:
Bonjour, monsieur le président, mesdames et messieurs les membres du Comité.
D'abord, je vous remercie de nous permettre de prendre la parole pour représenter l'Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario, communément appelée FedDev Ontario.
Je m'appelle Nancy Horsman. Je suis présidente de l'Agence. Je suis accompagnée de mes collègues Alain Beaudoin, vice-président de la politique, des partenariats et de la gestion du rendement, et Frank Lofranco, vice-président de l'innovation commerciale et du développement communautaire.
[Traduction]
FedDev Ontario a été créée en 2009, avec un mandat de cinq ans, en vue de réagir aux effets du ralentissement économique mondial dans le sud de l'Ontario. Dans le cadre du budget de 2013, le mandat de l'Agence a été renouvelé pour une autre période de cinq ans, qui se terminera à la fin de mars 2019. L'administration centrale de FedDev Ontario est située à Waterloo, et l'Agence compte des bureaux dans l'ensemble de la région, soit à Ottawa, Toronto et Peterborough. Elle emploie environ 230 employés équivalents temps plein.
Le sud de l'Ontario est une région unique qui joue un rôle clé dans l'économie canadienne. On y retrouve environ le tiers de la population du Canada, et la région est à l'origine de plus du tiers de l'emploi, du produit intérieur brut et des exportations à l'échelle nationale. On y retrouve aussi des grappes industrielles, notamment dans les secteurs de l'automobile, de la finance, de l'information et des technologies des communications, ainsi que des sciences de la vie, dont de nombreuses sont appuyées par des incubateurs et des accélérateurs.
L'Ontario est le moteur du Canada en matière de recherche et développement. Près de la moitié de toute la R-D du secteur privé au Canada est effectuée en Ontario. Cette province a aussi le taux le plus élevé de diplômés universitaires au pays et le plus grand nombre de collèges et d'universités.
[Français]
Quoi qu'il en soit, la région n'a pas été épargnée par les impératifs de l'économie mondiale en évolution. Tout comme d'autres économies avancées, la région effectue une transition vers une économie de plus en plus axée sur les services et le savoir. Beaucoup de secteurs traditionnellement forts de la région sont aujourd'hui en transition, comme les secteurs manufacturier et de l'automobile.
Même si les conditions économiques de la région se sont améliorées ces dernières années, certains défis demeurent.
[Traduction]
Les programmes et services de FedDev Ontario sont conçus pour tirer parti des avantages concurrentiels de la région, en vue de relever ces défis. Notre mandat de base est de raffermir la capacité économique du sud de l'Ontario en matière d'innovation, d'entrepreneuriat et de collaboration, ainsi que de favoriser le développement d'une économie forte et diversifiée.
[Français]
Nos programmes et services sont bien positionnés par rapport aux priorités du gouvernement du Canada, dont le Programme d'innovation du Canada, et pour soutenir les collectivités en transition. FedDev Ontario s'efforce d'aider ses partenaires de la région à stimuler la croissance économique. L'Agence tend aussi à appuyer la capacité des entreprises à s'adapter, à accroître leur rendement, à accéder à de nouveaux marchés ainsi qu'à investir dans des projets créant de bons emplois bien rémunérés.
[Traduction]
Dans le cadre de son mandat, FedDev Ontario joue un certain nombre de rôles clés. Nous finançons des projets ciblés, en collaboration avec d'autres partenaires, en vue de stimuler l'économie de l'Ontario. Nous assurons la mise en oeuvre de programmes nationaux dans notre région. Nous fournissons des services aux entreprises et à d'autres intervenants dans le domaine des affaires. Nous regroupons des intervenants de premier plan, en vue d'améliorer le rendement de l'économie de l'Ontario, en jouant un rôle de facilitateur. Enfin, nous agissons en tant que champion pour la région du sud de l'Ontario.
Nous avons reçu un budget de 920 millions de dollars, pour notre mandat actuel de cinq ans, afin de nous acquitter de ces tâches. Les programmes de base de l'Agence sont les Initiatives pour la prospérité du Sud de l'Ontario, le Fonds de fabrication de pointe et le Programme de développement de l'Est de l'Ontario, que je vous expliquerai brièvement tour à tour.
Les Initiatives pour la prospérité du Sud de l'Ontario sont au nombre de quatre et viennent répondre à une gamme de besoins des entreprises de la région.
L'Initiative Investir dans l'innovation des entreprises appuie les entreprises en démarrage dans des domaines comme l'accès aux capitaux, le mentorat et le recours aux incubateurs. L'Initiative Investir dans la croissance et la productivité des entreprises, quant à elle, aide les petites et moyennes entreprises à accroître leur capacité, à accéder aux marchés d'exportation et à adopter des technologies pour devenir plus productives.
