depuis de nombreuses années, nous confions un vaste éventail d'activités à des fournisseurs au lieu de recourir aux employés de la fonction publique.
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Oui. Merci de la question.
L'économie numérique étant un secteur en pleine croissance, nous voyons de plus en plus d'entreprises autochtones faire des offres dans ce secteur. À Services partagés Canada, lorsque nous mettons en place de nouveaux mécanismes d'approvisionnement dans certains secteurs, nous créons délibérément ce que nous appelons un marché réservé aux entreprises autochtones. Nous disposerons d'un mécanisme principal pour acquérir un certain type de produit ou de service auprès d'entreprises canadiennes ou d'entreprises en général. Nous aurons une autre voie spécialisée pour les entreprises autochtones, en essayant de tirer parti de la capacité à développer les différents groupes autochtones au Canada pour occuper cet espace.
Nous avons obtenu de bons résultats avec 6.3 % de la valeur en 2021‑2022 et 7,8 % des contrats financés. C'est un progrès. Je pense qu'il y a plus de potentiel que cela, alors nous devons continuer à faire connaître nos besoins en matière de marchés publics afin de susciter davantage d'intérêt de la part des entreprises autochtones.
Nous avons également écrit à nos 15 principaux fournisseurs et partenaires pour leur faire savoir que nous voulions atteindre certains objectifs sociaux et pour les inviter à réfléchir sérieusement à leurs propres marchés publics autochtones afin de créer l'industrie qui les soutiendra et qui sera disponible pour que le Canada puisse s'approvisionner directement auprès d'entreprises autochtones.
Dans les domaines de l'achat de matériel, d'équipement et de services professionnels, nous avons constaté une croissance avec les entreprises autochtones au Canada.
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Nous pouvons probablement, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. C'est assez informel.
Si j'ai le consentement des membres, nous continuerons jusqu'à cinq minutes avant le début du vote.
Des députés: D'accord.
Le président: Merveilleux. Nous irons directement aux votes.
Le Comité souhaite‑t‑il se prononcer sur le budget principal des dépenses maintenant?
Des députés: D'accord.
Le président: Comme je l'ai mentionné, et nous avons reçu le consentement, nous regrouperons les ministères.
SOCIÉTÉ CANADIENNE DES POSTES
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Crédit 1— Paiements à la Société à des fins spéciales..........22 210 000 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
ÉCOLE DE LA FONCTION PUBLIQUE DU CANADA
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Crédit 1— Dépenses de programme..........63 502 781 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
SECRÉTARIAT DES CONFÉRENCES INTERGOUVERNEMENTALES CANADIENNES
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Crédit 1— Dépenses de programme..........5 638 744 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
BUREAU CANADIEN D'ENQUÊTE SUR LES ACCIDENTS DE TRANSPORT ET DE LA SÉCURITÉ DES TRANSPORTS
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Crédit 1— Dépenses de programme..........31 469 976 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS ET DES SERVICES GOUVERNEMENTAUX
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Crédit 1— Dépenses de fonctionnement..........2 633 766 246 $
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Crédit 5— Dépenses en capital..........1 559 955 319 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
COMMISSION DE LA CAPITALE NATIONALE
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Crédit 1— Paiements à la Commission pour les dépenses de fonctionnement..........69 725 156 $
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Crédit 5 — Paiements à la Commission pour les dépenses en capital..........25 040 049 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
BUREAU DU SECRÉTAIRE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL
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Crédit 1 — Dépenses de programme..........20 677 200 $
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Monsieur le président, je vais proposer une motion qui vise à réduire les fonds alloués au bureau du gouverneur général.
Je m'explique. Les Canadiens sont actuellement confrontés à une crise de l'inflation, qui est alimentée par les dépenses incontrôlées de ce gouvernement. Les Canadiens ont du mal à faire face à l'augmentation du coût de la vie à cause de cette crise de l'inflation libérale et de la taxe sur le carbone des libéraux. Avec l'ajout prochain d'une deuxième taxe, ils auront encore plus de mal à suivre.
Avec des niveaux d'inflation sans précédent, le prix des maisons qui double et la montée en flèche des taux hypothécaires et des loyers, le coût de la vie devient incontrôlable. Comme je l'ai dit plus tôt aujourd'hui, 1,5 million de Canadiens se rendent chaque mois dans des banques alimentaires, et un Canadien sur cinq saute des repas parce que la nourriture est trop chère.
Pas plus tard que cette semaine, monsieur le président, la banque alimentaire de Saskatoon a organisé une collecte de denrées alimentaires, car la fréquentation n'a jamais été aussi élevée, avec 24 000 personnes. C'est à peu près le nombre de personnes que peut accueillir le Madison Square Garden qui ont recours à l'aide alimentaire chaque mois.
Dans ce contexte, des rapports faisant état de dépenses irresponsables de la part du bureau du gouverneur général ont suscité l'indignation. La gouverneure générale a fait payer aux contribuables des frais de restauration extravagants lors d'un voyage au Moyen-Orient. À ce comité, nous avons entendu parler de centaines de dollars pour des tranches de citron et de lime. C'est un coût absurde que les contribuables ont dû payer.
La gouverneure générale a fait preuve d'un manque de respect envers les contribuables et les Canadiens qu'elle est censée représenter, et le travail dont elle est chargée est devenu un moyen de mener un style de vie extravagant. Depuis son entrée en fonction, la gouverneure générale a facturé aux contribuables près de 40 000 $ de dépenses vestimentaires. Comme l'a dit mon collègue, le député d', les députés paient leurs propres habits. Je m'attends à ce que les vêtements, chaussures, t‑shirts et autres articles soient payés avec leur propre salaire, qui est un bon salaire.
La gouverneure générale reçoit un salaire annuel de 351 000 $, et ce salaire a été augmenté de 48 000 $ — presque 49 000 $ — au cours des cinq dernières années. Les extravagances de la gouverneure générale sont évidemment inacceptables pour les Canadiens, et nous, en tant que députés, devons agir pour mettre un terme à ces extravagances scandaleuses.
Comme il a été déclaré: « Les gens s'attendent à ce que nous gérions leur argent avec transparence. Cela inclut évidemment les députés et les sénateurs, le gouvernement et le gouverneur général. »
C'est pourquoi j'aimerais proposer que le crédit 1 sous la rubrique Bureau du secrétaire du gouverneur général de 20 677 200 $, moins le montant de 5 169 300 $ accordé au titre des crédits provisoires, soit réduit de 136 986,31 $, ce qui le ramène à 15 370 913,69 $.
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Tout d'abord, je remercie ma collègue d'avoir présenté cette motion. Nous avons tous les mêmes préoccupations, et c'est pourquoi nous réalisons une étude sur le sujet.
Nous en sommes à huit études, je pense, ou sommes-nous rendus à neuf? Peut-être. Je pense que c'est le cas.
Ce qui me préoccupe, c'est que nous recevons maintenant au Comité des motions qui devraient figurer dans l'étude afin que nous puissions formuler de très bonnes recommandations, et je pense que certaines de ces recommandations devraient certainement porter sur la manière dont le gouverneur général dépense l'argent des contribuables.
Ce qui me préoccupe, c'est que nous recevons maintenant un grand nombre de motions qui court-circuitent les études que nous menons. Je ne dis pas que je suis opposé à toutes les motions. En fait, j'aimerais en savoir plus.
Ma collègue qui a présenté cette motion faisait partie du gouvernement. Stephen Harper a nommé le très honorable David Johnston non pas une, mais deux fois, et n'a pas fait cette coupure. J'aimerais savoir pourquoi cela ne s'est pas produit sous le gouvernement conservateur. Pourquoi ce chiffre? D'où vient ce chiffre arbitraire? J'aimerais le comprendre.
Cela ne devrait‑il pas être inclus dans l'étude afin que nous puissions prendre de bonnes décisions politiques et formuler des recommandations pour l'avenir? J'aimerais entendre l'avis de ma collègue, que je respecte beaucoup. J'aimerais avoir des réponses à ce sujet.
Je lui suis reconnaissant d'avoir présenté cette motion.
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Merci, monsieur le président.
Je pense que nous avons tous notre propre opinion concernant la gouverneure générale, et je ne pense pas que mon sentiment à long terme soit très différent de celui de Mme Vignola sur la personne que je préférerais voir à la tête du gouvernement du Canada. À l'heure actuelle, nous avons une gouverneure générale. Nous avons une monarchie. Ces postes sont occupées par des personnes et un budget leur est alloué. Le fait que nous réduisions un montant indéterminé ou le montant que Mme Block a indiqué dans sa motion ne signifie pas que l'argent ne sera pas utilisé pour des vêtements. Le montant de 142 000 $, ou quel que soit le montant, pourrait être utilisé pour supprimer des postes. Cet argent pourrait être utilisé pour n'importe quoi d'autre.