L'initiative Investir dans les partenariats de commercialisation favorise les investissements dans des projets qui renforcent les grappes industrielles ou créent de l'innovation, toujours dans l'optique de commercialiser de nouvelles technologies ou de nouveaux processus. Pour ce qui est de l'Initiative Investir dans la diversification régionale, elle permet de soutenir les collectivités, afin qu'elles tirent parti de leurs atouts uniques, diversifient leurs économies, améliorent leur compétitivité et attirent des investissements et des emplois.
[Français]
Le Fonds de fabrication de pointe aide les fabricants à adopter des technologies de pointe pour renforcer leur positionnement dans les chaînes d'approvisionnement mondiales.
Pour relever les défis économiques actuels associés à l'exode des jeunes et à la transition des secteurs traditionnels dans l'Est ontarien, l'Agence dispose du Programme de développement de l'Est de l'Ontario. Ce programme fait la promotion du développement des entreprises, de l'innovation communautaire et de la collaboration stratégique, et il est mis en oeuvre grâce au concours des Sociétés d'aide au développement des collectivités de la région.
[Traduction]
FedDev Ontario, comme toutes les autres agences de développement régional, joue un rôle important d'agent du gouvernement fédéral pour la mise en oeuvre des programmes nationaux, et plus particulièrement, le Programme de développement des collectivités, l'Initiative de développement économique et le Programme d'infrastructure communautaire de Canada 150.
Le Programme de développement des collectivités aide les petites entreprises, qui sont la pierre angulaire de nos collectivités rurales, à profiter des occasions qui s'offrent et à prendre de l'expansion, grâce à l'accès à des prêts, de la formation et des réseaux.
L'Initiative de développement économique est axée sur le renforcement de l'innovation, de l'entrepreneuriat, des partenariats et de la diversification des activités économiques dans les collectivités de langue officielle minoritaire. Dans le sud de l'Ontario, cette initiative vise à répondre aux besoins des collectivités francophones.
Des agences de développement régional au pays assurent la mise en oeuvre du Programme d'infrastructure communautaire de Canada 150, en vue de la célébration du 150e anniversaire de la Confédération canadienne, en 2017. Ce programme national appuie la rénovation ou l'amélioration de l'infrastructure communautaire existante. Cela comprend des projets à l'appui des collectivités autochtones et d'autres qui favorisent une croissance économique verte. Les fonds de PIC 150 versés par FedDev Ontario dans le sud de l'Ontario totalisent 88,8 millions de dollars.
FedDev Ontario offre aussi des services aux entreprises, par l'entremise d'activités associées aux retombées industrielles et technologiques et d'Entreprises Canada Ontario, ou ECO, qui fait partie du Réseau Entreprises Canada.
FedDev Ontario fournit du soutien au secteur de l'aérospatiale et de la défense du sud de l'Ontario et facilite la participation de cette région aux achats liés à la défense et à la sécurité au Canada, en tirant parti des possibilités qui s'offrent dans le cadre de la Politique des retombées industrielles et technologiques.
Grâce à ses activités en ligne, son centre de service et ses activités de sensibilisation, Entreprises Canada Ontario informe l'ensemble de la population de l'Ontario sur la façon de démarrer, de gérer et de faire prospérer une entreprise.
[Français]
La contribution de FedDev Ontario à l'obtention de résultats économiques positifs est rendue possible non seulement en investissant conjointement dans des projets et en offrant des services, mais aussi en agissant en tant que facilitateur et champion pour la région.
L'Agence réunit les principaux acteurs de la région pour trouver une vision commune et encourager l'élaboration de plans coordonnés, et ce, tout en faisant une promotion active des atouts de la région. L'Agence peut aussi fournir des renseignements régionaux. Elle fait ainsi office de pont en direction et en provenance d'Ottawa.
[Traduction]
Depuis sa création, en août 2009, FedDev Ontario a engagé plus de 1,6 milliard de dollars, dont on estime qu'ils ont généré plus de 2,4 milliards de dollars de fonds à effet de levier supplémentaires. Cela comprend plus de 325 projets de concert avec des petites et moyennes entreprises, plus de 50 projets avec des incubateurs et des accélérateurs, et plus de 200 projets avec des fabricants. Il ne s'agit là que de nos investissements directs. Nous procédons aussi à des investissements par l'entremise de tiers responsables de la prestation des services, comme Manufacturiers et Exportateurs du Canada et la Fondation Yves Landry.
Au cours du présent exercice, FedDev Ontario est en voie de dépenser entièrement les fonds de programme qui lui ont été affectés, soit 227,7 millions de dollars, grâce à un financement d'exploitation de 25,7 millions de dollars. Pendant le reste de son mandat, l'Agence continuera d'évaluer des propositions, de mettre en oeuvre des programmes et de contrôler et mesurer le rendement de son portefeuille d'investissements. Nous continuerons de fournir des services aux entreprises et d'agir comme facilitateur et comme champion, tout en planifiant en vue du renouvellement de notre mandat.
[Français]
Pour conclure, je tiens à vous remercier de nous avoir donné l'occasion de comparaître devant vous aujourd'hui.
Mes collègues et moi-même serons heureux de répondre à vos questions.
:
Merci, monsieur le président. C'est un plaisir pour moi d'être ici.
Bon après-midi, je suis Doug Zolinsky, sous-ministre adjoint par intérim au bureau régional de la Saskatchewan du ministère de la Diversification de l'économie de l'Ouest Canada. Mon collègue James Meddings est notre SMA, Politiques et Orientation stratégique. Rhonda Laing est notre directrice des politiques, de la planification et des relations extérieures pour la région de la Saskatchewan.
Je vais vous parler de la situation économique en Saskatchewan, mais j'aimerais d'abord préciser que Diversification de l'économie de l'Ouest Canada, aussi appelé DEO, est un ministère très présent en Saskatchewan, en plus d'avoir des liens étroits avec ses homologues provinciaux, le milieu des affaires en Saskatchewan, les organisations autochtones et d'autres intervenants. Tout cela soutient le ministère dans son rôle, qui consiste à fournir des données régionales et des conseils stratégiques, à rassembler les parties prenantes et à soutenir un développement économique sensible aux besoins des régions.
Permettez-moi de vous parler un peu de la Saskatchewan. La Saskatchewan compte en tout 1,14 million d'habitants. C'est une population jeune, en croissance depuis 2007, ce qui renverse un déclin amorcé il y a une décennie et est en rupture avec la croissance démographique quasi inexistante qui prévalait depuis les années 1930. La Saskatchewan compte une importante communauté autochtone. Selon les données du dernier recensement de 2011, on constate que 15,6 % de la population de la Saskatchewan est autochtone, et un cinquième des enfants de la province est constitué d'enfants des Premières Nations ayant 14 ans ou moins.
La Saskatchewan dispose d'une grande diversité des richesses naturelles, dont le pétrole et le gaz, la potasse et l'uranium. C'est également le plus grand producteur agroalimentaire au pays. Les ressources naturelles sont ses grands moteurs économiques. Le secteur pétrolier et gazier, qui représente environ 15 % du PIB de la Saskatchewan, constitue le plus grand secteur industriel de cette province. Dans son ensemble, la production de ressources primaires représente environ 27 % du PIB réel de la province, qui s'élevait à 58,5 milliards de dollars en 2015.
La Saskatchewan a connu de profonds changements au cours de la dernière décennie. Jusqu'à tout récemment, la province jouissait d'une croissance économique particulièrement solide grâce à une hausse des prix des produits de base amorcée autour de l'année 2002. Cette hausse était liée à l'industrialisation accélérée de la Chine et d'autres pays en développement, qui a augmenté la demande en matières premières et en ressources de la Saskatchewan. Divers facteurs, notamment le ralentissement de la croissance de la Chine et de certaines autres économies émergentes, ainsi que la solidité de l'approvisionnement mondial, ont depuis exercé une pression à la baisse sur les prix de bon nombre des principaux produits de base offerts par la Saskatchewan, notamment le pétrole et la potasse.
La baisse du prix des produits de base représente tout un défi pour la Saskatchewan. En 2015, le PIB réel de la province a reculé de 1,4 %, essentiellement en raison de la faiblesse du prix du pétrole. De 2014 à 2015, les dépenses en immobilisations ont diminué de 17,3 %, les baisses les plus importantes revenant aux secteurs minier, pétrolier et gazier. Par rapport à il y a deux ans, le nombre de plateformes de forage en activité dans la province a diminué de plus de la moitié: on en compte maintenant 27 comparativement à 68 en 2014; de plus, l'abondance de l'offre a entraîné des centaines de mises à pied dans le secteur minier, où les prix sont en baisse par rapport aux sommets atteints avant la récession.
Le taux de chômage de la Saskatchewan se situe actuellement à 6,3 %, comparativement à 7 % dans l'ensemble du Canada. Si ce taux reste relativement bas, il a considérablement augmenté au cours de 2015 et 2016 puisqu'il n'était que de 3,8 % en 2014; c'est en grande partie à cause du faible prix du pétrole brut. En août, la province comptait 42 000 personnes en chômage, comparativement à 31 000 à la même époque il y a deux ans.
En raison de la faiblesse soutenue du prix du pétrole, on prévoit une croissance limitée en 2016. Cependant, la diversité des ressources dont la Saskatchewan dispose a contribué à limiter l'incidence des cours pétroliers sur son économie, et l'on s'attend à ce qu'elle soit la province productrice de pétrole qui subisse la plus courte et la moins grave des récessions à toucher les provinces productrices de pétrole.