Je ne sais pas s'il y a des postes budgétaires précis dans le budget que nous avons reçu. Je ne pense pas qu'ils soient liés à la gouverneure générale. Nous ne supprimons pas simplement un poste budgétaire pour l'habillement. Il s'agit simplement d'une proposition de réduction arbitraire d'un montant dans le budget sans avoir étudié correctement la question pour comprendre à quoi cet argent doit servir précisément. Cela signifierait‑il que la gouverneure générale effectuerait un voyage de moins dans l'année, mais que tous les autres voyages représenteraient le même montant de dépenses qu'auparavant, au lieu de réduire les dépenses pour tous les voyages de la manière suggérée par le Comité dans son rapport?
Ce que nous devrions faire, c'est terminer comme il se doit le rapport du gouverneur général, en formulant des recommandations selon lesquelles, tant que nous aurons un gouverneur général, c'est ainsi qu'il devrait voyager. Je soutiendrais une ligne dans le rapport qui précise que l'argent ne devrait pas être utilisé pour des indemnités vestimentaires. Je ne pense pas qu'il soit judicieux de découper arbitrairement les chiffres d'un budget sans l'avoir examiné du point de vue des postes et sans les avoir réduits.
Étant donné que nous n'en avons même pas discuté avant la réunion et que Mme Block a choisi de ne pas présenter cette motion aux membres libéraux de ce comité avant la réunion, ce qui aurait pu être fait facilement, je ne soutiendrai certainement pas cette motion.
Merci, monsieur le président.
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Merci, monsieur le président.
Je suis tout à fait d'accord avec l'argument de mon collègue, M. Johns. Cela dit, bien que nous nous entendions sensiblement sur le dépassement des coûts et que nous nous préoccupions et nous questionnions fortement sur les dépenses de la gouverneure générale, j'estime que nous sommes en train de mettre la charrue avant les bœufs.
Nous devons mener une étude. Nous avons besoin de compléter les conclusions et les recommandations de l'étude en cours. Elle n'est qu'à moitié terminée. Nous avons encore du pain sur la planche. Nous n'avons pas trouvé toutes nos recommandations. Rien n'a été approuvé. Il nous reste bien des enjeux à aborder.
Mon collègue d'en face vient de dire que nous n'avons pas besoin d'étude. Certains utilisent ce même argument pour dire que nous n'avons pas besoin d'une séance d'information sur la sécurité nationale pour comprendre le concept. Écoutez, c'est ainsi qu'on gouverne. On reçoit de l'information, on examine les faits, on mène des études et on prend ensuite une décision éclairée en fonction des informations recueillies et des débats tenus.
Comme l'a dit mon collègue, je ne comprends pas trop pourquoi on dépose une motion sans même avertir les libéraux. Ce n'est pas cela, la collaboration. Ce n'est pas cela, travailler ensemble. Ce n'est pas ainsi qu'on tente d'aller au fond des choses. Ce n'est pas ainsi qu'on tente de prendre une décision éclairée.
Encore une fois, j'approuve entièrement la proposition de M. Johns. Il a une fois de plus fait une suggestion pragmatique et responsable. Complétons l'étude en cours en premier avant de parler des prochaines étapes en matière de règles et de cadres. Discutons des changements au bureau du gouverneur général à cet égard ultérieurement. Je vais voter contre la motion.
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Merci, monsieur le président.
J'aimerais soulever quelques points.
Sauf son respect, je ne suis pas du même avis que ma collègue du Bloc en ce qui concerne la charge du gouverneur général et la transition vers une république, mais je suis heureux de constater qu'elle semble s'entendre avec son collègue de Mont‑Royal qui semble lui aussi être à la recherche de cette transition. Je suis plutôt satisfait des pratiques établies au pays et fier de faire partie du Commonwealth. Que Dieu sauve le Roi.
Cela dit, j'estime que la gouverneure générale pourrait faire des économies. Je reviens à ce qu'a dit M. Housefather; il est important de prêter attention au montant qu'elle n'a pas dépensé. D'après ce que j'ai lu, on parle de centaines de milliers de dollars, de plus de trois quarts de million de dollars inutilisés à son bureau. Nous avons la possibilité de réduire le budget de 136 986,31 $, parce que le Comité, dans le cadre de son travail, a déterminé que ce montant représentait un excès et un luxe incompatibles avec les attentes des Canadiens. Nous n'avons pas besoin de mener d'étude là‑dessus.