Comme la Saskatchewan dépend fortement de ses exportations, la santé de la province dépend de son accès aux marchés. En 2015, ses exportations de marchandises ont atteint 32,6 milliards de dollars. Par rapport au nombre d'habitants, la Saskatchewan est la province qui exporte le plus, soit près de 29 000 $ en exportation par résidant en 2015.
Les États-Unis sont à l'origine de la plus grande partie des exportations de marchandises de la Saskatchewan, mais les exportations en direction de marchés en développement, dont la Chine et l'Inde, prennent de plus en plus d'importance. Entre 2005 et 2015, la part des exportations de la Saskatchewan vers la Chine et l'Inde a plus que doublé. Ensemble, ces deux pays ont reçu 16 % des marchandises exportées par la Saskatchewan en 2015.
Reflet de l'importance des ressources naturelles en Saskatchewan, les exportations de la province reposent sur les produits de base. Ses principaux produits d'exportation sont les huiles brutes de pétrole, la potasse, la graine de canola, les lentilles, le blé, les pois et l'uranium. Réunis, ces produits représentaient environ les trois quarts de l'ensemble des exportations de marchandises en 2015.
Les exportations de la Saskatchewan ont été soutenues par des percées dans les secteurs où elle est traditionnellement présente, comme l'adoption de techniques agricoles de pointe et l'élaboration de nouvelles variétés de cultures. Par exemple, la Saskatchewan figure maintenant parmi les grands producteurs de légumineuses, une culture de rapport et d'exportation qui a pris de l'importance. En 2015, les lentilles et les pois secs représentaient 23,9 % des recettes monétaires agricoles de la province.
La Saskatchewan est également un chef de file dans des secteurs innovants liés à ses grandes ressources traditionnelles. On trouve dans la province une grappe de biotechnologie agricole dynamique, spécialisée en développement des cultures, vaccins et élaboration de nouveaux bioproduits. Cette grappe aide les producteurs de la Saskatchewan à être en mesure de satisfaire à la demande croissante en produits alimentaires et autres, dont en bioénergie. La Saskatchewan dispose également d'un pôle énergie très novateur en plus d'être un chef de file en récupération assistée du pétrole et en captage et de stockage du carbone, des méthodes contribuant à l'augmentation de la production et à la réduction des coûts des producteurs.
Du côté de l'agriculture, la Saskatchewan a transposé ses forces et compétences traditionnelles dans la fabrication de produits à valeur ajoutée, notamment en transformation alimentaire et en fabrication de matériel agricole. Elle occupe une place de chef de file dans d'autre secteurs émergents, comme la science nucléaire, créant les conditions qui permettront à la province de tirer davantage parti de la chaîne de valeur de l'uranium et de saisir les possibilités en médecine et en production d'énergie.
La Saskatchewan est confrontée à divers défis économiques.
La dépendance économique de la province envers l'exploitation des ressources naturelles la rend vulnérable aux ralentissements économiques et à l'instabilité du prix de produits de base, ou aux cycles d'expansion et de récession. Les exportateurs de la Saskatchewan sont extrêmement tributaires du marché américain, malgré la croissance des marchés en développement. En Saskatchewan, les innovateurs peinent à accéder au capital nécessaire pour commercialiser leurs idées, et la province fait peu de recherche et développement comparativement aux compétences concurrentes.
La population autochtone de la Saskatchewan a un esprit d'entreprise poussé. La croissance économique autochtone profite d'un investissement privé en croissance. On constate cependant d'importants écarts socioéconomiques entre les résidants autochtones et non autochtones de la province. Il est essentiel de les éliminer, pour le mieux-être des Autochtones de la Saskatchewan comme pour la future prospérité économique de la province.
Les programmes et activités de DEO répondent bien aux impératifs et aux possibilités de la Saskatchewan. Par son Programme de diversification de l'économie de l'Ouest et l'Initiative d'innovation dans l'Ouest, le DEO effectue des investissements stratégiques en vue de stimuler et diversifier l'économie de la Saskatchewan. En soutenant le Réseau de services aux entreprises de l'Ouest canadien, le DEO offre aussi un accès aux services et aux capitaux, ce qui aide la petite et moyenne entreprise à innover, croître et créer des emplois.
Il est important que les entreprises de la Saskatchewan soient concurrentielles à l'international et qu'elles poursuivent leur pénétration des marchés mondiaux. Par ses investissements, le DEO aide les PME de l'Ouest du Canada à renforcer leur capacité à participer aux débouchés offerts sur le marché international et les marchés émergents. Le DEO fait aussi valoir sur les marchés internationaux les atouts et secteurs particulièrement forts en Saskatchewan et dans l'Ouest du Canada, afin de favoriser les échanges et d'attirer les investissements étrangers dans la région.
Une amélioration de l'accès au capital et une augmentation des investissements dans la recherche et le développement pourront contribuer à soutenir l'innovation et à augmenter la production à valeur ajoutée dans la province. Les investissements du DEO soutiennent le développement et la commercialisation de produits et procédés novateurs stratégiques, et le DEO a favorisé la croissance de secteurs émergents importants en Saskatchewan, notamment en biotechnologie et en transformation alimentaire à valeur ajoutée.
L'amélioration de la situation économique des Autochtones de la Saskatchewan peut contribuer à renforcer le rendement économique de la province et lui procurer des avantages communautaires et sociétaux. Le soutien du DEO au savoir-faire, à la formation et à la croissance économique des Autochtones peut aider à accroître leur participation au marché du travail et améliorer les conditions de vie en Saskatchewan.
Nous sommes fiers de notre rôle en Saskatchewan et nous continuerons de travailler de concert avec ses principaux partenaires afin d'aider la province à saisir les possibilités économiques qui se présentent et à stimuler sa prospérité.
Merci.
:
Merci de poser la question.
Tout d'abord, j'aimerais mentionner que la Saskatchewan considère vraiment qu'elle est en train de diversifier son économie en misant sur les forces dont elle dispose déjà traditionnellement dans son fonds de ressources naturelles.
Premièrement, je parlerais d'agriculture. D'importants éléments d'infrastructure sont actuellement en place, en Saskatchewan, surtout autour de l'Université de la Saskatchewan. Le Centre canadien de rayonnement synchrotron représente le plus gros investissement au pays dans le domaine des instruments scientifiques.
De même, nous avons le VIDO, l'Organisme de recherche sur les vaccins et les maladies infectieuses et le VIDO-InterVac.
Nous avons aussi le Global Institute for Food Security. L'institut en tant que tel peut compter sur une somme de 35 millions de dollars, je crois, ou 25 millions, provenant de PotashCorp of Saskatchewan, à investir dans les compagnies, carrément, pour faire des choses en agroalimentaire. Nous avons la présence d'organisations comme Ag-West Bio, qui fait la promotion de la biotechnologie partout dans le monde, et le DEO lui a donné son soutien.
La province a aussi reconnu que l'agriculture faisait partie des grands secteurs qu'elle compte soutenir. En fait, elle parle de miser sur son trio « alimentation, carburant et engrais ». Voilà donc un secteur.
Aussi, du côté de l'extraction des ressources naturelles, on commence à reconnaître l'intérêt du développement dans le domaine afin d'améliorer les techniques de récupération du pétrole en vue de réduire les coûts. La récupération de l'eau autour des sites miniers et de forage est essentielle. Dernièrement, le DEO a soutenu une usine de récupération des résidus miniers où l'on fait l'essai de méthodes de remise en état de sites miniers. C'est une autre source de réduction des coûts pour l'industrie minière en tant que telle.
Il y a plusieurs initiatives du genre. Nous serions probablement capables d'en produire une assez bonne liste, mais, chose certaine, il se fait des choses qui témoignent de la nécessité de rompre le cycle des produits de base.
:
Merci, monsieur le président
[Français]
Bonjour, mesdames et messieurs.
[Traduction]
Je m'appelle France Guimond et je suis sous-ministre adjointe par intérim pour la région du Manitoba. Aujourd'hui, je suis accompagnée par James Meddings, que vous avez déjà rencontré, notre SMA, Politique et Orientation stratégique, et Ryan Dunford, directeur général par intérim, Politique et Orientation stratégique.
Vous venez d'entendre mes collègues de la Saskatchewan. Je constate qu'il y a certaines similitudes dans notre structure sociale et économique; il se peut donc que nos propos se chevauchent. Je m'attarderai toutefois aux aspects propres à l'économie du Manitoba.
[Français]
Je concentrerai ma présentation sur les particularités de l'économie du Manitoba.
[Traduction]
Le Manitoba compte 1,3 million d'habitants. La province a une économie équilibrée entre les industries, une population en expansion, une collectivité autochtone dynamique et la plus grande collectivité francophone à l'ouest du Québec.
L'économie est diversifiée sur le plan des entreprises, mais le Manitoba a de particulier que près des deux tiers de la population et de l'activité économique sont concentrés dans une seule ville, soit Winnipeg.
En ce qui concerne notre conjoncture actuelle, le Manitoba est reconnu comme étant la province de l'Ouest où les secteurs industriels sont les plus diversifiés. Il n'y a pas une seule industrie qui détient une part de plus de 12 % du PIB provincial totalisant environ 54,8 milliards de dollars. Cette diversité est le fondement même d'une croissance lente et stable quand l'économie se porte bien. En outre, elle a permis au Manitoba de surmonter les récessions économiques. Le Manitoba est la province de l'Ouest canadien qui dépend le moins de ses ressources et son secteur privé est dominé par les petites et moyennes entreprises.
En même temps, on y retrouve peu de grandes entreprises avec des chaînes d'approvisionnement bien développées dans des secteurs comme l'aérospatiale, la construction d'autobus, la transformation des aliments, les services financiers et d'assurances, l'agriculture et le transport.