J'ai apprécié la leçon d'histoire de M. Johns sur ce qui s'est passé il y a plus de 10 ans, mais sauf son respect, nous avons un gouvernement libéral depuis huit ans. Le NPD a le droit de voter contre cette motion pour soutenir l'excès et le luxe de la gouverneure générale qui disposera de 136 986,31 $ de plus pour le champagne et le caviar, mais je n'étais pas ici en 2012. Je suis ici en 2023. Je vais voter en faveur de la réduction budgétaire de 136 986,31 $, parce ce qui se passe dans son bureau est inacceptable dans un contexte où les Canadiens vivent des moments difficiles.
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Merci, monsieur le président.
Je suis heureux que mon ami, M. Barrett, soit si attentif à ce que je dis. Tout ce que j'ai dit, c'est que je préférerais que notre chef d'État soit canadien un de ces jours. Je ne dis pas d'amender la Constitution maintenant ou que cela devrait être une priorité, mais je préférerais que notre chef d'État soit canadien un de ces jours. C'est mon opinion.
En ce qui concerne les attaques envers la monarchie et le poste de gouverneur général, cette réduction budgétaire sans réelle explication m'apparaît très insensible à l'égard de la gouverneure générale actuelle, puisqu'il s'agit essentiellement d'une attaque personnelle. On s'attaque à ses dépenses et à son approche.
Je crois que le Comité est capable de rédiger un rapport approprié qui ne retire pas des fonds de façon arbitraire sans que l'on ne comprenne pourquoi. J'ai été maire et conseiller municipal pendant de nombreuses années. Nous n'aurions jamais examiné un budget sans avoir la moindre idée de sa ventilation. Un collègue ne serait jamais arrivé à la dernière minute à une réunion pour demander un retrait de fonds sans en avoir discuté avec d'autres membres du conseil au préalable. Nous n'avons pas mené d'étude portant exclusivement sur le budget du gouverneur général. Je ne me souviens pas d'avoir entendu une seule question à propos de ce montant — même aujourd'hui — et je ne crois pas que ce soit la façon de faire. Nous devrions conclure notre rapport correctement.
Je suis tout à fait prêt à répéter dans le rapport que le gouverneur général ne devrait pas avoir d'allocation vestimentaire et que son salaire devrait généralement couvrir l'habillement. Je pense que nous devrions formuler des recommandations concernant tous les déplacements du gouverneur général et examiner tous les éléments de notre étude et les regrouper correctement dans un rapport, ce que nous ne semblons jamais faire, parce que différents membres du Comité déposent constamment des motions pour que nous menions de nouvelles études sur toutes sortes d'enjeux, ce qui fait que nous n'en finissons jamais aucune.
Pour conclure, monsieur le président, je crois qu'il nous faudrait adopter une autre approche avec ce type de motion.
Merci, monsieur le président.
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J'aimerais soulever quelques points.
Tout d'abord, je sais que M. Barrett ne veut pas que je retourne 10 ans en arrière, puisqu'il n'était pas ici à ce moment‑là, mais son l'était. Il faisait d'ailleurs partie du Cabinet lorsque le gouvernement a décidé de doubler le salaire du gouverneur général, alors oui, j'estime qu'il est pertinent de discuter de notre façon de faire.
Je me sens aussi un peu pris de court. Comme l'a dit M. Housefather, on propose de retirer un certain montant sans explication aucune. Cela aura‑t‑il une incidence sur les déplacements, sur le personnel, sur l'habillement, etc.?
Je ne suis pas fermé à cette discussion; je veux l'avoir, même. Tout comme M. Housefather, j'ai moi-même siégé dans un gouvernement municipal. Or, on examine ce genre de choses au niveau municipal également. On rédige un rapport avec le personnel, puis on prend des décisions. Or, certains cherchent maintenant à retirer ce montant d'argent arbitrairement, parce qu'il n'a pas été utilisé conformément à nos attentes.
Si nous voulons réduire le budget, soit, mais faisons le de la bonne façon. Nous ne sommes pas en train de travailler sur notre étude en cours. Nous sommes toujours en train de réagir à quelque chose.
Nous avons huit études en cours, monsieur le président. Nous n'avons pas complété une seule étude en deux ans...