Le prix des marchandises devant demeurer volatile, selon les prévisionnistes, le PIB du Manitoba continuera à croître à un pourcentage supérieur à la moyenne canadienne au cours des prochaines années.
[Français]
La croissance économique de 2,3 % enregistrée l'an dernier au Manitoba peut être attribuée à divers facteurs: les investissements importants réalisés par Manitoba Hydro dans les infrastructures, les projets commerciaux réalisés au centre-ville de Winnipeg et la reprise économique aux États-Unis, qui stimule la demande dans le secteur manufacturier manitobain.
[Traduction]
Les exportations sont indispensables à la réussite économique du Manitoba. En dehors de Winnipeg, les collectivités avec des marchés de consommateurs intéressants les plus près se trouvent dans le Midwest américain. Minneapolis, Omaha et Kansas City sont toutes plus près de Calgary ou d'autres villes du sud de l'Ontario.
L'an dernier, les exportations internationales du Manitoba ont totalisé 13,8 milliards de dollars, en hausse de 2,2 % par rapport à l'année précédente. Parmi les principaux marchés d'exportation du Manitoba, mentionnons les États-Unis, la Chine et le Japon, mais le commerce interprovincial est tout aussi important pour la province, la plupart des marchandises étant acheminées en Alberta ou en Ontario.
L'an dernier, c'est au Manitoba que le nombre d'emplois a le plus augmenté au pays, à 1,5 %; c'est aussi au Manitoba que le taux de chômage a été le plus bas, à 5,6 %. C'est la première fois depuis des décennies que le Manitoba est en tête de liste du pays pour l'augmentation du nombre d'emplois.
En ce qui a trait aux défis socioéconomiques au Manitoba, même si la production économique et la croissance de l'emploi augmentent de court à moyen termes, la province est aux prises avec bien des défis socioéconomiques. Par exemple, certains événements récents dans le nord du Manitoba — OmniTRAX et Tolko — ont intensifié les craintes dans une région caractérisée par des taux de chômage élevés, des problèmes sociaux, l'isolement et un manque d'autres sources d'emploi.
Depuis des décennies, la migration vers d'autres provinces est constante au Manitoba. Les familles et les travailleurs hautement qualifiés déménagent dans d'autres provinces comme la Colombie-Britannique, l'Alberta et l'Ontario, pour profiter des salaires plus élevés et des possibilités d'emploi diversifiées et ainsi, au Manitoba, on entend toujours parler de pénuries de main-d'oeuvre dans les professions spécialisées et non spécialisées.
[Français]
Une augmentation du nombre de nouveaux immigrants, principalement grâce au programme Candidats du Manitoba, a permis de réduire la pénurie de main-d’oeuvre dans certains secteurs.
[Traduction]
Parallèlement, il y a, au Manitoba, une population de jeunes Autochtones sous-utilisée. L'âge médian de la population de la province est de 38,4 ans et seulement de 24,4 ans dans la population autochtone. En 2026, on prévoit qu'un travailleur sur cinq sera autochtone au Manitoba; il est donc impératif pour la prospérité de la province d'intégrer la collectivité autochtone du Manitoba à la population active.
Les innovateurs manitobains ont aussi de la difficulté à accéder à du capital. Les investissements qu'il faut faire pour dépasser le statut de moyenne entreprise sont difficiles à attirer. En conséquence, les compagnies demeurent petites et n'ont souvent pas les ressources pour renforcer leur productivité, approfondir leur expertise ou élargir leurs marchés au-delà des États-Unis.
Je vous donnerai maintenant un aperçu de la portée des activités de DEO.
Notre tâche principale consiste à promouvoir et défendre les intérêts de l'Ouest canadien, en partie par le biais du programme de diversification de l'Ouest. Nous avons quatre priorités stratégiques, soit l'innovation, le commerce et l'investissement, la croissance économique des Autochtones et l'acquisition de matériel de défense fédéral.
Dans le cadre de notre Initiative d'innovation dans l'Ouest, nous contribuons modestement mais significativement à aider les petites et moyennes entreprises à commercialiser leurs idées pour pénétrer le marché.
[Français]
Par l'intermédiaire du Réseau de services aux entreprises de l'Ouest canadien, nous soutenons le développement économique rural et les entrepreneurs, y compris les femmes, les Autochtones, les francophones et les personnes ayant une incapacité.
[Traduction]
En tant qu'organisme de développement régional, nous sommes appelés à exécuter divers programmes et initiatives qui ne s'inscrivent pas dans notre financement de base. Par exemple, au Manitoba, nous donnons actuellement suite à certains engagements pris dans le budget fédéral, comme le Programme d'infrastructure communautaire du Canada 150.
Notre capacité de rencontrer les principaux intervenants et de nous associer à eux dans certains dossiers est l'une de nos forces. Voici un exemple.
[Français]
Nous avons travaillé en partenariat avec le gouvernement provincial et des administrations municipales, ainsi qu'avec le secteur privé pour réduire la distance vers les marchés en aménageant un port intérieur. CentrePort Canada à Winnipeg offre un accès et des liens routiers, ferroviaires et aériens vers la porte d'entrée du Pacifique, vers l'Est via Thunder Bay et les États-Unis, et vers le Mexique via le corridor commercial du centre du continent.
[Traduction]
La température froide qui sévit au Canada est maintenant un avantage commercial concurrentiel. Nous avons collaboré avec de grandes entreprises aérospatiales pour établir deux installations d'essais des températures froides, une à Thompson et l'autre, à Winnipeg, qui a mené à l'expansion des capacités d'essai et la mise en place d'une installation de reconception des moteurs de l'industrie aérospatiale. GE Aviation, StandardAero, Rolls-Royce et Pratt & Whitney ont investi massivement dans la province et, avec nos partenaires du milieu postsecondaire, de la recherche et du milieu d'affaires local, ont développé ici une expertise unique en Amérique du Nord.
La question des pénuries de main-d'oeuvre est abordée en partenariat avec l'industrie et nos fournisseurs de formation autochtones. Le centre de formation en aérospatiale Neeginan collabore de près avec l'industrie locale pour définir les besoins en main-d'oeuvre et en compétences. La formation est adaptée et mise au point en fonction de ces besoins. En moyenne, environ 80 étudiants autochtones obtiennent un diplôme du centre Neeginan chaque année et 85 % dénichent un emploi auprès des partenaires participants.
Au chapitre de l'innovation et de la fabrication, la biomasse agricole qu'on trouve en abondance est transformée et passe de déchet à richesse. Cela sert d'assise au secteur des biocomposites qui fournit des matières en biofibre qui entrent dans la fabrication de véhicules plus solides et légers, y compris un approvisionnement durable pour le secteur manitobain de l'aérospatiale et de la fabrication de véhicules. Les investissements de DEO dans le Composites Innovation Centre ont soutenu l'innovation dans la recherche avancée sur les composites. Il y a des possibilités au Manitoba.
L'une des plus grandes forces de DEO, c'est la souplesse avec laquelle il tient compte des réalités économiques, des occasions d'affaires et des contraintes économiques si différentes de chacune des quatre provinces de l'Ouest. Nous entretenons des relations solides et adaptées et nous mobilisons les dirigeants et décisionnaires locaux pour créer des projets et établir des partenariats ensemble. Nous désignons ce concept « concertation et orientation ». Notre réussite passe par notre aptitude à concerter les bâtisseurs du changement de notre collectivité pour renforcer les secteurs clés en veillant à en préserver la compétitivité à l'échelle internationale.
Nous continuerons à saisir les occasions et à relever les défis posés au Manitoba en poursuivant nos efforts pour ajouter de la valeur à nos ressources naturelles, investir dans notre marché du travail et dans des initiatives qui tiennent compte des besoins des employeurs et rehaussent la participation dans notre population autochtone jeune et dynamique, pour soutenir le développement économique dans les collectivités rurales et nordiques, pour appuyer des initiatives visant à améliorer la productivité et l'innovation du milieu des affaires, pour aider les petites et moyennes entreprises à se diversifier et élargir leurs marchés d'exportation et pour se porter à la défense des Canadiens de l'Ouest.
[Français]
Nous avons accompli de grandes choses et il nous reste encore plus à accomplir.
[Traduction]
DEO pour la région du Manitoba continuera à collaborer avec ses partenaires dans l'avenir pour offrir aux Manitobains un avenir prospère.
Merci.
:
Monsieur le président et membres du Comité, bonsoir.
[Français]
Je vous remercie de me donner l'occasion de prendre la parole aujourd'hui.
[Traduction]
Je suis accompagné de M. Chuck Maillet, directeur général, Opération régionales.
Comme mes collègues vous l'ont dit hier, l'APECA est l'agence de développement régional responsable de bâtir et de promouvoir l'économie du Canada atlantique. L’Agence met en oeuvre des programmes et des services qui soutiennent l’innovation, la productivité et la diversification. Et par l’entremise de sa participation proactive, elle est en mesure de répondre rapidement aux changements économiques et aux possibilités émergentes.
La région est aux prises avec plusieurs défis, et l’APECA prend des mesures pour les surmonter. Parmi ces défis, on retrouve notamment l’évolution démographique, la participation de la main-d’oeuvre, l’attraction et le maintien au pays d’immigrants, la productivité, la commercialisation de la recherche ainsi que l’accroissement du nombre d’entreprises exportatrices. Il n’y a pas de solutions faciles, mais nos efforts continus axés sur de solides analyses stratégiques contribuent à réaliser des progrès.
Tournons-nous maintenant vers la Nouvelle-Écosse. Avec près d’un million de personnes, sa population est la plus importante du Canada atlantique. Avec plus d’universités par habitant que tout autre territoire ou province au pays, elle est reconnue internationalement comme un pôle d’enseignement supérieur. Par exemple, l’Université Cape Breton à Sydney compte 1 000 étudiants, soit 30 % de son corps étudiant, provenant de 40 pays. D’autres établissements postsecondaires de la province affichent des chiffres semblables.
La province est de plus en plus connue à titre de plaque tournante des jeunes entreprises. Je tiens à souligner qu'un lien direct s’établit entre l’enseignement de haute qualité et une main-d’oeuvre qualifiée dans les domaines de la technologie de l’information et des communications, des sciences de la vie et des technologies propres. Les diplômés développent des solutions novatrices aux problèmes réels, ce qui vient stimuler la croissance.
Cet écosystème de jeunes entreprises est intégré au réseau national, attirant des fonds ainsi que des sociétés de capital-risque. Startup Canada vient de remettre à l’Agence son prix pour le soutien de l’entrepreneuriat dans l’Atlantique. On a ainsi reconnu le travail accompli par l’APECA en compagnie d’organismes comme Volta, un incubateur d’entreprises d’Halifax qui aide à créer des sociétés ayant un potentiel de croissance élevé.
On comprend de plus en plus dans le monde l’importance qu’il faut accorder à nos océans. En 1920, Alistair J. Campbell de la Nouvelle-Écosse a lancé l’expression suivante au sujet de la province: le Paradis maritime du Canada. Cette phrase jouit d’une reconnaissance de marque depuis. Toutefois, l’océan, c’est bien plus encore. Avec l’une des plus importantes concentrations mondiales de diplômés du troisième cycle dans le domaine des océans, ce secteur présente d’importantes possibilités. Déjà, il emploie 35 000 personnes et compte pour 4,5 milliards de dollars ou environ 12 % du PIB de la Nouvelle-Écosse.
Récemment, l’Oceans Frontier Institute a reçu 94 millions de dollars du gouvernement fédéral, fournissant un élan à ce secteur. L’Université Dalhousie, l’Université Memorial et l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard en constituent des partenaires clés. Cet investissement aidera à accélérer la compréhension scientifique et la commercialisation de nouveaux produits et services.
Évidemment, l’augmentation du nombre d’entreprises prêtes à exporter de la Nouvelle-Écosse est essentielle. Des possibilités existent dans un vaste spectre, notamment les secteurs traditionnels comme la pêche et le domaine agroalimentaire, où on cible les améliorations de productivité et les gammes de produits à valeur ajoutée.
Bien entendu, de nouveaux secteurs comme les technologies propres établissent une présence internationale et capturent une part de marché. CarbonCure, qui conclut des ententes avec les chefs de file de l’industrie, en est un exemple. L’entreprise remet en état des usines de production du béton en y intégrant une technologie qui recycle les déchets de dioxyde de carbone afin de créer des produits plus forts, abordables et verts.
La nation Membertou a établi une présence commerciale importante, Membertou Corporate, qui permet à la collectivité de récolter d’importants dividendes sociaux et économiques. Ce mois-ci, Membertou tiendra le Nova Scotia Mi’kmaq Energy and Innovation Summit. À cette occasion, les entreprises pourront s’adresser directement à des représentants de 13 collectivités micmaques de la province.
Dans le secteur du tourisme, une nouvelle dynamique émerge et résonne auprès des voyageurs recherchant des expériences culturelles authentiques. Les visiteurs aux palais exigeants peuvent déguster des aliments et des vins produits localement et préparés par des chefs de grande renommée. Ces mets exquis peuvent également être agrémentés de vins néo-écossais primés. Ce tourisme culinaire est relativement nouveau, mais s’annonce prometteur.
Par l’entremise du soutien financier direct, de la promotion et de la capacité de tirer profit des connaissances et des ressources, l’APECA fait une différence.
Par exemple, les contributions récentes de l’Agence à L’Arche au Cap-Breton et à Wolfville renforcent les entreprises socialement inclusives. Avec le soutien de la collectivité, les adultes ayant des troubles de développement peuvent participer plus pleinement à l’économie.
Avec l’introduction de la Stratégie de croissance pour l’Atlantique, la région est maintenant prête pour des mesures concertées. Ses cinq piliers — une main-d’oeuvre qualifiée et l’immigration, l’innovation, la croissance propre et les changements climatiques, le commerce et l’investissement, ainsi que l’infrastructure — viendront désormais soutenir les activités et la participation de l’Agence.
De plus, elle continuera de renforcer ses liens étroits avec les collectivités et les entreprises afin de promouvoir les avantages concurrentiels de la province et de faire une véritable différence sur le plan du portrait économique.
Merci.